Crevaisons à Bakou : Max Verstappen défend son équipe

Max Verstappen affirme que Pirelli ne peut pas blâmer Red Bull ou Aston Martin pour les crevaisons de pneus subies par les deux équipes à Bakou lors de la dernière course, le Néerlandais insistant sur le fait que le manufacturier italien devrait communiquer plus clairement sur cette question.

Cette semaine, Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a rendu ses conclusions à la suite de l’enquête menée après les deux crevaisons suspectes survenues sur la Red Bull de Max Verstappen et l’Aston Martin de Lance Stroll au GP d’Azerbaïdjan.

Selon Pirelli, aucun défaut de fabrication n’a été détecté sur les pneumatiques en question et la firme italienne penche plutôt sur l’hypothèse d’une mauvaise utilisation des pneus par les deux équipes concernées, et ce, malgré le respect par ces dernières des paramètres prescrits avant la course.

Suite aux résultats de son analyse, Pirelli a immédiatement mis en place une nouvelle procédure d’utilisation de ses gommes et qui prendra effet à partir du Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde de F1 et qui consistera notamment à augmenter les pressions de pneus.

Interrogé ce jeudi au Castellet sur le sujet, Max Verstappen a insisté sur le fait que son équipe n’avait rien fait de mal à Bakou.

« Bien-sûr, ils (Pirelli) ont expliqué qu’ils n’avaient pas d’outils de mesure durant la course, mais nous leur avons donné nos pressions de pneus et elles étaient dans les limites qui avaient été fixées. » a expliqué Verstappen ce jeudi en conférence de presse du GP de France.

« Si ces limites ne sont pas correctes, nous ne pouvons rien y faire, nous suivons simplement ce qui est possible de faire dans les règles. Si cela signifie que nous devons augmenter la pression nous le ferons – tout le monde augmentera la pression. »

« Mais ils disent qu’ils n’avaient pas les bonnes mesures, mais nous les leur avons données après la course et il a été démontré que nous n’avions rien fait de mal là-bas. Et aussi, Aston Martin n’a rien fait de mal. »

« Donc, je pense qu’ils ne peuvent pas nous blâmer et je pense qu’ils doivent d’abord regarder de leur côté. Ils ont déjà augmenté les pressions le vendredi et le samedi à Bakou, donc peut-être que ça veut dire quelque chose, peut-être que ce n’était pas assez. Nous allons augmenter la pression ici, j’espère que ça suffira. »

« Pour moi, c’était assez vague (les explications de Pirelli cette semaine), mais la seule chose que je peux dire c’est que du côté de l’équipe je pense qu’elle a fait tout ce qu’elle aurait dû faire. »

« Ils ont suivi toutes les directives concernant les pressions des pneus, donc il n’y avait rien à trouver. Nous allons augmenter la pression des pneus ce week-end, je suis certain que nous le ferons. cela a sûrement quelque chose à voir avec ce qu’il s’est passé à Bakou, mais ce serait aussi bien de savoir si tout ça (les crevaisons) étaient liées à la pression des pneus. »

« Pirelli devrait juste un peu plus parler, ce serait un peu plus facile à comprendre. Je pense que l’explication que nous avons obtenue jusqu’à présent n’était pas suffisante parce que l’équipe n’a rien fait de mal. »

Un retour chez Red Bull n’a jamais été une option pour Vettel

Le désormais pilote Aston Martin Sebastian Vettel a révélé ce jeudi en conférence de presse du GP de France qu’un retour chez son ancienne écurie Red Bull Racing après avoir été remercié par Ferrari à la fin de la saison 2020 n’a jamais été à l’ordre du jour.

Lorsque la Scuderia Ferrari a annoncé l’an dernier qu’elle ne prolongerait pas le contrat du quadruple champion du monde après 2020, des spéculations sur un éventuel retour de l’Allemand chez Red Bull Racing à partir de 2021 ont émergé mais Sebastian Vettel a révélé ce jeudi au Castellet qu’il n’avait jamais envisagé un retour à Milton Keynes et qu’il était très heureux que Sergio Perez ait été choisi par Red Bull.

« Non, je ne regrette pas et je pense que cela n’a jamais été une option. » a répondu Vettel.

« Évidemment, j’ai décidé de prendre une nouvelle direction et de rejoindre une nouvelle équipe avec Aston Martin pour un nouveau voyage et j’en suis très heureux »

« Et en toute honnêteté, et je le dis vraiment du fond du cœur, je suis très heureux que Checo [Perez] ait obtenu un bon baquet parce qu’il le mérite. Il l’a montré non seulement avec sa victoire (à Bakou), mais il l’a montré au cours des 10 dernières années ou quelque chose comme ça qu’il mérite d’être dans une super voiture. »

Le pilote allemand a également eu quelques mots pour l’équipe avec laquelle il a décroché ses quatre titres mondiaux en Formule 1 et qui mène actuellement le championnat du monde des constructeurs devant Mercedes.

« Je suis heureux que Red Bull ait une super voiture pour deux raisons : premièrement, je connais évidemment une grande partie de l’équipe, mais aussi pour Checo (Perez) qui doit apprécier le fait d’arriver à une course en sachant qu’il a une voiture avec laquelle il peut se battre pour la victoire. »

« Nous avons tous été témoins de ce qui s’est passé dans le passé – il n’avait pas une voiture gagnante – donc c’est génial pour lui. »

Hamilton révéle que Mercedes n’a pas déplacé le « bouton magique » sur son volant

Au GP d’Azerbaïdjan, Lewis Hamilton a commis une erreur dans les derniers tours de course en touchant invonlontairement le bouton de répartition des freins de sa monoplace, l’obligeant à tirer tout droit au premier virage.

Cette erreur lui a couté très cher puisque le pilote Mercedes n’a pas réussi à profiter de l’abandon de Max Verstappen (son principal rival) pour marquer des points importants pour le championnat. Le septuple champion du monde terminera finalement la course en dehors du top dix.

Lorsqu’on a demandé à Lewis Hamilton ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de France s’il avait commis cette erreur parce qu’il se sentait sous pression, le pilote Mercedes a répondu : « Et bien Max n’était pas en course à ce moment-là, donc ce n’était certainement pas la pression de Max. »

« Je ne considère même pas cela comme une erreur. Vous ne pouvez pas toujours être parfait, et une erreur est de sortir de la piste en ratant votre point de freinage ou en heurtant un mur. »

« C’était une erreur non forçée, quelque chose qui était là et qui aurait pu se produire à n’importe quel moment et cela nous a malheureusement couté assez cher. Mais nous avons appris de l’expérience et nous avançons. »

Lorsqu’on lui a demandé si Mercedes avait finalement déplacé le fameux bouton sur son volant avant le Grand Prix de France, Hamilton a expliqué qu’une solution temporaire a été trouvée.

« Nous ne l’avons pas déplacé, nous avons juste mis une protection autour pour nous assurer de ne plus le toucher accidentellement à l’avenir, mais c’est pour du court terme. »

« Evidemment, ce n’est pas simple de modifier un volant ou de déplacer des boutons, mais nous cherchons une solution pour du long terme. »

Avant le Grand Prix de France, Lewis Hamilton occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des pilotes, quatre points derrière Max Verstappen.

« Les deux dernières courses ont définitivement été très difficiles pour nous dans l’ensemble en tant qu’équipe. » a ajouté le Britannique.

« Mais j’ai vraiment hâte de revenir sur une piste sur laquelle nous ne serons probablement pas aussi affectés par les températures des pneus par exemple. »

« Cela a été bon pour nous dans le passé ici, mais je prévois un week-end difficile, naturellement. De toute évidence, les Red Bulls ont montré un rythme sérieux au cours des courses précédentes, ainsi que sur des pistes plus conventionnelles comme Barcelone. »

Plusieurs virages sous surveillance au Paul Ricard ce week-end

Ce week-end au Grand Prix de France, la FIA veillera une nouvelle fois au respect des limites de piste sur un tracé plus permissif que les deux circuits précédemment visités par la F1 (Monaco et Bakou) dont les limites de piste étaient matérialisées par des murs.

Ce week-end au Paul Ricard, les virages 1, 2, 3, 5, 8 et 9 seront sous surveillance avec l’obligation pour les pilotes de respecter certaines régles mises en place par la direction de course pour rejoindre la piste en toute sécurité sous peine de sanction.

Pour les virages 1 et 2 : « Tout pilote qui ne parvient pas à négocier le virage 2 en utilisant la piste, et qui passe complètement à droite de la première borne jaune fluo, doit rester complètement à la droite de la borne jaune fluo et rejoindre la piste en traversant les deux rangées de blocs dans l’échappatoire en passant à droite du premier et à gauche du second. »

Pour les virages 3 à 5 : « Tout pilote qui ne parvient pas à négocier le virage 4 en utilisant la piste, et qui passe complètement à gauche de la borne jaune fluo au sommet du virage, doit rester complètement à gauche de la borne jaune fluo et rejoindre la piste en roulant à gauche du bloc dans l’échappatoire avant le virage 5. »

Pour les virages 8 et 9 : « Tout pilote allant tout droit au virage 8 doit rejoindre la piste en passant par les quatre rangées de blocs dans la voie d’évacuation, à gauche du premier, à droite du second, à gauche du troisième et à droite du quatrième. »

« Chaque fois qu’une voiture ne parvient pas à négocier les virages 1-2 ou les virages 3-5 et/ou les virages 8-9 en utilisant la piste comme décrit ci-dessus, les équipes seront informées via la messagerie officielle. »

« À la troisième occasion où un pilote ne parvient pas à négocier les virages 1-2 ou les virages 3-5 et/ou les virages 8-9 en utilisant la piste pendant la course, il lui sera présenté un drapeau noir et blanc, toute autre « coupe » sera ensuite signalée aux commissaires. »

« Dans tous les cas détaillés ci-dessus, le pilote ne doit rejoindre la piste que lorsqu’il peut le faire en toute sécurité et sans en tirer un avantage durable. »

Valtteri Bottas reçoit un nouveau châssis pour le GP de france

Le pilote mercedes valtteri Bottas a confirmé ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de France que son équipe a mis à sa disposition un nouveau châssis pour la septième manche de la saison 2021 de F1 qui se déroule du 18 au 20 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet.

Selon le Finlandais, ce changement de châssis est prévu depuis quelques temps déjà en interne et fait partie d’un plan de rotation mis en place par Mercedes.

« Un nouveau châssis sera monté sur ma monoplace ce week-end. Il n’y a rien de cassé, Il s’agit d’une rotation normale des composants. » a confirmé Bottas ce jeudi au Castellet.

Bien que le pilote finlandais a insisté sur le fait qu’il s’agit d’un changement déjà programmé, on ne peut oublier qu’il suspectait un problème sur sa monoplace lors de la dernière épreuve disputée à Bakou il y a quinze jours après s’être qualifiè en dixième position sur la grille de départ.

« Je suis tellement loin du rythme et je ne sais pas pourquoi. Je n’ai aucune explication. » expliquait bottas à bakou après les qualifications.

« En fait, je perds dans tous les virages. Si je pousse plus fort, je suis dans le mur. C’est donc la limite, c’est vraiment étrange. »

« En venant ici (Bakou), je pensais que l’on se battrait au front, Lewis est à l’avant dans le combat, et je devrais l’être aussi. Je n’ai aucune explication, je pense que quelque chose ne va pas [avec la voiture]. »

Interrogé pour savoir s’il savait pourquoi il n’avait pas un bon feeling avec sa monoplace lors des dernières couyrses, bottas a répondu : « Ce n’est jamais très agréable lorsqu’on n’a pas un bon feeling avec sa voiture. »

« Mais cela fait partie de ce sport. Il y a beaucoup de hauts et de bas, cela dit, toute l’équipe me soutient. »

Nouveau châssis donc pour Valtteri Bottas ce week-end pour le Grand Prix de France sur un tracé plus conventionel que les deux derniers tracés visités par la F1 (Monaco et Bakou).

L’ Alpine de Fernando Alonso inspectée en profondeur après l’arrivée à Bakou

Les délégués techniques du Grand prix d’Azerbaïdjan ont choisi l’Alpine du double champion du monde Fernando Alonso après l’arrivée de l’épreuve pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.

Pour rappel, depuis cette saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.

Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité.

Après l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan remporté par Sergio perez c’est donc l’Alpine A521 de Fernando Alonso qui a été choisie par la FIA.

« Après que la voiture de course numéro 14 a été choisie au hasard parmi les dix meilleures voitures pour une inspection physique approfondie. » peut-on lire dans le compte rendu de la FIA.

« Tous les composants de la suspension intérieure arrière ainsi que tous les
capteurs attachés et leurs connexions à la SECU et à d’autres unités ont été vérifiés. »

« Tous les composants inspectés se sont avérés conformes aux exigences techniques du réglement technique 2021 de la Formule 1. »

Fernando Alonso a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan à la sixième position.

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA.

Codemasters dévoile un nouveau trailer de F1 2021

EA Games et Codemasters ont dévoilé ce mercredi soir un nouveau trailer du dernier opus de la saga de Formula one qui sortira dans tout juste un mois le 16 juillet 2021 sur PC, Xbox One, Xbox Series, PS4 et PS5.

Le nouveau jeu très attendu par les fans de F1 comprendra trois nouvelles pistes qui figurent dans le championnat du monde de Formule 1 cette saison, avec les circuits de Portimao, Imola et Jeddah disponibles en tant que contenu gratuit après le lancement.

Pendant ce temps, le mode histoire Braking Point emmènera les joueurs dans un voyage immersif de la Formule 2 au monde glamour de la F1.

Le mode Carrière reçoit également une énorme mise à jour: les amis peuvent rejoindre votre carrière en ligne et jouer en coopération – ou choisir une équipe rivale et faire la course contre vous, chaque joueur ayant un contrôle total sur ses aides à la conduite.

De plus, le mode Real-Season Start permet aux joueurs de commencer à tout moment de la saison, avec le classement des pilotes et des constructeurs en temps réel reflété dans le jeu.

Le mode My team sera également au rendez-vous dans ce dernier opus de la saga avec un mode écran splitté pour pouvoir jouer à deux joueurs sur le même écran ou encore de nouvelles options pour jouer en mode « casual » ou « expert ».

Trailer F1 2021

Aston Martin renforce son équipe technique

L’équipe Aston Martin renforcera son équipe technique avec la nomination prochaine de Luca Furbatto en tant que directeur de l’ingénierie.

Furbatto rendra compte à Andrew Green, qui occupera le nouveau poste de directeur technique avec effet immédiat.

La signature de Luca Furbatto est la première d’un certain nombre de nouvelles embauches importantes alors que l’équipe continue de renforcer en profondeur ses opérations techniques et a récemment annoncé que sa masse salariale atteindrait très prochainement 800 personnes.

En ajoutant une expertise précieuse au groupe d’ingénierie actuel, le mandat de Luca Furbatto s’étendra à la fois aux opérations sur piste et en usine pour améliorer les processus de travail et les performances. Luca Furbatto devrait être en place à l’usine de Silverstone avant la saison 2022.

« Alors que nous continuons à renforcer notre équipe technique, nous sommes très heureux que Luca Furbatto ait choisi de rejoindre Aston Martin. » a déclaré Otmar Szfanauer, directeur d’exploitation de l’équipe Aston martin.

« En travaillant avec notre groupe d’ingénierie existant, il apportera une perspective et des connaissances précieuses pour aider à façonner notre approche à court et moyen terme. Cette nomination coïncide avec l’accession d’Andrew Green à un nouveau poste où il adoptera une perspective globale sur la stratégie technique à moyen et long terme de l’entreprise. »

« C’est très excitant de rejoindre l’équipe Aston Martin en tant que directeur de l’ingénierie. » a ajouté Furbatto.

« C’est un projet qui a tous les ingrédients pour réussir : un leadership engagé, une main-d’œuvre talentueuse et de nouveaux investissements dans les ressources. Je suis impatient de jouer mon rôle dans l’établissement de cette équipe au sommet du sport. »

Météo GP de France : temps chaud et risque d’averses pour dimanche !

Situé dans le Var entre Marseille et Toulon, le circuit Paul Ricard est une piste laboratoire avant-gardiste qui se concentre sur l’innovation et la technique.

Racheté par Bernie Ecclestone en 1999 et offrant pas moins de 247 configurations différentes, le circuit a longtemps été exclusivement dédié aux essais et au développement. Après 28 ans d’absence au calendrier de la FIA, la F1 réintègre Le Castellet en 2018.

Situation générale

Les conditions météorologiques seront agréables vendredi et samedi au-dessus du Castellet, mais une perturbation fait son entrée sur la Bretagne dimanche matin.

A l’avant, un front orageux se développe et se décalera rapidement vers l’Est laissant des précipitations dans son sillage.

Vendredi 18 juin – essais libres 1 et 2

Les deux premières séances d’essais libres du week-end se dérouleront sous un ciel nuageux et bien ensoleillé. Les températures oscilleront entre 21°C au lever du jour et 28°C au plus chaud de l’après-midi. Le vent du secteur Sud-Est (donc de face dans la ligne droite du Mistral) soufflera entre 15 et 25 km/h.

Samedi 19 juin – essais libres 3 et qualifications

La journée de samedi sera la plus ensoleillée du week-end et aussi la plus chaude. Le mercure devrait atteindre 31°C lors des qualifications et le bitume pourrait dépasser la marque des 45°C ! Ces conditions chaudes favoriseront la pleine utilisation des composés de milieu de spectre mis à disposition ce week-end par Pirelli (à savoir C2, C3 et C4).

La piste étant large et extrêmement sécuritaire (des zones de dégagement en asphalte à surface abrasive remplacent les traditionnels bacs à graviers) ce qui devrait inviter certains pilotes à prendre des risques pour réaliser un bon chrono.

Le vent sera un plus fort que la veille (25 à 35 km/h) et toujours orienté du secteur Sud-Est.

Dimanche 20 juin – la course

Pour dimanche, changement de décor. Si les températures resteront chaudes (aux alentours de 30°C), le ciel se montrera de plus en plus menaçant au fur et à mesure que la journée avancera. Les averses orageuses qui précèdent le front devraient atteindre le Var en après-midi.

Rappelons que le départ de la course qui comporte 53 tours sera donné à 15 h. Au moment d’écrire ces lignes, il est encore trop tôt pour déterminer avec certitude l’heure exacte du début des précipitations mais le risque est bien présent. Si c’est le cas, la course pourrait prendre une tout autre direction et les cartes seront de toute évidence redistribuées.

Pour suivre et obtenir les toutes dernières prévisions météorologiques, nous invitons nos fidèles lecteurs à consulter les prévisions horaires sur le site de notre partenaire météo Celinium : [en cliquant ici Celinium]. Ces prévisions sont mises à jour toutes les 10 minutes.

 

Officiel : le test de Romain Grosjean avec Mercedes reporté

L’équipe Mercedes a confirmé ce mercredi que le test de Romain Grosjean programmé le 29 juin sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France a été reporté.

En raison des restrictions de voyage et d’une quarantaine obligatoire, l’ancien pilote Haas ne pourra pas participer à ce test privé sur le circuit varois au volant d’une Mercedes.

« Nous sommes déçus d’annoncer que le teste de Romain Grosjean avec Mercedes a été reporté en raison de restrictions de voyage et d’exigences de quarantaine. » peut-on lire dans un court communiqué publié par l’équipe du constructeur allemand.

« Nous sommes déterminés à donner sa chance à Romain dans une Mercedes F1 et nous travaillons pour reprogrammer les tests plus tard cet été. »

Pour rappel, Romain Grosjean devait initialement rouler devant son public au volant de la Mercedes W08 dans le cadre du Grand Prix de France le 27 juin, mais la manche française a été elle aussi été déplacée d’une semaine en raison de l’annulation du Grand Prix de Turquie ce qui ne permettait pas au Français d’être présent dans le sud de la France à cette date.

Le test privé du 29 juin avait tout de même été conservé par Mercedes, mais les restrictions de voyage dues à la crise sanitaire sont venues chambouler une nouvelle fois les plans de Mercedes.

Les horaires du Grand Prix de France 2021

Voici les horaires du Grand Prix de France de F1, septième manche du championnat, qui se dispute du 18 au 20 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet.

Évidemment comme pour toutes les autres courses du championnat, vous pourrez suivre gratuitement toutes les séances de roulage en direct via notre live texte sur F1only.fr (essais libres 1, 2 et 3, qualifications et le Grand Prix).

Petite particularité tout de même pour le Grand Prix de France, puisque l’épreuve sera diffusée (uniquement la course) gratuitement sur la chaîne C8 ce dimanche 20 juin.

Autre point important à connaître si vous devez vous rendre sur le circuit Paul Ricard ce week-end. Il faudra vous munir obligatoirement d’un pass sanitaire pour pouvoir accéder au site (toutes les informations détaillées sont à découvrir ici).

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les horaires (heure de Paris) de toutes les séances programmées ce week-end au Castellet.

Horaires GP de France 2021 (heure de Paris)

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Officiel : Alpine F1 prolonge Esteban Ocon pour trois ans

Alpine F1 Team a annoncé la prolongation d’Esteban Ocon au sein de l’équipe au-delà de la saison 2021 du Championnat du Monde de Formule 1 dans le cadre d’un accord de trois ans.

Le Français avait disputé son premier Grand Prix avec Manor durant la saison 2016 avant d’intégrer Force India en 2017 et 2018. Esteban compte désormais soixante-treize départs et 210 points à son actif.

Depuis son retour dans l’équipe en tant que pilote de course, Esteban Ocon a signé son meilleur résultat et son premier podium en Formule 1 au terme d’une prestation sensationnelle lui valant la deuxième place au Grand Prix de Sakhir 2020.

Sa belle forme s’est poursuivie avec Alpine en 2021 à travers une série de quatre entrées consécutives dans les points entre Imola et Monaco, mais aussi un rythme impressionnant sur un tour en qualifications comme il l’a notamment démontré au Portugal et en Espagne.

« Nous sommes extrêmement fiers de conserver Esteban au sein de la famille Alpine. » a déclaré Laurent Rossi, CEO d’Alpine.

« Depuis son retour dans l’équipe en 2020, Esteban a gagné en confiance et en stature pour obtenir régulièrement de bons résultats et contribuer au développement de la voiture avec l’écurie. Malgré son jeune âge, il est très expérimenté en Formule 1 et sur une trajectoire positive de par sa maturité et son talent au volant. »

« Il est un atout majeur dans nos rangs aujourd’hui, mais aussi pour l’avenir au moment de relever le défi de la nouvelle réglementation. »

« Nous avons toute confiance en Esteban pour mener l’équipe et la marque au niveau supérieur et atteindre ses objectifs à long terme. Esteban est un atout au-delà de la F1 en étant profondément impliqué dans le projet global d’Alpine. »

« Sa personnalité et ses valeurs font de lui un ambassadeur naturel d’Alpine. Nous avons hâte de poursuivre notre campagne 2021 lors de notre Grand Prix à domicile en France et de faire le meilleur travail possible sur chaque week-end de course. »

Le GP de France F1 diffusé gratuitement et en direct sur C8 ce dimanche

Le Grand Prix de France F1, septième manche du championnat du monde 2021, sera diffusé gratuitement sur la chaîne C8 ce dimanche 20 juin à partir de 14h40.

En France, la loi dit qu’un événement sportif d’importance majeure est une manifestation dont la diffusion télévisuelle doit être assurée autant que possible par une chaîne gratuite. C’est pour cette raison que le Grand Prix de France F1 sera co-diffusé ce dimanche par Canal + et C8.

Pour les abonnés à Canal+, ils auront évidemment accès à toutes les séances d’essais libres (EL1, EL2 et EL3), ainsi qu’aux qualifications programmées le samedi 19 juin et bien-sûr la course le dimanche, tandis que C8 ne diffusera que le Grand Prix.

En plus de la programmation habituelle pour un week-end de Grand Prix, Canal+ proposera également quelques émissions spéciales tout au long du week-end avec notamment la diffusion d’un documentaire sur le circuit Paul Ricard le samedi 19 juin à 13h50.

Outre des invités tels que Pierre Gasly ou encore Esteban Ocon qui seront en plateau, l’émission « En pole » est programmée le dimanche 20 juin à 12h40 juste avant « La grille » à 14h00.

Évidemment, vous pourrez toujours suivre toutes les séances de roulage en direct sur F1only.fr tout au long du week-end au Castellet via notre live texte.

Présentation GP de France

Mercedes espère rebondir au Castellet après deux courses compliquées

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, espère que le tracé Paul Ricard – qui est plus conventionnel que les deux derniers circuits urbains visités à Monaco et Bakou – permettra  à ses pilotes d’exploiter au mieux la W12 ce week-end au Grand Prix de France.

Lors des deux dernières manches de la saison, Mercedes a beaucoup souffert avec une septième place pour Lewis Hamilton au Grand Prix de Monaco comme meilleur résultat (abandon pour Bottas à Monaco et les deux pilotes étaient hors du top dix à Bakou).

En arrivant en France, Mercedes espère donc que les problèmes rencontrés sur ces deux circuits urbains auront disparu sur un tracé Paul Ricard qui offre des défis bien différents aux équipes.

« Nous sortons de deux circuits urbains inadaptés à notre voiture, deux circuits dont nous savions qu’ils seraient difficiles pour nous, et nous avons été déçus de perdre un podium et une victoire à cause de nos propres erreurs.«  nous explique Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

« Cette frustration reflète les normes élevées auxquelles nous nous tenons, et c’est ce qui nous pousse à aller de l’avant.« 

« À Monaco et à Bakou, nous avons placé la W12 dans une fenêtre où un seul de nos pilotes a trouvé la confiance nécessaire pour débloquer les performances de la voiture – Valtteri à Monaco et Lewis à Bakou. Dans une lutte pour le titre aussi serrée et intense, nous devons livrer une voiture à chaque course que nos deux pilotes peuvent pousser en toute confiance à ses limites. »

« Le Grand Prix de France signifie un retour à un circuit plus traditionnel et, espérons-le, une meilleure fortune pour nous. C’est une piste sur laquelle nous nous sommes bien débrouillés dans le passé et, avec une large gamme de vitesses de virage qui testeront la voiture dans tous les aspects, c’est un défi intéressant à relever.« 

« Nous en sommes à six courses dans la saison et il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Nous sommes très proches à l’avant et nous ne nous attendons pas à ce que cela change de si tôt. Nous chercherons à transformer nos apprentissages des dernières semaines en performances et à offrir un week-end beaucoup plus fort avec les deux voitures. »

Présentation GP de France

Désormais en confiance, Vettel veut maintenir son élan au Castellet

Après avoir réussi à décrocher deux bons résultats à Monaco et Bakou, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel veut poursuivre sur sa lancée ce week-end au Grand Prix de France.

A Monaco, Vettel a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième position, marquant ainsi ses premiers points de l’année avec sa nouvelle équipe Aston Martin.

Lors de la manche suivante en Azerbaïdjan, le pilote allemand franchira la ligne d’arrivée en deuxième position, offrant à Aston Martin son tout premier podium en Formule 1.

Ces deux belles performances sur des tracés urbains ont mis Sebastian Vettel en confiance et l’Allemand espère pouvoir conserver cet élan positif ce week-end au Grand Prix de France sur un circuit plus conventionnel et aux caractéristiques bien différentes de celles de Monaco et Bakou.

« Je pense que nous abordons cette course en beauté après le succès de Bakou. Il y a eu du temps pour célébrer, mais maintenant je suis pleinement concentré sur le maintien de notre élan en France. » nous explique Sebastian Vettel avant la septième manche du championnat.

« Nous avons remporté un bon nombre de points à Monaco et en Azerbaïdjan, et nous devons maintenir une forme constante dans ce qui s’avère être une bataille de milieu de peloton extrêmement serrée cette année. »

Au championnat du monde des pilotes, Sebastian Vettel occupe avant le GP de France la neuvième position avec 28 points marqués depuis le début de la saison 2021.

Présentation GP de France

Christian Lundgaard en test avec une F1 à Silverstone

Le pilote de l’Alpine Academy Christian Lundgaard a eu l’occasion de reprendre le volant d’une Formule 1 ce mardi à Silverstone.

Le Danois âgé de dix-neuf ans a bénéficié d’une journée d’essais avec la R.S.18 pour vivre sa cinquième expérience en F1 dans de bonnes conditions météorologiques au Royaume-Uni.

Disputant actuellement sa deuxième saison en Championnat FIA de Formule 2 avec ART Grand Prix, Christian Lundgaard a connu une bonne journée en bouclant 101 tours sur le théâtre du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Après avoir piloté la R.S.18 à deux reprises en 2019 et 2020, le Danois s’est d’abord concentré sur des tours de qualification avant d’enchaîner des simulations de course. Les tests F1 continuent de former une partie essentielle du programme d’entraînement de l’Alpine Academy. Christian Lundgaard a ainsi rejoint ses partenaires Oscar Piastri et Guanyu Zhou, qui avaient déjà effectué des essais plus tôt dans l’année.

« La journée s’est très bien passée à Silverstone et je suis content de la façon dont tout s’est déroulé. » nous explique Lundgaard.

« Nous avons réussi à boucler une grande partie du programme prévu et la monoplace offrait d’excellentes sensations sur le tracé de Silverstone. »

« Nous avons fait quelques tours de qualification et des simulations de course, donc j’ai beaucoup de choses à analyser pour la suite. J’avais déjà piloté la R.S.18, mais c’est toujours génial de prendre le volant d’une Formule 1 et il y a beaucoup de leçons à tirer d’aujourd’hui. »

Enquête sur les crevaisons à Bakou, Pirelli rend ses conclusions

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a rendu ses conclusions à la suite de l’enquête menée après les deux crevaisons suspectes survenues sur la Red Bull de Max Verstappen et l’Aston Martin de Lance Stroll au GP d’Azerbaïdjan.

Selon Pirelli, aucun défaut de fabrication n’a été détecté sur les pneumatiques en question et Pirelli penche plutôt sur l’hypothèse d’une mauvaise utilisation des pneus par les deux équipes concernées, et ce, malgré le respect par ces dernières des paramètres prescrits avant la course.

« Pirelli, conjointement avec la FIA, a conclu l’analyse des pneus arrière gauche impliqués dans les accidents survenus à Lance Stroll et Max Verstappen lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan.«  peut-on lire ce mardi soir dans un communiqué publié par le manufacturier italien.

« Les analyses ont également été étendues aux pneus, utilisés par d’autres voitures, qui ont parcouru un nombre de tours similaire ou supérieur à celui des véhicules endommagés. »

« Les contrôles n’ont révélé aucun défaut de fabrication ou de qualité sur aucun pneumatique, ni aucun signe de fatigue ou de délaminage. Les causes des défaillances affectant les pneus arrière gauche de Red Bull et Aston Martin ont été identifiées. »

« Dans les deux cas, les pneumatiques présentent une rupture circonférentielle du côté intérieur, phénomène que l’on peut imputer aux conditions d’utilisation des pneumatiques, malgré le respect des paramètres de démarrage prescrits (pressions minimales et température maximale des couvertures chauffantes). »

Suite aux résultats de son analyse, Pirelli a immédiatement mis en place une nouvelle procédure d’utilisation de ses gommes et qui prendra effet à partir du Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde de F1.

« Suite aux résultats des analyses, Pirelli a présenté son rapport technique à la FIA et aux équipes. »

« La FIA et Pirelli se sont donc mis d’accord sur une nouvelle procédure, qui comprend une directive technique déjà diffusée, pour vérifier les conditions d’utilisation des pneumatiques pendant le week-end de course et se réservent le droit de mettre en œuvre toute autre action jugée appropriée. »

Pour rappel, Max Verstappen semblait se diriger vers la victoire à Bakou lorsque le pneu arrière gauche de sa Red Bull a éclaté dans la ligne droite à plus de 300 km/h. Concernant Lance Stroll, là encore le pneu arrière gauche a éclaté sur l’Aston Martin du Canadien juste au début de la ligne droite.

Après la publication du communiqué de Pirelli, l’équipe Red Bull a elle aussi publié un court communiqué sur son compte Twitter dans lequel elle précise avoir travaillé main dans la main avec Pirelli tout au long de cette enquête.

« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec Pirelli et la FIA lors de leur enquête sur la défaillance d’un pneu de Max au 47e tour du Grand Prix d’Azerbaïdjan et nous pouvons confirmer qu’aucun défaut sur la voiture n’a été trouvé. Nous avons respecté les paramètres des pneus de Pirelli à tout moment et continuerons de suivre leurs conseils. »

Alain Prost n’est « pas surpris » de ne pas voir un Alonso à 100%

Le Français Alain Prost ne trouve pas surprenant le fait que le double champion du monde Fernando Alonso n’ait pas encore réussi à être à 100% de ses capacités cette année avec Alpine, le conseiller spécial de l’équipe du constructeur français ayant comparé le retour d’Alonso à son propre retour en F1 avec Williams en 1993.

Prost, qui était l’invité du dernier podcast F1 Nation, a déclaré qu’avec les restrictions sur les tests actuellement en place en F1, l’impact de l’accident de vélo d’Alonso avant le début de la saison et le fait que l’Espagnol a couru pour la dernière fois en F1 en 2018, font que le double champion du monde ne peut être blâmé de ne pas encore être à 100% après la sixième course de l’année.

« Je ne suis pas surpris qu’il ait besoin de temps. Cela prend du temps, le simulateur c’est bien, mais c’est plus à l’intérieur de la voiture [qu’il faut être à l’aise]. » a déclaré Prost.

« La condition physique, ce que l’on appelle plus la physiologie, le ventre, tout le corps, la tête et il ne faut pas oublier aussi qu’il a eu un accident de vélo donc vous ne savez pas quel effet cela pourrait avoir. J’étais un peu inquiet. »

« Il va de mieux en mieux, mais il n’est toujours pas complétement au top à mon avis. » ajoute Alain Prost.

« Il le sait et nous nous attendons à ce qu’il soit meilleur au Grand Prix de France, où c’est une piste différente, un circuit plus large qu’il connaît bien. Donc on verra bien, mais je ne suis pas surpris que cela prenne un peu de temps. »

Prost lui-même a connu un retour en Formule 1 après avoir pris une année sabbatique après avoir été licencié par Ferrari vers la fin de la saison 1991 avant de revenir en Formule 1 avec Williams, remportant le titre de 1993 avant de prendre sa retraite.

Mais Prost a admis qu’il s’était posé beaucoup de questions sur son retour en F1 après ses premiers essais avec Williams au Portugal en 1992.

« Quand je suis revenu au Portugal, je me suis demandé pourquoi je suis revenu ! Ce fut un choc physiquement, mentalement. »

« J’étais vraiment, vraiment en forme… incroyablement en forme – j’avais 5% [de graisse] sur mon corps. Mais quand je suis arrivé en septembre avec une bonne condition physique pour tester la Formule 1, je me sentais complètement perdu. »

« Cela signifie que tout ce que vous faites à l’extérieur de la voiture est important, mais ce n’est pas aussi important que tout le travail à l’intérieur de la Formule 1, tous les muscles que vous entraînez, ce sont des muscles différents, toute la physiologie, la vision et tout, vous ne pouvez pas entraîner cela à l’extérieur. »

Tests de flexibilité des ailerons en F1 : ce qui change à partir du 15 juin

Depuis un mois maintenant, toute l’attention en F1 semble être focalisée sur la flexibilité des ailerons des monoplaces déplaçant ainsi la lutte Mercedes/Red Bull en dehors de la piste, l’un estimant que l’autre utilise des ailerons trop flexibles.

Les deux chefs d’équipe, Christian Horner et Toto Wolff, se livrent une guerre des mots depuis le GP d’Espagne, où l’enquête de la FIA sur la flexibilité des ailerons arrière a été lancée après la publication d’une vidéo montrant les mouvements « prononcés » de l’aileron arrière de la Red Bull.

À partir de la caméra embarquée des W12 et RB16B, lors du GP d’Espagne, il était évident que les profils d’aileron arrière des deux voitures se comportaient différemment, l’aileron de la Red Bull ayant tendance à fléchir beaucoup plus vers le bas avec l’augmentation de la vitesse et de la charge dans une ligne droite.

Red Bull, par le bais de Christian Horner, a contré Mercedes en soulignant à quel point l’aileron avant de la W12 avait lui aussi tendance à fléchir de manière exagérée.

Après la pression exercée par le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, sur Nikolas Tombazis [directeur technique de la FIA] la Fédération a décidé de mettre en place des nouveaux contrôles techniques plus sévères en termes de flexion des ailerons et qui sont entrés en vigueur ce mardi 15 juin 2021.

De nombreuses équipes ont exprimé leur désaccord, car cela implique la refonte totale de la structure des matériaux de composition (affectant lourdement le budget), pour rendre les ailerons plus rigides et passer les contrôles FIA plus sévères.

Aucune irrégularité jusqu’au 15 juin

Au fil des années en F1, le sujet technique des ailerons flexibles est souvent revenu sur la table, et a conduit à un ajustement des règles car les ingénieurs des différentes équipes ont toujours réussi à trouver des astuces pour contourner les contrôles techniques.

Tout d’abord, il faut préciser qu’aucune équipe n’est dans l’illégalité avant le 15 juin, et tous les ailerons arrière ont passé avec succès les différents contrôles de flexion effectués par la FIA lors des contrôles techniques habituels qui ont lieu chaque week-end de Grand Prix.

Pour l’anecdote, Red Bull elle-même avait déjà fait l’objet d’une attention particulière concernant la flexibilité des ailerons au début des années 2010, alors qu’en 2017, c’est le fond plat qui a suscité la controverse sur une flexion excessive.

Les avantages d’un aileron flexible ?

Les avantages d’avoir un aileron arrière flexible sont essentiellement attribuables à une réduction de la traînée sur les lignes droites. Le profil aérodynamique, fléchissant en raison de la charge verticale qui augmente avec l’augmentation de la vitesse, a tendance à prendre une position avec moins d’incidence. Ensuite, lorsque vous entrez dans la phase de décélération, l’appui est réduit et l’aileron revient à sa position standard.

Cela présente bien sûr des avantages pour ceux qui utilisent ce stratagème en ligne droite, car l’aileron a tendance à offrir moins de résistance et donc la vitesse augmente. Le matériau en carbone est également à mémoire de forme, et au niveau structurel, il est également bon que les ailerons fléchissent (sans exagérer).

Les monoplaces d’aujourd’hui, ont les niveaux d’appui les plus élevés et sont calibrées pour générer plus de 2000 kg de charge verticale sur les roues, et sont les monoplaces affichant la plus grande vitesse de passage dans les courbes.

Le règlement technique en vigueur en F1 établit clairement à l’article 3.8 qu’aucune pièce aérodynamique, à l’exception du DRS et des étriers de frein avant, ne doit bouger. Créer des structures aérodynamiques parfaitement fixées est pratiquement impossible, car aucun corps dans la nature ne s’avère infiniment rigide.

La FIA se limite donc essentiellement par des contrôles techniques de flexion et vérifie que certains niveaux de tolérance ne soient pas dépassés.

Des tests pas assez poussés

La principale polémique vient du fait que Red Bull, et 5 autres équipes, parviennent à prendre un avantage sur ceux qui utilisent moins ce système. Les techniciens ayant réussi à contourner les tests de flexion, ce qui a donné des ailerons parfaitement réguliers pendant la phase de test, car les ailerons ne commencent à fléchir fortement qu’après une certaine vitesse.

En effet, les tests statiques de la FIA simulent une petite plage d’efforts auxquels sont soumis les ailerons, qui sont alors conformes aux règles. La Fédération fait cependant usage de l’article 3.9.9, par lequel elle peut modifier ou introduire de nouveaux tests de vérification, s’il y a un soupçon qu’une partie aérodynamique de la voiture n’est pas conforme à l’article 3.8.

C’est précisément pour cette raison que les changements réglementaires qui entrent en vigueur ce 15 juin ne sont pas anodins. Les dirigeants de la FIA se sont également montrés indulgents avec les équipes en leur laissant le temps jusqu’au GP de France pour mettre tous les ailerons arrière en conformité avec les nouvelles règles.

Plus précisément, les règles des articles 3.9.3 et 3.9.4 ont été simplement renforcées, où les divers paramètres et efforts à appliquer ont été amplifiés.

Nouveaux tests à partir du GP de France

En effet, dès le GP de France les ailerons arrière seront soumis, lors des contrôles FIA, à des efforts verticaux de 100 kg (+25 kg par rapport à avant), avec un angle de flexion maximum à toujours respecter de 1°.

Aux extrémités de la voilure, une force horizontale vers l’arrière de 75 kg sera appliquée. Globalement, l’aileron arrière ne doit pas dépasser 1 mm de flexion, alors que la tolérance précédemment autorisée était de 3 mm maximum.

Un beau défi pour les techniciens, surtout pour ces équipes comme Red Bull qui étaient très à la limite de l’ancien règlement. Cela affectera sans aucun doute le budget des équipes, puisqu’il faut rappeler qu’elles doivent également respecter la contrainte financière imposée par la réglementation sportive (budget plafond).

Tsunoda : « Déménager en Italie a été la bonne décision »

Le pilote AlphaTauri Yuki Tsunoda admet que son déménagement vers l’Italie souhaité par ses patrons pour lui permettre de travailler plus étroitement avec ses ingénieurs a été une bonne décision.

Neuvième dès sa première course en F1 au Grand Prix de Bahreïn au mois de mars, Tsunoda a immédiatement reçu les éloges de nombreux observateurs dans le paddock de la Formule 1, mais rapidement, le Japonais a commis plusieurs erreurs de débutant et a lui-même admis qu’il s’était fixé des objectifs un peu trop ambitieux pour ses débuts en catégorie reine.

Après sa belle performance à Bahreïn, lors de la course suivante à Imola, le pilote AlphaTauri est allé frapper le mur dès la Q1 en qualifications, ce qui l’obligera à prendre le départ de la course depuis le fond de la grille.

En course le dimanche, Yuki Tsunoda a commis beaucoup d’erreurs et franchira finalement le drapeau à damier à la douzième place en Émilie-Romagne.

Classé seulement quinzième lors de la course suivante au Portugal, contraint à l’abandon pour le Grand Prix d’Espagne en raison d’un problème mécanique et enfin seizième à l’arrivée du Grand Prix de Monaco, Yuki Tsunoda n’aura marqué aucun point lors des quatre courses disputées après la manche d’ouverture quand son coéquipier Pierre Gasly a systématiquement terminé dans le top dix depuis le début de la saison.

Ses patrons ont donc pris la décision de le faire déménager du Royaume-Uni où il vivait vers l’Italie pour être plus proche de son équipe [l’usine d’AlphaTauri est à Faenza] et de ses ingénieurs.

Selon Tsunoda, ce déménagement a été une bonne décision puisqu’il a réussi à adopter une toute nouvelle approche de ses week-ends de course et cela a pu se voir à Bakou lors de la sixième manche de la saison puisqu’il franchira la ligne d’arrivée dans les points à la septième place trois dixièmes derrière l’Alpine de Fernando Alonso.

« Avant Bakou, j’ai eu quelques week-ends de course difficiles, donc le résultat était une bonne sensation. » a déclaré Yuki Tsunoda, cité par le site de la F1.

« Par rapport aux courses précédentes, ma préparation était bien meilleure que d’habitude et dès les EL1, je me sentais prêt. La semaine avant Bakou, j’ai déménagé en Italie, passant la plupart du temps à l’usine, étudiant notre approche de la semaine de course et examinant les problèmes antérieurs avec la voiture.« 

« Nous avons décidé d’adopter une approche un peu différente de la semaine de course et d’avoir plus de conversations et cela a bien fonctionné. »

« En qualifications, j’ai fait la Q3 pour la première fois et dans l’ensemble, je pense que nous avons établi une nouvelle base de référence sur la façon d’aborder une course.« 

« Le résultat global était correct, je suis assez content, même si c’était dommage d’avoir perdu une place [contre Fernando Alonso] après le redémarrage.« 

« Le temps et la nourriture sont bons [en Italie]. Je peux aussi passer plus de temps à l’usine et parler aux ingénieurs. Déménager en Italie était la bonne décision et quelque chose de vraiment positif pour moi, même si cela signifie que je dois retourner au Royaume-Uni pour des séances de simulation. »

Après deux tracés urbains [Monaco et Bakou] sur lesquels le pilote japonais est allé taper le rail, Tsunoda dit qu’il a désormais hâte de s’attaquer au circuit Paul Ricard avec un tracé plus conventionnel et sur lequel les pilotes peuvent se permettre beaucoup plus d’erreurs en raison de l’absence de murs aux abords de la piste.

« J’ai déjà couru deux fois au Paul Ricard en Formule 3, ce qui signifie que c’est une situation différente après le Portugal, Monaco et Bakou qui étaient tous complètement nouveaux pour moi. »

« Ce sera un facteur positif, bien que rouler sur le Paul Ricard en Formule 1 sera bien différent. C’est une piste assez plate et, contrairement aux deux dernières courses, il n’y a pas de murs. Il y a de très grandes zones de dégagement, donc je n’ai pas à être aussi prudent dans mon approche car je trouverai la limite. »

« En ce qui concerne les réglages, ce sera également très différent de l’Azerbaïdjan où notre voiture a très bien fonctionné, car il n’y a pas de virages à faible vitesse et à angle droit. C’est une piste complètement différente à tous points de vue. J’ai hâte d’y être et j’espère pouvoir à nouveau terminer dans les points. »