Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner est contre l’arrivée d’Andretti sur la grille de la F1 car il estime qu’il n’y aurait « que des risques » et absolument aucun avantage pour les écuries déjà présentes en Formule 1.
Il y a quelques mois, Andretti a confirmé son intention de faire entrer en Formule 1 une écurie 100% américaine, alors qu’un partenariat a été signé avec General Motors et sa marque de luxe Cadillac en janvier dernier.
L’arrivée d’une nouvelle équipe sur la grille de la F1 nécessite cependant l’approbation de la Formule 1 elle-même ainsi que des équipes déjà présentes en catégorie reine. Mais jusqu’à présent, Andretti a admis que seules les équipes McLaren et Alpine ont soutenu leur candidature.
S’adressant au micro de Sky Sports, le patron de l’écurie Haas – seule équipe américaine en F1 depuis 2016 – a confirmé qu’il était fermement opposé à l’arrivée d’une onzième équipe, notamment parce que cela représente beaucoup de risques pour les écuries déjà en place qui verraient alors leurs revenus diminuer.
« Quel avantage cela apporte-t-il ? Il n’y a que des risques, aucun avantage. » déclare Guenther Steiner au micro de Sky Sports ce vendredi.
« Il y a cinq ans, vous pouviez obtenir des équipes pour rien, vous pouviez les récupérer, mais personne n’en voulait et elles ont fait faillite. »
« Maintenant tout d’un coup, tout le monde veut une équipe. Mais il y a beaucoup de gens qui veulent venir et les dix équipes qui sont ici sont toutes financièrement stables, toutes bien loties. »
« C’est un très bon environnement en ce moment, personne ne lutte. Mais si vous mettez une onzième équipe et que nous obtenons une petite baisse des revenus tout à coup, peut-être que certaines auront du mal à survivre. Alors, pourquoi prendre ce risque s’il n’y a pas d’avantages ? Bien sûr, ce n’est pas à moi de décider. »
Andretti de son côté estime que l’arrivée d’une onzième écurie apporterait beaucoup plus de points positifs que de points négatifs : « Nous cochons toutes les cases. » a déclaré Michael Andretti.
« La seule case que nous n’avions pas cochée lorsque nous travaillions sur notre candidature était que nous n’avions pas de constructeur derrière nous, mais maintenant nous avons GM [Général Motors] derrière nous. »
« Ils vont nous apporter beaucoup afin de nous aider à mettre une voiture de course sur la piste. Nous sommes très optimistes en ce moment. »
Après une brève accalmie, le bal des présentations en F1 se poursuit ce samedi 11 février avec l’équipe AlphaTauri qui présente la livrée 2023 de sa monoplace en direct depuis New-York aux Etats-Unis.
Tout comme Red Bull un peu plus tôt ce mois-ci, l’équipe AlphaTauri a choisi de dévoiler la livrée de sa monoplace 2023 depuis les Etats-Unis à New-York mais pas pour les mêmes raisons.
En effet, lors de la présentation de la livrée de la RB19 de Red Bull, l’écurie championne du monde en titre a également annoncé son partenariat avec le constructeur américain Ford, d’où le choix des Etats-Unis pour son événement de lancement de saison.
En ce qui concerne AlphaTauri, la petite équipe de Faenza a choisi « The Big Apple » pour présenter ses nouvelles couleurs car AlphaTauri est avant tout une marque de prêt à porter et la date du lancement de sa saison 2023 coïncide avec la NY Fashion Week qui a débuté ce 9 février.
Décalage horaire oblige avec les Etats-Unis, vous devrez veiller tard ce samedi 11 février pour découvrir la livrée de l’AlphaTauri AT04 qui sera dévoilée à 23h30 (heure de Paris), alors que l’on ne s’attend pas à une énorme différence par rapport à la livrée de la saison passée hormis l’arrivée du logo de la société Orlen qui devient en 2023 partenaire principal d’AlphaTauri.
La présentation de la livrée de l’AlphaTauri AT04 est diffusée en direct ici et sur les différents canaux de communication de l’écurie et vous pourrez évidemment retrouver toutes les images et déclarations des principaux protagonistes sur notre site dans la foulée de la présentation.
Pour rappel, cette année Yuki Tsunoda et Nyck de Vries sont les deux pilotes titulaires chez AlphaTauri. Le Japonais Tsunoda entame sa troisième saison avec l’équipe, tandis que le Néerlandais De Vries débute sa carrière en F1 en tant que titulaire à l’âge de 27 ans.
AlphaTauri devient donc ce samedi la cinquième écurie de la grille à dévoiler ses nouvelles couleurs et il faudra attendre encore quelques jours pour assister aux cinq dernières présentations avec Aston Martin, McLaren, Ferrari, Mercedes et Alpine.
Direction ensuite Bahreïn pour les essais hivernaux de cette saison 2023 qui se dérouleront du 23 au 25 février, soit une semaine avant le premier Grand Prix de l’année qui se dispute du 3 au 5 mars toujours sur le tracé de Sakhir à Bahreïn.
Le double champion du monde Fernando Alonso estime que son jeune coéquipier Lance Stroll – avec qui il fait équipe cette année chez Aston Martin – a le talent nécéssaire pour devenir champion du monde en Formule 1.
A partir de cette saison 2023, Alonso fait équipe avec le Canadien au sein de l’écurie Aston Martin, et lorsqu’il lui est demandé dans un entretien publié par l’écurie s’il connait bien son nouveau coéquipier, Alonso a répondu : « Je connais Lance depuis 11 ans. Nous nous sommes rencontrés en 2012 quand j’étais chez Ferrari – il était à la Ferrari Driver Academy. »
« Et je connais son père Lawrence [propriétaire de l’équipe], depuis de nombreuses années. C’est un grand ami à moi. Je suis allé chez lui au Canada à quelques reprises, nous avons fait différents sports et passé du temps ensemble. »
Lorsqu’on lui demande à quel point Lance Stroll est sous-estimé selon lui, le double champion du monde ne tarit pas d’éloges sur son nouveau partenaire : « Il a la vitesse, il a le talent. Il l’a montré à plusieurs reprises, notamment dans des conditions humides. »
« Je me souviens de la pole position de Lance en Turquie et de certaines de ses autres performances sur le mouillé. Pour performer à ce niveau dans des conditions difficiles, il faut avoir un feeling particulier avec la voiture. »
« Avec Lance, l’équipe a un pilote qui est super jeune, super talentueux et qui a la possibilité d’être champion du monde. » poursuit l’Espagnol.
« Le voir y parvenir et y avoir joué un rôle, que ce soit derrière le volant ou non, sera spécial pour moi. Je serai toujours très fier si l’équipe gagne sans moi dans la voiture. Je serai très fier du processus et de ma contribution au projet. »
Récemment, Mick Krack, le directeur de l’équipe Aston Martin, est revenu sur la réputation de Lance Stroll – dont la place en F1 n’est due qu’au simple fait que son père est propriétaire de l’équipe selon certains.
« Les gens sous-estiment à quel point Lance est bon – ils pensent qu’il n’est ici que parce que son père est propriétaire de l’équipe et l’a mis dans la voiture. » a déclaré Krack à propos de son pilote.
« Mais vous ne feriez pas aussi bien que lui contre un quadruple champion du monde [Vettel en 2021 et 2022], et vous ne gagneriez pas non plus autant de championnats en monoplaces juniors que lui par accident. Il est important de se rappeler que Lance n’a jamais vraiment eu de voiture gagnante en Formule 1, une voiture dans laquelle il peut montrer de quoi il est capable – pour vraiment mettre à profit son talent. »
Au cours de sa carrière en F1 débutée en 2017 avec l’équipe Williams, Lance Stroll a décroché trois podiums et une pole position. Le Canadien a terminé à la onzième place au championnat du monde des pilotes en 2020, son meilleur résultat depuis ses débuts.
A la veille de la saison 2023 de F1 qui débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, la catégorie reine du sport automobile annonce s’être associée à l’UNICEF pour aider les enfants les plus vulnérables dans le monde à accéder à une éducation de qualité.
Selon les chiffres publiés par l’UNICEF en 2022, 70% des enfants âgés de 10 ans dans le monde ne possédaient pas les compétences de base pour savoir correctement écrire, parler ou lire. L’accès limité à internet et aux appareils numériques – un problème exacerbé par la pandémie de Covid-19 – a creusé les inégalités et la fracture numérique.
Un objectif important du partenariat entre la Formule 1 et l’UNICEF sera donc d’améliorer l’accès numérique grâce à l’expansion du passeport d’apprentissage de l’UNICEF qui est une plate-forme numérique portable qui permet aux enfants de continuer à apprendre en ligne et hors ligne.
Ce passeport d’apprentissage est actuellement opérationnel dans 26 pays et le soutien de la Formule 1 aidera l’UNICEF à étendre le programme à 19 pays supplémentaires et permettra le lancement d’une version hors ligne pour les enfants au Mexique et au Brésil, deux pays visités par la F1.
La Formule 1 soutiendra également les efforts d’intervention d’urgence de l’agence des droits de l’enfant en faisant un don à son fonds d’urgence.
« Dans un sport où la recherche, la technologie et l’innovation jouent un rôle essentiel dans le succès d’un pilote et d’une équipe, l’éducation est au cœur de la Formule 1. » déclaré le PDG de la F1, Stefano Domenicali.
« Le partenariat avec l’UNICEF nous permettra d’utiliser efficacement la plate-forme mondiale de notre sport pour aider à combler le fossé éducatif subi par les enfants les plus vulnérables du monde. »
« Chaque enfant a droit à une éducation de qualité et à être protégé en cas d’urgence. Nous sommes fiers de pouvoir jouer un rôle en veillant à ce que les enfants les plus vulnérables soient dotés des connaissances et des compétences dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs. »
« Le monde est confronté à une crise croissante de l’apprentissage, avec des millions d’enfants qui continuent de ne pas aller à l’école et d’avoir accès à la technologie dont ils ont besoin pour apprendre et s’épanouir. » ajoute Jon Sparkes, directeur général du comité britannique de l’UNICEF.
« L’investissement dans l’éducation est fondamental pour le développement des enfants et des jeunes et pour construire les sociétés et les économies dont ils ont besoin pour l’avenir, nous devons donc agir maintenant pour prévenir cette crise de l’apprentissage. »
« Avec la Formule 1, nous lançons un nouveau partenariat qui contribuera à faire en sorte que davantage d’enfants aient accès à un apprentissage de qualité et à la formation professionnelle dont ils ont besoin pour réussir à l’école, au travail et dans la vie. »
« À l’UNICEF, nous pensons que le sport joue un rôle unique en rassemblant les gens, en nous aidant à résoudre les problèmes les plus importants qui affectent les enfants, y compris ceux qui sont pris dans des urgences humanitaires. »
Ce partenariat avec la Formule 1 renforcera également la réponse humanitaire de l’UNICEF dans le monde entier, afin qu’il puisse aider à protéger les enfants dans les situations d’urgence, telles que celles lors des récents tremblements de terre en Turquie et en Syrie.
En 2023, Max Verstappen sera de nouveau le favori pour le titre mondial en F1 et le Néerlandais affiche déjà ses ambitions à la veille de la saison 2023 qui débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.
Le pilote Red Bull – qui a décroché quinze victoires la saison dernière – compte bien poursuivre sur la même dynamique en 2023, tout en soulignant que cette compétitivité fait partie de sa nature : « Nous voulons continuer à gagner, donc tout autre chose sera une déception. » déclare le double champion du monde à CNN.
« De façon générale, c’est la mentalité que nous avons dans ma famille. C’est la façon dont j’ai grandi après avoir passé tellement de temps avec mon père sur les circuits étant enfant. Donc, je suppose que ce genre de choses ont toujours à voir avec la façon dont vous êtes élevé. »
Cette saison, Max Verstappen cherchera à décrocher un troisième titre consécutif en Formule 1, mais le Néerlandais ne cesse de répéter à qui veut bien l’entendre qu’il a déjà atteint son objectif dans sa carrière en décrochant son premier titre en 2021.
« Le problème c’est que nous voyageons tellement que cela devient de plus en plus…en gros la question est : cela vaut-il la peine de passer autant de temps loin de la famille et des amis en chassant toujours plus de succès ? »
« J’ai déjà réalisé tout ce que je voulais en Formule 1. Je sais que j’ai un contrat jusqu’en 2028. J’aurai alors 31 ans. C’est encore assez jeune, mais comme je l’ai dit, je veux aussi faire des choses différentes dans la vie. » conclut le pilote Red Bull.
Alors qu’il n’est âgé que de 25 ans, Max Verstappen s’apprête déjà à débuter sa neuvième saison en catégorie reine en 2023 après avoir débuté sa carrière en 2015 à l’âge de 17 ans.
En 2023, Max Verstappen ne sera plus le seul pilote néerlandais sur la grille puisque son compatriote Nick de Vries débutera sa carrière en tant que titulaire au sein de l’écurie AlphaTauri aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.
Alors que la saison 2023 sera composée de 23 courses (après l’annulation du GP de Chine), Max Verstappen n’a jamais caché qu’il n’était pas fan des calendriers à rallonge et que pour cette raison précise le Néerlandais ne compte pas continuer à courir en Formule 1 après ses 40 ans.
« J’ai souvent indiqué que c’était trop et c’est la principale raison pour laquelle je ne continuerai pas à le faire après mes 40 ans. »a récemment déclaré Verstappen.
« Faire autant de voyages, ce n’est tout simplement pas sain. J’aime toujours autant ce que je fais, mais vous devez faire beaucoup de sacrifices pour cela. »
« Cela semble fou parce que piloter une Formule 1 est bien sûr un rêve pour beaucoup de gens, mais en réalité vous êtes loin de chez vous et des gens que vous aimez et il arrive un moment où vous voulez en finir avec tout ça. »
L’Espagnol Fernando Alonso estime que chaque pilote présent sur la grille en catégorie reine a ses propres forces et faiblesses et qu’il est donc impossible de désigner « le meilleur pilote de Formule 1 ».
Âgé de 41 ans, Fernando Alonso s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière cette année en défendant les couleurs de l’équipe Aston Martin. Sur le point d’entamer sa 21e saison en Formule 1, le double champion du monde assure qu’il est toujours aussi déterminé et motivé.
Mais lorsqu’on lui demande s’il pense être le meilleur pilote en Formule 1 actuellement, Alonso a répondu : « Personne ne connaît la réponse à cette question. Chaque saison, nous continuons à changer d’avis. »
« Nous avons pensé pendant de nombreuses années que Michael [Schumacher] était imbattable et avait peut-être atteint un niveau que personne n’avait atteint dans l’histoire de la Formule 1. Mais tout au long de l’histoire du sport, nous avons vu différents pilotes dominer, mais il est impossible des les comparer. »
« Ce que je sais, c’est que j’essaie toujours de donner mon maximum. Je ne suis jamais démotivé. Peu importe que je me bats pour la cinquième ou la quinzième place, pour moi, c’est comme me battre pour la victoire parce que je dois m’assurer de me donner à 100% à chaque tour de chaque course. »
« Quoi que vous fassiez dans la vie, vous devez avoir cette compétitivité à l’intérieur de vous – vous devez avoir cette soif d’être le meilleur. » poursuit l’Espagnol.
« J’ai cette faim depuis que je suis enfant. J’essaie toujours de battre tout le monde dans tout ce que je fais. Qu’il s’agisse d’une course, d’un match de tennis, d’un jeu de cartes ou autre, il s’agit de gagner. »
« Il s’agit de profiter de vos forces et d’utiliser les faiblesses de votre adversaire contre lui. Si je ne peux pas les battre avec le plan A, je passe au plan B. Si le plan B ne fonctionne pas, je passe au plan C. Je dois toujours battre celui qui est devant moi. »
« Il y a des pilotes qui sont dans une forme incroyable en ce moment et je les respecte tous. Chaque pilote sur la grille est très talentueux, mais je fais aussi partie de ce groupe et chacun dans ce groupe a des forces et des faiblesses différentes. C’est la façon dont vous utilisez ces forces et faiblesses qui vous distinguent. »
Le pilote Aston Martin n’hésite pas à dire qu’il a beaucoup appris lorsqu’il se battait avec Michael Schumacher pour le championnat dans les années 2000. De ces années-là, l’Espagnol a gardé à l’esprit qu’il ne fallait jamais rien lâcher : « Michael [Schumacher] n’a pas eu de mauvais jours. »
« Michael n’a jamais sous-performé. C’est ce qui m’a le plus impressionné quand je me suis retrouvé en Formule 1 et surtout quand je me suis battu avec lui pour le championnat. »
6 days until launch.
As we edge closer to the reveal of the #AMR23, @alo_oficial completes his first official track runs in green and we get to hear the sound we've all been waiting for…
« Auparavant, dans toute ma carrière et dans différentes catégories, mes rivaux avaient des mauvais jours et c’était les jours où vous capitalisiez – vous marquiez beaucoup plus de points qu’eux. Avec Michael, cela ne s’est pas produit. »
« Lui et Ferrari étaient imbattables la plupart du temps, mais même lorsqu’ils n’avaient pas la voiture, les pneus ou tout ce qui fonctionnait dans la bonne fenêtre, Michael a quand même terminé deuxième ou troisième. »
« Même après des mauvais essais libres ou une mauvaise qualification, on retrouverait Michael sur le podium le dimanche. Il avait cette ténacité, cette volonté d’exploiter toute opportunité – de minimiser les dégâts les mauvais jours et de maximiser les bons jours. Sa détermination était exceptionnelle. »
En 2023, Fernando Alonso cherchera à décrocher un troisième titre mondial en Formule 1. L’Espagnol fait équipe cette année avec le Canadien Lance Stroll.
Bien que le Grand Prix de France F1 ne fait plus partie du calendrier, les fans français pourront tout de même se consoler avec le GP de France Historique cette année qui vivra sa cinquième édition en 2023 les 7-8-9 avril sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le Var.
Après une première édition organisée le premier week-end de juillet 2017, parrainée par l’ancien pilote de F1 Jean Alesi, qui avait accueilli 20 000 visiteurs, l’événement n’a cessé de grandir et d’asseoir sa place au calendrier des grands rendez-vous de compétitions de voitures historiques.
Cette cinquième édition – la 3e sur le tracé Paul Ricard – est programmée durant le week-end de Pâques juste au moment où la Formule 1 sera en pause forcée après l’annulation du Grand Prix de Chine, ce qui permettra aux passionnés de se rendre sur le tracé varois pour voir de la belle mécanique.
Ce rendez-vous incontournable sera l’occasion de revoir en piste des Formule 1 emblématiques des années 1970 aux années 2000, ainsi que des Formule 2, Formule 3 et autres Formule Ford, à jamais inscrites dans l’histoire comme les disciplines de promotion qui ont permis aux plus grands pilotes d’accéder à la catégorie reine.
A noter que pour la première fois le Grand Prix de France Historique accueillera une course d’Endurance de 6 heures réservée aux GT, Tourisme et Sport Prototypes de 1947 à 1990. Des parades et des séances de roulage compléteront également le spectacle proposé en piste.
Les spectateurs du Grand Prix de France Historique bénéficieront de nouveau d’une grande proximité avec les pilotes et leurs machines et se verront proposer un choix toujours plus large d’animations et d’expositions dans le paddock.
Au programme de ces trois journées : + de 220 automobiles historiques en piste, 12 courses, 1800 compétiteurs et membres d’écurie, une dizaine d’anciens pilotes de F1 présents, + de 40 Formule 1 présentes, + de 100 F1 modèles réduits exposées, un concert de rock et de nombreuses animations pour petits et grands.
« C’est un grand plaisir de pouvoir présenter au public un spectacle aussi grandiose sur la piste et dans les paddocks. » nous confie Stéphane Clair, directeur du circuit Paul Ricard.
« On pourra y côtoyer les pilotes de légende, approcher les voitures et assister à des courses spectaculaires. Une occasion unique de retrouver les stars de la F1 au Castellet, dans une ambiance conviviale et festive. »
La série BOSS GP présente
Avec la présence de la célèbre série BOSS GP, le public du Castellet aura le privilège de pouvoir se replonger dans l’ambiance des Grands Prix des décennies 90 et 2000 et vibrer aux sonorités envoûtantes des V10 et V8 de l’époque. Une double course permettra de vivre pleinement ce retour dans un passé encore récent. Sa grille de départ devrait réunir des Benetton, Williams, Red Bull Toro Rosso, Jaguar et autres Formule 1 qui ont marqué cette période.
Le plateau du BOSS GP sera également l’occasion d’admirer d’autres formules ultra performantes. A l’image des GP2 à moteur V8, de monoplaces d’IndyCar, de Superleague Formula, Auto GP, World Series by Renault et de F3000.
F1 et F2 des années 70 et 80
Spécifiquement créée pour l’occasion par HVM Racing, cette course proposera aux spectateurs un rendez-vous avec les « Légendes des 70’s et 80’s ». Animées pour la plupart d’entre elles par les légendaires V8 3 litres et 2 litres Cosworth, ou les surpuissants BMW M12-7, les Lotus, Williams, Ligier, Lotus, Tyrrell, Benetton, Shadow, March, Chevron, Ralt, et autres monoplaces ressusciteront l’une des époques les plus marquantes de l’histoire du Championnat du Monde de F1 et d’Europe de F2.
Dans le respect de la même période, le plateau sera également ouvert à des F5000, monoplaces motorisées par des V8 de 3,5 à 5 litres de cylindrée engagées à l’époque par des écuries aussi prestigieuses que McLaren, Eagle, March, Lola, Lotus… Cet impressionnant plateau permettra de revoir en piste les voitures de pilotes emblématiques tels que Ronnie Peterson, Emerson Fittipaldi, Jean-Pierre Jarier, Jean-Pierre Jaussaud, Clay Regazzoni, Bruno Giacomelli, Henri Pescarolo, Jacques Laffite..
Des prix attractifs…
La billetterie du Grand Prix de France Historique propose divers billets à la vente pour cet événement à des prix très attractifs. Par exemple, pour pouvoir venir assister à l’événement durant les trois jours, il vous en coûtera la modique somme de 30 euros (le billet vous donne accès à un parking intérieur, 1 accès en tribune en placement libre, 1 accès au paddock concurrent et l’exposition des F1 et 1 accès au village marchand). Petit plus, l’entrée est gratuite pour les moins de 16 ans.
Vous pouvez également compléter votre week-end avec plusieurs options au choix comme un accès Grid Walk, un accès Soirée Europe2 VIP ou encore une expérience Premium proposant des prestations supplémentaires. La billetterie officielle du Grand Prix de France Historique est accessible à cette adresse.
Le patron de Haas, Guenther Steiner, a admis que son équipe vise à devenir plus indépendante vis-à-vis de Ferrari dans un avenir plus ou moins proche, alors que l’écurie américaine opère depuis 2021 dans de nouveaux locaux situés à Maranello.
Depuis son arrivée en Formule 1 en 2016, la petite structure américaine a noué un partenariat solide avec Ferrari qui lui fournit son moteur mais aussi divers composants comme la boîte de vitesses ou encore la suspension. Depuis 2021, leur coopération s’est même intensifiée au point que Haas dispose de locaux au sein de l’usine Ferrari à Maranello en Italie.
Si Haas se fournit chez Ferrari pour ce qui est des composants mécaniques, le châssis en revanche provient du petit constructeur italien Dallara implanté à Parme où l’écurie américaine dispose également de locaux, alors qu’elle possède aussi des bases au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Bien que ce partenariat avec Ferrari a de nombreux avantages pour Haas, la petite structure n’écarte pas l’idée de devenir un jour totalement indépendante en Formule 1 et le patron, Guenther Steiner, révèle même qu’un plan d’action était prêt avant que le monde ne s’arrête en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19.
« Nous sommes en mesure de développer indépendamment des transmissions ou des suspensions et d’être une équipe plus indépendante. » a déclaré Steiner au magazine allemand Auto Motor Und Sport.
« Nous y avons pensé pour la première fois en 2018 et j’avais même préparé un plan d’action. Nous aurions dû atteindre cet objectif en quelques années, mais en 2020, une pandémie est arrivée et cela nous a fait reculer. Mais je pense que dans deux ou trois ans ce sera tout à fait possible. »
L’équipe Haas a été la première écurie de la grille à dévoiler ses nouvelles couleurs pour la saison 2023 en présentant la livrée de sa VF-23 le 3 février. La « vraie » monoplace sera en piste le 11 février à Silverstone dans le cadre d’une journée de tournage.
Bien que le développement des unités de puissance en F1 est gelé afin de maîtriser les coûts et donner aux motoristes suffisamment de temps pour préparer l’arrivée d’un nouveau moteur en 2026, le patron de Red Bull, Christian Horner, s’attend à ce que Ferrari fasse un pas en avant cette saison en termes de performances moteur.
Ce gel des unités de puissance concerne le moteur à combustion interne, le turbo, le MGU-H, le système d’échappement et les spécifications d’huile moteur ainsi que les carburants. Cependant, le MGU-K, la batterie et l’électronique pouvaient encore être modifiés jusqu’au 1er septembre 2022. Passé cette date du 1er septembre, plus aucun changement n’a été autorisé à moins d’une dérogation spéciale pour permettre à un motoriste trop en retrait sur les autres de rattraper son retard.
Mais comme toujours en Formule 1, il existe quelques exceptions aux règles, principalement pour permettre aux motoristes de résoudre des problèmes de conception qui ont un effet sur la sécurité ou la fiabilité des unités de puissance.
Dans le cas où un motoriste doit apporter des modifications à son moteur pour l’une ou l’autre des raisons évoquées (sécurité ou fiabilité), une procédure stricte doit être suivie. Un motoriste souhaitant apporter des modifications doit en effet soumettre une demande écrite au département technique de la FIA, tout en exposant les raisons précises de la demande. En plus d’une explication détaillée, le fabricant doit inclure des preuves décrivant la recherche sur le problème et comment il a prouvé que le changement le corrigera.
Dans ce contexte, et alors que la Scuderia Ferrari a connu des problèmes de fiabilité l’an dernier, Horner s’attend à voir des progrès significatifs en termes de performances moteur du côté de Maranello, qui aura certainement profité de ses soucis de fiabilité en 2022 pour apporter une mise à jour conséquente sur son unité de puissance 2023.
« En théorie, personne ne peut plus gagner beaucoup de chevaux, mais Ferrari a eu des problèmes de fiabilité la saison dernière. S’ils ont résolu ces problèmes, ils peuvent tirer davantage parti du moteur cette année. » estime le patron de l’équipe Red Bull dans un podcast pour AMUS.
« Cela entraînera inévitablement des progrès pour Ferrari. Je pense que Ferrari a beaucoup plus de marge, donc nous devons en tenir compte. »
« Nous avons tous vu comment ils ont réduit la puissance moteur l’an dernier après leurs problèmes de fiabilité. Nous savons donc qu’ils ont la capacité d’augmenter cette puissance moteur. »
« Nous avons nous aussi eu des problèmes de fiabilité moteur l’année dernière, mais pas dans la même mesure que Ferrari. »
L’an dernier, Ferrari a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 205 points de retard sur Red Bull Racing.
Alexander Albon a l’espoir que Williams puisse faire des progrès significatifs cette année en F1, le Thaïlandais estimant que son équipe semble en bien meilleure position à la veille de la nouvelle saison par rapport à la fin de l’année dernière.
L’an dernier, Williams a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points marqués sur toute la saison, cependant, Alex Albon estime que son équipe se trouve à la veille de la saison 2023 en bien meilleure position qu’elle ne l’était fin 2022 après un hiver studieux du côté de Grove.
Lorsqu’on lui demande s’il pense que Williams sera cette année capable d’aller chercher des équipes de tête, Alex Albon a répondu : « C’est difficile à dire, mais je dirais que nous sommes définitivement dans une meilleure position qu’à la fin de l’année dernière, mais je ne sais pas comment cela va se traduire sur la piste. »
« Je ne sais pas quel grand pas en avant tout le monde va faire, et je pense que seul le temps nous le dira. Nous n’avons piloté que dans le simulateur et il y a beaucoup de choses différente qui peuvent nous induire en erreur. Il faudra vérifier la corrélation. »
« On ne peut jamais vraiment savoir [à ce stade], donc pour l’instant je dirais que nous sommes à un meilleur endroit, mais il est difficile de dire où nous en sommes. »
Concernant les objectifs de Williams cette saison, Alex Albon insiste sur le fait qu’il souhaite avant tout voir son équipe progresser par rapport à l’année dernière : « De mon côté, mon objectif principal est de voir des progrès. »
« Nous devons nous assurer que nous progressons, et de mon côté, cela veut dire marquer plus de points clairement et être dans des zones où nous pouvons nous battre davantage. »
« Il y a eu quelques courses l’année dernière où la Q1 était malheureusement le maximum que nous pouvions faire. Mais si nous pouvons nous battre pour la Q2 et entrer dans cette zone du peloton, alors nous aurons plus de chances de marquer des points. »
Il faudra donc attendre la première course de la saison programmée à Bahreïn le 5 mars pour savoir si Williams a effectivement fait des progrès significatifs au cours de l’hiver.
Daniel Ricciardo assure qu’il est concentré sur son rôle de pilote de réserve et de développement chez Red Bull et qu’il faudra attendre quelques mois pour savoir s’il souhaite vraiment revenir en F1 en 2024 en tant que titulaire.
Après deux années compliquées chez McLaren, Daniel Ricciardo a vu son contrat avec l’écurie britannique rompu un an plus tôt que prévu, notamment parce que les résultats de l’Australien étaient jugés décevants par le PDG Zak Brown.
Disponible du jour au lendemain sur le marché des pilotes, Ricciardo n’a finalement pas trouvé de baquet suffisamment compétitif pour être sur la grille en 2023 et a donc accepté le rôle de pilote de réserve et de développement au sein de son ancienne écurie Red Bull qu’il avait pourtant quitté fin 2018.
Interrogé sur son nouveau rôle de réserviste, Ricciardo assure qu’il est très heureux de pouvoir garder un pied en Formule 1 sans pour autant être engagé à temps plein en tant que titulaire et espère trouver les réponses à ses questions concernant son avenir avant cet été.
« Mon état d’esprit est d’essayer d’aider l’équipe. Je donnerai tout ce que je peux dans le simulateur, et les courses auxquelles j’assisterai, je serai dans les réunions et je n’aurai aucun problème à parler à Max [Verstappen] et Checo [Perez]. » a expliqué Ricciardo à Sky Sports.
« Je vais essayer de partager des idées et essayer d’être le meilleur membre de l’équipe. C’est vraiment ce que je veux faire, parce que personnellement, je veux aussi du temps libre et je n’attends pas cela comme « une dernière chance ». Je suis très heureux d’être là où j’en suis en ce moment. »
« Je pense que j’obtiendrai ma réponse [pour savoir s’il souhaite revenir en F1] en interne…c’est un sentiment intérieur. Je suis sûr que je l’aurai avant l’été, une fois que la saison commencera, une fois que j’aurai été dans le simulateur et que j’aurai participé à quelques courses. »
« Je pense que j’obtiendrai vraiment la réponse sur ce que je veux vraiment faire et je vais travailler en ce sens. » conclut le pilote australien.
La saison 2023 débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, mais Daniel Ricciardo ne sera pas présent sur le tracé de Sakhir. L’Australien participera à son premier week-end de Grand Prix à Melbourne.
McLaren a décidé de célébrer comme il se doit le 60e anniversaire de la fondation de son équipe de Formule 1 par Bruce McLaren en renommant sa monoplace pour la saison 2023.
Initialement, la McLaren de cette saison 2023 devait s’appeler MCL37 dans la lignée de la nomenclature débutée en 2017 avec la MCL32. Cependant, l’écurie britannique célèbre cette année son 60e anniversaire et a donc décidé de bousculer ses habitudes en nommant sa F1 MCL60, rendant ainsi hommage à son fondateur Bruce McLaren.
C’est en 1963 que Bruce McLaren a fondé sa propre structure, le Néo-Zélandais s’inspirant largement de l’exemple de Jack Brabham. Après des débuts dans divers championnats, Bruce McLaren franchit finalement le pas en 1966 et engage son équipe dans le championnat du monde de Formule 1.
Depuis lors, l’équipe McLaren a décroché pas moins de huit titres mondiaux au championnat constructeurs en F1 et douze titres pilotes dont le dernier en date remonte à 2008 avec un certain Lewis Hamilton.
En 2023, cette MCL60 – qui sera présentée le lundi 13 février lors d’un événement diffusé en direct – sera pilotée par le Britannique Lando Norris et l’Australien Oscar Piastri.
Fernando Alonso a pris la piste pour la première fois cette année dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli cette semaine dans le sud de l’Espagne sur le tracé de Jerez, mais le pilote espagnol n’était pas seul en piste puisque le Britannique Lewis Hamilton a lui aussi participé à cette première journée d’essais avec Mercedes.
Les deux équipes Mercedes et Aston Martin sont à Jerez cette semaine pour deux journées d’essais dans le but d’aider Pirelli dans le développement de ses pneumatiques pour la saison 2024. Ce mardi, c’est Fernando Alonso et Lewis Hamilton (qui a déjà participé à des tests la semaine dernière au Paul Ricard) qui étaient en piste au volant de monoplaces de la saison 2022, mais on ne sait pas encore s’ils poursuivront le travail ce mercredi ou bien si d’autres pilotes seront en piste.
Quoi qu’il en soit, cette première journée de tests s’est déroulée sur une piste sèche, et bien que quelques nuages menaçants ont fait leur apparition au dessus du circuit dans l’après-midi, les pilotes n’ont jamais eu l’occasion de tester les pneumatiques pour piste humide.
Cette première journée fut surtout l’occasion de voir Fernando Alonso dans sa combinaison Aston Martin, alors que l’Espagnol a roulé avec son célèbre casque camouflage vierge de tout sponsor et utilisé essentiellement lors d’essais privés avant le début de chaque saison.
Les essais se poursuivent ce mercredi 8 février toujours avec Aston Martin et Mercedes, tandis que les deux équipes retourneront ensuite vers leurs bases respectives au Royaume-Uni pour dévoiler leurs monoplaces 2023 la semaine prochaine (le 13 février pour Aston Martin et le 15 février pour Mercedes), avant de partir vers Bahreïn pour les essais hivernaux.
Le pilote Williams Alex Albon demande un peu plus de clarté à la FIA concernant son intention d’interdire les gestes politiques sur les grilles de départ en Formule 1 à partir de cette saison.
Au mois de décembre dernier, la FIA a confirmé dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en Formule 1 à partir de la saison 2023, alors que certains pilotes – en particulier Lewis Hamilton et Sebastian Vettel – ont été très actifs ces dernières années pour sensibiliser le public aux problèmes sociaux.
S’exprimant sur le sujet ce lundi, Alex Albon a indiqué que les pilotes n’ont pas encore été informés de ce qui sera et ne sera pas autorisé cette année en F1, et espère que l’instance dirigeante apportera prochainement un peu plus de clarté.
« C’est en fait l’une des principales choses que j’ai pu retenir, la clarté de la situation. » a déclaré Alex Albon en marge de la présentation de la Williams FW45 ce lundi.
« Cela semble être un sujet assez vaste, et comme nous le savons, la politique et les positions, c’est un domaine très sensible. »
« Je pense que nous avons besoin de clarté de la part de la FIA sur ce qu’elle essaie de nous dire. D’un point de vue personnel, c’est un peu déroutant en fait. Nous étions très favorables à l’initiative « WeRaceAsOne » et à ce genre d’initiatives, mais il semblerait que la FIA essaie de s’éloigner de cela maintenant. »
« Nous devons voir, mais il est clair que nous devons être ouverts dans le dialogue pour comprendre ce qu’ils essaient de faire. Mais bien sûr, nous devons aussi pouvoir parler librement dans une certaine mesure. »
« Je suis sûr que nous finirons par avoir des éclaircissements sur ce qu’ils essaient de faire par le biais d’une déclaration ou d’un communiqué. »
Alex Albon a ajouté qu’en tant que pilote, il ressent le devoir de s’exprimer sur certaines questions politiques : « Nous avons un certain engagement envers nos fans et les gens qui regardent la F1. »
« Beaucoup de gens viennent nous voir et nous considèrent comme des porte-parole des problèmes du monde entier. J’ai comme l’impression que c’est une responsabilité pour les pilotes de sensibiliser les gens à ces situations. »
Le Monégasque Charles Leclerc a vécu « une journée incroyable » après avoir eu l’occasion unique de piloter une ancienne monoplace de Formule 1 Ferrari précédemment pilotée par le septuple champion du monde Michael Schumacher.
Charles Leclerc s’est rendu sur le circuit d’Abou Dhabi pour y piloter la Ferrari F2003-GA utilisée par Michael Schumacher et Rubens Barrichello durant une grande partie de la saison 2003, après avoir disputé les quatre premières manches avec la F2002B.
Sur les douze Grands Prix auxquels elle a participé en 2003, la F2003-GA a remporté cinq pole positions, sept victoires et treize podiums. Grâce à cette monoplace, Michael Schumacher a décroché cette année-là le sixième de ses sept titres mondiaux, alors que la Scuderia Ferrari s’est assurée le titre constructeurs.
Ce lundi soir, Charles Leclerc a posté lui-même une vidéo (voir plus bas) dans laquelle on voit le Monégasque effectuer un tour de la piste de Yas Marina à Abou Dhabi au volant de cette Ferrari F2003-GA, alors que l’ancien patron de Ferrari – et accessoirement ancien président de la FIA – Jean Todt, était lui aussi présent lors de cette journée organisée par Thomas Flohr, le patron de la société Vistajet.
Désormais, Charles Leclerc sera présent en Europe pour le lancement de la monoplace 2023 de Ferrari le 14 février prochain, avant de retourner au Moyen-Orient fin février pour les essais hivernaux qui se disputent à Bahreïn, une semaine avant le début de la saison 2023 sur le même tracé.
La Scuderia Ferrari a enfin dévoilé le nom de sa monoplace 2023 qui sera pilotée cette année par le Monégasque Charles Leclerc et l’Espagnol Carlos Sainz.
L’équipe italienne a choisi d’appeler sa monoplace 2023 – qui sera présentée le 14 février prochain – SF-23. L’équipe revient ainsi au format de dénomination utilisé tout au long de l’ère hybride de la Formule 1, depuis la SF15-T en 2015, à l’exception de la F1-75 de la saison dernière. Le SF signifie Scuderia Ferrari et 23 est évidemment l’année.
C’est la huitième monoplace de la Scuderia Ferrari à être désignée SF et la quatrième fois qu’elle fait également référence à l’année en cours. En 2017 et 2018, les SF70H et SF71H ont célébré les années depuis la création de la société Ferrari et en 2019, la SF90 a reflété les années depuis la création de la Scuderia. La voiture 2020 s’appelait SF1000 alors que l’équipe célébrait sa 1000e apparition en Grand Prix cette saison-là.
La présentation de la SF-23 aura lieu le 14 février prochain lors d’un événement diffusé en direct sur les différents canaux de communication de l’écurie de Maranello. Cette Ferrari est évidemment l’une des monoplaces les plus attendues par les fans comme chaque année.
ONE WEEK to go and our 2023 challenger finally has its name 🤩
L’équipe Alfa Romeo a travaillé sur la fiabilité de sa monoplace 2023 au cours de l’hiver afin de ne pas se retrouver dans la même situation que l’an dernier avec de nombreux points laissés sur la table en raison de plusieurs abandons durant la saison.
La monoplace 2023 présentée ce mardi est une évolution de la C42 de l’an dernier comme l’a expliqué le directeur technique, mais l’équipe technique a surtout déployé beaucoup d’efforts pour faire en sorte que cette C43 soit non seulement rapide mais surtout très fiable.
« Je suis très fier de ce que nous avons accompli au cours des derniers mois, car la création d’une nouvelle voiture est toujours un effort colossal de la part de l’équipe. » a déclaré Jan Monchaux, le directeur technique d’Alfa Romeo, lors de la présentation de la C43.
« Cette voiture est une évolution de celle de l’année dernière, reflétant la nouvelle réglementation et introduisant des changements majeurs dans les domaines où nous avons constaté que des améliorations étaient nécessaires. »
« J’espère évidemment qu’elle sera plus rapide que la voiture que nous avions l’an dernier, parce que c’est ce qui compte le plus finalement, mais plus fiable également : nous avons déployé beaucoup d’efforts dans cette direction. »
« Maintenant, il est temps de se rendre sur la piste et de voir comment cette voiture se comporte. Je suis heureux de reprendre la course et je suis convaincu qu’il y aura plus à venir bientôt. »
Équipée d’un moteur Ferrari, les problèmes de fiabilité rencontrés l’an dernier par Alfa Romeo étaient plus à mettre sur le compte d’un mauvais refroidissement de l’unité de puissance et c’est donc en priorité sur ce domaine que les ingénieurs ont travaillé cet hiver.
Le Chinois Zhou Guanyu se dit impatient de prendre la piste pour la première fois de l’année avec l’Alfa Romeo C43 qui a été dévoilée ce mardi 7 février par l’écurie suisse lors d’un événement diffusé en direct depuis Zurich.
En 2023, Guanyu débutera sa deuxième saison en F1 avec l’équipe Alfa Romeo et, après une première année d’apprentissage, le pilote chinois compte bien passer la vitesse supérieure cette saison au volant d’une C43 qu’il trouve particulièrement belle et dont il pourra prendre les commandes dès cette semaine à Barcelone dans le cadre d’une journée de tournage.
« Je suis heureux de voir enfin la C43 après tout le travail en coulisses qui a été effectué au cours des derniers mois. » a déclaré Zhou lors de la présentation de l’Alfa Romeo.
« Je pense que nous arborons un beau nouveau design pour 2023, et j’ai hâte de piloter la monoplace à Barcelone dans les prochains jours, avant de bien démarrer la saison avec les essais hivernaux à Bahreïn. »
« L’année dernière, l’équipe m’a très bien accueilli et m’a laissé tout le temps nécéssaire pour apprendre et m’améliorer. Les attentes pour cette année sont nettement plus élevées, et je compte bien capitaliser sur toute l’expérience de ma première saison en 2023. Je suis ravi de ce qui vient et je suis prêt à attaquer. »
En 2022 lors sa première saison en tant que titulaire en Formule 1, le Chinois Zhou Guanyu a terminé à la dix-huitième place au championnat du monde des pilotes avec six points inscrits.
Valtteri Bottas ne cachait pas son enthousiasme lorsqu’il a découvert pour la première fois sa nouvelle monoplace ce mardi lors de la présentation de l’Alfa Romeo C43 à la livrée radicalement différente de celle de la saison dernière.
Le pilote finlandais – qui débute sa deuxième saison chez Alfa Romeo cette année – trouve la nouvelle livrée « magnifique » et a désormais hâte de prendre les commandes de cette C43 qui sera déjà en piste dès cette semaine à Barcelone en Espagne dans le cadre d’une journée de tournage.
« La C43 est enfin là, j’ai hâte d’aller en piste ! J’aime beaucoup notre nouvelle livrée, je la trouve magnifique, c’est une belle évolution par rapport à l’an dernier. » a déclaré Bottas lors de la présentation de la C43.
« Ça été une première saison intéressante avec l’équipe l’an dernier, nous avons fait des progrès assez solides ensemble, mais maintenant il n’y a qu’une seule direction à suivre : monter, plus haut et mieux. »
« Il y a évidemment encore du travail à faire et des choses à améliorer, mais je suis convaincu que nous avons les moyens de viser des résultats encore plus élevés cette année. J’ai hâte de reprendre la course, je suis chargé à bloc et impatient de commencer la nouvelle saison. »
L’an dernier, l’équipe Alfa Romeo a terminé sixième du championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec l’écurie Aston Martin.
L’équipe Alfa Romeo a présenté ce mardi 7 février en direct de Zurich en Suisse sa monoplace pour la saison 2023 de Formule 1 qui sera pilotée par le Finlandais Valtteri Bottas et le Chinois Zhou Guanyu.
La livrée de cette C43 est bien différente de celle de la monoplace de la saison dernière avec une carrosserie bi-ton intégrant le logo du nouveau partenaire principal de l’équipe, la société Stake. Le nouveau code couleur est d’ailleurs respecté sur les combinaisons des deux pilotes et les vêtements des employés avec une dominante de noir cette année.
La livrée, conçue par le Centro Stile d’Alfa Romeo, intègre tous les sponsors de l’équipe, avec des emplacements importants pour la marque Alfa Romeo, notamment sous l’aileron arrière ou encore le capot moteur, alors que la marque italienne quittera la Formule 1 à la fin de l’année.
Concernant la présentation en elle-même, l’équipe Alfa Romeo a bien présenté sa monoplace pour la saison 2023 (et pas seulement la livrée). Les détails les plus importants ont bien évidemment été cachés sur cette C43, mais on peut déjà remarquer le gros travail effectué par les ingénieurs au cours de l’hiver au niveau des pontons de la monoplace.
Conçue par l’équipe technique dirigée par Jan Monchaux et propulsée par un nouveau groupe motopropulseur Ferrari, la C43 est une évolution de la monoplace de l’année dernière, la C42 : cependant, en raison des modifications circonscrites mais importantes de la réglementation introduites par la FIA, la C43 intègre plusieurs mises à jour et de nouvelles pièces complètes, avec son chemin de développement global promettant toujours une courbe d’amélioration abrupte.
Cette C43 sera déjà en piste dès cette semaine à Barcelone en Espagne dans le cadre d’un shakedown (journée de tournage) avant de prendre la route vers Bahreïn pour les essais hivernaux.