Sainz prendra « bientôt » une décision au sujet de son avenir

Carlos Sainz espère pouvoir annoncer « bientôt » sa décision concernant son avenir en Formule 1, alors que l’Espagnol admet qu’il ne sait pas encore précisément dans quelle équipe il souhaite se retrouver l’année prochaine en Formule 1.

Le Madrilène Carlos Sainz devra quitter la Scuderia Ferrari à la fin de cette campagne 2024 suite à la décision de son équipe de le remplacer à partir de 2025 par le septuple champion du monde Lewis Hamilton. Sainz s’est donc retrouvé disponible sur le marché des pilotes, mais l’Espagnol n’a pas encore pris de décision concernant son avenir.

« Aux dernières nouvelles, une décision sera prise très prochainement. » a commenté le pilote Ferrari ce jeudi à Barcelone.

« Je ne veux plus attendre. Je pense que j’arrive à un point où cela me prend évidemment de la place dans la tête depuis quelques semaines et mois maintenant. »

« Il est temps de prendre une décision et la décision sera prise bientôt. J’espère que bientôt nous aurons des choses à dire. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il savait clairement où il voulait être l’année prochaine, Carlos Sainz a ajouté : « Non, c’est le problème. »

« Je ne suis toujours pas sûr d’une manière ou d’une autre. C’est toujours quelque chose dont je discute avec mon équipe [de management] et à laquelle je réfléchis. »

« J’ai besoin de quelques jours à la maison. Avant le Grand Prix d’Espagne, j’étais chez moi, mais on n’a pas la tête, on a la tête au Grand Prix d’Espagne. »

« Ces deux semaines ont été très chargées pour moi après le Canada, donc je n’ai pas eu le temps de vraiment m’asseoir et de prendre une décision, et c’est ce que je vais cibler dans les prochaines semaines. »

Pour Kevin Magnussen, Sainz est la clé du marché en F1

Alors qu’il est toujours confronté à une incertitude quant à son avenir en Formule 1, le Danois Kevin Magnussen admet qu’il n’est pas dans « une situation confortable » mais qu’il est toutefois moins inquiet que par le passé.

Kevin Magnussen verra son actuel contrat avec Haas arriver à son terme à la fin de cette saison 2024 et, jusqu’à présent, le Danois n’a visiblement pas encore d’offres concrètes sur la table pour la saison prochaine, ce qui ne semble pas l’inquiéter plus que ça.

« J’ai déjà été dans cette situation à plusieurs reprises – j’ai quitté la Formule 1 plusieurs fois auparavant, et la vie à l’extérieur est également plutôt bonne. » a expliqué Magnussen ce jeudi à Barcelone.

« Quand j’étais plus jeune, j’avais très peur de perdre ça, ce qui, je pense, n’est pas nécessaire. Je pense que c’est un très grand privilège, j’adore conduire ces voitures et j’adore courir en Formule 1, mais je pense que je suis beaucoup plus détendu sur les choses maintenant que je ne l’étais dans le passé. »

« Nous sommes très tôt dans l’année, donc c’est en ce sens une situation différente de celle que j’ai connue auparavant. Je pense que toutes les décisions seront probablement prises dans les prochaines semaines, mais nous verrons comment tout cela se terminera. »

Interrogé sur les raisons pour lesquelles les choses avancent lentement, le pilote Haas a pointé du doigt Carlos Sainz qui est – selon lui – la clé du marché des pilotes cette année.

« Carlos est le bouchon de la bouteille ! Je pense que beaucoup de gars attendent qu’il fasse un geste et toutes les autres pièces du puzzle finiront par tomber. » a-t-il ajouté.

Pierre Gasly s’attend à être « dans le dur » avec son Alpine à Barcelone

Après avoir terminé dans les points lors des deux dernières courses disputées à Monaco et Montréal, le Français Pierre Gasly s’attend à se retrouver de nouveau « dans le dur » ce week-end à Barcelone sur un tracé faisant la part belle aux performances des monoplaces.

Dixième à l’arrivée du Grand Prix de Monaco et neuvième au drapeau à damier à Montréal, le pilote Alpine Pierre Gasly a marqué trois des cinq points inscrits par Alpine jusqu’à présent cette saison, mais à la veille du Grand Prix d’Espagne, le Normand se montre plutôt réaliste quant à ses chances de terminer une nouvelle fois dans les points.

« Je dirais qu’on est sur un bon moment, on a marqué des points à Monaco, on a réussi à marquer des points avec les deux voitures au Canada, mais on sait que les conditions nous ont favorisé, des conditions extrêmement difficiles où il fallait un peu capitaliser sur les erreurs des autres pilotes et équipes. » a expliqué Pierre Gasly ce jeudi à Barcelone au micro de Canal+.

« On a fait du bon travail avec les deux voitures, mais Barcelone est un circuit beaucoup plus classique [par rapport à Montréal]. C’est sûr qu’on va sûrement être un petit peu plus dans le dur, on sait qu’on a pas d’évolution ce week-end, donc il va falloir maximiser ce qu’on a. »

« J’ai commencé à regarder un peu le temps en espérant qu’il y ait quelques gouttes de pluie dimanche, ce qui pourrait nous avantager comme à la dernière course. On va tout donner, on espère avoir une bonne surprise, mais on s’attend à ce que ce soit un week-end pas très simple. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points de retard sur Haas. 

Fernando Alonso dispute son 21ème Grand Prix d’Espagne en F1

Alors qu’il s’apprête à disputer son 21ème Grand Prix d’Espagne en Formule 1, le double champion du monde Fernando Alonso dit qu’il est toujours aussi fier de participer à sa course à domicile devant ses fans.

« Le Grand Prix d’Espagne a toujours été une course spéciale pour moi et c’est toujours agréable de rentrer à la maison et de profiter de cette atmosphère incroyable. » a déclaré Fernando Alonso à la veille de la dixième manche de la saison.

« Ce sera mon 21ème Grand Prix d’Espagne et je serai aussi fier que lors de ma première course à domicile lorsque je ferai le tour de la piste. Les fans espagnols viennent toujours en force et nous fournissent une motivation supplémentaire pour bien faire. »

Concernant ses performances ce week-end à Barcelone, l’Espagnol ne s’attend pas forcément à pouvoir se battre pour une victoire, mais le pilote Aston Martin est bien conscient qu’une surprise est toujours possible.

« Je ne pense pas pouvoir me battre pour de grandes choses, mais je ferai de mon mieux. Chaque course a été une surprise, parfois bonne, parfois mauvaise, donc nous devons attendre et voir [si nous sommes compétitifs]. » a insisté Alonso en conférence de presse ce jeudi à Barcelone.

« Je pense que nous préférerions un dimanche humide car nous ne sommes pas sûrs de nos performances sur le sec. » a-t-il ajouté.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il faut pour réussir sur le tracé catalan, Fernando Alonso pense que la dégradation des pneus jouera certainement un rôle clé ce week-end.

« C’est un circuit que tous les pilotes et les équipes connaissent bien, donc tout le monde y a beaucoup d’expérience. La dégradation des pneus est un facteur clé sur cette piste, ce qui signifie que la stratégie d’arrêt aux stands joue un grand rôle dans la course. »

« Les dépassements ne sont pas faciles non plus, donc s’assurer que la voiture est réglée juste avant samedi sera important, car la position en qualification est cruciale pour passer un bon dimanche. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, Fernando Alonso occupe la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec 41 points inscrits. 

Frederic Vasseur très confiant pour Ferrari à Barcelone

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, s’attend à ce que son équipe retrouve une certaine compétitivité ce week-end sur le circuit de Barcelone après un Grand Prix du Canada à oublier suite à un double abandon.

A Montréal, Charles Leclerc a dû abandonner en raison d’un problème moteur sur sa monoplace, tandis que son coéquipier Carlos Sainz a dû lui aussi abandonner après un tête-à-queue qui a causé des dégâts sur sa monoplace déjà endommagée plus tôt suite à un contact dans le peloton. L’écurie italienne a donc quitté le Canada sans avoir marqué le moindre point, une performance qui a contrasté avec la victoire de Charles Leclerc quelques jours plus tôt dans les rues de Monaco. 

S’exprimant juste avant le Grand Prix d’Espagne, Frederic Vasseur estime cependant que son équipe a tiré de « précieuses leçons » du Canada et se montre plutôt confiant pour cette dixième manche de l’année : « Le Grand Prix d’Espagne devrait nous voir redevenir compétitifs, avec le même niveau de performance que nous avons démontré tout au long de la saison précédant le Grand Prix du Canada. » a déclaré Vasseur.

« En fait, nous arrivons à Barcelone encouragés par les performances fantastiques de nos collègues Ferrari Hypercar qui viennent de remporter les 24 Heures du Mans pour la deuxième année consécutive. »

« Nous avons tiré de précieuses leçons du week-end de Montréal et pensons que nous avons maintenant progressé. Il faut travailler sereinement et continuer à se concentrer sur nous-mêmes. Le circuit de Barcelone-Catalogne a toujours été considéré comme un grand test des capacités globales d’une voiture et nous espérons retrouver notre forme habituelle ici. »

« Mais tout au long de la saison, nous avons vu des qualifications et des courses disputées au centième de seconde près, il sera donc primordial pour nous de veiller à tout faire correctement, dans les moindres détails. »

« Cela impliquera d’être au top de notre forme, car ce n’est qu’en exécutant parfaitement chaque séance que nous pourrons obtenir les résultats dont nous savons être capables. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 49 points de retard sur Red Bull Racing. 

GP F1 d’Espagne 2024 : le bulletin météo complet

Deux semaines après un Grand Prix du Canada marqué par des conditions météorologiques extrêmement perturbées, la Formule 1 se prépare à disputer ce week-end la dixième manche du championnat sur le circuit de Barcelone-Catalogne.

Bien que les prévisions météo écartent déjà la possibilité de pluie pour les séances de roulage, les températures fluctuent tout au long du week-end. Examinons ensemble le bulletin météo détaillé pour ce premier triple-header de la saison 2024.

Le circuit et son histoire

Inauguré en 1991, le circuit espagnol est devenu un lieu incontournable pour les écuries de Formule 1. S’étendant sur 4,657 kilomètres, le tracé offre un mélange complexe de 14 virages rapides et lents, représentant un défi technique pour les pilotes et les ingénieurs. Sa célèbre ligne droite et ses virages emblématiques comme « Elf » et « Repsol » sont réputés pour leur exigence, testant au maximum les compétences de pilotage.

Les équipes exploitent les données accumulées lors des éditions précédentes pour régler leurs voitures, rendant la course à Barcelone particulièrement révélatrice des forces et des faiblesses des monoplaces. La température de piste joue également un rôle crucial, avec des valeurs souvent élevées qui mettent à rude épreuve les pneus.

Parmi les grands moments de la Formule 1, plusieurs se sont déroulés sur le circuit espagnol. Les plus anciens se rappelleront de l’année 1991, lorsque Nigel Mansell et Ayrton Senna ont roulé côte à côte sur plusieurs centaines de mètres dans la ligne droite. En 1996, Michael Schumacher a remporté sa première victoire avec Ferrari après son passage chez Benetton. En 2006, Fernando Alonso est devenu le premier pilote espagnol à gagner en Espagne. Enfin, en 2016, Max Verstappen a remporté sa première victoire en Formule 1.

Situation générale

La fin du mois de juin à Barcelone est synonyme de journées ensoleillées et de températures agréables. Avec des maxima autour de 25°C, les soirées sont douces, avec des minima avoisinant les 20°C aidés par la brise méditerranéenne.

Un anticyclone situé au large du Portugal favorise l’arrivée d’air frais provenant du nord sur la péninsule ibérique. À partir de jeudi, une petite dépression de 1012 hPa se développe dans la région de Barcelone avec de la pluie, mais elle se dissipe rapidement, laissant place dès vendredi matin à un temps plus agréable, avec des températures en hausse pour samedi suivies d’une baisse dimanche.

Vendredi 21 juin – EL1 et EL2 
Des nuages épars avec des températures autour de 25°C. Le vent sera léger, soufflant du sud-est entre 10 et 20 km/h avec des rafales à 30 km/h. Risque de précipitation inférieur à 20%.

Samedi 22 juin – EL3 et qualifications 
L’amélioration se poursuit. Les nuages persisteront mais un temps sec est attendu pour samedi après-midi. Toujours un vent du sud (entre 5 et 15 km/h) et des températures à la hausse entre 25°C et 27°C.

Dimanche 23 juin – La course 
C’est par un temps estival que sera donné à 15h00 le coup d’envoi du Grand Prix. Le ciel, bien que très nuageux, laissera filtrer les rayons du soleil. Le mercure sera en baisse par rapport aux jours précédents et affichera un confortable 22°C tout au long des 66 tours de l’épreuve. Cette chaleur relative, combinée au caractère abrasif du revêtement de la piste espagnole, ajoutera une complexité supplémentaire à la gestion des pneumatiques. Pirelli, conscient de ces défis, a apporté les gommes les plus dures de leur gamme (C1, C2 et C3) pour faire face aux contraintes mécaniques imposées par les deux longs virages rapides, notamment les virages 3 et 9, particulièrement exigeants pour les pneus.

Le vent, toujours du sud, soufflera avec des rafales pouvant approcher les 20 km/h. Malgré cela, le risque de précipitations en après-midi est très faible, laissant présager une course palpitante et stratégique sur le circuit espagnol.

Comme pour chaque Grand Prix, vous pouvez retrouver les prévisions horaires pour le Grand Prix d’Espagne sur le site de notre partenaire météo : Celinium. Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.

Programme et horaires du Grand Prix F1 d’Espagne 2024

Voici le programme et les horaires du Grand Prix F1 d’Espagne, dixième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, qui se dispute ce week-end du 21 au 23 juin sur le tracé de Barcelone.

C’est un week-end au format « classique » qui est programmé à Barcelone (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.

Le vendredi 21 juin, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Barcelone [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 17h00 (heure de Paris). 

Le samedi 22 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Espagne 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 23 juin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 66 tours de course en Catalogne.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 21 juin pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Espagne en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP d’Espagne 2024 (heure de Paris)

Vendredi 21 juin : EL1 à 13h30/ EL2 à 17h00

Samedi 22 juin : EL3 à 12h30/ Qualifs à 16h00

Dimanche 23 juin : La course à 15h00

 

Williams F1 a un nouveau responsable de l’aérodynamique

Selon une information révélée par le site de la Formule 1, l’équipe Williams a promu Adam Kenyon au poste de responsable de l’aérodynamique, un poste qui était vacant depuis plus d’un an au sein de l’écurie britannique.

Sous la direction de James Vowles depuis le début de la saison 2023, l’équipe Williams tente de se reconstruire en embauchant de nombreuses personnes clés, la dernière en date étant Adam Kenyon qui occupe depuis le mois de mars dernier le poste de responsable de l’aéro.

« Adam Kenyon est notre responsable de l’aérodynamique – cela s’est fait sans grande fanfare en mars de cette année. » a déclaré Vowles dans un entretien exclusif pour le site du championnat.

« J’ai travaillé avec Adam chez Mercedes et il était chez Red Bull avant cela. Il était chef de l’aéro, mais un chef aéro extraordinaire et, vraiment, il dirigeait les opérations et faisait du bon travail. Je voulais juste m’assurer qu’il était capable d’assumer ce rôle car cela représentait un grand plus pour lui. »

« Il s’en sort à merveille. Il restructure et introduit l’excellence et utilise l’excellence dont nous disposons désormais pour nous concentrer non pas sur un an mais sur trois ou quatre ans. Et c’est un grand changement par rapport à ce que c’était. Nous renforçons l’équipe autour de lui. »

Au Canada, James Vowles a révélé que Williams travaillait dur pour accroître ses effectifs en recrutant de « grands noms » au sein de son organisation technique, dont la plupart proviendront d’équipes rivales.

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Williams est neuvième au championnat du monde des constructeurs, grâce aux deux points marqués par Alex Albon au Grand Prix de Monaco. 

Un programme très chargé en F1 au cours des prochaines semaines

Les fans de F1 en auront pour leur argent au cours des prochaines semaines puisque le Grand Prix d’Espagne programmé ce week-end du 21 au 23 juin à Barcelone sera la première course d’une séquence de trois manches consécutives. 

En effet, le Grand Prix d’Espagne sera suivi dès la semaine suivante (du 28 au 30 juin) par le Grand Prix d’Autriche qui se dispute sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg, lui-même suivi immédiatement par le Grand Prix de Grande-Bretagne (du 05 au 07 juillet) et qui se dispute sur le tracé de Silverstone.

Trois courses consécutives donc au programme de la Formule 1 entre le 21 juin et le 07 juillet, tandis que le week-end du Grand Prix d’Autriche sera disputé sous le format Sprint. 

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, la Formule 1 prendra une petite pause de dix jours avant de revenir à partir du 19 juillet pour le Grand Prix de Hongrie, suivi immédiatement par le Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps. Il s’agira de la dernière course avant la traditionnelle pause estivale de trois semaines.

La rentrée des classes se fera le 23 août à Zandvoort avec le Grand Prix des Pays-Bas qui précède d’une semaine la dernière course de la saison en Europe avec le Grand Prix d’Italie programmé le 1er septembre à Monza.

Direction ensuite l’Azerbaïdjan, Singapour, Austin (USA), le Mexique, le Brésil, Las Vegas, le Qatar et enfin Abou Dhabi pour l’ultime manche de cette campagne 2024 longue de 24 courses.

Calendrier F1 2024

Date Grand Prix Résultats / Lieu
116 marsAustralie Résultats
223 mars (Sprint)ChineRésultats
306 avril JaponRésultats
413 avril Bahreïn Résultats
520 avrilArabie saouditeRésultats
604 mai (Sprint)Miami Miami International Autodrome
718 mai Emilie-Romagne Imola
825 mai Monaco Monte Carlo
901 juin EspagneCircuit de Barcelona-Catalunya
1015 juin Canada Circuit Gilles-Villeneuve
1129 juinAutriche Red Bull Ring
1206 juillet Grande-Bretagne Silverstone
1327 juillet (Sprint)BelgiqueSpa-Francorchamps
1403 août Hongrie Hungaroring
1531 août Pays-Bas Zandvoort
1607 septembre Italie Monza
1721 septembre Azerbaïdjan Baku City Circuit
1805 octobreSingapourCircuit urbain de Marina Bay
1919 octobre (Sprint)USA Circuit of the Americas
2026 octobre Mexique Autodromo Hermanos Rodriguez
2109 novembre (Sprint)Brésil Autódromo José Carlos Pace
2223 novembre Las Vegas Streets of Las Vegas
2330 novembre (Sprint)Qatar Losail International Circuit
2407 décembre Abu Dhabi Yas Marina Circuit

A Barcelone, Max Verstappen veut maintenir son élan du Canada

Le triple champion du monde Max Verstappen espère qu’il sera en mesure de maintenir son élan du Canada ce week-end au Grand Prix d’Espagne après sa victoire sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal il y a quinze jours.

Après un passage à vide à Imola et Monaco, le champion du monde en titre a réussi à rebondir lors de la manche suivante au Canada où il a remporté la neuvième course de la saison au terme d’un Grand Prix mouvementé en raison de la météo.

En arrivant cette semaine à Barcelone – circuit sur lequel il a décroché sa première victoire en Formule 1 en 2016 – Max Verstappen espère donc pouvoir être aussi compétitif qu’à Montréal : « Je garde de très bons souvenirs du circuit de Barcelone, notamment de ma première victoire en Formule 1. » confie le Néerlandais à la veille du Grand Prix d’Espagne.

« Il y a un bon mélange de virages à haute et basse vitesse et nous y obtenons généralement de bons résultats, donc j’espère que nous pourrons maximiser les performances de la voiture ce week-end. »

« Nous allons essayer de maintenir l’élan du Canada, nous attendons donc avec impatience la course de ce week-end avec, espérons-le, du beau temps ! »

Après sa victoire au Canada, Verstappen s’est rendu à Milton Keynes au Royaume-Uni à l’usine de Red Bull pour commencer à préparer le Grand Prix d’Espagne mais aussi les courses suivantes en Autriche et à Silverstone qui s’enchaîneront tout de suite après Barcelone.

« La semaine dernière, j’ai rendu visite à l’équipe à l’usine de Milton Keynes en préparation pour le Grand Prix d’Espagne, car il s’agit de la première course d’un triple en-tête chargé. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes avec 56 points d’avance sur le pilote Ferrari Charles Leclerc. 

Le circuit de Barcelone peu exigeant pour les freins

Circuit bien connu des écuries de Formule 1, le tracé de Barcelona-Catalunya a été témoin de nombreux essais hivernaux et présente des caractéristiques variées qui permettent de tester les F1 dans des conditions idéales. Il propose une large gamme de types de virages et de vitesses, ainsi que de longues lignes droites.

Le tracé espagnol est toutefois peu gourmand sur les freinages. Selon les techniciens Brembo (fournisseur officiel des systèmes de freinage en F1), le circuit recueille une note de 2 sur 5 en termes de difficulté de freinage pour les pilotes.

Sur les 4,567 kilomètres parcourus en 1 minute 17 secondes en moyenne l’année dernière, les pilotes ne freinent que durant 8,5 secondes en six zones de freinage.

Les points de freinage les plus importants sont au virage 1 au bout de la ligne droite départ / arrivée, au virage 5, traitre car en descente, et au virage 10 au bout de la ligne droite qui constitue la seconde zone DRS du circuit et l’entrée dans le secteur 3.

Les monoplaces arriveront dans ce virage à une vitesse de 303km/h qu’il faudra réduire à 116km/h en 2,08 secondes sur 102 mètres. Un freinage qui nécessitera un force de 177 kilos sur la pédale de frein que les pilotes exerceront en encaissant 4,9G dus à la décélération.

Un exercice à répéter 66 fois lors du Grand Prix qui sera le premier de trois Grands Prix consécutifs. La Formule 1 se rendra en effet le week-end prochain en Autriche pour ensuite finir son « triple header » en Grande Bretagne début juillet.

Moto GP contre F1 

Statistique intéressante, le MotoGP a couru sur le Circuit de Barcelone-Catalogne le mois dernier : les temps au tour des motos, gênées par l’incapacité de transférer toute leur puissance au sol et leur délicat équilibre dynamique, sont plus de 25 secondes plus lents que ceux des monoplaces. En revanche, l’utilisation des freins est nettement plus élevée : 32 secondes par tour pour les motos, soit environ 32 % de l’ensemble du GP, contre 12 % pour la Formule 1.

À l’inverse, les pilotes MotoGP ont besoin de freiner dans 10 virages sur cette piste, contrairement à la Formule 1, qui n’a besoin de freins que dans 6 d’entre eux. Bien que les deux catégories utilisent des disques en carbone : les différences dans les points de freinage individuels sont notables.

Au virage 1 par exemple, les motos perdent 239 km/h en 292 mètres, soit environ 1 km/h en 1,22 mètres, tandis que les monoplaces réduisent leur vitesse de 143 km/h en 81 mètres, soit 1 km/h en 57 mètres. centimètres, moins de la moitié par rapport au MotoGP.

Alpine F1 ne va pas modifier son approche avec ses pilotes

Le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin, a indiqué que son équipe ne compte pas modifier son approche avec ses pilotes pour le reste de la saison, après la polémique qui a éclaté au Grand Prix du Canada.

A Montréal, le Français Esteban Ocon – qui quittera Alpine à la fin de la campagne 2024 – ne cachait pas sa frustration après l’arrivée du Grand Prix du Canada où il a franchi la ligne d’arrivée en dixième position après avoir dû laisser passer son coéquipier Pierre Gasly sur ordre de son équipe.

« Malheureusement, on voit la traine qui va se passer jusqu’à la fin de l’année. C’est pas correct, j’ai fait mon job, pas l’équipe pour cette course là. » avait déclaré Ocon au micro de Canal+ juste après l’arrivée.

« C’est triste que ça se finisse comme ça à la fin de la course. Je fais une course où je part dernier, je prends tous les risques qu’il faut, je dois finir neuvième et marquer deux points, je suis content qu’on marque des points en tant qu’équipe, mais on les aurait marqué tout autant si je ne laissais pas passer Pierre à la fin. »

« Je ne sais d’où vient cet appel, mais en tout cas moi j’ai fais mon job, ma partie du job, et ça c’est le plus important. Et voilà, on discutera du reste en interne comme d’habitude. »

S’exprimant avant le Grand Prix d’Espagne programmé ce week-end (du 21 au 23 juin), le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin, a expliqué que l’approche de son équipe restera la même jusqu’à la fin de la saison : « Nous avons pris des décisions en donnant la priorité aux meilleurs intérêts de l’équipe. » a-t-il expliqué.

« Cela porte parfois ses fruits, d’autres fois non, et nous ne modifierons pas notre approche afin de maximiser le résultat de l’écurie quand cela sera possible. »

« C’était notre première double entrée dans les points de la saison [au Canada] grâce à une course bien gérée dans des conditions extrêmement difficiles. »

« Nous avons été solides sur le plan opérationnel et nous avons transformé nos positions lointaines sur la grille en récompense à l’issue du week-end. Les pilotes ont été irréprochables, encore plus avec cette météo changeante. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec cinq points marqués depuis le début de la saison 2024.

VCARB détaille ses améliorations techniques prévues pour Barcelone

L’équipe Visa Cash App RB débarque à Barcelone cette semaine avec plusieurs améliorations techniques dans ses bagages pour ses deux monoplaces.

Malgré le fait que les essais hivernaux ne se disputent plus en Espagne, Barcelone est toujours un circuit référence pour les équipes car elles disposent de nombreuses données sur ce tracé qui a accueilli les essais hivernaux durant de nombreuses années. 

En toute logique donc, certaines équipes de la grille ont planifié l’introduction d’améliorations techniques sur leurs monoplaces ce week-end en Espagne et c’est le cas de Visa Cash App RB qui arrive à Barcelone en étant prête à relever le défi.

« Les résultats récents ont été raisonnables et nous avons marqué des points. Cependant, la bataille au milieu de peloton est incroyablement serrée et nous ne nous faisons pas d’illusion sur le fait que nous devons réaliser des événements bien exécutés pour être en tête de ce groupe avec une chance de marquer des points. » confie Joddy Egginton, directeur technique de VCARB.

« Ainsi, comme pour tout autre Grand Prix, des préparatifs intensifs ont été effectués dans le simulateur et avec nos outils pour préparer cet événement. »

« Un travail important a été réalisé par Faenza et Bicester pour préparer et livrer une mise à jour aérodynamique composée d’un plancher, d’une carrosserie et d’un aileron arrière pour les deux voitures, afin d’offrir un avantage mesurable en termes de performances. »

« Grâce à cette mise à jour, les séances du vendredi seront particulièrement chargées, afin de collecter et de traiter autant de données que possible et de se préparer pour samedi. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Visa Cash App RB occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 28 points, soit 30 de moins qu’Aston Martin. 

Kevin Magnussen espère en savoir plus sur son avenir « bientôt »

Kevin Magnussen espère n’a pas d’autre choix que d’attendre des nouvelles de son actuelle équipe Haas qui lui a indiqué qu’elle n’était pas pressée de prendre un décision concernant son futur duo de pilotes pour la saison 2025.

Le Danois Kevin Magnussen – comme de nombreux autres pilotes de la grille – verra son actuel contrat arriver à son terme à la fin de la saison 2024 avec Haas. Largement dominé par son coéquipier Nico Hülkenberg depuis le début de l’année, Magnussen ne sait toujours pas s’il fera toujours partie de l’équipe l’an prochain : « Ils m’ont dit qu’ils n’étaient pas pressés, et ce n’est pas grave. » a déclaré Kevin Magnussen lorsqu’on lui a demandé si ses négociations avec Haas avançaient.

« Je pense que le marché est très ouvert à l’heure actuelle et que de nombreuses pièces du puzzle doivent être réunies. Petit à petit, les choses commencent à se mettre en place et j’espère que nous en saurons plus très bientôt. »

Quant à savoir s’il est en discussion avec d’autres équipes dans le paddock, le Danois a ajouté : « Je pense que tout le monde parle à tout le monde et vérifie les options dont nous disposons tous. Comme je l’ai dit, j’espère que l’avenir de chacun sera réglé le plus tôt possible. »

Concernant sa performance en piste jusqu’à présent cette année, Magnussen reconnaît qu’il a été confronté à quelques frustrations au cours de la saison, notamment le samedi en qualifications : « Cela a été un peu difficile cette année de réussir certaines petites choses. »

« Souvent, il a fallu gérer le trafic au mauvais moment lors des qualifications, donc même avec de bonnes performances, j’ai été trop souvent exclu de la Q1 à cause d’un mauvais timing avec le trafic et des truc comme ça. » regrette Magnussen qui n’a marqué qu’un seul point depuis le début de la saison 2024.

Avant le Grand Prix d’Espagne, Kevin Magnussen occupe la dix-huitième place au championnat du monde des pilotes. 

Famin confirme : Jack Doohan est une option pour Alpine en 2025

Le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin, a confirmé que l’Australien Jack Doohan est un candidat potentiel pour obtenir un baquet au sein de l’écurie de Formule 1 du constructeur français à partir de la saison prochaine.

Pilote de réserve de l’équipe Alpine en Formule 1, l’Australien est souvent cité comme un remplaçant potentiel d’Esteban Ocon chez Alpine l’an prochain, alors que le Français quittera l’écurie à la fin de cette campagne 2024.

Lorsqu’on demande clairement à Bruno Famin si Jack Doohan est une vraie option pour Alpine l’an prochain, le Français a répondu : « Je pense qu’il est une option, bien sûr – Jack est une option. » a déclaré Famin lors d’un entretien accordé à Sky Sports.

« Nous le préparons, il a un programme de tests assez chargé et nous sommes satisfaits. Nous verrons comment il évolue. C’est une possibilité parmi d’autres, mais c’est une possibilité, c’est sûr. »

Lorsqu’on lui a demandé si Doohan était le favori parmi les autres candidats que Alpine a, Bruno Famin a refusé de répondre : « Il n’y a pas…je ne ferai pas de commentaire, je ne répondrai pas à celle-là. C’est bien essayé ! » a-t-il répondu en souriant.

Récemment, Jack Doohan lui-même a indiqué qu’il se sentait prêt pour passer en Formule 1 à temps plein en 2025 après avoir déjà réalisé plusieurs tests pour Alpine, le dernier en date ayant été perturbé par la pluie au Canada.

« Il est difficile de dire quoi que ce soit avec certitude en Formule 1. Je suis ici avec l’équipe en tant que pilote de réserve et je me prépare à être dans la voiture. » a indiqué Doohan à Sky Sports.

« C’est là que je veux être, et chaque fois que j’arrive à le faire, que ce soit dans le simulateur ou sur piste, en prenant de l’expérience avec le marketing, la communication. J’essaie de me positionner pour saisir cette opportunité. Rien n’est sûr, rien n’est acquis, mais je veux y être. »

Alex Albon a « tout ce dont il a besoin » pour être champion du monde

Le responsable de la performance chez Williams, Dave Robson, reste persuadé que Alex Albon est un champion du monde en devenir et qu’il ne lui manque qu’une bonne monoplace pour atteindre cet objectif.

Depuis son arrivée chez Williams en 2022, Alex Albon n’a cessé d’impressionner les membres de l’équipe par ses performances, le Thaïlandais – ancien pilote Red Bull – ayant marqué la majorité des points de l’écurie lors des deux dernières saisons. 

S’exprimant après le Grand Prix de Monaco dans le podcast F1 Nation, Dave Robson a expliqué comment les commentaires d’Alex Albon et son travail sur la configuration de la FW46 permettent à Williams d’avancer rapidement : « Je pense qu’il est exceptionnellement bon. » a déclaré Robson.

« Il est exceptionnellement rapide. Il est également très intelligent et ses retours sur la configuration sont importants. Il a été extrêmement bon tout au long du samedi [à Monaco]. »

« Certains pilotes ne sont pas très fans du travail de mise au point à Monaco. Ils préféreraient simplement être sur la piste et trouver leur propre rythme. Mais il [Albon] était très ouvert d’esprit, il voyait les avantages potentiels et était très heureux de faire ces tests. »

Alex Albon a marqué ses premiers points de la saison, ainsi que ceux de Williams, en terminant neuvième au Grand Prix de Monaco, et Robson estime que sa performance sur ce circuit exigeant a démontré sa capacité à faire face à la pression.

« Face à la pression à Monaco, lorsque nous l’avons lâché lors de la séance de qualifications, il a réussi à y parvenir et nous l’avons régulièrement constaté au cours des deux dernières années. » a ajouté Robson.

« Il a un très bon rythme, il a beaucoup d’intelligence, il travaille très bien avec ses ingénieurs et, jusqu’à présent, il gère très bien la pression. »

Récemment, le patron de l’équipe Williams, James Vowles, a fait l’éloge d’Alex Albon, et le Thaïlandais a d’ailleurs été confirmé pour plusieurs saisons au sein de l’équipe, ce qui signifie qu’il roulera toujours pour Williams en 2026 lorsque les nouvelles règles entreront en vigueur en F1.

Bien que Williams ne soit pas encore suffisamment performante pour se battre pour des victoires, Dave Robson estime pour sa part que Alex Albon est du calibre d’un champion du monde potentiel.

« Vous avez également entendu James Vowles le dire : il a tout ce dont il a besoin, sauf la voiture en ce moment, pour être champion du monde. » estime Robson.

« Nous devons juste lui fournir cette voiture, ce que nous envisageons évidemment de faire au cours des deux prochaines années. »

F1 24 lance son premier contenu saisonnier

Electronic Arts a annoncé l’arrivée du premier contenu saisonnier de son jeu F1 24 sorti le 28 Mai. Après deux patchs se concentrant sur la résolution de bugs et l’amélioration du gameplay, les développeurs cèdent à l’appel du « jeu service ».

Mécanique bien connue des joueurs, il s’agit de défis éphémères qui permettront de débloquer des récompenses exclusives sur une courte durée via un Podium Pass actualisé. La première saison intitulée « Modern Day Heroes » propose des défis inspirés des carrières de Charles Leclerc et Fernando Alonso.

En relevant ces défis les joueurs obtiendront des récompenses exclusives telles que des livrées de monoplaces, des combinaisons de course, des emotes de podium et bien plus encore.

Disponible jusqu’au 28 juin 2024, la « Carrière en défi » de Charles Leclerc offre aux joueurs une version condensée de la saison 2024 avec quatre épisodes hebdomadaires. Chaque épisode propose trois courses uniques durant lesquelles les joueurs devront performer au volant de la Ferrari SF-24 afin d’obtenir les récompenses.

En juillet, les défis se concentreront sur le doyen de la Formule 1, à savoir Fernando Alonso. Electronic Arts nous promet de célébrer la carrière du pilote Aston Martin et de « revivre certains des moments les plus emblématiques du pilote espagnol sur la piste ». Le jeu ne disposant pas à ce jour de « voitures de légende » nous sommes curieux de connaitre la forme de ces défis.

F1 24 est disponible sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series et PC.

Présentation de la Saison 1 de F1 24

Toto Wolff prévient, Barcelone sera le véritable test pour Mercedes

Le tracé de Barcelone où se dispute ce week-end le Grand Prix d’Espagne – dixième manche du championnat du monde de F1 – sera LE véritable test pour l’équipe Mercedes après les progrès constatés lors de la dernière course au Canada où l’écurie du constructeur allemand a décroché son meilleur résultat de l’année.

A Montréal, le pilote Mercedes George Russell a décroché la pole position lors des qualifications au volant d’une monoplace mise à jour, confirmant ainsi les nets progrès constatés au Grand Prix de Monaco quelques semaines plus tôt. 

Mais le directeur de l’équipe, Toto Wolff, insiste sur le fait que les bonnes performances de la W15 à Monaco et à Montréal sont peut-être dues à ces deux tracés atypiques et qu’il faut donc attendre de voir comment se comporte la monoplace ce week-end à Barcelone sur un circuit bien plus conventionnel que les équipes connaissent parfaitement.

« Nous avons continué à réaliser des gains progressifs au cours des dernières courses. Il est donc encourageant de franchir une nouvelle étape positive au Canada. » a déclaré Wolff à la veille du Grand Prix d’Espagne.

« Voir cela se traduire par notre meilleur résultat d’équipe de la saison jusqu’à présent est une récompense pour le travail acharné de chacun. Le Circuit Gilles Villeneuve est cependant une piste unique. »

« Il a une gamme étroite de vitesses de virage et, avec une surface récemment refaite, était en quelque sorte une exception par rapport aux sites plus traditionnels. Nous savons que nos concurrents seront plus performants lors des courses à venir, nous devrons donc continuer à travailler dur pour nous battre constamment pour les podiums et éventuellement les victoires. »

« Barcelone sera un bon test de nos progrès. Il comporte un mélange de virages rapides, moyens et lents, une longue ligne droite et de nombreux changements d’altitude. »

« Les pistes qui contiennent cette large plage de vitesse ont été une de nos faiblesses jusqu’à présent cette année. Ce week-end sera donc une autre occasion d’évaluer nos progrès grâce à nos récentes mises à jour, et nous espérons capitaliser sur l’élan positif de Montréal. »

Le Circuit de Barcelone-Catalogne est une piste idéale pour tester une voiture de F1, car il propose une large gamme de types de virages et de vitesses, ainsi que de longues lignes droites. Les virages à vitesse lente comme les virages 5 et 10 se concentrent sur l’adhérence mécanique, mais les sections à grande vitesse comme les virages 3 et 9 testent l’adhérence aérodynamique d’une voiture.

Avant le Grand Prix d’Espagne, Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren. 

Date de sortie confirmée pour le film d’Apple sur la F1

La Formule 1 et Apple Original Films ont annoncé que le film sur la F1 avec Brad Pitt dans le rôle d’un ancien pilote de retour dans le sport sortira en salle et en IMAX le 25 juin 2025 à l’international et le 27 juin 2025 en Amérique du Nord.

Créé en collaboration avec la Formule 1, le film est réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun : Maverick) et produit par Jerry Bruckheimer et Chad Oman (Top Gun : Maverick et la franchise Pirates des Caraïbes), alors que la société Dawn Apollo Films de Lewis Hamilton est également impliquée dans la production.

Promettant de plonger les spectateurs dans le monde de la Formule 1, le film mettra en vedette Brad Pitt dans le rôle d’un ancien pilote de retour dans le sport et Damson Idris dans le rôle de son coéquipier dans l’écurie fictive APXGP – une onzième équipe fictive sur la grille.

Le long métrage a été filmé « en temps réel » lors des Grands Prix de Formule 1 dans le monde entier en impliquant toute la communauté de la F1, y compris les dix équipes, les pilotes, la FIA et les organisateurs de courses.

La production a débuté en 2023 et se poursuivra cette année lors du Grand Prix de Grande-Bretagne et lors de plusieurs autres courses, avant de se terminer lors du Grand Prix d’Abou Dhabi, ultime manche du championnat du monde 2024.

Le casting de ce film comprend Kerry Condon, nominé aux Oscars, Javier Bardem, lauréat d’un Oscar, Tobias Menzies, lauréat d’un Emmy Award et nominé aux Golden Globe Awards, Sarah Niles, Kim Bodnia et Samson Kayo.

Toto Wolff écarte la piste Carlos Sainz pour Mercedes

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a laissé entendre que l’Espagnol Carlos Sainz ne sera pas pilote Mercedes en 2025 car son équipe se concentre désormais sur l’avenir, notamment avec de jeunes pilotes comme Andrea Kimi Antonelli.

A la fin de cette saison 2024, Carlos Sainz sera dans l’obligation de quitter la Scuderia Ferrari pour laisser son baquet au septuple champion du monde Lewis Hamilton qui quittera pour sa part l’écurie Mercedes. Dans ce contexte, Carlos Sainz est à la recherche d’un baquet pour 2025, et l’Espagnol a eu des discussions avec de nombreuses écuries, dont Mercedes.

Mais si l’on en croit les propos de Toto Wolff, l’équipe Mercedes semble désormais vouloir miser sur l’avenir et, bien que Sainz dispose d’une solide expérience en Formule 1, l’Espagnol n’intéresse visiblement pas Mercedes qui a dans ses rangs un jeune pilote prometteur en la personne de Andrea Kimi Antonelli.

Lorsqu’on lui a demandé justement si Antonelli était désormais considéré comme l’avenir de l’équipe, Toto Wolff a laissé entendre que Carlos Sainz ne faisait effectivement pas partie des priorités chez Mercedes : « Je pense tout d’abord que Carlos [Sainz] mérite une place de choix. » a déclaré l’Autrichien à Sky Sports.

« Il a fait un travail fantastique. Mais pour nous, nous nous sommes engagés maintenant dans une voie où nous voulons nous réinventer un peu, et à l’avenir, Kimi Antonelli jouera certainement un rôle. »

« Nous n’avons pas encore pris de décision pour l’année prochaine, mais nous ne voulions pas que Carlos attende aussi, car il doit lui-même prendre des décisions et c’est juste. Mais il a fait un super travail. » a-t-il ajouté.

Récemment, la FIA a modifié les règles en supprimant dans le Code Sportif International la clause qui nécessitait un permis de conduire valide à tout pilote souhaitant piloter une monoplace de Formule 1 et en modifiant l’âge légal pour obtenir une Superlicence, sésame indispensable pour débuter en F1 (à lire ici). Ces changements de règles pourraient donc permettre à Antonelli d’accéder plus rapidement à la catégorie reine.