Kelly Piquet et Max Verstappen dénoncent la haine en ligne

Kelly Piquet, la compagne de Max Verstappen et fille du champion du monde de F1 Nelson Piquet, a pris la parole sur les réseaux sociaux pour dénoncer la diffusion de fausses informations, de fausses photographies ou encore l’incitation à la haine dont elle et sa famille ont été victimes ces dernières années.

Dans un long message, Kelly Piquet explique que elle ainsi que les gens qui l’entourent ont été profondément touchés par la propagation de mensonges sur internet incitant à la haine : « Le monde en ligne peut être un endroit merveilleux pour diverses raisons, mais aussi un endroit très effrayant lorsque quelqu’un diffuse de fausses informations et des mensonges. » a écrit Kelly Piquet sur son compte Instagram.

« Je ne suis pas sûre de ce qui est approprié pour gérer la haine et les contrevérités. Depuis plus de trois ans, je navigue dans une vague très étrange et inquiétante d’accusations, de rumeurs, de situations fabriquées, de faux témoignages, de photos retouchées. »

« Pendant tout ce temps, je suis restée silencieuse et je ne me suis pas impliquée dans ces affirmations ridicules. Les allégations qui ont été formulées ces derniers mois en particulier ont atteint un nouveau niveau de diffamation. Ceux qui me connaissent savent que je ne me mettrai jamais dans une telle position, ni ne dirai certaines choses, ni n’agirai d’une telle manière. »

« Je ne suis certes pas parfaite, mais je suis fière de mes valeurs, de ma morale et de mon comportement. Ces commentaires et cette haine me touchent profondément ainsi que les gens qui m’entourent. J’espère que cela rappellera aux gens de vérifier le contenu en ligne avant de proférer des menaces. »

« J’espère également que ceux d’entre vous qui ont contribué prendront un moment pour réfléchir aux conséquences de la propagation de mensonges et de la haine. »

En réponse à ce message de Kelly Piquet, le triple champion du monde Max Verstappen a lui aussi publié un message dans lequel le Néerlandais indique : « Cela doit cesser. Ces fausses accusations de certaines personnes sur Instagram et Tik Tok sont folles et ridicules. »

« La haine n’a pas sa place dans ce monde. Nous savons ce qui est vrai dans notre famille et nous sommes heureux ensemble. Je t’aime. »

 
 
 
 
 
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Laurent Mekies insiste, c’est à l’équipe d’aider Ricciardo à performer

Le directeur de Visa Cash App RB, Laurent Mekies, a déclaré que c’est à son équipe d’aider Daniel Ricciardo à tirer le meilleur parti de sa monoplace de façon cohérente, alors que l’Australien a connu un début de saison compliqué.

Jusqu’à présent, le Japonais Yuki Tsunoda – dont le contrat a été récemment renouvelé pour 2025 – a surpassé son coéquipier Daniel Ricciardo avec 19 points marqués en neuf courses contre neuf pour un Daniel Ricciardo en difficulté lors des premières manches de l’année.

Le manque de performance de Ricciardo a d’ailleurs conduit le champion du monde 1997, Jacques Villeneuve, à tenir des propos acerbes envers le pilote Visa Cash App RB, le Canadien estimant qu’il n’avait « plus rien à faire en Formule 1 ».

Prenant la défense de son pilote, le Français Laurent Mekies – Team Principal de visa Cash App RB depuis le début de cette année – a insisté sur le fait que c’est à son équipe de placer Ricciardo dans le bon environnement pour lui permettre de performer : « Nous nous efforçons de faire en sorte que Daniel puisse donner le meilleur de lui-même. » a déclaré Laurent Mekies à Racer.

« Et je pense que ce week-end [au Canada], autant que Miami et peut-être la Chine, nous rappellent à tous à quel point Daniel peut fournir une performance élevée [il a terminé huitième à Montréal] s’il est dans la bonne fenêtre, si nous lui donnons ce dont il a besoin. »

« C’est notre responsabilité en tant qu’équipe d’être concentrés, et c’est ce à quoi nous pensons toute la journée. Alors si vous me demandez maintenant, à quoi nous pensons en ce moment ? Nous réfléchissons chaque jour, chaque heure, chaque minute, nous essayons de nous assurer de verrouiller cette fenêtre pour lui. »

« C’est un peu comme Yuki [Tsunoda] – si tu fais cela, il sera impossible de t’ignorer. Mais s’il n’y arrive pas, cela signifie que nous n’avons pas réussi – en tant que groupe – à faire ce que nous étions censés faire. »

Après le Grand Prix du Canada, Daniel Ricciardo occupe la douzième place au championnat du monde des pilotes. Le contrat de l’Australien avec son équipe arrive à son terme à la fin de cette saison. 

Mercedes espère pouvoir continuer sur sa trajectoire positive

Après deux saisons difficiles en 2022 et 2023, l’écurie Mercedes semble reprendre des couleurs depuis quelques Grands Prix. S’il a été difficile de comprendre la Mercedes W15 en début d’année, l’équipe de Brackley estime être sur la bonne voie avec des résultats prometteurs sur les trois dernières courses disputées.

Avec comme point culminant la première pole position et le premier podium de l’année pour George Russell à Montréal (tandis que Lewis Hamilton a également obtenu son meilleur résultat en course depuis le début de la saison en se classant 4ème), le patron de Mercedes, Toto Wolff, s’est montré optimiste mais prudent.

« Je suis toujours un peu inquiet lorsque vous vous laissez emporter par l’idée que tout semble se mettre en place, parce que c’est un sport difficile » a déclaré l’Autrichien après le Grand Prix du Canada.

« Nous avons eu cette trajectoire positive depuis les trois dernières courses et tout semble avoir beaucoup plus de sens. »

En début de saison, Mercedes a été confrontée à un problème de taille ; à savoir une incohérence entre les données en simulation et les performances réelles en piste. Interrogé sur cet aspect, Toto Wolff a ajouté : « Vous ne pouvez pas faire de l’ingénierie inverse sur les performances de la voiture et dire: « Nous regardons une Red Bull et c’est ce que nous voulons que notre voiture soit ». Il faut vraiment se pencher sur les problèmes. »

« Il ne semblait pas y avoir de corrélation entre le tunnel [la soufflerie] et la piste, la voiture était difficile à conduire et les rebonds revenaient. Ensuite, nous avons eu une indication claire de ce qui nous manquait dans le puzzle, et nous avons mis cette pièce en place. »

« Il s’agit maintenant de maintenir cette bonne dynamique jusqu’à la prochaine épreuve du calendrier, le Grand Prix d’Espagne, où Mercedes apportera de nouvelles améliorations après le nouvel aileron avant introduit à Monaco. » nous apprend Wolff.

« Je pense que depuis Imola, nous avons pris les bonnes mesures et mis sur la voiture des pièces qui fonctionnaient. C’est quelque chose avec lequel nous avons lutté ces deux dernières années. Nous avons de nouvelles pièces à Barcelone. Cela devrait nous aider, donc j’espère vraiment que nous pourrons continuer sur cette trajectoire positive. » conclut le directeur Mercedes.

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren.

Jack Doohan se sent prêt pour être en Formule 1

Le pilote de réserve d’Alpine, Jack Doohan, dit qu’il se sent prêt pour être titularisé sur la grille en Formule 1 l’an prochain, bien que l’Australien est bien conscient que la décision finale ne lui appartient pas.

Doohan a participé à ses premiers essais libres de la saison le week-end dernier au Canada, mais les conditions météo exécrables ne lui ont pas permis de suivre son programme avec un temps de roulage très limité sur une piste détrempée.

Depuis quelques semaines, Jack Doohan est souvent cité comme un remplaçant potentiel d’Esteban Ocon chez Alpine l’an prochain et lorsque Sky Sports lui demande s’il pense être favori pour occuper le baquet qui sera laissé vide après le départ d’Esteban Ocon, l’Australien a répondu : « Il est difficile de dire quoi que ce soit avec certitude en Formule 1. »

« Je suis ici avec l’équipe en tant que pilote de réserve et je me prépare à être dans la voiture. C’est là que je veux être, et chaque fois que j’arrive à le faire, que ce soit dans le simulateur ou sur piste, en prenant de l’expérience avec le marketing, la communication. J’essaie de me positionner pour saisir cette opportunité. Rien n’est sûr, rien n’est acquis, mais je veux y être. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pense avoir suffisamment d’expérience pour être un pilote de F1 à temps plein, l’Australien a répondu : « Je pense que le kilométrage précédent a été très, très élevé dans la voiture 2021 et j’ai aussi eu deux jours dans la voiture 2022 [à Zandvoort]. »

« Aujourd’hui, je me sentais très à l’aise [dans la voiture 2024 lors des EL1 au Canada]. Avant vos premiers Essais Libres [en F1], vous êtes un peu nerveux, parce que vous sortez de la Formule 2, donc il y a beaucoup d’émotion, alors qu’en arrivant aujourd’hui, je me sentais très complet, il n’y avait pas de peur, aucune zone où j’étais mal à l’aise. »

« J’ai vraiment eu l’impression que, même avec le peu de temps d’essais, je pouvais réellement tenter ma chance et vraiment faire quelque chose de bien. Mais au final, nous n’y sommes pas parvenus [à cause de la pluie] et c’est un peu dommage, mais c’est comme ça. »

« J’ai déjà pu montrer de quoi je suis capable lors de ces tests [les essais privés] qui sont beaucoup plus longs, il y a plus d’une heure pour la fenêtre météo. »

Entre jeunesse et expérience, Haas annoncera bientôt son duo de pilotes

Le Team Principal de Haas, Ayao Komatsu, a révélé que son équipe envisage en 2025 d’aligner un duo de pilotes composé d’un jeune débutant et d’un expérimenté, une annonce devrait d’ailleurs être faite dans les prochaines semaines.

Cette saison, le duo de pilotes chez Haas est composé de Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, mais ce dernier quittera la formation américaine à la fin de cette campagne pour rejoindre le projet Audi, même s’il débutera sa première année chez Sauber en 2025 en attendant que le constructeur allemand fasse son entrée en F1 la saison suivante.

Du côté de Kevin Magnussen, le Danois arrive à la fin de son actuel contrat à la fin de cette année, et pour le moment, personne ne sait s’il restera chez Haas, s’il prendra sa retraite ou bien s’il sera pilote pour une autre écurie de la grille.

Interrogé pour savoir si son équipe est sur le point d’annoncer son line-up pour la saison 2025, Ayao Komatsu a indiqué qu’une annonce sera faite dans un laps de temps assez court : « Oui, dans pas trop longtemps, pas immédiatement, mais pas trop loin. »

Lorsqu’on lui demande d’être un peu plus précis pour savoir si le duo de pilotes chez Haas sera composé de jeunes pilotes ou bien d’un mix entre jeunesse et expérience, le Japonais a ajouté : « En tant qu’équipe, nous grandissons. Nous améliorons l’équipe. »

« Nous sommes donc dans une situation assez dynamique. Je pense donc que le mélange entre jeunesse et expérience peut nous donner une référence et serait une combinaison assez excitante. »

Les dernières rumeurs dans le paddock de Montréal la semaine dernière faisaient allusion à un duo de pilotes composé du jeune Oliver Bearman – pilote de réserve de Ferrari – et d’une reconduction de contrat pour le Danois Kevin Magnussen pour une année. 

Un simulateur A524 d’Alpine F1 et des showcars aux enchères

L’écurie Alpine F1 a renouvelé son contrat de licence avec Memento Exclusives, l’entreprise britannique de confection d’objets souvenirs sportifs, spécialisée dans les showcars, les simulateurs et les produits repensés.

Avec cet accord, Memento Exclusives travaille en collaboration avec l’équipe F1, via la marque blanche F1 Authentics, pour continuer à commercialiser des souvenirs officiels allant de tenues portées en Grand Prix à des photos signées, des casques, des éléments de carrosseries et bien plus encore. Cette nouvelle activation verra également la société construire et vendre pour la première fois des showcars et simulateurs officiels Alpine F1 Team.

Ce développement sera soutenu par la mise aux enchères du premier Simulateur A524 fabriqué. Conçu à partir de CAO officielles de l’écurie pour l’expérience la plus authentique à ce jour, celui-ci a été essayé et éprouvé par le pilote Alpine Pierre Gasly, qui y a apposé sa signature.  En raison de sa nature unique, il sera mis aux enchères sur F1 Authentics pour qu’un heureux collectionneur puisse se l’approprier.

Le simulateur signé sera l’une des vedettes des enchères Styled for Speed de F1 Authentics. Organisée du 11 au 25 juin, celle-ci comprendra également des tenues d’occasion portées en Grand Prix par Pierre Gasly et Esteban Ocon.

« Nous sommes ravis de poursuivre notre relation avec Memento Exclusives. Le caractère unique et la qualité des produits proposés aux fans et aux collectionneurs sont extrêmement enthousiasmants. Nous sommes impatients de prolonger cette aventure ensemble. » a déclaré David Gendry, directeur commercial d’Alpine F1.

La vente aux enchères est organisée du 11 au 25 juin sur ce site : www.f1authentics.com.

La FIA rassure, les F1 2026 ne rouleront pas à 380 km/h à Monaco

Avec l’introduction des nouvelles règles techniques 2026 présentées par la FIA à la veille du Grand Prix du Canada, les monoplaces de Formule 1 devraient en toute logique pouvoir atteindre des vitesses plus élevées dans les lignes droites, mais la FIA a indiqué que ce paramètre sera régulé afin que la sécurité des pilotes soit assurée.

Dans les grandes lignes, la réglementation 2026 en Formule 1 (qui est détaillée ici) permettra aux équipes d’avoir des monoplaces plus légères, avec moins d’appui qu’actuellement et des pneumatiques plus étroits. Cela signifie que les vitesses de pointe des F1 dans les lignes droites devraient être sensiblement plus élevées, un point qui inquiète plusieurs acteurs de la discipline, dont les pilotes eux-mêmes.

Le pilote Mercedes, George Russell – accessoirement vice-président de la GPDA (l’association des pilotes de Grand Prix) a exprimé son inquiétude de voir des monoplaces capables de rouler à des vitesses folles sur tous les circuits du calendrier : « Elles devraient être plus lentes en virages, mais exceptionnellement rapides en lignes droites, atteignant probablement les 360 km/h sur la plupart des circuits, ce qui est assez impressionnant. » a déclaré le Britannique à propos des F1 2026. 

Interrogé sur ces inquiétudes, le directeur technique des monoplaces à la FIA, Jan Monchaux, a tenu à rassurer sur le fait que les règles présentées n’ont pas encore été validées par le Conseil Mondial du Sport Automobile et que des ajustements seront faits avant leur introduction.

De plus, Monchaux a expliqué que la FIA pourra techniquement limiter la vitesse de pointe des monoplaces si besoin : « Oui, la vitesse de pointe pourrait être légèrement supérieure à la vitesse de pointe que nous avons actuellement, mais là aussi – parce que nous avons entendu parler de certaines préoccupations – c’est quelque chose dont nous sommes conscients et nous nous en assurerons, et c’est un message très important, nous veillerons à ce que la vitesse de pointe n’atteigne pas des niveaux qui constitueraient un problème de sécurité. » a déclaré Jan Monchaux.

« Nous avons les moyens de le faire. Nous pouvons avoir un impact sur la configuration à faible traînée, qui ouvre l’aileron arrière et l’aileron avant, soit en l’interdisant dans une ligne droite donnée, soit en réduisant l’ouverture possible, nous aurons un moyen de contrôler la vitesse de pointe. »

« Et de la même manière, concernant le déploiement de l’énergie électrique, nous avons la possibilité, si nécessaire, de réajuster là où nous le jugeons nécessaire pour nous assurer que la vitesse de pointe atteinte serait assez similaire à celle actuelle. »

« Nous n’avons pas envie de prendre des risques absurdes et de voir des voitures rouler en ligne droite à Monaco à 380 km/h. C’est absurde et cela n’arrivera pas. »

« Si nous n’agissons pas, le risque existerait, mais nous en sommes conscients et nous veillerons, une fois que les voitures seront plus matures, à ce que le niveau de simulation des équipes soit également plus mature, que les modifications et des ajustements seront faits pour que ce soit comparable à ce que nous avons actuellement, plus ou moins, je ne sais pas, environ 5 km/h. »

« En ce qui concerne la vitesse dans les virages, si nous parlons d’une voiture agile et d’un appui légèrement inférieur, il faut s’attendre à ce que la vitesse dans les virages soit plus lente que les voitures actuelles, qui ont un niveau d’appui sans précédent […]. »

Le fait d’avoir moins d’appui sur les monoplaces 2026 joue évidemment sur la vitesse de pointe dans la lignes droites, mais Jan Monchaux a ajouté que le niveau d’appui pourrait être rectifié au cours des prochains mois, une fois que les équipes auront commencé à récolter des données pertinentes avec leur simulation.

« Afin d’adopter une voiture agile, nous voulions également réduire l’appui afin que la vitesse dans les virages soit plus faible. Ce que les équipes ont vu pour le moment, c’est une voiture avec, je ne me souviens plus, 35 ou 40 % d’appui en moins – ne vous fiez pas exactement au chiffre – mais comme Nikolas [Tombazis, directeur des monoplaces à la FIA] l’a dit, au cours des prochains mois, une fois que les équipes auront fait plus de simulation et auront affiné leur compréhension des règlements et auront peut-être une conception plus mature de leur propre voiture, nous discuterons avec elles de ce qu’est un niveau d’appui adéquat, et qui pourrait être de quelques pour cent plus élevé que ce que nous avons présenté actuellement. »

« Et cela devrait également être assez facile à réaliser par des moyens simples sur les règlements, sur le plancher pour donner, je ne sais pas, 10, 20, 25, 30 points d’appui de plus que ce que nous prévoyons actuellement. »

« Nous allons néanmoins essayer d’avoir une sorte de plafond, mais il sera certes un peu plus haut que ce qu’il est actuellement dans la réglementation, mais nettement inférieur à celui de la voiture elle-même. Malheureusement, la vitesse dans les virages sera un peu plus lente. Il n’y a pas de magie. »

Red Bull Racing a trouvé le point faible de la RB20

Red Bull se concentre essentiellement sur l’amélioration du train avant de la RB20 après les problèmes rencontrés par Max Verstappen dans les rues de Monaco et, dans une moindre mesure, au Canada le week-end dernier.

A Monte Carlo, Max Verstappen a eu le plus grand mal à dompter sa monoplace sur le tracé étroit et sinueux de la Principauté, notamment à cause des bosses et de l’impossibilité pour lui d’attaquer les vibreurs sans risquer d’aller taper un rail. Après le Grand Prix de Monaco, Red Bull a confirmé qu’il n’y avait aucune corrélation entre les données du simulateur et la réalité, ce qui a poussé l’équipe à l’erreur en termes de réglages.

Au Canada, Max Verstappen avait toujours le même problème et ne pouvait pas attaquer les vibreurs comme il le souhaitait, mais ce phénomène a été atténué le dimanche en course en raison des conditions météo et compte tenu du fait que le rythme était moins rapide sur une piste humide.

« Verstappen s’est également plaint du fait que la voiture ne tient pas sur les vibreurs. » a confirmé Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, à Speedweek après le Grand Prix du Canada remporté par le Néerlandais. 

« Ici [à Montréal], les données du simulateur ne correspondaient pas à la réalité, comme cela fut déjà le cas à Singapour l’année dernière. De façon générale, notre voiture n’est pas la meilleure pour rouler sur les vibreurs. »

« Nous avons réagi en venant au Canada avec un réglage de base plus souple. Mais cela ne suffisait pas. Étant donné que la voiture des Racing Bulls [Visa Cash App RB] était très forte à cet égard à Montréal, nous examinons actuellement de plus près où Red Bull Racing a pu commettre une erreur. Je pense que nous sommes sur la bonne voie pour progresser bientôt sur le front de la suspension avant. »

« Lors des trois courses à venir en Espagne, en Autriche et en Angleterre, nous aurons une idée plus précise de l’état actuel des différentes voitures de course. Ce sont des pistes classiques, alors que nous avons derrière nous des tracés atypiques – Miami, Imola, Monaco, Montréal. »

Malgré les difficultés, Helmut Marko assure que Red Bull – qui est toujours leader du championnat après le Canada – n’est pas inquiète, d’autant que des améliorations techniques pour la RB20 sont dans les tuyaux.

« La concurrence a gagné du terrain, cela ne fait aucun doute, mais nous ne sommes pas inquiets. D’autres améliorations de la voiture sont prometteuses sur la base des données. » a ajouté l’Autrichien.

« McLaren était aussi forte au Canada que lors des week-ends de GP précédents, Mercedes était plus forte, mais Ferrari était faible. Ces hauts et ces bas peuvent être expliqués en fonction de la voiture et du circuit, ainsi que par celui qui est le mieux à même de placer les pneus dans la meilleure fenêtre de fonctionnement lors du week-end concerné et dans des conditions très particulières. »

« Cette situation est pour nous un gros avantage car les poursuivants changent constamment. Nous n’avons pas un adversaire, mais trois qui s’arrachent des points. J’espère que ça restera comme ça. »

Avant le Grand Prix d’Espagne (du 21 au 23 juin), l’équipe Red Bull est leader du championnat constructeurs avec 49 points d’avance sur la Scuderia Ferrari.

Andrea Stella : « McLaren est compétitive dans différentes conditions »

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, se réjouit de constater que la MCL38 est une monoplace capable de se battre pour la victoire dans différentes conditions et sur n’importe quel type de circuit après un autre podium décroché cette saison sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal.

Au Canada, le pilote McLaren Lando Norris a une nouvelle fois mis Max Verstappen sous pression en terminant la neuvième manche de la saison en deuxième position avec à peine trois secondes de retard sur le pilote Red Bull au drapeau à damier.

Il s’agissait du sixième podium de la saison pour l’écurie McLaren à Montréal et, après une course riche en rebondissements, le Team Principal de l’équipe basée à Woking se félicite de voir une nouvelle fois l’un de ses pilotes monter sur la boîte en fin de Grand Prix.

« Comme prévu, nous avons eu un Grand Prix du Canada divertissant et passionnant. Le peloton s’est resserré et la concurrence est très serrée. Avec la météo variable aujourd’hui, plusieurs pilotes étaient favoris pour la victoire à différentes étapes de la course et il est important que Lando en fasse partie. » a déclaré Andrea Stella dimanche soir après le Grand Prix du Canada.

« C’est le message clé que nous retenons de Montréal : McLaren est compétitive, capable de monter sur les podiums et de concourir pour la victoire dans différentes conditions. » 

« Nous devons nous concentrer sur l’amélioration de la voiture et de nos opérations afin que nous puissions constamment être aux avant-postes comme nous l’étions ici au Canada. » a-t-il ajouté.

« Nous remportons beaucoup de points, encore une fois plus que nos rivaux, et considérons cela comme un résultat positif. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec désormais 40 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Marko digère mal la pénalité de Perez : « Hamilton a terminé sur trois roues »

Le conseiller de Red Bull, le Dr Helmut Marko, juge la pénalité infligée à Sergio Perez sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne pour avoir roulé en piste avec une monoplace endommagé à Montréal « trop sévère ».

Seizième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada après avoir été éliminé dès la Q1 en qualifications le samedi, le pilote Red Bull s’est retrouvé au milieu du peloton pour le départ de la course ce dimanche sur une piste détrempée à l’heure du coup d’envoi donné à 14h00 (heure locale).

Les conditions changeantes tout au long de la course ont compliqué encore un peu plus la tâche de Sergio Perez et le Mexicain finira par commettre une toute petite erreur en allant frapper les barrières de sécurité en marche arrière après avoir perdu le contrôle de sa monoplace en passant sur une plaque d’humidité. Le contact n’a pas été très violent, mais l’aileron arrière de sa RB20 a été complétement détruit. 

Perez a ensuite tenté de ramener sa monoplace au stand en roulant à vitesse modérée en piste, mais de nombreux morceaux de carbone ont été répandus sur le tracé, ce qui a valu une lourde amende de 25 000 euros à Red Bull et une pénalité de trois places sur la Grille de départ du Grand Prix d’Espagne (prochaine manche) pour Sergio Perez.

« Perez devra reculer de trois places sur la grille de départ en Espagne car il n’a pas mis de côté sa voiture endommagée à Montréal et l’a plutôt ramené au stand. Je pense que c’est une punition trop sévère. » estime Helmut Marko dans sa chronique d’après course pour le site Speedweek.

« Dans une course avec des conditions changeantes, vous devez ramener votre voiture de course, surtout si l’on ne sait pas au départ à quoi ressemblent les dégâts. »

« Les rétroviseurs de Perez étaient sales et il ne pouvait pas voir exactement à quoi ressemblait l’arrière. » a ajouté l’Autrichien pour prendre la défense de son pilote.

« Bien sûr, vous voulez récupérer la voiture et, idéalement, pouvoir à nouveau vous battre pour les points. Mais les commissaires ont alors expliqué que des pièces étaient tombées de sa voiture. »

« Mais bonsoir ! Je me souviens que Lewis Hamilton a atteint l’arrivée sur trois roues à Silverstone [en 2020, ndlr] et a gagné. Etrangement, il n’y avait aucune punition à l’époque. »

Perez en retrait à Montréal

Concernant la performance de Sergio Perez à Montréal où il a été éliminé dès la Q1 en qualifications, Helmut Marko estime que le Mexicain était trop loin du compte dès le début du week-end, alors que le fait que Max Verstappen n’ait pas pu rouler en EL2 en raison d’une panne mécanique, n’a certainement pas aidé Sergio Perez à rattraper son retard avant les qualifications.

« Sergio Perez a connu une qualification difficile au Canada, comme à Monaco auparavant. Il a de la difficulté à gérer cela lorsque les conditions changent, comme cela a été le cas récemment à Montréal. Il lui faut trop de temps pour rattraper le retard. » estime Marko.

« Lors des premiers essais libres, il était à une seconde de Max [Verstappen]. Cet écart est trop grand pour être rattrapé avant les qualifications. Nous l’avons déjà observé dans le passé. De plus, Max n’a pas pu rouler lors de la deuxième séance d’essais libres en raison d’un problème et n’a pas non plus pu donner de direction [dans les réglages]. »

Après le Grand Prix du Canada, Sergio Perez occupe toujours la cinquième place au championnat du monde avec un point de retard sur le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a lui aussi abandonné à Montréal.

Fernando Alonso salue les progrès d’Aston Martin au Canada

Sixième à l’arrivée du Grand Prix du Canada, Fernando Alonso a salué les progrès de son équipe et espère que la performance constatée à Montréal sera toujours au rendez-vous pour les prochaines courses du calendrier.

L’équipe Aston Martin a connu un début de saison mitigé jusqu’à présent et occupe après la neuvième manche de l’année la cinquième place au championnat du monde des constructeurs. Comparé à la saison 2023, l’écurie basée à Silverstone est en retrait en termes de performance, mais le week-end dernier à Montréal, les deux pilotes ont réussi à terminer dans la zone des points.

Fernando Alonso a franchi la ligne d’arrivée en sixième position, tandis que son coéquipier Lance Stroll a terminé juste derrière lui en septième position, ce qui a permis à Aston Martin de marquer quatorze points sur cette manche. Cette performance arrive après deux courses compliquées pour Alonso avec une dernière place à Imola et une onzième place à l’arrivée du Grand Prix de Monaco.

Lorsqu’on a demandé à l’Espagnol si l’amélioration des performances sur le circuit Gilles Villeneuve reflète une meilleure compréhension de la voiture ou bien si elle était spécifique à cette piste, le double champion du monde a déclaré : « Je pense que c’est une combinaison des deux. »

« C’est sûr que nous sommes plus satisfaits de la voiture maintenant, nous avons compris certaines choses et je pense que nous sommes plus compétitifs. »

« Mais en même temps, nous avions dans le calendrier Montréal comme étant l’une des meilleures pistes pour nous, pour notre package ». a-t-il ajouté.

« Il reste toujours un point d’interrogation sur ce qui va se passer à Barcelone [la prochaine course], mais je sais que l’équipe travaille d’arrache-pied pour apporter de nouvelles pièces pour la prochaine course, et j’espère que nous maintiendrons ce niveau de compétitivité. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Aston Martin est cinquième au championnat du monde des constructeurs avec 58 points marqués depuis le début de la saison, soit un retard de 66 points sur Mercedes.

Un deuxième patch disponible pour F1 24 (V1.4)

Après avoir sorti un premier patch (la version 1.3) le 07 juin, EA Sports a annoncé la disponibilité d’un deuxième patch (la version 1.4) ce mercredi 12 juin, résolvant une poignée de problèmes clés.

Si le patch V1.3 s’est essentiellement concentré sur l’amélioration du gameplay, cette version 1.4 affiche une liste de nouveautés plus restreinte. Cette mise à jour est disponible gratuitement au téléchargement sur toutes les plateformes à partir du mercredi 12 juin. 

Les principales améliorations apportées avec ce patch 1.4 sont les suivantes : 

  • Résolution d’un problème en mode Carrière où la note de rythme en course d’un joueur est sensiblement réduite s’il ne fait pas le meilleur tour.
  • Résolution d’un problème où toutes les voitures peuvent parfois débuter la course avec les mauvais trains de pneus (mouillé/sec) en fonction des conditions de piste.
  • Résolution d’un problème où l’ERS des monoplaces peut parfois être désactivé de façon inattendue.

Cette mise à jour règle également d’autres problèmes mineurs qui n’ont pas été détaillés par EA Sports, tandis que d’autres mises à jour seront disponibles dans le futur insiste le développeur.

Mercedes a pensé à la victoire « pendant une seconde » à Montréal

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a admis que son équipe a brièvement espéré remporter la victoire au Grand Prix du Canada dimanche dernier, mais insiste sur le fait que l’écurie est toujours satisfaite de son podium.

Le week-end dernier à Montréal, George Russell a décroché la pole position sur la grille de départ du Grand Prix du Canada dont le coup d’envoi a été donné sur une piste détrempée. Le Britannique a pris un très bon départ à l’extinction des feux et a même mené l’épreuve durant les 20 premiers tours de course, avant d’être dépassé par la McLaren de Lando Norris.

Russell a ensuite perdu une position supplémentaire au profit de Max Verstappen, et après une bataille serrée contre son coéquipier en fin de course, le pilote Mercedes a finalement franchi la ligne d’arrivée à la troisième position.

Lorsqu’on lui a demandé après l’arrivée de l’épreuve s’il a pensé un instant que la victoire était possible pour George Russell à Montréal, Toto Wolff a répondu : « Une victoire était peut-être un rêve de longue haleine. » a déclaré l’Autrichien à Sky Sports.

« Quand George était en pneus Durs et qu’il rattrapait son retard et qu’il avait un rythme vraiment fort, peut-être pendant une seconde nous y avons pensé, mais il ne faut pas être trop gourmand. »

« Il y avait peut-être une ou deux erreurs que nous aurions pu éviter. Mais nous devons retenir les points positifs. La voiture a fait un réel pas en avant avec les éléments apportés et la direction du développement est la bonne. »

Après l’arrivée du Grand Prix du Canada, Lewis Hamilton – qui a terminé au pied du podium derrière son coéquipier – a déclaré qu’il avait commis trop d’erreurs tout au long du week-end à Montréal et lorsqu’on demande à Toto Wolff si ses pilote ne sont pas un peu trop durs avec eux-mêmes, le directeur de l’équipe Mercedes a répondu : « Je pense que lorsque vous terminez troisième et quatrième – en regardant d’où nous venons – c’est une course positive. »

« Troisième et quatrième, c’est bien mieux que ce que nous avons pu faire lors des dernières courses, donc c’est bien. Mais je pense que les deux pilotes ont compris qu’il y avait plus à gagner, que nous aurions peut-être pu gagner une position ou deux, et c’est pourquoi il y a une sorte de sentiment négatif qui prévaut. »

« Mais si vous leur aviez donné les troisième et quatrième places avant le début du week-end, nous les aurions probablement prises. »

« Je pense que depuis Imola, nous avons pris les bonnes mesures et mis des pièces sur la voiture qui fonctionnaient, c’est une chose avec laquelle nous avons eu du mal ces dernières années. Nous aurons de nouvelles pièces qui arriveront à Barcelone, cela devrait nous aider, j’espère donc vraiment que nous pourrons poursuivre sur cette trajectoire positive. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren. 

Verstappen dévoile un casque spécial pour certaines courses en Europe

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a dévoilé une décoration de casque spéciale en hommage à ses fans qui le suivent sur les circuits du monde entier tout au long de l’année. 

Le pilote Red Bull – qui a récemment dévoilé un casque bleu réservé pour les Grands Prix qui se disputent aux Etats-Unis (Miami, Austin et Las Vegas) – a décidé de rendre hommage à son armée orange (le nom donné à sa communauté de fans sur les circuits) en portant un casque orange pour plusieurs courses qui se disputent en Europe entre le mois de juin et de septembre. 

« Ce casque compte beaucoup pour moi. Bien sûr, sa couleur est très jolie, mais c’est aussi un hommage à tout le soutient des fans. » a déclaré Verstappen lors de la présentation de son nouveau casque en s’adressant à sa communauté de fans.

« Il existe quelques courses spéciales en Europe, avec de nombreux fans en orange. Donc, je le porterai à ce moment-là. »

« Le casque est vraiment cool. Comme vous pouvez le voir, il y a des fans à l’arrière du casque. Il est très orange et très brillant, donc j’espère que l’aimerez aussi. »

Cela signifie que Max Verstappen a désormais trois designs de casque différents pour la saison 2024 avec son casque « traditionnel » aux couleurs des Pays-Bas qu’il utilisait au Grand Prix du Canada, puis un bleu réservé aux courses se disputant aux Etats-Unis et enfin le orange réservé pour quelques courses européennes. 

Ricciardo victime d’un problème d’embrayage sur la grille à Montréal

Daniel Ricciardo a révélé qu’un problème d’embrayage était à l’origine de son départ anticipé dimanche dernier sur la grille de départ du Grand Prix du Canada.

Cinquième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada, l’Australien Daniel Ricciardo a reçu une pénalité de cinq secondes parce que sa monoplace a bougé sur son emplacement bien avant que les feux ne s’éteignent. Malgré cette sanction, le pilote Visa Cash App RB a réussi à terminer dans les points à Montréal en franchissant la ligne d’arrivée à la huitième place.

S’exprimant après l’arrivée de l’épreuve, Ricciardo a expliqué : « C’était vraiment bizarre parce qu’on m’a dit que j’avais une pénalité de cinq secondes pour un départ anticipé, mais je savais que je n’avais pas grillé le départ, donc j’étais un peu confus. »

« Donc, j’ai évidemment remis cela [la pénalité] en question, mais ensuite je me suis souvenu. J’ai eu l’impression que lorsque je cherchais le bon régime pour le départ, la voiture a bougé. Ensuite, Pierre [Hamelin, son ingénieur de course] m’a dit que nous avions un petit problème avec l’embrayage ou quelque chose du genre. »

Après le Grand Prix du Canada, le Team Principal de l’équipe Visa Cash App RB, a lui aussi confirmé qu’il s’agissait d’un problème d’embrayage sur la monoplace de Daniel Ricciardo au départ de la course : « La pénalité de Daniel au départ, est due à un très léger patinage de l’embrayage. » a expliqué le Français qui a toutefois retenu « beaucoup de points positifs » de la course à Montréal.

« Il y a beaucoup de points positifs de ce week-end : Les pilotes et l’équipe travaillent vraiment bien. ensemble comme une unité solide sur la piste, tandis qu’à l’usine, les efforts de notre personnel ont été tout aussi gratifiants et même récompensés avec les deux voitures en Q3 encore une fois et des points aujourd’hui. » a ajouté Laurent Mekies.

« Daniel a parlé du fait que samedi était le dixième anniversaire du jour exact de sa toute première victoire en F1 sur cette piste et il semble qu’il aime l’endroit, comme en témoigne sa spectaculaire cinquième place en qualifications et sa P8 en course ! »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Visa Cash App RB occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 30 points de retard sur Aston Martin. 

Bottas admet que Stake F1 a besoin de plus d’améliorations techniques

Après une nouvelle course sans marquer le moindre point, Valtteri Bottas espère que les prochaines améliorations techniques introduites par son équipe lui permettront de faire des progrès. 

Depuis le début de la saison 2024, l’équipe Stake F1 est la seule de la grille à ne pas avoir encore marqué le moindre point après neuf courses disputées et occupe donc la dernière place au championnat du monde.

Le Grand Prix du Canada le week-end dernier s’est disputé dans des conditions changeantes et cinq pilotes de la grille n’ont pas vu le drapeau à damier, mais malgré cette opportunité, aucun des pilotes Stake n’a pu finir dans la zone des points. Valtteri Bottas a franchi la ligne d’arrivée en treizième position, tandis que son coéquipier Guanyu Zhou a été classé bon dernier.

Dimanche à Montréal, Bottas et Zhou s’élançaient depuis la voie des stands après que leur équipe ait pris la décision de briser la règle du Parc Fermé pour changer la configuration de leur monoplace avant la course. S’exprimant après l’arrivée de l’épreuve, le Finlandais Valtteri Bottas ne cachait pas sa frustration d’avoir terminé une fois de plus hors des points.

« Nous avons progressé [par rapport à sa position de départ], mais c’est principalement grâce aux erreurs des autres voitures, etc…En termes de rythme, nous ne sommes pas dans le top dix pour le moment. » déplore Bottas.

« Nous devons continuer à rendre la voiture plus rapide. Nous devons continuer à apporter des améliorations. » insiste-t-il.

« Nous avons des améliorations plus importantes en préparation, et je suis sûr que c’est la clé du progrès. »

« Barcelone [la prochaine course] sera également proche, et nous savons que nous avons du travail à faire avant : revenir en Q2 sera la première étape, et ensuite nous travaillerons à partir de là. »

Frederic Vasseur : « Nous aurons d’autres week-ends difficiles »

Après un double abandon à Montréal, le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, est parfaitement conscient que le championnat du monde ne se joue pas sur un seul week-end et sait aussi que son équipe pourrait très bien connaître d’autres week-ends difficiles pour le reste de la saison.

Au Canada, Ferrari a connu un week-end très compliqué avec ses deux pilotes éliminés en Q2 lors de la séance de qualifications le samedi et un double abandon le dimanche en course. Du côté de Charles Leclerc, le Monégasque a été victime de problèmes moteur dès les premiers tours du Grand Prix du Canada et finira par abandonner, tandis que son coéquipier Carlos Sainz a perdu le contrôle de sa monoplace dans des conditions changeantes et a dû lui aussi abandonner en raison des dégâts trop importants sur sa SF-24.

La Scuderia Ferrari repart donc de Montréal sans le moindre point dans ses bagages et lorsqu’on demande à Frederic Vasseur s’il estime qu’il s’agissait du week-end le plus difficile depuis qu’il est à la tête de l’équipe italienne en 2023, le Français a répondu : « Ce n’était pas le meilleur. Le plus difficile, je ne sais pas. »

« Parfois, on peut avoir le sentiment que tout va mal et que tout va contre nous, mais nous ne changerons pas notre approche. Nous travaillons en équipe avec les pilotes dans les bons comme dans les mauvais moments, et nous garderons la même approche pour le week-end prochain [en Espagne]. Je n’ai pas peur de ce genre de week-end, c’est comme ça, c’est la course. »

« La semaine dernière [à Monaco], ce fut un week-end difficile pour Red Bull, et ce week-end, c’est un week-end difficile pour nous. Nous aurons d’autres week-ends difficiles, mais nous devons garder à l’esprit qu’il nous reste encore 15 ou 16 courses à disputer. C’est presque une saison comme en 2018 ou 2017, avec 15 ou 16 courses par an. »

« Nous avons encore un championnat devant nous. C’est sûr que nous aurons des week-ends difficiles, et que nous aurons de bons week-ends. Le plus important, c’est de garder la même approche, de continuer à se développer et de continuer à régler les problèmes. »

« Nous ne sommes pas champions du monde après un seul week-end, et nous ne sommes nulle part après un week-end difficile. Nous serons de retour en Espagne [la prochaine course] et retrouverons le rythme. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Ferrari est toujours deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 49 points de retard sur Red Bull et 40 points d’avance sur McLaren, troisième.

Modifications importantes de l’abonnement F1 TV Pro en France

Les abonnés français au service F1 TV Pro vont très prochainement recevoir un courriel leur détaillant des modifications importantes à venir dans leur offre. 

En décembre dernier, les abonnés français au service F1 TV Pro ont reçu un courriel leur annonçant que F1 TV Pro ne sera désormais plus disponible pour les nouveaux abonnés et que seuls ceux possédant un abonnement annuel au service pourront continuer à regarder les week-ends de Grand Prix en direct en 2024.

L’annonce a été assez brutale pour les fans de F1 ayant souscrit à un abonnement mensuel à F1 TV Pro, car ils ne peuvent plus depuis le 18 décembre 2023 s’abonner de nouveau au service. La Formule 1 a en effet choisi de couper net le signal pour la France où seules les personnes ayant souscrit un abonnement annuel peuvent encore le renouveler à la date anniversaire.

Ce lundi 10 juin 2024, le service F1 TV Pro va encore un peu plus loin en annonçant d’importants changements à venir pour les abonnés en France afin de respecter « la législation antitabac en matière de publicité en France et dans ses territoires. »

Dans un courriel adressé à ses abonnés, F1 TV Pro précise ce qui suit : 

Les sessions en direct pour la F1, F2, F3 et F1 Academy seront toujours disponibles via F1 TV Pro. Cependant, les programmes suivants ne seront plus disponibles sur F1 TV Pro à partir du 11 juillet 2024 : 

  • Les rediffusions, résumés, et émissions d’avant et après courses pour l’entièreté de la saison 2024
  • Les archives des courses des saisons précédentes
  • L’intégralité des émissions et documentaires tels que Tech Talks, Jolyon Palmers Analysis et F1 Icons

En raison de ces changements, F1 TV Pro vous propose alors deux options : 

Option 1 : continuez votre abonnement et renouvelez à un prix réduit

En tant qu’abonné annuel, F1 TV devient gratuit pendant 4 mois, après quoi votre abonnement se renouvellera automatiquement au nouveau prix réduit de 49.99 EUR. 

Option 2 : Annuler votre abonnement

F1 TV Pro vous propose d’annuler votre abonnement.

Dans ce courriel, les abonnés F1 TV Pro sont également orientés vers les offres Canal+, le diffuseur officiel de la F1 pour la France et Monaco.

La F1 gratuite sur F1only.fr ! 

Nous vous rappelons également que vous pouvez suivre l’intégralité de la saison 2024 de F1 en direct sur F1only.fr sur notre Live Center où vous aurez accès gratuitement à notre Live Texte agrémenté d’images tout au long de la saison.

Magnussen déçu des opportunités manquées par Haas à Montréal

Le pilote Haas Kevin Magnussen estime que son équipe a raté de nombreuses opportunités ce dimanche au Grand Prix du Canada, notamment en lui demandant de rentrer au stand trop tôt selon lui.

Ce dimanche à Montréal, les deux pilotes Haas, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, étaient les seuls de la grille à avoir chaussé les pneus Full Wet (tous les autres étaient en Intermédiaires) au départ du Grand Prix du Canada dont le coup d’envoi a été donné sur une piste détrempée.

Dès les premiers tours, Kevin Magnussen – qui s’élançait pourtant de la quatorzième place sur la grille – a gagné plusieurs positions pour se retrouver très rapidement parmi les leaders de la course dans le top cinq. La Haas du Danois affichait un excellent rythme avec ses pneus Full Wet, mais son équipe lui a alors demandé de rentrer au stand pour chausser les Intermédiaires lorsque la pluie a cessé et que la piste s’asséchait.

Lors de ce premier arrêt, un problème est survenu (les pneus n’étaient pas prêts) ce qui a ruiné tous les efforts réalisés par Magnussen dans les premier tours. En ressortant des stands, le Danois s’est retrouvé à sa position de départ en quatorzième place. Magnussen sera finalement classé douzième au terme des 70 tours de course.

« J’ai l’impression que nous n’avons pas réussi à tirer le meilleur parti avec toutes les opportunités offertes par cette course. » a déclaré Kevin Magnussen dimanche soir à Montréal, alors que cinq pilotes ont abandonné lors de cette neuvième manche de l’année.

« Nous n’avons pas su en profiter, c’est décevant. Nous allons devoir revoir tout ça et essayer de comprendre, car pour l’instant tout est un peu flou, mais c’est sûr qu’il y avait beaucoup d’opportunités et nous n’avons pas marqué de points. »

« Nous avons eu un arrêt au stand très lent et un autre moyennement lent, et je pense aussi que nous nous sommes arrêtés au stand trop tôt pour chausser les Intermédiaires sur une piste encore mouillée. »

« J’avais vraiment l’impression que quelque chose allait arriver au début de la course, mais finalement il n’y a rien… »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points d’avance sur Alpine. 

Sergio Perez présente ses excuses après (un autre) week-end à oublier

Sergio Perez a présenté ses excuses à son équipe ce dimanche soir après son abandon au Grand Prix du Canada suite à une erreur de pilotage de sa part, il s’agit du deuxième abandon consécutif pour le Mexicain après celui de Monaco.

Seizième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada après avoir été éliminé dès la Q1 en qualifications le samedi, le pilote Red Bull s’est retrouvé au milieu du peloton pour le départ de la course ce dimanche sur une piste détrempée à l’heure du coup d’envoi donné à 14h00 (heure locale). 

Les conditions changeantes tout au long de la course ont compliqué encore un peu plus la tâche de Sergio Perez et le Mexicain finira par commettre une toute petite erreur en allant frapper les barrières de sécurité après avoir perdu le contrôle de sa monoplace en passant sur une plaque d’humidité. Le contact n’a pas été très violent, mais l’aileron arrière de sa RB20 a été complétement détruit.

A ce moment-là, son équipe lui a demandé de ramener la monoplace jusqu’au stand au ralenti, mais lors de son retour à vitesse modérée, de nombreux morceaux de carbone ont été éparpillés sur la piste, ce qui a valu une lourde amende de 25 000 euros à Red Bull et une pénalité de trois places sur la Grille de départ du Grand Prix d’Espagne (prochaine manche) pour Sergio Perez.

S’exprimant sur ses réseaux sociaux après son abandon, Sergio Perez a présenté ses excuses à son équipe après ce qui a été un deuxième week-end consécutif très compliqué pour lui : « Je suis vraiment désolé pour mon équipe, je l’ai laissé tomber aujourd’hui. Nous reviendrons sans aucun doute, il y a encore un long chemin à parcourir. » a écrit le Mexicain sur son compte X.

« L’incident était de ma faute. » avait auparavant déclaré Perez devant les médias. « J’ai touché la partie humide dans le virage six et je n’ai pas pu arrêter la voiture, je n’ai pas pu toucher les freins. »

« Cela a été deux week-ends très difficiles, mais nous allons nous regrouper, garder la tête baissée et apprendre de ce week-end. Nous avons identifié quelques problèmes après les qualifications et ils signifiaient que nous aurions pu nous qualifier beaucoup plus haut. »

« J’espère pouvoir retrouver ma forme en Espagne et revenir au niveau auquel j’étais plus tôt dans la saison. J’en suis convaincu, de bonnes pistes nous attendent. »

Dans son malheur, Sergio Perez a eu un peu de chance puisque son abandon est survenu un week-end où les deux pilotes Ferrari ont eux aussi abandonné. Cela signifie qu’après le Grand Prix du Canada, Sergio Perez est toujours cinquième au championnat du monde, un point derrière le pilote Ferrari Carlos Sainz et à 87 points de son coéquipier Max Verstappen, en tête du classement pilotes.