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Max Verstappen admet que Red Bull doit se pencher sur les problèmes rencontrés lors des qualifications pour le Grand Prix de Grande-Bretagne après que le Néerlandais ait raté la pole position face à Lewis Hamilton ce vendredi à Silverstone.

La lutte entre les prétendants au titre était plus serrée que jamais ce vendredi en qualifications, mais Lewis Hamilton a devancé Max Verstappen à la première place pour seulement 75 millièmes. Même si les marges étaient serrées, le pilote Red Bull dit avoir eu des problèmes de sous-virage pendant la séance.

« Nous devons jeter un œil à tout ça parce que la voiture se comportait plutôt bien, mais il y avait beaucoup de sous-virage. » a déclaré Verstappen après les qualifications.

« Je ne pouvais donc pas vraiment attaquer dans les virages et j’attendais juste que l’avant accroche. c’était une sensation un peu étrange au volant et je ne pense pas que ce soit lié aux réglages ou à l’aileron avant. »

« Mais bon c’est comme ça, nous sommes finalement encore assez proche, donc ça va. Nous verrons bien demain. Je pense que nous avons une bonne voiture, Nous devons juste régler un peu les problèmes que nous avons rencontrés en qualifications, mais j’ai toujours confiance que nous pouvons faire une course solide. » 

Grille de départ de la course sprint à Silverstone

L’équipe Red Bull Racing a écopé d’une amende au Grand Prix de Grande-Bretagne après que son pilote Sergio Perez a commis un excès de vitesse lors de la première séance d’essais libres ce vendredi.

Ce vendredi en EL1, le Mexicain Sergio Perez a été flashé à la vitesse de 120,6 km/h à l’entrée de la voie des stands alors que la vitesse à cet endroit est limitée à 80 km/h pour tout le week-end.

Les commissaires de course du Grand Prix de Grande-Bretagne ont retenu un excès de vitesse de 40 km/h et ont donc infligé une amende forfaitaire de 1000 euros à l’équipe Red Bull Racing.

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a comparé ses débuts en F1 avec ceux de la nouvelle génération de pilotes et l’Espagnol pense qu’il n’y a pas tant de différences hormis les outils bien plus pointus mis à disposition des jeunes pilotes désormais.

Interrogé ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Grande-Bretagne pour savoir ce qu’il pensait de la nouvelle génération de pilotes par rapport au moment où il a débuté sa carrière en F1 en 2001, l’espagnol a répondu : « C’est difficile de comparer. »

« Nous sommes définitivement à un bon moment pour le sport. Je pense que les gars de cette nouvelle génération ont le talent, la préparation, ils ont également des académies qui les aident dans les différentes catégories et ils ont aussi tous les outils avec le simulateur et les ingénieurs très sophistiqués…ils sont très préparés quand ils arrivent en Formule 1. »

« Mais je pense que c’était d’une façon assez similaire dans le passé aussi. Il y a toujours eu un changement de génération, mais ils ont aussi besoin d’une bonne voiture. On voit avec Lando [Norris] ou George [Russell], par exemple, ils sont tous les deux talentueux, l’un se bat pour des podiums et l’autre n’a pas encore marqué de point [cette année]. »

« Parfois c’est un peu injuste. On l’a vu avec Charles [Leclerc], nous avons pu le voir quand la Ferrari gagnait, Charles était au dessus de cette génération, mais maintenant la voiture n’est pas dans cette position. C’est donc lié à la voiture et ce n’était pas si différent dans le passé. »

Alonso se souvient de sa propre expérience en tant que jeune pilote lorsqu’il a débuté sa carrière en F1 au volant d’une Minardi non compétitive.

« Je me souviens qu’en 2001 je n’étais pas très compétitif. C’est un moment où vous devez offrir votre meilleure performance possible, mais en même temps vous devez garder votre motivation intacte parce qu’à chaque week-end le résultat semble être le même. Quoi que vous fassiez, quelle que soit la préparation que vous fassiez. »

« Parfois, vous êtes extrêmement fier et heureux de la performance, et d’autres week-ends, vous êtes un peu déçu de votre propre performance, ou de quelques erreurs, mais le résultat final est le même, et de l’extérieur vous ne ne voyez aucune différence. »

« Alors c’est comme ça. C’est quand même une belle préparation pour le futur et à travers les difficultés, normalement on apprend plus qu’avec du succès. »

Le champion du monde de F1 Nico Rosberg est du même avis que le pilote Aston Martin Sebastian Vettel et estime que créditer de la pole position officielle le vainqueur de la course sprint ce week-end va « cannibaliser » les statistiques de la Formule 1.

Ce week-end à Silverstone, la F1 teste pour la première fois de son histoire un nouveau format avec une course sprint de 30 minutes programmée le samedi après-midi et dont l’ordre d’arrivée déterminera la grille de départ de la course principale du dimanche.

Pour déterminer la grille de départ de cette course sprint, une séance de qualifications classique (Q1, Q2 et Q3) est programmée ce vendredi soir à 19h00 (heure de Paris).

Après une longue hésitation, la F1 et la FIA ont finalement décidé que le pilote qui obtiendrait la pole position officielle durant le week-end serait le vainqueur de la course sprint du samedi, ce qui n’est pas du goût de tout le monde à commencer par Sebastian Vettel qui estime que la pole position doit revenir au pilote ayant réalisé le tour le plus rapide durant une séance de qualifications.

« La pole est le meilleur temps au tour réalisé ou le meilleur temps au tour en qualifications. » a explique l’Allemand ce jeudi à Silverstone.

« Cela est donc un peu déroutant, mais évidemment, cela dépendra car s’il s’agit d’un cas unique cela ne fera pas beaucoup de mal. Mais si nous finissons par avoir dix courses sprint l’année prochaine ou dans le futur, alors je pense que c’est juste un peu bizarre. Donc, la pole devrait revenir au gars qui est le plus rapide sur un tour. »

L’ancien pilote Mercedes Nico Rosberg estime pour sa part que ce n’est tout simplement pas la bonne décision : « Ce n’est pas la bonne décision. La pole doit revenir à 100% au gars le plus rapide pendant les qualifications. » explique Rosberg.

« Le vainqueur de la course sprint ne devrait pas remporter la pole position. Cela va complétement cannibaliser les statistiques historiques de la F1. »

Pour l’instant, ce nouveau format de week-end incluant une course sprint le samedi n’est qu’un test et il devrait y en avoir deux autres au cours de la saison (probablement à Monza et au Brésil).

La course sprint du Grand Prix de Grande-Bretagne est programmée ce samedi 17 juillet à 17h30 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications classique qui déterminera la grille de départ de cette course sprint est programmée ce vendredi 16 juillet à 19h00 (heure de Paris).

Lando Norris admet qu’il est « un peu endolori » et « pas en parfait état » pour le GP de Grande-Bretagne après avoir été agressé après la finale de l’Euro 2020 à Wembley le week-end dernier.

Norris s’est fait agresser et voler sa montre alors qu’il se dirigeait vers sa voiture après la défaite de l’Angleterre contre l’Italie dimanche, le pilote de Formule 1 étant décrit comme « secoué » mais « en bonne santé » par son équipe McLaren, qui a rapidement communiqué sur cet incident dès lundi.

S’adressant à Sky Sports ce jeudi à Silverstone, Norris a indiqué qu’il avait vécu une expérience difficile aussi bien physiquement que mentalement, admettant également qu’il avait du mal à dormir depuis.

« Je vais bien… mais j’ai été en meilleure forme, je peux le dire. » a déclaré Norris.

« Je ne suis pas en parfait état, je ne vais pas mentir. Un peu de travail à faire, mentalement. Bien sûr, j’en parle beaucoup et la santé mentale, et la force mentale est très importante. Je ne vais pas cacher non plus que je n’ai pas très bien dormi. »

« Ce n’est pas idéal et j’ai un peu mal. Mais je ne suis pas le gars dans la pire position après Wembley. Je vais y travailler, je vais m’assurer que je suis dans la meilleure forme possible et faire en sorte de toujours me concentrer sur ce que je dois faire et c’est le principal pour ce week-end. »

Lorsqu’on lui demande d’évoquer un peu plus en détail l’agression dont il a été victime, Norris ne souhaite pas entrer dans les détails : « Je suppose que c’est juste de la malchance. Je ne veux pas vraiment entrer dans les détails, mais je suis reconnaissant d’être ici. »

« Ce n’est pas la plus belle expérience à vivre pour quiconque et ce n’est pas seulement à moi que c’est arrivé, c’est arrivé à d’autres personnes. C’est quelque chose que je ne souhaite à personne et bien sûr si quelqu’un d’autre le traverse, je peux sympathiser avec eux et je sais ce qu’ils ressentent. »

« C’est dur, ça a été quelques jours difficiles pour m’en remettre et m’assurer que je dors bien et tout. Je ne suis pas en parfait état mais je suis heureux d’être ici, et je suis toujours en bonne santé. »

Les Britanniques Lando Norris et George Russell ont dévoilé ce jeudi un casque à la décoration spéciale pour leur course à domicile ce week-end au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le pilote McLaren Lando Norris a présenté un casque entièrement décoré par des messages de remerciement écrits par sa communauté de fans et adressés aux travailleurs « essentiels » durant la crise sanitaire mondiale.

Norris a sélectionné plusieurs messages envoyés par ses fans pour les afficher sur le casque qu’il portera tout au long du week-end à Silverstone, tandis que le pilote McLaren sélectionnera à la fin du week-end un message en particulier pour soutenir une association avec un don.

« Merci à tous ceux qui ont envoyé vos messages. Je vais faire un tirage au sort pour soutenir Frontline UK à la fin du week-end. » a t-il écrit sur son compte Twitter en s’adressant à sa communauté de fans.

Pour rappel, le week-end dernier Lando Norris a été agressé à Wembley après la finale de l’Euro 2020. Ses agresseurs lui ont dérobé sa montre de luxe qu’il portait au poignet, mais fort heureusement, Lando Norris n’a pas été blessé, bien que le Britannique ait été fortement secoué.

From us, to you: Thanks Key Workers ❤️ pic.twitter.com/28k9aobZwP

— Lando Norris (@LandoNorris) July 15, 2021

Concernant son compatriote George Russell, le pilote Williams a choisi un design de casque « so british » ce week-end avec l’Union Jack, Big Ben ou encore la célèbre cabine téléphonique rouge.

? ANNOUNCEMENT ?

New helmet for the #BritishGP. ?? pic.twitter.com/LujFir4o0j

— George Russell (@GeorgeRussell63) July 15, 2021

Alors que son ancienne équipe est actuellement en tête des deux championnats du monde, l’Australien Daniel Ricciardo dit qu’il ne regrette pas d’avoir quitté Red Bull fin 2018.

Le pilote âgé de 32 ans a choisi de quitter Red Bull pour Renault avant 2019, affirmant à l’époque que cette décision était « l’une des décisions les plus difficiles à prendre dans ma carrière jusqu’à présent » mais qu’il avait besoin d’un nouveau défi.

Lors de ses deux saisons passées chez Renault, Ricciardo a réussi à décrocher deux podiums, avant de rejoindre l’équipe McLaren aux côtés de Lando Norris cette année. Depuis le début de la saison 2021, Ricciardo est largement surclassé par son coéquipier qui a déjà décroché trois podiums en neuf courses et occupe la quatrième place au classement des pilotes quand l’Australien occupe la huitième place avec seulement 40 points marqués.

En revanche son ancienne équipe Red Bull n’a cessé de se renforcer depuis son départ, formant une relation solide avec Honda et devenant la force dominante cette année, avec Max Verstappen en tête du championnat des pilotes et l’équipe en tête des constructeurs.

Quand on lui demande pour la énième fois s’il ne regrette pas d’avoir quitté Red Bull, Ricciardo a répondu : « Non, je n’ai pas de regrets. »

« J’ai pris chaque décision pour une raison et chaque décision que vous prenez à certains moments de votre vie, vous estimez que c’est la plus juste ou la meilleure à ce moment-là, donc je ne regarde certainement pas en arrière avec regret ni ne remet en question quoi que ce soit. »

« Je regarde leurs résultats cette année et je suis honnêtement heureux pour eux. Ne vous méprenez pas, j’adorerais gagner mais tant mieux pour eux, ils défient Mercedes et ils ont l’air d’être dans la vraie chasse au titre cette année. »

« J’ai brièvement rencontré Christian [Horner, patron de Red Bull] en Autriche et quelques-uns des gars de Red Bull et je suis ravi qu’ils fassent ce qu’ils font, mais je n’ai certainement pas de regrets, c’est juste… la vie. »

Les qualifications semblent être le talon d’Achille de Ricciardo cette année, plaçant l’Australien en retrait pour les courses où il a pourtant montré un rythme plus encourageant. Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne de ce week-end, Ricciardo assure qu’il cherche toujours où s’améliorer et accepte qu’il faudra du temps pour entrer dans la fenêtre idéale.

« Je continue de persévérer, de continuer à y travailler. C’est quelque chose que j’ai reconnu et qui ne se produira pas du jour au lendemain, d’un simple clic, alors j’essaie simplement de comprendre sur le moment. Juste après les qualifications, juste après la course, vous êtes ému, vous pouvez être frustré, vous en voulez toujours plus. »

« Une fois ces moments passés, il suffit d’entrer dans les données, de parler aux ingénieurs, d’entrer dans le simulateur et simplement de travailler pour essayer de s’améliorer. » 

Malgré une victoire dominante sur Mercedes lors de la dernière fois course au Grand Prix d’Autriche, Max Verstappen et Sergio Perez s’attendent à un combat beaucoup plus serré avec Mercedes au Grand Prix de Grande-Bretagne ce week-end.

Verstappen a remporté quatre des cinq dernières courses, tandis que Perez a remporté le Grand Prix d’Azerbaïdjan – Mercedes n’ayant plus remporté de course depuis le Grand Prix d’Espagne en mai.

Mais avec Mercedes ayant remporté chaque pole position à Silverstone depuis 2013 (et remporté sept des neuf derniers Grands Prix ici) et en sachant que Mercedes devrait apporter des améliorations ce week-end sur la W12, Verstappen se méfie du potentiel de performance de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas.

« Ils apportent des améliorations, donc naturellement, je pense que si elles fonctionnent, ils seront plus proches. » a déclaré Verstappen.

« Nous sommes très concentrés, prêts pour le week-end de course à nouveau. Bien sûr, nous avons été satisfaits des dernières courses, mais nous cherchons toujours des choses que nous pourrions faire mieux et c’est ce que nous allons essayer de faire à nouveau ce week-end. »

Alors que la Formule 1 va tester le nouveau format de course sprint ce samedi – avec le résultat déterminant la grille du Grand Prix de Grande-Bretagne de dimanche – Verstappen a déclaré qu’il serait crucial de trouver une configuration idéale, en particulier compte tenu du temps d’essais libres réduit à seulement deux heures ce week-end (contre 3 heures habituellement).

« Je dis toujours que nous devons travailler pour mettre la voiture dans le meilleur endroit possible sur la piste en termes de réglages. Bien sûr, maintenant avec le changement de format, ce sera un peu plus difficile à le trouver, mais j’ai hâte de commencer le week-end et ensuite nous découvrirons par nous-mêmes où nous en sommes. »

« Nous avons déjà eu des tests appropriés auparavant. C’est donc juste un autre week-end durant lequel nous allons essayer de gagner. Et si nous le pouvons, nous gagnerons, et si nous ne pouvons pas, nous finirons ailleurs. »

Perez, quant à lui, a reconnu que la mise en place de la configuration de la RB16B serait la clé ce week-end – en particulier avec les débuts de la course sprint.

« Ce sera tellement important que nous quittions le garage en étant en confiance dans la voiture. » a déclaré Perez.

« Il y a des week-ends où vous êtes tout de suite si confiant, et d’autres où cela prend plus de temps, et si c’est le cas, vous pouvez être un peu en retrait. »

« Nous verrons quel genre de week-end nous aurons ; Je pense qu’en termes de préparation, pour moi ça a été très normal. Le simple fait d’essayer de se mettre rapidement à niveau en EL1 sera la clé. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que ce serait particulièrement serré entre Red Bull et Mercedes ce week-end, Perez a répondu :  « Je pense que oui. Je pense que ça va l’être… tu ne me laisses pas dire de gros mots, mais je pense que ça va être putain de proche. »

Juste avant le lancement de la présentation de la Formule 1 2022 ce jeudi, le pilote McLaren Daniel Ricciardo a été enregistré par un microphone qui est resté ouvert et on a pu entendre l’Australien dire : « Non, ce n’est pas terrible, c’est de la merde. C’est pire. »

En l’absence d’images pour faire référence à ce que Ricciardo regardait, l’hypothèse de beaucoup était qu’il n’était pas satisfait de l’apparence de la voiture 2022 alors que les pilotes avaient un aperçu de la monoplace avant le lancement de la présentation.

Rapidement, la remarque du pilote McLaren a été reprise par de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux, mais le principal intéressé assure qu’il ne parlait pas de la monoplace 2022.

« Je parlais probablement d’autre chose parce que pour être honnête, nous parlions de pas mal de choses. » a déclaré Ricciardo.

« Pour être honnête, je ne me souviens pas avoir dit quelque chose comme ça parce que je pensais en fait que c’était plutôt cool. Je n’aurais pas été aussi agressif, c’était peut-être la couleur de la peinture, mais je n’aurais pas dit ça sur la voiture. »

« Je suis vraiment assez curieux maintenant. Est-ce que je me tenais à côté de Lando [Norris, son coéquipier, ndlr] ? Je ne jure pas avec Lando parce qu’il est encore assez jeune vous savez. »

« Je vais préciser que je ne pensais certainement pas que c’était de la merde. J’étais en fait assez pour et je pense avoir mentionné quelque chose à propos de l’arrière que j’aime. De façon générale, il n’y a pas de négativité autour de la nouvelle voiture. »

« J’aime l’arrière. L’arrière a l’air assez old school, ça me rappelle 2008, avec ce style, ce qui est cool. L’avant est très différent, mais comme toutes les choses, plus vous regardez, plus cela commencera à paraître normal. »