Esteban Ocon : “Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”

Esteban Ocon, futur pilote de l’écurie Haas en 2025, est revenu sur sa réputation, estimant que le public a “la mauvaise image” de lui.

Quelques événements au cours de la carrière du Français ont, en effet, joué en sa défaveur. L’accrochage en piste avec Max Verstappen, puis dans le parc fermé, au Brésil en 2018, n’ont par exemple pas aidé l’image de l’actuel pilote Alpine.

On peut également citer les batailles internes, souvent âpres avec ses coéquipiers, comme avec Sergio Pérez chez Force India, ou encore Fernando Alonso et Pierre Gasly chez Alpine. Souvent très agressif en piste, Esteban Ocon ne s’est ainsi pas fait que des amis. 

Le Français se défend toutefois de cette réputation, prenant un exemple précis pour justifier son propos.

Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”, a affirmé Ocon à Auto Motor und Sport. “Un jour, après un événement, j’ai parlé pendant cinq minutes à un jeune journaliste qui m’a dit : ‘Vous savez, Esteban, je ne vous aimais pas vraiment avant, mais après notre conversation, je vous apprécie vraiment’.”

“J’ai trouvé cela très intéressant. Les gens peuvent se faire une image de vous qui ne correspond pas du tout à la réalité.”

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Un nouveau départ chez Haas

Esteban Ocon s’est également exprimé sur son choix de rejoindre l’écurie Haas en 2025. Le vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2021 a notamment mis en avant Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie depuis l’hiver dernier.

“Nous avons parlé à plusieurs équipes,” a indiqué Ocon. “Finalement, ce qui m’a le plus convaincu, c’est qu’Ayao [Komatsu] dirige l’équipe. C’est un ingénieur de course chevronné qui sait de quoi il parle.”

“Haas emploie actuellement 300 personnes, mais ils font plus que des équipes de 1500 personnes.”

“Et il y a de gros investissements dans l’avenir qui affecteront les performances. L’équipe a des objectifs clairs et je veux en faire partie.”

“J’ai déjà visité l’usine et j’ai vu la passion avec laquelle tout le monde y travaille. Ce sentiment m’a manqué.”

L’arrivée de Toyota aux côtés de Haas F1 n’est pas explicitement mentionnée par le Français, car elle n’était pas encore officialisée au moment de l’interview. Pour rappel, Toyota Gazoo Racing est désormais le “partenaire technique officiel” de Haas F1, dans le cadre d’un accord pluriannuel

Oliver Oakes : L’équipe Alpine F1 à Enstone “est maintenant stable”

Oliver Oakes, le nouveau directeur de l’écurie Alpine depuis cet été, s’est exprimé sur sa relation avec Flavio Briatore, mais également sur l’usine d’Enstone, se satisfaisant de bénéficier d’une équipe désormais “stable” en Angleterre.

L’instabilité est justement ce qui a caractérisé l’écurie française ces derniers mois, et même ces dernières années. Depuis le début du projet Alpine en 2021, la direction de l’écurie a varié à plusieurs reprises. 

La situation de l’écurie basée à Enstone a probablement atteint son point le plus bas cette année, avec des résultats catastrophiques en piste et de nombreux remous hors piste.

Le directeur général du Renault Group, Luca de Meo, a alors tapé du poing sur la table avec notamment le retour de Flavio Briatore en tant que conseiller exécutif ou encore avec la décision d’abandonner le moteur maison.

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Enstone, le “bébé” de Briatore 

C’est alors qu’Oliver Oakes a récupéré les rênes d’Alpine F1 grâce à Briatore notamment. Le Britannique s’est ainsi exprimé sur sa relation de travail avec l’Italien de 74 ans.

“C’est formidable de travailler avec lui, d’avoir à sa disposition des idées”, a indiqué Oakes lors d’une interview pour le site officiel de la F1, F1.com. “La F1 a changé, mais les principes de base sont les mêmes. Je pense qu’il sait très bien me le rappeler. Quand on est nouveau, on peut aller trop loin dans l’autre sens, donc c’est utile.”

“Il est très investi émotionnellement dans Enstone. C’est son bébé en tant qu’équipe, et il veut sincèrement voir l’endroit retrouver un peu de son mojo. C’est formidable d’être entouré. C’est contagieux parce qu’il aime ça.”

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Briatore et Oakes sur la même longueur d’onde

Oliver Oakes s’est également satisfait de la stabilité désormais présente à l’usine d’Enstone, tout en affirmant être totalement aligné avec Flavio Briatore sur la direction à prendre.

“Ce qui est différent aujourd’hui, dans le rôle que j’occupe à la tête d’une équipe de F1, c’est qu’il y a 1 000 personnes”, a ajouté le directeur de l’écurie Alpine F1. “Vous ne pouvez pas nécessairement les rendre toutes heureuses tout le temps – et c’est intéressant, je m’en rends compte – mais je pense que le principal élément du début, ici à Enstone, c’est que l’équipe est maintenant stable.”

“Elle a deux personnes qui la dirigent et qui sont très en phase avec la direction que nous voulons prendre. Je vois déjà de bonnes choses dans tout cela.”

“Les gens sont heureux que nous soyons là, nous sommes à l’usine, nous essayons vraiment d’entamer un retour au cours des prochaines années.”

“Tout est basé sur les résultats. [Si] nous réalisons des performances au cours [des prochaines] courses et que nous obtenons des résultats, les gens [au sein de l’organisation] se sentiront naturellement un peu mieux.”

“Tout va de pair. Il y a beaucoup d’affection pour ce qu’est Enstone, mais l’essentiel est que les gens viennent travailler parce qu’ils veulent faire partie d’une organisation performante.”

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Ferrari a contacté Alpine pour débaucher le personnel de Viry-Châtillon

Luca de Meo, directeur général du Renault Group, a révélé que Fred Vasseur, directeur de l’écurie Ferrari, a demandé à Alpine s’il pouvait recruter le personnel moteur sans “congé de relâche”.

Alors qu’Alpine a annoncé l’abandon de son projet moteur à la fin de la saison 2025, signifiant la fin de la F1 au sein de l’usine de Viry-Châtillon, certains employés sont déjà convoités par la concurrence, notamment par la Scuderia Ferrari.

C’est, en effet, ce qu’a révélé Luca de Meo. L’Italien, qui a affirmé que les employés de Viry ne perdront pas leur emploi après la restructuration de l’usine, a par ailleurs indiqué qu’ils n’auraient “pas de problème” pour continuer en F1 en travaillant pour un autre motoriste.

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Fred Vasseur intéressé par le personnel moteur de Viry

Viry va se transformer”, a affirmé de Meo dans une interview avec L’Équipe, avant de garantir le maintien de l’emploi. “Sans perte d’emploi, ça c’est garanti.” 

“Maintenant, s’il y en a qui sont positivement habités par l’idée de faire un moteur de F1, ils n’auront pas de problème pour se repositionner.”

“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux. Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars.”

Certains employés de Viry-Châtillon devrait donc rejoindre Ferrari emportant avec eux leur connaissance sur le moteur Renault F1 2026. De son côté, Alpine F1 devrait être motorisée par Mercedes à partir de la saison 2026, année de changement de réglementation.

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Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

Luca de Meo, directeur général du Renault Group, affirme que les usines Renault et Mercedes destinées aux moteurs F1 n’ont rien à voir, que ce soit d’un point de vue structurel ou du nombre d’employés.

Après l’annonce de l’abandon des moteurs Alpine/Renault F1, Luca de Meo a mis en avant le déficit structurel de l’usine de Viry-Châtillon, la comparant directement avec celle de Mercedes à Brixworth.

Même si rien n’est encore officiel, tout porte à croire qu’Alpine sera équipée d’un moteur Mercedes à partir de 2026, au moment où débutera une nouvelle réglementation.

“Cette nouvelle réglementation, c’est une sorte de Frankenstein, un compromis des exigences de chaque constructeur,” a indiqué Luca de Meo à L’Équipe. “Les coûts de développement sont devenus exponentiels.”

“Ça va être assez difficile à gérer, même pour les pilotes. Ils feront de la voile ces gars-là. Recharger les batteries, etc. Ça ressemble plutôt à une usine à gaz ce moteur.”

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900 personnes chez Mercedes contre 340 à Viry, selon de Meo

Au moment de comparer son usine moteur à celle de Mercedes, le patron italien a pointé du doigt le manque d’investissement à Viry lors du passage à l’ère hybride en 2014, un tournant qui a marqué le début des problèmes pour les unités de puissance françaises.

“Et soyons clairs, quand vous visitez, et nous l’avons fait, une unité comme HPP, l’usine moteur de Mercedes, il y a 900 personnes qui y travaillent”, affirme de Meo. “On est 340 à Viry.”

“Ils ont des bancs d’essais que l’on n’a pas. Le passage à l’ère hybride nécessitait de puissants investissements sous-estimés à l’époque. On tourne, côté structure, avec trois cylindres quand d’autres en ont huit.”

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Un moteur Mercedes à moins de 20 millions d’euros par an

Luca de Meo poursuit en expliquant que le passage à la motorisation Mercedes est une décision logique compte tenu du déficit structurel de son écurie, tout en mettant en avant l’économie financière réalisée.

“Quand je suis arrivé il y a quatre ans, le groupe voulait arrêter la F1. Si elle est encore là, c’est parce que j’ai sauvé le truc”, se défend de Meo.

“Mais nous n’avons pas la structure pour être à la pointe du développement des chimies de batteries, de la gestion des logiciels, de la récupération d’énergie…”

C’est moins de 20 millions par an [un moteur Mercedes]. On se devait donc de prendre cette décision. Et puis, toutes les autres écuries ont leurs entités moteur et châssis à proximité.”

“Nous, on est à cheval sur deux ‘continents’, avec deux cultures différentes. Et à Enstone, ils sont très indépendants, habitués à travailler pour différentes couleurs. J’aurais dû tout regrouper, mais ça aurait été en Angleterre… Dur, non ?”

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Eddie Jordan : Flavio Briatore “a une baguette magique”

Eddie Jordan, ancien directeur d’équipe reconverti consultant TV, estime que Flavio Briatore ramènera Alpine “sur le podium” d’ici 2027.

Flavio Briatore n’avait jamais disparu du paddock, même lorsqu’il lui avait été intimé de rester discret après le scandale du crashgate, dévoilé en 2009. Conseiller de première main de Bernie Ecclestone, bien affairé dans le monde du GP2 ou encore de la gestion de carrière de pilotes, dont Fernando Alonso, l’Italien est toutefois revenu au grand jour dernièrement, de par son rôle de conseiller exécutif chez Alpine, dont les installations se trouvent à Enstone, en Grande-Bretagne. Un team que Briatore connaît bien, pour avoir été l’un des artisans de ses fondations sous la glorieuse ère Benetton, puis son gestionnaire sous le blason officiel Renault.

Autre éminence de ce que l’on appelait à une certaine époque le Piranha Club (les influents directeurs d’équipes), Eddie Jordan estime que Briatore dispose de toute la capacité pour permettre à Alpine de retrouver les sommets, quelle que soit la difficile mue dans laquelle la structure doit s’engager.

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Un management au culot

S’exprimant dans le podcast “Formula for Success”, Jordan a expliqué pourquoi il pense qu’Alpine est une équipe à suivre dans les années à venir.

“Il n’y a aucun doute sur Alpine”, estime ainsi Jordan de manière très affirmative, avant de se lancer dans une anecdote sur le côté à la fois interventionniste et décomplexé de l’Italien. “Je pouvais être en réunion avec l’un de mes principaux sponsors, ou mon directeur de banque, ou qui que ce soit d’autre, et Flavio faisait irruption. C’est ainsi qu’il était – mais c’était réciproque, je faisais la même chose. Cela n’arrive plus aujourd’hui, mais Flavio était un homme très spécial à l’époque où j’étais en Formule 1.”

Jordan estime qu’il faut un certain toupet pour parvenir à redresser une équipe comme Alpine, qui est, selon les propres mots du PDG de Renault, Luca de Meo, sur une pente descendante depuis trois ans. Alpine connaît une campagne 2024 particulièrement difficile, avec seulement 13 points inscrits en 18 courses : un bilan qui place le team d’Enstone, prêt à lâcher les unités de puissance Renault de Viry-Châtillon, en une triste neuvième place du championnat des constructeurs de F1, juste devant Sauber (Stake).

“Je l’ai détesté pour certaines choses et je l’ai aimé pour d’autres, mais vous savez ce qu’il fera, et il m’a donné sa parole : ‘Je te promets, Eddie, que d’ici 2026 ou 2027, Alpine sera sur le podium’”, ajoute Jordan, décidément prompt à se fier aux certitudes de son homologue.

“Je ne vais pas me lever et dire que je ne suis pas d’accord, parce qu’en fait je suis d’accord. Il a une baguette magique qui lui permet de faire bouger les choses.”

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Pas besoin d’un pilote vedette chez Alpine

En 2025, Alpine se passera des services d’Esteban Ocon, en partance vers Haas, pour faire place au rookie australien Jack Doohan aux côtés de Pierre Gasly.

Selon Jordan, Briatore se concentre sur l’amélioration des performances de la voiture plutôt que sur la signature d’un pilote vedette.

“Flavio veut construire la meilleure voiture possible, nous l’avons déjà dit, et ensuite le meilleur pilote sera naturellement attiré par cette voiture – c’est sa façon de faire. C’est sa philosophie”, analyse l’Irlandais. “D’autres personnes vont dans l’autre sens. Prenez le meilleur pilote, voyons comment nous pouvons faire en sorte que cela fonctionne, comme c’est le cas pour Ferrari : prenez Lewis Hamilton.”

De Meo défend l’abandon du moteur Renault F1 : “Je ne peux pas réfléchir comme un fan”

Quelques jours après l’annonce mettant fin au projet moteur F1 à Viry-Châtillon, Luca de Meo, directeur général du Renault Group a défendu ce choix largement contesté du côté de l’usine française.

L’Italien a tout d’abord indiqué que cette décision est un “crève-coeur”, adressant également des mots pour le personnel de Viry, avant d’entrer dans le vif du sujet.

“C’est un sujet très émotionnel, pour moi en premier”, a affirmé Luca de Meo dans une interview à L’Équipe. “Je suis très passionné. C’est un crève-coeur. Cette décision résulte de mois et de mois d’observations.”

“Je voudrais tout d’abord dire que j’admire l’engagement et la ténacité des gens de Viry-Châtillon. Et je sais qu’ils vont demain imprimer cet état d’esprit dans les projets qui attendent leur entité. Ils ont la gnaque. Et ça, c’est une bonne nouvelle.”

“J’ai mal de les voir aussi déçus de cette décision, mais malheureusement dans mon job, je ne peux pas réfléchir comme un fan.”

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Encore deux ans comme ça et le projet se dégonflerait complètement

Ne pouvant réfléchir “comme un fan”, Luca de Meo indique que le projet était à bout de souffle et qu’il menaçait même de s’écrouler si rien n’était modifié.

Je suis un manager”, ajoute-t-il. “Je gère une entreprise cotée en bourse. Et je dois repenser le projet F1, pour enfin gagner. Je cherche donc les raccourcis pour y parvenir.”

“Là, on est devenus invisibles. Encore deux ans comme ça et le projet se dégonflerait complètement. On est depuis trois saisons sur une pente descendante. Il fallait secouer tout ça. Avec en parallèle une logique financière.” 

La partie financière est évidemment cruciale, de Meo indiquant qu’une “telle activité [moteur] coûte entre 200 à 250 millions d’euros par an. En plus du budget annuel de 150 millions.”

“Alpine, vu notre classement perd des primes”, indique par ailleurs l’Italien. “Les sponsors se font rares. On a un trou d’air. Mes actionnaires savent compter. Alpine doit faire de l’argent.”

Avec nos P16, P17, on a l’air de rigolos. Nous sommes nulle part. Les fameux ‘retours marketing’, se sont évanouis. Quand bien même ils ne sont pas quantifiables en argent monnaie.”

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Oliver Oakes : “Je veux juste avoir le meilleur moteur”

Oliver Oakes, qui a succédé à Bruno Famin à la tête d’Alpine F1 cet été, a indiqué vouloir avant tout de la performance, peu importe le moteur équipant ses monoplaces.

Depuis le début de semaine, il est désormais acté que le moteur Renault F1 sera abandonné à la fin de la saison 2025, laissant Alpine devenir une écurie cliente à partir de l’année suivante.

Il semblerait que le moteur Mercedes soit choisi par Alpine F1 pour débuter la nouvelle ère réglementaire. Les unités de puissance produites à Brixworth ont le palmarès pour elles depuis 2014 et le début de l’ère hybride, ayant remporté huit championnats du monde constructeurs.

Cette décision de mettre fin au moteur Renault F1 n’a évidemment pas bien été accueillie au sein de l’usine française de Viry-Châtillon. Les représentants du personnel “regrettent et déplorent” cette annonce, comme ils l’ont fait savoir via un communiqué de presse.

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Si vous gagnez, personne ne se soucie vraiment de ce qu’il y a sous le capot

La question du moteur utilisé par l’écurie Alpine a évidemment été posée à Oliver Oakes, nouveau directeur de l’écurie. Le Britannique, notamment nommé par Flavio Briatore conseiller exécutif de l’écurie, fait de son côté valoir la performance avant tout.

Je pense que, cruellement, pour moi en tant que directeur d’équipe, je veux juste avoir le meilleur moteur et courir. C’est l’essentiel, a-t-il indiqué à RacingNews365 avant l’annonce de l’abandon du moteur F1 à Viry.

Interrogé sur la perte d’identité de son écurie sans les moteurs Renault, Oliver Oakes estime que si son équipe gagne, le moteur ne sera plus un sujet.

Je dirais qu’il y a une grande histoire du côté de Viry et d’Enstone. Mais je dirais aussi que si vous gagnez, personne ne se soucie vraiment de ce qu’il y a sous le capot, et je veux dire cela gentiment.

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Le moteur Renault F1 “victime d’une cabale” menée par l’usine d’Enstone ?

Denis Chevrier, ancien directeur du département moteurs entre 2002 et 2007 chez Renault F1, estime que la guerre interne entre Enstone (la partie châssis en Angleterre) et Viry-Châtillon a participé à la décision d’abandonner les moteurs F1 au sein de l’usine française.

Alpine veut faire de la F1 pas chère, c’est ce qu’ils ont toujours voulu faire”, a affirmé Chevrier à L’Équipe. “C’est pour ça qu’ils n’ont pas réussi la transition vers les moteurs hybride, contrairement à d’autres concurrents.

Ils se sont retrouvés en retrait, ça a été le début d’une période où les moteurs de Viry ont eu du mal à briller. C’est la démonstration malheureuse que si on ne veut pas mettre les moyens, au bout d’un moment, on ne peut pas vivre sur le passé, sur la dynamique amorcée, et peu à peu le navire perd sa vitesse.

Il y a eu une période de succès, et les managers ont voulu faire aussi bien pour moins cher, mais dans un environnement aussi pointu et d’excellence technologique, ce n’est pas possible.

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Chevrier accuse Enstone

Selon le Français, l’usine d’Enstone, responsable du châssis, est à l’origine de l’abandon du moteur F1 à Viry, estimant même que l’usine française est “la victime d’une cabale”.

J’ai un sentiment d’injustice”, poursuit Denis Chevrier. “Je pense que le moteur est la victime d’une cabale de la part de l’équipe châssis, qui a caché ses carences et son incapacité à concevoir des voitures aussi bonnes que les autres en trouvant un responsable.”

Et en semant et arrosant régulièrement le dénigrement de ce moteur. Ce fut d’autant plus facile que ce moteur n’équipait pas d’autres châssis, ce qui est très dangereux pour un motoriste. Et eux continuent à s’amuser avec leurs ailerons…”

Sans doute que ce moteur n’est pas le meilleur du plateau, mais la décision qui a été prise est le contraire de celle qu’un patron qui vise l’excellence avec son entreprise devrait prendre. Alors qu’en plus, dans un sport mécanique, s’il y a un élément sur lequel un constructeur doit le plus s’appuyer pour communiquer et faire la promotion de ses modèles de route, c’est le moteur.

Après l’officialisation de l’abandon du moteur développé à Viry-Châtillon, l’écurie Alpine F1 va donc devenir une écurie cliente à partir de 2026 et devrait, très probablement, être équipée de l’unité de puissance Mercedes.

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Les employés de Viry-Châtillon réagissent après l’abandon du moteur F1

Ce lundi, l’officialisation tant redoutée par les employés d’Alpine Racing est tombée. Le moteur F1 sera bel et bien abandonné fin 2025 malgré l’opposition du CSE (Comite Social et Économique) de Viry-Châtillon.

Le personnel de Viry avait pourtant mené plusieurs actions au cours de ses dernières semaines qui n’ont, au final, pas porté leur fruit. 

Le CSE a donc réagi ce mardi en fustigeant le projet de restructuration de Viry-Châtillon, signifiant la fin des moteurs F1.

L’ensemble des représentants du personnel, portant la voix des salariés et d’une majorité des parties prenantes, regrette et déplore la décision d’arrêter la motorisation F1 en 2026”, débute le communiqué des représentants du personnel d’Alpine Racing.

Ce choix est entériné par le Groupe qui souhaite réduire le risque financier autour de la F1, alors même qu’aucune étude sérieuse n’a été menée pour en évaluer l’impact sur les ventes futures et le prestige de la marque.

“Les solutions de partenariat ont été écartées par le Groupe, alors qu’elles auraient permis de répondre à plusieurs objectifs : le maintien d’une activité de F1, la réduction des coûts de développement et d’exploitation, le maintien de toutes les compétences, la possibilité d’amener un moteur RE26 déjà en grande partie développé et prometteur jusqu’à la saison 2026.”

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Un éventuel retour du moteur Alpine-Renault en F1 difficile à envisager 

Dans sa communication, Alpine a mis en avant ce lundi la création d’un “nouveau centre d’ingénierie de pointe à Viry-Châtillon” nommé “Hypertech Alpine”. Le CSE de l’usine française, de son côté, pointe du doigt un projet “imprécis” tout en mettant en doute un éventuel retour d’un moteur F1 dans le futur.

“Le contenu, les ressources et la pérennité des nouveaux projets que la Direction souhaite apporter à Viry apparaissent encore très largement imprécis”, poursuit le communiqué du personnel.

“Le dimensionnement communiqué de la cellule de veille F1, (effectifs et budget) semble encore trop faible, et remet en question le retour potentiel d’Alpine comme motoriste à terme.”

“L’histoire du site de Viry montre que des décisions contraires ont souvent été prises, et démontre l’importance de maintenir pour l’avenir des compétences hautement qualifiées afin de laisser la porte ouverte à un retour en F1 quand la réglementation et le contexte financier de l’actionnaire le rendront plus attractif.”

Le CSE dresse les conséquences

Le CSE poursuit en dressant une liste de conséquences suite à l’annonce faite par Alpine ce lundi : “Cette mise en œuvre du projet scelle déjà les premières conséquences à très court terme (d’ici 3 mois) sur les emplois et la formation.”

“Le site de Viry-Châtillon passera au 1er janvier de 500 à 334 emplois, avec la fin des contrats de nombreux prestataires. La perte d’une centaine d’emplois indirects chez les principaux partenaires d’ici fin 2024.”

“La fin du Concours d’Excellence Mécanique Alpine (CEMA) soutenu par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, portant de belles valeurs d’engagement en faveur de l’égalité des chances favorisant la mixité pour faire rayonner une filière de jeunes talents.”

Viry fait désormais appel “aux pouvoirs publics”

“De manière générale, l’arrêt de la motorisation F1, le manque de maturité des projets apportés et la perte de confiance dans la Direction font peser un risque majeur de départ des compétences critiques du site de Viry”, ajoute le CSE. 

“Malgré la tourmente de ces 2 derniers mois, l’équipe de Viry a continué de développer la puissance du moteur 2026 dont Alpine se prive. Cette décision à contrecourant fait passer Alpine à côté de son histoire sportive.”

“Pour toutes ces raisons, les représentants du personnel du CSE ont rendu à l’unanimité un avis défavorable au projet de transformation.”

“Nous appelons les pouvoirs publics à défendre la pérennité de l’emploi sur le site de Viry-Châtillon.”

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Alpine finalise la prise de participation de 24% de son capital

Renault Group et Alpine ont annoncé le “closing” de l’opération annoncée le 26 juin 2023, qui consiste en l’investissement de 200 millions d’euros au capital d’Alpine Racing Ltd (basée en Angleterre) par Otro Capital, dans le cadre d’une prise de participation à hauteur de 24 %, visant à soutenir la stratégie de croissance d’Alpine et ses ambitions sportives en Formule 1. En outre, Alec Scheiner, co-fondateur et associé d’Otro Capital, a rejoint le conseil d’administration d’Alpine Racing Ltd.

La transaction valorise Alpine Racing Ltd à environ 900 millions de dollars à la suite de cet investissement qui permettra à Alpine de développer son image en Formule 1 à l’échelle mondiale et dans des domaines tels que les médias, le sponsoring, la billetterie, l’hospitalité, la gestion des droits commerciaux, les licences et le merchandising.

Le 17 octobre 2023, Otro Capital a annoncé l’arrivée d’athlètes et d’investisseurs sportifs internationaux, vainqueurs de championnats dans son groupe d’investisseurs qui comprend RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments. L’arrivée de ces investisseurs de premier plan renforce le partenariat stratégique entre Otro et Alpine F1, combinant une expertise dans différents domaines de l’écosystème sportif et permettant à Alpine F1 d’atteindre de nouveaux fans :

  • Patrick Mahomes, quart-arrière des Chiefs de Kansas City, deux fois MPV de la NFL et deux fois MVP du Super Bowl.
  • Travis Kelce, ailier rapproché des Chiefs de Kansas City, huit fois consécutif au ProBowl de la NFL et deux fois champion du Super Bowl.
  • Rory McIlroy, quatre fois vainqueur d’un championnat majeur de golf et actuellement classé #2 au monde. Rory a investi par l’intermédiaire de Symphony Ventures Capital, un partenariat qui soutient les entreprises innovantes dans les domaines de la santé, de la technologie et du sport.
  • Anthony Joshua, médaillé d’or olympique de boxe et deux fois ancien champion du monde unifié des poids lourds.
  • Trent Alexander-Arnold, footballeur international anglais et champion de Premier League avec le Liverpool FC (Royaume-Uni).
  • Juan Mata, joueur de football professionnel, vainqueur de la Coupe du monde et de l’Euro avec l’équipe nationale espagnole. Ancien joueur de Manchester United et de Chelsea. Cofondateur de l’organisation Common Goal.
  • Roger Ehrenberg, fondateur d’Eberg Ventures, investisseur dans les Marlins de Miami et le Real Salt Lake.

Pour rappel : Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France, ne fait pas partie de la transaction et restera entièrement détenue par Renault Group.

BP va aider Alpine F1 à réduire son empreinte carbone à Enstone

Le pétrolier bp a signé un accord avec l’écurie Alpine en F1 pour soutenir l’équipe vers la neutralité carbone sur le site d’Enstone (Royaume-Uni), où elle conçoit, développe, fabrique et construit des pièces et systèmes pour ses monoplaces de Formule 1.

Cette collaboration verra bp déployer son matériel de mesure et d’analyse de données pour évaluer de manière exhaustive la consommation d’énergie et identifier les domaines d’optimisation des infrastructures à Enstone. Le système DIGBOX utilise des algorithmes de “repérage” intelligents apprenant le comportement des bâtiments et recherchant des données en temps réel pour augmenter l’efficience énergétique et accroître la résilience.

Ainsi, bp offrira des conseils sur la réduction de consommation d’énergie et sur des solutions économiques et sans émissions pour aider l’équipe Alpine à réduire son empreinte carbone.

Nous sommes fiers de poursuivre notre partenariat avec bp avec notre confiance mutuelle bâtie au fil des années. L’expertise et les technologies innovantes de bp nous aideront désormais à prolonger notre démarche de développement durable en dehors de la piste, grâce à un aperçu en temps réel de la consommation d’énergie de notre centre technique d’Enstone.” a déclaré Rob White, directeur des opérations d’Enstone.

“En collaboration avec bp, nous nous efforcerons de réduire l’impact environnemental de nos activités sur le site afin de créer un héritage durable d’excellence allant bien au-delà des circuits.”

Partenaire d’Alpine depuis 2017, bp travaille au développement de tous les fluides et carburants requis par les monoplaces de l’écurie Alpine en Formule 1 ainsi que sur une gamme de produits industriels utilisés à Enstone.

bp œuvre également au développement des carburants 100 % durables requis par le règlement technique de la FIA de la saison 2026 – bien avant la date d’entrée en vigueur de ces exigences.

Zinedine Zidane accueille la famille Alpine à Madrid

Zinedine Zidane, footballeur français de légende et Ambassadeur Alpine, a accueilli ce mardi à Madrid en Espagne les pilotes d’Alpine Racing, dont le duo formé par Esteban Ocon et Pierre Gasly en F1, pour une journée d’immersion et de réflexion sur la saison 2023.

Dans son rôle d’ambassadeur d’Alpine, Zinedine Zidane s’appuie sur ses décennies d’expérience dans l’élite du football pour transmettre ses vastes connaissances aux programmes de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) d’Alpine, notamment à travers Rac(H)er et le Concours Excellence Mécanique (CEMA).

Lancé en juillet 2022, Rac(H)er vise à renforcer la méritocratie entre les sexes dans tous les domaines de l’entreprise. Des pilotes de course aux rôles d’ingénierie et postes techniques, cette initiative établit une feuille de route claire et définie pour accroître la diversité des talents au sein d’Alpine.

Le CEMA est un concours destiné aux aspirants mécaniciens organisé par Alpine. Parrainé par Esteban Ocon, le CEMA permet aux étudiants du secteur de la mécanique automobile en France de mettre en valeur leurs compétences et leur expertise. Disputé en trois étapes, avec des épreuves théoriques et pratiques, le CEMA offre à ses lauréats un stage au sein de la base de Viry-Châtillon d’Alpine. 

Ce mardi, l’événement comprenait une visite exclusive du Stade Santiago Bernabeu du Real Madrid CF et de son musée. Zinedine Zidane a fortement contribué à garnir ce dernier de trophées, avec cinq titres glanés comme joueur entre 2001 et 2006 et onze en tant qu’entraîneur lors de ses deux passages à la tête des “Blancos” entre 2016 et 2021. 

Zinedine Zidane, Esteba Ocon, Pierre Gasly, des jeunes pilotes Alpine et les deux vainqueurs du CEMA 2023 ont ensuite effectué un court trajet dans la ville en Alpine A110 pour rejoindre une démonstration de karting. Zinedine Zidane s’est installé au volant d’un kart électrique, où il a reçu les conseils de Lisa Billard et Sukhmani Khera, deux pilotes Alpine Rac(H)er actuellement engagées en karting international.

Les rôles se sont complètement inversés par la suite, Zinedine Zidane animant un match amical de football entre tous les pilotes Alpine présents.

C’était vraiment un immense plaisir d’accueillir la famille Alpine à Madrid. C’est également une façon de célébrer ma première année avec Alpine.” a déclaré Zinedine Zidane au terme de cette journée.

“Ce rôle d’ambassadeur pour soutenir les programmes d’égalité des chances me tient à cœur parce que c’est mon propre parcours. Je suis heureux de pouvoir transmettre certaines expériences liées à ma vie sportive, mais aussi personnelle, à travers les programmes Rac(H)er et CEMA.”

“Bien que nous venions de domaines différents, nous avons tous finalement un objectif commun : vivre notre passion, la recherche de la haute performance et de l’excellence.”

“D’où que vous veniez ! C’est donc formidable de pouvoir partager des moments, des expériences et des idées avec les jeunes engagés dans ces deux programmes magnifiques et riches de sens.”

“J’attends avec impatience d’autres journées comme celle-ci dans un avenir proche, et j’ai surtout hâte de les voir un jour réussir à vivre leur rêve grâce à Rac(H)er et CEMA.”

Alpine F1 et Davide Brivio se séparent d’un commun accord

Alpine Racing et Davide Brivio, directeur des projets compétition, se sépareront d’un commun accord en fin d’année afin de permettre à l’Italien d’explorer de nouvelles opportunités de carrière.

Cette annonce marque la fin d’une collaboration de trois ans avec Davide Brivio, qui a rejoint l’écurie comme directeur de la compétition avant la saison 2021 du championnat du monde de Formule 1. Depuis, Davide Brivio a assumé le rôle de directeur des projets compétition, incluant notamment la gestion de l’Alpine Academy, le programme de jeunes pilotes de l’équipe.

Sous la direction de Davide Brivio et de son expertise en sports mécaniques, l’Academy a formé de nombreux espoirs dans plusieurs catégories du sport automobile tout en leur offrant régulièrement des opportunités en Formule 1 ces deux dernières saisons. La plus récente d’entre elles n’était autre que la participation de Jack Doohan aux essais Libres 1 à Abou Dhabi.

Nous tenons avant tout à remercier Davide pour son travail acharné et son engagement au cours des trois dernières saisons.” a déclaré Bruno Famin, directeur par intérim de l’équipe Alpine.

“Son expérience des sports mécaniques a été extrêmement précieuse, notamment dans le développement et la progression de l’Alpine Academy. Le souhait de Davide est de quitter Alpine pour explorer de nouvelles opportunités et nous l’avons accepté en choisissant de nous séparer mutuellement. Nous lui adressons nos meilleurs vœux pour le prochain chapitre d’une carrière déjà impressionnante en sports mécaniques.”

Julian Rouse continuera de superviser l’Alpine Academy, qui entamera sa neuvième année en 2024 et compte actuellement neuf pilotes de huit nationalités à travers quatre disciplines différentes, allant du championnat de Formule 2 au championnat d’Europe de Karting. Ce même programme maintiendra un rôle central dans le projet Alpine l’an prochain.

L’Alpine A523 déjà en piste à Silverstone

L’équipe  Alpine a débuté sa saison 2023 sur piste aujourd’hui en parcourant 100 km de course avec l’A523 de la saison 2023 à Silverstone, avant le lancement officiel à Londres le 16 février.

Esteban Ocon a été rejoint par son nouveau coéquipier Pierre Gasly au domicile du Grand Prix de Grande-Bretagne, les deux pilotes se partageant le roulage ce lundi dans le cadre de la journée de tournage de l’équipe et du shakedown de sa monoplace 2023.

Esteban Ocon a pris les commandes en premier, commençant sa journée à 09h00 heure locale et effectuant neuf tours avant de passer le relais à Pierre Gasly, qui a parcouru huit fois la piste de 5,891 km pour totaliser la distance limitée à 100 km pour son premier roulage de 2023.

Ce n’est qu’en reprenant la piste au volant d’une Formule 1 que l’on réalise à quel point ça te manque !” a déclaré Ocon après sa journée de roulage.

“Ce fut un honneur de conduire l’A523 aujourd’hui et de découvrir tout le travail acharné et les améliorations apportées à cette voiture. Un grand merci à toutes les femmes et tous les hommes de Viry et d’Enstone pour avoir atteint ce cap et vu la voiture en piste pour la première fois.”

“Le premier tour est toujours mémorable et je suis content que la journée se soit bien déroulée. Nous montrerons l’A523 au monde ce jeudi lors du lancement et également en piste à Bahreïn la semaine prochaine.”

L’A523 a fonctionné “sans aucun problème” pour marquer la dernière étape de son développement avant la saison 2023 du championnat du monde de Formule 1 qui débutera à Bahreïn le 5 mars.

Ce fut une nouvelle étape franchie pour l’A523 aujourd’hui avec notre shakedown à Silverstone et je suis ravi que la journée se soit si bien déroulée.” a déclaré Matt Harman, directeur technique.

“Esteban a conduit en premier le matin pour vérifier que tous les systèmes fonctionnaient correctement et pour terminer le programme d’installation habituel de la voiture.”

“Pierre était alors dans la voiture l’après-midi pour la première fois dans l’A523 et a bouclé huit tours stables pour se faire une première idée de son nouvel environnement.”

“Ces journées sont bien sûr limitées et non représentatives, mais nous avons certainement passé une excellente journée et nous attendons maintenant avec impatience les essais à Bahreïn où nous espérons poursuivre notre apprentissage de la voiture 2023.”

Pierre Gasly – qui a rejoint l’équipe Alpine cette saison – a connu lui aussi un premier roulage sans problème : “C’était fantastique de retrouver le volant, surtout sous mes nouvelles couleurs avec Alpine.”

“Aujourd’hui, il s’agissait de se faire une première idée de la monoplace et je me sentais extrêmement bien durant mes tours.” a déclaré le Français.

“Je sais que toute l’équipe a travaillé sans relâche pour développer la voiture au cours de l’hiver et c’était un moment de fierté de la piloter en voyant tous ces visages dans le garage. J’ai hâte d’être à la présentation de jeudi, puis de la découvrir encore davantage lors des essais.”

L’équipe dévoilera officiellement l’A523 à Londres le jeudi 16 février avant de se rendre à Bahreïn pour des essais de pré-saison du 23 au 25 février.

Fernando Alonso s’agace des décisions d’arbitrage tardives

Après avoir été pénalisé de trente secondes au Grand Prix des Etats-Unis pour une monoplace qui n’était pas légale car endommagée, Fernando Alonso a finalement retrouvé sa septième place obtenue suite à une improbable remontée après son accident avec Lance Stroll. Une fin de course où l’Alpine a prouvé sa robustesse, en dehors du rétroviseur droit qui a fini par se détacher et qui était l’objet de la pénalité infligée.

Au delà de la pénalité, c’est la lenteur des décisions prises par la FIA qui agace Fernando Alonso, l’Espagnol et son équipe étaient d’autant plus surpris car durant la course à Austin – alors que le rétroviseur été clairement endommagé – le drapeau noir et orange (signifiant à une monoplace endommagée et potentiellement dangereuse l’obligation de rentrer aux stands ) n’a pas été agité.

Lorsqu’on demande à l’Espagnol à quel moment il est judicieux selon lui d’agiter le drapeau noir et orange, le double champion du monde a répondu : “Eh bien, lorsque le directeur de course estime que les voitures ne sont pas sûres à conduire.”

“Nous, à l’intérieur de la voiture, nous ne savons même pas parfois quels sont les dommages que nous avons, quels sont les dispositifs aérodynamiques prêts à tomber sur la voiture derrière. Donc on se fie au directeur de course et on conduit la voiture aussi vite que possible.”

“Et oui, nous devrions peut-être utiliser ce drapeau [noir et orange] plus souvent, ou pas, c’est une décision que la FIA et les équipes doivent examiner” a déclaré l’Espagnol.

Le drapeau en question a été agité trois fois cette saison. Fernando Alonso a bien conscience de la difficulté de juger la dangerosité des dégâts d’une monoplace, mais le double champion du monde soulève également l’incohérence de laisser rouler une F1 pour finalement la pénaliser après coup.

“Je pense que la Formule 1 a beaucoup changé au cours des 40 ou 50 dernières années, il y a beaucoup de dispositifs aérodynamiques qui sont maintenant à la limite en course, donc nous devons nous assurer que nous avons une règle appropriée à ce sujet.”

“Et quand vous voyez le drapeau noir et orange, vous devez probablement vous arrêter et retirer la voiture parce que je pense qu’il est très difficile de réparer certains de ces éléments, peut-être que l’aileron avant est le plus facile, mais à part ça, je pense que c’est difficile.”

“Mais ce que nous ne pouvons pas nous permettre, c’est de penser après la course, parce qu’alors vous entrez, comme je l’ai dit, dans un territoire inconnu”. alerte l’Espagnol qui poursuit en s’appuyant sur un autre exemple.

“C’est comme pénaliser une voiture pour un dépassement parce qu’il y avait une voiture dans les graviers ou autre mais il qu’il n’y avait pas de drapeau jaune. Donc il a fait le dépassement et puis quelques heures plus tard on vous dit “oui, mais il a fait un dépassement et ça devait être un drapeau jaune”. Oui, mais il n’y avait pas un drapeau jaune, donc quelle que soit la faute du commissaire ou du directeur de course ou quoi que ce soit, il n’y avait rien et le dépassement a été fait.” conclut Fernando Alonso.

Suite à cette affaire, le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem, a lancé un examen sur l’utilisation du drapeau noir et orange en Formule 1.

Fernando Alonso explique les raisons de son absence lors de la présentation de l’Alpine

Ce mardi, l’équipe Alpine dévoilera sa monoplace pour la saison 2021 et si le Français Esteban Ocon sera bien présent lors de cette présentation, ce ne sera pas le cas de son coéquipier Fernando Alonso.

Vendredi dernier, l’équipe Alpine a indiqué que le double champion du monde ne pourrait pas se rendre à la présentation de la A521 ce mardi 2 mars en raison des restrictions de déplacement dues à la crise sanitaire actuelle.

Cependant, en coulisses  il se dit que le double champion du monde ne sera pas présent pour la présentation de l’Alpine ce mardi pour lui permettre de récupérer après son accident de vélo survenu il y a quelques jours en Suisse, mais le principal intéressé assure que son absence n’est due qu’aux restrictions de voyage.

“Bonjour Tout le monde! Comme vous savez, je ne pourrai pas être présent lors de la présentation de l’équipe qui aura lieu au Royaume-Uni mardi.” explique Alonso dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.

“C’est un peu difficile de voyager entre la Suisse et le Royaume-Uni avec les restrictions covid mais bien sur je la suivrai virtuellement comme tout le monde, ce n’est pas très important si vous n’êtes pas là physiquement.”

“J’ai hâte de vous présenter la voiture, les nouvelles couleurs, les nouvelles combinaisons, je suis très excité. A bientôt!”

Le pilote espagnol n’apparaitra auprès de son équipe qu’à partir des essais hivernaux 2021 qui se tiendront du 12 au 14 mars à Bahreïn.

Fernando Alonso absent lors de la présentation de l’Alpine

L’équipe Alpine a indiqué ce vendredi que le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, ne participerait pas physiquement à la présentation de monoplace de la saison 2021 la semaine prochaine en raison des restrictions dues au Covid.

L’écurie Alpine doit présenter la A521 le 2 mars prochain en présence du management de l’équipe et des pilotes, mais ce vendredi, Alpine a confirmé que l’Espagnol Fernando Alonso ne pourrait pas être présent lors de la présentation de monoplace 2021.

Fernando Alonso ne participera à aucune tâche médiatique lors du lancement d’Alpine la semaine prochaine.” indique l’écurie Alpine.

La situation sanitaire et les réglementations correspondantes en place ne lui permettent pas de faire des activités de communication et de marketing pendant qu’il entreprend sa préparation de la saison.”

Rappelons que le pilote Alpine a été victime d’un accident de la route lors d’une sortie à vélo il y a de cela quelques jours et a souffert d’une fracture de la mâchoire.

Après une intervention chirurgicale et être resté 48 heures en observation à l’hôpital, Alonso a pu rentrer chez lui pour poursuivre sa convalescence et reprendre son entrainement physique avant le début de la saison 2021.

Dates présentations en F1

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Alpine dévoile la date de présentation de sa F1 2021

L’équipe Alpine a dévoilé ce mardi la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2021 de Formule 1: la A521

L’écurie du constructeur français (anciennement Renault), dévoilera sa monoplace définitive pour la saison 2021 le 2 mars prochain en ligne, soit le même jour que la présentation de la Mercedes W12.

Il y a de cela quelques semaines, Alpine avait déjà dévoilé une livrée provisoire noire lors du lancement officiel de l’équipe, mais cette livrée disparaitra pour le début de la saison et sera remplacée par une livrée bleu de France.

Jusqu’à présent, seule l’équipe McLaren a dévoilé sa monoplace pour la saison 2021, c’était ce lundi soir en direct de son QG de Woking au Royaume-Uni lors d’une présentation durant laquelle étaient présents les deux pilotes Lando Norris et Daniel Ricciardo.

Dates de présentation F1 2021

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Fernando Alonso a quitté l’hôpital ce lundi

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a quitté l’hôpital suisse dans lequel il avait été admis le semaine dernière à la suite d’un accident de la route lors d’une sortie à vélo.

Le pilote Alpine a subi une intervention chirurgicale vendredi dernier à la suite d’une fracture de la mâchoire et devait rester en observation au moins 48h00 supplémentaires avant de pouvoir sortir.

Ce lundi, l’équipe Alpine a confirmé dans l’après-midi que son pilote avait bien quitté l’hôpital.

“Après une période de 48h00 en observation à l’hôpital en Suisse, Fernando Alonso peut continuer sa convalescence à la maison.” indique Alpine dans un court communiqué.

“Il va désormais suivre une courte période de repos complet qui va lui permettre de progressivement reprendre l’entrainement pour se préparer pour le début de la saison.”

Désormais, le pilote Alpine va faire en sorte de revenir au sommet de sa forme avant les essais hivernaux de la saison 2021 qui se dérouleront à Bahreïn du 12 au 14 mars.

Symonds : Alonso sera le premier à comprendre les nouvelles règles en 2022

Pat Symonds, ancien ingénieur de Renault F1 et directement impliqué dans le scandale du crashgate de Singapour en 2008, estime que Fernando Alonso sera l’un des premiers pilotes de la grille à comprendre pleinement les nouvelles règlementations qui seront introduites en 2022, ce qui pourrait donner un certain avantage à l’équipe  Alpine.

Alors que la saison 2021 n’a pas encore débuté, tous les ingénieurs sont déjà tournés vers 2022, étant donné que l’entrée en vigueur d’une nouvelle règlementation technique est considérée comme une réelle opportunité pour tout le monde de repartir de zéro.

L’équipe qui parviendra le mieux à s’adapter à ces nouvelles règles prendra très certainement un avantage concurrentiel sur les autres et celles qui auront la chance d’obtenir des retours “utiles” de la part de pilotes expérimentés tel que Fernando Alonso pourront faire la différence.

En ce sens, Pat Symonds estime que l’équipe Alpine démarre avec un certain avantage en ayant recruté le double champion du monde Fernando Alonso, qui pourra apporter à l’équipe du constructeur français toutes ses connaissances techniques.

“C’est fascinant d’entendre ses impressions sur la façon dont il a appris à piloter des prototypes [lors de son passage en WEC avec Toyota], en particulier dans l’aspect de la récupération d’énergie.” explique Symonds au magazine britannique MotorsportNews.

“Il a découvert plusieurs astuces que d’autres collègues n’ont pas vues. Après quelques tests, il leur a expliqué qu’en faisant certaines actions, ils auraient plus d’énergie à réutiliser sur d’autres parties du circuit.”

“Fernando Alonso est vraiment très bon à cet égard, par conséquent, Fernando Alonso sera t-il le premier à trouver les clés des monoplaces de la saison 2022 ? Je suis certain que oui.”

Le règlement 2022 dans ses grandes lignes introduira des changements radicaux en F1 à la fois en terme d’aérodynamisme, mais aussi de moteur, tandis que les actuelles roues de 13 pouces disparaitront pour laisser place à des roues 18 pouces.

L’adaptabilité d’un pilote à toutes ces nouveautés pourrait donc être cruciale en 2022 et Alonso, qui a disputé plusieurs courses dans diverses catégories au cours des deux dernières années, a déjà clairement indiqué qu’il pouvait s’adapter très rapidement.

“Fernando sera en mesure de comprendre rapidement ce qui importera vraiment dans ces voitures, comment travailler avec les ingénieurs, et comment en tirer le meilleur parti.”

“Il sera également l’un des premiers à comprendre le fonctionnement des roues 18 pouces et au final je pense que ce nouveau départ va beaucoup l’aider.” conclut Symonds.

Cette saison, Fernando Alonso effectuera son grand retour en Formule 1 avec Alpine. Le pilote espagnol sera le coéquipier du Français Esteban Ocon.

Actuellement, Alonso est en convalescence après avoir été victime la semaine dernière d’un accident de la route lors d’une sortie à vélo en Suisse.

Le double champion du monde a été opéré d’une fracture de la mâchoire, mais l’équipe Alpine a indiqué que l’Espagnol devrait être en mesure de participer aux essais hivernaux 2021 qui débuteront sur le tracé de Bahreïn le 12 mars prochain.