Pierre Gasly vise « de gros points » à Imola ce week-end

Pierre Gasly se montre plutôt satisfait du rythme de sa monoplace en ce début de saison, malgré le fait que le pilote AlphaTauri a dû abandonner lors de la première manche de l’année à Bahreïn en raison d’un contact avec la McLaren de Daniel Ricciardo dans les premiers tours de course.

Hormis cet accrochage, le week-end de Pierre Gasly s’était très bien déroulé avec une cinquième position sur la grille de départ et des performances prometteuses de son AT02.

« Hormis la collision avec Daniel [Ricciardo], le week-end de Bahreïn s’est bien déroulé, avec beaucoup de points positifs à en tirer. Lors de toutes les séances d’essais libres, nous étions parmi les premiers et nous avons fait un top cinq en qualifications, ce qui était l’un de nos meilleurs résultats à ce jour. » nous explique le pilote français avant la seconde manche de la saison.

« Dans l’ensemble, en termes de performances et de vitesse, c’est très encourageant pour le reste de la saison, à commencer par Imola ce week-end. D’après ce que nous avons vu à Bahreïn, il semble que nous ayons un package qui nous permettra de nous battre pour les gros points et il n’y a aucune raison pour que cela ne soit pas le cas pour les courses à venir.« 

« Un exemple de la confiance de l’équipe a été la décision de s’attaquer à la Q2 à Sakhir sur le pneu Medium car à part nous, seuls les deux Mercedes et Max Verstappen l’ont fait. »

« C’était un risque, mais cela prouve notre confiance en notre voiture et notre niveau de performance. J’espère maintenant que nous pourrons le faire à nouveau sur d’autres circuits.« 

Concernant le Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se dispute ce week-end, Gasly se veut plutôt confiant puisque le tracé d’Imola est l’un de ses circuits préférés.

« Imola est l’un des mes circuits préférés, je l’adore. C’est technique avec beaucoup de virages rapides qui vous permettent d’entrer dans un rythme et vous êtes toujours occupé car c’est assez sinueux.« 

« L’année dernière, sur cette piste, j’ai obtenu ma meilleure qualification avec l’équipe, sur la deuxième ligne. Malheureusement, cette course s’est terminée tôt avec un problème alors que j’étais cinquième, mais c’était un très bon week-end jusque-là, alors maintenant je suis impatient d’y revenir et de compenser la déception de l’année dernière. »

Présentation GP d’Émilie-Romagne

Les pilotes de F1 échangent leur coéquipier ce jeudi à Imola

C’est une conférence de presse d’avant course un peu spéciale à laquelle nous pourrons assister ce jeudi à Imola pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne, puisque les pilotes n’apparaitront pas aux côtés de leur coéquipier devant les médias.

Depuis le début de la saison dernière, les conférences de presse de jeudi ont été échelonnées équipe par équipe afin de rester dans les « bulles » sécurisées en raison du Covid-19 avec des coéquipiers assis les uns à côté des autres pour répondre aux questions.

Mais pour la première fois depuis l’introduction de ce nouveau format de conférence de presse, les pilotes se présenteront ce jeudi devant les médias accompagnés d’un pilote d’une autre équipe.

Par exemple, le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, ne sera pas en conférence de presse aux côtés de son coéquipier Valtteri Bottas, mais le pilote Mercedes sera associé à son rival Sebastian Vettel de l’équipe Aston Martin.

Max Verstappen sera en conférence de presse aux côtés du pilote Haas Mick Schumacher ou encore Fernando Alonso sera associé au pilote McLaren Lando Norris.

La conférence de presse du Grand Prix d’Émilie-Romagne débuter ce jeudi à 14h00 et vous pourrez évidemment retrouver toutes les réactions des différents protagonistes sur F1only.fr dans la foulée.

Les pilotes en conférence de presse ce jeudi à Imola

  • Carlos Sainz/Sergio Perez
  • Lance Stroll/George Russell
  • Kimi Raikkonen/Nikita Mazepin
  • Esteban Ocon/Valtteri Bottas
  • Antonio Giovinazzi/Charles Leclerc
  • Mick Schumacher/Max Verstappen
  • Fernando Alonso/Lando Norris
  • Daniel Ricciardo/Nicholas Latifi
  • Sebastian Vettel/Lewis Hamilton
  • Pierre Gasly/Yuki Tsunoda

Présentation GP Émilie-Romagne

Russell sur son crash à Imola en 2020 : « La plus grosse erreur de ma carrière »

Le pilote Williams George Russell va faire en sorte de rectifier le tir cette année à Imola après s’être crashé tout seul sous Safety Car l’an dernier au Grand Prix d’Émilie-Romagne; une action qu’il qualifie comme étant « la plus grosse erreur de sa carrière ».

Le jeune britannique avait l’opportunité de marquer les premiers points pour son équipe lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2020, mais une petite erreur d’appréciation à faible vitesse derrière la voiture de sécurité a mis un terme définitif à ses chances de terminer dans le top dix.

De retour cette année sur le tracé italien qui accueille la seconde manche de la saison 2021, George Russell se dit déterminé à rectifier le tir ce dimanche.

« Imola est un circuit fantastique; c’est très rapide et il faut vraiment être engagé. Il a aussi beaucoup de caractère qu’il manque parfois sur les nouvelles pistes, et vous le sentez lorsque vous rebondissez sur les vibreurs. Je suis très heureux que la piste soit de retour au calendrier cette saison. » nous explique Russell.

« J’ai commis ce qui est probablement la plus grosse erreur de ma carrière à Imola en 2020 en me crashant sous la voiture de sécurité. »

« C’est une piste où, si vous faites une erreur, vous le payez. Mais c’est ce que devrait être la course! Je vais essayer de rectifier mon erreur de l’année dernière avec un bon résultat ce week-end. »

Présentation GP Émilie-Romagne

Romain Grosjean : « L’Indycar est plus physique que la F1 »

Le Français Romain Grosjean, désormais pilote dans le championnat Indycar pour le Dale Coyne Racing, a expliqué quelles étaient les différences entre la Formule 1 et l’Indycar.

Pour l’ancien pilote Haas, la plus grande différence se situe au niveau la direction assistée, qui est absente en Indycar contrairement à la discipline reine du sport automobile.

« La plus grosse différence entre la Formule 1 et l’Indycar, je dirais que c’est l’absence de direction assistée. C’est sûr qu’on a forcément un ressenti assez différent. » explique Romain Grosjean en entretien avec Canal+.

« Je trouve que l’Indycar est presque plus physique, voire plus physique que la Formule 1 tant sur les bras que la chaleur dans le cockpit. Forcément un petit peu moins sur la nuque, parce qu’il y a un petit peu moins de forces G. »

« Mais la voiture bouge plus, j’ai été assez impressionné par les pneumatiques. On peut vraiment attaquer et se faire plaisir et on a pas besoin de tout le temps être dans la retenue. »

Grosjean a également indiqué que l’Aeroscreen – le système de protection du cockpit en forme de parebrise – n’était absolument pas gênant pour le pilote.

« L’Aeroscreen, tout le monde me pose la question, mais ça fait finalement très, très peu de différence. On ne se rend absolument pas compte qu’il est là. La seule chose c’est qu’effectivement on a pas besoin de nettoyer ses visières ou son casque à la fin d’une séance d’essais. »

« Les voitures sont vraiment très sympas à conduire, donc, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Pour aller vite, il faut conduire assez différemment de la Formule 1, mais je commence à comprendre les choses et je pense qu’on est bien parti. »

Romain Grosjean participera à sa toute première course d’Indycar ce week-end en Alabama sur le tracé de Barber Motorsport.

Daniel Ricciardo : « Encore beaucoup de performances à débloquer »

Après sa première course disputée avec sa nouvelle équipe McLaren, l’Australien Daniel Ricciardo estime qu’il y a encore « beaucoup de performances » à débloquer sur la MCL35M.

A Bahreïn, Daniel Ricciardo a terminé la course à la septième position au volant d’une monoplace endommagée après un contact dans le premier tour avec l’AlphaTauri du Français Pierre Gasly.

Après un examen approfondi de sa monoplace, l’équipe McLaren a révélé que des dommages assez importants était probablement l’une des raisons pour lesquelles l’Australien a eu le plus grand mal à suivre le rythme de son coéquipier Lando Norris (qui a terminé quatrième).

« Après la course, nous avons constaté des dommages sur le fond plat de Daniel suite à l’impact de Pierre [Gasly] qui a heurté l’arrière de sa monoplace au début de course. » indiquait Andreas Seidl, le directeur de l’équipe McLaren après la première course de l’année.

« Le niveau des dégâts a couté une force d’appui considérable. Malgré la perte de performances, Daniel a utilisé son expérience pour faire face aux problèmes et marquer des points importants pour l’équipe. Nous attendons maintenant avec impatience la prochaine course. »

De son côté, Daniel Ricciardo estime qu’il n’a pas pu exploiter le plein potentiel de sa machine à Bahreïn en raison de ces dommages et s’attend donc à être de plus en plus compétitif au fil des courses.

« J’étais un peu malheureux avec les dommages que nous avons constatés sur la voiture après la course, et il reste encore quelques choses à apprendre et à maîtriser, ce qui prend un peu de temps. »

« Mais étant donné cela, je suis convaincu qu’il nous reste encore beaucoup de performances à débloquer. Nous avons travaillé dur à l’usine pour comprendre comment nous pouvons bâtir sur ce solide départ. »

« Je m’attendais vraiment à ce qu’il faille quelques courses pour me sentir à l’aise dans la voiture, mais je me sens mieux après la première course par rapport au même moment les années précédentes, donc c’est vraiment prometteur. »

« Nous allons tout donner à Imola, c’est une piste emblématique, old school, avec un tracé rapide et fluide qui laisse peu de place à l’erreur. »

« Je suis vraiment excité d’y retourner après la course de l’année dernière où j’ai terminé sur le podium. Je compte vraiment apporter cette expérience de l’année dernière pour aider l’équipe ce week-end et me battre pour ces points.« 

Présentation GP Émilie-Romagne

Hamilton révèle l’une des qualités de Valtteri Bottas en tant que coéquipier

Lewis Hamilton s’est confié sur sa relation avec son coéquipier chez Mercedes, Valtteri Bottas, et a expliqué qu’il n’était pas question de compétition entre eux deux, donnant même au Finlandais le surnom de « straight shooter » (« quelqu’un qui va droit au but »).

Dans une interview organisée par Mercedes juste avant le début de la saison 2021, les deux pilotes se sont posés des questions mutuellement. Une de celles-ci a obligé Lewis Hamilton à réfléchir avant de répondre alors que Valtteri Bottas lui avait demandé : « Quel est le meilleur avantage à m’avoir pour coéquipier? Pas de connerie, pas trop de bavardages. »

Hamilton a alors répondu : « Si tu mets des mots dans ma bouche, alors il n’y aura pas de conneries! »

« Je ne crois pas qu’il y ait une chose en particulier qui soit meilleure qu’une autre; je pense que c’est une combinaison de beaucoup de choses et c’est un fait qu’il n’y a pas de compétition entre nous » a poursuivi le septuple champion du Monde. « Tu vas droit au but. Et tout ça , c’est du travail acharné. »

« Il y a des weekends où nous aurions pu mieux faire, comme en Autriche 2020 par exemple, et nous savons que nous devons tous les deux faire un meilleur travail quand les autres arrivent en tête du weekend. »

L’Autriche, c’était la première course de la campagne 2020 et Bottas avait gagné alors qu’Hamilton avait fini quatrième, pénalisé pour avoir percuté Alex Albon au virage numéro 4.

Le directeur de l’équipe, Toto Wolff, n’était pas très heureux de cette situation mais Lewis Hamilton a indiqué que son patron était encore bien plus furieux lors de la saison 2016 lorsque que le pilote britannique et Nico Rosberg s’étaient percutés en Belgique mais également en Espagne [double abandon], ce qui avait permis à Max Verstappen de remporter sa première victoire avec Red Bull cette année-là

« La fois où Toto était le plus en colère, c’est quand Nico [Rosberg] et moi nous sommes crashés… Probablement à Barcelone, c’est le pire que j’ai pu voir. » a indiqué Hamilton.

Alors Bottas a demandé : « Et il était comment? Il fulminait? »

Hamilton lui a répondu en rigolant : « C’était comme s’il avait des plaques chauves sur la tête a force de s’arracher les cheveux, il a dû mettre du gazon et les faire repousser! »

Pour Bottas aussi, il y a un autre résultat de course qui a dû provoquer l’ire de son patron : « Je viens d’y penser, il n’était pas très content en Allemagne 2019. » souligne le Finlandais.

« J’étais sur le point d’obtenir au moins quelques points puis je me suis crashé. On portait tous ces costumes [pour les 125 ans de Mercedes dans le sport] et je me souviens… Toto a dit après la course que c’était la dernière fois qu’on jouait au carnaval lors d’un weekend de course. »

Le duo de pilotes se prépare désormais pour Imola où se déroulera la deuxième course de la saison alors que Red Bull a déjà montré ses capacités lors de la première manche fin mars, Max Verstappen ayant décroché la pole à Bahreïn pour finalement perdre la course à l’avantage de Lewis Hamilton.

Les deux pilotes Mercedes feront en sorte de garder le sourire sur le visage de Toto Wolff en gagnant un maximum de points dans ce qui va probablement être un championnat très disputé cette saison.

Domenicali : « les courses sprint en F1 présentent de nombreux avantages »

Cette saison, la Formule 1 va bel et bien introduire un nouveau format de week-end lors de trois événements sélectionnés avec notamment l’introduction d’une course sprint (100km) le samedi dont la grille de départ sera basée sur le résultat des qualifications qui auront lieu le vendredi.

Le résultat de la course sprint du samedi déterminera alors la grille de départ de la course principale du dimanche, dont la durée restera la même que d’habitude.

En 2021, ces tests auront lieu sur trois tracé différents; Interlagos au Brésil, Silverstone au Royaume-Uni et Monza en Italie.

« Lorsque nous avons annoncé publiquement que nous voulions essayer une telle course qualificative de sprint, les organisateurs qui étaient éligibles pour le test ont immédiatement eu beaucoup plus de demandes de billets. » explique Stefano Domenicali, le PDG de la F1, à AMUS.

« Et les chaînes de télévision étaient ravies. Ce format de course sprint présente de nombreux avantages. Moins il y a de temps pour les séances d’essais libres, plus il y a d’action sur la piste. Personne n’attend plus de meilleures conditions dans le garage. »

« Cela a déjà été démontré à Bahreïn avec la réduction des essais libres, l’organisateur peut vendre aux fans un meilleur vendredi. Avec les deuxièmes essais libres comme préparation de la course et les qualifications sprint dans l’après-midi, cela nous offre un meilleur samedi. »

« C’est une plate-forme supplémentaire pour les médias et pour les sponsors. Tout devient imprévisible et l’action en course est plus intéressante. Si nous n’essayons pas, nous ne saurons jamais si c’est un atout ou non. »

« Combien de fois avons-nous changé le format de qualification dans le passé? Toujours avec l’intention de faire mieux et d’arriver là où nous en sommes aujourd’hui. »

Lorsqu’on lui demande qui sera le poleman dans ce nouveau format de week-end, Domenicali explique que seul le vainqueur de la course sprint du samedi sera déclaré officiellement poleman au cours du week-end: « C’est très simple; pour les statistiques, le pilote qui remporte la course sprint de qualifications samedi obtient la pole position. »

« Et il n’y a qu’un seul gagnant, et il sera annoncé dimanche. Nous ne voulons pas faire ce format à chaque Grand Prix à l’avenir. Cela devrait être un Grand Chelem pour les événements sélectionnés. »

Enfin, certaines équipes ont évoqué le fait que ce format de week-end pourrait leur coûter plus cher, mais le PDG de la Formule 1 a tenu à leur répondre : « Nous sommes toujours en négociations. La différence entre se qualifier seul sur piste ou en course n’est pas si grande. »

« La distance est à peu près la même. Si nous demandons une compensation pour tout ce que nous voulons essayer, nous n’y arriverons jamais. »

« Nous ne devons pas perdre de vue la situation dans son ensemble. Nous discutons actuellement de l’impact sur les coûts. »

« Mais pour être honnête, les plaintes provenaient principalement des grandes équipes. J’espère que nous pouvons trouver une solution maintenant. Les autres détails du format sont plus ou moins complets. »

Pour Toto Wolff, Red Bull a l’avantage avant Imola

Bien que l’équipe Mercedes ait remporté la première manche de la saison à Bahreïn, le directeur de l’équipe du constructeur allemand, Toto Wolff, insiste sur le fait que c’est bien Red Bull qui a l’avantage avant la seconde manche de l’année à Imola.

Wolff rappelle que sur l’exercice d’un tour rapide, la Red Bull RB16B est bien plus rapide que la Mercedes W12, et lorsque l’on sait que les qualifications sont cruciales à Imola, l’Autrichien s’attend à un autre week-end compliqué pour son équipe.

« La saison de F1 2021 a certainement commencé dans un style spectaculaire. C’était une première course encourageante, avec à Bahreïn un double podium, et j’espère que le duel dans le désert entre nous et Red Bull est un signe de ce qui va arriver cette année. » nous explique Wolff à la veille de la seconde manche de la saison 2021 qui se déroulera ce week-end à Imola.

« Nous avons peut-être remporté la première course, mais nous ne nous faisons aucune illusion sur le fait que ce sera une saison simple. »

« La voiture manque encore de rythme sur un seul tour et Red Bull semble avoir l’avantage en ce moment. Nous nous efforçons de combler l’écart, et c’est un défi que nous apprécions. »

« Nous avons hâte de nous remettre sur les rails après cette pause de trois semaines et la deuxième manche, le Grand Prix d’Émilie-Romagne, approche à grands pas. Imola est un lieu tellement historique et emblématique, et c’est une piste que les pilotes apprécient vraiment, avec sa nature époustouflante, ses vitesses élevées et sa variété de types de virages. »

« C’est une piste assez étroite, ce qui rend les dépassements plus difficiles, mais cela met davantage l’accent sur la stratégie et rend les qualifications encore plus cruciales. »

« Nous avons tous apprécié de revenir à Imola en 2020, après une interruption de 14 ans, et cela a été plus spécial par le fait que nous avons remporté notre septième championnat des constructeurs ce week-end-là. Nous avons hâte d’y retourner ce week-end et de voir ce que la course 2021 nous réserve! »

Présentation GP Émilie-Romagne

Le PDG de la F1 admet que les règles techniques sont trop complexes

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, admet volontiers que la réglementation technique est devenue bien trop compliquée en catégorie reine du sport automobile et la Formule 1 a justement pour objectif de rendre tout cela plus clair.

Stefano Domenicali n’est à la tête de la Formule 1 que depuis le début de l’année et remplace directement l’Américain Chase Carey, qui continue de travailler à ses côtés.

En raison de la pandémie, de nombreux projets vont rester en pointillé cette année encore, bien que les nouvelles règles financières ont bien été introduites en Formule 1 cette saison avec un budget capé pour chaque équipe (145 millions de dollars, hors salaires des pilotes et des trois employés les plus haut placés de l’équipe).

Des contrôles devraient être réalisés par la FIA cette année pour voir si les équipes n’ont pas enfreint ce budget plafonné, mais certaines d’entre-elles se sont déjà étonnées de ne voir aucun contrôle au cours des trois premiers mois de l’année.

« Nous ne sommes pas l’autorité sportive. Il appartient à la FIA de contrôler le respect des règles financières. » rappelle Stefano Domenicali à nos confrères d’AMUS.

« Nous n’en sommes qu’au début et nous devrons adapter encore et encore ce nouveau système. Et c’est important parce que le système doit être crédible. »

« La FIA travaille en étroite collaboration avec les équipes pour répondre à toutes les questions. Ce n’est que récemment qu’il y a eu une autre réunion avec les équipes pour discuter des points qui n’étaient pas encore clairs. »

Justement, Domenicali n’hésite pas à dire que les règles en Formule 1 sont peut-être un peu trop complexes et qu’il va falloir à court terme trouver une solution pour les rendre plus lisibles.

« Le problème est la complexité. Jetez un œil aux règles techniques. Lors de l’introduction de quelque chose de nouveau, il y a tellement de pièges à prendre en compte. Ils ne comprennent jamais tout de suite. Vous devez toujours apporter des améliorations. C’est le travail de la FIA de faire cela de manière fiable et cohérente. »

« C’est l’un des objectifs stratégiques que nous poursuivons. » insiste Domenicali.

« Les règles sont trop compliquées. Jetez un œil aux règles. C’est aussi épais qu’une Bible. Cela effraie de nombreuses parties intéressées. »

« Et moins le public est capable de comprendre le sport, plus il est difficile de le motiver. Tout le monde connaît le football. Tout le monde est l’entraîneur secret de l’équipe nationale. »

Après avoir déjà roulé à Imola, Tsunoda veut capitaliser sur son expérience

Pour préparer comme il se doit ses débuts en Formule 1, le Japonais Yuki Tsunoda a passé un certain nombre de jours sur le circuit d’Imola l’an dernier et arrive donc ce week-end sur un terrain familier pour la seconde manche de la saison 2021.

Lors de sa première course à Bahreïn fin mars, Yuki Tsunoda a impressionné bon nombre d’observateurs en terminant à la neuvième place et en marquant ses deux premiers points en Formule 1 dès son premier Grand Prix en catégorie reine du sport automobile.

En arrivant à Imola où se disputera le Grand Prix d’Émilie-Romagne ce week-end, le pilote AlphaTauri compte bien capitaliser sur son expérience précédente sur le tracé italien pour marquer de nouveaux points.

« J’ai beaucoup apprécié ma première expérience d’un week-end de course de Formule 1 à Bahreïn et j’attends maintenant avec impatience le deuxième à Imola. » nous explique Tsunoda.

« Il n’y avait pas tant de choses qui m’ont surpris à propos de Bahreïn, à part la grande quantité de travail médiatique que j’avais à faire. Je ne m’attendais pas à ça! Bien sûr, la course et les qualifications étaient de nouvelles choses, mais rien n’était trop surprenant. »

« Lors de nos qualifications à Bahreïn, je n’ai aucun regret sur notre stratégie, car m’engager à essayer de passer en Q3 sur le pneu Medium a été une bonne expérience et pour l’équipe, c’était un nouveau défi d’essayer d’utiliser ce pneu. »

« J’ai beaucoup appris de cela, même si je m’attendais à être plus haut sur la grille avec le potentiel d’être parmi les cinq ou les six premiers. »

« J’étais toujours concentré et je ne me sentais pas tendu ou sous pression, ni ne sentais que je n’avais pas assez de temps. Cela a probablement aidé que nous ayons notre test de pré-saison sur la même piste. Je pense que lorsque nous arriverons sur des pistes qui sont nouvelles pour moi, comme Portimao et Monaco, ce sera plus difficile que Bahreïn. »

« Ce ne sera pas un problème à Imola, car j’y ai beaucoup roulé et je peux donc travailler de la même manière que ce que j’ai fait à Bahreïn. J’utiliserai l’expérience de la première course et j’ai déjà confiance dans une voiture à Imola. »

« Le circuit a beaucoup de virages à vitesse moyenne, ainsi que quelques virages rapides. J’aime les chicanes rapides comme les virages un et deux, ce que je ne pense jamais avoir  expérimenté auparavant. C’est vraiment une particularité d’Imola. »

« La piste monte et descend aussi beaucoup et je l’aime beaucoup. Je pense que c’est la raison pour laquelle tant de pilotes aiment conduire là-bas, car c’est différent des autres pistes. J’apprécie également la section Acque Minerali aux virages 11 et 12 où la piste descend et avec un double droite. En fait, j’aime tous les virages, mais ceux-là surtout. »

« Je vais commencer le week-end en augmentant progressivement mon rythme. Ce sera la clé, car vous ne voulez pas vous tromper en EL1, ce qui vous fera perdre confiance. Parce que nous avons roulé là-bas avant la saison, en tant qu’équipe, nous pouvons simplement nous concentrer sur les réglages de la voiture et essayer de maximiser cet avantage et nous espérons pouvoir obtenir un bon résultat. C’est important car c’est une course à domicile pour l’équipe et même pour moi, on se sent comme à la maison. »

« C’était intéressant de voir qu’après Bahreïn, j’ai eu une plus grande réaction de la part des fans européens que de ceux du Japon. C’est une question culturelle: les fans japonais veulent voir ce que je fais après quelques courses avant d’avoir une bonne impression. »

« J’ai été surpris de cette réaction en Europe. Je ne m’y attendais pas, car pour moi, Bahreïn n’était pas un week-end parfait et j’espérais finir mieux. « 

« Je suis heureux du soutien des fans, mais je ne ressens pas de pression à cause de cela, je le considère comme quelque chose de positif et ce week-end, je vais simplement continuer et faire mon travail. »

Présentation GP Émilie-Romagne

La santé publique du Québec prête à autoriser le GP du Canada à Huis clos

Nos confrères de Radio Canada rapportent ce mardi que la santé publique du Québec serait prête à autoriser la tenue du Grand Prix du Canada (du 11 au 13 juin) à huis clos à certaines conditions sanitaires liées à la pandémie de coronavirus.

Il serait question de la mise en place d’une bulle sanitaire avec des hôtels exclusifs, des tests réguliers et des transports privés pour tous les participants au Grand Prix du Canada, alors que l’on n’attendrait plus que la réponse formelle de la santé publique fédérale pour les questions liées aux quarantaines des participants.

Ce lundi, la mairesse de Montréal s’est montrée plutôt optimiste en laissant entendre que la question pourrait être réglée « dans les prochaines heures ».

Plus tôt cette année, le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier, avait déclaré qu’organiser cet événement à huis clos n’avait pas de sens, puisque sans la présence du public – et donc sans les recettes associées – il lui serait bien difficile de payer les factures pour l’organisation d’un tel événement.

Toutefois, Dumontier avait également indiqué que si les autorités locales décidaient de la tenue du Grand Prix du Canada à huis clos, il n’aurait pas d’autre choix que de l’organiser.

En parallèle,  La Presse rapportait samedi dernier que la Formule 1 demandait aux organisateurs six millions de dollars supplémentaires pour que la course puisse avoir lieu à huis clos cette année.

La situation entourant l’organisation du Grand Prix du Canada est donc toujours aussi complexe, mais une annonce officielle est attendue dans les prochains jours, voire les prochaines heures, car la F1 doit éventuellement trouver un remplaçant au Canada en cas d’annulation et c’est en Turquie que la catégorie reine irait si besoin.

Max Verstappen : « Je suis prêt pour la bataille »

Le pilote Red Bull Max Verstappen semble avoir digéré le fait d’avoir perdu une potentielle victoire à Bahreïn lors de la première course de l’année fin mars et est désormais concentré sur la prochaine manche qui se dispute ce week-end à Imola.

A Bahreïn, Max Verstappen avait clairement la monoplace la plus rapide de la grille, mais en course le dimanche, un dépassement sur Lewis Hamilton en dehors des limites de la piste l’a obligé à rendre sa position au pilote Mercedes, qui franchira donc la ligne d’arrivée sept dixièmes devant la Red Bull de Verstappen.

« Bien sûr, la course à Bahreïn a été un excellent début de saison. Ce fut un week-end positif en termes de performances, mais ce ne sont pas des garanties pour Imola. » nous rappelle Max Verstappen.

« Nous avons eu un début de saison positif, donc j’espère que nous pourrons nous en tenir à cela, mais ce ne sera pas facile et tout devra aller parfaitement pour battre notre principal concurrent. »

« Il y a toujours des choses que nous pouvons faire mieux, mais c’est toujours facile à dire après un week-end de course. En tant qu’équipe, nous recherchons toujours des améliorations, mais c’est une chose sur laquelle nous travaillons constamment, nous voulons toujours penser à l’avenir. »

« Même si nous aurions gagné la course à Bahreïn, il y a toujours des choses à améliorer, surtout lorsque vous affrontez une équipe qui est devenue sept fois championne du monde, c’est ce que nous continuerons de faire à Imola. Je suis prêt pour la bataille et il reste encore une longue saison à faire. »

Lorsqu’on lui demande si la RB16B est plus agréable à piloter que la RB16 de 2020, le Néerlandais confirme que le comportement de la monoplace 2021 est clairement meilleur.

« Je ne pense pas que vous puissiez comparer les deux voitures car il existe de nombreux facteurs différents tels que les pneus et les changements aérodynamiques, mais la RB16B se comporte certainement mieux jusqu’à présent. »

« Nous n’avons roulé que sur un circuit, donc chaque week-end, vous devez essayer de retrouver un bon équilibre dans la voiture. Mais tout le monde apprécie ce défi de la Formule 1.« 

« Je suis détendu à l’approche du week-end de course à Imola, j’ai hâte d’y retourner. L’année dernière, nous avons fait une assez bonne course jusqu’au problème de pneus (crevaison). »

« Encore une fois, il est trop tôt dans la saison pour savoir comment nous allons performer, il faudra attendre de voir ce qui se passe sur la piste. La volonté vient de l’intérieur et je préfère essayer de gagner chaque course. Nous verrons donc si nous pouvons faire un autre pas en avant. »

Officiel : la F1 modifie son programme à Imola ce week-end

La Formule 1 a décidé de modifier son programme pour la journée de samedi pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se dispute ce week-end sur le tracé d’Imola.

En signe de respect pour les funérailles royales de Son Altesse Royale le prince Philip, duc d’Édimbourg, qui auront lieu le samedi 17 avril, la Formule 1 a décidé de modifier le programme du Grand Prix d’Émilie-Romagne pour cette journée.

La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne (EL3) est donc programmée à 11h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications débutera à 14h00 (heure de Paris) afin de se conformer aux règlements stipulant que les qualifications doivent être programmées 120 minutes après les EL3.

En conséquence directe de ces changements, les deux séances d’essais libres du vendredi ont également été décalées avec des EL1 désormais programmés à 11h00 (heure de Paris) et des EL2 programmés à 14h30 (heure de Paris) en raison des règles exigeant que ces sessions doivent être séparées d’au moins deux heures et demie et que les EL3 doivent commencer au moins dix-neuf heures après la fin des EL2.

Le départ du Grand Prix d’Émilie-Romagne le dimanche n’est toutefois pas modifié et la course débutera à 15h00 (heure de Paris). Vous pourrez d’ailleurs suivre toutes les séances, ainsi que la course en direct sur F1only.fr.

Vasseur encouragé par les progrès « considérables » d’Alfa Romeo

A la veille de la seconde manche de la saison 2021, Frederic Vasseur estime qu’Alfa Romeo est l’équipe qui a fait les plus grands progrès au sein du peloton au cours de l’hiver.

Bien que les deux pilotes Alfa Romeo ont terminé à la porte des points lors de la première course de l’année à Bahreïn (onzième et douzième), le directeur de l’écurie basée à Hinwil en Suisse estime qu’il s’agit d’un bon début de saison, la C41 ayant fait « un pas en avant considérable » en termes de performance par rapport à la monoplace 2020.

« Nous avons connu un début de saison solide et c’est une bonne base sur laquelle bâtir, à partir de ce week-end. Nous avons fait un pas en avant considérable dans la performance, peut-être l’un des plus importants dans le peloton, et nous sommes maintenant dans le combat au milieu de peloton, mais le top dix est l’endroit où vous devez terminer pour ramener les points, donc cela doit être notre objectif pour Imola. » nous explique Fred Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Romeo.

Avant le Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se déroule ce week-end à Imola, Fred Vasseur se dit encouragé par les résultats obtenus sur ce tracé l’an dernier (neuvième et dixième), mais le Français rappelle qu’il faudra veiller à bien se qualifier le samedi, tant les dépassements en course le dimanche sont compliqués à Imola.

« L’année dernière, nous avons eu notre meilleur résultat de la saison ici et nous pouvons prendre cela comme un encouragement, même si nous savons que la forme que nous avons montrée en 2020 n’est qu’un vague indicateur de ce à quoi nous pouvons nous attendre cette fois-ci. »

« Nous avons vu à quel point il est difficile de doubler sur ce circuit, donc notre performance de samedi sera cruciale pour nous assurer que nous arrivons à la course dans la meilleure position possible pour ramener des points à domicile. »

Sainz admire la façon dont Leclerc a surmonté les drames de sa vie

Cette saison, Carlos Sainz et Charles Leclerc forment le plus jeune duo de pilotes de Ferrari depuis 1968, avec une moyenne d’âge de 25 ans.

Pour Carlos Sainz, qui a rejoint la Scuderia Ferrari cette année après deux années passées chez McLaren, son âge n’a que très peu d’importance et l’Espagnol aime à rappeler qu’il est en Formule 1 depuis déjà sept saisons après être passé par Toro Rosso, Renault et McLaren.

« Certains pensent que nous sommes trop jeunes pour Ferrari, mais j’ai 26 ans et j’en suis à ma septième saison en F1. » explique le pilote Ferrari en entretien avec le Corriere Della Sera.

« J’ai les compétences nécessaires pour aider cette équipe à retrouver des positions gagnantes. La valeur de Charles est déjà connue, il l’a prouvé. Nous poussons fort à Maranello, nous sommes toujours dans le simulateur, avec des ingénieurs et des mécaniciens. »

« Deux jeunes pilotes apportent beaucoup d’énergie, nous sommes énergiques et nous voulons gagner. »

Lorsqu’on lui demande quelle est la particularité de son coéquipier Charles Leclerc, Sainz explique qu’il est très admiratif de la façon dont le Monégasque a réussi à surmonter d’énormes drames dans sa vie (décès de son ami Jules Bianchi et de son papa).

« Sa propre histoire. Il a perdu son ami, Jules Bianchi, puis son père. Il est devenu encore plus fort en surmontant d’énormes drames. C’est pourquoi je l’admire beaucoup, j’ai suivi toute sa carrière. »

Revenant sur sa première course disputée avec Ferrari à Bahreïn où il a terminé à la huitième place, Sainz explique qu’il ne s’attendait pas à être aussi rapide dès son premier Grand Prix au volant d’une nouvelle monoplace.

« C’était un bon début, plus pour les sensations que pour les résultats. La huitième place n’a rien de spécial, mais je ne m’attendais pas à m’adapter aussi rapidement à l’équipe et à la voiture. J’ai réussi à aller vite tout de suite, mais j’en veux beaucoup plus. »

La Ferrari SF90 de Leclerc rejoint la collection du Prince à Monaco

La Ferrari SF90 pilotée par le Monégasque Charles Leclerc en 2019 pour sa première saison avec l’équipe de Maranello sera désormais visible au musée des voitures de S.A.S le Prince de Monaco.

La Collection de voitures de SAS le Prince de Monaco est actuellement fermée au public pour des raisons sanitaires, mais dès la réouverture du musée, vous pourrez aller voir de plus près cette Ferrari SF90 avec laquelle Charles Leclerc a remporté ses deux premières victoires en Formule 1 en 2019 (Spa et Monza).

La monoplace est arrivée d’Italie la semaine dernière et, ce lundi, le pilote Ferrari était accompagné du souverain pour marquer l’événement.

La SF90 a ainsi rejoint la collection Antoine le Pilote d’Yvon Amiel qui s’expose au musée des voitures du Prince depuis le mois de décembre 2020.

Figurines, tableaux VROOOARTs (dont les dessins sont issus de l’album « Antoine au Grand Prix de Monaco » dont nous vous avions déjà parlé fin 2020 ici) sont à découvrir lors de votre visite dans ce superbe musée que nous ne pouvons que vous conseiller.

La collection de voitures du Prince de Monaco est actuellement fermée, mais vous pouvez vous rendre sur le site officiel du musée (à cette adresse) pour vous tenir informé de la date de réouverture.

Alonso espère avoir épuisé son quota de malchance à Bahreïn

Après son retour tant attendu il y a deux semaines à Bahreïn, Fernando Alonso revient sur un circuit qu’il connaît bien pour s’y être imposé en 2005, l’année de son premier titre mondial décroché avec Renault.

Pour sa première course disputée avec Alpine à Bahreïn fin mars, le pilote espagnol a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521.

A Imola ce week-end, le double champion du monde espère bien pouvoir inscrire ses premiers points de la saison, alors que l’équipe Alpine a déjà planifié l’introduction d’une mise à jour aéro sur l’A521 pour la seconde manche du championnat du monde 2021.

« J’aime vraiment le circuit d’Imola et j’étais heureux de son retour au calendrier l’an dernier. » nous explique Fernando Alonso.

« La course avait été passionnante et certains changements apportés au tracé ont amélioré le spectacle depuis ma dernière visite il y a plus de dix ans. »

« Cela change également d’être en Europe aussi tôt puisque nous arrivons généralement un peu plus tard dans l’année, quand l’été s’installe sur le continent. »

« J’ai de bons souvenirs d’Imola, notamment avec notre victoire en 2005 sur la route de nos premiers titres la même année. »

« Nous devons nous battre pour marquer nos premiers points dimanche. J’espère que nous avons épuisé notre quota de malchance sur la saison à Bahreïn ! »

« Nous en apprenons encore beaucoup sur la voiture et je m’attends à ce que les réglages, et bien sûr la météo, soient très différents de ce que nous avons connu à Bahreïn. Les écarts devraient être assez faibles et quelques dixièmes de seconde pourraient représenter un grand nombre de positions. »

Des qualifications pour les F1 Esports réservées aux femmes

La Formule 1 a annoncé la création de la F1 Série Esports Women Wilcard, une série de qualifications réservée aux femmes pour la série Pro du F1 Esports.

Ouverte uniquement aux femmes, les compétitrices s’affronteront au cours de la semaine du 3 au 9 mai, établissant des temps au tour sur le jeu officiel de la Formule 1 F1 2020 de Codemasters pour déterminer qui est la plus rapide.

La pilote la plus rapide se rendra ensuite au tournoi Pro au moi de mai, un événement spécial où les 10 équipes de F1 Esports auront la possibilité de choisir parmi un groupe de certaines des compétitrices de simulation les plus rapides au monde.

Cet événement – y compris les séries d’évaluations – sera diffusé en direct sur les réseaux sociaux de la Formule 1 le jeudi 27 mai.

Des concurrentes féminines ont déjà participé à d’autres événements F1 Esports dans le passé, mais jusqu’à présent, aucune femme n’a participé aux courses professionnelles de la F1 Esports Series.

Si vous êtes une femme et que vous êtes intéressée par cette compétition, vous devez vous inscrire pour pouvoir participer à ce concours (cliquez ici).

Les Frecce Tricolori survoleront Imola ce dimanche

Pour la première fois depuis 1980, les Frecce Tricolori (flèches tricolores en français) survoleront le circuit Enzo et Dino Ferrari ce dimanche juste avant le Grand Prix du Made In Italy et d’Émilie-Romagne qui se disputera sur le tracé d’Imola.

En effet, les Frecce Tricolori n’ont plus survolé le circuit d’Imola depuis le 14 septembre 1980 à l’occasion du premier et seul Grand Prix d’Italie valide pour le championnat du monde de Formule 1 avant que celui-ci ne se dispute exclusivement sur le tracé de Monza.

Mais en raison de son appellation particulière cette année (GP du Made In Italy et d’Émilie-Romagne), le drapeau italien pourra de nouveau être dessiné dans le ciel par les avions de la patrouille acrobatique officielle de l’aéronautique militaire italienne.

« Répandre le tricolore sur le Grand Prix Made in Italy est une grande fierté pour nous. » a déclaré le Lt. Col Gaetano Farina, commandant des Frecce Tricolori.

« Depuis soixante ans, nous sommes fiers d’être un symbole de toute l’Italie, représentant les capacités, la technologie et les valeurs de l’armée de l’air et de l’ensemble du système national.« 

La patrouille acrobatique des Frecce Tricolori est constituée de neuf avions et d’un solo. C’est la patrouille sur jet comportant le plus grand nombre d’avions.

Mick Schumacher a déjà appris « une tonne de choses » en F1

Bien qu’il n’a pas réussi à marquer ses premiers points en F1 au Grand Prix de Bahreïn pour sa première course avec l’équipe Haas, l’Allemand Mick Schumacher a tout de même pu enregistrer une masse importante d’informations pour ses débuts en catégorie reine.

Seizième – et donc bon dernier – au Grand Prix de Bahreïn, Mick Schumacher n’a pas vu passer le temps lors de son premier week-end de course en Formule 1 tant les informations à accumuler en l’espace de trois jours ont été nombreuses.

Parmi les plus importantes, le champion de F2 2020 a beaucoup appris sur la gestion des pneumatiques, un élément fondamental sur les Formule 1 modernes.

« Je pense qu’en général, j’ai appris une tonne de nouvelles choses, et nous l’avons vu dans toutes les réunions que nous avons eues. C’est toujours différent d’en parler et de le ressentir.«  nous explique Schumacher.

« Il y a beaucoup de choses que j’ai apprises sur les pneus, c’est probablement la plus grande nouveauté pour moi. Aussi, sur des choses comme la quantité d’appui que nous perdons au début de la course. C’est comme passer de 100% d’appui à 20% d’appui au moment où vous vous engagez dans un virage. »

« Il y avait certainement beaucoup de choses à apprendre et à regarder avant de se rendre à Imola. Je sens que j’ai beaucoup plus de connaissances, beaucoup plus de confort, mais j’ai également été très surpris de la rapidité avec laquelle le week-end s’est terminé. Tout s’est passé en un clin d’œil – c’était une affaire de peu de temps et beaucoup à apprendre, disons les choses comme ça. »

Concernant la prochaine course qui se disputera justement à Imola, Mick Schumacher se dit prêt à 100% après avoir eu plusieurs réunions de préparation juste après le Grand Prix de Bahreïn.

« Nous avons eu quelques réunions d’équipe après le week-end comme d’habitude, évidemment pour faire un point sur ce que nous avons appris, en essayant de tout mettre en place avant Imola. Je me suis préparé physiquement, tout en faisant un peu de récupération aussi. Je me suis vraiment concentré à 100% sur le fait d’aller à Imola. »

« Je n’ai que de bons souvenirs là-bas pour être honnête. J’ai couru à Imola en F4 et fait quelques tests en F3. Honnêtement, toutes les expériences que j’ai vécues là-bas sont formidables. »