Verstappen et Tsunoda pénalisés sur la grille de départ en Belgique

Max Verstappen et Yuki Tsunoda vont écoper chacun de pénalités sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique pour avoir reçu de nouveaux groupes motopropulseurs avant le début du week-end à Spa-Francorchamps.

Concernant Max Verstappen – accessoirement leader du championnat du monde – le Néerlandais a reçu un cinquième moteur à combustion interne à l’arrière de sa Red Bull, ce qui signifie qu’il devra reculer de dix places sur la grille de départ après la séance de qualifications disputée ce samedi. 

Pour Yuki Tsunoda, la situation est encore plus grave pour le Japonais puisque son équipe a choisi de monter sur sa monoplace un cinquième moteur à combustion interne, un turbocompresseur neuf, un MGU-H et un MGU-K, ainsi qu’une troisième batterie neuve et un troisième boîtier de contrôle électronique. 

Conformément à la réglementation en vigueur, Yuki Tsunoda devra donc s’élancer depuis le fond de la grille ce dimanche au départ du Grand Prix de Belgique. 

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GP F1 de Belgique – EL1 : Verstappen un cran au dessus, Ocon au garage

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique en 1,43.372 (Tendres), le Néerlandais devance de cinq dixièmes la McLaren d’Oscar Piastri (Tendres) et de sept dixièmes la Williams d’Alex Albon (Tendres).

Derrière, George Russell, Lewis Hamilton, Charles Leclerc, Sergio Perez, Lando Norris, Carlos Sainz et Lance Stroll complètent le top dix de cette première séance du week-end à Spa-Francorchamps.

Pas de pluie pour les EL1 ! 

Alors que les prévisions météo annonçaient une très forte probabilité de pluie ce vendredi à l’heure des EL1 à Spa, les pilotes ont pu rouler sur une piste totalement sèche. Toutes les équipes en ont donc profité pour boucler différents programmes, notamment les longs relais, alors que la pluie est attendue pour les EL2.

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Petite frayeur pour Ricciardo 

Dès le début de la séance, le pilote Visa Cash App RB, Daniel Ricciardo, s’est fait une belle frayeur en perdant le contrôle de sa monoplace à la sortie du virage 1. L’Australien s’est alors retrouvé en contre sens et est passé très proche d’un crash dans les barrières de sécurité. Plus de peur que de mal pour Ricciardo qui a pu rester en piste et poursuivre sa séance.

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L’Alpine d’Ocon au garage 

Le Français Esteban Ocon a vu sa séance être écourtée très rapidement, puisque après seulement un tour de reconnaissance, il a dû rentrer au garage en raison d’un problème mécanique. Sa monoplace a été montée sur les tréteaux afin de permettre aux mécaniciens de résoudre le problème. Selon la version officielle de l’équipe, c’est une fuite d’eau qui a forcé Ocon à rester au garage durant toute la durée de la séance.

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La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique est programmée ce vendredi à 17h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse. 

Résultats des EL1 en Belgique

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LIVE F1 : suivez les EL1 du Grand Prix de Belgique en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique, quatorzième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, qui se dispute du 26 au 28 juillet sur le tracé de Spa-Francorchamps.

C’est un week-end au format « classique » qui est programmé à Spa (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.

Ce vendredi 26 juillet, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Spa [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 17h00 (heure de Paris). 

Le samedi 27 juillet, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Belgique 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 28 juillet, le départ du Grand Prix de Belgique 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 44 tours de course à Spa-Francorchamps.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix de Belgique en direct, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre le flux ci-dessous.

Les EL1 à Spa-Francorchamps en direct 

Carlos Sainz écarte l’idée d’une année sabbatique en F1

L’espagnol Carlos Sainz n’a jamais envisagé l’idée de prendre une année sabbatique en 2025, alors que l’actuel pilote Ferrari est toujours à la recherche d’un baquet pour la saison prochaine.

Carlos Sainz s’est retrouvé disponible sur le marché des pilotes cette année suite à la décision de Ferrari de le remplacer dès 2025 par le septuple champion du monde Lewis Hamilton. Mais jusqu’à présent, l’Espagnol n’a pas encore annoncé ses plans pour le futur, alors qu’il ne reste plus beaucoup de places disponibles avec un baquet chez Mercedes, un chez Williams, un chez Alpine, un chez Visa Cash App RB et un autre chez Stake F1 (future équipe Audi).

Interrogé ce jeudi à Spa-Francorchamps où se dispute ce week-end le Grand Prix de Belgique pour savoir s’il avait éventuellement pensé à prendre une année sabbatique en 2025, Carlos Sainz a immédiatement écarté cette hypothèse : « Absolument pas, je n’ai pas l’idée d’une année sabbatique. »

« Je suis heureux en Formule 1, j’adore la Formule 1 et je préfèrerais rejoindre une équipe de milieu de tableau et utiliser mes compétences, au sommet de ma carrière, pour essayer d’aider une équipe de milieu de tableau à trouver la bonne voie plutôt que de prendre une année sabbatique ou d’être le troisième pilote de qui que ce soit, vous savez. »

« Je suis compétitif et je sais que je peux encore apporter ce côté de moi à une équipe de milieu de tableau. » a-t-il ajouté.

Concernant sa décision, Carlos Sainz a une fois de plus indiqué qu’il « étudie » toute les opportunités et qu’il n’a pas encore choisi pour quelle équipe il aimerait piloter l’an prochain : « Je pense que mon avenir est encore en discussion et évidemment analysé très attentivement. » a-t-il indiqué.

« Et il y a des changements dans de nombreuses équipes que j’étudie pour l’année prochaine presque chaque semaine. Il y a donc des changements, une évolution sur le marché des équipes autant que sur celui des pilotes. »

« Et je vais juste continuer à me donner le temps de prendre la décision d’analyser toutes ces choses qui ne cessent de changer. Sans vous donner trop d’indices ici. »

Valtteri Bottas réagit à l’arrivée imminente de Binotto chez Audi

Valtteri Bottas a offert son point de vue sur l’arrivée imminente de l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, à la tête du projet Audi en F1, le pilote finlandais admettant que ce changement inattendu pourrait agir comme une sorte de réinitialisation pour l’équipe.

Avant le Grand Prix de Belgique, il a été confirmé que l’ancien directeur de Ferrari, Mattia Binotto, rejoindra le 1er août l’équipe Stake Sauber – qui deviendra Audi en 2026 – au poste de directeur de l’exploitation et directeur technique. Il a également été annoncé que Oliver Hoffmann (directeur général d’Audi) et Andreas Seidl (PDG de l’équipe Audi) quittaient tous les deux le projet.

Interrogé ce jeudi à Spa-Francorchamps concernant tous ces changements annoncés chez Audi, Valtteri Bottas – qui n’a toujours pas de contrat au-delà de la saison 2024 – a déclaré : « C’est une nouvelle assez soudaine. Je crois que tout s’est passé assez rapidement. »

« Evidemment, ces décisions viennent d’en haut, et nous les pilotes et les nombreux membres de l’équipe, ne savons pas vraiment ce qui se passe dans les coulisses. »

« Donc, oui. C’est assez inattendu, mais c’est évidemment l’occasion d’accueillir Mattia [Binotto] dans l’équipe. Et en même temps, je tiens à remercier Mr Seidl et Mr Hoffmann pour leur contribution à l’équipe. »

Lorsqu’on lui demande s’il s’attend à ce que la restructuration affecte le fonctionnement de l’équipe au quotidien, Bottas a répondu : « C’est un peu comme un nouveau départ. Ce n’est pas un secret que lorsqu’il y a un nouveau leadership, cela prend toujours un peu de temps. »

« Mattia doit savoir quelles sont les faiblesses, quelles sont les forces, quelles sont les priorités pour les améliorations à court et à long terme, et cela va prendre un peu de temps. »

« C’est la troisième fois en trois ans que nous avons un changement au sein de l’équipe, ce n’est donc pas une situation nouvelle et l’équipe ne devrait pas être trop affectée à ce stade. Je pense que c’est plus une question qui concerne l’avenir, et seul le temps nous dira ce qui se passera. »

En ce qui concerne justement les priorités sur lesquelles Binotto devra se concentrer dès son arrivée, Bottas a ajouté : « Nous savons que par rapport aux grandes équipes actuelles nous manquons encore un peu de ressources humaines. Nous pourrions avoir plus de personnel, mais en même temps, l’équipe a beaucoup embauché et s’est développée ces derniers temps. »

« Il y a certains domaines sur lesquels nous devons absolument nous concentrer, à l’usine mais aussi au niveau des performances de la voiture. Nous ne sommes pas encore là où nous devrions être et nous avons besoin de nouvelles améliorations pour aller dans la bonne direction. »

Pour rappel, après les treize premières courses de la saison 2024, l’équipe Stake est la seule de la grille à ne pas avoir marqué le moindre point au championnat du monde. 

Max Verstappen évoque sa très probable pénalité sur la grille à Spa

Max Verstappen a indiqué qu’il écopera « probablement » d’une pénalité sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique ce week-end sur un tracé où les dépassements sont toujours possibles.

Après avoir perdu un moteur lors du week-end du Grand Prix du Canada, le pilote Red Bull savait qu’une pénalité de grille arriverait à un moment donné au cours de la saison, et en toute logique, c’est à Spa-Francorchamps sur un tracé où les dépassements sont possibles que le Néerlandais devrait recevoir un nouveau moteur et donc une pénalité de dix places au minimum.

Lorsqu’on lui a demandé avant le Grand Prix de Belgique s’il s’attend à recevoir une pénalité de grille ce week-end, le triple champion du monde a répondu : « Probablement, oui. Mais je savais bien sûr que cela allait arriver. Ce n’est pas une surprise pour moi. »

« Nous verrons dimanche si cela va être bon, n’est-ce pas ? Certaines pistes sont naturellement un peu meilleures que d’autres [pour prendre une pénalité]. Evidemment, sur un circuit urbain, on ne voudrait pas avoir de pénalité moteur, donc oui, ce sera probablement le cas ici. »

Interrogé pour savoir si – compte tenu de cette probable pénalité – l’objectif du week-end sera de limiter les dégâts pour lui, Verstappen a répondu : « Probablement oui. Si vous regardez nos dernières courses où nous n’avons pas été particulièrement les plus rapides, je ne dirais pas qu’avec dix places de plus, nous avons une chance de gagner. »

« Mais encore une fois, une course peut toujours être bouleversée par des moments. Il faut être ouvert d’esprit et essayer d’en tirer le meilleur parti. C’est ce que nous allons essayer de faire. Pour le moment, je ne sais pas non plus à quel point nous serons compétitifs ici. »

« Il y a aussi quelques endroits où le bitume est neuf, il faut donc voir comment les pneus réagissent. Il y a donc encore beaucoup d’inconnues. Evidemment, avec la météo aussi, il y aura pas de pluie vendredi et samedi. Donc oui, il faut juste suivre la météo et simplement progresser tout au long du week-end, et voir à que point nous sommes compétitifs. »

Dans le passé, Max Verstappen a déjà réussi à s’imposer à Spa-Francorchamps en s’élançant depuis la quatorzième place sur la grille en 2022 et depuis la sixième place en 2023.

GP F1 de Belgique : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi, les pilotes de F1 sont en piste à Spa-Francorchamps pour participer aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Belgique, quatorzième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

C’est un week-end au format « classique » qui est programmé à Spa (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.

Ce vendredi 26 juillet, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Spa-Francorchamps [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 17h00 (heure de Paris). 

Le samedi 27 juillet, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Belgique 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 28 juillet, le départ du Grand Prix de Belgique 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 44 tours de course à Spa-Francorhcamps.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 26 juillet pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix de Belgique en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme et horaires du Grand Prix F1 de Belgique 2024

Voici les horaires et le programme du Grand Prix F1 de Belgique, quatorzième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, qui se dispute ce week-end du 26 au 28 juillet sur le tracé de Spa-Francorchamps.

C’est un week-end au format « classique » qui est programmé à Spa (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.

Le vendredi 26 juillet, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Spa-Francorchamps [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 17h00 (heure de Paris). 

Le samedi 27 juillet, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Belgique 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 28 juillet, le départ du Grand Prix de Belgique 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 44 tours de course à Spa-Francorchamps.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 26 juillet pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix de Belgique en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP de Belgique 2024 (heure de Paris)

Vendredi 26 juillet : EL1 à 13h30/ EL2 à 17h00

Samedi 27 juillet : EL3 à 12h30/ Qualifs à 16h00

Dimanche 28 juillet : Départ de la course à 15h00

Ferrari attend des réponses sur le circuit de Spa-Francorchamps

A Spa-Francorchamps, la Scuderia Ferrari cherchera à vérifier si les effets secondaires indésirables de son nouveau package – constatés sur la SF-24 à Silverstone il y a quelques semaines – sont toujours présents.

Lors de l’introduction d’un nouveau package sur la SF-24 il y a quelques courses, les ingénieurs de Maranello ont constaté des effets secondaires indésirables dans les virages à grande vitesse du tracé de Silverstone. Cela a obligé l’équipe italienne à faire marche arrière en utilisant l’ancien package pour le reste du week-end au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Lors de la course suivante en Hongrie, Ferrari a introduit un plancher mis à jour sur sa monoplace censé diminuer considérablement ces effets secondaires, ainsi que les rebonds. Visiblement, les pilotes étaient plutôt satisfaits du comportement de la SF-24 à Budapest, et Ferrari cherchera donc à vérifier ce week-end à Spa – sur un tracé composé de quelques virages à grande vitesse – si les progrès constatés en Hongrie se confirment.

« Le circuit de Spa-Francorchamps nous permettra de vérifier si nous avons fait du bon travail au cours des dernières semaines pour atténuer les effets secondaires dans les virages à grande vitesse du package de mise à jour que nous avons introduit récemment. » a expliqué Frederic Vasseur à la veille du Grand Prix de Belgique.

« L’effet de marsouinage était très faible au Hungaroring, grâce à l’évolution du fond plat que nous avons introduit à Budapest et nous allons maintenant voir si nous l’avons corrigé également sur les pistes à grande vitesse. »

« Charles et Carlos ont toujours bien réussi à Spa, Charles y remportant sa toute première victoire en F1 en 2019 et c’est un circuit où les compétences du pilote peuvent vraiment faire la différence. »

« Si nous leur fournissons une SF-24 qu’ils peuvent confortablement pousser à la limite, je pense que nous pouvons avoir un week-end compétitif et ramener beaucoup de points. »

Avant le Grand Prix de Belgique, la Scuderia Ferrari occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec seize points de retard sur McLaren. 

Ocon attend avec impatience son nouveau défi chez Haas F1

Le Français Esteban Ocon est revenu plus en détail sur sa décision de rejoindre l’écurie Haas à partir de l’an prochain où il fera équipe avec le Britannique Oliver Bearman.

A la veille du Grand Prix de Belgique de ce week-end, l’équipe Haas a confirmé la signature d’Esteban Ocon à partir de la saison 2025 dans le cadre d’un contrat pluriannuel. Le Français remplacera directement le Danois Kevin Magnussen, dont l’actuel contrat arrivera à son terme à la fin de la campagne 2024.

« J’ai vraiment hâte d’y être. C’est évidemment génial de pouvoir enfin en parler. C’est un défi passionnant qui nous attend. L’équipe est sur une trajectoire ascendante en ce moment et elle veut continuer sur cette lancée. » a déclaré Esteban Ocon ce jeudi à Spa-Francorchamps.

« J’ai évidemment une très longue histoire avec Ayao [Komatsu, Team Principal de l’équipe], qui a été mon premier ingénieur de course en Formule 1 – il y a maintenant 10 ans – et il m’a convaincu de son plan sur la direction qu’ils veulent prendre. J’ai le même objectif qu’eux, donc c’est fantastique de faire enfin équipe avec lui. »

Interrogé sur ce que Komatsu lui a dit à propos des objectifs de l’équipe à partir de la saison prochaine, Esteban Ocon a ajouté : « Haas est un compétiteur, ils veulent s’améliorer. Petit à petit, ils veulent s’améliorer. »

« Ils ont de grands projets pour y parvenir et améliorer la situation dans laquelle ils se trouvent. Ils le font déjà en ce moment. C’est donc excitant, c’est un nouveau défi pour moi, que j’attends avec impatience, et oui, il y a aussi le fait de courir avec Ollie [bearman, son futur coéquipier] aussi – c’est un jeune espoir passionnant. »

« Beaucoup de gens disent qu’il sera un futur champion du monde, alors j’ai hâte de faire équipe avec lui et j’espère faire avancer l’équipe. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pense devoir aider Oliver Bearman l’an prochain en tant que pilote plus expérimenté, le Français a répondu : « Je ne pense pas qu’Ollie ait besoin de mon aide sur quoi que ce soit. »

« Il a probablement plus d’expérience avec l’équipe que moi j’en aurai l’an prochain. Il a beaucoup roulé en EL1 et en essais. Je vais probablement devoir lui demander beaucoup plus de choses ! Je n’aurai pas à lui donner de conseils, il n’y en aura pas. »

Avant le Grand Prix de Belgique, il reste encore onze courses à disputer sous les couleurs Alpine pour Esteban Ocon avant de rejoindre sa nouvelle famille. 

A Spa, Gasly vise un « week-end propre » après deux abandons consécutifs

Après avoir subi deux abandons consécutifs à Silverstone et Budapest, le pilote Alpine Pierre Galsy espère qu’il sera en mesure de connaître un week-end propre à Spa-Francorchamps, ultime course avant la traditionnelle trêve estivale de la Formule 1. 

Pierre Gasly n’a plus vu l’arrivée d’une épreuve depuis le Grand Prix d’Autriche disputé il y a presque un mois (le 30 juin) sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg où il a terminé dixième. En effet, lors de la course suivante à Silverstone, le Français a dû abandonner avant même le départ de la course en raison d’un problème de boîte de vitesses, tandis qu’il a également abandonné le week-end dernier en Hongrie sur problème hydraulique.

L’objectif pour cette quatorzième manche de l’année qui se dispute à Spa-Francorchamps ce week-end est dont très clair : « Il est important d’avoir un week-end propre ici, c’est l’objectif principal. » a déclaré le Français Pierre Gasly ce jeudi en Belgique.

« Les deux dernières courses ont été difficiles, avec l’impossibilité de prendre le départ à Silverstone et le problème mécanique du week-end dernier [problème hydraulique en course]. »

« Nous voulons terminer la première partie de l’année – qui a été difficile – de la meilleure façon possible, et ce circuit est assez différent des derniers, donc nous espérons que ce week-end sera bon. »

« Nous visons un meilleur week-end à Spa avant de nous plonger dans la trêve estivale. Nous y avions été performants l’an dernier en terminant troisièmes du Sprint, un résultat incroyable. »

« Cette fois, le format sera classique, et nous sommes incroyablement déterminés à faire de notre mieux après les rendez-vous précédents compliqués. »

« La première moitié de saison a été difficile pour tout le monde, à l’usine et en piste, mais notre situation est bien meilleure qu’à Bahreïn, et nous pouvons encore progresser. » a ajouté le pilote Alpine.

Avant le Grand Prix de Belgique, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec dix-huit points de retard sur Haas.

Hülkenberg n’est pas inquiet des récents changements chez Audi F1

Nico Hülkenberg a déclaré qu’il n’était pas très inquiet par le changement opéré cette semaine par Audi qui a pris la décision de se séparer d’Oliver Hoffmann, ancien président du conseil d’administration de toutes les sociétés Sauber, et d’Andreas Seidl, ancien PDG de Sauber Motorsport AG.

A la veille du Grand Prix de Belgique, Audi a annoncé une restructuration interne au sein de la direction de la future équipe d’usine qui fera ses débuts en Formule 1 en 2026 avec l’arrivée de l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, au poste de directeur opérationnel et directeur technique, tandis que Oliver Hoffmann et Andreas Seidl ont définitivement quitté le projet.

Des rumeurs font état d’une lutte de pouvoir dans les rangs d’Audi, ce qui expliquerait cette décision surprenante, alors que Hoffmann et Seidl semblaient être les personnes les plus qualifiées pour mener à bien le projet d’Audi en Formule 1. 

Cette nouvelle est intervenue seulement quelques mois après que Audi ait annoncé l’arrivée prochaine de Nico Hülkenberg dans sa future équipe, l’Allemand ayant eu de nombreuses discussions avec Hoffmann et Seidl avant de signer son contrat. 

Interrogé pour savoir s’il avait été surpris d’apprendre cette nouvelle, Hülkenberg a indiqué qu’il avait appris l’information le jour de l’annonce par le biais du PDG d’Audi.

« Bien sûr, ils ont eu une influence [dans les discussions concernant sa signature], ce sont les deux gars avec qui nous avons conclu l’affaire. » a déclaré Nico Hülkenberg ce jeudi à Spa où se dispute le Grand Prix de Belgique ce week-end.

« Evidemment, c’était un peu inattendu et j’ai été informé le jour de l’annonce de la décision du groupe par Gerrot Dollner [PDG d’Audi] lui-même. »

« Il s’agit de la décision du groupe, et je pense que pour des projets comme celui-ci, vous avez toujours des gens qui sont de grands piliers. Mais ils ne comptent jamais sur une ou deux personnes, et en F1, tout peut changer. »

« En ce qui concerna Mattia [Binotto], je le connais évidemment du passé, dans le paddock, mais je n’ai jamais travaillé avec lui. Mais cela va changer dans quelques mois. »

Lorsqu’on lui demande s’il est inquiet de ces changements de dernière minute chez Audi, l’Allemand a répondu : « Non, je ne suis pas inquiet. C’est une petite secousse, un petit choc, mais il faut revenir aux affaires. »

« J’ai toujours hâte de rejoindre ce projet et d’en faire une histoire à succès avec Audi. Le fait que deux personnes qui étaient étroitement liées à moi ne soient plus là, bien sûr, c’est un peu triste. Mais ce qui m’intéresse le plus, c’est le projet, rejoindre la Formule 1 avec Audi et en faire une histoire à succès. »

Finalement, cette décision de la part d’Audi prouve à Hülkenberg que la maison mère est complétement impliquée dans le projet et n’hésite pas à prendre des décisions importantes afin de garantir que l’équipe soit bien placée pour ses débuts en F1.

« Je pense que cela montre que le PDG d’Audi et tout le monde regardent, sont conscients et son impliqués. » a ajouté Nico Hülkenberg.

« Le fait qu’ils agissent signifie qu’ils sont très impliqués, très investis et impliqués. Donc, je pense que c’est une nouvelle bonne et positive. »

Titre mondial : Norris espère capitaliser sur les erreurs de Verstappen

Lando Norris pense pouvoir rattraper Max Verstappen au championnat du monde, d’une part si McLaren continue sur sa trajectoire actuelle, et d’autre part en capitalisant sur d’éventuelles erreurs commises par le pilote Red Bull. 

Après le Grand Prix de Hongrie où il a franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place derrière son coéquipier, Lando Norris occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec un retard de 76 points sur le leader Max Verstappen, alors qu’il reste encore onze Grands Prix à disputer cette saison.

S’exprimant après le Grand Prix de Hongrie qu’il aurait pu gagner s’il n’avait pas écouté la consigne de son équipe lui demandant de laisser passer son coéquipier dans les derniers tours, Lando Norris a insisté sur le fait qu’il pense pouvoir se battre pour le titre mondial en 2024, et ce, malgré son retard conséquent sur le pilote Red Bull Max Verstappen.

« J’ai dit à la fin de l’année dernière que nous allions gagner des courses cette année. J’ai aussi dit au début de l’année que ce ne serait pas facile pour Red Bull, et tout cela s’est réalisé. » a déclaré Lando Norris après le Grand Prix de Hongrie, cité par Sky Sports.

« Je pense que nous avons fait un travail incroyable en tant qu’équipe, et je dois tout d’abord féliciter l’équipe de nous avoir donné une voiture pour y parvenir. Nous avons gagné en Hongrie, mais c’est la deuxième victoire de l’année et Red Bull a remporté bien plus de victoires. Mercedes a remporté le même nombre de victoires que nous. »

« Ce n’est pas parce que nous avons gagné une course et que nous avons eu un week-end dominant que nous avons la voiture la plus rapide. » a cependant ajouté Norris.

« Je pense que nous avons eu la meilleure voiture de la grille durant deux week-ends cette année, c’est tout. Les gens peuvent donner leur propre opinion et dire ce qu’ils veulent. »

« Avons-nous eu l’occasion de gagner davantage ? Oui. Avons-nous eu nécessairement la voiture ces jours-là ? Je ne pense pas. »

« Mais quand j’y pense, quand je pense à ce que nous faisons maintenant, à ce que nous serons capables de faire à l’avenir, à court terme et aussi à long terme après la pause estivale, et que nous aurons plus de journées comme en Hongrie, alors bien sûr [il pourrait se battre pour le titre]. »

« Ce serait idiot de dire non, mais ne vous méprenez pas, je sais que j’ai 70, 80 points à rattraper [76 exactement avant la Belgique]. Je sais que beaucoup de gens vont dire qu’il n’y a aucune chance, mais je veux dire que nous allons continuer à nous battre et je vais me donner la meilleure opportunité pour le faire. »

« Surtout quand on voit Max et Red bull ne pas être aussi performants, faire des erreurs, tomber. On veut profiter au maximum de ces opportunités et il peut en arriver beaucoup plus à l’avenir. Donc oui, je pense que c’est toujours d’actualité [de se battre pour le titre]. »

« Je sais que c’est un gros défi et que je suis optimiste, comme je l’ai déjà dit, mais je ne vais pas dire non au défi et, en tant que qu’équipe, nous ne le ferons certainement pas. Et psychologiquement, je suis heureux. Je suis prêt. »

« Je pense toujours que s’i l’on en revient au Red Bull Ring [son accrochage avec Verstappen en Autriche], je n’ai rien fait de mal dans ce cas. Ce n’était pas ma faute. Je suis donc prêt à y aller, je suis prêt à me battre, et j’attends avec impatience les batailles que nous allons avoir. »

Jusqu’à présent, Lando Norris n’a remporté qu’une course à Miami en mai, mais le Britannique s’est battu pour la victoire au Canada, en Espagne, en Autriche, à Silverstone et en Hongrie. S’il avait remporté toutes ces courses, l’écart avec Max Verstappen avant le Grand Prix de Belgique serait alors inférieur à 25 points.

Officiel : Esteban Ocon roulera pour Haas F1 à partir de 2025

L’annonce est désormais officielle, le Français Esteban Ocon rejoindra l’équipe Haas à partir de la saison 2025 de Formule 1 après avoir signé un contrat pluriannuel avec l’écurie américaine.

Il s’agissait du secret le moins bien gardé du paddock depuis quelques semaines, mais l’annonce officielle tardait à venir. C’est désormais chose faite puisque l’équipe Haas a confirmé à la veille du Grand Prix de Belgique l’arrivée prochaine du Français Esteban Ocon, dont le contrat avec l’équipe Alpine arrive à son terme à la fin de la campagne 2024.

Avec 146 départs en carrière en Formule 1, Esteban Ocon a couru pour Manor Racing, Force India, Renault et Alpine, accumulant 425 points avec trois podiums à son actif, dont son triomphe au Grand Prix de Hongrie 2021. Ocon détient actuellement trois top 10 au championnat du monde de Formule 1 2024 avec des dixièmes places à Miami, au Canada et en Espagne respectivement.

Chez Haas l’an prochain, le pilote français fera équipe avec le jeune Britannique Oliver Bearman, il s’agira donc d’un duo de pilotes totalement inédit pour la petite structure américaine.

« Je suis ravi que nous puissions compter sur les services d’Esteban Ocon pour Haas F1 Team. » a déclaré Komatsu, Team Principal de l’équipe Haas.

« Je connais évidemment ses talents depuis longtemps et notre histoire personnelle remonte au premier essai d’Esteban dans une Formule 1 – j’étais son ingénieur de course ce jour-là chez Lotus. »

« Il a alors démontré ses talents après de bonnes performances dans les catégories juniors – il venait de remporter le championnat d’Europe de Formule 3 2014. »

« Esteban est devenu un talent établi en Formule 1 et bien sûr un vainqueur de Grand Prix. L’expérience qu’il apporte, non seulement de sa propre base de talents mais aussi de son travail pour une équipe de constructeur, nous sera utile dans notre croissance en tant qu’organisation. »

« Il était essentiel que nous ayons un pilote expérimenté aux côtés d’Oliver Bearman l’année prochaine, mais Esteban n’a que 27 ans – il est encore jeune et a beaucoup à prouver également. »

« Je pense que nous avons un duo de pilotes dynamique et affamé et j’ai hâte d’accueillir Esteban au sein de Haas F1 Team pour 2025. »

De son côté, Esteban Ocon se dit « ravi » de pouvoir débuter un nouveau chapitre dans sa carrière après avoir passé les cinq dernières années chez Alpine (anciennement Renault).

« Je suis ravi d’entamer ce nouveau chapitre de ma carrière en Formule 1 et de rejoindre Haas F1 Team dès le début de la saison 2025. » a déclaré Esteban Ocon.

« Je vais rejoindre une équipe de course très ambitieuse, dont l’esprit, l’éthique de travail et la trajectoire ascendante indéniable m’ont vraiment impressionné. »

« Je tiens à remercier Gene Haas et Ayao Komatsu pour leur confiance et leur soutien, ainsi que pour nos discussions honnêtes et fructueuses ces derniers mois. Sur une note plus personnelle, je suis très heureux de travailler à nouveau avec Ayao, car il a fait partie de mes débuts lorsque j’ai pris le volant d’une voiture de Formule 1 lors de mes années chez Lotus Junior il y a plus de dix ans. »

« Haas F1 Team a des projets passionnants et des objectifs clairs pour l’avenir, et j’ai très hâte de travailler avec tout le monde à Kannapolis, Banbury et Maranello, et de faire partie de ce grand projet. »

Le circuit de Spa-Francorchamps: un défi pour les freins

Dernier Grand prix avant la trêve estivale, le Grand Prix de Belgique est un rendez-vous incontournable de la saison en F1. Présent au calendrier depuis la création du championnat du monde en 1950, le Grand Prix de Belgique n’a été absent qu’en 2006 en raison de travaux de rénovation.

Le tracé de Spa-Francorchamps est le plus long de la saison avec ses 7,004km. Le circuit est notamment connu pour l’un des virages les plus célèbres de la F1, le raidillon de l’Eau Rouge, composé des virages 2, 3 et 4 il s’agit d’un véritable mur que les pilotes prennent désormais « à fond » avec un appui phénoménal et un champs de vision minimal.

Le raidillon ne sera pas le seul à donner des sueurs froides aux pilotes ce week-end puisque selon les techniciens Brembo (fournisseur officiel des freins en F1) il s’agit d’un tracé particulièrement gourmand sur les freins avec un niveau de difficulté évalué à 4 sur 5.

Le circuit comporte cinq zones de freinage classées « difficile », chacune caractérisée par des décélérations supérieures à 4 G. Trois de ces zones de freinage nécessitent une utilisation des freins pendant plus de 2,8 secondes et des distances d’arrêt s’étendant sur au moins 120 mètres.

Le virage numéro 5 du circuit de Spa-Francorchamps représente le défi ultime pour le système de freinage des monoplaces. À l’approche de ce virage, les voitures atteignent une vitesse de 320 km/h sur la ligne droite « Kemmel » et doivent réduire leur vitesse à 167 km/h en seulement 1,62 seconde, sur une distance de 99 mètres.

Pendant cette manœuvre, où les monoplaces ralentissent de 153km/h en moins de 2 secondes, les pilotes sont soumis à une décélération maximale de 4,5 G et doivent exercer une force de 135 kg sur la pédale de frein.

A ce titre, les techniciens Brembo mettent en garde les pilotes, dans des conditions météorologiques défavorables, ce qui sera probablement le cas ce week-end notamment lors des qualifications, des problèmes liés à un refroidissement excessif peuvent survenir.

Météo GP F1 de Belgique : Spa fidèle à sa réputation

Le légendaire circuit de Spa-Francorchamps s’apprête à accueillir le Grand Prix de Belgique ce week-end, dernière course avant la trêve estivale. Réputé pour ses conditions météorologiques changeantes, le tracé ardennais devrait une fois de plus tenir ses promesses, car comme annoncé plus tôt cette semaine dans nos colonnes, la pluie sera bien au rendez-vous. Ces conditions laissent présager de nombreux rebondissements sur ce circuit mythique. Examinons les prévisions météorologiques détaillées pour les trois prochains jours.

Niché au cœur des Ardennes belges, le circuit de Spa-Francorchamps est l’un des plus mythiques du calendrier de Formule 1. Chaque année, les meilleurs pilotes du monde s’y retrouvent pour y disputer le Grand Prix de Belgique, l’une des épreuves les plus anciennes et prestigieuses du championnat.

D’une longueur de 7,004 km, Spa-Francorchamps est le plus long circuit du championnat. Son tracé sinueux et vallonné en fait l’un des plus techniques et spectaculaires. Les pilotes adorent particulièrement le célèbre virage de l’Eau Rouge, une montée abrupte prise à pleine vitesse qui met à rude épreuve leur courage et leurs réflexes.

Le circuit alterne des portions rapides et des virages lents, offrant de très nombreuses opportunités de dépassement. Pour gagner en Belgique, il faut une voiture très bien équilibrée et avoir le cœur bien accroché.

Pour cette édition 2024, une chose est certaine : les écuries qui craignent la chaleur pour maximiser leur performance seront ravies d’apprendre que ce sont des conditions plutôt fraîches et humides qui vont prévaloir.

Situation générale et évolution

La dorsale anticyclonique, présente vendredi au-dessus des Alpes et des Balkans, s’affaiblit progressivement. Samedi, une onde pluvieuse et active remontant de France traversera la Belgique, apportant des précipitations potentiellement abondantes dans la région de Spa-Francorchamps. Dimanche, une nouvelle poussée anticyclonique favorise des conditions plus agréables, avec quelques éclaircies et un temps nettement plus sec.

Vendredi 26 juillet – EL1 et EL2 

La journée de vendredi débutera sous une couverture nuageuse prononcée, accompagnée d’averses liées à une perturbation qui s’atténuera progressivement en se déplaçant vers l’est du pays.

L’après-midi, le risque de précipitations persistera, avec la possibilité de quelques développements orageux localisés. Les températures oscilleront entre 20°C et 21°C durant les deux séances d’essais libres, offrant des conditions relativement stables aux pilotes. Un vent faible à modéré (10 à 20 km/h) soufflera du sud-ouest.

Samedi 27 juillet – EL3 et qualifications

La journée de samedi sera marquée par la présence d’un front pluvieux persistant sur la région de Spa-Francorchamps. Des précipitations régulières et parfois soutenues, accompagnées d’un plafond nuageux bas, sont attendues, particulièrement lors de la séance de qualifications prévue à 16h00. Ces conditions météorologiques défavorables risquent de compliquer considérablement la tâche des pilotes et des équipes, exigeant une adaptation rapide des réglages et des stratégies.

Les températures resteront relativement stables, oscillant entre 18°C et 19°C, tandis qu’un vent léger de secteur Nord-Ouest soufflera sur le circuit. Cette combinaison de facteurs météorologiques pourrait jouer un rôle déterminant dans l’établissement de la grille de départ pour la course de dimanche.

En fin de journée, une amélioration progressive se dessinera avec une raréfaction des précipitations et l’apparition d’éclaircies venant de l’ouest.

Dimanche 28 juillet – La course

Le jour de la course verra une nette amélioration des conditions atmosphériques, grâce à une nouvelle poussée anticyclonique. Bien que la matinée puisse encore connaître quelques averses résiduelles, l’amélioration s’installera dès la mi-journée.

L’après-midi offrira un ciel changeant, alternant entre de belles éclaircies et des développements de cumulus, promettant un temps sec pour la course. Au départ de l’épreuve à 15h00, le thermomètre affichera une température de 19°C. Un vent faible à modéré de secteur Nord-Ouest balaiera le circuit, avec des rafales pouvant atteindre 35 km/h, ce qui pourrait influencer l’aérodynamique des monoplaces, particulièrement dans les sections rapides du tracé.

Étant donné la forte probabilité de précipitations ce week-end et la nature particulièrement changeante du climat ardennais, nous restons en état de veille météorologique constante. Les prévisions seront actualisées en temps réel si des modifications significatives surviennent. En attendant et pour obtenir les informations les plus récentes et détaillées, nos lecteurs peuvent consulter les prévisions horaires disponibles sur le site de notre partenaire météorologique : Celinium. Ces données vous permettront d’anticiper au mieux les conditions sur le circuit tout au long du week-end de course.

Toto Wolff considère McLaren comme la « nouvelle référence » en F1

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, estime que l’écurie cliente du constructeur allemand, McLaren, est devenue au fil de la saison 2024 la « nouvelle référence » au sein du peloton.

Après un début de campagne relativement discret, l’équipe McLaren a doucement mais sûrement progressé jusqu’à décrocher sa première victoire de l’année à Miami avec Lando Norris. Depuis, l’écurie basée à Woking se bat régulièrement aux avant-postes et a déjà décroché plusieurs podiums. 

Le week-end dernier à Budapest, McLaren a franchi un nouveau cap en verrouillant la première ligne avec ses deux monoplaces sur la grille de départ, tandis qu’en course le dimanche, l’équipe britannique a décroché sa deuxième victoire de l’année avec Oscar Piastri et a également signé un doublé avec Lando Norris deuxième à l’arrivée de l’épreuve. 

Ces progrès et ces bons résultats ont permis à McLaren de passer devant Ferrari au championnat du monde des constructeurs pour occuper après la Hongrie la deuxième place juste derrière Red Bull et deux positions devant Mercedes qui fournit ses moteurs et différents composants à McLaren. 

Mais bien que Mercedes soit distancée par son écurie cliente, Toto Wolff sait reconnaître le travail réalisé par toute l’équipe McLaren qui est désormais devenue la référence de la grille selon l’Autrichien.

« Ce que nous devons reconnaître, c’est que McLaren est clairement en tête du peloton, et ce, quelles que soient les conditions, ils peuvent faire un doublé. » a déclaré Toto Wolff après le Grand Prix de Hongrie, cité par Sky Sports.

« C’est la nouvelle référence. C’est formidable que nous ayons une autre équipe qui a fait un saut en étant capable de signer un doublé. C’est bon pour nous tous, et je suis content pour eux. » a ajouté l’Autrichien.

Concernant les performances de sa propre équipe, Wolff se montre tout aussi élogieux après que Mercedes ait décroché cinq podiums consécutifs au cours des cinq dernières courses.

« Nous nous dirigeons vers la dernière course [Belgique] avant les vacances d’été avec une série de cinq podiums consécutifs. Nous cherchons donc à poursuivre sur cette lancée et à terminer en force la première moitié de la saison. » a insisté Toto Wolff.

« Le peloton de tête est serré et il faudra cependant donner le meilleur de nous-mêmes pour y parvenir. Même si nous manquons un peu de rythme par rapport à certains de nos concurrents, nous continuons à apporter de la performance à la voiture. »

« Nous sommes sur une trajectoire positive et c’est encourageant. Nous ne pouvons pas encore de nous battre régulièrement pour la victoire chaque week-end, mais cela nous permet d’être plus régulièrement en lice pour le top 3. »

Avant le Grand Prix de Belgique, l’équipe Mercedes occupa la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 81 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

La F1 d’Alpine vire au rouge pour le GP de Belgique

L’écurie Alpine a dévoilé à la veille du Grand Prix de Belgique une livrée très spéciale de sa monoplace pour cette quatorzième manche de la saison, une livrée en lien avec la sortie en salle ce mercredi 24 juillet du film Deadpool et Wolverine.

Habituellement bleue, la livrée de l’A524 pour le Grand Prix de Belgique 2024 (du 26 au 28 juillet) a viré au rouge et se voit affublée de quelques décalcomanies en rapport avec le film Deadpool et Wolverine, comme par exemple une trace de griffe sur le capot moteur.

Ce partenariat a été rendu possible car l’acteur et producteur Ryan Renolds est devenu l’an dernier co-investisseur d’Alpine Racing Ltd via Maximum Effort Investments. Ryan Renolds a donc désormais une double casquette au sein de l’équipe du constructeur français en tant qu’investisseur et partenaire.

Dans le cadre de cette collaboration pluriannuelle entre Alpine Racing Limited et la société MNTN dont Ryan Renolds est le directeur de la création, un logo MNTN est visible sur l’aileron avant de l’A524. 

Pour rappel : En juin 2023, un groupe d’investisseurs constitué d’Otro Capital et de ses partenaires RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments ( cette dernière étant dirigée par Ryan Reynolds) ont investi 200 millions d’euros dans Alpine Racing Ltd, soit une participation de 24 % au capital.

L’histoire ne dit pas en revanche si la livrée spéciale de l’Alpine ce week-end à Spa-Francorchamps permettra à l’équipe du constructeur français de devenir compétitive et de se battre pour la victoire après une première partie de saison particulièrement difficile qui voit Alpine occuper après les treize premières courses la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec dix-huit points de retard sur l’équipe Haas. 

Red Bull prive Max Verstappen de sim racing la veille d’un Grand Prix

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a révélé qu’il a été convenu avec Max Verstappen qu’il ne pourrait plus désormais participer à des courses de sim racing la veille d’un Grand Prix de Formule 1, du moins pas à des horaires tardifs.

Le week-end dernier à Budapest, Max Verstappen a participé à une course de Sim Racing le samedi soir après la séance de qualifications, forçant le Néerlandais à se coucher relativement tard alors qu’il devait courir le dimanche dans le cadre du Grand Prix de Hongrie. 

Le lendemain en course, le pilote Red Bull a paru particulièrement nerveux lors des échanges radio et n’a pas hésité à critiquer ouvertement les choix stratégiques de son équipe, allant même jusqu’à tenir des propos grossiers lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté dans le trafic coincé derrière la Mercedes de Lewis Hamilton après que ce dernier ait réussi à lui faire un undercut.

En fin de Grand Prix, le triple champion du monde est même allé jusqu’au contact avec la Mercedes d’Hamilton lorsqu’il a été un peu trop optimiste au freinage du premier virage en tentant un dépassement par l’intérieur sur le Britannique. Sa Red Bull a alors littéralement décollé et Verstappen finira par franchir la ligne d’arrivée à la cinquième place au terme d’une course brouillonne.

Certains ont estimé qu’un manque de préparation de la part du pilote Red Bull était à l’origine de son humeur agressive à la radio, notamment parce qu’il avait participé à une course de sim racing la veille au soir avec sa propre équipe Team Redline, et Helmut Marko a confirmé que Red Bull a convenu avec Verstappen qu’il ne pourrait plus désormais participer à ce genre d’événements la veille d’une course si les horaires sont trop tardifs.

« Max Verstappen s’est montré peu loquace ce week-end, et il n’a clairement pas fallu longtemps pour que des critiques surgissent – ce n’est pas étonnant, puisqu’il a joué à une simulation de course la moitié de la nuit. » a expliqué Marko dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site Speedweek, un média appartenant à Red Bull.

« Je dois souligner à ce sujet qu’à Imola : il ne s’est couché qu’à trois heures du matin après une séance de simulation de course – et ensuite il a remporté le Grand Prix. Max a un rythme de sommeil différent et il avait dormi ses sept heures. »

« Sa participation à la simulation en fin de soirée lors du week-end hongrois n’a eu lieu que parce qu’un pilote de son équipe n’était pas disponible. Nous avons néanmoins convenu qu’il ne piloterait plus de simulations aussi tard dans le futur. »

Après le Grand Prix de Hongrie, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes, mais a vu Lando Norris réduire encore un peu plus l’écart avec lui, les deux hommes étant désormais séparés par 76 points. 

Andrea Kimi Antonelli ne sait pas s’il est prêt à passer en F1

Le jeune Andrea Kimi Antonelli a refroidi les attentes concernant une éventuelle promotion en F1 dans un avenir plus ou moins proche, l’Italien affirmant qu’il apprend encore beaucoup en Formule 2 et qu’il ne sait pas encore s’il sera prêt pour le grand saut en catégorie reine.

Agé de seulement 17 ans, Andrea Kimi Antonelli – qui est soutenu par Mercedes – évolue actuellement en Formule 2 et s’est construit au fil des années un CV impressionnant en décrochant des titres successifs en F4 italienne, ADAC F4, Formule Régionale Moyen-Orient et Formule Régionale Européenne au cours des deux dernières années. L’italien a ensuite atterri directement en F2 sans passer par la case F3.

Actuellement sixième du championnat F2, le nom d’Antonelli est lié à un passage en Formule 1, notamment grâce à ses liens étroits avec le patron de Mercedes, Toto Wolff, qui est un ami de la famille Antonelli.

Interrogé le week-end dernier à Budapest pour savoir s’il pense pourvoir être en F1 prochainement, Andrea Kimi Antonelli s’est montré très honnête et a répondu : « Pour l’année prochaine, je ne veux pas vraiment y penser car rien n’est officiel, donc je ne sais rien, pour être honnête. » a déclaré l’Italien, cité par le site du championnat du monde.

« L’objectif est de faire la meilleure saison possible en F2. Evidemment, remporter deux victoires est une bonne chose pour l’équipe, car nous avons eu des difficultés au début de la saison, mais nous avons maintenant pris de l’élan. »

Lorsqu’on lui a demandé clairement s’il se sentait prêt pour la Formule 1, Antonelli a ajouté : « Je ne sais pas si je serai prêt, pour être honnête, car j’apprend encore beaucoup en F2. »

« Je fais encore pas mal d’erreurs, il y a quelques détails qui comptent vraiment, et je ne les fais toujours pas correctement. Je ne sais pas, pour être honnête. J’essaie de m’améliorer et de ne plus commettre les mêmes erreurs, et je pense que gagner la course [principale en Hongrie] en est la preuve. »

Si jamais Antonelli arrive un jour en F1, il rejoindrait alors une liste de près de 100 pilotes italiens ayant participé à un Grand Prix dans le championnat du monde et deviendrait le premier à représenter l’Italie depuis Antonio Giovinazzi en 2021.

Interrogé sur cette perspective, Antonelli a ajouté : « Bien sûr, ce serait bien d’être le prochain Italien en F1. Je dois dire que l’excitation est assez forte autour de cela, surtout en Italie, parce qu’ils espèrent vraiment. Mais oui, il y a encore un long chemin à parcourir. »

« Je le répète, l’objectif est la F2, essayer d’obtenir de nouveaux bons résultats et de terminer la saison de la meilleure façon possible. L’excitation est vraiment forte avec toutes ces discussions, mais nous verrons ce qui se passera l’année prochaine. »