En F1, les usines tournent à plein régime durant la période hivernale

Alors que l’action en piste ne commence qu’en févier avec les essais de pré-saison (du 21 au 23 février), la trêve hivernale en Formule 1 reste l’une des périodes les plus chargées pour les équipes de la grille avec un travail intense réalisé dans les coulisses pour préparer la nouvelle saison.

Au cours de cette période calme en apparence, les ingénieurs des dix écuries de la grille travaillent quasiment 24H/24H pour faire en sorte de développer, concevoir et tester les différents composants des futures monoplaces pour le championnat du monde 2024 avec toujours quelques dates cibles en tête : le lancement, les essais hivernaux et la première course de la saison.

Rob Thomas, directeur d’exploitation chez Mercedes, a bien voulu donner quelques détails sur tout ce qui se passe en coulisses à l’usine de Brackley au cours de l’hiver, alors que l’équipe du constructeur allemand – qui a terminé deuxième au championnat du monde 2023 – cherche à rattraper son retard sur Red Bull en 2024.

Conception, fabrication et tests

usine Mercedes Brackley F1
Des ingénieurs Mercedes à l’usine de Brackley au Royaume-Uni

Entre décembre et janvier, les conceptions et dessins finaux sont publiés. Une fois que les concepteurs ont terminé, les départements de fabrication se mettent alors au travail pour fabriquer et tester les nouvelles pièces qui seront montées sur la future monoplace.

Les pièces seront souvent inspectées et testées sous forme de composants plus petits sur des plates-formes sur mesure ou par des tests non destructifs, tels que les ultrasons ou les rayons X. Elles sont ensuite intégrées dans des assemblages plus grands et soumises à des tests plus importants pour voir leurs performances.

« Il y a littéralement des milliers et des milliers de composants qui arrivent, qui sont soumis à des inspections et à des niveaux de tests. » explique Rob Thomas.

« Ensuite, ils sont intégrés dans différents sous-ensembles pour le service Test et Développement, qui les soumettra à des tests de fatigue, de fiabilité et de performances. »

« Deux des tests les plus importants sont les tests sur 12 axes avant et arrière, où vous prenez tout l’avant de la voiture, la suspension, les essieux, les montants, vous les construisez et les soumettez à des tests qui reproduisent différentes pistes et conditions. Il s’agit de tester la structure de la voiture et nous en tirons beaucoup d’enseignements. Est-ce que la pièce fatigue, est-ce qu’elle fait ce qu’on veut ? »

« C’est une période très intense pour le personnel de l’usine, car ces départements fonctionnent selon des horaires de travail 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il se passe tellement de choses et tout doit être réuni pour respecter les délais. »

« Il est crucial à cette période de l’année de respecter les délais et de ne rien négliger. Nous savons que c’est ce qui est nécessaire pour nous mettre dans les meilleures conditions pour effectuer des essais et des courses. Sinon, nous rencontrerons des problèmes plus tard, qui auront un impact bien plus important. Nous essayons toujours de trouver cet équilibre entre vitesse et qualité. »

Esprit d’équipe

employées Mercedes usine F1
Deux employées à l’usine de Brackley au Royaume-Uni

Durant cette période hivernale, le rythme de travail est très soutenu dans les usines et Rob Thomas explique comment chez Mercedes le personnel s’est adapté au fil du temps.

« Nous avons travaillé dur pendant des années sur les comportements au sein de l’équipe et nous nous sommes assurés d’avoir un ensemble de valeurs définies. » poursuit Thomas.

« C’est vraiment cette période de l’année où tout se rassemble, tout le monde est dans l’usine et chaque département est un expert dans ce qu’il fait. Mais pour livrer la voiture, il faut que tous les départements interagissent en étroite collaboration. »

« Tout se fait dans le respect, mais très vite. Il existe une ligne de confiance dans chaque domaine. Il n’y a jamais de pointage du doigt. Si quelqu’un a un problème, il le résoudra et s’il a besoin d’aide, il viendra le demander. »

Les process ont évolué 

employé Mercedes F1
Les process ont évolué au fil des années au sein des usines

Rob Thomas a rejoint l’équipe Mercedes en 2010 lorsque le constructeur allemand a signé son retour en Formule 1 après avoir racheté l’écurie Brawn GP. Cette période de l’année a toujours été très chargée se souvient Thomas, mais il admet volontiers que les process ont évolué au fil du temps afin de rendre l’équipe encore plus efficace au cours de l’hiver.

« Il y avait des plans détaillés [quand il a rejoint l’équipe], mais ils n’ont pas vraiment été respectés. De nombreuses dates internes étaient un peu facultatives, et nous faisions de notre mieux pour respecter ces délais, mais en général nous n’y arrivions pas. »

« Les choses sont arrivées de plus en plus tard et on s’est retrouvé avec des gens travaillant de façon chaotique, essayant de rassembler les pièces. Nous n’obtenions pas non plus le résultat dont nous avions besoin en termes de performances ou de fiabilité. »

« Tout cela conduit à participer aux premières courses dans des conditions extrêmement sous-optimales, à ne pas obtenir l’apprentissage souhaité et à épuiser les gens. »

Les premières réponses à Bahreïn

Contrairement à ce que les gens pensent, les équipes de la grille n’auront pas toutes les réponses à leurs questions à l’issue des trois jours d’essais hivernaux qui se disputeront à Bahreïn, notamment parce que personne ne dévoilera son jeu durant ces essais réservés essentiellement aux tests de fiabilité des différents composants. 

Comme chaque année, c’est lors de la première séance de qualifications de la saison au Grand Prix de Bahreïn que les fans connaîtront enfin la véritable hiérarchie et que les équipes sauront dans quels domaines elles devront s’améliorer par rapport à la concurrence. 

L’équipe Mercedes dévoilera sa monoplace 2024 le 14 février lors d’un événement organisé sur le circuit de Silverstone au Royaume-Uni (voir toutes les dates de présentation ici).

Le GP d’Australie interdit l’envahissement de la piste en 2024

Les organisateurs du Grand Prix d’Australie ont annoncé que l’envahissement de la piste par les spectateurs après l’arrivée du Grand Prix d’Australie 2024 programmé le 24 mars sera strictement interdit.

Le Grand Prix d’Australie 2023 s’est terminé dans un véritable chaos avec la présence de spectateurs sur la piste avant même que le drapeau à damier ne soit agité. Ce problème grave a donc forcé la direction de course à convoquer les organisateurs pour leur demander des explications.

C’était la première fois qu’un organisateur d’événement était convoqué par les commissaires de la FIA pour s’expliquer sur de tels faits, alors qu’une situation similaire a eu lieu au Brésil plus tard en fin d’année.

A l’issue d’une audience qui a duré plusieurs heures, les commissaires ont convenu que le problème serait évoqué lors d’un prochain Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA afin de trouver des solutions pour qu’une telle situation ne se reproduise plus à l’avenir. 

L’enquête de la FIA concernant l’envahissement précoce de la piste étant toujours en cours, les organisateurs du Grand Prix d’Australie ont tenu à préciser aux fans que l’accès à la piste de Melbourne sera totalement interdit après l’arrivée du Grand Prix d’Australie 2024 qui se disputera du 22 au 24 mars.

« L’Australian Grand Prix Corporation informe qu’étant donné l’enquête en cours de la FIA sur la violation précoce de la piste à la fin de l’événement 2023, il n’y aura pas d’accès à la piste pour les clients après le Grand Prix d’Australie de Formule 1 2024. » peut-on lire dans un communiqué de presse du AGPC.

« Les décisions concernant l’accès des clients à la piste à l’issue des courses futures seront prises à une date ultérieure. » précise également le communiqué.

Vidéo : un tour virtuel en F1 sur le futur circuit de Madrid

L’équipe Esports de Williams a publié la vidéo d’une simulation du futur tracé (il n’existe pas encore) qui sera construit dans la ville de Madrid et qui accueillera le Grand Prix d’Espagne à partir de la saison 2026 de Formule 1.

Cette semaine, la Formule 1 a confirmé l’arrivée de Madrid au calendrier à partir de la saison 2026 pour une durée de dix ans [jusqu’en 2035]. Le futur circuit sera construit autour du palais des expositions IFEMA qui a accueilli l’année dernière la première expo de la F1. 

Ce nouveau circuit long de 5,47 km [composé de portions urbaines et non urbaines] sera soumis à l’homologation de la FIA et aux spécifications de conception finale pour être validé. Le tracé comportera 20 virages, avec un tour de qualifications projeté de 1 minute 32 secondes. Le circuit comprendra également un bâtiment Paddock haut de gamme avec une tour pour la direction de course et des espaces de bureaux, ainsi que des espaces d’accueil VIP et de divertissement.

Le site devrait avoir la capacité d’accueillir plus de 110 000 fans par jour dans les tribunes, l’admission générale et l’hospitalité VIP. Il est également prévu d’augmenter la capacité du circuit à 140 000 places par jour au cours de la première moitié de l’accord, faisant de Madrid l’un des plus grands sites du calendrier de la F1.

Alors que la construction ne débutera pas avant plusieurs mois, certains développeurs web ont déjà réussi à modéliser le tracé de Madrid afin d’offrir aux fans un premier aperçu virtuel que vous pouvez visualiser ci-dessous. N’hésitez pas à donner votre avis dans la section des commentaires sous l’article…

Netflix dévoile la date de sortie de Drive to Survive saison 6

La plateforme de streaming Netflix a annoncé la date de sortie de Drive to Survive saison 6 – la série qui emmène les fans de Formule 1 au cœur du paddock et des équipes.

Drive to Survive ou – Pilotes de leur destin en bon français – est une série documentaire produite en collaboration entre Netflix et la FOM (Formula One Management). La première saison a été diffusée en 2019 et a contribué au fil des années à accroître la popularité de la Formule 1 dans le monde, notamment aux Etats-Unis. 

Le dernier opus (saison 6) de la série extrêmement populaire emmènera une fois de plus les fans dans le cercle restreint de la F1, montrant comment les pilotes et les équipes se sont préparés pour la saison 2023 – incluant également tous les rebondissements qui ont suivi comme le retour de Daniel Ricciardo sur la grille ou encore son remplacement par le jeune Liam Lawson suite à une blessure au Grand Prix des Pays-Bas.

La saison 6 de Drive to Survive sortira le 23 février 2024, coïncidant avec le dernier jour des tests de pré-saison sur le circuit international de Bahreïn. De quoi faire patienter les fans de Formule 1 donc, avant que la saison 2024 ne débute une semaine plus tard sur le même tracé.

Krack : l’expérience et l’engagement d’Alonso sont « inestimables »

Le Team Principal de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, a parlé de la contribution « exceptionnelle » de Fernando Alonso au cours de sa première année au sein de l’équipe du constructeur britannique, le Luxembourgeois estimant que l’expérience et l’engagement du double champion du monde sont inestimables.

Après deux saisons passées chez Alpine, Fernando Alonso a rejoint l’écurie Aston Martin en 2023 en remplacement direct du quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui a décidé de prendre sa retraite du sport. 

Alonso a fait un pari en rejoignant une équipe qui occupait en 2022 la septième place au championnat du monde des constructeurs, mais cela s’est avéré être un pari gagnant puisque l’équipe basée à Silverstone a fait des progrès considérables en 2023, ce qui a permis à Fernando Alonso de monter à huit reprises sur un podium. 

S’exprimant sur le site internet d’Aston Martin sur ce que le double champion du monde a apporté à l’équipe au cours de sa première année chez Aston Martin, Mike Krack a expliqué comment l’Espagnol a contribué à remettre la campagne 2023 de l’équipe sur les rails et s’attend à voir de nouveau du grand Fernando Alonso en 2024.

« Ce que Fernando nous a apporté est tout simplement exceptionnel. Il nous fait avancer et nous rend meilleurs – c’est aussi simple que cela. Il est extrêmement ambitieux et veut se battre pour les podiums chaque week-end. » a expliqué Mike Krack.

« L’expérience qu’il apporte est inestimable, mais aussi son engagement. Il ne fait pas partie de ces pilotes qui arrivent un week-end de course, font leur travail puis disparaissent. Il y a toujours une autre question, un autre message WhatsApp qui arrive, il est constamment à la recherche de choses que nous pourrions améliorer. »

« Le voir « rôder » derrière vous fournit toute la motivation dont on peut avoir besoin. J’ai hâte de voir ce qu’il pourra faire en 2024, maintenant qu’il a eu un an pour s’installer pleinement chez Aston Martin. »

Pour rappel, Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1. Le pilote espagnol fêtera ses 43 ans au mois de juillet prochain.

Visa Cash App RB va dévoiler la livrée de sa F1 2024 à Las Vegas

L’écurie Visa Cash App RB [anciennement Alphatauri] – qui a dévoilé sa nouvelle identité ce mercredi 24 janvier – présentera la livrée de sa monoplace pour la saison 2024 lors d’un événement organisé aux Etats-Unis à Las Vegas.

C’est le 08 février que l’équipe basée à Faenza en Italie lèvera le voile sur la livrée 2024 (uniquement la livrée) de sa monoplace pour le championnat du monde 2024 de Formule 1. Visa Cash App RB dévoilera ensuite sa « vraie » monoplace 2024 lors de la première journée des essais hivernaux qui débuteront le 21 février à Bahreïn.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.

Dates présentation F1 2024 

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Officiel : AlphaTauri F1 change de nom et devient Visa Cash App RB

C’est désormais officiel, l’écurie AlphaTauri change de nom à la veille de la saison 2024 pour devenir Visa Cash App RB, après que l’écurie mère Red Bull a signé un contrat de sponsoring avec la société Visa.

Premier nouveau parrainage sportif mondial majeur de Visa depuis plus de 15 ans, l’accord englobe l’équipe Visa Cash App RB [anciennement AlphaTauri] et l’équipe Red Bull Racing. Le logo Visa apparaissant sur les voitures Red Bull Racing et Visa Cash App RB ainsi que sur les monoplaces engagées dans la F1 Academy des deux équipes respectives.

« C’est fantastique de révéler la nouvelle identité et d’accueillir de nouveaux partenaires alors que nous entamons la prochaine phase de l’histoire de l’équipe en Formule 1. » a déclaré Peter Bayer, PDG de la nouvelle équipe Visa Cash App RB.

« Faenza entre dans une nouvelle ère de course, en restant fidèle à nos racines de réservoir de talents, mais en se concentrant désormais encore plus sur la compétition pour les plus grands prix de la F1. »

« Nous avons une vision audacieuse pour l’équipe dirigée par moi-même et le Team Principal, Laurent Mekies, et avoir à nos côtés des partenaires tournés vers l’avenir tels que Visa et Cash App dans ce voyage est extrêmement excitant. »

En 2024, l’équipe Visa Cash App RB – huitième au championnat du monde des constructeurs l’an dernier – fera confiance au même duo de pilotes composé de Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo.

Barcelone ne jette pas l’éponge et souhaite renouveler avec la F1

Bien que la ville de Madrid a été choisie par la Formule 1 pour disputer le Grand Prix d’Espagne à partir de la saison 2026 pour une durée de dix ans, le circuit de Barcelone ne compte pas baisser les bras et travaille activement pour tenter de renouveler son contrat avec la catégorie reine.

Ce mardi 23 janvier, la F1 a confirmé l’arrivée de Madrid au calendrier à partir de 2026 pour une période de dix années. Le nouveau circuit de 5,47 km [composé de portions urbaines et non urbaines], soumis à l’homologation de la FIA et aux spécifications de conception finale, comportera 20 virages, avec un tour de qualifications projeté de 1 minute 32 secondes. Construit autour du centre d’exposition IFEMA, le circuit comprendra également un bâtiment Paddock haut de gamme avec une nouvelle tour de contrôle pour la direction de course et des espaces de bureaux, ainsi que des espaces d’accueil VIP.

L’arrivée de Madrid met inévitablement Barcelone en porte à faux, le tracé catalan voyant son actuel contrat avec la FOM arriver à son terme en 2026. Cependant, l’arrivée de Madrid ne signifie pas pour autant que Barcelone ne fera plus partie du calendrier car le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a insisté sur le fait que des discussions étaient toujours en cours avec Barcelone pour une éventuelle prolongation de contrat au delà de 2026.

« Pour éviter tout doute et pour clarifier les choses, le fait que nous soyons à Madrid n’exclut pas le fait que nous pourrions rester à Barcelone à l’avenir. » a déclaré Domenicali lors de la présentation du Grand Prix d’Espagne à Madrid.

« Pour l’avenir, des discussions sont en cours pour voir si nous pouvons réellement étendre notre collaboration avec Barcelone, avec qui nous entretenons de très bonnes relations pour l’avenir. »

« L’Espagne était un marché qui, il y a seulement quelques années, n’était pas au centre de notre attention. Maintenant, c’est très important. Nous avons signé un nouvel accord avec la chaîne DAZN espagnole au moins jusqu’à la fin 2026. »

« C’est un joli problème d’avoir plusieurs villes – certaines dans le même pays – souhaitant accueillir un Grand Prix. Cela montre la valeur de notre proposition. Mais nous devons rester concentrés sur les raisons de notre succès et veiller à ne pas faire preuve de complaisance. »

Barcelone n’abandonne pas

Le président de la Generalitat – l’organisation politique de la communauté autonome de Catalogne – a indiqué que la Catalogne souhaite renouveler son contrat avec la Formule 1 au delà de 2026 et qu’elle y travaille, insistant sur le fait que l’arrivée de Madrid ne sera pas nécessairement un obstacle.

« En référence à l’annonce de l’arrivée d’une course à Madrid, en Catalogne nous travaillons pour la Catalogne. Au-delà du fait que l’organisation de la Formule 1 peut conclure des accords avec d’autres villes, nous continuons à travailler pour prolonger au delà de 2026. » a déclaré Pere Aragones, président de la Generalitat.

« Le travail avec l’organisation est positif. Nous avançons en ce sens, nous sommes soucieux d’améliorer les opportunités de la Catalogne, mais sans nous comparer à personne, en construisant nos propres références. » a conclu Aragones.

Dans l’hypothèse où Barcelone signe un nouvel accord avec la Formule 1 au-delà de la saison 2026, le tracé catalan pourrait alors accueillir une deuxième course dans le pays et pourrait changer de nom en devenant, par exemple, le Grand Prix de Catalogne.

Quel avenir pour Barcelone avec l’arrivée de la F1 à Madrid ?

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, estime que l’arrivée de Madrid au calendrier à partir de la saison 2026 est une « excellente nouvelle » pour la F1 et les fans, mais quel est l’avenir du tracé de Barcelone désormais ? 

Ce mardi 23 janvier, la Formule 1 a annoncé l’arrivée au calendrier à partir de 2026 de la ville de Madrid qui deviendra donc l’hôte du Grand Prix d’Espagne pour une durée de dix ans à partir de cette date, ce qui est une excellente nouvelle pour le PDG de la catégorie reine : « C’est une excellente nouvelle pour la Formule 1 car cela montre une fois de plus qu’il existe un fort appétit partout dans le monde pour notre sport. » a déclaré Stefano Domenicali au site de la Formule 1.

« Cela montre qu’à un moment où l’Europe est perçue comme un endroit qui n’est pas prêt à investir dans notre sport, Madrid et d’autres le montrent. Ils ont présenté un projet fascinant, qui sera construit dans les prochaines années et qui prend en compte les fans et leur expérience dans son ensemble, depuis leur voyage jusqu’à l’expérience de l’événement dans son ensemble. »

« La proposition que nous avons reçue du promoteur était géniale. Depuis le premier jour, il y a eu une discussion ouverte sur ce que pourrait être cet événement. »

Planifier l’avenir sereinement

L’accord signé entre Madrid et la Formule 1 s’étend pour dix années jusqu’en 2035. Selon Domenicali, cela permettra au promoteur du Grand Prix d’Espagne à Madrid d’investir plus sereinement en sachant que l’événement sera présent au calendrier pour une décennie :  « Je suis très heureux qu’il s’agisse d’un accord qui nous amène jusqu’en 2035 – c’est long. » a jouté l’Italien.

« C’est l’objectif de la F1, avec des promoteurs nouveaux ou plus établis. Cela permet à tout le monde de planifier l’avenir et d’investir dans l’avenir car il y a une garantie pour le promoteur, pour nos partenaires, pour nos équipes et pour notre sport. Cela donne à chacun une visibilité à long terme. »

« Si vous regardez le passé, les renouvellements étaient de deux ans, trois ans ou cinq ans maximum. Désormais, tous nos nouveaux deals vont dans le sens d’être très longs. Et s’ils sont petits, il y a une raison. »

Et Barcelone alors ?

Le circuit de Barcelone accueillera encore le Grand Prix d’Espagne en 2024 et 2025, mais concernant l’avenir du tracé catalan, Domenicali n’exclut pas l’idée d’organiser une deuxième course sur le sol espagnol.

« Pour éviter tout doute et pour clarifier les choses, le fait que nous soyons à Madrid n’exclut pas le fait que nous pourrions rester à Barcelone à l’avenir. » insiste Domenicali.

« Pour l’avenir, des discussions sont en cours pour voir si nous pouvons réellement étendre notre collaboration avec Barcelone, avec qui nous entretenons de très bonnes relations pour l’avenir. »

« L’Espagne était un marché qui, il y a seulement quelques années, n’était pas au centre de notre attention. Maintenant, c’est très important. Nous avons signé un nouvel accord avec la chaîne DAZN espagnole au moins jusqu’à la fin 2026. »

« C’est un joli problème d’avoir plusieurs villes – certaines dans le même pays – souhaitant accueillir un Grand Prix. Cela montre la valeur de notre proposition. Mais nous devons rester concentrés sur les raisons de notre succès et veiller à ne pas faire preuve de complaisance. »

Officiel : le circuit urbain de Madrid au calendrier de la F1 dès 2026

C’est désormais officiel, le circuit urbain de Madrid fera ses débuts au calendrier de la Formule 1 à partir de la saison 2026 après avoir signé un contrat à long terme sur dix années avec la catégorie reine du sport automobile.

Depuis plusieurs mois, les rumeurs suggéraient l’arrivée de Madrid au calendrier de la Formule 1 en remplacement de Barcelone, et c’est donc désormais officiel. Le tracé urbain – qui serpentera autour du palais des expositions de l’IFEMA qui a accueilli la première expo de la F1 – sera présent au calendrier à partir de la saison 2026 pour dix ans [jusqu’en 2035].

Le nouveau circuit de 5,47 km [composé de portions urbaines et non urbaines], soumis à l’homologation de la FIA et aux spécifications de conception finale, comportera 20 virages, avec un tour de qualifications projeté de 1 minute 32 secondes. Construit autour du centre d’exposition IFEMA, le circuit comprendra également un bâtiment Paddock haut de gamme avec une nouvelle tour de course et des espaces de bureaux, des espaces d’accueil VIP et de divertissement.

Le site devrait avoir la capacité d’accueillir plus de 110 000 fans par jour dans les tribunes, l’admission générale et l’hospitalité VIP. Il est également prévu d’augmenter la capacité du circuit à 140 000 places par jour au cours de la première moitié de l’accord, faisant de Madrid l’un des plus grands sites du calendrier de la F1.

Situé dans la ville de Madrid et à cinq minutes de l’aéroport Adolfo Suárez de Madrid-Barajas, le Grand Prix d’Espagne deviendra l’une des courses les plus accessibles du calendrier de F1, le circuit étant à quelques minutes en métro, en train de la ville. On estime que 90 % des fans pourront se rendre au Paddock via les transports en commun, tandis que les fans séjournant dans un hébergement local seront à quelques pas.

circuit F1 Madrid
Le circuit de Madrid

« Madrid est une ville incroyable avec un patrimoine sportif et culturel incroyable, et l’annonce d’aujourd’hui ouvre un nouveau chapitre passionnant pour la F1 en Espagne. » a déclaré le PDG de la F1, Stefano Domenicali.

« Je tiens à remercier l’équipe d’IFEMA Madrid, le gouvernement régional de Madrid et le maire de la ville pour avoir élaboré une proposition fantastique. Il incarne véritablement la vision de la Formule 1 : créer un spectacle de sport et de divertissement sur plusieurs jours qui offre une valeur maximale aux fans et embrasse l’innovation et la durabilité. »

Concernant le circuit de Barcelone qui accueillera le Grand Prix d’Espagne encore jusqu’en 2026, l’avenir du tracé catalan n’a pas encore été décidé comme l’a expliqué le PDG de la Formule 1 ici.

La Formule 1 va monter le son en 2026

Les moteurs hybrides issus de la future réglementation qui entrera en vigueur en 2026 devraient être plus bruyants que les spécifications utilisées actuellement en Formule 1 et ce pour le plus grand plaisir des fans.

A partir de la saison 2026, une nouvelle réglementation moteur sera introduite en Formule 1, avec notamment des changements concernant le carburant, le moteur à combustion interne (ICE), le système de récupération d’énergie (ERS), la disposition générale du moteur, l’utilisation des unités de puissance, les différentes restrictions liées aux essais et le volet concernant la réglementation financière (cliquez ici pour voir tous les changements détaillés pour 2026).

Mais depuis le début de l’ère hybride en 2014, les fans ont souvent été très critiques – à juste titre -concernant le son des moteurs bien moins expressif que celui des blocs V12, V10 ou encore V8 du passé. Bien que des progrès ont été réalisés au cours des dernières années, il reste encore du travail pour rendre ces unités de puissance plus « sonores » et le PDG de la Formule 1 a déjà assuré que ce point fait partie des priorités pour 2026.

« Nous devons avoir un son différent. Il s’agit d’une mélodie pour les oreilles. C’est vrai que lorsque nous avions le douze cylindres, c’était une fréquence différente, très forte. » a commenté Stefano Domenicali sur la radio australienne 3AW.

« Ensuite, nous avons eu le dix, huit et maintenant six cylindres. Mais la situation est différente, et bien sûr, nous devons être hybrides et nous serons toujours hybrides à l’avenir. »

« Mais notre intention est de s’assurer qu’avec la nouvelle réglementation le bruit du moteur sera plus élevé parce que cela fait partie des émotions. C’est vraiment ce que nos fans veulent entendre et c’est notre devoir de nous y engager. »

La F1 ne sera pas 100% électrique 

En revanche, Stefano Domenicali a de nouveau confirmé que la Formule 1 ne deviendra pas entièrement électrique à l’avenir : « Je ne pense pas non. La Formule 1 n’est pas électrique. » a-t-il insisté.

« Comme vous le savez, il y a quelques séries qui ont pris cette direction. L’électrification est un choix de mobilité qui doit avoir un sens. »

« Mais le monde de la mobilité et le paysage de la mobilité suivront certainement différentes directions. Nous [la F1], nous avons pris la direction d’utiliser pour l’avenir des carburants durables avec des moteurs hybrides. C’est là que nous pensons devoir rester durant de très nombreuses années. »

Le premier karting officiel de la F1 ouvre ses portes à Londres

F1 Drive, le premier Karting officiel de la Formule 1, ouvre ses portes au public le 6 février 2024 à Londres, plus précisément sous la tribune Sud du stade Tottenham Hotspur.

Située sous l’emblématique tribune sud du stade Tottenham Hotspur, la piste de Karting fait partie d’un partenariat stratégique de 15 ans entre la Formule 1 et le club Tottenham Hotspur. Les visiteurs pourront prendre le volant de karts conçus pour créer l’expérience de conduite de Formule 1 « la plus authentique ».

Les karts sont tous équipés de volants dotés d’un écran LED de 18 cm, fournissant des données et des mises à jour au pilote telles que les temps au tour, la position de course en direct, les intervalles, le niveau de boost, les informations de sécurité sur la piste et l’état des drapeaux.

Les volants sont équipés d’un écran LED

La F1 est même allée jusqu’à inclure un bouton « DRS » (Drag Reduction System) sur le volant, permettant d’augmenter la vitesse à proximité du concurrent qui vous précède. Les karts sont également équipés d’une Audio immersive embarquée, avec effets sonores tirés des enregistrements embarqués des monoplaces de Formule 1.

Accréditée par la National Karting Association, la piste se compose de trois tracés différents qui s’inspirent des circuits de F1 les plus emblématiques du monde. Les pistes ont été conçues pour un public diversifié, du circuit « Future Stars », destiné à enflammer la passion des jeunes pilotes et à inspirer la prochaine génération de fans de F1, au « Sprint Track » qui garantit une expérience immersive pour les pilotes expérimentés.

Pour ceux qui recherchent le frisson ultime, les pistes Future Stars et Sprint sont combinées pour former le « Super Circuit » – le plus long et le plus technique des trois pistes, offrant l’opportunité de séances de course « Elite », alliant habileté et plaisir.

Ceux qui s’affronteront sur le Super Circuit connaîtront d’ailleurs le même format qu’un week-end de course de F1 en participant aux tours d’essais libres et de qualification avant leur grande course, promettant une authentique expérience.

@ F1 Drive – Trois tracés proposés aux pilotes

Au-delà de la piste se trouve la « Fan Zone », hébergeant toute une gamme de divertissements, notamment 8 simulateurs de course VR5 ultramodernes exécutant le jeu F1 2023. Les invités peuvent participer à un Pit Stop Challenge et s’émerveiller devant les authentiques souvenirs de F1 exposés par les dix équipes actuelles de la grille.

Pour capturer leur expérience, les invités peuvent poser pour des selfies devant une voiture de F1 ou capturer l’ultime photo de célébration sur le podium. Les produits F1 DRIVE – Londres seront également disponibles à l’achat sur place et en ligne.

Pour ceux qui souhaitent perfectionner davantage leurs compétences en karting, des séances de coaching individuelles et de groupe seront également disponibles. Les pilotes en herbe auront l’opportunité de bénéficier d’un coaching de performance de niveau professionnel, avec des experts examinant les données de course, la télémétrie et l’analyse vidéo pour les aider à améliorer et à faire progresser les temps au tour et la stratégie.

Pour plus d’informations ou pour réserver vos billets, rendez-vous sur le site officiel de F1 Drive à cette adresse.

Verstappen et Alonso bientôt coéquipiers aux 24H du Mans ?

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, se verrait bien participer aux 24H du Mans avec l’Espagnol Fernando Alonso comme coéquipier, les deux hommes ayant déjà discuté ensemble d’une telle opportunité a révélé le Néerlandais.

Max Verstappen – qui est sous contrat avec l’équipe Red Bull en F1 jusqu’en 2028 – n’a jamais caché qu’il souhaitait un jour participer à la plus prestigieuses épreuve d’endurance au monde sur le circuit de la Sarthe au Mans dans laquelle son père, Jos Verstappen, a triomphé en 2008 dans la catégorie LMP2.

Le Néerlandais a d’ailleurs comme projet de mettre sur pied d’ici 2025 une équipe d’endurance en catégorie GT3 via sa structure Verstappen.com Racing lancée en 2022 en partenariat avec Red Bull et qui rassemble différentes formes de sport automobile sous le même toit.

Interrogé sur ses chances de courir un jour en dehors de la Formule 1, Max Verstappen n’a pas hésité à citer Le Mans comme épreuve favorite, le pilote Red Bull révélant également au passage qu’il avait déjà eu une discussion avec Fernando Alonso – lui aussi vainqueur au Mans avec Toyota – pour une éventuelle collaboration dans le futur.

« J’aimerais vraiment faire Le Mans. » a indiqué Max Verstappen lors du récent Honda Racing Thanks Day qui s’est tenu au Japon.

« J’y suis déjà allé lorsque mon père courrait, l’ambiance est incroyable. C’est l’endurance, il y a beaucoup de gens, vous pilotez la nuit, au lever du soleil, je pense que c’est vraiment cool. »

Lorsqu’on lui a demandé quelle serait son équipe de rêve pour participer à la prestigieuse épreuve, Verstappen a cité le pilote Aston Martin Fernando Alonso, qui a remporté Le Mans à deux reprises en 2018 et 2019 : « J’en ai parlé à Fernando [Alonso]. Il a dit qu’il voudrait seulement recommencer avec moi. Ce serait vraiment cool. »

« Le seul problème, c’est que pour Le Mans il n’y a pas vraiment de poids minimum pour les pilotes. Je suis un pilote assez lourd, donc je dois trouver des coéquipiers légers pour compenser. Fernando est assez léger, donc ce serait plutôt bien, mais ensuite nous devrions en trouver un autre. Je dois jeter un œil à tout ça ! »

Le week-end dernier, Max Verstappen a remporté les 24 Heures de Daytona virtuelles auxquelles le Néerlandais a participé dans la catégorie GTD avec le Team Redline.

Alpine F1 investit massivement dans ses infrastructures pour 2026

Le directeur technique d’Alpine, Matt Harman, a confirmé que l’écurie du constructeur français investit massivement dans de nouvelles infrastructures avant que la nouvelle règlementation moteur ne soit introduite en Formule 1 en 2026. 

En 2024 et 2025, les règlementations resteront stables en Formule 1, avant une véritable révolution à partir de la saison 2026 avec notamment l’introduction de nouvelles unités de puissance qui auront des performances similaires aux conceptions actuelles, utilisant des moteurs à combustion interne V6 à haute puissance et à haut régime et évitant une différenciation excessive des performances pour permettre une meilleure aptitude à la course.

Récemment, un accord a été conclu pour augmenter le plafond des dépenses en capital dont le montant dépend du classement d’une équipe au championnat du monde. L’écurie Alpine faisant partie du groupe intermédiaire, cette dernière dispose donc de 13 millions de dollars supplémentaires pour investir dans l’amélioration de ses infrastructures, y compris la construction d’un tout nouveau simulateur.

« Vous avez pu voir que certains sujets de péréquation CapEx ont été abordés par la FIA. Nous avons donc tout le financement pour y parvenir. » assure Matt Harman dans un entretien publié par le site du championnat.

« Nous allons mettre en place tous ces équipements, ils seront en fonction pour la règlementation 2026 et serviront également aux voitures avant cela. Nous nous concentrons sur nos outils de simulation, nous devons être plus précis, nous devons être meilleurs pour obtenir plus rapidement les bonnes réponses à des questions difficiles. »

« Le plan que nous avions au cours des trois dernières années est, de mon point de vue, inchangé : nous ne faisons qu’accélérer. Nous sommes bien financés, nous avons suffisamment de personnel et il s’agit simplement de baisser la tête et de continuer. »

« Le simulateur sera mis en service en prévision de 2026. Il sera installé l’année prochaine. Il sera installé dans un immense bâtiment qui abritera d’autres développements interessants, donc de mon côté, je suis enthousiasmé par ce projet. »

« Celui dont nous disposons actuellement est un très bon outil, mais sa bande passante et sa résolution ne sont pas tout à fait au niveau, et je pense que cela va donner aux pilotes un autre niveau de confiance dans la corrélation de la simulation, qui pour 2026, sera très importante. »

L’équipe Alpine dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2024 le 07 février prochain (voir toutes les dates de présentation ici).

Lando Norris « très excité » à la veille de la saison 2024 de F1

Le Britannique Lando Norris affirme que McLaren a montré l’an dernier ce dont elle est capable et espère que la campagne 2024 débutera de la meilleure des façons pour lui et son équipe.

En 2023, McLaren a été l’équipe de la grille ayant fait les plus grands progrès en cours de saison, notamment à partir du Grand Prix d’Autriche où l’écurie britannique a introduit un important package de mises à jour sur sa MCL60. A partir de là, l’équipe de Woking a inscrit 285 points et ses pilotes sont montés à sept reprises sur un podium en huit Grands Prix dont cinq deuxième place.

McLaren a terminé la campagne 2023 à la quatrième place du championnat du monde des constructeurs avec 22 points d’avance sur l’équipe Aston Martin et 104 points de retard sur Ferrari troisième.

Lorsqu’on demande à Lando Norris quels sont les objectifs de McLaren pour cette nouvelle saison de Formule 1, le Britannique – qui a terminé sixième au championnat 2023 à un point du pilote Ferrari Charles Leclerc – a répondu : « Pour nous, rattraper Mercedes, rattraper Ferrari…en termes de rythme, parce que nous sommes derrière eux depuis deux ans. »

« Ils n’ont pas vraiment fait de pas en avant et nous avons fait un énorme pas en avant, et il y a beaucoup d’autres choses que nous sommes en mesure d’améliorer. »

« Donc, je pense que c’est le bon moment pour nous. Il reste encore quelques pièces du puzzle à assembler, mais nous avons trouvé les pièces maîtresses et nous savons dans quelle direction aller. Je suis vraiment très fier de toute l’équipe. »

« Décrocher sept podiums ou quelque chose comme ça [neuf podiums en 2023, ndlr], et tous les grands moments que nous avons vécus, tout ça n’était certainement pas attendu. Je dois donc remercier l’équipe pour tout cela. »

Depuis le 02 janvier 2024, Rob Marshall (un ancien de Red Bull) et David Sanchez (un ancien de Ferrari) ont rejoint l’équipe McLaren et, bien qu’il soit conscient que le fruit de leur travail ne se pas visible immédiatement, Lando Norris se dit « excité » de voir que de nouvelles personnes puissent rejoindre le projet et s’attend à une saison 2024 solide de la part de McLaren.

« Je suis très excité. Le fait est que si nous commençons la saison comme nous étions au milieu [de la saison 2023], nous pourrions être P2 au championnat constructeurs et P2 au championnat pilotes. Je sais que ça ne marche pas toujours comme ça, mais nous sommes sur la bonne voie. » insiste le Britannique.

« Nous avons de nouvelles embauches avec les gars qui arrivent en 2024. Peut-être que nous ne verrons pas tout de suite ce qu’ils peuvent nous apporter sur la voiture, mais plutôt certaines choses que nous avons déjà apprises au cours des quatre, cinq, six derniers mois, notamment grâce aux progrès que nous avons réalisés [serviront] et nous avons appris beaucoup. »

« Nous sommes enfin sur la bonne voie et nous savons dans quelle direction aller. Je veux juste bien commencer la saison. Si nous parvenons à bien démarrer à Bahreïn [lors de la première course], je serai encore plus excité. » conclut Norris.

L’équipe McLaren – qui a déjà dévoilé la livrée de sa monoplace 2024 – présentera sa MCL38 (c’est son nom officiel) le 14 février (voir toutes les dates de présentation ici).

Mike Krack sur Lance Stroll : « Il a évolué en tant que pilote »

Le Team Principal de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, estime que Lance Stroll a grandement évolué en tant que pilote lors d’une saison 2023 difficile durant laquelle le Canadien a dû gérer « beaucoup de pression ».

La saison 2023 de Lance Stroll a débuté de la pire des manières avec une blessure aux deux poignets quelques jours seulement avant le début des essais hivernaux à Bahreïn. Remplacé durant ces tests par le Brésilien Felipe Drugovich, Lance Stroll a finalement pu commencer sa saison 2023 lors de la première manche au Grand Prix de Bahreïn, bien que le pilote Aston Martin souffrait encore de ses deux poignets après une intervention chirurgicale.

Sixième à l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn malgré ses douleurs, Lance Stroll a ensuite connu son premier abandon de la saison en Arabie Saoudite en raison d’un problème mécanique, voyant à partir de ce moment-là son coéquipier Fernando Alonso prendre le large au championnat pilotes.

Lance Stroll brillera ensuite par son manque de performance et ses quelques erreurs de pilotage, notamment à Singapour où il a crashé sa monoplace en qualifications et n’a pas pu prendre le départ de la course le dimanche en raison des douleurs suite à cet accident.

Après ce passage à vide, Stroll a retrouvé une certaine performance pour le reste de la campagne 2023 et terminera finalement à la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 74 points marqués en 22 Grands Prix.

Considéré comme un pilote payant car son père est le propriétaire de l’équipe Aston Martin, Lance Stroll doit constamment essuyer des critiques, encore plus lorsqu’il commet un erreur. Mais pour Mike Krack, le Canadien a fait preuve d’une réelle détermination en 2023 en surmontant de nombreux défis et a prouvé qu’il mérite sa place.

« Lance est au bon endroit. Il est détendu et sûr de lui. Vous pouvez le voir dans son langage corporel. C’est très impressionnant de voir comment il a évolué en tant que pilote cette année [en 2023]. » a déclaré Mike Krack à la fin de la saison dernière.

« Il a subi une blessure avant la saison, ce qui l’a mis en retrait, mais il a fait preuve d’un réel courage et d’une réelle détermination pour reprendre le volant le plus rapidement possible. Et malgré tout ce qu’il a enduré, il a toujours été très rapide. »

« Plus tard dans la saison, il est revenu au combat après une phase difficile. Il a dû gérer beaucoup de pression et l’a géré avec beaucoup d’assurance. J’aurais aimé que la saison soit un peu plus longue pour lui car il a été très rapide dans les dernières manches. »

« Je pense que nous pouvons bâtir là-dessus. C’est ce qui doit arriver maintenant, il doit juste reprendre là où il s’est arrêté cette saison [en 2023]. Il a surmonté de nombreux défis cette année, mais désormais il est en pleine forme. » a insisté le Luxembourgeois.

Un bilan « mitigé » pour Stroll

En fin d’année dernière, Lance Stroll lui-même a admis avoir connu une campagne 2023 « mitigée » au volant de son Aston Martin, le Canadien ayant inscrit 132 points de moins que son coéquipier Fernando Alonso.

Lorsqu’on lui a demandé de dresser un bilan de sa saison 2023, Lance Stroll a répondu : « Quand on le replace dans le contexte de l’histoire de l’équipe, je pense que cette saison a été solide. »

« Nous avons fait d’énormes progrès par rapport à l’année dernière ; l’équipe a fait un excellent travail en livrant une voiture qui a été capable de concourir à l’avant de la grille. »

« De mon côté, il y a eu des courses où j’ai été satisfait de mes performances et des courses où je pense que j’aurais pu tirer davantage de la voiture. » a admis le Canadien.

« Ce sentiment n’est cependant pas toujours basé sur la position finale. Bahreïn [la première course] est un bon exemple, tout le monde me félicitait d’avoir terminé sixième après avoir raté les essais avec deux poignets cassés, mais je suis reparti de la course en pensant que j’aurais pu terminer plus haut si j’avais mieux géré le pneu Medium. »

« À l’autre extrémité de l’échelle, alors que nous avons eu du mal avec la voiture dans la seconde moitié de la saison, il y a eu des courses dont j’étais satisfait mais pour lesquelles nous n’avons pas marqué de points. C’est comme ça qu’est la course parfois. »

« Cela a donc été une saison mitigée, mais de grands progrès ont été réalisés et le travail consiste maintenant à mettre en pratique nos apprentissages pour 2024. »

Pour rappel : Lance Stroll est le seul pilote de la grille à avoir un contrat à durée indéterminée au sein de son équipe (voir tous les contrats des pilotes ici).

Kubica s’attend à un défi « difficile et exigeant » en WEC avec Ferrari

L’ancien pilote de Formule 1, Robert Kubica, s’attend à relever un défi « difficile et exigeant » cette année en championnat du monde d’Endurance dans lequel le Polonais est engagé avec Ferrari.

En 2024, Robert Kubica fera équipe avec Yifei Ye et Robert Shwartzman dans une troisième Hypercar 499P engagée en championnat du monde d’Endurance par Ferrari – la numéro 83 d’AF Corse – aux côtés des deux voitures officielles numéros 50 et 51. Mais pour l’ancien vainqueur en Formule 1 – et accessoirement champion en catégorie LMP2 en 2023 – le défi s’annonce difficile.

« Après avoir remporté la catégorie LMP2 en 2023 en WEC, je suis très heureux de pouvoir piloter la Ferrari 499P AF Corse cette saison. » a déclaré Robert Kubica.

« Je partagerai la voiture avec Robert [Shwartzman] et Yifei [Ye], deux pilotes très rapides, mais ça va être très difficile car le niveau de la grille est élevé. Nous avons tout pour bien faire, mais nous devons aussi récupérer beaucoup de terrain, car nous avons tous peu d’expérience au volant de la 499P. » insiste le Polonais.

« Ce sera un défi difficile et exigeant, mais en même temps, c’est très excitant. Il va falloir essayer de garder les pieds sur terre et faire de notre mieux. Surtout au début de la saison, ce ne sera pas facile, mais nous essaierons de maximiser le temps de piste pour acquérir une expérience cruciale. »

Après le Prologue au Qatar les 24 et 25 février, la première manche du WEC se déroulera sur le même circuit le 2 mars. Viendront ensuite les courses d’Imola (Italie ; 21 avril), Spa-Francorchamps (Belgique ; 11 mai), Le Mans (France ; 15-16 juin), São Paulo (Brésil ; 14 juillet), COTA (États-Unis ; 1er septembre), Fuji (Japon ; 15 septembre) et Bahreïn (2 novembre).

Guenther Steiner critique le modèle utilisé par Haas en F1

L’ancien Team Principal de Haas, Guenther Steiner, estime que l’écurie américaine va devoir changer son modèle si elle souhaite être en mesure de se battre à armes égales avec les neufs autres équipes de la grille en Formule 1.

Alors qu’il est resté jusqu’à présent relativement discret depuis l’annonce de son licenciement par l’équipe Haas, Guenther Steiner se montre désormais un peu plus offensif dans ses propos et estime que son ancien employeur a besoin d’investir davantage pour être en mesure de lutter contre les meilleures écuries de la grille, alors que Haas fonctionne depuis ses débuts sur un modèle économique axé sur l’achat de composants développés par Ferrari, ce qui ne peut plus fonctionner selon Steiner.

« Ca n’allait pas bien l’année dernière, je le savais, je ne suis pas ignorant. » a déclaré le désormais ancien Team Principal de Haas à Racer.

« Mais de mon côté, que pouvais-je faire pour améliorer les choses ? Tout le monde sait que les autres équipes ont investi beaucoup plus, et nous nous sommes lancés dans une fusillade armé d’un couteau. La F1 a changé au cours des cinq dernières années et tout va dans le même sens avec ce plafond budgétaire. »

« Les gens vous demandent : ‘Est-ce que vous opérez au plafond budgétaire ?’ Mais cela ne veut plus rien dire parce que vous devez maintenant atteindre le plafond budgétaire en CapEx (dépenses en capital) et en OpEx (dépenses de fonctionnement) parce que vous devez effectuer des investissements en CapEx pour réduire vos OpEx afin d’être efficace. C’est la seule façon de procéder. »

« Ce modèle [celui utilisé par Haas depuis ses débuts] était fantastique il y a dix ans ; maintenant ce n’est plus le cas. Cela doit changer. » a insisté Guenther Steiner.

Lorsqu’on lui demande précisément ce qu’il ferait chez Haas s’il avait la liberté d’apporter des changements qu’il juge nécessaires, l’Italien a déclaré : « Je suivrais le modèle que toutes les autres équipes utilisent. »

« Je n’ai pas besoin d’en dire plus, car tout le monde le fait. Vous devrez investir dans l’infrastructure pour tirer le meilleur parti de votre plafond des coûts OpEx, c’est aussi simple. Il suffit de faire ce que font les autres équipes, car tout le monde le fait. »

« Tout comme vous changez de concept de la voiture, quand toutes les équipes doivent aller dans la même direction, vous devez également le faire avec la structure de l’équipe. Et il faut investir, car il n’y a plus d’équipe faible. »

Steiner estime également que les employés de l’équipe n’ont pas reçu suffisamment de crédit pour l’énorme travail accompli la saison dernière car, bien que l’écurie américaine a terminé dernière au championnat du monde des constructeurs, les deux pilotes Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen ont tout de même réussi à atteindre la Q3 en qualifications à plusieurs reprises, ce qui peut être considéré comme un exploit selon l’Italien.

« Je pense que ce que Haas a réalisé l’année dernière, et évidemment terminer dixième n’est pas bon, mais c’était en fait un exploit que d’atteindre la Q3 à plusieurs reprises. » a ajouté Steiner.

« Maintenant, sachant à quel point il existe une disparité au sein de l’infrastructure, c’est tout un exploit de la part de l’équipe. Et cela ne dépend pas de moi, cela dépend de l’équipe – cela montre à quel point ils sont bons. »

L’objectif principal en 2024 du nouveau Team Principal de Haas, le Japonais Ayao Komatsu, est de faire décoller l’équipe du fond de la grille, ce qui ne sera pas une tâche facile. 

Ecclestone voit un possible retour en F1 pour Schumacher après son passage chez Alpine

L’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, estime que Mick Schumacher aura la possibilité en 2024 avec Alpine de démontrer tout son talent au volant d’une voiture dans le championnat du monde d’Endurance, ce qui pourrait éventuellement l’aider à revenir en Formule 1 plus tard.

Le jeune Mick Schumacher – ancien membre de la Ferrari Driver Academy – a débuté en Formule 1 en tant que titulaire avec l’écurie Haas en 2021. L’Allemand a couru deux saisons pour l’équipe américaine, avant d’être remercié en raison d’un manque de résultats.

Sans baquet pour la saison 2023, Schumacher Jr a alors accepté l’offre faite par Mercedes pour devenir pilote de réserve de l’équipe du constructeur allemand, alors qu’en 2024 il combinera son rôle de réserviste en F1 à celui de pilote titulaire au sein du championnat d’Endurance avec Alpine.

Interrogé par le Bild pour savoir s’il pense que le passage de Mick Schumacher en Endurance peut offrir une opportunité de retour à l’Allemand en Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche, Bernie Ecclestone a répondu : « C’est probablement la seule et la meilleure chose qu’il puisse faire pour le moment. »

« C’est bien car il pourra se montrer, idéalement avec de bonnes performances. Il se pourrait alors que certains responsables en F1 réfléchissent et se disent ‘Peut-être avons-nous commis une erreur. Nous pourrions réessayer’. »

Bernie Ecclestone estime que Mick Schumacher – qui a réussi à atteindre la Formule 1 avec l’aide de Ferrari – serait dans une toute autre situation aujourd’hui s’il avait fait partie du giron Red Bull : « Chez Red Bull, par exemple, je pense qu’il aurait été mieux compris. Ils l’auraient aidé et accompagné vers le sommet. » a ajouté le Britannique âgé désormais de 93 ans.

Retour en piste pour Schumacher

En 2024, Schumacher sera donc toujours pilote de réserve de l’équipe Mercedes en Formule 1 en parallèle de son poste de pilote titulaire pour Alpine dans le championnat du monde d’Endurance. Lorsqu’on lui a demandé si c’était important pour lui de revenir derrière le volant d’une voiture pour courir après une année en off, l’Allemand a répondu :  « Oui, très important. »

« Évidemment, après avoir été absent toute l’année, cela a été difficile. Et je suis juste excité d’être de retour dans une voiture, de faire une course et de relever un nouveau défi. »

« Je suis un pilote de course. Je n’ai pas arrêté de courir depuis 14 ans, donc c’était définitivement un choix clair et une direction claire que je voulais courir à nouveau l’année prochaine. Je vois cela [le championnat du monde d’Endurance] comme un défi. »

« Mais je le vois aussi comme quelque chose où je peux, en tant que pilote, me développer davantage, et j’espère aussi, si mon chemin me mène un jour à la Formule 1, que je pourrai transférer ce développement que j’ai réalisé dans cette série vers la Formule 1. »

L’équipe Alpine a développé une F1 2024 « complétement nouvelle »

En tant que directeur technique d’Alpine, Matt Harman explique comment l’équipe du constructeur français va tenter de renverser la situation cette année avec son A524 après une campagne 2023 compliquée au terme de laquelle Alpine a terminé à la sixième place au championnat du monde.

Avec seulement 120 points marqués en 22 Grands Prix, 2023 n’a pas été une saison facile pour Alpine qui – malgré les deux podiums décrochés par Esteban Ocon à Monaco et Pierre Gasly à Zandvoort – a laissé filer de gros points tout au long de l’année, notamment à cause de plusieurs abandons. 

Pour ne rien arranger, les performances pures de l’A523 n’étaient tout simplement pas au rendez-vous, d’autant que la fenêtre de fonctionnement était si étroite que ni les pilotes ni les ingénieurs n’auront réussi à exploiter tout le potentiel de cette machine.

« Je pense que nous avons été un peu dépassés sur le plan aérodynamique par certaines autres voitures. » confie Matt Harman dans un entretien accordé au site du championnat.

« Nous avons gagné du terrain en début de saison sur les personnes que nous ciblions, mais certaines équipes ont fait un pas plus important que nous. Cela est en partie lié à la charge pure sur la voiture, au développement pur, et à la quantité d’appui que nous sommes capables de mettre sur la voiture. »

« Cela provenait en partie de la compréhension d’extraire [la performance] de la voiture et la manière dont nous la pilotions. Des expériences ont été menées tout au long de l’année pour essayer d’aller au fond des choses. Une partie a été visible, d’autres ne l’ont pas été. Nous espérons utiliser cet apprentissage pour essayer d’obtenir un résultat plus positif cette année. »

« Nous n’avons pas vraiment maîtrisé la voiture avant la deuxième, troisième, voire quatrième épreuve. » poursuit Harman. « Cela ne nous ressemble pas du tout. Nous disposons d’une équipe d’ingénierie très compétente en bord de piste, et qui est en collaboration avec l’usine, mais il nous a fallu un certain temps pour comprendre. »

« Ce n’était pas parce que c’était difficile, c’était parce que la fenêtre [de fonctionnement de la voiture] était très étroite, il a donc fallu faire un compromis. C’est compliqué. Vous arrivez sur un circuit où le pilotage est important, mais nous ne pouvons pas pousser la voiture à cause de la perte de performances. »

« Nous n’avons pas fait aussi bien que sur l’A522 [de la saison 2022]. Nous avons connu une excellente année cette année-là. Chaque fois que nous abordions le développement de la voiture, nous augmentions la charge et nous enlevions beaucoup de poids à la voiture. Il y avait beaucoup de performances à la clé. »

« C’est devenu plus délicat [en 2023]. Il fallait entrer plus dans les détails et nous devions être prudents dans la manière dont nous investissions l’argent. Je ne pense pas que cette année [2023] a été aussi réussie qu’avec l’A522. »

Une A524 complétement nouvelle

Alpine F1 Abou Dhabi
Les deux Alpine dans la voie des stands à Abou Dhabi

Partant de ce constat, Alpine a pris la décision de repartir quasiment d’une feuille blanche en ce qui concerne le développement de l’A524 de la campagne 2024 et Matt Harman a insisté sur le fait que la différence sera visible lorsque cette dernière sera présentée le 07 février.

« La voiture [2024] est complétement nouvelle de l’avant à l’arrière. Vous allez pouvoir voir cela d’un bout à l’autre de la grille car la voiture doit durer quelques années, alors que nous regardons vers l’avenir [avec 2026 et la nouvelle règlementation en ligne de mire]. » a indiqué Harman.

Et côté moteur ?  

L’autre point noir de l’Alpine lors de la saison 2023 a été son manque de puissance moteur face à la concurrence, un déficit qui a coûté cher à l’écurie du constructeur français tout au long de la saison mais qui ne pourra malheureusement pas être réduit car le développement des unités de puissance en Formule 1 est gelé jusqu’en 2025. 

Alpine peut seulement apporter des mises à jour en lien avec la sécurité et la fiabilité du bloc Renault V6 Hybride, ce qui ne devrait pas suffire selon Harman : « Nous disposons de la technologie et la capacité nécessaires pour placer le groupe motopropulseur là où nous souhaitons qu’il soit. » insiste Matt Harman.

« Mais nous avons manqué de temps avec le RE22. Nous avons été très courageux avec ce moteur. Ok, nous sommes en retrait par rapport à ce que nous aurions souhaité, mais avant, nous étions loin. Nous avons fait un grand pas en avant, mais nous n’y sommes pas encore parvenus suffisamment. »

« Nous ne pouvions pas prendre plus de risques que ce que nous avons fait. Cela aurait été bien de le débloquer [en termes de puissance] un petit peu plus, mais au final, il est également important de noter que nous avons une autre unité de puissance à faire pour le moment [le moteur 2026]. C’est une priorité majeure pour l’équipe et c’est là que nous voyons notre avenir. »

« Nous avons finalement pris la décision de nous concentrer sur l’avenir, et nous nous occuperons de cette unité de puissance [celle de 2026] au cours des deux prochaines années en essayant d’éliminer certaines des pertes et en faisant tout ce que nous pouvons faire dans le cadre des règlementations. »

« Nous nous concentrons sur l’avenir et les règlements 2026, ainsi que sur les voitures que nous devons fabriquer d’ici là. Nous avons de grandes idées pour cela. Nous avons également un gros programme sur les deux sites [Viry et Enstone] pour améliorer les capacités et les fonctions. »

Même si l’accent est mis sur 2026, Alpine sait qu’il y a encore beaucoup de choses à apprendre de cette saison et de la suivante. Lorsqu’il est devenu clair que l’A523 n’était pas le bon modèle, les gars d’Enstone ont pris l’initiative de consacrer des ressources à la monoplace de cette saison – et espèrent ainsi pouvoir faire des progrès en 2024 après avoir terminé la saison dernière à la sixième place au championnat du monde des constructeurs.

Dans le monde du sport automobile, la stratégie et l’innovation sont aussi cruciales que dans le secteur des jeux d’argent comme le casino en ligne france. Alpine, confrontée à une saison difficile en 2023, a décidé de repartir d’une feuille blanche pour le développement de l’A524. Tout comme un joueur cherchant à améliorer sa stratégie pour maximiser ses gains, Alpine espère que ces changements radicaux lui permettront de faire un bond en avant dans les compétitions à venir.