Après leur bataille controversée à Monaco, Albon invite Russell à dîner

À la suite de leur confrontation en piste lors du Grand Prix de Monaco, Alex Albon a offert un dîner à George Russell, en signe « d’apaisement« . Le pilote Williams a ainsi tenu à désamorcer les tensions provoquées par un affrontement stratégique sur l’un des circuits les plus étroits du calendrier.

Cette saison, la Formule 1 a instauré une règle imposant deux arrêts aux stands lors de la course monégasque, dans l’espoir de dynamiser une épreuve souvent figée par l’impossibilité de dépasser. Plusieurs équipes ont répondu à cette contrainte par des stratégies jugées limites, voire très controversées. C’est dans ce contexte que Williams a ordonné à ses pilotes, Carlos Sainz et Alex Albon, de ralentir volontairement à certains moments pour créer des écarts suffisants avec leurs poursuivants, évitant ainsi de perdre des positions lors de leur second arrêt obligatoire.

George Russell s’est retrouvé pris dans ce jeu tactique, coincé derrière la monoplace d’Albon pendant une longue partie de la course. Frustré, le pilote Mercedes a rson rival de piloter de manière « erratique » pour conserver sa place en piste. Il a fini par couper la chicane délibérément à la sortie du tunnel afin de le dépasser, assumant la pénalité qui s’en est suivie.

Au final, Albon et Sainz ont sécurisé les neuvième et dixième positions, tandis que Russell, pénalisé, a échoué à la porte des points, terminant onzième. Malgré les tensions, Albon a voulu faire un geste envers Russell, son ami de longue date, en l’invitant à dîner pour tourner la page sur cet épisode tendu.

« Je dîne avec lui ce soir, alors il va certainement recevoir l’addition », a déclaré Russell après la course. Pour expliquer la tactique de Williams, Albon a déclaré : « Nous savions que c’était une possibilité. Nous savions que cette stratégie pouvait se produire. Nous en avons parlé jeudi. Nous ne voulions pas que cela se produise, et je pense que de notre côté, ce n’était pas la façon dont nous allions faire la course. Une fois que RB a commencé, cela nous a mis dans une position où nous devions le faire aussi. La seule façon de s’en sortir était de répéter ce qu’ils avaient fait. Ce n’est pas très joli et c’est frustrant, mais au final, c’est un sport d’équipe et nous avons maximisé les trois points pour l’équipe ».

Alex Albon a alors retenu les deux Mercedes afin de laisser l’espace à Carlos Sainz de réaliser ses deux arrêts obligatoires. Mais Russell et Albon ont mis leur duel en piste derrière eux en dînant ensemble plus tard dans la soirée de dimanche. Albon a révélé qu’il avait payé l’addition dans un message sur les réseaux sociaux, dans lequel il a partagé une photo des deux hommes souriant ensemble. « Tu es le bienvenu George Russell », a simplement indiqué Albon en légende de son message.

Verstappen évite toute spéculation sur le titre mondial et aborde sa saison, « Course par course »

Max Verstappen a préféré écarter toute considération sur la course au titre mondial à l’issue du Grand Prix de Monaco, répétant qu’il aborde cette saison étape par étape. Le pilote Red Bull, quadruple champion en titre, s’est contenté d’une quatrième place dimanche sur le tracé monégasque, à 20,5 secondes du vainqueur Lando Norris.

Le Néerlandais a brièvement mené la course jusqu’au 77e des 78 tours, en raison d’une stratégie décalée de Red Bull qui visait à tirer parti d’un éventuel drapeau rouge ou d’une voiture de sécurité. Ce pari n’a cependant pas porté ses fruits, Verstappen étant rappelé aux stands pour son deuxième arrêt obligatoire.

Red Bull, en difficulté sur les tracés comportant de nombreux virages à basse vitesse, n’a pas pu rivaliser en qualifications avec McLaren et Ferrari. Cette faiblesse structurelle a contraint Verstappen à s’élancer depuis une position moins favorable, compromettant ses chances de se battre pour la victoire en principauté.

Avec ce résultat, il accuse désormais un retard de 25 points sur Oscar Piastri, actuel leader du championnat, avant le Grand Prix d’Espagne prévu ce week-end. Le circuit de Barcelone, plus fluide et moins sinueux, devrait néanmoins mieux convenir à la RB21.

Interrogé sur ses ambitions pour le championnat après cette nouvelle contre-performance relative, Verstappen est resté fidèle à sa ligne : « Je ne veux pas penser à ça maintenant. On avance course par course », a-t-il déclaré, préférant se concentrer sur le travail à accomplir plutôt que sur les calculs de points.

« Eh bien, honnêtement, je ne pense pas vraiment au championnat. Je veux juste aller course par course », a déclaré Verstappen. « Bien sûr, sur certains circuits, vous pouvez être un peu plus compétitif, et sur d’autres, vous aurez un peu plus de mal. Et je pense qu’il était clair que, encore une fois, à Monaco, nous avons eu du mal. Mais honnêtement, chaque année, nous avons eu des difficultés ici avec cette nouvelle génération de voitures. Il n’y a qu’en ’23 que nous avons bénéficié d’un énorme avantage en termes de rythme, ce qui nous a permis de remporter la course. Mais toutes les autres années, personnellement, j’ai toujours eu beaucoup de mal. »

Si Verstappen n’aime pas manquer un podium, il estime que Red Bull a tiré le meilleur parti de son package compte tenu de ses « limites » actuelles. Red Bull a excellé sur les circuits composés de virages à grande vitesse, remportant des victoires au Japon et à Imola.

« Je pense qu’au vu de notre rythme tout au long du week-end, nous avons fait du bon travail », a ajouté Verstappen. « Mais oui, je pense qu’en tant qu’équipe, bien sûr, nous ne sommes jamais satisfaits de la P4. Mais nous devons aussi l’accepter quand nous connaissons nos limites avec la voiture. »

Sergio Pérez choisira-t-il Alpine ?

La question concernant le retour de Sergio Pérez en F1 n’est peut-être pas à formuler comme : « qui voudra de lui » mais plutôt « à qui voudra-t-il s’associer ? ». Car, ne l’oublions pas, le pilote Mexicain demeure extrêmement convoité en raison des dizaines de millions de dollars de partenariats commerciaux qu’il amène avec lui d’Amérique Latine.

Après une saison 2024 décevante pour Sergio Perez, le pilote de Formule 1 mexicain cherche à revenir sous les feux de la rampe et dispose de plusieurs options qui pourraient lui ouvrir la voie pour un retour en force sur les circuits.

Malgré les nombreuses rumeurs concernant la signature d’un contrat avec Cadillac, il ne semble pas y avoir eu beaucoup de mouvement ces dernières semaines. Au contraire, certaines suggestions laissent entendre que ce pilote talentueux pourrait faire équipe avec Alpine.

Des rumeurs circulent parmi les personnes ayant un intérêt direct dans la Formule 1, qui suggèrent qu’Alpine pourrait chercher à recruter Perez pour la saison 2026, après le remplacement de Jack Doohan par Franco Colapinto. Cette décision laisserait l’équipe sans pilote expérimenté pour épauler Pierre Gasly lors de la saison à venir, et avec Perez qui cherche à revenir dans le giron, cela pourrait être une combinaison idéale.

Cette nouvelle fait suite aux informations d’ESPN selon lesquelles Perez était sur le point de signer avec Cadillac. Son départ de Red Bull après la saison 2024 a laissé Perez sans contrat, et il a passé du temps à profiter de sa famille. Cependant, le Mexicain est impatient de revenir et a exprimé son intérêt pour un retour en F1 avec Cadillac. Le constructeur américain fera son entrée sur la grille en 2026 et voudra devenir un nouveau concurrent des favoris déjà bien établis tels que Red Bull, Mercedes et Ferrari.

Certaines sources suggèrent que Perez serait en négociations avancées avec Cadillac. Il semblerait que Perez ait fait valoir que sa riche expérience serait essentielle pour aider l’équipe à se mettre en place pour sa première saison. L’expérience est certainement quelque chose que l’équipe recherche et qui compléterait son effectif, qui compte déjà de nombreux talents tels que Colton Herta, mais qui manque peut-être d’expérience.

La longue liste d’expériences de Perez chez Sauber, Force India et Racing Point montre à quel point ce pilote talentueux est capable de tirer le meilleur parti de voitures qui ne sont pas toujours en tête du peloton. Ce niveau d’adaptabilité et d’intuition pourrait être crucial pour l’équipe Cadillac, qui vise à faire sensation dans ce sport dès ses débuts.

D’un point de vue personnel, Perez espère retrouver un peu de sa forme après la baisse de régime qui a conduit Red Bull à résilier son contrat en 2024. Ayant pris fin bien plus tôt que prévu et alors qu’il lui restait encore deux ans de contrat, le départ de Perez a été un coup dur, mais peut-être justifié par les géants de la course automobile. Sa série de résultats médiocres a marqué le début d’une période difficile, durant laquelle il n’a remporté aucune victoire et n’a décroché que quatre podiums, ce qui est tout simplement insuffisant pour un pilote de son calibre, comme il en était lui-même parfaitement conscient. Ce déclin significatif lui a valu d’être remplacé par Liam Lawson aux côtés de Max Verstappen dans l’écurie Red Bull.

Alors que Perez réfléchit à son avenir et passe du temps avec sa famille loin des circuits, il examine les opportunités qui s’offrent à lui et semble déterminé à trouver la meilleure option pour atteindre ses objectifs de carrière. Il a déclaré par le passé qu’il restait motivé et axé sur la réussite, ce qu’il souhaite retrouver chez son futur employeur.

Atout pour presque toutes les équipes, Perez est quelqu’un qui pourrait faire la différence sur les circuits de Formule 1 lors de la saison 2026 s’il parvient à retrouver la forme qui était la sienne par le passé. Son transfert devrait être confirmé dans les prochains mois.

Adrian Newey vole au secours de Lance Stroll après des critiques « injustifiées »

Adrian Newey a pris position en faveur de Lance Stroll, estimant que le pilote canadien fait régulièrement l’objet de jugements excessifs et injustifiés. Selon le célèbre ingénieur, les critiques à l’encontre du pilote Aston Martin ne reflètent pas toujours la réalité de ses performances.

Fils de Lawrence Stroll, milliardaire canadien et propriétaire de l’écurie Aston Martin, Lance évolue dans l’ombre d’un projet ambitieux : hisser l’équipe au sommet de la Formule 1. Pour y parvenir, son père n’a pas hésité à engager Fernando Alonso, double champion du monde, et récemment à convaincre Newey de quitter Red Bull, une décision qui a secoué le paddock.

L’équipe aurait également approché Max Verstappen avec une offre particulièrement généreuse, démontrant une volonté claire de bâtir un projet autour de talents de renom. Pourtant, malgré ces grands noms, Lance Stroll demeure une figure constante dans le baquet de l’Aston Martin, suscitant des interrogations sur la légitimité de sa place au sein de l’écurie.

Actuellement dans sa cinquième saison avec l’équipe basée à Silverstone, le meilleur classement de Stroll au championnat reste une 10e place, obtenue en 2021. Ces résultats ont alimenté les critiques, certains estimant qu’il n’a pas suffisamment prouvé sa valeur face à une concurrence redoutable.

Mais pour Adrian Newey, l’évaluation de Stroll mérite d’être nuancée. Le concepteur de génie voit chez le Canadien des qualités sous-estimées et juge sévères les analyses souvent réduites à son lien familial avec le propriétaire de l’écurie. Un soutien de poids dans un environnement où la pression médiatique et les comparaisons incessantes peuvent peser lourd sur un pilote.

Il « a une réputation injustement mauvaise, en moyenne », a déclaré Newey à la BBC. « Tout pilote qui arrive en Formule 1 est clairement très bon », a-t-il ajouté. « Mais je pense que Lance est bien meilleur que des pilotes qui ont été très mauvais. »

Ce week-end, le pilote canadien a terminé le Grand Prix de Monaco à la 15eme position, accusant deux tours de retard sur le vainqueur de la course, Lando Norris. Il faut toutefois noter que le pilote Aston Martin a réalisé pendant la course un superbe dépassement sur un pilote Sauber, à la sortie du tunnel. 

F1 – Une Ferrari de Schumacher de 2001 bat un record aux enchères à Monaco

Une monoplace Ferrari F2001 pilotée par Michael Schumacher a établi un nouveau record en devenant la Formule 1 la plus chère jamais vendue ayant appartenu au septuple champion du monde. Mise aux enchères ce week-end à Monaco par RM Sotheby’s, la voiture a été adjugée pour 18,17 millions de dollars (environ 15,9 millions d’euros).

Ce modèle emblématique a été piloté par Schumacher lors de ses victoires aux Grands Prix de Monaco et de Hongrie en 2001, une saison qui l’a vu décrocher son quatrième titre mondial. Ce montant dépasse les 13,2 millions de dollars payés en 2022 pour une autre Ferrari conduite par l’Allemand, la F2003-GA.

La F2001 devient ainsi la voiture de Schumacher la plus onéreuse jamais vendue aux enchères, et se hisse à la quatrième place du classement général des monoplaces de F1 les plus chères. En tête de ce classement figure toujours une Mercedes W196 R Stromlinienwagen pilotée par Juan Manuel Fangio et Stirling Moss en 1955, cédée plus tôt cette année pour 54 millions de dollars.

Plus d’une décennie après son grave accident de ski, Michael Schumacher demeure hors de la vie publique. Il partage encore le record de titres mondiaux en F1 avec Lewis Hamilton, désormais pilote Ferrari, qui pourrait peut-être un jour battre ce record sous les mêmes couleurs, le rouge emblématique de Maranello.

Fernando Alonso défend son niveau de performance après un nouveau revers à Monaco

Fernando Alonso a vigoureusement défendu son niveau de performance après un nouveau zéro pointé en Grand Prix en 2025, cette fois-ci à Monaco.

Le pilote Aston Martin a vu ses espoirs s’envoler peu après la mi-course, contraint de retirer sa monoplace sur problème de groupe motopropulseur. Ce nouvel incident prolonge une série difficile pour l’Espagnol, qui reste l’un des quatre pilotes encore à zéro point au championnat avant la manche suivante, disputée à domicile le week-end prochain à Barcelone.

« Je suis à un très haut niveau », a insisté Alonso après le Grand Prix de Monaco. « Évidemment, on ne doute jamais de soi quand on est pilote de Formule 1. Mais il est vrai que de temps en temps, un bon résultat est toujours le bienvenu.Cela vous donne le sourire. Vous allez à la salle de sport le lendemain et vous êtes un peu plus motivé, vous avez de bonnes nouvelles. Dans mon cas, il n’y a pas de bonnes nouvelles. Je dois donc continuer à aller à la salle de sport demain matin. Je dois continuer à bien performer et c’est ce que je fais. Monaco est un endroit très spécial, très particulier. Les tours de qualification sont incroyables. Les tours en course sont bons, même sans le système DRS. Si je n’avais pas marqué de points à cause d’un rythme lent, de contacts avec d’autres voitures, d’un accrochage avec le mur ou de mes propres erreurs, je serais très frustré. Mais je ressens le contraire ; j’ai l’impression d’être à un très haut niveau. Je suis donc détendu et j’attends une opportunité. »

On a demandé à Alonso s’il était impatient de voir les choses changer rapidement chez Aston Martin, notamment avec la nouvelle réglementation et l’arrivée d’Adrian Newey dans l’écurie. 

« Eh bien, pour être honnête, je serai heureux si tout se passe comme ça toute la saison et que je gagne en Australie l’année prochaine », a-t-il répondu. « Pour moi, cela ne change pas grand-chose de terminer 8e à Barcelone ou au Canada et de marquer 8 points cette année ou 22. L’année prochaine, avec le changement de réglementation, nous espérons vraiment être en mesure de nous battre pour le championnat. Je suis donc heureux d’accumuler tous les abandons cette année. »

 

Toto Wolff révèle le SMS d’excuse de James Vowles après la stratégie controversée de Williams à Monaco

Toto Wolff a révélé avoir reçu un message de James Vowles, directeur de l’écurie Williams, durant le Grand Prix de Monaco, s’excusant pour la stratégie adoptée par son équipe.

Williams a orchestré une manœuvre tactique controversée afin de permettre à ses deux pilotes, Alex Albon et Carlos Sainz, de terminer dans les points. En ralentissant volontairement le rythme pour créer un écart suffisant derrière George Russell et Kimi Antonelli, les deux pilotes de la FW47 ont pu effectuer leurs deux arrêts obligatoires sans perdre leur position dans le top 10, conformément à la nouvelle réglementation imposant deux passages aux stands.

James Vowles a reconnu que cette approche n’était pas idéale et a exprimé ses regrets à Wolff, soulignant toutefois qu’elle résultait directement des nouvelles règles de course et d’un jeu d’équipe amorcé par les Racing Bulls, forçant les autres à réagir.

« Je suis désolé. Nous n’avions pas le choix compte tenu de ce qui s’était passé devant », a déclaré Wolff, lisant à haute voix le message envoyé par Vowles. « J’ai répondu : ‘Nous savons’ », a expliqué le directeur de l’écurie Mercedes.

Bien que l’après-midi ait été frustrant pour Wolff, le directeur d’écurie a insisté sur le fait que son homologue chez Williams n’avait fait que ce qu’il « devait faire » pour assurer un double résultat dans les points.

« James fait partie de mon équipe, et je ne veux pas paraître condescendant, car il fait carrière en tant que directeur d’écurie et il s’en sort très bien », a répondu l’Autrichien lorsqu’on lui a demandé s’il appréciait que Vowles ait pris contact avec lui. « Il devait le faire, vous savez, ce sont deux voitures dans les points, et je pense que tout a commencé quand les RB [Racing Bulls] nous ont repoussés, et c’est ce qu’il devait faire. »

Monaco : le retour d’Adrian Newey et son carnet dans le paddock

Adrian Newey a fait sa première apparition dans le paddock de F1 avec Aston Martin lors du Grand Prix de Monaco 2025.

Adrian Newey, le plus célèbre concepteur de Formule 1 moderne, avait affiché sur son calendrier le GP de Monaco 2025 comme son premier week-end de course avec Aston Martin. Après deux mois de travail intense au nouveau siège de l’équipe à Silverstone, le génie britannique a fait sa première apparition dans le paddock, un carnet à la main, un objet devenu aussi emblématique que ses voitures championnes.

Le carnet d’idées : croquis, réflexions et pure créativité

Newey est connu pour son approche pratique du design. Alors que le monde de l’ingénierie automobile est dominé par les logiciels de visualisation 3D et la modélisation paramétrique, il continue de préférer le papier, le crayon et les feuilles A4 éparpillées dans son légendaire carnet.

« Mon carnet ne contient pas grand-chose, c’est juste un réceptacle pour des feuilles volantes où je note des idées et des croquis », a-t-il déclaré lors de sa première interview officielle avec Aston Martin. « C’est un moyen de capturer immédiatement chaque pensée. La plupart de ces dessins sont incompréhensibles pour tout le monde. Parfois même pour moi ! »

Pour Adrian Newey, le processus créatif est instantané : une idée doit être capturée dès qu’elle naît. Ce n’est pas un hasard si on le voit souvent au bord de la piste pendant les week-ends de course, en train d’esquisser des concepts qui deviendront plus tard des solutions concrètes. « Si j’ai un dessin avec 100 lignes, j’en ai probablement dessiné 200 et en ai effacé la moitié pour arriver à ce résultat », explique-t-il.

Adrian Newey a fait ses débuts avec Aston Martin à Monaco au bord de la piste pour écouter Fernando Alonso et Lance Stroll. Malgré son rôle central dans le développement de la voiture 2026, Adrian Newey a choisi Monaco comme lieu idéal pour commencer à observer de près ses nouveaux pilotes, Fernando Alonso et Lance Stroll. Le dialogue avec les pilotes est en effet un élément essentiel de sa méthode de conception : « Les pilotes sont fondamentaux. Ils traduisent leurs sensations en commentaires qui alimentent le développement. Il faut se mettre dans leur tête, car parfois ils adaptent leur style de conduite pour compenser les limites de la voiture, sans même s’en rendre compte. »

Un esprit créatif dans un monde hyper-numérique

Adrian Newey reste une figure fascinante dans un paddock de plus en plus numérisé. Sa façon de considérer la voiture comme un tout organique et unifié, une philosophie mûrie au fil de décennies passées à dessiner à la main chaque composant, le distingue des autres. C’est une approche qui a permis à des voitures dominantes de s’imposer pendant cinq décennies, de Williams à Red Bull, en passant par McLaren. Avec sa première présence officielle à un Grand Prix avec Aston Martin, la Formule 1 a donc retrouvé Newey dans le paddock, armé de son carnet, prêt à capturer de nouvelles idées depuis les murs des stands de Monte-Carlo.

Toto Wolff appelle à une nouvelle réflexion réglementaire pour le GP de Monaco

Le patron de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a appelé la Formule 1 à envisager de nouveaux ajustements réglementaires pour le Grand Prix de Monaco, après les controverses survenues lors de l’édition 2025.

Cette année, la F1 a introduit pour la première fois l’obligation pour tous les pilotes d’effectuer deux arrêts au stand, dans le but de dynamiser une course historiquement peu propice aux dépassements. Mais cette règle a suscité des stratégies inattendues : les équipes Racing Bulls et Williams ont notamment été accusées d’avoir demandé à l’un de leurs pilotes de ralentir volontairement pour créer une fenêtre stratégique favorable à leur coéquipier, en lice pour les points.

Face à cette utilisation tactique des nouvelles règles, Wolff a suggéré que le règlement soit de nouveau examiné pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. Il a notamment évoqué l’idée de restreindre davantage la liberté d’action des pilotes en matière de rythme de course, afin de préserver l’intégrité de la compétition.

Le débat est désormais ouvert au sein du paddock, alors que les responsables de la discipline évaluent l’impact réel de la règle des deux arrêts sur le spectacle et l’équité sportive à Monaco.

« Même s’il s’agissait d’une course sans arrêt et que nous faisions du slalom le dimanche, cela resterait un circuit exceptionnel », a déclaré Wolff. « C’est la qualif du samedi qui compte. Je pense que nous pourrions envisager de créer des règles spécifiques à Monaco, avec une limite maximale de ralentissement. On ne peut pas retenir des pilotes ainsi. On peut dire qu’on ne peut pas rouler plus lentement que x secondes derrière les leaders, ce qui créera probablement une impression de course un peu plus serrée.
Est-ce que cela améliore les dépassements ? Je ne pense pas que ce soit faisable. »

Wolff a également évoqué l’idée de modifier le tracé du circuit, tout en reconnaissant les défis posés par l’environnement proche.
« Nous devons discuter avec l’ACM (Automobile Club de Monaco) pour voir s’il y a quelque chose que nous pouvons changer sur le tracé », a ajouté le directeur de l’écurie Mercedes. « C’est difficile dans une ville. Nous sommes limités par la montagne et la mer. Mais je vois les aspects positifs. »

Mohammed Ben Sulayem confirme sa candidature à un second mandat à la tête de la FIA

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a officialisé son intention de briguer un second mandat à la tête de l’instance dirigeante du sport automobile, alors que se profile une éventuelle candidature concurrente de Carlos Sainz Sr.

Élu en décembre 2021 pour succéder à Jean Todt, Ben Sulayem était pressenti pour poursuivre son mandat au-delà de 2025. Il a désormais confirmé sa volonté de se représenter lors de l’élection prévue en décembre prochain, affirmant que davantage de temps était nécessaire pour concrétiser les réformes et objectifs qu’il s’est fixés dans le monde du sport automobile.

Cette annonce intervient dans un contexte où l’Espagnol Carlos Sainz Sr., champion du monde de rallye et père du pilote Ferrari, a récemment indiqué réfléchir à une potentielle candidature, ajoutant une nouvelle dimension à la course à la présidence de la FIA.

« Ai-je besoin de plus de temps ? Oui. Cela a-t-il été facile ? Jamais. Cela a-t-il été agréable ? Parfois », a déclaré l’Émirati à Reuters. « Je vais donc me présenter. J’ai consulté la plupart des membres. Je leur ai parlé. »

Ben Sulayem a ajouté qu’il souhaitait « continuer à développer le sport automobile. Rendre la FIA de plus en plus forte. C’est mon ambition et c’est ce que je vais faire. »

Aucun parti officiel n’a déclaré son intention de se présenter contre Ben Sulayem, l’intérêt de Sainz étant le premier signe qu’il pourrait y avoir un parti adverse. Sainz Sr a rejeté l’idée que sa candidature créerait un conflit d’intérêts avec son fils qui court en F1 avec Williams. Ben Sulayem a déclaré que cette question devait être examinée par les autres parties, suggérant qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce que le double champion du monde des rallyes se présente contre lui.

« Qu’il se présente. C’est la démocratie », a-t-il conclu.

La FIA se targue publiquement de ses résultats financiers

La FIA s’est dite « fière » d’annoncer ses meilleurs résultats financiers depuis près d’une décennie.

En 2024, la Fédération a enregistré un résultat d’exploitation de 4,7 millions d’euros, le premier résultat positif depuis 2018. Ce redressement financier « a été rendu possible grâce à l’action du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, qui, après avoir hérité d’une perte de 24 millions d’euros en 2021, a travaillé en étroite collaboration avec son équipe de direction pour mettre en œuvre une transformation à l’échelle de la fédération : un nouveau modèle de pilotage financier, un contrôle budgétaire renforcé et une plus grande transparance », assure le communiqué officiel de la Fédération Internationale de l’Automobile. Résultat : un nouveau modèle de pilotage financier, un contrôle budgétaire renforcé et « une plus grande transparence ». Cette nouvelle solidité financière soutient la mission de la FIA, qui consiste à promouvoir le progrès, l’innovation et l’impact positif à travers le monde pour ses clubs membres, et à assurer un avenir radieux à la fédération. 

Le résultat d’exploitation de 4,7 millions d’euros marque une forte amélioration par rapport à 2023, avec une croissance du résultat d’exploitation de +26,7 millions d’euros, soit +17 % en glissement annuel. La FIA n’a aucune dette financière à la fin de l’exercice 2024 et affiche un ratio de fonds propres sain de 45 %.

L’équipe de direction actuelle a travaillé sans relâche depuis 2021 pour améliorer ses systèmes, ses contrôles et ses processus internes. Elle a considérablement renforcé le contrôle et l’automatisation des achats, mis en place un reporting interne trimestriel et établi un modèle de pilotage financier qui permet une prise de décision efficace au sein de la direction. Ce modèle a permis d’améliorer le contrôle budgétaire et a permis à la FIA de revoir sa tarification et de réaffecter ses ressources afin de mieux poursuivre ses priorités stratégiques dans le domaine du sport automobile et de la mobilité.

Le renforcement de la santé financière de la FIA permet à l’organisation de sortir d’une période de cinq années marquées par des pertes d’exploitation substantielles, et lui permet ainsi de fournir un service de classe mondiale à ses 245 clubs membres à travers le monde, ainsi que de réinvestir dans les sept championnats du monde qu’elle gouverne. La FIA, qui est une organisation à but non lucratif, est bien placée pour continuer à poursuivre ses objectifs fondamentaux, tels que le renforcement de la participation populaire au sport automobile et la promotion du développement durable à tous les niveaux.

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a déclaré : « Lors de mon élection à la présidence de la FIA, je me suis engagé à garantir la rentabilité de ses activités. Aujourd’hui, je suis extrêmement fier de montrer que nous avons atteint cet objectif, en enregistrant les meilleurs résultats financiers depuis huit ans. L’amélioration de la gouvernance, de la transparence et de la santé financière de la FIA était au cœur de mon programme électoral, et je continuerai à travailler avec toutes les parties prenantes internes et externes afin d’apporter des changements positifs au sein de la FIA, dans le but d’obtenir de meilleurs résultats pour nos clubs membres, nos collaborateurs et pour tous. »

Christian Horner propose des changements pour améliorer le tracé de Monaco 

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, s’est exprimé après le Grand Prix de Monaco sur le spectacle proposé et les solutions à mettre en place pour l’améliorer.

Horner s’est plaint de ne « pas avoir vu un seul dépassement » ce dimanche à Monaco. Pour pallier ce traditionnel problème lié à l’impossibilité de dépasser, le Britannique propose des endroits où il pourrait y avoir une plus longue zone de freinage.

« Je ne pense pas avoir vu un seul dépassement pendant la course », a indiqué Horner. « Nous devrions donc vraiment étudier la possibilité de créer une zone de freinage un peu plus longue, soit à la sortie du tunnel, soit dans le virage numéro un, s’il y a un moyen de le faire. Les voitures sont tellement grandes maintenant qu’il est impossible de se placer à côté. »

« Je pense qu’en fin de compte, tout doit évoluer avec le temps. C’est un circuit emblématique et historique, mais si vous regardez comment Monaco a changé, combien de terrain ils ont gagné sur la mer en 72 ans, je ne pense pas qu’il faille en faire trop. Il suffit qu’il y ait un endroit où l’on puisse dépasser, et tout le monde sait en venant ici que la course est pratiquement jouée dès la veille. Nous avons introduit une autre dynamique avec les arrêts aux stands, qui finalement, pour les dix premiers, à part les abandons, n’ont pas vraiment changé les positions. »

« Je pense que ces voitures sont tout simplement trop grandes pour ce circuit, on peut à peine les mettre côte à côte, c’est Monaco », a ajouté Horner. « Nous le savons, nous voulons tous être ici, nous sommes ici parce que c’est Monaco et pour le prestige et le cachet qui vont avec, mais tout doit évoluer avec le temps à un moment donné. Les commissaires sont fantastiques ici, ils organisent un événement formidable. Ce serait vraiment cool d’avoir au moins une zone où il y aurait une possibilité de dépassement, car même en Formule 2 et dans les courses de support, c’est très similaire. »

Verstappen propose de pouvoir « lancer des bananes » pour améliorer le spectacle à Monaco

Alors que le Grand Prix de Monaco a une nouvelle fois montré qu’il était presque impossible de passer à la régulière, Max Verstappen s’en est amusé après l’arrivée.

Verstappen a terminé quatrième dans les rues de Monaco après avoir tenté une stratégie agressive attendant le plus longtemps possible en tête de course pour qu’un drapeau rouge soit éventuellement déployé.

Le quadruple Champion du monde est par ailleurs revenu sur la règle des deux arrêts obligatoires et l’impossibilité de dépasser à Monaco affirmant qu’il est juste possible de passer une monoplace d’une autre catégorie.

« On ne peut pas courir ici de toute façon, donc peu importe ce que l’on fait », a indiqué Max Verstappen à Sky Sports. « Un arrêt, dix arrêts. Même à la fin, j’étais en tête, mais mes pneus étaient complètement usés, et on ne peut toujours pas dépasser. Je pense qu’aujourd’hui, avec une F1, on peut juste dépasser une Formule 2 ici ».

Interrogé sur une possible solution pour améliorer le spectacle à Monaco, Max Verstappen a préféré ironiser. 

« Je ne sais pas. Mais honnêtement, on était presque en train de jouer à Mario Kart, et ensuite on aurait dû installer des pièces sur la voiture. On pourrait peut-être lancer des bananes. Je ne sais pas, une surface glissante ou quelque chose comme ça ! »

« J’avais un gros écart derrière moi, donc comme je l’ai dit, je pense que j’aurais pu faire quatre arrêts et rester à la même position », a ajouté Verstappen. « Mais c’est Monaco. Les qualifications sont super importantes. Normalement, quand rien de grave ne se passe, bien sûr, on n’avance pas vraiment, et si on fait des arrêts aux stands normaux, on conserve sa position, et c’est exactement ce qui s’est passé aujourd’hui. Je ne pense pas non plus que nous avions le rythme pour lutter contre les pilotes devant, car chaque fois que j’essayais de rester avec eux, mes pneus s’usaient un peu trop et grainaient un peu trop. C’était vraiment le maximum que nous pouvions faire. »

Lando Norris : « J’ai réalisé l’un de mes rêves »

Lando Norris a laissé exprimer sa joie après sa belle victoire dans les rues de Monaco ce dimanche terminant devant Charles Leclerc et son coéquipier Oscar Piastri.

Après avoir fait une belle partie du travail samedi en se qualifiant en pole, le Britannique a pu conserver son avantage au premier virage. À partir de là, Norris a facilement maîtrisé son sujet pendant une bonne partie de la course.

La fin de Grand Prix était toutefois plus stressante avec le retour de Charles Leclerc derrière qui mettait une grosse pression, Norris étant bloqué par une stratégie agressive de Max Verstappen qui attendait un drapeau rouge. Malgré ces derniers tours tendus, le pilote McLaren a pu réaliser un de ses rêves : remporter le Grand Prix de F1 de Monaco.

« C’est incroyable », s’est réjoui Norris. « C’est une course longue et éprouvante, mais très amusante. Nous avons pu pousser pendant une grande partie de la course. Le dernier quart a été stressant avec Leclerc derrière et Max devant, mais nous avons gagné à Monaco. C’est ce dont je rêvais quand j’étais enfant, j’ai donc réalisé l’un de mes rêves. »

« Le pire moment a été la fin. Je me sentais plutôt en contrôle pendant toute la course, mais Max ralentissait un peu et je savais que Charles avait des opportunités. J’ai essayé de laisser Max prendre de l’avance pour pouvoir attaquer quand j’en aurais besoin. Je suis très heureux, mon équipe est très heureuse. Nous allons donc passer une merveilleuse soirée ! »

En plus d’une victoire mythique, Lando Norris part de Monaco avec un beau rapproché au championnat du monde des pilotes. Le Britannique revient en effet à seulement trois points de son coéquipier Oscar Piastri après lui avoir repris 10 points ce dimanche. Cette bataille pour le titre (sans oublier Max Verstappen à 25 points de Piastri) va continuer dès le week-end prochain à Barcelone dans le cadre du Grand Prix d’Espagne.

Les classements F1 après le Grand Prix de Monaco

Découvrez les classements des Championnats pilotes et constructeurs après le Grand Prix de Formule 1 de Monaco 2025.

Le classement pilotes F1 2025

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren186
2L. NorrisMcLaren176
3M. VerstappenRed Bull137
4G. RussellMercedes111
5C. LeclercFerrari94
6L. HamiltonFerrari71
7K. AntonelliMercedes48
8A. AlbonWilliams42
9I. HadjarVCARB21
10E. OconHaas20
11N. HülkenbergSauber16
12L.StrollAston Martin14
13C. SainzWilliams12
14P. GaslyAlpine11
15Y. TsunodaRed Bull10
16O. Bearman Haas6
17L. LawsonVCARB4
18F. AlonsoAston Martin2
19J. DoohanAlpine0
20F. ColapintoAlpine0
21G. BortoletoSauber0

Le classement constructeurs F1 2025

PEquipe Points
1McLaren 362
2Ferrari165
3Mercedes159
4Red Bull 144
5Williams54
6Racing Bulls28
7Haas26
8Sauber16
9Aston Martin16
10Alpine11

 

GP de Monaco – Lando Norris intouchable, les Français brillent

Lando Norris a remporté son premier Grand Prix de Monaco ce dimanche après une course pleine de maîtrise. Il s’est imposé devant le héros local Charles Leclerc et Oscar Piastri. Isack Hadjar et Esteban Ocon terminent à de belles sixième et septième positions.

Départ – Norris garde la tête, VSC déployé

Lando Norris a gardé la tête de la course au départ devant Charles Leclerc et Oscar Piastri. Même si le Britannique a conservé l’avantage de sa pole, il a tout de même bloqué ses deux roues au premier virage, sans incidence pour le reste de sa course.

À l’arrière, Bortoleto a tapé au Portier après s’être fait pousser dehors par Antonelli. Le Brésilien a tout de même pu repartir même si cet incident a déclenché la voiture de sécurité virtuelle. Sous cette dernière, Tsunoda, Gasly et Bearman se sont arrêtés dès la fin du premier tour dans une course où deux arrêts étaient obligatoires.

Au neuvième tour de course, Pierre Gasly est allé taper l’arrière de la Red Bull de Yuki Tsunoda au freinage de la Nouvelle Chicane brisant son train avant gauche signifiant la fin de son Grand Prix. Le Japonais se demandait alors à la radio si le pilote Alpine était « idiot ». Il est à noter que Tsunoda s’est bel et bien décalé dans la zone de freinage, piégeant son ancien coéquipier. 

Stratégie très intelligente chez Racing Bulls et Williams

Avec ces deux arrêts aux stands obligatoires, Racing Bulls a déployé une stratégie agressive demandant à Liam Lawson, neuvième, de ralentir tout le peloton permettant à son coéquipier Isack Hadjar de faire ses deux arrêts et de ressortir devant le Néo-Zélandais.

Après avoir vu la stratégie de Racing Bulls, c’est Williams qui a décidé de jouer le même jeu avec un Carlos Sainz qui a largement ralenti le peloton permettant à Alex Albon d’effectuer deux arrêts gratuits. Mais l’écurie de Grove a fait encore mieux que VCARB en demandant ensuite à Albon de laisser passer Sainz pour permettre à ce dernier de profiter de deux arrêts gratuits à son tour, le Thaïlandais bloquant le peloton derrière.

Une situation tellement frustrante pour George Russell juste derrière Albon que le Britannique a semblé avoir fait exprès de passer le pilote Williams en coupant la Nouvelle Chicane sans rendre la position. Une situation qui n’a pas plus aux commissaires qui ont décidé de donner un drive through à Russell.

Fernando Alonso qui était positionné à une très belle sixième place a été contraint à l’abandon suite à un problème sur son Aston Martin à mi-course. L’Espagnol une nouvelle fois malchanceux alors que les points lui étaient promis.

Max Verstappen tente le tout pour le tout

De son côté, Max Verstappen s’est plaint de ses passages de rapport à sa manière : « Ah mes passages de rapports ressemblent à ceux du Grand Prix de Monaco 1972 ». 

Chez Red Bull on a par ailleurs tenté une stratégie assez agressive pour le Néerlandais en restant le plus longtemps possible en piste en première position avec ses pneus usés laissant les autres leaders se rapprocher. L’objectif est évidemment d’attendre un éventuel drapeau rouge, qui n’arrivera finalement jamais.

Cette situation a tout de même créé un petit train derrière Verstappen composé de Norris, Leclerc et Piastri, le Monégasque mettant la pression sur la McLaren.

Résistant à la pression, Lando Norris s’impose devant Charles Leclerc, Oscar Piastri, Max Verstappen et Lewis Hamilton. Seuls ces cinq pilotes terminent dans le même tour. Isack Hadjar termine lui à un tour mais à une magnifique sixième place, bien aidé par la stratégie de son écurie. Esteban Ocon septième réalise lui aussi une grosse performance dans les rues de la principauté. Pour trouver trace de la première Mercedes il faut remonter jusqu’en 11e position avec George Russell. Pire, Antonelli termine 18e et bon dernier à 3 tours des leaders après une stratégie hasardeuse pour les pilotes des Flèches d’Argent.

Classement et résultats du Grand Prix de Monaco

Découvrez les résultats du Grand Prix de Monaco 2025 !

Classement du Grand Prix de Monaco

PPilote Équipe Écart
1Lando NORRISMcLaren
2Charles LECLERCFerrari+3.131
3Oscar PIASTRIMcLaren +3.658
4Max VERSTAPPENRed Bull+20.572
5Lewis HAMILTONFerrari+51.387
6Isack HADJARRacing Bulls+1 tour
7Esteban OCONHaas+1 tour
8Liam LAWSONRacing Bulls+1 tour
9Alexander ALBONWilliams+2 tour
10Carlos SAINZWilliams+2 tour
11George RUSSELLMercedes+2 tour
12Oliver BEARMANHaas+2 tour
13Franco COLAPINTOAlpine+2 tour
14Gabriel BORTOLETOSauber+2 tour
15Lance STROLLAston Martin+2 tour
16Nico HÜLKENBERGSauber+2 tour
17Yuki TSUNODARed Bull+2 tour
18Kimi ANTONELLIMercedes+3 tour
-Fernando ALONSOAston MartinAbandon
-Pierre GASLYAlpineAbandon

Sondage – Charles Leclerc va-t-il s’imposer à Monaco ?

Auteur du deuxième temps en qualifications, en lutte pour la pole jusqu’au bout, Charles Leclerc peut-il aller décrocher une deuxième victoire consécutive à domicile ? Il sera entouré ce dimanche sur la grille des deux McLaren, celle de Lando Norris en pole et celle de Oscar Piastri, troisième. En revanche, le Monégasque aura du mal à bénéficier du jeu d’équipe suite à la pénalité reçue par Lewis Hamilton qui le repousse au septième rang sur la grille.

Charles Leclerc va-t-il s’imposer à Monaco ?

La grille de départ du Grand Prix de Monaco 2025

Lando Norris s’élancera en pole position du Grand Prix de Monaco devant Charles Leclerc et Oscar Piastri. Les Français s’élanceront en cinquième place pour Isack Hadjar, au huitième rang pour ce qui est d’Esteban Ocon et en 17e position du côté de Pierre Gasly.

La grille de départ du Grand Prix de Monaco 2025

PPilote Équipe
1Lando NORRISMcLaren
2Charles LECLERCFerrari
3Oscar PIASTRIMcLaren
4Max VERSTAPPENRed Bull
5Isack HADJARRacing Bulls
6Fernando ALONSOAston Martin
7Lewis HAMILTON*Ferrari
8Esteban OCONHaas
9Liam LAWSONRacing Bulls
10Alexander ALBONWilliams
11Carlos SAINZWilliams
12Yuki TSUNODARed Bull
13Nico HÜLKENBERGSauber
14George RUSSELLMercedes
15Kimi ANTONELLIMercedes
16Gabriel BORTOLETOSauber
17Pierre GASLYAlpine
18Franco COLAPINTOAlpine
19Lance STROLL**Aston Martin
20Oliver BEARMAN***Haas

*Lewis Hamilton a reçu trois places de pénalité pour avoir gêné Max Verstappen en qualifications.

**Lance Stroll a reçu une place de pénalité pour son accrochage avec Charles Leclerc en EL1 et trois places pour avoir gêné Pierre Gasly en qualifications. 

*** Oliver Bearman a reçu 10 places de pénalité pour avoir doublé Carlos Sainz sous drapeau rouge en EL2.

Leclerc « très frustré » après avoir loupé la pole à domicile

Charles Leclerc a exprimé sa frustration après les qualifications où il n’a pas su rééditer sa performance de l’an passé, échouant à 109 millièmes de la pole position réalisée par Lando Norris.

Malgré un « vraiment bon » dernier tour lancé en Q3, Charles Leclerc a dû se contenter de la deuxième place dans un week-end où la Ferrari SF-25 semble enfin prendre vie, de quoi nourrir des regrets quand on sait l’importance de la pole à Monaco. Le Monégasque regrettait par ailleurs le déroulé de la dernière partie des qualifications où il a rencontré du trafic sur sa première tentative.

« Il y a toujours quelque chose à améliorer », a reconnu Leclerc. « Au final, c’était le meilleur résultat que nous pouvions obtenir. Je pense que le tour était vraiment bon. C’est un peu dommage pour le premier tour, car un bon premier tour donne un peu plus de confiance pour le deuxième. Je n’ai pas pu en profiter, j’ai été gêné par le trafic dans le secteur 2, mais c’est comme ça. Je suis évidemment très frustré. Nous savons que nous n’avons pas tout à fait la voiture pour viser la victoire cette année, mais ce week-end, la voiture semblait bien fonctionner. Partir deuxième ici ça va être difficile de prendre la première place. »

Déjà auteur de trois pole positions sur ses terres, et à nouveau tout proche d’en décrocher une quatrième, il a été demandé à Charles Leclerc pourquoi ce circuit lui convenait à ce point sur un tour chrono.

« Je ne sais pas », a-t-il répondu. « J’aime les circuits urbains en général. J’aime vraiment me donner à fond en qualifications et prendre le maximum de risques. Je pense que cela paie la plupart du temps. Parfois, cela ne paie pas. Mais je suis quand même fier du résultat que nous avons obtenu aujourd’hui. Sur le papier, cela s’annonçait comme un week-end très difficile pour nous. Au final, ce n’est pas si mal. »