Expérience ou jeunesse ? Mercedes veut les deux meilleurs pilotes

Andrew Shovlin, le directeur de l’ingénierie chez Mercedes, a insisté sur le fait que la place occupée par Mercedes au championnat du monde des constructeurs cette saison n’aurait aucune influence sur le choix du pilote qui courra dès l’an prochain aux côtés de George Russell.

Après l’annonce du transfert surprise de Lewis Hamilton en partance pour Ferrari, l’équipe Mercedes est toujours à la recherche du successeur du septuple champion du monde. Plusieurs candidats potentiels sont sur la liste de l’équipe du constructeur allemand, mais un nom en particulier ressort très souvent : Andrea Kimi Antonelli.

Antonelli – actuellement pilote de F2 – fait partie du programme des jeunes pilotes Mercedes et a déjà pu tester une monoplace de F1 moderne dans le cadre de tests privés organisés cette année, notamment en Autriche et à Imola.

Certains estiment que les difficultés rencontrées par Mercedes depuis 2022 avec l’introduction des nouvelles règles techniques en Formule 1 vont forcer l’écurie du constructeur allemand à se rabattre sur un pilote d’expérience en 2025, tandis que d’autres estiment que la firme à l’étoile pourrait choisir de faire confiance à la jeunesse avec un Andrea Kimi Antonelli très bien placé.

Mais selon Andrew Shovlin, le niveau de compétitivité actuel de Mercedes – qui est quatrième au championnat du monde – n’aura aucun impact sur le choix du futur pilote : « Pour être honnête, l’endroit où nous nous trouvons n’a pas vraiment d’impact sur cela [sur le choix du pilote]. » a expliqué Andrew Shovlin.

« Nous voulons les deux meilleurs pilotes et nous devons fabriquer la meilleure voiture, et l’équipe va se concentrer là-dessus. »

« Je pense que si nous réunissons tous ces ingrédients, nous réussirons. Mais notre position dans l’ordre hiérarchique n’a aucune influence sur le choix entre un pilote expérimenté ou un jeune pilote. » a-t-il insisté.

Concernant Antonelli, Andrew Shovlin a ajouté: « Il a CV impressionnant pour quelqu’un de si jeune, et il a sans doute un brillant avenir devant lui. Il ressemble à l’un de ces talents naturels que tout le monde essaie de trouver. »

« Sa vitesse est son point fort. Il a traversé les différentes catégories très, très rapidement. Il n’y a pas si longtemps, il pilotait des karts, il est maintenant en F2, et il teste une monoplace de F1 avec nous. »

Récemment, le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a indiqué qu’aucune décision ne serait prise avant la fin de l’été concernant l’identité du prochain coéquipier de George Russell en 2025.

Pour Steiner, Audi F1 a fait le bon choix avec Mattia Binotto

L’ancien Team Principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, pense que Audi a fait « le bon choix » en confiant les rênes de sa future équipe de F1 à Mattia Binotto.

Juste avant le Grand Prix de Belgique, il a été annoncé que l’ancien directeur de Ferrari, Mattia Binotto, rejoindrait également Audi en tant que directeur d’exploitation et directeur technique, ce qui marque le retour du Suisse en Formule 1 après deux années passées en marge de la catégorie reine.

Chez Audi, Mattia Binotto occupe depuis le 1er août le poste de Chief Operating Officer et Chief Technical Officer (COO et CTO) au sein de l’équipe de direction de Sauber Motorsport AG, avec la responsabilité de la gestion opérationnelle et du succès sportif de l’équipe de course. Mattia Binotto est directement rattaché au conseil d’administration de Sauber Motorsport AG et travaillera avec le futur chef d’équipe récemment annoncé Jonathan Wheatley.

Oliver Hoffmann, ancien président du conseil d’administration de toutes les sociétés Sauber, et Andreas Seidl, ancien PDG de Sauber Motorsport AG et Sauber Technologies AG, ont pour leur part quitté le projet dans le cadre de cette réorganisation.

Interrogé sur le choix de Audi de faire appel à Mattia Binotto pour diriger son équipe de F1, Guenther Steiner – un très bon ami de Binotto – estime que la marque aux anneaux a fait le bon choix.

« Je pense que Mattia est un bon choix, j’ai travaillé avec lui chez Ferrari pendant longtemps et nous étions amis, donc je le connais assez bien. » a expliqué Steiner à SRF.

« Il vient d’une entreprise qui n’est pas aussi grande que Audi. Mais il comprend le langage de l’entreprise et sait comment construire la bonne structure et créer des processus appropriés. »

« Je ne veux pas dire que c’est facile pour lui car rien n’est facile en Formule 1, mais au moins, il sait comment aborder le tout. »

Steiner a poursuivi en expliquant que Binotto a déjà subi la pression en tant que chez d’équipe chez Ferrari et qu’il a donc désormais une certaine expérience qui pourra lui servir chez Audi : « Nous faisons tous des erreurs et lorsqu’il a été placé au poste de chef d’équipe [chez Ferrari], il a dû apprendre à ses dépens lors des premières années. Et on apprend des erreurs que l’on ne répète pas. »

« [chez Audi] Il devra juste se concentrer sur ce qui s’en vient pour 2026. Il devra construire une structure pour que Audi ne se retrouve pas dans la même situation en 2026 que celle de Sauber actuellement. »

Candidature rejetée d’Andretti : Liberty Media confirme l’ouverture d’une enquête

Liberty Media – propriétaire des droits commerciaux de la F1 – a confirmé faire l’objet d’une enquête du ministère américain de la justice en raison de son rejet de l’offre faite par Andretti qui souhaite rejoindre la catégorie reine en tant que onzième équipe.

Pour rappel, la Formule 1 a annoncé le 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la deuxième écurie américaine sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025. Dans un communiqué, la F1 a justifié son refus en indiquant que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ».

L’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et ont donc rejeté sa candidature.

Suite à ce rejet, un groupe de six sénateurs dirigé par Amy Klobuchar et Mike Lee a demandé l’ouverture d’une enquête en mai dernier dans une lettre adressée à Jonathan Kanter, procureur général adjoint de la division antitrust du ministère de la justice, et à Lina Khan, présidente de la Commission fédérale du commerce.

Récemment, Greg Maffei – PDG de Liberty Media – a confirmé l’ouverture d’une enquête concernant la conduite de la Formule 1 suite à la demande d’Andretti pour participer au championnat du monde de F1.

« Nous avons l’intention de coopérer pleinement avec cette enquête, y compris toute demande d’informations connexe. » a confirmé Maffei lors d’une conférence téléphonique sur les résultats financiers de la F1 au premier trimestre 2024.

« Nous pensons que notre décision ou celle de la F1 était conforme à toutes les lois antitrust américaines applicables. Nous avons détaillé les raisons de cette décision vis-à-vis d’Andretti dans des déclarations précédentes. »

« Nous ne sommes certainement pas contre l’idée que toute expansion soit mauvaise. Il existe une méthodologie pour l’expansion [de la grille] qui nécessite l’approbation de la FIA et de la F1, et les deux groupes doivent se rencontrer et remplir les critères. »

« Nous sommes ouverts aux nouveaux entrants qui font des demandes et qui pourraient être approuvées si ces exigences sont remplies. »

Outre le refus de la F1, Andretti doit également faire face à l’hostilité des autres écuries de la grille qui considèrent que leurs revenus seraient alors dilués avec l’arrivée d’une onzième équipe.

Les comptes de la F1 dans le vert au deuxième trimestre 2024

La Formule 1 a enregistré une augmentation significative de ses revenus à hauteur de 20% au deuxième trimestre 2024 par rapport à la même période de l’année dernière, selon les chiffres publiés par Liberty Media, propriétaire des droits commerciaux de la catégorie reine.

Par rapport au deuxième trimestre de 2023, la Formule 1 a enregistré une augmentation de ses revenus de 20% au cours des mois d’avril, mai et juin 2024 (739 millions de dollars de chiffres d’affaires contre 618 en 2023). Plusieurs raisons sont attribuées à cette augmentation, notamment la hausse de 11% des abonnements à son service F1 TV, avec une croissance de 16% du nombre d’abonnés aux Etats-Unis.

En outre, la Formule 1 a disputé plus de courses au cours de cette période par rapport à l’an dernier, avec huit Grands Prix au total contre six en 2023, ce qui a eu un impact significatif sur le montant des revenus perçus. Le sport a également augmenté les coûts liés à l’organisation d’un Grand Prix dans le cadre des accords avec les circuits qui accueillent les courses.

Enfin, le niveau de compétitivité en piste a également joué un grand rôle au cours de cette période avec pas moins de sept vainqueurs différents au cours des quatorze premières manches de l’année, alors qu’il reste encore dix Grands Prix et trois courses Sprint à disputer.

« La saison de F1 est une saison phénoménale, avec sept vainqueurs différents en quatorze courses et des écarts de plus en plus serrés sur la grille. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1.

« Le nombre de followers sur les réseaux sociaux a augmenté de plus de 30 % sur les plateformes de la F1 et nous avons accueilli 3,7 millions de spectateurs au cours de la première moitié de la saison, avec dix courses à guichets fermés. »

« La F1 Academy connaît un bon début de saison pour sa première saison, avec tous les événements organisés en plus des week-ends de course de F1. Avec le Sprint et la F2 et la F3, elle ajoute à l’action passionnante sur la piste et apporte une valeur ajoutée à nos fans, promoteurs et sponsors. »

Il est bon de rappeler que les revenus primaires de la F1 représentent la majorité des revenus de la Formule 1 et proviennent des revenus de promotion des courses, des droits médias et des frais de parrainage.

Chiffres de la F1 au 2T 2024

Les chiffres de la F1 au 2T 2024 @Liberty Media

Hamilton apportera une « mentalité de gagnant » chez Ferrari selon Bearman

Oliver Bearman espère en apprendre beaucoup de Lewis Hamilton lorsque le septuple champion du monde rejoindra la Scuderia Ferrari en 2025, alors que le jeune britannique – qui fera ses débuts en F1 avec Haas – sera toujours lié à l’équipe de Maranello via la Ferrari Driver Academy.

Bearman fait partie depuis un certain temps maintenant de la Ferrari Driver Academy et a déjà fait une apparition remarquée au volant de la Ferrari SF-24 cette saison lorsqu’il a dû remplacer à la hâte l’Espagnol Carlos Sainz au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Le Britannique a beaucoup impressionné lors de cette pige en inscrivant ses premiers points en F1 grâce à sa septième place à l’arrivée de l’épreuve.

Bien qu’il courra pour l’équipe américaine Haas en 2025, Bearman restera très probablement proche de Ferrari et espère que Lewis Hamilton débarquera à Maranello avec une mentalité de gagnant qui pourrait être bénéfique à toute l’équipe : « Je pense qu’il apportera beaucoup d’expérience à l’équipe. » a déclaré Bearman à propos d’Hamilton au micro de Sky Sports.

« Il a remporté sept championnats du monde, c’est quelque chose que peu de gens peuvent dire. Il apportera une bonne mentalité à l’équipe, une mentalité de gagnant, et son talent est indéniable. Il est l’un des meilleurs à avoir jamais fait ça. »

« C’est formidable qu’il puisse partager son expérience avec moi. J’espère que j’apprendrais beaucoup de lui et j’espère que Ferrari en fera autant, car je pense qu’il sera un atout précieux pour l’équipe. »

Bien qu’il débutera sa carrière en Formule 1 avec Haas l’an prochain, le rêve ultime de Bearman est évidemment de rouler un jour pour la Scuderia Ferrari en tant que titulaire après avoir déjà eu la chance de piloter pour cette écurie mythique en début d’année en Arabie Saoudite : « Bien sûr, je veux gagner des championnats du monde, et y parvenir avec Ferrari est mon rêve. »

« Ils me soutiennent depuis 2021. Ils ont vu quelque chose en moi très tôt. Ils ont décidé de me faire confiance, et même le simple fait de me mettre au volant à Djeddah [lorsqu’il a remplacé Sainz] était un gros risque de la part de Ferrari. »

« Cela montre qu’ils croient en moi, qu’ils ont confiance en mes capacités, et bien sûr, un jour, j’aimerais gagner un championnat, surtout avec Ferrari. » conclut Bearman.

Les fans de F1 ont voté pour le meilleur Grand Prix 2024 (avant la trêve)

Le Grand Prix de Grande-Bretagne qui s’est disputé sur le circuit de Silverstone au mois de juillet dernier a été élu « meilleure course » de la première moitié de saison par les fans de Formule 1 dans le cadre d’un sondage réalisé par le site du championnat du monde.

Disputé à guichet fermé, le Grand Prix de Grande-Bretagne a été remporté par le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a signé ce jour-là sa première victoire depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021. Le Britannique devançait sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris.

Les fans de Formule 1 ont visiblement apprécié le spectacle offert par les pilotes à Silverstone puisque la course arrive largement en tête du sondage réalisé par la Formule 1 avec 47% des votes, devant celui de Miami (13%) et celui du Canada (8%).

Le Grand Prix de Belgique a lui aussi récolté 8% des votes et occupe donc la quatrième place du classement, tandis que celui de Monaco remporté par le local de l’étape, Charles Leclerc, ferme le top 5 de ce classement à la mi-saison.

Après la traditionnelle pause estivale de quelques jours, la Formule 1 reprendra ses droits fin août avec le Grand Prix des Pays-Bas organisé sur le circuit de Zandvoort. Après cette quinzième manche de l’année, il restera encore neuf Grands Prix au calendrier et trois courses Sprint.

Oscar Piastri toujours surpris d’être reconnu en dehors de la F1

Oscar Piastri a admis que la seule chose à laquelle il ne s’attendait pas en devenant titulaire en Formule 1 était la célébrité qui l’accompagnerait tout au long de sa carrière, l’Australien étant surpris au quotidien d’être reconnu dans la vie de tous les jours.

Piastri a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’équipe McLaren en 2023 après une longue bataille juridique très médiatisée entre l’écurie de Woking et l’équipe Alpine. Depuis lors, le jeune australien a impressionné beaucoup de monde par ses performances en piste ainsi que par sa nature très discrète dans le paddock de la Formule 1.

Le pilote McLaren semble s’être rapidement adapté à sa vie en F1, mais il a récemment admis dans une interview accordée à Forbes qu’il lui avait fallu un certain temps avant de s’habituer à être sous les feux des projecteurs : « Vous savez, vous pouvez obtenir des conseils sur la façon de traiter avec les médias et de travailler avec des sponsors, mais la célébrité est vraiment quelque chose qu’on ne peut pas vous apprendre. » a-t-il expliqué.

« Il n’y a pas de guide. C’est une chose d’être reconnu sur la piste, c’est normal. Ce qui m’a le plus surpris, c’est le nombre de personnes qui ont commencé à me reconnaître en dehors de la piste, dans la vie de tous les jours. »

Sur un plan purement sportif, Oscar Piastri connaît à ce jour sa meilleure saison en F1 avec 167 points inscrits depuis le début de l’année et une quatrième place au championnat du monde des pilotes, dix points derrière le Monégasque Charles Leclerc. 

Mike Krack admet que Aston Martin s’attendait à plus en 2024

Le Team Principal d’Aston Martin, Mike Krack, a reconnu que son équipe s’attendait à plus cette saison, l’écurie basée à Silverstone se trouvant à une certaine distance des quatre meilleures équipes de la grille après les quatorze premières manches de l’année.

L’an passé, l’équipe Aston Martin a débuté 2023 de manière mémorable avec pas moins de six podiums lors des huit premières manches. Cependant, leur progression a faibli au cours de la saison et l’équipe du constructeur britannique a finalement terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs.

Cette saison, les performances d’Aston Martin sont alignées sur la fin de campagne 2023 avec une cinquième place pour Fernando Alonso au Grand Prix d’Arabie Saoudite comme meilleur résultat jusqu’à présent et une cinquième place au championnat du monde au moment où la Formule 1 a entamé sa trêve estivale.

Avec presque 200 points (193) de retard sur Mercedes au classement par équipe après les quatorze premières manches, Mike Krack a admis que son équipe ne peut se satisfaire d’un tel bilan et vise donc un rapprochement avec les meilleures équipes lors de la deuxième partie de saison : « Si je suis honnête avec moi-même – et je pense que nous devrions tous l’être : nous nous attendions à mieux. » a déclaré le Luxembourgeois.

« Nous savions que nous avions un peu de retard sur les voitures de devant et combien il serait difficile de combler cet écart. Nous n’y sommes pas encore parvenus et tant que nous s’y serons pas parvenus, nous ne pourrons pas être satisfaits. »

Dans le but de réduire cet écart, l’équipe a introduit sur l’AMR24 un package de mise à jour important au Grand Prix de Hongrie. Mike Krack a expliqué que ces améliorations techniques ont fonctionné et que les ingénieurs et les pilotes ont désormais une meilleure direction dans laquelle aller pour la deuxième partie de saison.

« Les mises à jour que nous avons installées en Hongrie fonctionnent. Il ne s’agit pas seulement de rendre la voiture plus rapide pour le reste de la saison, mais il s’agit également de savoir que nous comprenons notre plateforme et que nous savons la développer. » a insisté Krack.

Lorsqu’on lui demande si son équipe n’est pas un peu « perdue » après un début de saison plus compliqué que prévu, Krack a répondu : « Cela nous préoccupe certainement, car notre mise à jour avant la Hongrie n’a pas donné autant que nous l’espérions, mais comme ces dernières mises à jour fonctionnent, j’ai la confiance nécéssaire pour dire que nous allons dans la bonne direction. Nous avons adopté une nouvelle approche avec la voiture et nous progressons maintenant. »

« Du point de vue de l’ingénierie, je vois la lumière. J’ai confiance en notre ingénierie, en notre développement de performance, en notre développement aérodynamique. Nous sommes sur la bonne voie et nous connaîtrons une meilleure deuxième moitié de saison. Je ne suis généralement pas audacieux dans mes déclarations, mais nous savons ce que nous avons. »

Mike Krack a d’ailleurs confirmé que d’autres améliorations techniques sont dans les tuyaux pour la deuxième partie de saison : « D’autres mises à jour sont prévues sur l’AMR24 dans la seconde moitié de saison avant que tout ne bascule sur notre voiture 2025. »

« Il faut être réaliste, en considérant les écarts devant et les écarts derrière. On ne renonce pas à 2024, mais 2025 va bientôt se profiler. » a-t-il insisté.

« Le travail sur la voiture de cette année est très important car c’est ce qui nous donne la direction pour l’année prochaine. Il y a beaucoup de choses à retenir avec la réglementation stable, et tout ce que nous apprenons maintenant, nous le prendrons en compte pour 2025. »

Bottas : l’arrivée de Binotto va relancer les discussions sur son avenir

Valtteri Bottas a concédé que le retour de Mattia Binotto en Formule 1 à la tête de la future écurie Audi relancerait très certainement les discussions sur son avenir dans la catégorie chez Kick Sauber.

Le pilote finlandais est confronté à un avenir incertain en Formule 1, son contrat avec l’équipe Stake devant expirer à la fin de cette campagne 2024, tandis que Nico Hülkenberg a déjà été titularisé à partir de la saison 2025 au sein de ce qui sera la future écurie Audi.

Avant le Grand Prix de Belgique, il a été annoncé que l’ancien directeur de Ferrari, Mattia Binotto, rejoindrait également Audi en tant que directeur d’exploitation et directeur technique, ce qui marquera le retour du Suisse en Formule 1 après deux années passées en marge de la catégorie reine.

Sous pression pour s’assurer un avenir en Formule 1 avec seulement quatre baquets disponibles – chez Mercedes, Alpine, Visa Cash App RB et Kick/Sauber/Audi – Bottas a admis que le changement de direction au sein de son actuelle écurie devrait avoir un impact sur les discussions concernant son propre avenir.

« Cela va relancer un peu les discussions, car nous avons déjà été en contact avec Andreas [Seidl, ancien PDG de la future équipe Audi], et maintenant c’est Mattia [Binotto]. » a déclaré Valtteri Bottas.

« C’est sûr que cela va changer certaines choses, nous devons donc en parler. C’est une situation un peu compliquée, mais on verra bien. »

Chez Audi, Mattia Binotto sera rejoint par Jonathan Wheatley – qui quitte son poste de directeur sportif chez Red Bull pour devenir directeur de l’équipe Audi – et avec trois changements majeurs de direction au cours des trois dernières années, Bottas pense que l’équipe a encore beaucoup de travail à faire avant l’arrivée officielle d’Audi.

« Mattia [Binotto] doit savoir quelles sont nos faiblesses, quelles sont nos forces, quelles sont nos priorités pour les améliorations à court terme et à long terme, et cela va prendre un peu de temps. » a ajouté Bottas.

« Evidemment, certaines choses sont internes, mais nous savons que par rapport aux grandes équipes, par exemple, nous manquons encore un peu de ressources humaines. Il y a certains domaines dans lesquels nous devons absolument nous concentrer à l’usine, mais aussi au niveau des performances de la voiture. »

« Nous ne sommes pas encore là où nous devrions être et, en fait, nous avons besoin de nouvelles améliorations afin d’aller dans la bonne direction. »

Dans un tout autre registre, pendant que les amateurs de sports mécaniques suivent avec attention l’évolution de Bottas, d’autres préfèrent tester leur chance sur un site casino en ligne, profitant de l’adrénaline des jeux tout aussi intense que celle des circuits.

Alors que la Formule 1 observe actuellement sa traditionnelle pause estivale, l’équipe Kick Sauber occupe le bas du classement et n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs après les quatorze premières manches de l’année.

Affaire Christian Horner : l’appel de la plaignante rejeté

L’actuel directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a été une nouvelle fois totalement blanchi des accusations de comportement inapproprié dont il a été accusé depuis le début de l’année.

Pour rappel, le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a fait l’objet d’une enquête interne en début de saison au sujet d’un comportement « inapproprié » auprès d’une employée selon un communiqué de presse publié par Red Bull. Difficile d’avoir plus de détails concernant cette affaire, mais le principal intéressé a toujours nié catégoriquement les accusations qui étaient portées contre lui.

Après une première enquête « rigoureuse et impartiale », Christian Horner a été confirmé dans ses fonctions par Red Bull, mais la plaignante a fait appel de la décision et un autre avocat indépendant a donc été mandaté. Cependant, l’appel a également été rejeté, ce qui signifie que Horner a une nouvelle fois été blanchi dans cette affaire.

« Plus tôt cette année, une plainte déposée contre Christian Horner a fait l’objet d’une enquête. Cette plainte a été traitée dans le cadre de la procédure de règlement des griefs de l’entreprise par la nomination d’un KC indépendant [cabinet d’avocat] qui a rejeté les accusations. » peut-on lire dans un communiqué de Red Bull.

« La plaignante a exercé son droit de recours et l’appel a été mené par un autre KC indépendant. Toutes les étapes de la procédure d’appel sont désormais terminées, le résultat final étant que l’appel n’a pas été retenu. »

« L’entreprise respecte la vie privée de tous ses employés et ne fera pas d’autres commentaires publics sur cette question pour le moment. Red Bull s’engage à continuer de respecter les normes les plus élevées en matière de conditions de travail. »

Alpine F1 : les élus locaux dénoncent le « plan de casse sociale » engagé par Renault

Les élus locaux de la ville de Viry-Chatillon se sont entretenus avec des représentants du personnel de Renault au sujet de la situation sociale des salariés du site de Viry-Chatillon, alors que le groupe Renault a l’intention de mettre fin au développement et à la production de blocs moteurs pour l’écurie de F1 Alpine.

Il y a quelques semaines, le désormais ancien Team Principal d’Alpine F1 – Bruno Famin – a confirmé que l’équipe du constructeur français a comme projet de stopper le développement de son moteur Renault en Formule 1 et de s’équiper via un autre fabricant à l’avenir.

Cette décision – s’il elle tendait à se confirmer d’ici le 30 septembre prochain – mettrait au ban la centaine de salariés du site qui occupent des postes qualifiés, tandis que la fin d’une telle activité mettrait en péril celle de plus de 150 prestataires et fournisseurs qui travaillent étroitement avec la firme.

Dans ce contexte, les élus locaux sont donc mobilisés et dénoncent le plan de casse sociale que semble engager le groupe Renault avec une telle décision : « Nous apportons notre soutien plein et entier aux salarié-e-s et œuvrerons à leurs côtés pour le maintien des emplois et de l’activité du site Alpine Racing de Viry-Chatillon. » peut-on lire dans un communiqué de presse envoyé par Aurélien Peroumal et Patricia Jollant Stella, conseillers municipaux de Viriy-Chatillon.

« Nous sommes enfin signataires de l’Appel du maire et des élus de Viry-Chatillon à la mobilisation pour le maintien du développement des moteurs de Formule 1 par le groupe Renault. »

L’appel du maire de Viry-Chatillon

En effet, il y a quelques jours le maire de Viry-Chatillon a lancé un appel à la mobilisation pour le maintien du développement des moteurs de Formule 1 par le groupe Renault sur le site. 

« L’écurie française Alpine vient d’annoncer la fin du développement des moteurs de Formule 1 sur son site de Viry-Chatillon et pourrait se tourner vers le motoriste allemand Mercedes, mettant dans l’incertitude les 334 salariés du site, très attachés à cette école de l’excellence française, quant à l’avenir de leur emploi. » peut-on lire dans un communiqué publié par la ville de Viry-chatillon.

« Préoccupés également par la défense de ce fleuron technologique qui fait la fierté de Viry-Chatillon et de notre pays, le maire Jean-Marie Vilain et son conseil municipal demande instamment aux dirigeants du groupe Renault ainsi qu’à l’Etat qui en est l’un des principaux actionnaires de reconsidérer leur position afin de pouvoir continuer de développer ces moteurs à Viry-Chatillon. »
 
« Ils invitent tous les élus de France, qu’ils soient conseillers municipaux, conseillers d’agglomération, conseillers métropolitains, conseillers départementaux ou régionaux, ainsi que leurs exécutifs, à signer le présent appel à la mobilisation en cliquant sur [ce lien] qui leur permettra de s’identifier. »
 
« Cet appel sera ensuite remis aux dirigeants de Renault ainsi qu’à l’Etat actionnaire, avec la liste de tous ces soutiens d’élus, pour leur demander de reconsidérer cette décision néfaste tant pour l’image de cette prestigieuse entreprise nationale que pour celle de l’Etat, avec les risques induits de perte de compétences et d’emplois extrêmement qualifiés. »
 

Marko sur Hadjar : « Il a clairement du potentiel pour la Formule 1 »

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a laissé entendre que Isack Hadjar pourrait bien devenir pilote d’essai et de simulation pour Red Bull en attendant peut-être une titularisation en Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche.

Isack Hadjar – qui fait partie de la filière des jeunes pilotes Red Bull – évolue actuellement dans le championnat de Formule 2 et occupe la première place avec 36 points d’avance sur Bortoleto. 

Alors qu’il en est à sa deuxième campagne dans l’antichambre de la F1, Isack Hadjar a déjà remporté quatre courses et deux autres podiums jusqu’à présent – y compris une victoire lors de la course principale à Silverstone au cours d’un week-end où il a pu piloter la Red Bull RB20 de Sergio Perez durant la première séance d’essais libres en F1.

Concernant une éventuelle arrivée en F1 à partir de la saison 2025, Red Bull dispose encore d’un baquet libre au sein de l’écurie Visa Cash App RB, puisque seul le Japonais Yuki Tsunoda a vu son contrat être reconduit jusqu’à présent, ce qui n’est pas le cas de son actuel coéquipier Daniel Ricciardo.

Cependant, Helmut Marko a laissé entendre que Hadjar pourrait devenir pilote d’essai et de simulation l’an prochain, histoire qu’il puisse conserver un pied en catégorie reine en vue d’une éventuelle titularisation.

« Notre pilote de Formule 2 Isack Hadjar a remporté sa quatrième victoire à Spa. Il a clairement du potentiel pour la Formule 1. » a déclaré Helmut Marko à Speedweek à propos du pilote franco-algérien.

« Nous verrons comment tout évoluera, mais il aura certainement un rôle à jouer. Il se pourrait que, comme Lawson [Liam], il passe un an en tant que pilote d’essai et de simulation. »

Concernant Liam Lawson, Marko a révélé que l’avenir de l’actuel pilote de réserve de Red Bull et Visa Cash App RB sera étudié après la pause estivale.

« Nous annoncerons la suite des événements avec Liam Lawson en septembre. Il était prévu depuis un certain temps qu’il pourrait acquérir davantage d’expérience en Formule 1 à Imola [lors d’un test]. Même si la concurrence souhaiterait le prendre, il n’est pas disponible pour cela. »

Zak Brown surpris de voir McLaren aussi compétitive en 2024

Zak Brown a admis sa surprise de voir son équipe McLaren être de retour aux avant-postes cette saison, l’écurie de Woking occupant à la trêve estivale la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec « seulement » 42 points de retard sur Red Bull Racing.

Depuis 2023, l’équipe McLaren a connu un revirement impressionnant en devenant le plus proche challenger de Red Bull dès la fin de la campagne précédente, une position qu’elle a d’ailleurs conservée en 2024 après les quatorze premières manches de l’année.

S’adressant à la BBC, Zak Brown – PDG de McLaren – a admis sa surprise de constater le niveau de performance de son équipe qui a déjà remporté deux Grands Prix cette saison et décroché dix podiums consécutifs avant la pause estivale.

« Si je devais dire que je ne suis pas surpris, ce serait malhonnête de ma part. » a déclaré l’Américain.

« J’avais l’impression que nous allions continuer [en 2024] à réduire l’écart. Mais est-ce que je pensais que nous en serions ici à la pause estivale, à une course de prendre la tête [du championnat] ? Pour cela, il faudrait être premier, deuxième et prendre le meilleur tour en course. Est-ce que je pense que cela va se passer comme ça ? Non. »

« Mais si nous gardons la même trajectoire que lors des six ou sept dernières courses, nous serons là où nous devons être d’ici la fin de l’année. »

« Je pensais que nous pourrions arriver là où nous en sommes aujourd’hui d’ici 2025. Je ne pensais pas que nous serions là où nous en sommes en 2024. Mais je ne dois pas me plaindre. »

Mais bien que McLaren peut visiblement compter sur ses deux pilotes [qui sont régulièrement dans le top 3], Zak Brown sait que Red Bull ne se laissera pas dépasser aussi facilement, notamment parce que Sergio Perez – qui a connu une première partie de saison très compliquée – va très certainement réagir après la pause estivale.

« Cela va être difficile. Tout se jouera lors de la dernière course, parce qu’il n’y a pas grand chose entre les voitures. » a-t-il insisté.

« Tout se jouera sur la performance de Sergio Perez. S’il peut performer comme il est capable de le faire, ce sera un combat difficile. Mais s’il continue à performer comme il l’a fait cette année, alors nous avons de bonnes chances. »

Un autre paramètre à prendre en compte selon Zak Brown : les erreurs. Bien que McLaren connait sa meilleure campagne depuis bien longtemps, les erreurs commises par les pilotes et l’équipe pourront s’avérer cruciales en fin de saison et pourraient bien faire la différence au championnat.

« Nous avons tous commis des erreurs diverses et variées, qui sont pour moi des expériences enrichissantes. Je pense que le fait que nous soyons arrivés là où nous sommes plus rapidement que prévu montre aussi que nous avons encore beaucoup à apprendre. »

« Nous aurions dû finir premier et deuxième à Silverstone. Lando [Norris] essaie de se battre pour un titre mondial. Il apprend, tout comme nous. »

Marko : « Perez n’a pas besoin d’être plus rapide, il doit être plus cohérent »

Le Dr Helmut Marko – conseiller motorsport de Red Bull – a expliqué pour quelles raisons Sergio Perez a été conservé à son poste de titulaire pour le reste de la saison 2024, alors que l’avenir du Mexicain avait été remis en question après de mauvais résultats au cours des dernières courses précédant la trêve estivale.

Pour Helmut Marko, les performances de Sergio Perez – actuellement septième au championnat du monde avec plus de 145 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen – ne sont pas remises en question, mais c’est plutôt le manque de cohérence de la part du Mexicain qui lui a valu d’être sous le feu des projecteurs durant quelques semaines.

« Sergio Perez continuera à piloter la voiture Red Bull Racing après les vacances d’été, car il y a désormais des courses sur des circuits où il était bon l’année dernière et nous comptons sur la stabilité. » a déclaré Helmut Marko à Speedweek.

« Il a toujours montré de bonnes performances, et lors du dernier week-end de course à Spa, il a été très rapide avec la troisième place samedi [en qualifications]. »

« Perez n’a pas besoin d’être plus rapide, il lui suffit d’être plus cohérent. Et c’est toujours notre meilleure solution compte tenu des alternatives. » 

Helmut Marko a également démenti les fausses information selon lesquelles les dirigeants de Liberty Media [propriétaire des droits commerciaux de la F1] avaient leur mot à dire, notamment parce que le marché mexicain est important pour la catégorie reine.

« Les informations selon lesquelles son engagement continu était dû au souhait de Liberty Media de le voir conduire au Mexique ne sont pas vraies. Vous souhaitez certainement qu’il dispute sa course à domicile, mais notre choix de pilote ne repose pas sur les intentions de Liberty. » a ajouté Marko.

John Elkann « Hamilton et Ferrari se sont enfin trouvés »

John Elkkann – président du groupe Stellantis, de Ferrari et de ses activités sportives – a évoqué l’arrivée prochaine de Lewis Hamilton chez Ferrari, l’Américain ayant souligné le fait que le septuple champion du monde ne viendra pas à Maranello pour y faire de la figuration.

Peu avant le début de la saison 2024, Ferrari a annoncé la signature de Lewis Hamilton à partir de la saison 2025 dans le cadre d’un contrat pluriannuel. Le Britannique – qui a couru au volant d’une Mercedes au cours des dix dernières années – fera équipe avec Charles Leclerc et remplacera directement l’Espagnol Carlos Sainz (en partance pour Williams).

« Hamilton et Ferrari se sont enfin trouvés. Lewis vient chez nous pour gagner des courses et nous nous sommes préparés pour l’avenir grâce à son engagement. » a déclaré John Elkann, cité par Speedweek.

« Nous parlons d’un athlète exceptionnel, très motivé et qui vise son huitième titre mondial. Il ne vient certainement pas chez nous pour toucher sa pension. Il veut être aux avant-postes. »

« Pour moi, il est l’un des grands du sport – Federer, Hamilton, Ronaldo, Messi ; ce qu’ils ont tous en commun, c’est leur longue pratique du sport de haut niveau et une énorme volonté de se maintenir en bonne forme physique. »

Elkann pense que Lewis Hamilton – qui a débuté sa carrière en 2007 chez McLaren – apportera avec lui chez Ferrari une grande expérience, ce qui pourrait faire la différence face à la concurrence selon lui : « Nous vivons déjà cette année une compétition fabuleuse en Formule 1, avec quatre équipes presque sur un même pied d’égalité, ce qui rend tout plus intéressant. » a-t-il ajouté.

« Red Bull a très bien démarré la saison, puis Ferrari, McLaren et plus récemment Mercedes ont rattrapé leur retard. Le championnat du monde est totalement ouvert avec des pilotes exceptionnels au travail. »

« Ce qui est le plus important dans cette compétition, c’est de tirer le meilleur parti de vos opportunités à chaque épreuve. Quiconque a plus d’expérience à son actif, comme Alonso et Hamilton, peut piloter au plus haut niveau et c’est ce qui fait la différence au final. »

Officiellement, Lewis Hamilton rejoindra Ferrari après la dernière course de la saison 2024, très certainement lors des essais privés organisés à Abou Dhabi en fin d’année.

Carlos Sainz savait que McLaren reviendrait au sommet en F1

L’ancien pilote McLaren Carlos Sainz n’a jamais douté sur la capacité de l’écurie de Woking à revenir aux avant-postes après quelques années difficiles.

Cette année, McLaren a connu une première partie de saison particulièrement compétitive avec deux victoires en poche et pas moins de dix podiums consécutifs au cours des dernières courses disputées avant la trêve estivale. Cette bonne forme permet à l’écurie britannique d’occuper la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 42 points de retard sur Red Bull Racing.

Bien que plusieurs années se soient écoulées depuis qu’il a travaillé avec McLaren, Carlos Sainz a déclaré qu’il pouvait déjà sentir à l’époque que sa désormais ancienne équipe finirait par retrouver le chemin de la victoire et des podiums.

« Je ne peux pas dire que j’aurais pu prédire cela, mais je pense que lorsque j’ai quitté McLaren il y a quatre ans, j’avais le sentiment que l’équipe allait dans la bonne direction et que c’était un très bon endroit où être, et j’ai d’ailleurs apprécié mon séjour là-bas. » a expliqué Sainz à propos de son ancienne équipe.

« Donc, quand je suis parti, je suis parti avec le sentiment que c’était peut-être une question de temps, que cela leur prendrait deux ans, quatre ans, six ans pour revenir, et nous savons tous à quel point ils ont connu le succès dans l’histoire. »

« J’ai le sentiment qu’il y avait les bonnes personnes à l’époque pour mener cette équipe vers l’avant à nouveau, et oui, cela a pris trois à quatre ans depuis mon départ. »

« C’est surtout cette dernière année, je pense, qu’ils ont montré leur véritable force et qu’ils ont fait de grands progrès.  Ils [les progrès] ont été réalisés en très peu de temps, mais ils ont été très, très importants. Je leur tire mon chapeau. »

Magnussen : « Nous pensions être la dernière équipe de la grille »

Kevin Magnussen a admis que la forme de Haas est quelque peu surprenante cette saison, l’équipe américaine occupant actuellement la septième place au championnat du monde des constructeurs, alors qu’elle s’attendait à être en queue de peloton.

Dans l’univers des sites de casino en ligne, il arrive parfois que les outsiders surprennent en raflant la mise contre toute attente. De la même manière, Haas réalise une saison bien au-delà des prévisions initiales, prouvant que la stratégie et l’adaptation peuvent parfois faire toute la différence.

Ces dernières années, Haas a connu quelques difficultés, l’écurie américaine n’ayant marqué aucun point lors de la campagne 2021, avant de progresser la saison suivante pour terminer huitième en 2022. Avec dix points marqués en 2023, Haas a de nouveau terminé en bas de classement, ce qui a amené le nouveau directeur de l’équipe, Ayao Komatsu, à prédire une saison 2024 difficile.

Mais force est de constater qu’après les quatorze premières manches de l’année, Haas a fait de réels progrès et occupe à la pause estivale la septième place au championnat du monde, ce qui a même surpris Kevin Magnussen, qui a signé son retour en F1 en 2022 avec son ancienne équipe.

« En débutant cette année, nous pensions être la dernière équipe sur la grille et ce n’est pas le cas. » constate le Danois qui devra quitter Haas à la fin de cette campagne 2024.

« Quand on regarde en arrière, il y a toujours des choses qu’on aurait pu faire mieux, mais je pense que tout le monde peut en dire autant. J’ai donc le sentiment que nous avons eu une bonne première moitié de saison. »

Selon Magnussen, c’est la pertinence des mises à jour apportées sur la monoplace qui ont fait la différence cette année par rapport aux saisons précédentes : « C’est la première fois dans l’histoire de Haas que nous avons apporté des améliorations sur la voiture qui l’ont rendu plus rapide. » insiste-t-il.

« C’est un vrai pas en avant et j’espère que nous pourrons continuer sur cette lancée. Nous sommes sur une bonne tendance. »

Malgré tout, il reste toujours des domaines qui – selon Magnussen – peuvent être améliorés chez Haas au cours de la deuxième partie de saison : « Je pense que nous ne sommes toujours pas assez réguliers, même si par rapport à l’année dernière nous nous sommes améliorés sur ce point. »

« L’an dernier, nous étions capables d’être bons, surtout en qualifications, mais le dimanche nous nous effondrions. Je pense que nous avons changé la situation et c’est presque l’inverse aujourd’hui : nous sommes meilleurs en course qu’en qualifications. »

« Nous sommes bien plus réguliers le dimanche. Mais encore une fois, le peloton est très serré, il suffit d’un petit accident pour se qualifier loin de sa position optimale, et c’est ce qui explique en grande partie le manque de régularité cette année, je pense. »

Classement constructeurs F1 2024

PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11

Leclerc espère des améliorations techniques chez Ferrari après la pause

Charles Leclerc espère que Ferrari sera en mesure d’apporter de nouvelles pièces sur la SF-24 après la pause estivale afin de lui permettre, ainsi qu’à son coéquipier Carlos Sainz, d’avoir entre les mains une monoplace capable de se battre de nouveau pour des victoires.

Tout comme dans un casino en ligne fiable, où chaque mise est calculée pour maximiser les gains, Ferrari doit maintenant prendre les bonnes décisions techniques pour retrouver le chemin du succès.

Après un bon début de saison 2024, la Scuderia Ferrari connaît depuis quelques courses des difficultés et a vu l’équipe McLaren lui passer devant au championnat du monde des constructeurs. L’écurie de Maranello se retrouve donc à la troisième place au classement par équipe avec 21 points de retard sur McLaren.

Malgré des améliorations techniques apportées au Grand Prix d’Espagne sur la SF-24, les rebonds ont fait leur retour sur la monoplace de Maranello, forçant Ferrari à revenir en arrière lors des courses suivantes. S’exprimant après l’arrivée du Grand Prix de Belgique où il a été classé troisième une fois la disqualification de George Russell actée, Charles Leclerc a déclaré : « J’ai l’impression que nous avons la quatrième voiture la plus rapide actuellement. » estime le Monégasque.

« La première partie de l’année pour nous a été plutôt positive, mais la deuxième moitié [de la première partie] a été un peu plus difficile, notamment parce que nous avons essayé de résoudre des problèmes. »

« Nous allons simplement essayer de recharger nos batteries pendant la pause, revenir, essayer d’analyser et, espérons-le, d’apporter de nouvelles pièces dès que possible sur la voiture pour pouvoir prétendre à nouveau à la victoire. »

La dernière victoire d’un pilote Ferrari remonte au Grand Prix de Monaco 2024 remporté par le local de l’étape Charles Leclerc. Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end du mois d’août, le Monégasque occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec 22 points de retard sur la pilote McLaren Lando Norris.

Le PDG de McLaren s’attend à une deuxième partie de saison passionnante

Le PDG de McLaren, Zak Brown, se dit « très content » du travail réalisé par son équipe depuis le début de l’année et s’attend à vivre une deuxième partie de saison « passionnante » avec comme objectif de décrocher les deux championnats pilotes et constructeurs.

Après le Grand Prix de Belgique [qui était la dernière course avant la traditionnelle pause estivale de la F1], l’écurie McLaren occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 42 points de retard sur Red Bull et 21 points d’avance sur la Scuderia Ferrari.

Au classement des pilotes, Lando Norris est actuellement deuxième avec 78 points de retard sur le leader Max Verstappen, tandis que son coéquipier Oscar Piastri occupe la quatrième place dix points derrière le pilote Ferrari Charles Leclerc. 

Récemment, Oscar Piastri a expliqué aux médias que l’objectif de McLaren était de remporter le championnat constructeurs en 2024, mais son patron Zak Brown a insisté sur le fait qu’il faudra impérativement veiller à ce que les deux pilotes soient le plus haut possible au classement pour mettre toutes les chances du côté de McLaren.

« Ce sont les deux priorités [les championnats pilotes et constructeurs] car, en fin de compte, pour gagner le championnat des constructeurs, nous avons besoin que nos deux pilotes soient aussi haut que possible. J’aimerais voir les deux pilotes dans le top 3. » a déclaré Brown cité par Sky Sports.

« Nous sommes actuellement deuxième et quatrième. Plus nous nous rapprochons [de Verstappen] au classement pilotes, plus nous nous rapprochons [de Red Bull] au classement constructeurs. Nous allons donc tenter de décrocher les deux places [dans le top 3] car tous les points comptent. »

« La prochaine grande opportunité pour nous serait d’essayer de remporter le championnat. C’est vraiment un sentiment agréable. Les pilotes, l’équipe et tout le monde ont fait un travail formidable pour obtenir dix podiums d’affilée, c’est vraiment génial. »

« Concourir pour le championnat des pilotes et celui des constructeurs est une expérience plutôt cool avant les vacances d’été. Mais il y a beaucoup de travail à faire et ce ne sera pas facile. »

« Ce sera une deuxième partie de saison passionnante, mais je suis déjà très content de tout ce qui a été accompli chez McLaren [depuis le début de l’année]. »

Classement constructeurs

PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11

McLaren travaille avec Norris pour lui éviter de nouvelles erreurs coûteuses

Andrea Stella a indiqué que McLaren ferait tout ce qui est en son pouvoir pour aider Lando Norris à se remettre de ses récents revers, après que le Britannique ait commis quelques erreurs qui lui ont coûté de précieux points au championnat du monde.

C’est Lando Norris lui-même qui a déclaré après le Grand Prix de Belgique qu’il aurait besoin de faire un « reset » durant la trêve estivale de la F1, le pilote McLaren estimant qu’une série d’erreurs « stupides » lui ont coûté de précieux points lors des dernières courses disputées.

En Belgique, par exemple, Lando Norris est passé de la quatrième à la septième place au premier virage au départ de la course après être sorti un peu trop large à La Source et sera finalement classé cinquième une fois la disqualification de George Russell actée. Cette petite erreur s’est également produite auparavant en Espagne et en Hongrie où, à chaque fois, Norris a perdu de précieuses places au départ.

Offrant son point de vue sur les commentaires tenus par son pilote et sur le fait qu’il aurait besoin d’un reset, Andrea Stella – Team Principal de McLaren – a déclaré : « Tout d’abord, je dois dire que ce genre de situations sont très, très marginales. »

« Je pense que Lando s’est laissé un peu distraire par ce qui se passait à l’intérieur [au premier virage en Belgique] et est sorti un peu de la piste. Ce sont des choses marginales, je pense que cela nécessite juste de petits ajustements ici et là. »

« Evidemment, nous travaillons avec Lando comme nous travaillons avec Oscar [Piastri], pour essayer de voir toutes les opportunités dans lesquelles nous pouvons nous améliorer individuellement, mais aussi mieux collaborer pour être mieux préparés et pour mieux utiliser nos capacités et nos talents. »

« Mais comme pour tout autre athlète ou tout autre pilote, je pense que Lando lui-même, avec le soutien de l’équipe, devra se demander : ‘Que puis-je faire de mieux pour m’assurer que nous capitalisons sur le bon travail que nous faisons ?' »

« Je pense qu’il était dans une bonne position de départ à Spa, mais une fois que nous avons perdu cette position au départ, avec la dégradation des pneus et des dépassements difficiles, cela nous a définitivement rendu la vie difficile. »

Tout comme dans un casino en ligne fiable, où chaque décision peut faire la différence entre gagner ou perdre, Norris devra ajuster sa stratégie pour tirer le meilleur parti de sa voiture et éviter les erreurs coûteuses.

Malgré ces quelques erreurs, Lando Norris reste le plus proche adversaire du leader du championnat du monde, Max Verstappen. Le pilote McLaren accuse un retard de 78 points sur le Néerlandais, alors qu’il reste encore dix Grands Prix et trois courses Sprint à disputer cette année.