Verstappen nomme les deux pilotes qu’il aimerait voir dans son équipe en F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a révélé quels seraient les pilotes de la grille actuelle qu’il pourrait choisir dans l’hypothèse où il serait directeur d’une équipe en catégorie reine du sport automobile.

Depuis qu’il a rejoint la Formule 1 en 2015 à l’âge de 17 ans, Max Verstappen a « usé » de nombreux coéquipiers, que ce soit chez Toro Rosso où il a débuté sa carrière, ou bien chez Red Bull Racing pour qui il pilote depuis le Grand Prix d’Espagne 2016. Depuis son arrivée au sein de l’écurie autrichienne, le Néerlandais a eu plusieurs coéquipiers dont l’Australien Daniel Ricciardo, le Français Pierre Gasly, le Thaïlandais Alex Albon et le Mexicain Sergio Perez avec qui il travaille depuis 2021.

Interrogé dans un premier temps par nos confrères allemands d’AMUS pour savoir quel pilote de la grille actuelle – hormis Sergio Perez évidemment – serait le plus difficile à battre en tant que coéquipier selon lui, le triple champion du monde a répondu : « Parmi les pilotes de la grille actuelle ? Je ne sais pas. »

« Tout le monde fait bien des choses différentes dans des voitures différentes. J’ai du mal à en choisir un car il y a tellement de bons pilotes en ce moment. »

Face à cette réponse, le journaliste reformule alors sa question et lui demande quel pilote choisirait un Max Verstappen s’il était chef d’équipe ? Le Néerlandais a alors répondu : « Puis-je me choisir ? Il y aurait moi et je prendrais aussi Lando [Norris, actuellement pilote McLaren]. Il est encore jeune, il a encore une longue carrière devant lui et il peut aussi être très, très rapide. »

Enfin, lorsqu’on lui demande quel duo de pilotes il choisirait s’il ne pouvait plus piloter lui-même, Verstappen a répondu : « Je prendrais Lando et Oscar [Piastri, actuellement pilote McLaren]. » a-t-il ajouté.

« Les deux sont bons. Lando est juste un peu plus âgé qu’Oscar. Je pense que Oscar est un débutant rapide. Il lui reste encore des choses à apprendre, comme améliorer son rythme de course. Mais d’après ce que je vois, c’est un gars intelligent. Il gagnera des courses. »

Pour rappel, l’Australien Oscar Piastri a été élu « Rookie de l’année » en 2023 après avoir terminé sa première saison de Formule 1 à la neuvième place au championnat du monde des pilotes.

Sainz sur sa rivalité avec Leclerc : « il y a une saine compétition entre nous »

Carlos Sainz pense que sa rivalité avec son coéquipier Charles Leclerc chez Ferrari est « saine », les deux hommes veillant lors de chaque week-end de course à travailler ensemble pour le bien de l’équipe en premier lieu.

L’espagnol Carlos Sainz travaille aux côtés du Monégasque Charles Leclerc chez Ferrari depuis la saison 2021 et, jusqu’à présent, les deux pilotes ont toujours eu une relation de travail très saine. C’est en tout cas ce qu’affirme Carlos Sainz qui insiste sur le fait que lui et Leclerc ont toujours veillé à faire passer les intérêts de Ferrari en premier.

« A chaque course, nous sommes à un demi dixième l’un de l’autre. Charles et moi sommes toujours ensemble. Nous formons un très bon duo. » estime Carlos Sainz à propos de sa relation avec son coéquipier dans un entretien accordé à DAZN.

« Je pense que nous sommes deux pilotes qui se comprennent bien et c’est la chose la plus importante pour l’équipe d’avoir deux pilotes qui se poussent l’un et l’autre. »

« Je pense aussi qu’il y a une saine compétition entre nous, mais nous devons toujours donner la priorité à l’équipe. J’essaie de mordre quand je dois mordre et j’essaie de me contrôler quand je dois me contrôler. » a ajouté l’Espagnol.

Au-delà des circuits de course, certains fans aiment se divertir en explorant le monde des jeux de hasard, cherchant souvent le casino en ligne fiable pour profiter de moments palpitants.

En 2023, Carlos Sainz a été le seul pilote non Red Bull à décrocher une victoire en Formule 1, ce fut au Grand Prix de Singapour. En 2024, le Madrilène entame sa dernière année de contrat avec la Scuderia Ferrari, tout comme son coéquipier Charles Leclerc (voir tous les contrats des pilotes ici)

Williams présentera sa F1 2024 à New-York

L’écurie Williams a révélé que la présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 – qui aura lieu le lundi 05 février – se déroulera aux Etats-Unis dans la ville de New-York.

On connaissait déjà depuis le mois de décembre la date de présentation de la future FW46 de l’équipe Williams, mais l’écurie britannique n’avait pas donné plus de détails concernant le lieu exact. C’est désormais chose faite puisque la présentation de la monoplace 2024 se fera depuis New-York a indiqué Williams ce 05 janvier.

Il faudra toutefois attendre encore quelques jours pour connaître l’heure exacte de la présentation, mais une chose est certaine, les fans vivant en Europe auront le droit à un décalage horaire (soit tôt le matin, soit dans la soirée). Nous vous tiendrons évidemment au courant dès que l’équipe nous aura communiqué l’heure du rendez-vous.

En 2023, Williams a terminé septième au championnat du monde des constructeurs. L’équipe basée à Grove au Royaume-Uni, et dont les propriétaires sont Américains, a décidé de conserver le même duo de pilotes pour la campagne 2024, un duo composé du Thaïlandais Alexander Albon et de l’Américain Logan Sargeant.

Jusqu’à présent (le 05 janvier), quatre équipes de la grille ont déjà révélé leur date de présentation pour la saison 2024 : Aston Martin, Stake F1 Team, Ferrari et Williams.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Sainz pense être au « meilleur endroit » chez Ferrari pour devenir champion

L’Espagnol Carlos Sainz estime être au bon endroit chez Ferrari pour devenir champion du monde de Formule 1 et se voit rouler pour l’écurie italienne encore de nombreuses années, alors que son contrat arrivera à son terme à la fin de la campagne 2024.

Sous contrat avec la Scuderia Ferrari jusqu’à la fin 2024, Carlos Sainz est actuellement en pleine négociation avec son employeur pour une éventuelle reconduction de contrat et le Madrilène espère bien pouvoir prolonger pour plusieurs années à Maranello, lui qui estime être au « meilleur endroit » pour remporter un championnat du monde.

« Je suis au meilleur endroit sur la grille de la F1 pour être champion. Je suis si heureux chez Ferrari, je suis si heureux de faire partie de cette équipe que, pour le moment, je ne vois aucune date d’expiration. » a confié Carlos Sainz au média espagnol DAZN.

« J’ai, je l’espère, encore de nombreuses années devant moi [en F1] et j’espère bien qu’elles seront en rouge. Ma principale motivation est d’être champion du monde, et si je peux y parvenir avec Ferrari, ce serait encore mieux. C’est ce que nous essaierons de faire en 2024, et je pense que c’est dans nos capacités. »

« Nous ne devons pas oublier que dans certaines courses nous avons été plus rapides que la Red Bull de Max Verstappen en qualifications [en 2023], mais il est vrai qu’en course ils nous ont battu. » a insisté Sainz.

Concernant 2024, le Madrilène espère avoir une monoplace capable de gagner lors de « chaque course », le plus important pour lui étant de savoir qu’il a entre les mains une Formule 1 en mesure de rivaliser sur n’importe quel circuit du calendrier afin de mettre toutes les chances de son côté pour – peut-être – décrocher son premier titre mondial en catégorie reine.

« En 2024, je demande une voiture pour gagner. Si nous gagnons ou pas, qu’il en soit ainsi. Mais je demande une voiture pour gagner et avec laquelle je peux participer à chaque course en pensant que je peux remporter la victoire. » a ajouté l’Espagnol.

En 2023, Carlos Sainz a été le seul pilote non Red Bull à avoir remporté une course. Le pilote Ferrari a remporté le Grand Prix de Singapour, tandis qu’il a terminé la campagne à la septième place au championnat du monde des pilotes avec 200 points marqués en 22 courses, six de moins que son coéquipier Charles Leclerc.

Quand Ecclestone disait dès 2008 que Massa aurait dû gagner le titre

On connait la démarche dans laquelle se trouve l’ex-pilote Ferrari Felipe Massa, déterminé à faire reconnaitre par voie légale le fait qu’il serait Champion du monde de Formule 1 2008, au détriment de Lewis Hamilton, sacré cette saison-là.

L’argumentation principale du pilote brésilien repose sur le fait que le Grand Prix de Singapour 2008, plus connu pour avoir été le théâtre du Crashgate, serait l’évènement majeur de la saison qui lui aurait coûté le titre cette année-là.

Car selon le Brésilien, qui s’appuie sur des déclarations récentes de Bernie Ecclestone, ex-promoteur de la F1, les résultats du GP de Singapour ne devraient pas être comptabilisés dans le championnat du monde 2008 en raison de la tricherie avérée ayant eu lieu de la part du clan Renault, qui avait intimé à Nelson Piquet Jr de s’accidenter volontairement pour permettre une fenêtre de pitstop optimale à son équipier Fernando Alonso, ressorti vainqueur de ce tour de passe-passe.

Lire aussi : Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

Là où le bât blesse, notamment, dans le dossier de Massa, c’est que le désormais retraité a connu ce jour-là une course quoi qu’il en soit désastreuse, dont il peut être argumenté que le résultat n’a rien à voir, en ce qui le concerne, avec les évènements liés aux manipulations de Renault. En effet, Massa avait quitté la voie des stands en embarquant son tuyau de ravitaillement de carburant après avoir été libéré trop tôt par son équipe.

La débâcle de Ferrari à Singapour s’était aussi matérialisée par le crash de Räikkönen, qui avait fait perdre à Ferrari la tête du championnat du monde des constructeurs, et permis à Lewis Hamilton d’étendre son avance au classement des pilotes à sept points. Il s’agissait alors de la première fois que Ferrari n’inscrivait aucun point en course depuis le GP d’Australie 2006.

Dès 2008, Bernie Ecclestone, sur le témoignage duquel s’appuie aujourd’hui Massa pour essayer de faire annuler les résultats du GP de Singapour, affirmait que Massa aurait dû remporter le titre en fin de saison…mais pas pour les mêmes raisons que celles avancées par le Brésilien ! Le Britannique avait en effet vu là l’occasion de remettre Ferrari à sa place, dans un contexte de forte tension liée aux menaces de Ferrari de faire sécession de la F1 et organiser un championnat parallèle.

Le Grand Argentier de la F1 s’était en effet fendu d’une sortie comme il en avait le secret, allant frapper fort sur ce qu’il appela alors « les clowns » de Ferrari après que Luca di Montezemolo se soit répandu en parlant de « cirque ».

« Après le week-end qu’a connu Ferrari, son Président aurait dû se taire et garder la tête baissée », avait tancé Ecclestone. « Si Massa perd le championnat du monde, il saura que l’équipe est responsable. Il aurait détruit tout le monde à Singapour s’il avait continué. »

Renault ouvert pour fournir un moteur à Andretti en F1

Bruno Famin, directeur par intérim de l’équipe Alpine en F1, a indiqué que Renault poursuivra ses discussions avec Andretti et General Motors concernant un éventuel partenariat technique si jamais l’équipe américaine décroche son entrée en catégorie reine.

La FIA a approuvé la candidature d’Andretti Global en octobre dernier, et General Motors a confirmé en novembre son intention de devenir un fournisseur de groupes motopropulseurs en F1 à partir de 2028. Bien qu’il n’y ait actuellement aucun accord avec la Formula One Management (FOM) qui permettrait à Andretti de rejoindre la catégorie reine du sport automobile en tant que nouvelle équipe, son intention est d’être sur la grille en 2025 ou en 2026, ce qui signifie qu’un accord de fourniture d’unités de puissance serait nécessaire en attendant l’arrivée de GM.

A la fin de l’année dernière, Renault – qui motorise seulement l’équipe Alpine en F1 – avait signé un pré-contrat avec Andretti concernant une éventuelle fourniture moteur, mais ces discussions ont été interrompues. Cependant, Bruno Famin a insisté sur le fait Renault est toujours ouvert aux discussions.

« Nous discutions avec Andretti et General Motors et s’ils rentrent [en Formule 1] nous serons heureux de reprendre les pourparlers. » a déclaré Bruno Famin, cité par Racer.

« Pour l’instant, c’est un peu en stand-by, mais ce n’est pas de notre faute, c’est parce que la durée du processus est bien plus longue que prévu, en premier lieu du côté de la FIA – qui a mis plus de temps à répondre qu’elle ne le disait au début. »

« Désormais, la balle est du côté de la Formule 1. S’ils rentrent, nous serons heureux d’en discuter avec Andretti. Ce que j’ai dit la dernière fois, c’est que nous avions un pré-contrat, mais ce dernier est expiré. Donc, à l’heure actuelle, nous n’avons aucun engagement avec eux. »

« Mais nous serions heureux de discuter avec eux et de voir ce que nous pouvons faire ensemble. S’ils sont engagés, c’est parce qu’ils auront démontré qu’ils apporteront beaucoup de valeur ajoutée à la Formule 1, et que la valeur du championnat et des équipes ne sera pas diluée pour autant. » conclut le Français.

Aston Martin dévoile la date de présentation de sa F1 2024

L’équipe Aston Martin a dévoilé la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, première des 24 manches du championnat du monde.

L’écurie basée à Silverstone présentera sa monoplace 2024 le 12 février lors d’un événement diffusé en direct depuis son campus au Royaume-Uni. De plus, Aston Martin a également confirmé que la monoplace qui sera pilotée par Fernando Alonso et Lance Stroll cette saison s’appellera AMR24.

Passage obligatoire pour toutes les équipes de la grille avant de participer aux essais de pré-saison, la présentation des monoplaces est une véritable tradition en Formule 1 que les fans attendent toujours avec une grande impatience après plusieurs semaines « en hibernation » en raison de la trêve hivernale. 

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Vowles veut voir Williams F1 poursuivre sur sa lancée en 2024

Le directeur de l’équipe Williams, James Vowles, apprécie le fait que la nouvelle règlementation introduite en Formule 1 en 2022 permet à des équipes de la grille de faire d’importants progrès, comme ce fut le cas en 2023 avec McLaren,Williams et dans une certaine mesure AlphaTauri.

En 2023, McLaren a été l’équipe ayant fait les plus grands progrès avec un bon spectaculaire vers l’avant de la grille à partir du Grand Prix d’Autriche lorsqu’une mise à jour importante a été introduite sur la MCL60. A partir de là, McLaren a inscrit 285 points en quatorze courses, décrochant neuf podiums et une victoire en Sprint pour finalement gagner deux positions au championnat et terminer quatrième avec douze points d’avance sur Aston Martin et 182 points d’avance sur Alpine contre qui l’écurie se battait en début d’année.

Mais si McLaren a fait des progrès importants, Williams – septième au classement constructeurs en 2023 – n’est pas en reste puisque l’équipe basée à Grove a signé l’an dernier sa meilleure saison depuis 2017 où elle avait terminé cinquième au championnat du monde des constructeurs.

Revenant sur sa toute première saison en tant que team principal en F1, James Vowles – qui a quitté Mercedes pour prendre la tête de Williams – admet que les nouvelles règles introduites en 2022 ont clairement joué un grand rôle dans l’amélioration des performances de certaines équipes.

« Ce que j’ai aimé dans la saison [2023], c’est que McLaren a montré comment ils ont pu passer de l’arrière vers l’avant, et AlphaTauri a montré comment ils ont pu développer leur voiture et aller de l’avant. » a déclaré James Vowles.

« C’est ce que nous devons faire dans une certaine mesure également, nous étions une équipe qui ne marquait pas vraiment de points contre une équipe qui, à partir des vacances d’août, rentrait dans les points tout le temps. Donc, j’aime le fait que dans cet ensemble de règlements, vous pouvez faire monter et descendre les équipes. »

Poursuivre sur la lancée de 2023…

Concernant les objectifs à atteindre par son équipe pour la prochaine saison, James Vowles espère que Williams sera en mesure de poursuivre sur sa lancée de 2023 : « Nos aspirations sont clairement de continuer à avancer. » a ajouté le Britannique.

« Maintenant, Williams est passée de l’absence de points à un score dans la plupart des événements, ou du moins a eu la capacité de marquer. »

« C’est une situation très différente d’il y a douze mois. Comme je l’ai dit, notre aspiration est de continuer à progresser sur la grille, au-delà de là où nous sommes actuellement. Et cela va demander beaucoup plus d’efforts par rapport à là où nous sommes. »

Oliver Bearman croit en ses chances d’arriver un jour en F1

Le jeune Oliver Bearman – membre de la Ferrari Driver Academy – est convaincu qu’il a le talent nécessaire pour passer en Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche.

Bearman, sacré champion de F4 allemande et italienne et troisième du championnat de F3, a décroché trois pole positions, quatre victoires et six podiums l’an dernier en Formule 2 pour finalement terminer la saison 2023 à la sixième place au classement général. 

En parallèle de sa saison en F2, Oliver Bearman a eu l’opportunité de piloter en Formule 1 pour l’écurie Haas durant deux séances d’essais libres dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes. Il a notamment pris le volant de la VF-23 au Mexique et à Abou Dhabi et a particulièrement impressionné, suscitant les éloges du chef d’équipe, Guenther Steiner.

En 2024, le Britannique poursuivra l’aventure en Formule 2 avec l’équipe Prema Racing pour une deuxième saison dans la série et lorsqu’on lui demande s’il pense avoir le talent nécéssaire pour pouvoir passer en Formule 1 en 2025 si une opportunité se présente, Oliver Bearman a répondu : « Je sais que je serais prêt à y aller. »

« Je sais que j’ai ce qu’il faut, mais bien sûr, la préparation sera importante et, avant tout, je devrais faire du bon travail en F2 – c’est la première étape. Mais je n’ai aucun doute que si je reçois une convocation, je suis prêt à partir. »

Bearman espère pouvoir de nouveau participer à des séances d’essais libres en F1 en 2024 afin de démontrer tout son talent et ainsi mettre toutes les chances de son côté dans l’hypothèse où une place se libère pour la saison 2025, alors que de nombreux pilotes arriveront en fin de contrat en 2024.

« J’espère qu’il y aura davantage d’EL1 et qu’il y aura également des tests privés. Mais je n’ai pas mon mot à dire là-dessus. Mais dans un monde idéal, c’est ainsi que j’aborderais une saison de Formule 1. » a ajouté le Britannique pour conclure.

Never say Nevers… Quand la France devait abandonner son Grand Prix en 2009

Le 15 octobre 2008, Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), promoteur du Grand Prix de France, s’était trouvé contraint d’annoncer l’annulation du Grand Prix de France 2009 en raison de « problèmes économiques ».

« Après examen de la situation économique, la FFSA va cesser d’être le promoteur financier d’un Grand Prix de Formule 1 », avait-t-il ainsi déclaré.

L’avenir de l’épreuve était menacé, et la surprise avait été grande lorsque Magny-Cours avait obtenu un sursis, même si celui-ci n’était que pour un an.

Lire aussi : GP de France : Alesi pointe le manque de soutien du gouvernement

La F1 chez Mickey ?

Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, n’avait de son côté jamais caché qu’il souhaitait que la course soit déplacée vers des lieux plus « exotiques », à savoir les rues de Paris, bien que plusieurs autres sites aient été mentionnés au cours de l’année passée à chercher une solution. On avait ainsi vu émerger des plans de tenue d’un évènement F1 à Disneyland Paris, un projet à Gonesse (Plaine de France) et un autre près de Disneyland baptisé Paris Motorspace (Domaine de Ferrières). Enfin, Sarcelles avait également été envisagé (sur le Pôle Val de France). Sans oublier Magny-Cours lui-même, qui disposait en l’état de ce qu’il fallait, à part des fonds, pour organiser un GP tricolore.

Cela dit, la FOM a très rapidement estimé que Disneyland, tant par le projet, les soutiens derrière celui-ci et la retombée possible, était la seule option véritablement viable. Quelque chose que Nicolas Deschaux admettait lui-même volontiers en prenant la parole publiquement : « Le seul projet capable de se mettre en place en 2010 est le projet Paris Val d’Europe (Disney Marne-la-Vallée) ».

Cependant, le projet Disneyland s’était très rapidement heurté à l’opposition d’une association de riverains. D’autres obstacles importants restaient à franchir avant que Disney ne donne son feu vert.

La FFSA, promoteur de l’événement lors des dernières années avant cet abandon, admettait ne plus pouvoir justifier les pertes encourues et ne plus être disposé à les financer. Les teams, eux, ne poussaient pas particulièrement non plus pour rester coûte-que-coûte en France : l’interdiction, notamment, des affichages publicitaires pour les cigarettiers ou encore les marques d’alcool rendait d’autres contrées autrement plus attirantes souhaitant intégrer le calendrier autrement.

Magny-Cours n’a par ailleurs jamais réellement gagné le cœur des fans, des équipes ou des pilotes. Mais l’annulation de l’événement signifiait bien que le calendrier 2009 serait réduit à 17 courses, Montréal, au Canada, dont le GP 2008 fut aussi le dernier à date, ne parvient pas non plus à faire son retour en 2009.

Marko admet que Red Bull n’a pas le droit à l’erreur avec son moteur en 2026

Helmut Marko a admis que Red Bull n’aura pas le droit à l’erreur avec le développement de son moteur à partir de la saison 2026 de Formule 1, date à laquelle les nouvelles unités de puissance entreront en vigueur en catégorie reine du sport automobile. 

Actuellement motorisée par Honda, l’équipe Red Bull est la force dominante en Formule 1 depuis la saison 2022 après avoir remporté consécutivement le championnat du monde des constructeurs lors des deux dernières années. Mais à partir de la saison 2026, l’écurie de Milton Keynes utilisera son propre moteur développé et produit par une nouvelle entité – Red Bull Powertrains – dans son campus flambant neuf à côté de son usine au Royaume-Uni.

Interrogé par le média autrichien OE24 pour savoir comment se passe le développement de l’unité de puissance Red Bull Powetrains pour la saison 2026, Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a indiqué que, pour l’instant, tout se passe comme prévu.

« Même si nous sommes encore loin de pouvoir concourir de façon compétitive, tout se passe comme prévu et la courbe de performance est bonne. » a indiqué Marko.

Lorsqu’on lui demande si Red Bull dispose éventuellement d’un « plan B » avec Honda si jamais sa propre unité de puissance ne fonctionne pas comme prévu en 2026 lorsque la nouvelle règlementation entrera en vigueur, Helmut Marko a admis que l’écurie autrichienne n’a pas le droit à l’erreur.

« Non, il faut que ça marche. A partir de 2026, nous roulerons avec notre propre moteur. » a ajouté l’Autrichien.

« D’ici là, nous voulons le meilleur potentiel de performance possible de la part de Honda, qui a bien fonctionné jusqu’à présent. Je m’occupais du contrat de Honda, et je continuerai à m’en occuper. »

Pour rappel, Red Bull s’est associée au géant américain Ford pour la fabrication de son unité de puissance 2026. Honda pour sa part motorisera l’écurie Aston Martin à partir de la saison 2026 de Formule 1.

Brown voit McLaren poursuivre sur sa trajectoire ascendante en 2024

Le PDG de McLaren, Zak Brown, est convaincu que son équipe a beaucoup appris de ses difficultés rencontrées au début de la saison 2023 et s’attend donc à voir McLaren bien placée dès le début de la campagne 2024.

McLaren n’a pas réussi à marquer de point lors des deux premières courses de l’année dernière et a connu un début de saison décevant. Mais à partir du Grand Prix d’Autriche, l’écurie de Woking a introduit une grande mise à jour sur sa MCL60, ce qui a permis aux deux pilotes Lando Norris et Oscar Piastri de retrouver une certaine compétitivité pour aller se battre à l’avant de la grille de façon régulière.

Après avoir terminé l’année avec sept podiums en huit Grands Prix – dont cinq deuxième place – et une quatrième position au championnat du monde des constructeurs, Zak Brown est convaincu que son équipe peut poursuivre sa trajectoire ascendante dès le début de la campagne 2024.

« Nous espérons commencer la saison là où nous l’avons terminée. » a déclaré Zak Brown à Sky Sports.

« Ce sera intéressant de voir où tout le monde commence en 2024. Mais nous sommes satisfaits de notre développement, donc je prévois un début de saison plus fort qu’en 2023. »

L’Américain a également insisté sur le fait qu’il a une totale confiance dans le duo de pilotes de McLaren pour 2024 avec Lando Norris et Oscar Piastri qui travailleront ensemble pour la deuxième saison consécutive cette année.

« C’est génial d’avoir le duo de pilotes que nous avons. Nous examinons ce dont nous avons besoin pour redevenir une équipe championne du monde, et il faut avoir deux grands pilotes, et je pense que nous sommes convaincus que nous pouvons cocher cette case. »

A 42 ans, Fernando Alonso reste plus motivé que jamais

A 42 ans, le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, reste toujours aussi motivé lorsqu’il est au volant de sa monoplace, lui qui entamera en 2024 sa vingt-et-unième saison en catégorie reine du sport automobile après avoir fait ses débuts chez Minardi en 2001.

Lorsqu’on lui demande si une bonne gestion du temps est la clé de sa longévité dans le sport, le double champion du monde répond : « Oui, à 100%. Quand on est jeune, on fait des erreurs et on essaie de tout faire, d’être partout, mais on ne peut pas faire ça et ensuite donner le maximum et être à 100% quand vient le moment de piloter la voiture. »

« Maintenant, je pense que je me régule plus que jamais. Je sais ce qui m’affecte, ce qui tape dans ma batterie, et j’essaie d’être le plus efficace possible. »

« Nous vivons une vie très différente du lundi au jeudi puis du jeudi au dimanche. C’est comme s’il y avait une personne complétement différente à l’intérieur de votre corps et de votre esprit. Je peux me détendre et être comme un homme normal de 42 ans en début de semaine, puis du jeudi au dimanche, être un pilote totalement concentré. »

Au cours de la saison 2023, l’équipe Aston Martin a connu une certaine baisse de régime à partir du Grand Prix du Canada, ce qui a pu affecter l’état d’esprit des employés et des pilotes.

Lorsqu’on lui demande s’il a besoin de se « recalibrer » en quelque sorte lorsque des moments comme celui-ci se produisent, Alonso a répondu : « Je ne pense pas que ce soit un secret de dire que ces moments sont difficiles. Il n’existe pas de recette magique pour maintenir une motivation élevée et être heureux. »

« C’est un sport dans lequel il y a toujours des frustrations et des moments difficiles, et où les gens ont parfois du mal à cacher leur déception – et il n’y a rien de mal à cela. Cela fait simplement partie du sport et de la vie. »

« L’important pendant les petits week-ends était de comprendre quel était le problème – d’approfondir l’analyse de la voiture, de ce que nous aurions pu faire différemment si nous avions répété le week-end. »

« Ce genre de choses, ces exercices, ont rendu l’équipe plus forte et c’était un bon apprentissage pour l’avenir. Nous retirons du positif de ces week-ends difficiles. C’est agréable de voir l’équipe unie dans cet objectif. »

Quels objectifs pour 2024 ? 

Fernando Alonso f1
Fernando Alonso espère bien une première victoire avec Aston Martin en 2024

Lorsqu’on lui demande si le succès rencontré en 2023 avec sa nouvelle équipe a modifié ses attentes personnelles pour la saison 2024 de Formule 1, l’Espagnol – qui reste prudent quant à ses ambitions à ce stade de l’année – espère que Aston Martin sera en mesure de décrocher une première victoire cette saison.

« Il y a trop d’inconnues chaque saison, tout peut arriver en Formule 1. » estime Fernando Alonso.

« Lorsque nous prendrons la piste lors des essais hivernaux [à Bahreïn fin février] ou lors de la première course l’année prochaine, je pense que nous verrons comment les choses se passent et nous serons très ouverts sur les objectifs que nous nous fixerons pour le championnat. »

« Nous espérons que nous serons de nouveau compétitifs, en nous battant régulièrement pour les points et les podiums, avec un peu de chance pour notre première victoire – ce serait le rêve – mais nous ne pouvons pas sous-estimer le défi. »

« Nous avons dépassé les attentes cette année [en 2023] parce que les attentes étaient faibles. C’est pour cela que cette saison a été incroyable. Si nous fixons des attentes trop élevées – irréalistes – nous risquons de voir le contraire se produire. »

Une préparation « plus facile » en 2024

Fernando Alonso
Fernando Alonso dans le cockpit de son Aston Martin AMR23

2024 sera la deuxième année au sein de l’équipe Aston Martin pour Fernando Alonso et l’Espagnol pense que l’expérience acquise en 2023 va beaucoup l’aider en 2024 et s’attend à connaître un début de saison bien plus « facile » que l’an dernier puisqu’il a déjà pris ses marques.

« C’est ma deuxième année avec l’équipe, ce qui m’aidera. Je n’ai pas besoin de faire autant de choses que j’ai pu faire au début de l’année [2023]. Je n’ai pas besoin de mettre des noms sur tous les visages, je n’ai pas besoin d’ajuster mon baquet, d’apprendre les terminologies, et de faire tous les autres aménagements qui doivent se produire lorsque vous êtes un nouveau pilote dans une équipe. »

« Tout sera simplement plus facile. Nous pourrons nous concentrer davantage sur la performance et la préparation pour les deux premières courses dès le premier jour. Nous disposons également d’une base de référence très solide sur laquelle travailler avec 2023. Lorsque nous arriverons sur une course, le travail que nous ferons sera une optimisation de ce que nous avons fait cette année [en 2023]. »

« La voiture de 2022 n’était peut-être pas une référence suffisante pour nous cette année, et lors de nombreux week-ends, nous repartions de zéro. En 2024, ce devrait être plus facile en termes de préparation, et nous pourrons nous concentrer davantage sur les détails. »

Il y a quelques semaines, Fernando Alonso a déclaré que sa saison 2023 était l’une des meilleures de sa carrière avec celle de 2012 lorsqu’il pilotait encore pour la Scuderia Ferrari. Lorsqu’on lui demande pour quelles raisons, le pilote Aston Martin a expliqué : « Il y a quelques moments dans votre vie, dans votre carrière, où vous vous connectez différemment à la voiture. C’est difficile à expliquer, mais vous ne faites qu’un avec la voiture. »

« Vous lui faites confiance, vous faites des choses que vous pensiez initialement impossibles comme dépasser ou bien franchir un virage d’une manière qui ne semblait pas logique quand vous y avez pensé pour la première fois. Et puis vous vous retrouvez régulièrement à faire des choses impossibles avec la voiture. A chaque essai, à chaque séance de qualifications et course. »

« Certaines performances de cette année [2023], comme celles de 2012, se déroulaient dans cette sorte de région mystique, où l’on peut faire des choses que l’on pense contraires aux lois de la physique. C’est ce qui rend des années comme 2023 encore plus importantes, encore plus spéciales dans ma vie. »

En 2024, Fernando Alonso sera toujours le doyen de la grille. L’Espagnol sera âgé de 43 ans le 29 juillet au lendemain du Grand Prix de Belgique, quatorzième manche du championnat du monde de Formule 1.

Helmut Marko veut voir Liam Lawson en F1 en 2025

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a une nouvelle fois laissé entendre que le Néo-Zélandais Liam Lawson – qui a remplacé Daniel Ricciardo chez AlphaTauri en 2023 durant cinq Grands Prix – sera titulaire sur la grille de la Formule 1 en 2025.

En 2023, Liam Lawson – pilote de réserve de Red Bull et AlphaTauri – a impressionné beaucoup de monde dans le paddock après sa pige de cinq courses en remplacement de Daniel Ricciardo, le Néo-Zélandais ayant marqué ses premiers points en F1 au Grand Prix de Singapour sur l’un des tracés les plus difficiles du calendrier. Malgré ses bonnes performances, Red Bull a toutefois décidé de ne pas titulariser Lawson en 2024 chez AlphaTauri, mais le jeune homme a été confirmé au poste de pilote de réserve.

A la fin de l’année 2023, Helmut Marko a déclaré à un média autrichien que Liam Lawson avait le potentiel de remporter un Grand Prix de Formule 1 et qu’il serait sur la grille en 2025, sans pour autant donner plus de détails. 

Interrogé par OE24 pour savoir s’il pouvait de nouveau confirmer ses propos au sujet de l’arrivée de Lawson en F1 en 2025, Helmut Marko a une nouvelle fois confirmé que son intention est de titulariser le Néo-Zélandais en 2025 tout en ajoutant qu’il aimerait voir Lawson participer à d’autres courses avant cela.

« Oui [il sera en F1 en 2025, ndlr], et avant cela, il devrait au moins disputer quelques courses supplémentaires afin que nous puissions voir où se situe réellement son potentiel. » a déclaré Helmut Marko.

A l’heure actuelle, on ne sait pas dans quelle équipe Lawson pourrait éventuellement se retrouver s’il est vraiment titularisé pour la saison 2025. Mais une chose est certaine,  Sergio Perez se retrouve une nouvelle fois sous pression car son contrat avec Red Bull arrivera à son terme à la fin de la campagne 2024.

Lorsqu’on demande justement à Helmut Marko si Red Bull doit commencer à chercher un éventuel successeur à Sergio Perez dans l’hypothèse où le Mexicain ne répond pas aux attentes en 2024, l’Autrichien a été très clair : « Il remplira son contrat jusqu’à la fin 2024, ensuite nous verrons. »

Lawson patiente…

Malgré sa frustration de ne pas être sur la grille en 2024, Liam Lawson estime que sa seule chance de pouvoir un jour revenir en Formule 1 en tant que titulaire reste Red Bull : « C’est frustrant de ne pas piloter l’année prochaine, mais je vais continuer à profiter au moins de mon implication en Formule 1. » a insisté Lawson.

« Je suis pilote Red Bull. Si jamais j’ai une chance en F1, ce sera via Red Bull Racing. Je pense que ce serait Red Bull qui me donnerait ma chance. »

En 2023 – en parallèle de ses activités en F1 – Liam Lawson a participé au championnat de Super Formula au Japon. Le Néo-Zélandais a terminé deuxième deriière Ritomo Miyata.

Laurent Mekies a pris ses fonctions chez AlphaTauri

Laurent Mekies a pris ses fonctions chez AlphaTauri en ce début d’année, le Français ayant quitté son poste de directeur sportif de la Scuderia Ferrari l’an dernier pour occuper le rôle de team principal de l’écurie de Faenza en remplacement de Franz Tost.

Laurent Mekies – qui occupait le poste de directeur sportif au sein de la Scuderia Ferrari – a définitivement quitté l’équipe de Maranello à la veille du Grand Prix de Belgique 2023 pour observer une période de « jardinage » de quelques mois avant de rejoindre sa nouvelle équipe AlphaTauri. 

Chez AlphaTauri, Laurent Mekies retrouve l’équipe avec laquelle il a remporté nombre de ses premiers succès, d’abord en tant qu’ingénieur de course et finalement en tant qu’ingénieur en chef et responsable des performances des véhicules.

S’exprimant publiquement pour la première fois depuis son départ de Ferrari l’an dernier, Mekies a remercié son ancienne écurie pour ces années passées à Maranello et est désormais pleinement tourné vers l’avenir dans son nouveau rôle de patron d’AlphaTauri.

« Alors que mon chapitre en Rouge se termine, c’est le moment de remercier tout le monde à la Scuderia Ferrari pour cinq années inoubliables. » a écrit Laurent Mekies sur ses réseaux sociaux ce 02 janvier.

« Nous avons traversé des hauts et des bas ensemble, nous nous sommes battus tous les jours et nous avons donné tout ce que nous pouvions. Ma tête et mon cœur sont remplis de souvenirs incroyables, que je chérirai toute ma vie. »

« À toutes les personnes fantastiques de la Scuderia [Ferrari] et aux incroyables Tifosi, un immense merci pour tout ce que nous avons vécu ensemble et pour votre soutien passionné et inconditionnel. »

« Une nouvelle aventure commence maintenant, et c’est avec un grand sentiment de gratitude que je passe d’une famille de course très spéciale à une autre famille de course très spéciale. »

« Je m’embarque dans un voyage passionnant, un nouveau chapitre à écrire tous ensemble, et j’ai hâte de travailler aux côtés des personnes talentueuses de Faenza et de Bicester. »

Haas F1 a besoin de s’améliorer avant de grands changements

Le patron de Haas, Guenther Steiner, estime que son équipe doit d’abord améliorer sa position sur la grille de la Formule 1 avant d’envisager des changements importants dans la structure et la façon de fonctionner de l’écurie.

En 2023, la huitième saison depuis son arrivée en F1 en 2016 a plutôt bien commencé pour l’équipe Haas, mais l’enthousiasme a rapidement laissé place à la déception en interne en raison d’un rythme de course médiocre pour la VF-23 jusqu’à la fin de l’année. Au terme de la campagne, l’écurie américaine – qui n’a introduit sur sa monoplace qu’une seule grande mise à jour à Austin – a terminé en tant que lanterne rouge du championnat du monde des constructeurs avec quatre points de moins que Alfa Romeo (désormais Stake F1 Team).

Alors que nombre de ses rivaux investissent massivement dans de nouvelles installations et embauchent du personnel très qualifié, l’équipe Haas elle continue de faire appel à Dallara en ce qui concerne son châssis, tandis qu’elle achète de nombreuses pièces à Ferrari avec qui elle partage les locaux à Maranello depuis peu.

Beaucoup d’observateurs doutent de l’efficacité d’une telle organisation avec des partenaires différents et estiment que Haas devrait investir davantage dans le développement interne de son équipe. Mais pour le team principal, Guenther Steiner, l’objectif principal avant d’entamer une restructuration est de quitter la dernière place de la grille.

« Personne ne veut être dixième ici. Vous ressentez la pression, évidemment, parce que vous voulez faire mieux. Si je ne ressentais pas la pression, j’en serais content, et je ne suis certainement pas content de là où nous en sommes. » a déclaré Steiner à Racer.

« Je pense que ce dont nous avons besoin, c’est de travailler dur et de trouver les performances de la voiture afin de pouvoir nous améliorer… nous savons que nous pouvons le faire parce que nous l’avons déjà fait. »

« Nous avons fait cette analyse de ce que nous devons faire. Je pense que le moment où nous en sommes est en fait une aide pour avancer à nouveau, car vous pouvez compter sur ce que nous avons et sur ce que nous avons fait auparavant. »

« Si nous essayons maintenant de tout faire nous-mêmes, normalement, lorsqu’on fait un si grand pas, il faut faire un pas en arrière pour en faire deux en avant, donc le risque serait encore plus grand d’être dans une situation pire que celle que nous connaissons actuellement à court terme. »

« Évidemment, le moyen et le long terme sont une autre histoire, mais pour le moment, nous devons sortir du trou à court terme, à mon avis, pour montrer ce que nous pouvons faire, et nous pourrons alors penser : ‘Pourrions-nous nous permettre faire un pas en arrière ?’ Mais si vous faites un pas en arrière maintenant, où allons-nous finir ? »

« Donc, pour le moment, nous devons être patients et travailler avec ce concept commercial que nous utilisons actuellement, avec ce modèle, et essayer simplement de revenir là où nous en étions il y a quelques années. »

En 2021, l’équipe Haas a pris la décision de tirer un trait sur sa saison pour se concentrer entièrement sur le développement de la monoplace 2022 lorsque les nouvelles règles techniques sont entrées en vigueur en Formule 1. Mais pour Steiner, tirer de nouveau un trait sur toute une saison pour repartir de zéro n’est tout simplement pas envisageable dans l’immédiat.

« Vous ne voulez pas faire cela, vous ne pouvez pas vous permettre d’y penser. Nous l’avons déjà fait lorsque nous étions en difficulté pendant les années COVID ; nous ne pouvons pas faire cela et nous ne voulons pas le faire parce que nous avons également une responsabilité envers toutes les personnes qui travaillent ici et qui font beaucoup d’efforts pour aller de l’avant. »

« Nous devons juste insister pour que nous fassions ce que nous faisions avant. Nous avons toujours été la plus petite équipe et avons très bien fini. » a insisté l’Italien.

Horner : Verstappen a été « blessé » par le revers de Singapour

Le patron de Red Bull, Christian Horner, estime que le fait de ne pas avoir remporté le Grand Prix de Singapour en 2023 a tellement « blessé » Max Verstappen que la détermination du Néerlandais a été décuplée lors de la course suivante au Japon.

En 2023, l’équipe Red Bull a remporté 21 des 22 courses disputées tout au long de la saison avec dix-neuf victoires pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez. Seul le Grand Prix de Singapour a été remporté par un pilote non Red Bull [Carlos Sainz de chez Ferrari], notamment parce que l’écurie de Milton Keynes est arrivée dans la Cité Etat avec une monoplace mal configurée, ce qui n’a pas permis à l’un de ses pilotes de décrocher la pole position sur un tracé urbain où les dépassements sont compliqués.

« Je pense que cette course correspondait à la réalité, et je pense que très souvent, nous avons fait paraître la victoire facile cette année. » a déclaré Christian Horner, cité par Racer.

« Gagner n’est jamais facile. Et je pense que cette course [le GP de Singapour] m’a bien fait comprendre que si vous ratez l’objectif, les marges sont faibles. »

« Je pense qu’en termes de configuration, nos outils de simulation nous avaient guidés, et cela n’a tout simplement pas fonctionné sur ce circuit ce jour-là, en particulier lors des qualifications. Pendant la course, le rythme a commencé à revenir, mais je pense que nous avions su ce que nous savions après l’épreuve avant l’épreuve, nous aurions été dans une position beaucoup plus compétitive. »

« Ce qui a été le plus intéressant pour moi lors de cet événement, c’était de voir à quel point…ce n’était pas de la frustration, mais à quel point cela a blessé Max [Verstappen] de ne pas gagner cet événement. Au moment où il est arrivé au Japon [la course suivante], il était tellement motivé – probablement le plus motivé que j’ai pu voir ces dernières années – pour poser ses jalons à Suzuka. »

« J’ai voyagé avec lui de Tokyo à Suzuka et il a dit : ‘je vais gagner cette course avec 20 secondes d’avance’. Son tout premier tour en essais libres sur un train de pneus Durs était tout simplement époustouflant, il était 2,5 secondes plus rapide que n’importe qui d’autre. Je pense que son premier tour lancé l’aurait placé troisième dans cette séance. »

« Ce fut une performance folle tout le week-end et il a gagné la course avec 19,4 secondes. Je lui ai dit – alors que nous avons gagné le championnat constructeurs ce jour-là : ‘tu as presque atteint les 20 secondes’. Il a dit : ‘j’avais un drapeau bleu, cela m’a coûté la moitié d’une seconde dans le dernier tour’. »

« Honnêtement, ce fut l’une des performances les plus fortes que j’ai jamais vues ce week-end de la part d’un pilote. Cela a été une énorme année. Quand on revient sur cette saison, je pense en particulier à Max, parce qu’à travers les différents défis des différents circuits ou conditions, il a été tout simplement phénoménal cette année. »

Wolff n’a aucun doute, Hamilton remportera un huitième titre en F1

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, reste persuadé qu’avec une bonne monoplace entre ses mains Lewis Hamilton sera capable d’aller décrocher un huitième titre mondial dans sa carrière. 

Lewis Hamilton – septuple champion du monde de Formule 1 – n’a plus remporté la moindre course depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021 et a dû se contenter en 2023 d’une troisième place au championnat du monde des pilotes, 51 points derrière le vice-champion Sergio Perez.

Désormais âgé de 38 ans (39 ans le 07 janvier), le pilote Mercedes a signé une prolongation de contrat avec son équipe pour laquelle il pilotera jusqu’en 2025. Mais après la domination de Max Verstappen et Red Bull ces deux dernières années, beaucoup estiment que le Britannique ne sera plus en mesure de remporter un huitième titre mondial au cours des prochaines saisons, notamment parce que la réglementation n’évoluera pas avant 2026, ce qui pourrait avantager Red Bull.

Interrogé à Abou Dhabi lors de la dernière course de la saison 2023 pour savoir si Lewis Hamilton pourrait remporter un huitième titre mondial en Formule 1 dans les années à venir, Toto Wolff a répondu : « Si nous pouvons lui donner une voiture, alors il se battra pour un titre de champion du monde. Je n’en doute pas. »

« Il est clair que lorsque vous possédez une voiture de Formule 1 comme celle que nous avons actuellement [la W14 de 2023], vous n’êtes pas à l’aise avec car vous avez de bons week-ends et parfois de mauvais week-ends. »

« Mais en fin de compte, à chaque fois que Lewis avait quelqu’un devant lui, alors le vrai Lewis prend vie. Donc, je pense que nous devons juste lui donner cela [l’opportunité avec une bonne voiture]. » a ajouté Wolff.

Hamilton « plus fort que jamais » en 2024

Lewis Hamilton pour sa part a indiqué avant la trêve hivernale qu’il suivrait cet hiver un entrainement pointu afin de revenir en 2024 « plus fort que jamais » pour tenter de décrocher son huitième titre et ainsi devenir l’homme le plus titré en Formule 1.

« En ce moment, je pense déjà à mon hiver. Je prépare déjà mon camp d’entrainement. » a déclaré Hamilton à la veille du Grand Prix du Brésil 2023.

« Il ne s’agit pas seulement d’entrainement, ce sera aussi de la récupération, de la méditation, il s’agira de nettoyer le corps. Je devrai passer par tous ces processus et y consacrer du temps. Je devrai aussi passer du temps avec la famille et me ressourcer. »

« J’ai prévu tout cela pour pouvoir revenir la saison prochaine plus fort que jamais. Avec mon expérience, je pense que je devrais être capable de faire un meilleur travail chaque année. Et j’essaierai de décrocher ce championnat [son huitième titre]. »

Vers une multiplication des jeunes pilotes en F1 en 2025 ?

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, estime que l’Australien Oscar Piastri (McLaren) – qui a enregistré deux podiums et une victoire en Sprint en 2023 lors de sa première saison en F1 – a démontré qu’il ne fallait pas avoir peur d’embaucher de jeunes pilotes.

Pour la première fois depuis 73 ans, il n’y aura aucun pilote débutant sur la grille de la Formule 1 en 2024, la composition de chaque équipe restant inchangée pour la deuxième année consécutive, alors que la plupart des contrats expirent à la fin de la campagne 2024. Dans ce contexte, on s’attend à ce que de jeunes pilotes puissent avoir l’opportunité de rejoindre la catégorie reine en 2025.

Si les équipes de Formule 1 se montrent frileuses à l’idée de signer un pilote débutant, les performances signées par Oscar Piastri chez McLaren en 2023 prouvent selon Guenther Steiner que les nouveaux venus peuvent se lancer en F1 et l’Italien s’attend donc à ce que les équipes de la grille favorisent l’arrivée de débutants en 2025 après avoir scruté les performances de leurs pilotes en 2024.

« Tout le monde avait peur des débutants. Mais Piastri est arrivé et a été bon tout de suite. » a déclaré Steiner à Sky Sports.

« Nous voyons désormais cela et disons : ‘Ok, cela a fonctionné avec Piastri – pourquoi cela ne fonctionnerait pas avec quelqu’un d’autre ? Il y a un certain recul maintenant’. Il se pourrait donc qu’en 2025 – sans aucun changement en 2024 – tout d’un coup, nous ayons trois, quatre ou cinq nouveaux gars…je pense que cela pourrait arriver. »

« Je pense qu’il y aura beaucoup de potentiel à la fin de 2024, en se concentrant sur 2025. Je pense qu’il y a une grande opportunité pour les jeunes pilotes d’arriver. » a-t-il ajouté.

« Certains d’entre eux, les pilotes qui sont là maintenant et qui seront là à la fin 2024, arrêteront peut-être. Certains n’auront pas performé et personne ne viendra les chercher. Je vois une meilleure opportunité [pour les équipes] de prendre un risque avec un jeune pilote que de garder quelqu’un qui n’a pas été performant. »

Il est bon de rappeler que le Français Théo Pourchaire – champion de Formule 2 2023 – a été contraint de partir vers le Japon en Super Formula en 2024 faute de place disponible pour lui en Formule 1. C’est la troisième fois consécutive que le champion en titre de F2 n’est pas promu en catégorie reine…

McLaren prête pour d’éventuelles tensions entre Piastri et Norris

Le PDG de McLaren, Zak Brown, s’attend à ce que des tensions émergent entre ses deux pilotes, Oscar Piastri et Lando Norris, à un moment donné cette saison. Mais l’Américain assure que son équipe est déjà prête à vivre un tel scénario.

Oscar Piastri a rejoint l’équipe McLaren en 2023, l’Australien débutant sa carrière en Formule 1 aux côtés du Britannique Lando Norris – titulaire au sein de l’écurie de Woking depuis la saison 2019 déjà. Au cours de la saison, les deux hommes ont profité du revirement de McLaren pour aller se battre à l’avant de la grille de façon régulière et ont toujours suivi les règles imposées par l’équipe.

Mais en 2024, il se pourrait que les deux coéquipiers deviennent un peu plus « agressifs » en veillant en premier lieu à leurs propres intérêts plutôt qu’à ceux de l’équipe, ce qui pourrait potentiellement créer des tensions entre eux sur la piste. Interrogé sur cette éventualité, Zak Brown assure que McLaren est prête à faire face à une telle situation si besoin.

« Ce n’est pas un problème, nous sommes conscient qu’à chaque fois que vous avez deux pilotes, l’un devra battre l’autre certains week-ends. » a déclaré Zak Brown à propos de la dynamique en place dans l’équipe.

« Ils sont super compétitifs en ce moment, on sent une vraie énergie autour d’eux. Ils pilotent pour l’équipe. Mais nous savons qu’un jour, probablement tôt ou tard, ils veilleront à leurs propres intérêts. »

« Je pense que les points forts d’Andrea [Stella, team principal de l’équipe] et des miens résident dans la gestion des pilotes. Donc, je pense que nous pouvons aller de l’avant et gérer cela pour nous assurer que cela reste une saine compétitivité. »

En 2023, Lando Norris et Oscar Piastri ont eu un seul contact en piste lors du Grand Prix d’Italie à Monza. Mais selon Brown, l’abcès a été crevé immédiatement en interne : « Après Monza – qui était la première et seule fois où ils se sont touchés – nous avons eu une conversation très saine. » a jouté l’Américain.

« Il n’y avait pas de sueur, nous n’avons pas attendu que cela se produise une deuxième fois ou une troisième fois. Je pense qu’avoir déjà piloté – certes pas aussi vite que ces gars – aide à comprendre la psychologie du pilote et quand, où et comment se rapprocher. Parce que si vous approchez les pilotes au mauvais moment, vous faites pire en réalité. »