Red Bull a besoin d’un Sergio Perez « au sommet de son art »

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, est persuadé que Sergio Perez va rebondir à partir du Grand Prix d’Espagne après deux courses compliquées pour le Mexicain à Monaco et à Montréal.

Sergio Perez a débuté la campagne 2024 en force avec quatre podiums lors des cinq premières courses. Mais à partir du Grand Prix de Miami, le Mexicain a connu de grandes difficultés, notamment à Monaco et Montréal où il a dû abandonner en raison de crashs.

Comme l’an dernier à pareille époque, Sergio Perez se retrouve dans une spirale négative, mais son patron sait que le Mexicain – dont le contrat a été renouvelé pour deux saisons – saura rebondir très rapidement, alors que Red Bull n’a jamais eu autant besoin d’avoir ses deux pilotes compétitifs dans un championnat très disputé.

« Ce fut un week-end horrible pour Checo [au Canada], il devra donc revenir en force à Barcelone. » a déclaré Christian Horner dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix du Canada.

« Heureusement, Ferrari a eu aussi un problème et n’a marqué aucun point, ce qui nous a permis de nous tirer d’affaire. Mais nous avons besoin que les deux voitures marquent. Nous avons besoin que Checo revienne là où il était au début de l’année à partir de Barcelone. »

« On voit souvent cela avec Checo, vous penser qu’il est dans les cordes, et puis il rebondit. C’est un coureur coriace. Cela lui fait plus mal que quiconque et il sera déterminé à revenir et à montrer à tout le monde ce de quoi il est capable, avec la forme qu’il a montrée lors des quatre premières courses de l’année. »

« Les marges sont bonnes, il sait ce qui est en jeu, nous avons besoin de lui au sommet de son art. Chez les constructeurs, nous avons trois équipes qui nous talonnent et il faut donc tourner à plein régime. »

Il est bon de noter que Sergio Perez débutera le week-end du Grand Prix d’Espagne en sachant déjà qu’il devra reculer de trois positions sur la grille de départ après avoir reçu une pénalité au Canada pour avoir roulé en piste avec une monoplace endommagée. 

Avant le Grand Prix d’Espagne, Red Bull est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 301 points, soit 49 points de plus que la Scuderia Ferrari.

La FIA rassure, les F1 2026 ne rouleront pas à 380 km/h à Monaco

Avec l’introduction des nouvelles règles techniques 2026 présentées par la FIA à la veille du Grand Prix du Canada, les monoplaces de Formule 1 devraient en toute logique pouvoir atteindre des vitesses plus élevées dans les lignes droites, mais la FIA a indiqué que ce paramètre sera régulé afin que la sécurité des pilotes soit assurée.

Dans les grandes lignes, la réglementation 2026 en Formule 1 (qui est détaillée ici) permettra aux équipes d’avoir des monoplaces plus légères, avec moins d’appui qu’actuellement et des pneumatiques plus étroits. Cela signifie que les vitesses de pointe des F1 dans les lignes droites devraient être sensiblement plus élevées, un point qui inquiète plusieurs acteurs de la discipline, dont les pilotes eux-mêmes.

Le pilote Mercedes, George Russell – accessoirement vice-président de la GPDA (l’association des pilotes de Grand Prix) a exprimé son inquiétude de voir des monoplaces capables de rouler à des vitesses folles sur tous les circuits du calendrier : « Elles devraient être plus lentes en virages, mais exceptionnellement rapides en lignes droites, atteignant probablement les 360 km/h sur la plupart des circuits, ce qui est assez impressionnant. » a déclaré le Britannique à propos des F1 2026. 

Interrogé sur ces inquiétudes, le directeur technique des monoplaces à la FIA, Jan Monchaux, a tenu à rassurer sur le fait que les règles présentées n’ont pas encore été validées par le Conseil Mondial du Sport Automobile et que des ajustements seront faits avant leur introduction.

De plus, Monchaux a expliqué que la FIA pourra techniquement limiter la vitesse de pointe des monoplaces si besoin : « Oui, la vitesse de pointe pourrait être légèrement supérieure à la vitesse de pointe que nous avons actuellement, mais là aussi – parce que nous avons entendu parler de certaines préoccupations – c’est quelque chose dont nous sommes conscients et nous nous en assurerons, et c’est un message très important, nous veillerons à ce que la vitesse de pointe n’atteigne pas des niveaux qui constitueraient un problème de sécurité. » a déclaré Jan Monchaux.

« Nous avons les moyens de le faire. Nous pouvons avoir un impact sur la configuration à faible traînée, qui ouvre l’aileron arrière et l’aileron avant, soit en l’interdisant dans une ligne droite donnée, soit en réduisant l’ouverture possible, nous aurons un moyen de contrôler la vitesse de pointe. »

« Et de la même manière, concernant le déploiement de l’énergie électrique, nous avons la possibilité, si nécessaire, de réajuster là où nous le jugeons nécessaire pour nous assurer que la vitesse de pointe atteinte serait assez similaire à celle actuelle. »

« Nous n’avons pas envie de prendre des risques absurdes et de voir des voitures rouler en ligne droite à Monaco à 380 km/h. C’est absurde et cela n’arrivera pas. »

« Si nous n’agissons pas, le risque existerait, mais nous en sommes conscients et nous veillerons, une fois que les voitures seront plus matures, à ce que le niveau de simulation des équipes soit également plus mature, que les modifications et des ajustements seront faits pour que ce soit comparable à ce que nous avons actuellement, plus ou moins, je ne sais pas, environ 5 km/h. »

« En ce qui concerne la vitesse dans les virages, si nous parlons d’une voiture agile et d’un appui légèrement inférieur, il faut s’attendre à ce que la vitesse dans les virages soit plus lente que les voitures actuelles, qui ont un niveau d’appui sans précédent […]. »

Le fait d’avoir moins d’appui sur les monoplaces 2026 joue évidemment sur la vitesse de pointe dans la lignes droites, mais Jan Monchaux a ajouté que le niveau d’appui pourrait être rectifié au cours des prochains mois, une fois que les équipes auront commencé à récolter des données pertinentes avec leur simulation.

« Afin d’adopter une voiture agile, nous voulions également réduire l’appui afin que la vitesse dans les virages soit plus faible. Ce que les équipes ont vu pour le moment, c’est une voiture avec, je ne me souviens plus, 35 ou 40 % d’appui en moins – ne vous fiez pas exactement au chiffre – mais comme Nikolas [Tombazis, directeur des monoplaces à la FIA] l’a dit, au cours des prochains mois, une fois que les équipes auront fait plus de simulation et auront affiné leur compréhension des règlements et auront peut-être une conception plus mature de leur propre voiture, nous discuterons avec elles de ce qu’est un niveau d’appui adéquat, et qui pourrait être de quelques pour cent plus élevé que ce que nous avons présenté actuellement. »

« Et cela devrait également être assez facile à réaliser par des moyens simples sur les règlements, sur le plancher pour donner, je ne sais pas, 10, 20, 25, 30 points d’appui de plus que ce que nous prévoyons actuellement. »

« Nous allons néanmoins essayer d’avoir une sorte de plafond, mais il sera certes un peu plus haut que ce qu’il est actuellement dans la réglementation, mais nettement inférieur à celui de la voiture elle-même. Malheureusement, la vitesse dans les virages sera un peu plus lente. Il n’y a pas de magie. »

Red Bull Racing a trouvé le point faible de la RB20

Red Bull se concentre essentiellement sur l’amélioration du train avant de la RB20 après les problèmes rencontrés par Max Verstappen dans les rues de Monaco et, dans une moindre mesure, au Canada le week-end dernier.

A Monte Carlo, Max Verstappen a eu le plus grand mal à dompter sa monoplace sur le tracé étroit et sinueux de la Principauté, notamment à cause des bosses et de l’impossibilité pour lui d’attaquer les vibreurs sans risquer d’aller taper un rail. Après le Grand Prix de Monaco, Red Bull a confirmé qu’il n’y avait aucune corrélation entre les données du simulateur et la réalité, ce qui a poussé l’équipe à l’erreur en termes de réglages.

Au Canada, Max Verstappen avait toujours le même problème et ne pouvait pas attaquer les vibreurs comme il le souhaitait, mais ce phénomène a été atténué le dimanche en course en raison des conditions météo et compte tenu du fait que le rythme était moins rapide sur une piste humide.

« Verstappen s’est également plaint du fait que la voiture ne tient pas sur les vibreurs. » a confirmé Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, à Speedweek après le Grand Prix du Canada remporté par le Néerlandais. 

« Ici [à Montréal], les données du simulateur ne correspondaient pas à la réalité, comme cela fut déjà le cas à Singapour l’année dernière. De façon générale, notre voiture n’est pas la meilleure pour rouler sur les vibreurs. »

« Nous avons réagi en venant au Canada avec un réglage de base plus souple. Mais cela ne suffisait pas. Étant donné que la voiture des Racing Bulls [Visa Cash App RB] était très forte à cet égard à Montréal, nous examinons actuellement de plus près où Red Bull Racing a pu commettre une erreur. Je pense que nous sommes sur la bonne voie pour progresser bientôt sur le front de la suspension avant. »

« Lors des trois courses à venir en Espagne, en Autriche et en Angleterre, nous aurons une idée plus précise de l’état actuel des différentes voitures de course. Ce sont des pistes classiques, alors que nous avons derrière nous des tracés atypiques – Miami, Imola, Monaco, Montréal. »

Malgré les difficultés, Helmut Marko assure que Red Bull – qui est toujours leader du championnat après le Canada – n’est pas inquiète, d’autant que des améliorations techniques pour la RB20 sont dans les tuyaux.

« La concurrence a gagné du terrain, cela ne fait aucun doute, mais nous ne sommes pas inquiets. D’autres améliorations de la voiture sont prometteuses sur la base des données. » a ajouté l’Autrichien.

« McLaren était aussi forte au Canada que lors des week-ends de GP précédents, Mercedes était plus forte, mais Ferrari était faible. Ces hauts et ces bas peuvent être expliqués en fonction de la voiture et du circuit, ainsi que par celui qui est le mieux à même de placer les pneus dans la meilleure fenêtre de fonctionnement lors du week-end concerné et dans des conditions très particulières. »

« Cette situation est pour nous un gros avantage car les poursuivants changent constamment. Nous n’avons pas un adversaire, mais trois qui s’arrachent des points. J’espère que ça restera comme ça. »

Avant le Grand Prix d’Espagne (du 21 au 23 juin), l’équipe Red Bull est leader du championnat constructeurs avec 49 points d’avance sur la Scuderia Ferrari.

James Vowles : « Ce n’est plus l’équipe Williams d’antan »

James Vowles, le directeur de Williams, a insisté sur le fait que son équipe n’a désormais plus rien à voir avec l’écurie Williams d’antan, le Britannique ayant pour objectif de débuter une nouvelle ère avec la formation basée à Grove.

En 2020, la famille Williams a décidé de céder son équipe au fonds d’investissement américain Dorilton Capital, mais Williams a toutefois conservé son identité et son siège au Royaume-Uni. L’arrivée de ces nouveaux propriétaires a permis à Williams de poursuivre de nombreux investissements qui étaient jusque-là en attente et la formation basée à Grove n’a désormais plus grand chose à voir avec l’équipe d’antan.

« Il y a une raison pour laquelle j’ai quitté Mercedes pour venir ici, c’est que ce n’est plus l’équipe Williams d’antan. » a déclaré James Vowles à Montréal, cité par le site de la F1.

En effet, l’an dernier Williams a réussi à terminer à la septième place au championnat du monde des constructeurs après plusieurs années passées en fond de classement. Désormais, Williams se donne les moyens et souhaite donc avoir « l’un des meilleurs » duo de pilotes de la grille l’an prochain.

Si Alex Albon a déjà signé un nouveau contrat de plusieurs années avec Williams, il reste encore un baquet à pourvoir et James Vowles ne cache plus qu’il lorgne sur l’Espagnol Carlos Sainz qui sera disponible en fin d’année une fois son contrat chez Ferrari terminé : « Ce que je peux dire, c’est que la cible numéro une est Carlos [Sainz]. » a-t-il indiqué à propos de l’actuel pilote Ferrari.

« Nous sommes prêts à avoir un duo de pilotes qui, je pense, sera l’un des meilleurs de la grille. Si cela se réalise, ce sera alors une ère différente dans laquelle nous entrerons. Nous investissons des dizaines, voir des centaines de millions pour ramener cette équipe là où elle était en termes de succès. »

« Il y a en arrière plan un certain nombre de très belles signatures qui commenceront lentement à être connues. C’est vraiment un bon moment dans lequel nous sommes, car nous commençons à voir le travail acharné commencé il y a 12 mois à entrer en jeu, et cela me donne toutes les raisons d’être confiant pour aller de l’avant. »

« Nous étions une équipe qui était 10e pendant de nombreuses années. L’année dernière, nous étions septièmes et nous avons mal commencé la saison [2024], mais gardez un œil sur nous. »

« Nous commençons maintenant à améliorer les performances de la voiture, course après course, et c’est une entité différente de ce qu’elle était avant. »

Après les neuf premières courses de la saison 2024, Williams occupe la neuvième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points marqués depuis le début de l’année. 

Andrea Stella : « McLaren est compétitive dans différentes conditions »

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, se réjouit de constater que la MCL38 est une monoplace capable de se battre pour la victoire dans différentes conditions et sur n’importe quel type de circuit après un autre podium décroché cette saison sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal.

Au Canada, le pilote McLaren Lando Norris a une nouvelle fois mis Max Verstappen sous pression en terminant la neuvième manche de la saison en deuxième position avec à peine trois secondes de retard sur le pilote Red Bull au drapeau à damier.

Il s’agissait du sixième podium de la saison pour l’écurie McLaren à Montréal et, après une course riche en rebondissements, le Team Principal de l’équipe basée à Woking se félicite de voir une nouvelle fois l’un de ses pilotes monter sur la boîte en fin de Grand Prix.

« Comme prévu, nous avons eu un Grand Prix du Canada divertissant et passionnant. Le peloton s’est resserré et la concurrence est très serrée. Avec la météo variable aujourd’hui, plusieurs pilotes étaient favoris pour la victoire à différentes étapes de la course et il est important que Lando en fasse partie. » a déclaré Andrea Stella dimanche soir après le Grand Prix du Canada.

« C’est le message clé que nous retenons de Montréal : McLaren est compétitive, capable de monter sur les podiums et de concourir pour la victoire dans différentes conditions. » 

« Nous devons nous concentrer sur l’amélioration de la voiture et de nos opérations afin que nous puissions constamment être aux avant-postes comme nous l’étions ici au Canada. » a-t-il ajouté.

« Nous remportons beaucoup de points, encore une fois plus que nos rivaux, et considérons cela comme un résultat positif. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec désormais 40 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Marko digère mal la pénalité de Perez : « Hamilton a terminé sur trois roues »

Le conseiller de Red Bull, le Dr Helmut Marko, juge la pénalité infligée à Sergio Perez sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne pour avoir roulé en piste avec une monoplace endommagé à Montréal « trop sévère ».

Seizième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada après avoir été éliminé dès la Q1 en qualifications le samedi, le pilote Red Bull s’est retrouvé au milieu du peloton pour le départ de la course ce dimanche sur une piste détrempée à l’heure du coup d’envoi donné à 14h00 (heure locale).

Les conditions changeantes tout au long de la course ont compliqué encore un peu plus la tâche de Sergio Perez et le Mexicain finira par commettre une toute petite erreur en allant frapper les barrières de sécurité en marche arrière après avoir perdu le contrôle de sa monoplace en passant sur une plaque d’humidité. Le contact n’a pas été très violent, mais l’aileron arrière de sa RB20 a été complétement détruit. 

Perez a ensuite tenté de ramener sa monoplace au stand en roulant à vitesse modérée en piste, mais de nombreux morceaux de carbone ont été répandus sur le tracé, ce qui a valu une lourde amende de 25 000 euros à Red Bull et une pénalité de trois places sur la Grille de départ du Grand Prix d’Espagne (prochaine manche) pour Sergio Perez.

« Perez devra reculer de trois places sur la grille de départ en Espagne car il n’a pas mis de côté sa voiture endommagée à Montréal et l’a plutôt ramené au stand. Je pense que c’est une punition trop sévère. » estime Helmut Marko dans sa chronique d’après course pour le site Speedweek.

« Dans une course avec des conditions changeantes, vous devez ramener votre voiture de course, surtout si l’on ne sait pas au départ à quoi ressemblent les dégâts. »

« Les rétroviseurs de Perez étaient sales et il ne pouvait pas voir exactement à quoi ressemblait l’arrière. » a ajouté l’Autrichien pour prendre la défense de son pilote.

« Bien sûr, vous voulez récupérer la voiture et, idéalement, pouvoir à nouveau vous battre pour les points. Mais les commissaires ont alors expliqué que des pièces étaient tombées de sa voiture. »

« Mais bonsoir ! Je me souviens que Lewis Hamilton a atteint l’arrivée sur trois roues à Silverstone [en 2020, ndlr] et a gagné. Etrangement, il n’y avait aucune punition à l’époque. »

Perez en retrait à Montréal

Concernant la performance de Sergio Perez à Montréal où il a été éliminé dès la Q1 en qualifications, Helmut Marko estime que le Mexicain était trop loin du compte dès le début du week-end, alors que le fait que Max Verstappen n’ait pas pu rouler en EL2 en raison d’une panne mécanique, n’a certainement pas aidé Sergio Perez à rattraper son retard avant les qualifications.

« Sergio Perez a connu une qualification difficile au Canada, comme à Monaco auparavant. Il a de la difficulté à gérer cela lorsque les conditions changent, comme cela a été le cas récemment à Montréal. Il lui faut trop de temps pour rattraper le retard. » estime Marko.

« Lors des premiers essais libres, il était à une seconde de Max [Verstappen]. Cet écart est trop grand pour être rattrapé avant les qualifications. Nous l’avons déjà observé dans le passé. De plus, Max n’a pas pu rouler lors de la deuxième séance d’essais libres en raison d’un problème et n’a pas non plus pu donner de direction [dans les réglages]. »

Après le Grand Prix du Canada, Sergio Perez occupe toujours la cinquième place au championnat du monde avec un point de retard sur le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a lui aussi abandonné à Montréal.

Fernando Alonso salue les progrès d’Aston Martin au Canada

Sixième à l’arrivée du Grand Prix du Canada, Fernando Alonso a salué les progrès de son équipe et espère que la performance constatée à Montréal sera toujours au rendez-vous pour les prochaines courses du calendrier.

L’équipe Aston Martin a connu un début de saison mitigé jusqu’à présent et occupe après la neuvième manche de l’année la cinquième place au championnat du monde des constructeurs. Comparé à la saison 2023, l’écurie basée à Silverstone est en retrait en termes de performance, mais le week-end dernier à Montréal, les deux pilotes ont réussi à terminer dans la zone des points.

Fernando Alonso a franchi la ligne d’arrivée en sixième position, tandis que son coéquipier Lance Stroll a terminé juste derrière lui en septième position, ce qui a permis à Aston Martin de marquer quatorze points sur cette manche. Cette performance arrive après deux courses compliquées pour Alonso avec une dernière place à Imola et une onzième place à l’arrivée du Grand Prix de Monaco.

Lorsqu’on a demandé à l’Espagnol si l’amélioration des performances sur le circuit Gilles Villeneuve reflète une meilleure compréhension de la voiture ou bien si elle était spécifique à cette piste, le double champion du monde a déclaré : « Je pense que c’est une combinaison des deux. »

« C’est sûr que nous sommes plus satisfaits de la voiture maintenant, nous avons compris certaines choses et je pense que nous sommes plus compétitifs. »

« Mais en même temps, nous avions dans le calendrier Montréal comme étant l’une des meilleures pistes pour nous, pour notre package ». a-t-il ajouté.

« Il reste toujours un point d’interrogation sur ce qui va se passer à Barcelone [la prochaine course], mais je sais que l’équipe travaille d’arrache-pied pour apporter de nouvelles pièces pour la prochaine course, et j’espère que nous maintiendrons ce niveau de compétitivité. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Aston Martin est cinquième au championnat du monde des constructeurs avec 58 points marqués depuis le début de la saison, soit un retard de 66 points sur Mercedes.

Un deuxième patch disponible pour F1 24 (V1.4)

Après avoir sorti un premier patch (la version 1.3) le 07 juin, EA Sports a annoncé la disponibilité d’un deuxième patch (la version 1.4) ce mercredi 12 juin, résolvant une poignée de problèmes clés.

Si le patch V1.3 s’est essentiellement concentré sur l’amélioration du gameplay, cette version 1.4 affiche une liste de nouveautés plus restreinte. Cette mise à jour est disponible gratuitement au téléchargement sur toutes les plateformes à partir du mercredi 12 juin. 

Les principales améliorations apportées avec ce patch 1.4 sont les suivantes : 

  • Résolution d’un problème en mode Carrière où la note de rythme en course d’un joueur est sensiblement réduite s’il ne fait pas le meilleur tour.
  • Résolution d’un problème où toutes les voitures peuvent parfois débuter la course avec les mauvais trains de pneus (mouillé/sec) en fonction des conditions de piste.
  • Résolution d’un problème où l’ERS des monoplaces peut parfois être désactivé de façon inattendue.

Cette mise à jour règle également d’autres problèmes mineurs qui n’ont pas été détaillés par EA Sports, tandis que d’autres mises à jour seront disponibles dans le futur insiste le développeur.

Mercedes a pensé à la victoire « pendant une seconde » à Montréal

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a admis que son équipe a brièvement espéré remporter la victoire au Grand Prix du Canada dimanche dernier, mais insiste sur le fait que l’écurie est toujours satisfaite de son podium.

Le week-end dernier à Montréal, George Russell a décroché la pole position sur la grille de départ du Grand Prix du Canada dont le coup d’envoi a été donné sur une piste détrempée. Le Britannique a pris un très bon départ à l’extinction des feux et a même mené l’épreuve durant les 20 premiers tours de course, avant d’être dépassé par la McLaren de Lando Norris.

Russell a ensuite perdu une position supplémentaire au profit de Max Verstappen, et après une bataille serrée contre son coéquipier en fin de course, le pilote Mercedes a finalement franchi la ligne d’arrivée à la troisième position.

Lorsqu’on lui a demandé après l’arrivée de l’épreuve s’il a pensé un instant que la victoire était possible pour George Russell à Montréal, Toto Wolff a répondu : « Une victoire était peut-être un rêve de longue haleine. » a déclaré l’Autrichien à Sky Sports.

« Quand George était en pneus Durs et qu’il rattrapait son retard et qu’il avait un rythme vraiment fort, peut-être pendant une seconde nous y avons pensé, mais il ne faut pas être trop gourmand. »

« Il y avait peut-être une ou deux erreurs que nous aurions pu éviter. Mais nous devons retenir les points positifs. La voiture a fait un réel pas en avant avec les éléments apportés et la direction du développement est la bonne. »

Après l’arrivée du Grand Prix du Canada, Lewis Hamilton – qui a terminé au pied du podium derrière son coéquipier – a déclaré qu’il avait commis trop d’erreurs tout au long du week-end à Montréal et lorsqu’on demande à Toto Wolff si ses pilote ne sont pas un peu trop durs avec eux-mêmes, le directeur de l’équipe Mercedes a répondu : « Je pense que lorsque vous terminez troisième et quatrième – en regardant d’où nous venons – c’est une course positive. »

« Troisième et quatrième, c’est bien mieux que ce que nous avons pu faire lors des dernières courses, donc c’est bien. Mais je pense que les deux pilotes ont compris qu’il y avait plus à gagner, que nous aurions peut-être pu gagner une position ou deux, et c’est pourquoi il y a une sorte de sentiment négatif qui prévaut. »

« Mais si vous leur aviez donné les troisième et quatrième places avant le début du week-end, nous les aurions probablement prises. »

« Je pense que depuis Imola, nous avons pris les bonnes mesures et mis des pièces sur la voiture qui fonctionnaient, c’est une chose avec laquelle nous avons eu du mal ces dernières années. Nous aurons de nouvelles pièces qui arriveront à Barcelone, cela devrait nous aider, j’espère donc vraiment que nous pourrons poursuivre sur cette trajectoire positive. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren. 

Verstappen dévoile un casque spécial pour certaines courses en Europe

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a dévoilé une décoration de casque spéciale en hommage à ses fans qui le suivent sur les circuits du monde entier tout au long de l’année. 

Le pilote Red Bull – qui a récemment dévoilé un casque bleu réservé pour les Grands Prix qui se disputent aux Etats-Unis (Miami, Austin et Las Vegas) – a décidé de rendre hommage à son armée orange (le nom donné à sa communauté de fans sur les circuits) en portant un casque orange pour plusieurs courses qui se disputent en Europe entre le mois de juin et de septembre. 

« Ce casque compte beaucoup pour moi. Bien sûr, sa couleur est très jolie, mais c’est aussi un hommage à tout le soutient des fans. » a déclaré Verstappen lors de la présentation de son nouveau casque en s’adressant à sa communauté de fans.

« Il existe quelques courses spéciales en Europe, avec de nombreux fans en orange. Donc, je le porterai à ce moment-là. »

« Le casque est vraiment cool. Comme vous pouvez le voir, il y a des fans à l’arrière du casque. Il est très orange et très brillant, donc j’espère que l’aimerez aussi. »

Cela signifie que Max Verstappen a désormais trois designs de casque différents pour la saison 2024 avec son casque « traditionnel » aux couleurs des Pays-Bas qu’il utilisait au Grand Prix du Canada, puis un bleu réservé aux courses se disputant aux Etats-Unis et enfin le orange réservé pour quelques courses européennes. 

Ricciardo victime d’un problème d’embrayage sur la grille à Montréal

Daniel Ricciardo a révélé qu’un problème d’embrayage était à l’origine de son départ anticipé dimanche dernier sur la grille de départ du Grand Prix du Canada.

Cinquième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada, l’Australien Daniel Ricciardo a reçu une pénalité de cinq secondes parce que sa monoplace a bougé sur son emplacement bien avant que les feux ne s’éteignent. Malgré cette sanction, le pilote Visa Cash App RB a réussi à terminer dans les points à Montréal en franchissant la ligne d’arrivée à la huitième place.

S’exprimant après l’arrivée de l’épreuve, Ricciardo a expliqué : « C’était vraiment bizarre parce qu’on m’a dit que j’avais une pénalité de cinq secondes pour un départ anticipé, mais je savais que je n’avais pas grillé le départ, donc j’étais un peu confus. »

« Donc, j’ai évidemment remis cela [la pénalité] en question, mais ensuite je me suis souvenu. J’ai eu l’impression que lorsque je cherchais le bon régime pour le départ, la voiture a bougé. Ensuite, Pierre [Hamelin, son ingénieur de course] m’a dit que nous avions un petit problème avec l’embrayage ou quelque chose du genre. »

Après le Grand Prix du Canada, le Team Principal de l’équipe Visa Cash App RB, a lui aussi confirmé qu’il s’agissait d’un problème d’embrayage sur la monoplace de Daniel Ricciardo au départ de la course : « La pénalité de Daniel au départ, est due à un très léger patinage de l’embrayage. » a expliqué le Français qui a toutefois retenu « beaucoup de points positifs » de la course à Montréal.

« Il y a beaucoup de points positifs de ce week-end : Les pilotes et l’équipe travaillent vraiment bien. ensemble comme une unité solide sur la piste, tandis qu’à l’usine, les efforts de notre personnel ont été tout aussi gratifiants et même récompensés avec les deux voitures en Q3 encore une fois et des points aujourd’hui. » a ajouté Laurent Mekies.

« Daniel a parlé du fait que samedi était le dixième anniversaire du jour exact de sa toute première victoire en F1 sur cette piste et il semble qu’il aime l’endroit, comme en témoigne sa spectaculaire cinquième place en qualifications et sa P8 en course ! »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Visa Cash App RB occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 30 points de retard sur Aston Martin. 

Bottas admet que Stake F1 a besoin de plus d’améliorations techniques

Après une nouvelle course sans marquer le moindre point, Valtteri Bottas espère que les prochaines améliorations techniques introduites par son équipe lui permettront de faire des progrès. 

Depuis le début de la saison 2024, l’équipe Stake F1 est la seule de la grille à ne pas avoir encore marqué le moindre point après neuf courses disputées et occupe donc la dernière place au championnat du monde.

Le Grand Prix du Canada le week-end dernier s’est disputé dans des conditions changeantes et cinq pilotes de la grille n’ont pas vu le drapeau à damier, mais malgré cette opportunité, aucun des pilotes Stake n’a pu finir dans la zone des points. Valtteri Bottas a franchi la ligne d’arrivée en treizième position, tandis que son coéquipier Guanyu Zhou a été classé bon dernier.

Dimanche à Montréal, Bottas et Zhou s’élançaient depuis la voie des stands après que leur équipe ait pris la décision de briser la règle du Parc Fermé pour changer la configuration de leur monoplace avant la course. S’exprimant après l’arrivée de l’épreuve, le Finlandais Valtteri Bottas ne cachait pas sa frustration d’avoir terminé une fois de plus hors des points.

« Nous avons progressé [par rapport à sa position de départ], mais c’est principalement grâce aux erreurs des autres voitures, etc…En termes de rythme, nous ne sommes pas dans le top dix pour le moment. » déplore Bottas.

« Nous devons continuer à rendre la voiture plus rapide. Nous devons continuer à apporter des améliorations. » insiste-t-il.

« Nous avons des améliorations plus importantes en préparation, et je suis sûr que c’est la clé du progrès. »

« Barcelone [la prochaine course] sera également proche, et nous savons que nous avons du travail à faire avant : revenir en Q2 sera la première étape, et ensuite nous travaillerons à partir de là. »

Frederic Vasseur : « Nous aurons d’autres week-ends difficiles »

Après un double abandon à Montréal, le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, est parfaitement conscient que le championnat du monde ne se joue pas sur un seul week-end et sait aussi que son équipe pourrait très bien connaître d’autres week-ends difficiles pour le reste de la saison.

Au Canada, Ferrari a connu un week-end très compliqué avec ses deux pilotes éliminés en Q2 lors de la séance de qualifications le samedi et un double abandon le dimanche en course. Du côté de Charles Leclerc, le Monégasque a été victime de problèmes moteur dès les premiers tours du Grand Prix du Canada et finira par abandonner, tandis que son coéquipier Carlos Sainz a perdu le contrôle de sa monoplace dans des conditions changeantes et a dû lui aussi abandonner en raison des dégâts trop importants sur sa SF-24.

La Scuderia Ferrari repart donc de Montréal sans le moindre point dans ses bagages et lorsqu’on demande à Frederic Vasseur s’il estime qu’il s’agissait du week-end le plus difficile depuis qu’il est à la tête de l’équipe italienne en 2023, le Français a répondu : « Ce n’était pas le meilleur. Le plus difficile, je ne sais pas. »

« Parfois, on peut avoir le sentiment que tout va mal et que tout va contre nous, mais nous ne changerons pas notre approche. Nous travaillons en équipe avec les pilotes dans les bons comme dans les mauvais moments, et nous garderons la même approche pour le week-end prochain [en Espagne]. Je n’ai pas peur de ce genre de week-end, c’est comme ça, c’est la course. »

« La semaine dernière [à Monaco], ce fut un week-end difficile pour Red Bull, et ce week-end, c’est un week-end difficile pour nous. Nous aurons d’autres week-ends difficiles, mais nous devons garder à l’esprit qu’il nous reste encore 15 ou 16 courses à disputer. C’est presque une saison comme en 2018 ou 2017, avec 15 ou 16 courses par an. »

« Nous avons encore un championnat devant nous. C’est sûr que nous aurons des week-ends difficiles, et que nous aurons de bons week-ends. Le plus important, c’est de garder la même approche, de continuer à se développer et de continuer à régler les problèmes. »

« Nous ne sommes pas champions du monde après un seul week-end, et nous ne sommes nulle part après un week-end difficile. Nous serons de retour en Espagne [la prochaine course] et retrouverons le rythme. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Ferrari est toujours deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 49 points de retard sur Red Bull et 40 points d’avance sur McLaren, troisième.

Modifications importantes de l’abonnement F1 TV Pro en France

Les abonnés français au service F1 TV Pro vont très prochainement recevoir un courriel leur détaillant des modifications importantes à venir dans leur offre. 

En décembre dernier, les abonnés français au service F1 TV Pro ont reçu un courriel leur annonçant que F1 TV Pro ne sera désormais plus disponible pour les nouveaux abonnés et que seuls ceux possédant un abonnement annuel au service pourront continuer à regarder les week-ends de Grand Prix en direct en 2024.

L’annonce a été assez brutale pour les fans de F1 ayant souscrit à un abonnement mensuel à F1 TV Pro, car ils ne peuvent plus depuis le 18 décembre 2023 s’abonner de nouveau au service. La Formule 1 a en effet choisi de couper net le signal pour la France où seules les personnes ayant souscrit un abonnement annuel peuvent encore le renouveler à la date anniversaire.

Ce lundi 10 juin 2024, le service F1 TV Pro va encore un peu plus loin en annonçant d’importants changements à venir pour les abonnés en France afin de respecter « la législation antitabac en matière de publicité en France et dans ses territoires. »

Dans un courriel adressé à ses abonnés, F1 TV Pro précise ce qui suit : 

Les sessions en direct pour la F1, F2, F3 et F1 Academy seront toujours disponibles via F1 TV Pro. Cependant, les programmes suivants ne seront plus disponibles sur F1 TV Pro à partir du 11 juillet 2024 : 

  • Les rediffusions, résumés, et émissions d’avant et après courses pour l’entièreté de la saison 2024
  • Les archives des courses des saisons précédentes
  • L’intégralité des émissions et documentaires tels que Tech Talks, Jolyon Palmers Analysis et F1 Icons

En raison de ces changements, F1 TV Pro vous propose alors deux options : 

Option 1 : continuez votre abonnement et renouvelez à un prix réduit

En tant qu’abonné annuel, F1 TV devient gratuit pendant 4 mois, après quoi votre abonnement se renouvellera automatiquement au nouveau prix réduit de 49.99 EUR. 

Option 2 : Annuler votre abonnement

F1 TV Pro vous propose d’annuler votre abonnement.

Dans ce courriel, les abonnés F1 TV Pro sont également orientés vers les offres Canal+, le diffuseur officiel de la F1 pour la France et Monaco.

La F1 gratuite sur F1only.fr ! 

Nous vous rappelons également que vous pouvez suivre l’intégralité de la saison 2024 de F1 en direct sur F1only.fr sur notre Live Center où vous aurez accès gratuitement à notre Live Texte agrémenté d’images tout au long de la saison.

Magnussen déçu des opportunités manquées par Haas à Montréal

Le pilote Haas Kevin Magnussen estime que son équipe a raté de nombreuses opportunités ce dimanche au Grand Prix du Canada, notamment en lui demandant de rentrer au stand trop tôt selon lui.

Ce dimanche à Montréal, les deux pilotes Haas, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, étaient les seuls de la grille à avoir chaussé les pneus Full Wet (tous les autres étaient en Intermédiaires) au départ du Grand Prix du Canada dont le coup d’envoi a été donné sur une piste détrempée.

Dès les premiers tours, Kevin Magnussen – qui s’élançait pourtant de la quatorzième place sur la grille – a gagné plusieurs positions pour se retrouver très rapidement parmi les leaders de la course dans le top cinq. La Haas du Danois affichait un excellent rythme avec ses pneus Full Wet, mais son équipe lui a alors demandé de rentrer au stand pour chausser les Intermédiaires lorsque la pluie a cessé et que la piste s’asséchait.

Lors de ce premier arrêt, un problème est survenu (les pneus n’étaient pas prêts) ce qui a ruiné tous les efforts réalisés par Magnussen dans les premier tours. En ressortant des stands, le Danois s’est retrouvé à sa position de départ en quatorzième place. Magnussen sera finalement classé douzième au terme des 70 tours de course.

« J’ai l’impression que nous n’avons pas réussi à tirer le meilleur parti avec toutes les opportunités offertes par cette course. » a déclaré Kevin Magnussen dimanche soir à Montréal, alors que cinq pilotes ont abandonné lors de cette neuvième manche de l’année.

« Nous n’avons pas su en profiter, c’est décevant. Nous allons devoir revoir tout ça et essayer de comprendre, car pour l’instant tout est un peu flou, mais c’est sûr qu’il y avait beaucoup d’opportunités et nous n’avons pas marqué de points. »

« Nous avons eu un arrêt au stand très lent et un autre moyennement lent, et je pense aussi que nous nous sommes arrêtés au stand trop tôt pour chausser les Intermédiaires sur une piste encore mouillée. »

« J’avais vraiment l’impression que quelque chose allait arriver au début de la course, mais finalement il n’y a rien… »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points d’avance sur Alpine. 

Sergio Perez présente ses excuses après (un autre) week-end à oublier

Sergio Perez a présenté ses excuses à son équipe ce dimanche soir après son abandon au Grand Prix du Canada suite à une erreur de pilotage de sa part, il s’agit du deuxième abandon consécutif pour le Mexicain après celui de Monaco.

Seizième sur la grille de départ du Grand Prix du Canada après avoir été éliminé dès la Q1 en qualifications le samedi, le pilote Red Bull s’est retrouvé au milieu du peloton pour le départ de la course ce dimanche sur une piste détrempée à l’heure du coup d’envoi donné à 14h00 (heure locale). 

Les conditions changeantes tout au long de la course ont compliqué encore un peu plus la tâche de Sergio Perez et le Mexicain finira par commettre une toute petite erreur en allant frapper les barrières de sécurité après avoir perdu le contrôle de sa monoplace en passant sur une plaque d’humidité. Le contact n’a pas été très violent, mais l’aileron arrière de sa RB20 a été complétement détruit.

A ce moment-là, son équipe lui a demandé de ramener la monoplace jusqu’au stand au ralenti, mais lors de son retour à vitesse modérée, de nombreux morceaux de carbone ont été éparpillés sur la piste, ce qui a valu une lourde amende de 25 000 euros à Red Bull et une pénalité de trois places sur la Grille de départ du Grand Prix d’Espagne (prochaine manche) pour Sergio Perez.

S’exprimant sur ses réseaux sociaux après son abandon, Sergio Perez a présenté ses excuses à son équipe après ce qui a été un deuxième week-end consécutif très compliqué pour lui : « Je suis vraiment désolé pour mon équipe, je l’ai laissé tomber aujourd’hui. Nous reviendrons sans aucun doute, il y a encore un long chemin à parcourir. » a écrit le Mexicain sur son compte X.

« L’incident était de ma faute. » avait auparavant déclaré Perez devant les médias. « J’ai touché la partie humide dans le virage six et je n’ai pas pu arrêter la voiture, je n’ai pas pu toucher les freins. »

« Cela a été deux week-ends très difficiles, mais nous allons nous regrouper, garder la tête baissée et apprendre de ce week-end. Nous avons identifié quelques problèmes après les qualifications et ils signifiaient que nous aurions pu nous qualifier beaucoup plus haut. »

« J’espère pouvoir retrouver ma forme en Espagne et revenir au niveau auquel j’étais plus tôt dans la saison. J’en suis convaincu, de bonnes pistes nous attendent. »

Dans son malheur, Sergio Perez a eu un peu de chance puisque son abandon est survenu un week-end où les deux pilotes Ferrari ont eux aussi abandonné. Cela signifie qu’après le Grand Prix du Canada, Sergio Perez est toujours cinquième au championnat du monde, un point derrière le pilote Ferrari Carlos Sainz et à 87 points de son coéquipier Max Verstappen, en tête du classement pilotes.

Des problèmes moteur récurrents pour Charles Leclerc chez Ferrari

Le week-end dernier au Grand Prix du Canada, Charles Leclerc a une nouvelle fois connu un problème moteur sur sa monoplace, ce qui a forcé le Monégasque à abandonner ce dimanche en course. 

S’élançant depuis la onzième place sur la grille de départ du Grand Prix du Canada, Charles Leclerc a très rapidement connu un problème moteur sur sa monoplace, ce qui l’a forcé à rentrer dans la voie des stands pour s’arrêter devant son garage de longues secondes afin de faire un reset des systèmes.

Ferrari a ensuite choisi de miser sur le passage au pneus slicks sur la monoplace de Leclerc, même si le reste du peloton restait sur les composés Intermédiaires dans des conditions changeantes. Cette décision n’a pas porté ses fruits et le Monégasque est retourné au stand pour abandonner.

Invité à donner son point de vue sur la situation après son abandon ce dimanche à Montréal, Charles Leclerc a déclaré : « Honnêtement, il n’y a pas grand chose à dire, à part que nous avons eu un problème moteur, ce qui nous a couté cher. »

« Puis à un moment donné, on a essayé de rouler en slicks alors que nous savions qu’il y avait plus de chances que ça ne marche pas, mais il fallait tester quelque chose car, avec les problèmes de moteur que nous avions, nous aurions été hors jeu pour les points de toute façon. »

« Après cela, c’était extrêmement délicat de faire tous les changements moteur que l’équipe m’a demandé, alors que je perdais une seconde et demie par ligne droite. Nous devons examiner le problème moteur, car cela va être délicat pour le reste de la saison. »

Malgré tout, le Monégasque a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas se laisser affecter par un week-end difficile : « Je pense que nous ne devrions pas réagir de manière excessive avec le rythme de la voiture. Vous avez des bons week-ends, vous avez des mauvais week-ends. »

« Hier [samedi], nous avons raté la Q3 pour trois centièmes, nous n’étions vraiment pas bien avec la voiture et nous devons travailler là-dessus et essayer de comprendre ce qui n’a pas fonctionné. »

« Aujourd’hui [dimanche], je ne dirais pas que le rythme était mauvais, et si vous regardez le premier relais avec le problème moteur où nous étions une seconde et demie plus lents, je pense que nous n’étions pas si mauvais dans les virages et nous étions même forts. Mais le moteur était un problème tellement important que nous ne pouvions rien faire. »

« C’est sûr ça fait mal, ce sont de gros points pour l’équipe, avec les deux voitures qui abandonnent, que nous perdons face à nos concurrents. Mais nous devons maintenant examiner ce problème moteur. »

Des problèmes récurrents chez Ferrari 

Depuis quelques courses, les problèmes mécaniques semblent se concentrer sur la monoplace de Charles Leclerc chez Ferrari puisque le pilote monégasque a déjà reçu trois moteurs (tous issus du pool), le dernier changement en date ayant été effectué à Monaco juste avant la séance de qualifications suite à une alerte détectée par les ingénieurs après les EL3.

Avant Monaco, Ferrari avait également changé l’unité de puissance sur la monoplace de Charles Leclerc à Imola « par précaution » après que les données recueillies sur le moteur utilisé par le Monégasque lors de la course précédente à Miami ne « correspondaient pas aux valeurs standards » de Ferrari.

En arrivant à Montréal, Ferrari a décidé de changer le pack batteries sur la monoplace de Leclerc avant le début du week-end, ainsi que le boîtier de contrôle électronique. Mais visiblement, ces changements n’ont pas empêché le Monégasque d’avoir un problème moteur le dimanche en course et Ferrari a donc préféré limiter les dégâts en lui demandant d’abandonner.

« Leclerc était en mode limitation des dégâts jusqu’à ce qu’une réinitialisation de la voiture dans les stands résolve le problème, mais à ce moment-là, il avait déjà été doublé et cela ne servait à rien d’ajouter des kilomètres sur la voiture sans aucune chance de marquer des points. » a confirmé Ferrari ce dimanche soir.

On ne sait pas à l’heure actuelle si Ferrari décidera de monter une autre unité de puissance sur la monoplace de Charles Leclerc pour la prochaine course programmée en Espagne du 21 au 23 juin sur le tracé de Barcelone. 

Premier podium de la saison pour Mercedes au Canada

L’équipe Mercedes revient du Canada avec 28 points en plus au championnat constructeurs grâce à la performance de ses deux pilotes. George Russell est parti en pole position ce dimanche, une position qu’il ne parviendra pas à transformer en victoire mais le pilote Britannique montera tout de même sur la troisième marche du podium au drapeau à damier.

Avec cette troisième place, George Russell offre ainsi le premier podium de la saison à son écurie et signe le 10ème podium de sa carrière en Formule 1. De son coté, Lewis Hamilton – qui s’est élancé de la septième place sur la grille – finira au pied du podium à la quatrième place, le Britannique marquant également le point bonus du tour le plus rapide en course.

« Nous avons marqué de bons points pour l’équipe aujourd’hui. Nous avons également l’impression de nous être rapprochés de la tête ce week-end, ce qui est très encourageant. » a déclaré Lewis Hamilton.

« Je remercie tout le monde à Brackley et Brixworth, ils ont travaillé si dur pour nous fournir nos récentes mises à jour. Cela nous a fait avancer dans la bonne direction, et nous continuerons à faire les efforts nécessaires pour poursuivre ces progrès. » 

De son coté, George Russell reste déçu de sa prestation et estime avoir raté sa chance, lui qui s’élançait pourtant depuis la pole position sur la grille : « Je suis déçu de moi aujourd’hui. » a déclaré le pilote Mercedes ce dimanche soir à Montréal. 

« J’ai commis trop d’erreurs qui nous ont fait reculer et nous ont coûté une chance de victoire. J’ai vraiment repoussé les limites en piste. Cela dit, c’est une bonne chose d’être déçu par la troisième place. »

« Nous avons fait de petits pas au cours des dernières courses et, venir au Canada, décrocher la pole position et un podium est vraiment encourageant. Nous avons été l’une des voitures les plus rapides en piste tout au long du week-end, nous avons donc fait des progrès. Il y a beaucoup de points positifs à retenir. »

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, est quant à lui satisfait des progrès de Mercedes ces dernières semaines et espère bien continuer sur cette voie, notamment avec le prochain Grand Prix à Barcelone, juge de paix de la performance des monoplaces.

« Le week-end a été encourageant. Nous avons pris les bonnes mesures récemment et apporté des mises à jour qui fonctionnent bien. Nous semblons gagner en performance à chaque Grand Prix. »

« Tout le monde à Brackley et Brixworth continue de travailler incroyablement dur et c’est formidable de voir leurs efforts récompensés par notre premier podium de l’année. J’espère que nous pourrons continuer sur cette voie positive. »

« En ce qui concerne Barcelone, c’est un circuit qui met vraiment les voitures à l’épreuve. Nous sommes impatients d’y aller et de comprendre où nous en sommes en termes de performances. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 124 points, soit 88 de moins que son écurie cliente McLaren.

Classement constructeurs F1 2024

PEquipe Points
1McLaren 246
2Mercedes141
3Red Bull 105
4Ferrari94
5Williams37
6Haas20
7Aston Martin14
8Racing Bulls8
10Alpine7
9Sauber6

Stefano Sordo rejoint l’équipe Stake F1

Dans le cadre de la préparation de l’arrivée de Audi en F1 en 2026, Stake F1 Team KICK Sauber renforce ses rangs avec l’arrivée annoncée de Stefano Sordo.

Stefano Sordo rejoint l’écurie au poste nouvellement créé de directeur de la performance. Il sera sous la responsabilité directe du directeur technique, James Key.

Stefano Sordo est une figure respectée dans le monde de la course automobile qu’il côtoie depuis 20 ans maintenant. Ingénieur de course, chef de la performance aérodynamique, l’Italien a officié chez Red Bull Racing entre 2010 et 2013, puis chez McLaren, des passages toujours couronnés de succès.

« La nomination de Stefano est une étape importante dans le développement de la structure de notre département technique. Stefano sait ce dont une équipe gagnante a besoin, il apporte une grande expérience à l’équipe et, avec les différents rôles qu’il a joués dans le passé, il est parfaitement placé pour analyser les forces et les faiblesses de nos opérations techniques, et pour répondre aux besoins. » a déclaré Andreas Seidl, patron du groupe Sauber.

« Nous disposons d’une équipe technique solide à Hinwil, et la nomination de Stefano nous aidera à exploiter ces compétences et à les transformer en performances alors que nous poursuivons cette période cruciale pour notre équipe, avec l’Audi F1 works team qui se prépare à faire ses débuts. » se réjouit l’Allemand.

Stefano Sordo est conscient de l’entreprise qui l’attend avec l’arrivée d’Audi en 2026.

« Je suis ravi de rejoindre Stake F1 Team KICK Sauber et d’assumer un rôle qui aura un impact direct sur l’exploitation des performances que nous avons déjà au sein de notre entreprise, et de l’aider à atteindre de nouveaux sommets. »

« L’équipe se trouve à un moment crucial de son histoire, avec le début de l’aventure Audi qui se profile à l’horizon, et je suis impatient de relever le défi qui nous attend. »

« Je suis enthousiaste à l’idée de ce que l’avenir nous réserve : les objectifs que l’équipe s’est fixés sont ambitieux, mais je perçois une grande confiance de la part de chacun au sein de cette organisation »

Après le Canada, Alpine F1 gagne une place au championnat constructeurs

Après le Grand Prix du Canada où Alpine a vu ses deux pilotes terminer dans les points, l’écurie du constructeur français a gagné une position au championnat du monde et occupe désormais la huitième place avec trois points d’avance sur Williams.

Ce dimanche à Montréal, Pierre Gasly a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix du Canada à la neuvième place, juste devant son coéquipier Esteban Ocon à qui on a demandé dans les derniers tours de course de laisser passer la monoplace de Gasly pour lui permettre d’aller chercher Daniel Ricciardo en vain.

Au total, Alpine a marqué trois points au championnat du monde et gagne donc une position pour se retrouver désormais huitième au classement constructeurs avec cinq unités au compteur depuis le début de la saison 2024.

« Dans l’ensemble, c’est un résultat d’équipe positif aujourd’hui avec une double entrée dans les points, la première de la saison. » a déclaré Bruno Famin, Team Principal d’Alpine, après l’arrivée de l’épreuve.

« Bravo à l’équipe pour cette course très bien exécutée. C’est agréable de pouvoir rebondir après un samedi difficile en qualifications et d’avoir su tirer profit des conditions mitigées. »

« Avant le départ, nous savions qu’il serait crucial de prendre les bonnes décisions aux bons moments et l’équipe a été performante sur le plan opérationnel, tant pour la stratégie que les arrêts aux stands. Nous avons réussi à marquer trois points importants pour l’écurie et à gagner une place au championnat constructeurs. »