Fred Vasseur estime que les points marqués par le Finlandais Kimi Raikkonen au Grand Prix de Russie – qui a franchi la ligne d’arrivée à la huitième place à Sotchi – ont aidé à rebooster son équipe qui était en perte de confiance depuis quelques courses.
Depuis le début de l’année et avant le Grand Prix de Russie disputé fin septembre, l’écurie Alfa Romeo n’avait ouvert son compteur de points qu’au Grand Prix de Monaco grâce à la dixième place d’Antonio Giovinazzi. Ensuite, Kimi Raikkonen a lui aussi terminé dixième lors de la course suivante disputée dans les rues de Bakou en Azerbaïdjan, et il faudra attendre la Hongrie pour voir de nouveau le Finlandais marquer un point en décrochant une nouvelle fois la dixième place.
En Russie lors de la dernière course de la saison, le pilote Alfa Romeo a réussi à arracher la huitième place dans les derniers tours chaotiques du Grand Prix lorsque la pluie a fait son apparition et a piégé bon nombre de pilotes. Bien conscient que ce résultat a été obtenu grâce aux circonstances, Fred Vasseur insiste tout de même sur le fait que les points marqués à Sotchi ont fait du bien au moral des troupes.
« Marquer des points en Russie a été un gros coup de pouce pour la confiance, rapportant enfin à la maison une récompense pour tout le travail acharné de l’équipe. » estime le Français Fred Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Romeo, à la veille du Grand Prix de Turquie.
« Nous avons su profiter des circonstances dans les derniers tours de course : les conditions étaient difficiles, mais nous avons obtenu un bon résultat.Maintenant, nous devons maintenir ce niveau de performance et être prêts à tirer le meilleur parti des chances que nous pouvons avoir. »
« L’année dernière, nous avons très bien performé lors des qualifications à Istanbul, ce sera donc une base sur laquelle nous appuyer pour notre retour en Turquie dans le but d’avoir une autre course positive. »
Avant le Grand Prix de Turquie, l’équipe Alfa Romeo occupe la neuvième place au championnat du monde des constructeurs avec sept points inscrits depuis le début de la campagne 2021. L’écurie basée à Hinwil en Suisse devra faire en sorte de rattraper l’équipe Williams lors des sept prochaines courses, mais l’écart entre les deux formations est tout de même de seize points.
Le directeur de Mercedes, l’Autrichien Toto Wolff, a confirmé que son équipe adopterait une approche agressive lors de dernières courses de la saison 2021 afin de mettre toutes les chances de son côté dans sa quête d’un huitième titre mondial en F1.
Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a remporté la dernière course disputée en Russie, ce qui a permis au Britannique de reprendre la tête du championnat du monde des pilotes avec seulement deux points d’avance sur son rival Max Verstappen. Mais un écart si faible, Wolff a admis que Mercedes n’avait désormais pas d’autre choix que d’adopter une approche agressive dans la dernière partie du championnat, à commencer par le Grand Prix de Turquie programmé ce week-end à Istanbul.
« Les derniers instants de la course en Russie a démontré que tout peut arriver en F1 et que la chance peut tourner en un clin d’œil. » a déclaré Wolff.
« Cette saison nous sommes sur nos gardes et c’est quelque chose que nous apprécions énormément, mais cela signifie également que nous devons être agressifs dans notre approche, afin de maximiser les points disponibles. »
« C’est notre objectif pour la Turquie et au delà. Je sais que Lewis, Valtteri et toute l’équipe sont motivés par la bataille qui nous attend, et nous sommes prêts pour une autre course passionnante ce week-end à Istanbul où il y a encore de nombreuses inconnues en raison de la surface de la piste et des conditions météo que nous avons connues en 2020. »
« C’est un tracé passionnant pour la course, donc je pense que nous allons de nouveau connaître une autre tournure spectaculaire dans cette brillante saison de F1. »
Bien que Mercedes souhaite adopter une approche agressive pour le reste de la saison, l’équipe du constructeur allemand devra tout de même bien réfléchir car son pilote Lewis Hamilton est à la limite de son allocation moteur pour la saison et devra écoper de pénalités sur la grille lorsqu’il recevra une quatrième unité de puissance neuve (ce qui semble inévitable avec sept courses à disputer).
Toto Wolff a admis cette semaine que le changement de moteur sur la monoplace de Lewis Hamilton pourrait bien être programmé ce week-end à Istanbul, mais à l’heure d’écrire ces quelques lignes, aucune décision n’a encore été prise par Mercedes.
La Scuderia Ferrari a donné le coup d’envoi ce mercredi du Ferrari F1 Engineering Academy, un programme destiné aux jeunes ingénieurs, qui entame sa septième année.
L’objectif de ce programme est de sélectionner les meilleurs étudiants de plusieurs des universités les plus prestigieuses d’Italie et du reste du monde, de les évaluer et de les former, dans le but à terme de rejoindre la Scuderia en Formule 1.
Cinq jeunes ont été sélectionnés pour l’année académique 2021/2022 : deux jeunes femmes et trois jeunes hommes, de nationalités diverses, tous issus d’universités d’Angleterre et d’Italie.
Irene Vittori Antisari est italienne et vient de la MUNER, la Motorvehicle University of Emilia Romagna, tandis que Nuria Catells est espagnole et a obtenu une maîtrise à l’Oxford Brookes University, d’où vient également l’étudiant britannique Craig Davidson et il rejoindra le groupe dans quelques semaines. Les deux autres jeunes ingénieurs sont Edoardo Barbieri, diplômé de l’Imperial College de Londres et Oliviero Agnelli, de l’École polytechnique de Turin.
Les cinq étudiants ont été choisis parmi 497 candidats et ont dû passer par plusieurs phases de sélection qui ont progressivement réduit les effectifs. 72 d’entre eux ont franchi la première étape, basée sur des tests techniques et comportementaux et des questions liées aux valeurs Ferrari. Ensuite, 39 d’entre eux ont rencontré le personnel des ressources humaines de l’entreprise pour une discussion. Cela a ramené le nombre à 19 qui ont ensuite abordé une nouvelle évaluation de groupe, avant que les dix meilleurs n’aient des réunions avec les responsables GES concernés. C’est dans cette dernière étape que les cinq ont été choisis et ils commencent aujourd’hui leur aventure avec la Scuderia Ferrari.
Pendant 80% de leur temps, les participants à la F1 Engineering Academy travaillent dans des départements correspondant à leur spécialité, tandis que les 20% restants sont consacrés à travailler ensemble sur des projets communs. Les jeunes ingénieurs sont répartis en deux macro-groupes, l’un lié à l’Espace Power Unit [moteur], l’autre à l’Espace Châssis. Chaque participant travaille avec son équipe sur une tâche qui lui est assignée et lorsqu’il s’agit de travail en groupe, il peut compter sur l’aide de deux tuteurs spécialement affectés. Au terme de leur passage à l’Académie qui dure six mois, jusqu’à fin mars 2022, les jeunes devront présenter à l’équipe les projets sur lesquels ils ont travaillé. C’est un moment important auquel ont participé l’année dernière plus d’une centaine de collaborateurs de la GES.
Comme mentionné, la Ferrari F1 Engineering Academy est un programme par lequel l’entreprise peut trouver certains des jeunes ingénieurs les plus prometteurs du monde. Depuis le début du programme, plus de 40 étudiants ont rejoint la Scuderia Ferrari. Parmi eux, venu d’Amérique, Steven Petrik, qui est aujourd’hui l’ingénieur de performance de Carlos Sainz et l’écossais Calum MacDonald, l’entraîneur du pilote espagnol.
Comme sur un campus. L’entreprise veille également à ce que les étudiants de l’Académie soient pleinement immergés dans ce que signifie vivre à Maranello. Les Ressources Humaines veillent donc à ce que les jeunes ingénieurs soient impliqués dans diverses activités, chacun ayant son propre tuteur et une personne du service comme point de référence. De plus, les non-italiens peuvent suivre des cours d’italien et sont aidés à s’intégrer dans l’entreprise et à découvrir la culture italienne. Ils forment également une équipe en matière de logement, puisqu’ils sont tous logés dans la même résidence, ce qui leur permet de passer du temps ensemble à créer une équipe.
Les délégués techniques du Grand Prix de Russie disputé fin septembre à Sotchi ont choisi la Ferrari de l’Espagnol Carlos Sainz à la fin de l’épreuve pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.
Depuis le début de cette saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.
Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité. Après l’arrivée du Grand Prix de Russie, c’est la monoplace de Carlos Sainz qui a été choisie.
« Après la course du GP de Russie, la voiture numéro 55 a été choisie au hasard parmi les dix meilleures voitures pour desinspections physiques plus poussées. » peut-on lire dans le rapport de la FIA.
« Les étriers de frein avant et arrière, les matériaux soumis à la friction des freins avant et arrière étaient soumis à ces inspections physiques, les conduites de frein menant du maître-cylindre aux étriers ainsi que tous les éléments attachés avec les capteurs et leurs connexions à la SECU [boitier de gestion électronique] et à d’autres unités. »
« Tous les composants inspectés se sont avérés conformes aux exigences du règlement technique de la Formule 1 2021. »
Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA dans le cadre de ce contrôle technique d’après course (le cas de la disqualification de Vettel en Hongrie n’entre pas dans ce contexte de contrôle technique).
Ce weekend au Grand Prix de Turquie, les équipes Red Bull et Alpha Tauri participeront à la 16ème manche du championnat du monde de Formule 1 avec une monoplace à la livrée spéciale en hommage à leur motoriste Honda qui stoppera son programme en F1 à la fin de cette campagne 2021.
La RB16B de Max Verstappen et de son coéquipier Sergio Perez arborera une livrée à dominante blanche inspirée par la légendaire Honda RA 272, dans laquelle le pilote américain Richie Ginther a remporté la première victoire Honda en Formule 1 au Grand Prix du Mexique en 1965.
Les ailes arrière des monoplaces AlphaTauri pilotées par Pierre Gasly et Yuki Tsunoda arboreront le message ありがとう(arigato), signifiant « merci ».
Christian Horner, Directeur de Red Bull Racing indique : « Nous espérions tous pouvoir offrir aux fans de Honda une chance de célebrer notre partenariat couronné de succès en Formule 1, à domicile a Suzuka. »
« Puisque la course a été annulée à cause de la pandémie, nous ne pouvions simplement pas laisser passer ce weekend sans rendre hommage à Honda et à ses fans incroyables en amenant un peu de cet héritage à Istanbul. »
« La livrée choisie pour nos voitures rend hommage à la remarquable aventure du motoriste et bien sûr, nous espérons leur offrir une nouvelle victoire ce weekend, en arborant ces couleurs légendaires. »
Le motoriste Honda, qui équipe quatre monoplaces sur la grille en F1 cette année, a préparé quelques surprises pour les fans ce week-end au Grand Prix de Turquie, seizième manche du championnat du monde 2021.
Le Grand Prix de Turquie remplace le Grand Prix du Japon qui aurait dû se disputer sur le tracé de Suzuka ce week-end, mais en raison de la situation sanitaire au Japon, les organisateurs n’ont pas eu d’autre choix que d’annuler l’épreuve pour la deuxième année consécutive.
Le Grand Prix du Japon devait marquer la dernière course à domicile pour le motoriste Honda – qui stoppera son programme en Formule 1 à la fin de cette saison. Pour célébrer comme il se doit son ultime course à domicile, Honda avait donc préparé quelques surprises pour les fans japonais, mais en raison de l’annulation du GP du Japon, la firme nipponne a décidé de planifier quelques événements spéciaux sur la piste d’Istanbul ce week-end.
« Sur le calendrier d’origine, ce week-end aurait dû nous voir courir le Grand Prix du Japon et c’est vraiment dommage que nous ne puissions pas le faire, en raison des inquiétudes suscitées par la pandémie. » explique Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda.
« Tout le monde chez Honda était très impatient de courir sur notre piste, avec notre pilote japonais Yuki [Tsunoda] lors de sa première saison en F1, qui est également notre dernière dans le sport. Nous savons que les fans japonais sont également déçus et nous avons donc préparé divers événements en ligne spécialement pour eux, ainsi qu’un événement spécial sur la piste d’Istanbul. »
« Nous souhaitons obtenir un bon résultat avec les quatre pilotes des deux équipes en Turquie et nous avons travaillé dur et étudié les données de l’année dernière pour être aussi bien préparés que possible. »
Red Bull vient également de confirmer que les monoplaces arboreraient une livrée spéciale ce weekend à Istanbul. A lire ici.
Après avoir signé un podium aux 24 Heures du Mans pour son retour en catégorie reine, Alpine continue son ascension en s’engageant en Hypercar dès 2024. Le constructeur français a fait le choix de la règlementation LMDh. L’écurie s’appuiera sur le savoir-faire de Signatech et les synergies avec Alpine F1 Team pour briller au plus haut niveau de l’Endurance.
Depuis le retour d’Alpine en Endurance en 2013 avec le concours de Signatech, les victoires se sont enchaînées. D’abord en European Le Mans Series (ELMS) avec les titres pilotes et équipes en 2013 et 2014. Puis ensuite à l’échelon supérieur en Championnat du Monde FIA WEC, avec deux titres mondiaux (2016 et 2019) et trois victoires aux 24 Heures du Mans dans la très disputée catégorie LMP2 (2016, 2018 et 2019), plus un podium dans la catégorie Hypercar dans la Sarthe cette année.
Plus que jamais, Alpine souhaite ajouter de nouvelles lignes à son palmarès. Dès 2024, Alpine s’engagera donc en LMDh, une des deux règlementations de la catégorie Hypercar. Alpine présentera au départ des épreuves deux voitures conçues autour d’un châssis Oreca, et surtout d’un moteur Alpine développé à Viry-Châtillon. Le bloc propulseur bénéficiera de toute l’expertise issue de la Formule 1.
La complémentarité entre l’Endurance et la Formule 1 est un atout de taille du nouveau programme Endurance d’Alpine. En plus du moteur, la carrosserie profitera du savoir-faire d’Enstone en matière d’aérodynamisme. Un élément central dans la course automobile. Cet ensemble moteur, châssis et carrosserie jouira de toute l’expertise technique de Signatech et d’Alpine F1 Team pour atteindre un niveau de performances permettant de se battre pour les premières places.
« Le programme Endurance d’Alpine souligne l’attachement et l’ambition de la marque en matière de sport automobile. En concourant à la fois en Formule 1 et en Endurance, Alpine sera une des rares marques à être présente dans les deux disciplines phares du sport automobile. Nous tirerons le meilleur de la Formule 1 et de l’Endurance au travers de synergies techniques et technologiques pour prendre l’avantage sur des adversaires prestigieux. » a déclaré Laurent Rossi, le PDG d’Alpine.
S’engager en LMDh s’inscrit dans une logique à la fois sportive et économique pour Alpine. Grâce au nouveau règlement défini par l’ACO, Alpine pourra se battre à armes égales avec ses adversaires pour la victoire finale. Enfin, le modèle économique du LMDh est vertueux, puisqu’il facilite la vente de voitures à des écuries clientes. Ce schéma permet à Alpine d’assurer son engagement en Endurance pour quatre années.
Attendu par les fans à travers le monde, cet engagement dans la catégorie de pointe de l’Endurance s’inscrit dans l’ADN de la marque. Alpine a participé onze fois aux 24 Heures du Mans entre 1963 et 1978. Le « A fléché » faisait alors figure d’outsider dans la discipline et inscrivait son nom à tous les palmarès : l’Indice Énergétique en 1964, 1966 et 1968, l’Indice de Performance en 1968 et 1969. Auxquels s’ajoutent dix victoires de classe et surtout la victoire au Classement Général Absolu en 1978 avec l’Alpine A442B pilotée par Jean-Pierre Jaussaud et Didier Pironi.
Alpine et son partenaire Signatech ont part ailleurs entamé une réflexion concernant la poursuite du programme Endurance d’ici à 2024. La marque souhaite rester impliquée dans le Championnat du Monde FIA WEC afin de préparer au mieux son arrivée en LMDh en 2024.
Après avoir raté les points lors de la dernière course disputée en Russie, le pilote Alpine Esteban Ocon espère bien pouvoir réintégrer le top dix ce week-end au Grand Prix de Turquie sur une piste qu’il affectionne particulièrement.
Au cours des derniers jours, Alpine et Esteban Ocon ont pris le temps d’analyser leurs erreurs commises en fin de course à Sotchi lorsque la pluie a fait son apparition sur le circuit et que les pilotes ont dû choisir entre rester sur la piste avec des slicks ou bien rentrer au stand pour chausser des gommes pour piste humide.
Bien conscient qu’une grosse opportunité a été loupée en Russie, Esteban Ocon a passé beaucoup de temps avec ses ingénieurs ces derniers jours pour tirer des leçons et le Français estime avoir bien fait ses devoirs avant d’arriver à Istanbul pour y disputer la seizième manche de la saison 2021.
« J’étais déçu de manquer les points en Russie, car nous étions sur une belle série de tops dix. Nous ne cachons pas le fait que nous avons raté une opportunité en fin de course avec les conditions mixtes, mais ainsi va le sport automobile parfois. » a déclaré Ocon.
« Cependant, nous avons passé la semaine à revoir certains sujets, car nous n’étions pas très compétitifs sur le sec et il nous manquait quelque chose. Nous avons fait nos devoirs, tout le monde travaille dur et j’ai hâte d’être à Istanbul. L’objectif sera de retrouver les points et de poursuivre notre lutte pour la cinquième place du Championnat Constructeurs. »
« C’est un excellent circuit pour la Formule 1. » poursuit le pilote Alpine à propos du tracé d’Istanbul.
« J’espère que les conditions seront meilleures cette année, notamment avec plus d’adhérence parce que cela doit être génial de piloter une F1 à plein régime là-bas. Les pneus sont un peu plus tendres que la saison dernière et le temps s’annonce plus clément, donc j’espère que nous pourrons assembler toutes les pièces du puzzle pour connaître un beau week-end. »
« Il y a eu des courses fantastiques à Istanbul dans le passé, comme entre Fernando [Alonso] et Michael [Schumacher] en 2006, et je m’en souviens très bien. Il y a quelques virages incroyables, à commencer par le T8 qui sera très amusant avec plus de grip. »
La Formule 1 a annoncé ce mardi qu’elle visait une introduction de carburants 100 % durables d’ici le milieu de cette décennie, dans le cadre de la transition écologique vers un bilan carbone net zéro d’ici 2030.
2022 verra déjà la nouvelle génération de monoplaces de Formule 1 fonctionner au carburant « E10 », un mélange de 90 % de carburant fossile et de 10 % d’éthanol renouvelable, qui est déjà disponible pour de nombreux automobilistes dans les pompes à essence du monde entier. Passer de 10 % de carburant renouvelable en 2022 à 100 % en quelques années seulement est un objectif ambitieux – mais Pat Symonds affirme que la F1 est en bonne voie pour l’atteindre.
« Ce qui définit les objectifs, c’est simplement de trouver suffisamment de produits dont nous avons besoin. » explique Pat Symonds, le directeur technique de la Formule 1, dans un entretien publié par le site du championnat du monde.
« Il y a beaucoup d’éthanol autour de nous, c’est facile à mettre en place. Mais quand vous commencez à entrer dans ces molécules plus complexes, il n’y en a pas tant que ça et c’est pourquoi le milieu de la décennie est réaliste [la F1 veut introduire un nouveau moteur en 2025]. »
Qu’est-ce qu’un carburant 100% durable ?
Les carburants durables de la F1 comprendront un composant avancé qui provient soit d’un programme de capture du carbone, soit de déchets ou de « biomasse » non alimentaire – et, plus important encore, qui permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’essence d’origine fossile d’au moins 65%.
Ces combustibles seront dans un premier temps créés à petite échelle dans une usine pilote pour développer les procédés qui seront ensuite adaptés à une production de masse. Le type de « biomasse » que vous pourriez utiliser comprendrait des éléments tels que les algues, les déchets agricoles et les cultures non alimentaires cultivées sur des terres impropres à la production alimentaire.
Symonds, quant à lui, est enthousiasmé par la promesse de la capture du carbone, même si la technologie en est encore à ses débuts : « La capture du carbone est une méthode qui nous tient particulièrement à cœur, car elle extrait directement le carbone dans l’air. » souligne Pat Symonds.
« Nous n’en sommes qu’aux balbutiements, mais il y a déjà des plantes qui le font. Il y en a au Canada, il y en a un en Suisse qui sont assez grosses, il y en a en Amérique du Sud qui sont assez grosses. C’est donc faisable, et je pense que dans 20 ans, il y en aura beaucoup. Mais c’est très, très expérimental. »
Bien que Symonds ait attesté que la F1 est sur la bonne voie pour atteindre son objectif d’introduire des carburants durables dans le sport, il y a évidemment des défis à surmonter.La clé, en plus de simplement créer suffisamment de carburant pour alimenter toute la grille de la F1, est de créer un carburant avec un rendement digne du summum du sport automobile.
« C’est très ambitieux, dans le cadre de ce que nous essayons de faire, de fabriquer un carburant durable de très haute performance. » explique Symonds.
« Les carburants routiers au Royaume-Uni contiennent maintenant 10 % d’éthanol, et ils sont présents dans certaines parties de l’Europe depuis un certain temps.Mais l’éthanol n’est pas le meilleur carburant pour des performances élevées.Donc, ce que nous faisons, c’est que nous synthétisons un carburant hautes performances et entièrement durable, et c’est quelque chose qui est à la fois difficile à faire et difficile à faire dans les quantités dont nous avons besoin.C’est donc une étape assez ambitieuse que nous entamons. »
La « densité énergétique » du carburant est le facteur clé pour un carburant performant et durable.Mais Symonds est convaincu que, lorsqu’ils arriveront, les carburants durables de la F1 auront au moins autant de rendement que ceux utilisés actuellement.
« Nous avons actuellement des carburants qui sont d’environ 44 mégajoules par kilogramme. Ils sont très, très denses en énergie.Les carburants à base d’alcool, comme l’éthanol, sont beaucoup moins denses en énergie, ce qui signifie que vous devez en avoir un plus grand volume si vous voulez la même puissance. »
« Le sport automobile est une question de puissance, mais c’est surtout une question de densité de puissance ;nous ne voulons pas d’énormes voitures avec d’énormes réservoirs de carburant, nous voulons de petits réservoirs de carburant et beaucoup de carburant de très bonne qualité et à forte densité de puissance.Nous devons donc synthétiser cela, et ce n’est pas la chose la plus facile à faire. »
Pourquoi ne pas passer à l’électrique ?
Il n’aura pas échappé à votre attention qu’il y a actuellement une grande poussée dans le monde entier vers l’électrification des voitures, avec un certain nombre de gouvernements sur le point d’interdire la vente de nouvelles voitures à moteur à combustion interne dans les années à venir. Alors pourquoi la Formule 1 va-t-elle de l’avant avec des plans qui maintiendraient le moteur à combustion interne au cœur du sport ?
« Ce qui est vraiment important, c’est que nous ne sommes pas anti-véhicule électrique. Dans mon cas, loin de là ; je pense effectivement que pour les véhicules légers en milieu urbain, les véhicules électriques sont plutôt bons. » explique Symonds.
« Ils ont quelques problèmes…mais nous ne sommes absolument pas anti-électrique. Et je pense que tous les ingénieurs pensent que les véhicules électriques sont bons pour un petit véhicule et dans un environnement urbain. »
« Là où ils ne sont pas bons, c’est là où vous avez besoin de beaucoup de puissance, et vous avez besoin de cette puissance sans que cela prenne beaucoup de place. Donc, quand vous entrez dans les poids lourds, les trains, les avions, les voitures de route hautes performances – qui ne sont peut-être pas un secteur très important, mais c’est toujours un secteur qui existe – alors cela devient important. »
Les véhicules entièrement électriques (véhicules électriques à batterie, ou BEV), quant à eux, ne représentent actuellement que 8% des 1,8 milliard de voitures qui devraient être sur la route d’ici 2030, ce qui laisse plus de 1,6 milliard de voitures équipées d’un moteur à combustion interne.
De plus, une analyse du cycle de vie complet menée par l’Institute of Mechanical Engineers l’année dernière a montré qu’un véhicule électrique alimenté par des énergies renouvelables émettrait 58 g/km sur toute sa durée de vie (y compris l’extraction de matières premières pour les batteries, l’élimination éventuelle de la batterie, etc...). Ce chiffre étant à comparer aux 45 g/km pour une voiture à moteur à combustion interne à essence entièrement durable.
Le carburant durable sera-t-il moins polluant ?
Selon la Formule 1, la combustion de carburants durables crée toujours du dioxyde de carbone comme sous-produit.Mais surtout, il n’y a pas de CO2 net produit par la combustion de carburants durables, car le CO2 qu’ils créent est déjà dans l’atmosphère, ou se serait de toute façon retrouvé dans l’atmosphère.
« C’est une chose totalement circulaire. Nous ne produirons pas de CO2 qui ne soit pas déjà dans l’atmosphère pour le moment ;nous le retirons de l’atmosphère, nous l’utilisons et nous le remettons dans l’atmosphère.« explique Symonds.
En plus de produire suffisamment de carburants durables pour la Formule 1, la catégorie reine travaille également en collaboration avec plusieurs sociétés pour faire en sorte d’augmenter ensuite la production pour rendre ces carburants disponibles pour les automobilistes et l’industrie des transports au sens large.
« Les techniques que nous allons perfectionner et rendre plus efficaces et plus courantes pour produire nos carburants sont exactement les mêmes techniques qui peuvent produire le carburant pour les camions, les trains, les avions, même si ces carburants sont légèrement différents. » insiste Pat Symonds.
« Un carburant d’avion pour un moteur à turbine à gaz, c’est un peu différent de notre carburant, mais la technique de fabrication est essentiellement la même. »
De façon plus générale, le directeur technique de la F1 se dit déjà enthousiasmé par les défis d’ingénierie qui l’attendent dans les prochains mois : « J’aime la créativité apportée par l’ingénierie, mais à mesure que les équipes de F1 devenaient de plus en plus grandes, je devenais de plus en plus un manager et de moins en moins une personne créative. »
« Et ce que j’aime absolument dans ce que je fais maintenant, c’est que nous sommes vraiment créatifs, nous revenons aux premiers principes, nous étudions vraiment les choses. »
« Ce que nous devons faire, c’est nous assurer que nous continuons à pousser l’efficacité, à utiliser moins de carburant – et nous utiliserons considérablement moins de carburant sur le moteur de prochaine génération – et à continuer ce voyage que nous avons parcouru pendant 70 ansen Formule 1 tout en produisant des moteurs de plus en plus efficaces. »
L’équipe Alpine a prolongé sa série d’entrées consécutives dans les points à quatorze Grands Prix après la sixième place obtenue par Fernando Alonso lors d’une course animée à Sotchi il y a quinze jours.
Grâce à ces points marqués en Russie, Alpine [cinquième au classement] a pu accentuer encore un peu plus son avance au championnat constructeurs sur AlphaTauri et l’écart entre les deux équipes est désormais de 19 points, alors qu’il reste encore sept Grands Prix à disputer avant la fin de la campagne 2021.
Le directeur exécutif d’Alpine, Marcin Budkowski, admet qu’en termes de compétitivité Alpine est légèrement en retard sur son plan, mais le Polonais insiste sur le fait que tous les signaux sont au vert avant d’attaquer le dernier tiers de la saison.
« Bien que nous ne soyons pas exactement là où nous voulons être sur le plan de la compétitivité, le fait d’avoir pu scorer sur quatorze courses de suite est un excellent indicateur de la façon dont nous tirons le meilleur de notre ensemble en toutes circonstances et de nos progrès effectués sur la fiabilité cette année. » nous explique Budkowski.
« Nous devons maintenant consolider davantage notre position au championnat et augmenter notre avance sur AlphaTauri et Aston Martin. Cela ne peut se faire qu’en terminant régulièrement dans le top dix et en se tenant prêts à saisir la moindre opportunité, notamment quand de gros points sont en jeu. Nous avons déjà vu que tout pouvait arriver cette saison. »
A la veille du Grand Prix de Turquie, le directeur de l’équipe du constructeur français espère que ce week-end ses deux pilotes seront en mesure d’obtenir un meilleur résultat que l’an dernier sur la piste d’Istanbul où seul l’Australien Daniel Ricciardo avait terminé dans les points à la dixième place.
« Nous avions qualifié les deux voitures dans les sept premiers dans des conditions assez changeantes l’an passé. » se souvient le Polonais. « Cependant, notre course ne s’était pas déroulée comme prévu et nous avons manqué de réussite avec quelques incidents au départ. »
« L’asphalte avait également été refait l’année dernière, créant un vrai casse-tête pour les équipes. Cet aspect a été beaucoup travaillé pour cette année, donc il sera intéressant de voir comment cela affectera les caractéristiques de la piste. »
Après un Grand Prix de Russie frustrant pour lui, le pilote McLaren Lando Norris a passé quelques jours dans le simulateur de son équipe pour l’aider à tirer les leçons du Grand Prix de Russie (il a perdu la course dans les derniers tours en restant sur une piste humide avec des pneus slicks).
Une fois la deception passée et après avoir tout passé en revue avec son équipe dans le simulateur à Woking, Norris se concentre désormais sur la prochaine manche du calendrier qui se disputera ce week-end en Turquie sur un tracé sélectif considéré par beaucoup comme un circuit de « pilotes ».
« J’ai hâte de reprendre la piste après une fin décevante lors du dernier Grand Prix.Depuis lors, j’ai passé beaucoup de temps dans le simulateur, à apprendre de l’expérience en Russie, et je suis prêt à repartir.« nous explique Lando Norris.
« Le tracé turc est une vraie piste de pilotes et je suis heureux que nous y retournions après une course passionnante l’année dernière.Les fans sont vraiment passionnés aussi, donc ce sera génial de les revoir tous. »
« Comme toujours, nous travaillerons dur pour maintenir le combat dans les deux championnats.Nous savons à quel point chaque course est importante d’ici la fin de la saison, nous allons donc tout mettre en œuvre pour marquer le plus de points possible. »
Au championnat du monde, Lando Norris occupe avant le Grand Prix de Turquie la quatrième place avec douze points de retard sur le pilote Mercedes Valtteri Bottas et dix-neuf points d’avance sur le pilote Red Bull Sergio Perez.
La Formule 1 vise à aligner une nouvelle génération de groupe motopropulseur d’ici 2025 – et le championnat souhaite que ce moteur soit alimenté par un carburant 100 % durable conçu pour aider la F1 à atteindre son objectif d’être à zéro carbone d’ici 2030 (pour tout comprendre sur le carburant durable que souhaite introduire la F1, je vous invite à lire cet article).
La saison 2022 verra déjà la Formule 1 passer au carburant E10, un mélange de 90 % de carburant fossile et 10 % d’éthanol. Mais avec le lancement de la nouvelle génération de moteurs de Formule 1, l’objectif est de contribuer au développement d’un carburant 100 % durable – la Formule 1 étant activement engagée dans des discussions avec les sociétés de carburant sur la création du carburant dans les quantités nécessaires pour le championnat, ainsi que sur l’augmentation de la production pour une utilisation plus large.
« Ce carburant 100 % durable – développé pour qu’il puisse être utilisé dans un moteur à combustion interne standard sans aucune modification – sera créé en laboratoire, en utilisant des composants provenant soit d’un système de capture du carbone, de déchets ou de biomasse non alimentaire, tout en réalisant des économies d’émissions de gaz à effet de serre par rapport au pétrole d’origine fossile d’au moins 65 %. » indique la catégorie reine.
« Surtout, le nouveau carburant aura également un impact digne du summum du sport automobile, correspondant à la densité énergétique des essences fossiles actuelles de la Formule 1, ce qui signifie que les voitures seront tout aussi rapides qu’elles le sont aujourd’hui. »
On estime qu’il y aura 1,8 milliard de voitures sur la route d’ici 2030, avec seulement 8% de ces véhicules électriques à batterie – tandis que les moteurs à combustion interne continueront d’être essentiels pour les voyages aériens et maritimes, ainsi que pour le transport et l’industrie.
En étant le fer de lance du développement de carburants 100 % durables, la Formule 1 veut jouer son rôle en ayant un impact énorme sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur mondial des transports et surtout atteindre son objectif qui est d’être 100% neutre en carbone à l’horizon 2030.
Nick de Vries a remporté le titre en Formule E cette saison avec l’équipe Mercedes, ce qui a automatiquement placé le pilote néerlandais sur la liste restreinte des équipes Williams et Alfa Romeo en F1 pour un éventuel baquet en 2022.
Compte tenu de son soutien de la part de Mercedes, le Néerlandais semblait bien placé pour occuper un baquet chez Williams jusqu’à ce que la formation basée à Grove choisisse de faire appel à Alex Albon de chez Red Bull, et alors qu’Alfa Romeo a déjà annoncé l’arrivée prochaine de Valtteri Bottas, mais n’a pas encore décidé quel pilote travaillera aux côtés du Finlandais l’an prochain.
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, espère pour sa part que de Vries restera avec le constructeur allemand pour sa dernière saison en Formule E l’an prochain, bien que son implication n’ait pas encore été confirmée par la firme à l’étoile.
Lorsqu’on évoque avec lui son avenir en sport mécanique, de Vries se dit très flatté de voir son nom circuler en Formule 1, mais le Néerlandais ne sait toujours pas ce que l’avenir lui réserve.
« Tout d’abord, je dois dire que je suis très flatté et honoré que mon nom soit lié à quelques équipes de Formule 1. » a déclaré De Vries dans un podcast du média The Race.
« Je suis également honoré par les mots que Toto [Wolff] a prononcé à mon sujet, mais au final, je suis très conscient que dans ce monde, les choses peuvent changer très rapidement. Je suis une personne très réaliste et je me concentre toujours sur ce que je dois faire aujourd’hui et c’est vraiment là-dessus que je me concentre. »
« Donc, ce que l’avenir me réserve, je ne sais pas. Les choses changent rapidement de toute façon, et afin d’avoir des opportunités et m’ouvrir des portes dans ma carrière, je devrai continuer à livrer et à performer lors de chaque course et week-end. »
« C’est uniquement là-dessus que je me concentre, en ce qui concerne les rumeurs, ce sont les médias et je n’ai rien à vous dire. Le temps nous le dira. » conclut De Vries.
Pour rappel, il ne reste plus qu’un seul baquet disponible en F1 pour la saison 2022. Il s’agit de celui occupé actuellement par l’Italien Antonio Giovinazzi chez Alfa Romeo.
Depuis la dernière course de la saison disputée en Russie, le pilote AlphaTauri Yuki Tsunoda a reçu un simulateur personnel qu’il peut désormais utiliser chez lui en Italie entre chaque course afin d’essayer de s’améliorer.
Le pilote japonais – qui débute sa carrière en Formule 1 cette année avec AlphaTauri – a terminé à la dix-septième position au Grand Prix de Russie après avoir perdu de nombreuses places dans le premier tour de course, ce qui l’a contraint à rouler durant une grande partie du Grand Prix dans le trafic et donc dans l’air sale.
Après le Grand Prix de Russie donc, Tsunoda n’a pas hésité à utiliser son nouveau simulateur pour tenter de comprendre ses erreurs et se préparer pour la prochaine épreuve qui se déroule ce week-end en Turquie.
« La Russie a été une course décevante pour moi. Jusqu’aux qualifications, tout s’était bien passé et j’avais bien progressé comme d’habitude. J’ai senti que, par rapport au week-end de Spa par exemple, j’avais fait un pas en avant en termes de pilotage avec les pneus intermédiaires en qualifications, donc c’était frustrant de rater le passage en Q3 samedi après-midi pour seulement quelques dixièmes. » nous explique Yuki Tsunoda.
« En course, j’ai perdu trop de places dans le premier tour, alors que je n’avais plus du tout d’adhérence et ensuite j’étais coincé dans l’air sale la plupart du temps. »
« Depuis, j’ai passé du temps à l’usine, à revoir la dernière course, à me préparer pour la Turquie et à m’entraîner comme d’habitude. J’ai maintenant un simulateur à domicile que je peux utiliser, donc j’ai fait beaucoup de tours ! »
« Bien sûr, ce n’est pas tout à fait la même chose que d’être dans le simulateur à grande échelle chez Red Bull, ce qui n’est pas comme la vraie vie, mais c’est le plus réaliste que je n’ai jamais utilisé. Le principal avantage de la simulation est d’apprendre la piste et d’affiner mon pilotage. »
« Je peux aussi revoir quelque chose qui s’est passé lors de la course précédente ou je peux m’entraîner à un pilotage particulier. Avoir le simulateur à la maison maintenant est utile et je peux également discuter de ce que je fais dessus avec mon ingénieur et simuler un week-end de course des EL1 aux qualifications, sur la base des plans élaborés par l’ingénieur pour que je puisse l’utiliser, afin que nous puissions travailler dessus ensemble. »
Ce week-end, Tsunoda découvrira pour la première fois le tracé d’Istanbul et le Japonais essaiera de se tenir à son programme habituel en prenant progressivement de la vitesse au fil du week-end.
« Il n’y a pas eu de course de F2 en Turquie l’année dernière, ce sera donc la première fois que je piloterai sur le circuit d’Istanbul Park. J’ai regardé la course de F1 de l’année dernière et les conditions étaient très glissantes. A part la pluie, c’était aussi à cause d’une nouvelle surface goudronnée, donc ça pourrait être mieux ce week-end. »
« Je vais suivre mon programme habituel pour une nouvelle piste, en prenant progressivement de la vitesse. Les cinq dernières courses, j’étais assez régulier, mais les performances et le rythme n’étaient pas si bons, donc ce week-end, je pense que je vais essayer de l’améliorer un peu plus pour être plus compétitif. En supposant que la piste soit sèche, cela ressemble à une piste exigeante physiquement avec des virages comme le virage 8. Donc, ce sera difficile, mais j’ai hâte d’y être. »
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, n’écarte pas l’idée de monter un quatrième moteur neuf à l’arrière de la monoplace de Lewis Hamilton ce week-end au Grand Prix de Turquie, ce qui se traduirait par des pénalités sur la grille pour le septuple champion du monde de F1.
Le pilote Mercedes est à la limite de ses allocations moteur pour la saison et le prochain changement d’unité de puissance lui vaudra automatiquement plusieurs places de pénalité sur la grille de départ. Un changement de moteur d’ici la fin de saison semble inévitable pour Hamilton avec encore sept courses à disputer, mais l’équipe du constructeur allemand n’a pas encore décidé sur quel circuit elle pénaliserait son pilote.
Lorsqu’on a demandé à Toto Wolff si l’équipe envisageait un changement de moteur dès ce week-end pour la seizième manche de la saison sur l’Istanbul Park, l’Autrichien a déclaré à Sky Sports : « C’est une possibilité. »
« Le plus important est de ne pas abandonner à cause d’un problème de fiabilité. Vous pouvez faire face aux fluctuations, si vous terminez deuxième ou troisième, je pense que c’est bon, parce que le championnat est encore long, mais si vous ne finissez pas… »
« Nous examinons donc tous les paramètres des moteurs afin de nous assurer que nous ne souffrions d’aucun problème de fiabilité. »
Avant le Grand Prix de Turquie, Lewis Hamilton est leader du championnat pilotes avec seulement deux points d’avance sur son rival Max Verstappen, qui pour sa part a déjà changé de moteur en Russie lors de la dernière course.
James Allison, l’actuel directeur technique de l’équipe Mercedes, va prendre un peu de recul avec la Formule 1 pour occuper le poste de responsable technique au sein de l’équipe Ineos en Coupe de l’America.
Expert dans son domaine en Formule 1, le Britannique va se lancer un nouveau défi en consacrant une partie de son temps au projet Ineos, et bien qu’il ait rejoint le projet assez tard, James Allison se dit excité et prêt à tout donner pour faire en sorte de ramener la coupe au Royaume-Uni.
« Notre implication dans la campagne de la 36e America’s Cup a certainement aiguisé mon appétit. » a déclaré Allison ce lundi lors de la présentation officielle de l’équipe Ineos.
« Pour cette campagne, nous sommes arrivés assez tard dans le processus et avons essayé d’ajouter autant que possible dans le projet notre expertise en conception et en ingénierie de notre division des sciences appliquées. Nous avons tout de suite compris que l’America’s Cup est un défi très excitant et très difficile. »
« Cette fois, nous sommes une seule équipe, Ineos Britannia, avec la base de conception de l’équipe intégrée dans notre QG de Formule 1, et l’objectif clair de ramener l’America’s Cup en Grande-Bretagne. »
« Nous nous sentons très chanceux d’être impliqués dans cette opportunité et nous sommes impatients de relever le défi, c’est une perspective alléchante. »
Chez McLaren, le message du directeur de l’équipe britannique est très clair : continuer de pousser et tout donner d’ici la fin de la saison pour s’assurer de terminer le championnat du monde 2021 à la troisième place.
Depuis son passage au moteur Mercedes en début d’année, l’équipe McLaren semble avoir retrouvé une grande partie de sa compétitivité d’antan, avec notamment un doublé historique au Grand Prix d’Italie le mois dernier comme meilleur résultat de la saison.
A la veille du Grand Prix de Turquie qui lance le derniers tiers de la campagne 2021, le directeur de l’écurie de Woking souhaite que son équipe se donne à 200% lors des sept dernières courses de l’année.
« Nous nous dirigeons vers la Turquie avec l’ambition de poursuivre notre solide parcours dans le dernier tiers de la saison. » nous explique Andreas Seidl, le directeur de l’équipe McLaren.
« Malgré une arrivée décevante à Sotchi, il y avait beaucoup à apprendre et beaucoup de points positifs pour nous permettre d’avancer pour les futurs grands prix et d’intégrer notre préparation pour la prochaine course. La Turquie était un ajout bienvenu au calendrier l’an dernier, et nous sommes ravis de revenir cette saison. Nous ressentons vraiment le soutien des fans locaux, et la course de l’année dernière était passionnante avec des conditions variables, ce qui pourrait être le cas encore cette année. »
« Nous arrivons à une partie cruciale de la saison, et avec le calendrier maintenant confirmé jusqu’à la fin de l’année, le défi qui nous attend est désormais clair. En termes simples, nous devons nous assurer de marquer le plus de points possible chaque week-end, pour maintenir cette lutte pour la troisième place du championnat des constructeurs. »
« L’équipe, à la fois sur la piste et à l’usine, ainsi que nos collègues de Mercedes HPP, ont fait un travail fantastique jusqu’à présent pour nous placer dans cette position, mais la bataille est toujours serrée. Nous devons maintenir notre concentration, notre intensité et tout donner d’ici la fin de l’année. »
Avant le Grand Prix de Turquie, McLaren occupe la troisième place au classement des constructeurs avec 17,5 points d’avance sur Ferrari.
Pour le Grand Prix de Turquie, qui a été ajouté au calendrier de cette année pour remplacer la manche de Singapour, les trois composés centraux de la gamme Pirelli ont été nommés par le manufacturier italien : le C2 sera le pneu Dur, le C3 sera le Medium et le C4 sera le pneu le plus Tendre ce week-end à Istanbul.
La nomination est un cran plus tendre que celle du GP de Turquie de l’année dernière, qui a eu lieu en novembre après une absence de neuf ans au calendrier. La décision de sélectionner des composés plus tendres est basée sur les données recueillies l’année dernière, qui présentaient un circuit avec une usure moyenne et de faibles niveaux d’adhérence, ce qui rendait la surface extrêmement glissante. Cependant, la piste avait montré une évolution rapide.
L’an dernier, la piste a été entièrement refaite juste avant le Grand Prix de Turquie. Depuis lors, l’asphalte peut avoir légèrement durci et a également été complètement nettoyé avec un processus de jet d’eau à haute pression. Ainsi, cette année, les pilotes devraient bénéficier selon Pirelli d’une meilleure adhérence, grâce à la combinaison de composés plus tendres, d’une plus grande rugosité de l’asphalte et d’une probabilité plus élevée de températures plus élevées qu’en 2020.
« La Turquie a été l’une des courses les plus spectaculaires et imprévisibles de la saison dernière, notamment en raison de la piste très glissante due à la mauvaise adhérence du nouvel asphalte. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.
« L’adhérence très faible du circuit, aggravée par la pluie, en a surpris plus d’un, c’est pourquoi nous avons opté cette année pour une nomination en gommes plus tendres, ainsi que le fait que la course a lieu un mois plus tôt, donc les températures devraient être plus hautes. »
« Après avoir officialisé notre nomination, la piste a subi un processus de nettoyage avec des jets d’eau à haute pression, ce qui devrait conduire à une plus grande rugosité et adhérence, il est donc également possible qu’avec des composés plus tendres, nous devions faire face à des niveaux d’usure plus élevés que l’année dernière. »
« C’est quelque chose que nous ne découvrirons que lorsque nous y serons, donc le travail effectué lors des essais libres sera très utile. Comme tout était nouveau pour nous l’année dernière, nous avions opté pour le choix le plus conservateur, en apportant les pneus les plus durs. Les composés plus tendres choisis cette année ouvriront probablement aussi la voie à des stratégies différentes par rapport à celles de 2020. »
Le choix de Pirelli d’apporter des pneus plus tendres ce week-end à Istanbul devrait donc permettre aux pilotes d’avoir un peu plus de grip que l’an dernier sur une piste « nettoyée », mais cela pourrait se traduire par une plus grande usure des pneus.
La logique d’embarquer sur un vol transatlantique le soir après une collision en piste avec son rival Max Verstappen au GP d’Italie a été remise en question par les détracteurs de Lewis Hamilton, y compris le conseiller motorsport de l’équipe rivale Red Bull, Helmut Marko, qui a laissé entendre que, peut-être, Hamilton avait exagéré la gravité de ses blessures ce jour-là à Monza.
Lors de cet accident, la roue arrière droite de la monoplace de Max Verstappen a touché la tête de Lewis Hamilton et le septuple champion du monde s’est plaint de raideur dans la nuque et de maux de tête après la course, ce qui ne l’a pas empêché de prendre un avion pour New-York où le pilote Mercedes était attendu pour participer au MET Gala.
« L’incident dans son ensemble n’a certainement pas mis sa vie en danger. S’il avait eu de graves douleurs ou problèmes au cou, alors il n’aurait pas été à New York – d’ailleurs dans la tenue très amusante dans laquelle il est apparu. » avait alors déclaré Marko à l’époque.
« Si vous prenez un vol de sept heures avec une raideur de la nuque après un incident comme celui-ci, c’est que ce n’était pas si grave. »
Hamilton a déclaré qu’il avait à peine senti le pneu de la voiture de Verstappen entrant en contact avec sa tête à ce moment-là, mais alors que l’adrénaline s’est diluée plus tard dans la soirée, la douleur a commencé à apparaître.
Concernant les critiques de Helmut Marko, Lewis Hamilton a souligné : « Je n’ai pas dit que j’étais en train de mourir ! », avant d’expliquer qu’il avait envisagé durant un instant de ne pas embarquer sur son vol pour New-York en raison justement des douleurs.
« J’ai parlé à l’un de mes collaborateurs et lui ai dit : « Peut-être que je ne devrais pas y aller ». » a déclaré Hamilton dans un entretien accordé à ESPN.
« Il m’a répondu : « Si tu ne veux vraiment pas y aller, ce sera triste pour toutes ces personnes, mais je suis sûr qu’ils pourront comprendre. » J’ai donc décidé que ne pouvais pas annuler. Donc, j’ai regardé quelles étapes seraient nécessaires pour y assister et j’avais besoin qu’Angela [Cullen, la kiné personnelle d’Hamilton] vienne avec mois juste au cas où cela empirerait ou que mon dos se bloque davantage au cours des douze prochaines heures. Alors, Angela est venue avec moi et nous avons travaillé durant le vol. »
« J’avais toujours le dos et le cou bandés, j’ai eu des contrôles, de la physiothérapie et de l’acupuncture ce jour-là, ce qui a libéré beaucoup de tension. J’étais encore un peu tendu quand je suis arrivé au MET, mais je me sentais bien avec les anti-inflammatoires. »
Lors de la course suivante programmée à Sotchi en Russie, le pilote Mercedes ressentait encore une petite douleur dans la nuque, mais cela ne l’aura pas empêché de décrocher la 100e victoire de sa carrière en Formule 1.
Le constructeur britannique de voitures de luxe McLaren a conçu une édition spéciales de sa 720S pour commémorer la victoire de l’Australien Daniel Ricciardo au Grand Prix d’Italie cette saison.
Ce modèle spécial ne sera malheureusement pas disponible en Europe puisque McLaren a décidé de ne produire que trois exemplaires de la 720S Edition Spéciale Daniel Ricciardo et qui seront uniquement destinés au marché australien (pays de naissance du pilote McLaren).
Créée sur mesure par la division McLaren Special Operations, cette 720S Daniel Ricciardo est peinte dans la couleur orange papaye de la livrée de la McLaren en Formule 1, avec des détails bleu burton et un drapeau australien à côté du rétroviseur extérieur du conducteur, en plus des bas de caisse en fibre de carbone portant la signature de Ricciardo.
À l’intérieur, il y aura également des touches de papaye autour du tableau de bord et sur les sièges, ainsi qu’une plaque commémorative « One of Three ». en revanche, McLaren n’a pas encore confirmé le prix de la supercar à moteur central de 720 ch qui sera mise en vente plus tard cette année.
« L’un des grands privilèges de piloter pour McLaren est de prendre le volant de nombreuses supercars exaltantes de la marque. Et bien que chacun offre quelque chose d’unique, le 720S est la référence absolue. » a déclaré Daniel Ricciardo.