Malgré sa disqualification, Russell se considère vainqueur en Belgique

George Russell a insisté sur le fait qu’il considère toujours avoir remporté le Grand Prix de Belgique 2024, bien que le pilote Mercedes ait été disqualifié quelques heures après l’arrivée de l’épreuve en raison d’une non-conformité technique (voiture trop légère).

Après avoir misé sur une stratégie à un seul arrêt à Spa, Russell a franchi la ligne d’arrivée le premier devant son coéquipier Lewis Hamilton. Mais après les vérifications techniques, la monoplace de Russell a été jugée non conforme et le Britannique a été disqualifié.

Interrogé juste avant le Grand Prix des Pays-Bas pour savoir s’il était confiant quant au fait que son équipe comprenne désormais exactement ce qui s’est passé et qu’une telle situation ne reproduira plus, George Russell a répondu : « Oui, absolument. de toute évidence, nous n’avons pas fait un assez bon travail. »

« J’ai perdu un peu plus de poids que prévu pendant la course, les pneus ont perdu beaucoup plus que prévu, la planche [le patin de contrôle sous la voiture] s’usait plus que prévu également, donc ce sont trois ou quatre facteurs qui se sont réunis et qui nous ont poussés à bout. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il est nécéssaire désormais de prendre une plus grande marge pour les courses à venir, le Britannique a ajouté : « Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de prendre plus de marge. Je pense que les processus n’étaient pas tout à fait en place pour couvrir tous les différents scénarios. »

« Je savais avant la course que j’étais un peu léger, mais il était trop tard pour faire un changement substantiel sans manger un steak ou autre chose, ce qui n’était probablement pas la meilleure chose à faire avant la course ! »

« Mais il y a des choses que nous pouvons améliorer, avec le recul, et que nous améliorerons à l’avenir. Comme toujours, il faut d’abord faire une erreur avant de reconnaître qu’il y a un problème. »

George Russell – bien que disqualifié des résultats du Grand Prix de Belgique – a ajouté qu’il considérait toujours avoir remporté la course à Spa, mais le Britannique n’a « aucune rancune » : « Bien sûr, c’est très frustrant que la seule fois en trois ans où nous avons été juste en dessous de la limite de poids ait été la course que nous avons gagnée, mais il n’y a aucune rancune. »

« Nous sommes tous dans le même bateau et cela nous rendra plus forts pour l’avenir. J’ai perdu 25 points, mais dans mon esprit, c’est quand même une victoire. »

« J’ai gardé mon casque et je le poserai sur ma table de chevet avec mes deux autres victoires. Les célébrations que j’ai eues avec l’équipe à ce moment-là, juste après [la course], ont été parmi les meilleurs moments de ma carrière, donc je ne retiendrai que des points positifs de ce qui s’est passé. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas, George Russell occupe la huitième place au championnat du monde des pilotes avec quinze points de retard sur le pilote Red Bull Sergio Perez. 

Daniel Ricciardo sait qu’il doit faire le job pour rester en Formule 1

Daniel Ricciardo – dont le contrat avec Visa Cash App RB arrive à son terme à la fin de cette année – a déclaré qu’il prévoyait de rester dans la famille Red Bull l’an prochain et que seuls de bon résultats au cours des dix prochaines courses lui permettraient d’atteindre cet objectif.

Daniel Ricciardo a signé son grand retour en F1 en tant que titulaire en 2023 lorsqu’il a remplacé en plein milieu de saison le Néerlandais Nyck de Vries chez AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB). Mais après seulement deux courses, Ricciardo s’est blessé à la main et a lui-même été remplacé par Liam Lawson durant cinq Grands Prix.

L’Autralien a ensuite été titularisé pour la saison 2024, mais ses performances sont jusqu’à présent décevantes et a été régulièrement surpassé par son coéquipier Yuki Tsunoda. 

Le contrat de Ricciardo arrivera à son terme à la fin de cette campagne, ce qui veut dire qu’il ne reste que quelques courses à l’Australien pour montrer à son employeur qu’il mérite encore sa place en Formule 1 l’an prochain : « J’ai toutes les opportunités devant moi, et c’est ça qui fait la beauté de la situation. » a déclaré Daniel Ricciardo ce jeudi à Zandvoort.

« C’est à moi de jouer, et je sais qu’il y a toujours de la pression et qu’il y a le système Red Bull, mais je sais que si je fais le travail, j’aurai une place. J’aurai un endroit où courir. »

« J’ai toujours eu comme objectif la famille Red Bull et de rester ici, donc je ne me suis pas permis de penser à d’autres opportunités, à d’autres équipes. On peut dire que d’une certaine manière, c’est très étroit d’esprit, mais c’est là où je suis et où je sens que je veux être. »

« Je suis revenu dans le giron Red Bull. Je veux être ici. Pour moi, ne pas avoir d’autres distractions est agréable. Je peux me concentrer sur ce que je dois faire et je sais que si j’obtiens les résultats, je reste dans la famille. C’est aussi simple que ça. Avoir un objectif plus singulier est un peu plus facile. »

Récemment, Helmut Marko – conseiller motorsport de Red Bull – a déclaré que le jeune Liam Lawson – qui a remplacé Ricciardo l’an dernier durant quelques Grands Prix suite à la blessure à la main de l’Australien – serait dans une monoplace du giron Red Bull l’an prochain.

Cette déclaration met encore un peu plus de pression sur les épaules de Ricciardo, mais lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de la situation et de la possibilité de voir le Néo-Zélandais lui prendre son baquet en 2025, le pilote australien a répondu : « Je l’ai vu concourir dans la voiture quand j’étais sur le bord de la piste et je pense qu’il a fait un excellent travail et qu’il mérite une place. »

« Du point de vue du respect de la compétition, je pense qu’il le mérite, donc s’il est dans le sport l’année prochaine, je pense que ce sera une bonne chose. »

Max Verstappen s’attend à un week-end « difficile » pour lui à Zandvoort

Max Verstappen aborde sa course à domicile avec beaucoup de retenue, le Néerlandais estimant qu’il avait beaucoup moins de chance de remporter le Grand Prix des Pays-Bas cette année compte tenu du niveau de compétitivité de ses rivaux.

Depuis son retour au calendrier de la F1 en 2021, Max Verstappen a remporté tous les Grands Prix des Pays-Bas jusqu’à présent, ce qui signifie que le Néerlandais reste invaincu sur ses terres. Cependant, lorsqu’on lui demande avant l’événement de cette année si l’édition 2024 pourrait être la plus difficile pour lui, le pilote Red Bull a répondu : « Vu comment se déroule la saison en ce moment, c’est sûr [ce sera difficile]. »

« Il semblerait qu’il y ait beaucoup plus d’équipes qui peuvent réellement gagner une course, donc je ne vais certainement pas aborder ce week-end en disant que nous allons gagner la course. Je veux juste faire un week-end propre, comprendre un peu mieux la voiture, en tirer des leçons. »

« Bien sûr, nous avons beaucoup analysé les données pendant la pause et essayé de faire les choses un peu différemment ou mieux, et nous verrons ce week-end comment cela se passera. »

Lorsqu’on lui demande si une éventuelle défaite sur ses propres terres devant son public serait plus difficile à encaisser pour lui, le triple champion du monde a ajouté : « Pas Vraiment. Il faut juste être réaliste : si vous pouvez gagner la course, bien sûr, vous y allez à fond, et si vous n’avez aucune chance, c’est très simple, vous ne méritez pas de gagner, vous passez à autre chose et vous essayez de faire mieux. »

« Il faut attendre de voir où nous en sommes tout au long du week-end. Je ne sais pas non plus. L’année dernière, en venant ici, j’étais beaucoup plus confiant quant à nos chances de gagner la course, mais c’est comme ça que se déroule la saison, c’est beaucoup plus compétitif. »

« De notre côté, je pense que nous essayons encore de progresser, de trouver un meilleur équilibre. J’espère que nous pourrons commencer à trouver un meilleur équilibre. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas, Max Verstappen est toujours leader du championnat avec une avance de 78 points sur Lando Norris, alors qu’il reste encore dix Grands Prix à disputer cette saison.

Lorsqu’on lui demande s’il est préoccupé par le fait qu’un potentiel quatrième titre mondial pourrait lui échapper cette année compte tenu de la concurrence, Verstappen a répondu : « Je ne suis pas vraiment inquiet, je ne pense pas non plus à la dernière course de la saison à Abou Dhabi. »

« Je sais que si nous améliorons notre voiture, cela nous facilitera un peu la vie, car les dernières courses ont été un peu difficiles, même si je crois que si nous avions démarré en pole à Spa dans notre position de départ habituelle sans la pénalité [de 10 places], nous aurions quand même pu gagner la course. »

« Mais les marges sont très serrées et c’est pourquoi les qualifications sont toujours très importantes. Mais plus la voiture est performante, plus cela devient facile – c’est ce que nous avons montré l’année dernière. »

« Je ne m’attends pas à ce que ce soit comme l’année dernière, mais nous voulons toujours essayer de faire mieux, surtout dans la situation dans laquelle nous nous sommes retrouvés lors des dernières courses. Nous voulons en sortir en apprenant un peu plus de la voiture et être plus compétitifs. »

Liam Lawson quasiment assuré d’être en Formule 1 en 2025

Le Néo-Zélandais Liam Lawson est quasiment assuré de rouler en Formule 1 l’année prochaine si l’on en croit les propos tenus par le conseiller motorsport de Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko.

En effet, dans un entretien accordé au journal Kleine Zeitung juste avant le Grand Prix des Pays-Bas, Helmut Marko a a déclaré à propos de Liam Lawson que le jeune homme – actuellement pilote de réserve chez Red Bull – : « sera certainement dans l’une de nos voitures l’an prochain ».

Les propos de Marko suggèrent que Liam Lawson, âgé de 22 ans, se retrouvera en 2025 soit aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull, bien que Sergio Perez – l’actuel locataire du deuxième baquet dispose d’un contrat sur plusieurs années. Autre hypothèse, Lawson pourrait se retrouver chez Visa Cash App RB aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

Il y a quelques semaines, Helmut Marko avait déjà indiqué à Speedweek que l’avenir de Liam Lawson serait décidé au mois de septembre, notamment parce que le jeune homme pourra contractuellement chercher un baquet dans une autre équipe, ce qui place finalement Red Bull sous pression car Lawson pourrait bien filer à la concurrence avec encore quatre baquets disponibles en Formule 1 pour 2025.

L’an dernier, Liam Lawson a impressionné beaucoup de monde lorsqu’il a remplacé à la hâte l’Australien Daniel Ricciardo au volant de l’AlphaTauri pour plusieurs Grands Prix. Cependant, malgré ses performances remarquables au volant d’une monoplace de Formule 1, le pilote néo-zélandais a été laissé sur la touche pour 2024 et a dû se contenter d’un poste de réserviste.

Red Bull veut rendre la RB20 plus docile pour Sergio Perez

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a insisté sur le fait que Red Bull pense pouvoir aider Sergio Perez à retrouver sa forme du début de saison, notamment en donnant au Mexicain une monoplace plus « facile à piloter ». Tout comme dans un meilleur casino en ligne france, où les joueurs cherchent à maximiser leurs chances de succès, Red Bull cherche des stratégies pour équilibrer les performances de ses pilotes.

Juste après avoir prolongé son contrat avec l’équipe Red Bull en juin dernier, Sergio Perez s’est retrouvé dans une spirale négative avec une série de mauvais résultats. Les spéculations concernant son avenir chez Red Bull ont alors débuté, mais l’écurie de Milton Keynes a réaffirmé pendant la pause estivale de la F1 sa volonté de poursuivre l’aventure avec Perez.

Depuis le Grand Prix de Chine, Sergio Perez n’est plus monté sur un podium et a vu son coéquipier Max Verstappen prendre une sérieuse avance sur lui au championnat du monde des pilotes.

Mais alors que Red Bull doit faire face à une bataille serrée avec McLaren au championnat constructeurs, l’équipe autrichienne doit pouvoir compter sur ses deux pilotes pour le reste de la saison et aider Sergio Perez à retrouver une certaine confiance au volant de la RB20 est donc devenu une priorité en interne.

« Etre le coéquipier de Max [Verstappen] n’est pas la chose la plus agréable en Formule 1. Checo a ses mérites, il a gagné des courses. » a déclaré Helmut Marko à ESPN.

« Notre discussion [durant la pause] ne concernait pas uniquement les pilotes, nous avions des discussions régulières sur ce que nous pouvions faire pour améliorer la situation. Nous devons essayer de rendre la voiture plus facile à piloter. »

« Plus la voiture est difficile à piloter, plus la différence avec Max se fait sentir, car il a un talent exceptionnel. Si l’arrière se dérobe, il ne lève pas [le pied de] l’accélérateur, il se dit simplement : ‘C’est un peu nerveux, c’est difficile’ quand Checo dit que c’est ‘incontrôlable’. »

« Le mieux est de continuer avec Checo. Le problème principal sont ces hauts et ces bas. Il a eu de très bons résultats, de très bonnes performances, puis le lendemain, il était à une demi-seconde de Max ou à peu près. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé ce week-end du 23 au 25 août, Sergio Perez occupe la septième place au championnat du monde et accuse un retard de 146 points sur son coéquipier Max Verstappen.

« Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a insisté sur le fait que Red Bull pense pouvoir aider Sergio Perez à retrouver sa forme du début de saison, notamment en donnant au Mexicain une monoplace plus « facile à piloter ». Tout comme dans un meilleur casino en ligne france, où les joueurs cherchent à maximiser leurs chances de succès, Red Bull cherche des stratégies pour équilibrer les performances de ses pilotes. Juste après avoir prolongé son contrat avec l’équipe Red Bull en juin dernier, Sergio Perez s’est retrouvé dans une spirale négative avec une série de mauvais résultats. Les spéculations concernant son avenir chez Red Bull ont alors débuté, mais l’écurie de Milton Keynes a réaffirmé pendant la pause estivale de la F1 sa volonté de poursuivre l’aventure avec Perez. Depuis le Grand Prix de Chine, Sergio Perez n’est plus monté sur un podium et a vu son coéquipier Max Verstappen prendre une sérieuse avance sur lui au championnat du monde des pilotes. Mais alors que Red Bull doit faire face à une bataille serrée avec McLaren au championnat constructeurs, l’équipe autrichienne doit pouvoir compter sur ses deux pilotes pour le reste de la saison et aider Sergio Perez à retrouver une certaine confiance au volant de la RB20 est donc devenu une priorité en interne. « Etre le coéquipier de Max [Verstappen] n’est pas la chose la plus agréable en Formule 1. Checo a ses mérites, il a gagné des courses. » a déclaré Helmut Marko à ESPN. « Notre discussion [durant la pause] ne concernait pas uniquement les pilotes, nous avions des discussions régulières sur ce que nous pouvions faire pour améliorer la situation. Nous devons essayer de rendre la voiture plus facile à piloter. » « Plus la voiture est difficile à piloter, plus la différence avec Max se fait sentir, car il a un talent exceptionnel. Si l’arrière se dérobe, il ne lève pas [le pied de] l’accélérateur, il se dit simplement : ‘C’est un peu nerveux, c’est difficile’ quand Checo dit que c’est ‘incontrôlable’. » « Le mieux est de continuer avec Checo. Le problème principal sont ces hauts et ces bas. Il a eu de très bons résultats, de très bonnes performances, puis le lendemain, il était à une demi-seconde de Max ou à peu près. » Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé ce week-end du 23 au 25 août, Sergio Perez occupe la septième place au championnat du monde et accuse un retard de 146 points sur son coéquipier Max Verstappen. »

Steiner admet qu’il aurait dû s’écouter et quitter Haas F1 plus tôt

Guenther Steiner, l’ancien Team Principal de l’équipe Haas en F1, a admis qu’il aurait dû s’écouter et quitter son poste plus tôt, notamment parce que son ambition de progresser dans la hiérarchie n’était pas réciproque à l’époque. 

Team Principal de l’équipe Haas depuis les débuts de l’écurie en Formule 1 en 2016, Guenther Steiner a été remercié à la fin de l’année dernière lorsque son contrat n’a pas été renouvelé après une autre saison compliquée pour la formation américaine qui a terminé lanterne rouge du championnat du monde des constructeurs en 2023.

S’exprimant dans le podcast How To Fail d’Elizabeth Day, Steiner – désormais consultant de luxe pour la télévision dans le paddock de la Formule 1 – a expliqué qu’il aurait dû s’écouter et mettre lui-même un terme à son engagement avec Haas plutôt que d’attendre une hypothétique hausse des performances.

« Ce que j’ai appris, c’est que j’aurais dû partir plus tôt. Quand vous sentez que ça ne va plus, vous devez vous écouter. » a expliqué Steiner.

« J’avais ce sentiment [de vouloir partir], mais ensuite, évidemment en étant en F1, vous être toujours attiré et vous avez presque peur d’arrêter. Mais quand on arrête, en fait c’est mieux. »

« Quoi qu’il en soit, on dit toujours que l’échec vous rend meilleur, mais à mon avis, il faut être prudent avec la notion d’échec. Si vous tombez de trop haut, ce n’est pas bon. Mais ce que j’ai appris, c’est que la prochaine fois j’écouterais davantage mes sentiments intérieurs, pas mon égo. »

Steiner a reconnu être « déçu » de pas avoir réussi à faire de Haas une équipe compétitive : « Je suis déçu parce que je ne fais rien sans avoir pour objectif de gagner quelque chose. » a-t-il ajouté.

« Vous savez, je ne suis pas dans le sport automobile juste pour avoir un travail. Ce n’est pas pour ça que je suis là. Je veux gagner quelque chose. »

« Se battre, une septième ou une huitième année, encore et encore, ça devient lassant. Je veux accomplir davantage, et à un moment donné, je préfère faire un pas en arrière pour en faire deux en avant plutôt que de continuer à faire la même chose, alors que j’ai l’impression que je n’atteins pas ce que je veux. »

« Gagner un championnat du monde est difficile, et je ne peux en aucun cas dire si je l’aurais gagné avec une autre équipe, mais au moins, j’aurais voulu avoir une chance de gagner. »

Frederic Vasseur s’attend à des écarts très faibles à Zandvoort

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, s’attend à ce que les écarts soient une nouvelle fois très faibles ce week-end à Zandvoort où la Formule 1 dispute sa quinzième manche de la saison 2024. 

Après un début d’année relativement fort, Ferrari a connu une fin de première partie de saison plus compliquée et a vu McLaren lui passer devant au championnat du monde des constructeurs. Depuis, l’écurie de Maranello semble se trouver dans un no man’s land derrière une équipe McLaren très forte et légèrement devant Mercedes, dont les progrès ont été également spectaculaires au cours des dernières courses. 

Lors de la dernière course disputée juste avant la pause estivale en Belgique, Charles Leclerc a terminé quatrième, mais le Monégasque a ensuite gagné une position quelques heures après l’arrivée suite à la disqualification du pilote Mercedes George Russell (à lire ici). 

Bien que ce résultat soit un véritable « boost de confiance » pour Ferrari, Frederic Vasseur sait que le Grand Prix des Pays-Bas qui se dispute sur un tracé de Zandvoort complétement différent de celui de Spa sera un tout autre défi pour son équipe ce week-end et le Français s’attend donc à ce que les écarts soient de nouveau serrés dans la hiérarchie. 

« Juste avant la pause estivale, l’équipe a réalisé une belle performance au Grand Prix de Belgique, en décrochant la pole position et un podium avec Charles, ce qui a été un véritable boost de confiance. » confie Frederic Vasseur à la veille du Grand Prix des Pays-Bas.

« Nous allons maintenant courir à nouveau à Zandvoort, un circuit complètement différent de Spa, court, étroit et sinueux. »

« Il sera donc essentiel de tout faire correctement, jusqu’au moindre détail, et les qualifications seront particulièrement importantes, car les dépassements sont très difficiles. »

« Comme toujours, nous nous efforcerons d’exploiter au maximum la performance de notre package. »

« Cela commence par identifier le meilleur réglage le plus rapidement possible, ainsi que par compter sur ceux qui sont sur le muret des stands et les pilotes qui prennent les bonnes décisions aux moments clés des qualifications et de la course. »

« Sachant à quel point le plateau est compétitif cette saison et compte tenu de la nature du circuit, il est logique de s’attendre à ce que le week-end se joue au centième de seconde près. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas, la Scuderia Ferrari occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 21 points de retard sur McLaren. 

Météo GP F1 des Pays-Bas : une alerte de vent violent en vigueur

La Formule 1 fait son grand retour ce week-end après une trêve estivale de quatre semaines, avec la quinzième manche du championnat du monde sur le Circuit de Zandvoort aux Pays-Bas. Cette course s’annonce particulièrement intéressante en raison des conditions météorologiques exceptionnelles annoncées : des vents violents sont prévus pour vendredi et de la pluie pour samedi. Voici le bulletin météo détaillé qui vous permettra d’anticiper les défis auxquels seront confrontés les pilotes et les écuries sur le circuit néerlandais

Situé dans la ville balnéaire de Zandvoort sur les bords de la Mer du Nord, ce circuit historique a accueilli sa première course de F1 en 1952 (remportée par Alberto Ascari) et a depuis gagné une place spéciale dans le cœur des fans d’autrefois. Après une très longue absence, le Grand Prix des Pays-Bas est revenu en 2021, marquant un retour triomphal avec des tribunes pleines et une atmosphère largement teintée d’orange.

Le circuit de Zandvoort se distingue par ses virages serrés, offrant un défi unique aux pilotes. Les célèbres virages comme « Tarzan » et « Hugenholtz » sont des points clés où les dépassements sont souvent spectaculaires. La piste, longue de 4,259 kilomètres, combine des sections rapides et des courbes techniques, dont une inclinée (banking), exigeant une grande maîtrise de la part des pilotes.

L’édition 2024 promet d’être tout aussi excitante. Bien que le héros local Max Verstappen ait connu quelques courses difficiles, il y aura sans aucun doute encore une marée orange ce week-end sur les dunes néerlandaises.

Situation Générale

L’anticyclone des Açores s’étend vers l’Europe Centrale, au sud des Alpes. Plus au nord du continent, une série de creux barométriques balayent les îles britanniques et la mer du Nord. Une première dépression, accompagnée de vents forts, traverse les Pays-Bas et la région de Zandvoort vendredi midi. À ce sujet, l’Institut Royal Météorologique des Pays-Bas (KNMI, Koninklijk Nederlands Meteorologisch Instituut en néerlandais) a émis une alerte modérée pour des vents forts, en vigueur de 7 h à 13 h. À partir de samedi, une autre dépression située au nord de l’Irlande se déplace vers le nord-est, favorisant le retour d’un temps plus calme sur les côtes hollandaises.

Vendredi 23 août – EL1 & EL2

La journée de vendredi débutera sous un ciel nuageux avec un léger risque de bruine. Les vents seront légers, soufflant du sud à environ 20 km/h, avec des rafales pouvant atteindre 40 km/h. En fin de matinée, le ciel restera couvert et les vents tourneront au sud-ouest, se renforçant pour atteindre jusqu’à 40 km/h avec des rafales de 60 km/h.

En après-midi, les conditions nuageuses persisteront et les vents se renforceront encore, avec des rafales atteignant 75 km/h. Il y aura également un faible risque de bruine légère. Pour la deuxième séance d’essais libres, le ciel commencera à se dégager, laissant place à des éclaircies, mais le vent restera soutenu. Pendant cette période, la température se maintiendra entre 19°C et 21°C.

Samedi 24 août – EL3 et Qualifications

Pour samedi le ciel sera couvert. Les vents seront forts, venant du sud-ouest à une vitesse de 15 à 35 km/h, avec des rafales pouvant toujours atteindre 50 km/h. L’instabilité sera bien présente tout au long de l’après-midi avec un risque important d’averses faibles à modérées. Côté mercure, il sera stable entre 18°C et 19°C.

Dimanche 25 août – La course

Nette amélioration pour dimanche. Les conditions nuageuses persisteront jusqu’en début d’après-midi, lorsque le ciel commencera à se dégager, devenant partiellement nuageux. Les vents resteront du sud-ouest, entre 20 et 35 km/h avec des rafales possibles entre 40 et 50 km/h. Tout au long des 72 tours de l’épreuve, les températures resteront douces autour de 18°C. Le risque de pluie est faible et la piste devrait rester sèche.

Comme à chaque Grand Prix et pour tout savoir sur les conditions atmosphériques pour le week-end, retrouvez les dernières prévisions météo horaires sur le site de notre partenaire météo en cliquant sur ce lien : Celinium.

La pluie pourrait s’inviter à Zandvoort pour la rentrée de la F1

Alors que la Formule 1 fait sa rentrée des classes ce week-end avec le Grand Prix des Pays-Bas, la pluie pourrait bien venir semer la zizanie sur le tracé de Zandvoort, notamment les deux premiers jours.

Selon les premières prévisions météo, les risques de pluie sont importants à Zandvoort pour la journée de vendredi lors des deux premières séances d’essais libres du week-end, et celle de samedi, lorsque les pilotes participeront à la très importante séance de qualifications du Grand Prix des Pays-Bas.

Pour la journée de vendredi, les prévision à trois jours indiquent de violentes rafales de vent, des températures plutôt fraîches et quelques averses tout au long de la journée. Le temps devrait se calmer dans la soirée à Zandvoort.

Pour samedi, un ciel toujours très nuageux en matinée deviendra très menaçant pour le reste de la journée et les risques de pluie sont évalués à 90% à l’heure de la séance de qualifications dans l’après-midi. Les températures seront également assez fraîches pour la saison avec un mercure ne dépassant pas les 21° au meilleur de la journée.

Enfin dimanche jour de course, selon les premières prévisions la météo devrait rester clémente avec un beau ciel bleu et des températures en hausse à l’heure du départ de la course (15h00). 

Evidemment, nous publierons ce jeudi notre traditionnel bulletin météo détaillé d’avant Grand Prix via notre partenaire météo Celinium qui vous propose depuis plusieurs années maintenant de suivre en temps réel l’évolution de la météo lors de chaque week-end de course. 

Programme et horaires du Grand Prix F1 des Pays-Bas 2024

Voici les horaires et le programme du Grand Prix F1 des Pays-Bas 2024, quinzième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se déroule ce week-end du 23 au 25 août sur le tracé de Zandvoort.

C’est un week-end au format « classique » qui est programmé à Zandvoort (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.

Le vendredi 23 août, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Zandvoort [EL1] à 12h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 16h00 (heure de Paris). 

Le samedi 24 août, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 11h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de s Pays-Bas 2024 est programmée à 15h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 25 août, le départ du Grand Prix des Pays-Bas 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 72 tours de course à Zandvoort.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 23 août pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix des Pays-Bas en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP des Pays-Bas 2024 (heure de Paris)

Vendredi 23 août : EL1 à 12h30/ EL2 à 16h00

Samedi 24 août : EL3 à 11h30/ Qualifs à 15h00

Dimanche 25 août : Départ de la course à 15h00

Williams F1 avec « l’une de ses plus grosses évolutions » à Zandvoort

L’équipe Williams a choisi le Grand Prix des Pays-Bas et le circuit de Zandvoort pour introduire l’une de ses plus grosses évolutions de la saison sur la FW46 pilotée par Alex Albon et Logan Sargeant.

Neuvième et donc avant-dernière au championnat du monde des constructeurs avant le Grand Prix des Pays-Bas, l’équipe Williams se doit de continuer à développer sa monoplace jusqu’à la fin de la saison pour espérer rattraper l’écurie Alpine à seulement sept points devant, tandis que Stake – qui n’a toujours pas ouvert son compteur de points cette année – n’accuse qu’un retard de quatre points sur Williams.

Jusqu’à présent, Williams a eu le plus grand mal à introduire des mises à jour sur sa monoplace, notamment à cause de crashs coûteux en début de saison – que ce soit du côté d’Albon ou bien de Sargeant. Mais à Zandvoort, les deux pilotes bénéficieront enfin d’évolutions techniques sur la FW46 et devront donc les valider dès le vendredi lors des essais libres.

« Après une pause bien méritée pour toute l’équipe, nous avons hâte de reprendre la compétition et Zandvoort est un endroit idéal pour débuter la prochaine double épreuve [Monza est programmé juste après]. » nous confie Sven Smeets, directeur sportif de Williams.

« C’est un circuit magnifique avec des virages fluides, mais ce qui rend cet endroit unique, c’est l’ambiance que les fans créent tout au long du week-end. »

« Cette année, nous apportons l’une de nos plus grosses améliorations à Zandvoort, il nous faudra donc un peu de temps pour comprendre comment se comporte et fonctionne la FW46. Nous attendons avec impatience ce qui, espérons-le, sera un autre bon week-end à Zandvoort. »

A la veille de cette quinzième manche de l’année, Williams n’a pas détaillé ces évolutions techniques et il faudra donc attendre vendredi lors de la présentation des monoplaces aux médias pour voir quelles sont les nouvelles pièces introduites sur la FW46.

Bearman revient sur le rôle crucial joué par Leclerc à Djeddah

Oliver Bearman a rendu hommage à Charles Leclerc pour le rôle crucial joué par le Monégasque au Grand Prix d’Arabie Saoudite en début d’année lorsque le jeune Britannique a dû remplacer à la hâte Carlos Sainz au volant de la Ferrari.

Alors qu’il se trouvait à Djeddah pour participer à la manche de la F2, Oliver Bearman a été catapulté en plein milieu du week-end dans le cockpit de la Ferrari SF-24 de Carlos Sainz juste avant la dernière séance d’essais libres, notamment parce que l’Espagnol a dû être opéré en urgence de l’appendicite et a donc déclaré forfait pour le reste de l’événement.

Avec seulement une séance d’essais libres à son actif, Bearman a presque réussi à se qualifier en Q3 le samedi lors de sa première séance de qualifications en F1 et a progressé jusqu’à la septième place le dimanche en course pour finalement marquer ses premiers points en catégorie reine du sport automobile, le Britannique impressionnant ainsi de nombreuses personnes dans le paddock.

Revenant sur ce week-end fou pour lui, Oliver Bearman a expliqué à quel point son coéquipier d’un jour – Charles Leclerc – a joué un rôle crucial en lui donnant de nombreux conseils.

« Il m’a été d’une aide précieuse. Je pense qu’il a compris la difficulté de ma position et il m’a aidé tout au long des séances, notamment avant les qualifications. Je pense qu’il a pu constater que j’étais un peu nerveux. » a expliqué Bearman dans le podcast High Performance.

« La chose dont je me souviens, c’est qu’il m’a aidé avant la course, nous nous sommes assis – et aussi avec Fred Vasseur [directeur de Ferrari], et il m’a un peu aidé. »

« Je n’avais jamais fait de longs relais, je n’avais jamais fait plus de deux tours poussés d’affilée avant la course. C’est un scénario un peu différent de conduire en course par rapport aux qualifications et il m’a donné un aperçu du comportement des pneus et de ce genre de choses, des choses que je n’avais pas encore expérimentées. »

« C’est un petit détail, mais c’est très utile et c’est quelque chose que je n’ai pas pu expérimenter lors de ma seule séance d’essais libres. Ces petits conseils et informations m’ont été d’une valeur inestimable dans la situation dans laquelle je me trouvais. »

« J’ai toujours été un grand fan de Charles. J’étais coéquipier avec Arthur, son frère, en F3, et naturellement, nous soutenions tous Charles cette année-là. Il a été très, très performant. »

« Je le connaissais déjà un peu, nous nous étions rencontrés plusieurs fois, mais ce week-end là, j’ai vu quel genre de personne il était. J’ai acquis beaucoup de respect pour lui, car je n’avais aucune obligation de faire quelque chose comme ça [marquer des points]. »

« Pour lui, cela semblait n’être qu’un petit mot par-ci par-là, mais pour moi, cela signifiait beaucoup et j’ai vraiment apprécié. »

Oliver Bearman a également tenu à rendre hommage au travail de Carlos Sainz qui était présent dans le garage Ferrari durant la course le dimanche après avoir subi une opération chirurgicale la veille.

« Je dois dire que ce n’était pas les circonstances dans lesquelles je voulais faire mes débuts en F1. » a ajouté le jeune pilote.

« Je sais que Carlos aurait préféré être lui-même en piste, mais quand une opportunité comme celle-ci se présente, il faut être prêt et je l’étais. »

« Carlos était là le jour de la course, dans le garage, avec les ingénieurs. En fait, je lui ai parlé après la course et il m’a dit quelques choses que les ingénieurs voulaient me dire, mais il leur a dit de ne pas le faire, car cela aurait été un peu trop d’informations. »

« Mais pendant la course, il a également vu certaines choses qui se passaient, il a regardé ma conduite et m’a donné quelques conseils, ce qu’il fallait changer dans ma conduite et ce qu’il fallait changer dans les réglages de la voiture elle-même. »

« Il leur disait [aux ingénieurs] ce qu’ils devaient me dire, en gros, donc c’était plutôt sympa. Il a déjà vécu cette situation et il sait ce que le pilote veut, donc j’ai trouvé ça vraiment utile. »

Oliver Bearman fera ses débuts officiels en Formule 1 en tant que titulaire l’an prochain avec l’équipe américaine Haas où il fera équipe avec le Français Esteban Ocon. 

Lewis Hamilton et « Bono » ne travailleront pas ensemble chez Ferrari

L’ingénieur de course de Lewis Hamilton, Peter Bonnington, a obtenu une promotion au poste de responsable de l’ingénierie chez Mercedes, ce qui veut dire que le Britannique ne suivra pas son pilote chez Ferrari l’an prochain.

Bonnington travaille aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton depuis 2013 lorsque le pilote britannique a rejoint l’équipe Mercedes. Ensemble, ils ont remporté pas moins de six titres mondiaux grâce à une excellente entente au cours de ces dernières années.

Mais lorsque Lewis Hamilton a annoncé en début d’année qu’il rejoindrait dès 2025 la Scuderia Ferrari, on ne savait pas si Bonnington [allias Bono] suivrait le septuple champion du monde à Maranello où bien s’il resterait chez Mercedes. 

Cependant, avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé ce week-end à Zandvoort, un porte-parole de l’écurie du constructeur allemand a confirmé à F1.com que Bonnington assumerait désormais un nouveau rôle avec effet immédiat au sein de l’équipe tout en continuant à être l’ingénieur de course de Lewis Hamilton pour le reste de la saison 2024.

A partir de l’an prochain, « Bono » continuera à assumer la double casquette responsable de l’ingénierie/ingénieur de course chez Mercedes, mais on ne sait pas encore avec quel pilote il travaillera, car Mercedes n’a pas encore nommé le remplaçant de Lewis Hamilton.

Le nouvel accord entre Bonnington et Mercedes s’inscrit dans la continuité d’une collaboration qui a débuté lorsque l’écurie s’appelait encore Honda, puis Brawn GP et enfin Mercedes. Durant cette période, Bono a pu travailler avec Michael Schumacher ou encore Jenson Button.

Max Verstappen prêt pour sa course à domicile devant son armée

Après quelques semaines de repos, le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, s’apprête à entamer la dernière moitié de la saison 2024 avec sa course à domicile aux Pays-Bas où l’Armée Orange [les fans de Verstappen] sera très certainement présente en masse dans les tribunes comme chaque année.

Avant cette quinzième manche de la saison, le pilote Red Bull Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes avec une avance de 78 points sur le Britannique Lando Norris. Pour sa course à la maison, le Néerlandais n’aura qu’un seul objectif en tête ce week-end : gagner. 

« C’était bien de passer du temps à se détendre avec sa famille et ses amis pendant la pause estivale et je suis revigoré et prêt pour la deuxième moitié de la saison. » a déclaré Max Verstappen à la veille du Grand Prix des Pays-Bas.

« C’est génial de reprendre avec sa course à domicile. L’ambiance est toujours fantastique et les fans sont incroyables, c’est donc quelque chose de spécial pour moi. »

« C’est un superbe circuit, avec ses lignes droites courtes et sa piste étroite, et j’espère que nous pourrons revenir encore plus forts pour cette course. »

« Nous attendons avec impatience la semaine à venir et espérons pouvoir nous battre pour la victoire. » a ajouté le leader du championnat du monde.

Alors qu’il ne reste que dix Grands Prix à disputer cette saison, Max Verstappen n’est pas encore assuré de décrocher un quatrième titre mondial en Formule 1 malgré son avance, le pilote Red Bull ayant désormais une concurrence féroce face à lui, notamment du côté de chez McLaren ou encore Mercedes qui a progressé de façon spectaculaire avant la pause estivale. 

Sanchez définit les objectifs d’Alpine F1 pour le second semestre 2024

Le directeur technique exécutif d’Alpine, David Sanchez, a défini les principaux objectifs sur lesquels l’équipe se concentrera au cours de la seconde moitié de saison 2024, après une première partie de campagne compliquée pour l’écurie du constructeur français.

Jusqu’à présent, l’année 2024 a été riche en événements pour Alpine, que ce soit sur ou hors piste – car en plus de faire face à plusieurs changements dans sa direction et ses structures techniques – l’équipe basée à Enstone au Royaume-Uni a également connu un manque de cohérence dans ses résultats.

Une première partie de saison faite de hauts et de bas donc pour Alpine qui occupe avant le Grand Prix des Pays-Bas la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec seize points de retard sur la petite écurie américaine Haas, et alors qu’il ne reste que dix Grands Prix à disputer.

Ayant rejoint Alpine cette année après un très court passage par McLaren, David Sanchez affirme que Alpine aura pour objectif principal d’atteindre un niveau de performance plus constant lors de la deuxième moitié de saison afin d’augmenter de façon significative son total de points.

« En regardant comment nous avons terminé la première moitié de saison, notre objectif pour la deuxième partie de saison sera d’essayer de nous stabiliser du côté élevé de notre niveau de performance, ce qui consiste à essayer d’entrer régulièrement en Q3 en qualifications. » a expliqué Sanchez.

« C’est difficile parce que les meilleures équipes rendent la Q3 très chargée. Mais nous l’avons déjà vu : si nous pouvons extraire tout le potentiel de la voiture et apporter des améliorations, nous pourrons alors aspirer à être à la limite du top 10 et à y rester. »

« C’est l’un des objectifs clés : être constant et tirer le maximum de performance de la voiture. Si nous y parvenons, nous devrions marquer plus de points au championnat et nous verrons exactement jusqu’où nous pouvons aller à la fin de l’année. »

Parallèlement à cela, David Sanchez souhaite que l’équipe continue de développer son état d’esprit, un état d’esprit qu’il a identifié comme « différent » de l’attitude adoptée dans le passé.

« Un autre objectif pour l’équipe est d’essayer de continuer à construire les fondations du type d’état d’esprit de course que nous aimerions construire pour l’avenir. » a ajouté le Français.

« C’est différent de ce que nous avons connu ces derniers mois ou ces dernières années, mais c’est une transformation en cours, qui a déjà porté ses fruits et nous continuons certainement à bâtir sur celle-ci. »

Sur un plan plus personnel, David Sanchez a signé son retour à Enstone en mai dernier près de 20 ans après avoir débuté sa carrière en F1 avec Renault. Il est ensuite passé chez Ferrari pendant dix ans, puis McLaren pour seulement quelques semaines, avant de rejoindre Alpine.

Réfléchissant à la façon dont il s’est installé à Enstone, Sanchez a commenté : « J’ai rejoint l’équipe début mai après un début de saison difficile. »

« Je dois dire que l’équipe a bien réagi, car beaucoup de changements ont eu lieu en très peu de temps [notamment l’arrivée d’un nouveau Team Principal]. Nous avons examiné le plan de développement et essayé d’établir une voie à suivre pour développer la voiture de manière assez agressive. »

« Nous avons vu quelques évolutions en Belgique, ce qui a été une première étape. Nous en avons beaucoup d’autres à venir plus tard dans la saison, et jusqu’à présent, je dois dire que l’équipe a été formidable, donc je m’y suis plutôt bien intégré, et nous allons essayer de nous appuyer sur cela pour l’avenir et de continuer à apporter de plus en plus de performance. »

« Histoires insolites de la F1 », un condensé d’anecdotes étonnantes

En cette fin de trêve estivale pour la discipline reine, Frederic Veille, grand reporter à RTL et spécialiste des sports mécaniques nous propose un ouvrage passionnant : « Histoires insolites de la F1 ».

Ce livre est un condensé d’anecdotes étonnantes qui retrace les 75 ans de la Formule 1. On y croise tous les grands noms qui ont jalonné cette incroyable épopée et on y parcourt les circuits mythiques, de Spa à Monza en passant par Interlagos et Monaco…

« Savez-vous que Nino Farina, premier vainqueur d’un Grand Prix de F1, n’était pas pilote professionnel, mais avocat? Que l’illustre Fangio a été enlevé par des rebelles aux ordres de Fidel Castro? Que le record de vitesse sur un GP est de 378 km/h, détenu par Valterri Bottas? Que lors de sa première compétition, Nigel Mansell avait littéralement le feu aux fesses à l’arrivée car ses ingénieurs avaient laissé du carburant dans son baquet? Ou encore que Fernando Alonso a abandonné une course à cause… d’un emballage de sandwich coincé dans les freins?« 

On ne peut que conseiller à tous les passionnés de F1 d’acquérir ce livre – préfacé par Jean-Louis Moncet – qui revient également sur les derniers événements marquants de la discipline tels que les Grands Prix à huis clos à cause de la pandémie de Covid, l’accident de Romain Grosjean à Bahrein en 2020, la victoire de Pierre Gasly à Monza, celle d’Esteban Ocon en Hongrie ou la fin de la malédiction du Grand prix « à la maison » pour Charles Leclerc en mai 2024.

« Histoires insolites de la F1 » de Frederic Veille aux éditions City – 272 pages – parait ce mercredi 21 août dans toutes les bonnes librairies et sur les plateformes au prix de 19€. (lien Amazon).

Sergio Perez change d’ingénieur de course à partir du GP des Pays-Bas

Red Bull a confirmé qu’il y aurait du changement du côté du garage de Sergio Perez lors de la reprise de la saison 2024 avec un nouvel ingénieur de course pour le pilote mexicain à partir du Grand Prix des Pays-Bas programmé ce week-end à Zandvoort (du 25 au 27 août). 

Ingénieur de course de Sergio Perez depuis la saison 2021, Hugh Bird quittera temporairement ses fonctions à partir du Grand Prix des Pays-Bas pour observer un congé de paternité. Ce poste sera donc désormais occupé par Richard Wood, actuellement ingénieur performance chez Red Bull.

« Hugh, mon ingénieur de course, attend un bébé très bientôt, il va donc passer un peu de temps à la maison et je lui souhaite, ainsi qu’à sa famille, bonne chance pour le nouveau-né. Woody, mon ingénieur de performance, prendra le relais entre-temps. » a commenté Sergio Perez à la veille du Grand Prix des Pays-Bas.

Sergio Perez a ajouté que la pause estivale lui a permis de recharger les batteries après une première moitié de saison compliquée pour le Mexicain. Le coéquipier de Max Verstappen entame donc la seconde moitié de saison frais et revigoré : « J’ai hâte de remonter dans la voiture ce week-end. » a ajouté Perez.

« La pause a été très importante pour tout le monde dans l’équipe et dans l’ensemble du sport, avec autant de courses, tout le monde a désormais plus que jamais besoin de repos et de temps de récupération. »

« J’ai passé du temps au Mexique avec ma famille et je me sens reposé et prêt à entamer la deuxième moitié de saison, et je sais que mon équipe ressent la même chose. J’étais à Milton Keynes [à l’usine Red Bull] cette semaine avec eux. »

« Je sais ce que nous pouvons extraire de la voiture dans les semaines à venir et nous ferons notre mieux pour maximiser la seconde moitié de la saison 2024. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas, Sergio Perez occupe la septième place au championnat du monde des pilotes avec 19 points de retard sur le pilote Mercedes Lewis Hamilton. 

Robert Shwartzman au volant de la Stake ce vendredi à Zandvoort

Le pilote de réserve de la Scuderia Ferrari, Robert Shwartzman, sera en piste ce vendredi lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas programmé sur le tracé de Zandvoort.

Le jeune homme remplacera directement le Finlandais Valtteri Bottas au volant de la Stake lors des EL1 ce vendredi à Zandvoort. Ce roulage fait partie du programme des jeunes pilotes imposé par la Formule 1 et qui oblige les écuries de la grille à faire rouler des jeunes le vendredi.

« Comme lors des éditions précédentes, nous travaillons en partenariat avec la Scuderia Ferrari pour donner l’opportunité aux jeunes talents de participer aux séances d’essais. » a indiqué l’équipe Stake F1.

Le titulaire Valtteri Bottas pour sa part débutera son week-end lors des EL2 un peu plus tard dans la journée ce vendredi à Zandvoort. 

Pour rappel, la saison 2024 de Formule 1 reprend ce week-end avec le Grand Prix des Pays-Bas. Vous pourrez suivre toutes les séances de roulage en direct sur notre site en accédant tout au long du week-end à notre Live Center accessible ici. 

La zone des stands démolie sur le circuit de Budapest

A peine un mois après le Grand Prix de Hongrie 2024 remporté par le pilote McLaren Oscar Piastri, les travaux de rénovation ont repris sur le tracé de Budapest et c’est désormais la zone des stands qui fait désormais l’objet d’importantes modifications.

Lorsque la Formule 1 a débarqué à Budapest en juillet dernier, les équipes et les fans ont pu découvrir le tracé du Hungaroring largement modernisé dans ses installations, mais il ne s’agissait en fait que de la première phase des travaux avec un paddock et une fan zone rénovés.

Les anciens bâtiments ont été démolis et le nouveau paddock, d’une superficie de 8 000 m², a été construit. De plus, une grande partie du réseau électrique final a été achevée et des travaux d’aménagement paysager ont été réalisés pour que l’équipe du Hungaroring puisse accueillir le Grand Prix de Hongrie 2024 dans un environnement approprié et attrayant. 

Désormais, les travaux ont repris pour attaquer la phase 2 qui est sans doute la plus spectaculaire avec la démolition pure et simple de la zone des stands. Ces travaux devraient durer plusieurs mois et les anciens bâtiments qui accueillaient les garages ou encore la salle de presse laisseront bientôt place à une structure plus moderne.

Les responsables du tracé hongrois ont d’ailleurs publié quelques clichés des travaux en cours sur les réseaux sociaux et ont indiqué : « Nous vous l’avions annoncé… moins d’un mois après le GP de Hongrie, la prochaine phase des travaux de réaménagement se déroule à un rythme de F1. »

La Formule 1 a annoncé en 2023 que le Grand Prix de Hongrie restera inscrit au calendrier du championnat du monde pour cinq années supplémentaires jusqu’en 2032 inclus, la catégorie reine prolongeant ainsi l’accord déjà existant jusqu’en 2027.

Lando Norris « revigoré » et prêt pour la deuxième partie de saison

C’est un Lando Norris frais et complétement revigoré qui s’apprête à entamer la seconde moitié de saison, alors que le pilote McLaren est actuellement deuxième au championnat du monde.

Après avoir passé le plus clair de son temps avec sa famille et ses amis cet été, Lando Norris se sent d’attaque pour la dernière ligne droite de la saison 2024 qui reprend ce week-end à Zandvoort avec le Grand Prix des Pays-Bas, quinzième manche du championnat du monde.

« J’ai passé de très bons moments pendant les vacances d’été. » nous confie le pilote britannique à la veille du Grand Prix des Pays-Bas.

« C’est toujours bien de prendre un peu de repos et de se concentrer sur le temps passé avec sa famille et ses amis. Je me sens revigoré et prêt pour les dix dernières courses de l’année. »

« J’attends avec impatience le Grand Prix des Pays-Bas. C’est une bonne course pour débuter la deuxième moitié de la saison. » ajoute Norris.

« Il y a toujours beaucoup de fans dans le public qui apportent une ambiance formidable. C’est aussi un circuit agréable sur lequel piloter. J’espère que nous pourrons continuer là où nous nous sommes arrêtés et continuer à nous battre pour les victoires et les podiums. »

Avant la course à domicile du leader du championnat Max Verstappen, Lando Norris reste le plus proche adversaire du Néerlandais. Le pilote McLaren accuse un retard de 78 points sur le pilote Red Bull, alors qu’il reste encore dix Grands Prix et trois courses Sprint à disputer cette année.