La Formule E a vu ses pertes avant impôts presque doubler pour atteindre 78,3 millions d’euros (92,2 millions de dollars américains) au cours de l’exercice financier clos le 30 septembre 2024.
Les pertes ont augmenté de 87,4 % en glissement annuel, passant de 41,8 millions d’euros (49,2 millions de dollars américains) en 2023. Le chiffre d’affaires a de son côté baissé de 13,7 % pour s’établir à 189,6 millions d’euros (223,3 millions de dollars américains. Le coût des ventes est resté pratiquement inchangé à 202,1 millions d’euros (238 millions de dollars américains)
La baisse du chiffre d’affaires du championnat FIA de monoplaces tout électriques est principalement attribuée à la réduction du nombre de courses et d’autres activités liées à la course. Contrairement à la saison précédente, la campagne 2023/24 n’a pas comporté de courses au Cap, à Jakarta et à Rome, tandis qu’une épreuve à Hyderabad a finalement été annulée. À leur place, Misano, Tokyo et Shanghai ont toutes rejoint le calendrier de la saison.
Malgré ce changement de calendrier, la Formule E a déclaré que son audience et sa base de fans avaient considérablement augmenté, avec une hausse de 35 % du nombre cumulé de téléspectateurs, qui est passé à 491 millions, et une augmentation de 23 % du nombre de fans, qui est passé à 371 millions.
La série a réaffirmé que ses actionnaires « soutenaient » son plan de croissance global. Toutefois, sa solvabilité reste dépendante du soutien de sa société mère.
Au cours de sa dixième saison, la Formule E a constaté que ses émissions brutes sont passées de 32 569 tCO2 à 33 529 tCO2 en glissement annuel. Elle a ainsi réduit de 33 % ses émissions totales équivalentes de 2023 en termes d’émissions absolues de scope 1 et 2, avec une utilisation à 100 % d’énergie durable pour toutes les courses, à l’exception de celle de Tokyo. Néanmoins, ce n’est pas réellement sur ces élements de communication et marketing qu’est jugé le championnat, pour qui il est important de vite redresser une tendance actuellement négative en termes de retours sur investissement pour les parties prenantes.