Massa pense que Vettel a fait son temps chez Ferrari

Felipe Massa pense que Ferrari a probablement fait le bon choix de ne pas renouveler le contrat de Sebastian Vettel, non pas que le pilote allemand ne le méritait pas, mais plutôt pour essayer d’apporter du sang neuf dans une équipe qui ne performe plus.

Ferrari occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs cette saison après les neufs premières courses de l’année et la seconde partie de la campagne 2020 ne devrait pas être meilleure pour l’équipe italienne.

« Voir une équipe aussi importante souffrir de cette façon est très triste. Personne ne veut voir Ferrari avoir de tels problèmes. » explique Felipe Massa à Globo.

Au sujet de la non-reconduction du contrat de Sebastian Vettel – qui quittera l’équipe à la fin de cette saison pour rejoindre Aston Martin en 2021 – Massa estime que le quadruple champion du monde a fait son temps à Maranello après six années passées chez Ferrari.

« Le temps de Vettel est passé. A tel point que ses résultats cette année montrent que Ferrari a peut-être pris la bonne décision de ne pas renouveler son contrat. »

« Carlos Sainz [qui remplacera Vettel chez Ferrari en 2021] est un bon pilote, il est jeune et il aura également beaucoup à faire. »

« Bien-sûr, ils doivent avant tout avoir une voiture compétitive, et je l’espère pour lui et Ferrari. C’est une équipe exceptionnelle, et sans aucun doute différente des autres. C’est un peu comme si c’était une religion. »

Désormais revenu au Brésil après avoir quitté l’équipe Venturi en Formule E pour s’engager en Porsche Endurance Cup, le Brésilien continue tout de même de suivre la F1 dès qu’il le peut.

« Nous avons eu de belles courses comme Monza ou le Mugello. Il y a eu des choses différentes comme la victoire de Gasly. Je pense que tout le monde le soutenait. »

« Mais c’est aussi une autre année où Hamilton a dominé en dominant les autres pilotes et en faisant un travail exceptionnel. »

« Il le mérite pour le pilote qu’il est. Il a sa façon d’être en essayant de soulever des arguments en dehors de la piste. Nous avons tous quelque chose à apprendre de chaque personne, donc si ce qu’il fait est quelque chose de bon, c’est cool et nous devons le respecter pour ce qu’il fait. »

Sebastian Vettel aurait bien voulu s’offrir une Ferrari F2004

Sebastian Vettel a révélé que la Ferrari F2004 était sa voiture de F1 préférée – mais quand il a essayé d’en acheter une pour sa collection privée l’Allemand s’est rendu compte que sa valeur était bien trop élevée.

La Ferrari F2004 a permis à Michael Schumacher de remporter son septième et dernier championnat du monde de F1 en 2004, et l’Allemand a remporté 13 des 18 courses de cette saison là. Son coéquipier Rubens Barrichello ayant pour sa part ajouté deux autres victoires.

Juste avant le départ du Grand Prix de Toscane dimanche dernier, le fils de Michael Schumacher, Mick, a pu réaliser quelques tours au volant de la F2004 dans le cadre des célébrations du 1000e départ de Ferrari en Formule 1.

Vettel – qui est un grand amateur de Formule 1 de collection et qui a récemment acquis la Williams FW14B – a admis qu’il avait envisagé l’achat d’une F2004, mais que le prix demandé était bien trop élevé pour lui.

« Cela reste ma voiture préférée. Si vous regardez, nos voitures actuelles sont tellement plus grandes de nos jours. » a déclaré le quadruple champion du monde dimanche dernier au Mugello.

« De toute évidence, nous avons beaucoup plus d’appui, mais cette monoplace pèse 160-170 kg de moins que la nôtre. Donc, c’est une grande différence. »

« Il y en avait une, pas celle là mais la même de la même année en vente, mais c’était beaucoup trop cher. C’est une voiture incroyable. »

L’ancien pilote de F1 Mark Webber – qui dirigeait l’interview avec Vettel – a ajouté : « Je crois que j’ai déjà percuté cette voiture une fois en Turquie avec Michael, et il n’était pas très content de moi. »

« Mais lorsque je vois cette voiture je pense juste à la performance pure et à Michael. C’était des moments extraordinaires. »

Esteban Ocon surpris par le rythme de la Renault RS20 au Mugello

Bien qu’il ait dû abandonner au Grand Prix de Toscane en raison d’un problème sur le système de freinage de sa monoplace, le Français Esteban Ocon se félicite du rythme démontré par la RS20 sur le tracé du Mugello le week-end dernier.

Avec un Daniel Ricciardo quatrième à l’arrivée du Grand Prix de Toscane, le rythme de course de la Renault RS20 était impressionnant sur le circuit du Mugello et l’Australien occupait même la seconde position à un moment donné du Grand Prix.

Esteban Ocon pour sa part n’a pas pu terminer la course en raison des problèmes de frein sur sa monoplace, mais le Normand admet avoir été surpris par le rythme de la RS20 sur un tracé qui n’était pas forcément adapté aux caractéristiques de la Renault.

« Quand nous sommes arrivés au Mugello, il s’est avéré que nous étions compétitifs, ce qui a été une très bonne surprise. » nous explique Esteban Ocon dans sa chronique d’après course pour le site de la F1.

« Nous ne nous attendions pas à être aussi compétitifs car nous savons où sont les atouts de notre voiture. »

« Le rythme était soutenu en qualifications, j’ai fait une petite erreur lors de mon dernier tour en Q3 et cela nous a coûté. Ensuite [en course], c’était dommage de devoir abandonner si tôt, car cela ressemblait à une course amusante. »

« Je suis heureux que Daniel ait obtenu un bon résultat [quatrième] pour nous et il a montré que ce que nous faisons en tant qu’équipe en ce moment est bon. »

« Beaucoup de choses se sont passées et, encore une fois, vous ne pouvez prédire aucun résultat de qui que ce soit ou comment la course peut se dérouler. »

« Je pense que dans l’ensemble, c’était un bon week-end pour nous même si nous n’avons pas pu terminer la course. »

Horner comprend la frustration de Verstappen après son troisième abandon de l’année

Avec deux abandons consécutifs aux Grands Prix d’Italie [problème moteur] et au Grand Prix de Toscane [sortie de piste], Max Verstappen a vu ses chances de se battre contre Lewis Hamilton pour le titre diminuer fortement au Mugello le week-end dernier.

Au total, depuis le début de la saison 2020, Max Verstappen a connu trois abandons en neuf courses disputées [deux pour des problèmes mécaniques et une sortie de piste].

Les deux derniers abandons consécutifs en Italie et en Toscane ont fait reculer le pilote Red Bull au championnat du monde et le Néerlandais se retrouve désormais troisième avec 25 points de retard sur Valtteri Bottas [second] et 80 points de retard sur Lewis Hamilton [leader du championnat].

Après son abandon au Mugello [en raison d’un crash au troisième virage], Verstappen a exprimé dans sa radio sa colère de voir à nouveau de nombreux points s’envoler, d’autant que sa RB16 semblait être en mesure de se battre au même niveau que les Mercedes en Toscane.

« La frustration de Max face à un autre abandon est tout à fait compréhensible. » a déclaré Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull.

« Dès le tout premier tour au Mugello, il y était. Nous avions une voiture très rapide et de réels progrès ont été réalisés avec l’équilibre de la voiture. »

« C’est cela qui était si irritant pour lui. Dans le feu de l’action où l’on est passé de l’adrénaline du départ à la déception de se retrouver dans le bac à gravier, il est naturel de se défouler à la radio. »

« Nous avons vraiment senti que dans la course, nous pouvions nous battre contre Mercedes.  Il avait travaillé dur pour battre Lewis au départ, mais bien sûr, cela ne s’est pas concrétisé. »

Horner a ajouté que la passion de Verstappen est l’une de ses grandes caractéristiques en tant que pilote, mais qu’il doit maintenant se concentrer sur la tâche qui l’attend en Russie.

« C’était la deuxième course consécutive où il abandonne et une énorme frustration pour lui parce qu’il a faim et il en veut tellement. »

« S’il n’avait pas cette faim, il ne serait pas le pilote qu’il est et celui que nous voulons tous voir se battre pour des victoires chaque week-end. »

« Il doit sortir de son système de temps en temps et regarder vers l’avenir. Nous allons examiner les choses avec lui avant Sotchi et discuter de ce qui a été fait dans les coulisses entre Honda et le Team pour l’aider afin que tout soit rectifié pour la prochaine course. »

Williams n’avait pas d’autre option que de vendre son équipe

Claire Williams, l’ancienne patron de l’équipe éponyme, a expliqué que le départ inattendu de la société ROKIT – qui était le partenaire principal de l’équipe Williams en 2020 – a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Williams a signé ROKiT comme partenaire titre pour la saison 2019 pour remplacer Martini. Les parties ont alors conclu un nouvel accord pluriannuel la saison dernière, mais au mois de mai dernier, ROKIT a pris la décision de se retirer.

A la suite de cette annonce, Williams a alors annoncé qu’elle envisageait un examen de toutes les options disponibles pour sauver la société, y compris la vente de celle-ci.

Finalement, après avoir étudié plusieurs offres de rachat, Williams a décidé de céder son équipe au fonds d’investissement américain Dorilton Capital.

« Nous avions épuisé toutes les possibilités qui s’offraient à nous et je pensais qu’en arrivant cette année nous avions pris un virage. » explique l’ancienne patronne de l’équipe Williams à The Telegraph.

« Nous avions réussi à trouver un nouveau sponsor principal, puis tout s’est effondré et le Coronavirus est arrivé. Nous n’avions alors plus d’option. Il n’y avait aucun moyen de s’en remettre. »

« Je pense que si ces deux choses ne s’étaient pas produites, nous aurions certainement réussi. » 

Claire Williams explique également que ces dernières années à la tête de l’équipe fondée par son père Sir Frank Williams ont été éprouvantes pour elle.

« La Formule 1 exige beaucoup de vous. Je veux juste me ressaisir après cette période difficile et découvrir qui je suis en dehors de la F1. »

« J’ai toujours été « la fille de Frank Williams » et maintenant je veux juste devenir une personne indépendante de mon nom de famille. »

Après le Grand Prix d’Italie disputé sur le tracé de Monza début septembre, la famille Williams [père et fille] a définitivement quitté le monde de la Formule 1.

Toto Wolff est bien heureux de voir Sebastian Vettel continuer en F1

L’actuel directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, considère que la signature de Sebastian Vettel chez Aston Martin à partir de la saison prochaine ne peut être que bénéfique pour la F1.

Après six années passées chez Ferrari, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel rejoindra l’équipe d’usine Aston Martin en 2021 et fera équipe avec le Canadien Lance Stroll.

Le patron de Mercedes a souligné l’importance de voir continuer le pilote allemand en catégorie reine l’année prochaine.

« J’ai des parts dans Aston Martin, donc à cet égard, c’est quelque chose de formidable. » a commenté Wolff, cité par le média allemand TZ.

« Si réellement il avait quitté la Formule 1, la F1 aurait perdu des spectateurs en Allemagne et c’est un marché très important pour le sport. »

« Seb est le second pilote le plus titré de la décennie. Il est donc important que quelqu’un comme Sebastian, qui est dans la fleur de l’age, ne quitte pas la Formule 1. Il apportera également une quantité importante de connaissance à Aston Martin. »

Toto Wolff – qui a acquis moins d’un pour cent du capital d’Aston Martin Lagonda [maison mère d’Aston Martin] – a assuré qu’il n’aurait aucune influence sur les activités opérationnelles de la nouvelle équipe de course.

Toto Wolff détenait auparavant une participation à hauteur de 16% chez Williams, mais l’a vendu après avoir rejoint l’équipe Mercedes où il détient 30%.

L’Autrichien a récemment déclaré qu’il continuerait avec Mercedes l’an prochain, mais qu’il pourrait réévaluer son rôle au sein de l’organisation.

En F1, les contrôles ne sont plus aussi simples qu’à l’époque des V8

Au cours des dernières semaines, la suppression des modes moteur en F1 a été un sujet largement couvert par les médias et cette interdiction est entrée en vigueur à partir de la séance de qualifications du Grand Prix d’Italie à Monza.

Le directeur technique de la FIA, Nikolas Tombazis, est revenu un peu plus en détail sur les raisons qui ont poussé la Fédération à bannir les modes moteur en qualifications et en course.

« Malheureusement, ce n’est plus aussi simple qu’à l’époque des moteurs V8. » explique Nikolas Tombazis à nos confrères d’AMUS.

« A l’époque, il suffisait de s’assurer que la vitesse maximale était respectée, que les dimensions du moteur étaient correctes ou que les spécifications de carburant étaient conformes aux règles. »

« Le problème avec les unités de puissance actuelles est que le matériel peut être parfaitement légal, mais il est toujours possible de le faire fonctionner illégalement. »

« C’est pour cela que nous devons surveiller en permanence d’innombrables paramètres via le logiciel, les signaux et les messages des capteurs pendant la conduite. »

« Si un pilote modifie les paramètres du moteur à chaque tour, il devient difficile de vérifier régulièrement le fonctionnement du moteur à chaque tour pour vérifier le respect des règles, surtout dans des moments spéciaux, par exemple le tour avant ou après un arrêt au stand ou lors d’un dépassement. »

Nikolas Tombazis donne alors un exemple très précis : « Nous avons limité la consommation d’huile à 0,3 litres au 100 kilomètres afin d’éviter que l’huile soit utilisée dans le processus de combustion. »

« Nous ne mesurons pas cette consommation sur toute la distance [de la course] mais après chaque tour. »

« Il est interdit de la dépasser durant une courte période. Si vous passez d’un réglage moteur à l’autre, il devient alors extrêmement difficile de suivre la consommation d’huile à tout moment et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons publié cette directive technique. »

Des contrôles à l’improviste

Récemment, la FIA a « fait une descente » pour vérifier la conformité des systèmes ERS de Ferrari, Honda, Mercedes et Renault, mais contrairement à ce qui a été dit par certains médias, ces contrôles sont tout à fait fréquents de la part de la FIA et aucun motoriste en particulier n’était visé.

« Nous effectuons régulièrement toutes sortes de contrôles, et nous aimerions le faire plus souvent. » explique Tombazis.

« Ces voitures sont très complexes, et malheureusement, nous n’avons pas toujours le temps de vérifier chaque système. »

« Les équipes viennent souvent nous voir et nous demandent si tel ou tel système est autorisé, ou elles nous préviennent qu’un certain réglage pourrait déjouer les règles. »

« Ensuite, elles nous disent qu’elles ne le feront pas, mais que d’autres pourraient le faire. Nous regardons cela et si nous pensons qu’il y a une possibilité qu’il y ait une faute, nous menons un enquête, parfois comme je l’ai dit à cause d’un soupçon spécifique, parfois parce que nous pensons qu’il est en fait possible de déjouer les règles. »

Pour Mark Webber, Leclerc est encore en « lune de miel » avec Ferrari

L’ancien pilote de F1 Mark Webber prévient que le sort de Charles Leclerc chez Ferrari pourrait suivre un chemin similaire à celui de son coéquipier Sebastian Vettel dans les années à venir.

Charles Leclerc a rejoint la Scuderia Ferrari l’année dernière lors de sa seconde année en F1 et le jeune monégasque a rapidement pris le dessus sur son expérimenté coéquipier Sebastian Vettel.

Leclerc a décroché sa toute première victoire en F1 au Grand Prix de Belgique 2019 et a également connu le succès une semaine plus tard au Grand Prix d’Italie, ce qui n’a fait que renforcer son statut au sein de l’équipe italienne.

Du côté de Sebastian Vettel, de multiples erreurs en course et des résultats inférieurs à ceux de son jeune coéquipier, auront poussé son équipe à prendre la décision de remplacer l’Allemand dès 2021 par le jeune Carlos Sainz.

Charles Leclerc pour sa part restera pilote Ferrari au moins jusqu’en 2024 et représente l’avenir de la Scuderia, mais l’ancien pilote de F1 Mark Webber pense que la motivation du jeune pilote pourrait diminuer si Ferrari ne s’améliore pas rapidement.

« Il faut garder un œil sur Leclerc, je m’intéresse à lui et aux prochaines années avec Ferrari. » a expliqué Webber à Channel 4.

« Pour l’instant, c’est une période de lune de miel, mais nous pourrions être assis ici dans les prochains 24 mois, trois ans peut-être, en nous disant que Leclerc pourrait être fatigué de Ferrari. »

« C’est une grande entreprise que de piloter pour Ferrari et il pourrait être le prochain à être sous les projecteurs. »

Sebastian Vettel quittera l’équipe Ferrari à la fin de cette saison 2020 après six années passées à Maranello et sans jamais avoir réussi à décrocher un titre avec l’équipe italienne.

En 2021, le quadruple champion du monde fera équipe avec le Canadien Lance Stroll chez Aston Martin.

Hamilton s’apprête à égaler le nombre de victoires de Schumacher en F1

Lorsque Michael Schumacher a pris sa retraite de la Formule 1 avec 91 victoires à son actif, nombreux sont ceux qui, naturellement, ont prédit que son record ne serait jamais dépassé.

Mais après que Lewis Hamilton ait remporté sa 90e victoire au Mugello le week-end dernier, le pilote Mercedes a admis qu’il était « surréaliste » d’être en mesure d’égaler le bilan du septuple champion du monde de F1 lors de sa prochaine victoire.

« Cela ne semble tout simplement pas réel. De toute évidence, c’est un privilège d’être en mesure d’avoir une équipe et une voiture aussi formidables pour pouvoir performer le week-end. » a déclaré Lewis Hamilton.

« Mais je me sens toujours reconnaissant envers les gens qui continuent à travailler dur; Je ne suis qu’un maillon de la chaîne. »

« Remporter les victoires n’est pas facile lorsque vous avez un excellent pilote comme Valtteri [Bottas] qui vous pousse à la limite, week-end après week-end. Mais je n’ai jamais pensé que j’en serais là, c’est sûr. »

La victoire de Hamilton au Grand Prix de Toscane l’a rapproché d’un autre record de Schumacher, le Britannique étant prêt à remporter son septième titre en F1 s’il remportait le championnat cette année.

Avec désormais 55 points d’avance sur son coéquipier Bottas après le Mugello et avec huit courses encore à disputer avant la fin de la saison 2020, le Britannique est en passe de réussir cet exploit.

Mick Schumacher : « un moment très spécial » au volant de la Ferrari F2004

Séquence émotion dimanche dernier au Grand Prix de Toscane lorsque Mick Schumacher, le fils du septuple champion du monde de F1, a pris la piste au volant de la Ferrari F2004 pilotée par son père.

Le jeune Mick a réalisé une démonstration avec la F2004 dans le cadre des célébrations organisées par Ferrari, qui fêtait le week-end dernier son 1000e Grand Prix en Formule 1.

Après sa séance de roulage, le jeune pilote allemand ne pouvait pas cacher son émotion d’avoir pris la piste au volant d’une des monoplaces les plus efficaces de l’histoire de la F1.

C’est la seconde fois que Mick Schumacher prend les commandes de la F2004, après un premier roulage l’an dernier sur le circuit d’Hockenheim en Allemagne.

« De toute évidence, piloter la Ferrari F2004 dimanche a été un moment très spécial pour moi. » a déclaré Mick Schumacher.

« C’est une super voiture et à mon avis l’une des meilleures de l’histoire de la F1. Et la piloter sur une piste comme le Mugello où la F2004 avait fait tant de tours auparavant a rendu ce moment encore plus spécial pour moi. »

« C’était simplement extraordinaire. Le son, l’appui, la direction – c’était juste incroyable. C’était vraiment spécial pour toutes les personnes impliquées, je pense aussi aux mécaniciens qui ont travaillé avec mon père sur cette voiture il y a 16 ans. »

« C’était un grand moment pour moi et je suis très reconnaissant d’avoir eu cette opportunité offerte par Ferrari. »

Renault F1 en test à Budapest avec Guanyu Zhou

L’équipe Renault F1 réalise un test privé sur le circuit du Hungaroring de Budapest cette semaine avec le pilote de Formule 2 issu de l’académie Renault, le Chinois Guanyu Zhou.

Ce mercredi et ce jeudi, l’équipe du constructeur français est présente sur le tracé du Grand Prix de Hongrie à Budapest pour un essai privé avec une monoplace de la saison 2018, la RS18.

C’est le Chinois Guanyu Zhou qui est aux commandes de la RS18 durant ces deux jours et il a déjà pu boucler environ 450 kilomètres ce mercredi et 520 kilomètres ce jeudi.

Le tout jeune pilote chinois, âgé de 20 ans, a été annoncé comme pilote essayeur de l’équipe Renault pour la saison 2020 de Formule 1 en début d’année et a la lourde tâche d’épauler les deux pilotes titulaires Esteban Ocon et Daniel Ricciardo dans le développement de la RS20.

Ce n’est pas la première fois que Zhou roule en essais privés pour Renault, puisque ses premiers contacts avec une monoplace de F1 ont eu lieu l’an dernier lors de deux journées de tests privés organisées par Renault sur le Paul Ricard et le Red Bull Ring en Autriche avec une RS17 de la saison 2017.

Zhou occupe actuellement la huitième place du championnat de Formule 2 avec 108 points inscrits depuis le début de la campagne 2020.

Jean Todt souhaiterait la bienvenue à Volkswagen en F1

Le président de la FIA, Jean Todt, serait très heureux de pouvoir accueillir en F1 le groupe Volkswagen dont le président du conseil d’administration, Herbert Diess, a récemment déclaré que la catégorie reine du sport automobile pourrait devenir « intéressante » dans le cas d’une utilisation des carburants synthétiques.

Le Groupe Volkswagen est actuellement présent en Formule E avec deux de ses marques comme Audi et Porsche, mais n’a jusqu’à présent jamais envisagé de s’engager en Formule 1.

Après le scandale du dieselgate – un scandale industriel et sanitaire lié à l’utilisation par le groupe Volkswagen, de 2009 à 2015, de différentes techniques visant à réduire frauduleusement les émissions polluantes de certains de ses moteurs diesel et essence lors des tests d’homologation – la marque allemande a dû se refaire une image « plus propre » en engageant Audi et Porsche dans le championnat tout électrique de la FIA.

Mais récemment, Herbert Diess, président du conseil d’administration de Volkswagen, a fait une déclaration fracassante en affirmant que: « La Formule 1 va devenir neutre en CO2 en utilisant des carburants synthétiques. »

« C’est beaucoup plus excitant et amusant avec plus de compétitions et de meilleures technologies que la Formule E, qui ne fait que quelques tours en centre-ville comme si c’était un jeu. »

Jean Todt, président de la FIA, a réagi aux récents propos de Diess et le Français assure qu’il serait très heureux d’accueillir le groupe Volkswagen en F1.

« J’ai entendu parler de ces déclarations, mais je ne les ais pas entendues de la part de Mr Diess. » explique Todt à nos confrères de AMUS.

« Par conséquent, je veux faire attention à mes commentaires, parce que je ne sais pas si il l’a vraiment dit avec l’intention d’entrer en Formule 1. »

« S’il l’a fait, je peux juste vous dire que je lui souhaite la bienvenue en Formule 1. »

Actuellement, la grille en F1 est composée de dix équipes, mais le président de la FIA n’a jamais caché qu’il souhaitait voir arriver au moins deux autres écuries en catégorie reine.

Ferrari disposera d’un nouveau simulateur en 2022

La saison 2020 de la Scuderia Ferrari est une véritable catastrophe pour l’équipe italienne qui ne s’attendait pas à être aussi loin de la concurrence en terme de performance avec une sixième place au championnat après neuf courses.

Si le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, ne s’attend pas à une amélioration rapide de la situation, tous les regards sont tournés vers la saison 2022 qui verra la Formule 1 se renouveler profondément d’un point de vue technique.

A ce titre, l’équipe italienne a annoncé qu’elle utilisera un nouveau simulateur à Maranello pour la conception de la future monoplace et qui répondra aux exigences du nouveau règlement.

Mattia Binotto, le Directeur de l’équipe Ferrari, précise au Corrierre della Sera que l’équipe va faire un investissement financier de la plus haute importance  : « C’est un investissement important et coûteux, on parle de plusieurs millions d’euros dépensés en matériel mais surtout pour des logiciels sur mesure. »

L’ingénieur britannique Rory Byrne, qui avait été un des piliers de l’équipe lors de la victorieuse ère avec Michael Schumacher, travaillera sur cette nouvelle monoplace.

« Quand vous commencez avec une feuille vierge, vous avez besoin de personnes expérimentées pour vous aider à tracer les lignes. » a notamment commenté Binotto.

En 2022, les monoplaces de Formule 1 vont subir de profondes modifications aérodynamiques et devront notamment profiter de l’effet de sol afin de réduire la perte d’appui que subissent les voitures actuelles lorsqu’elles roulent dans le sillage d’une autre voiture.

En roulant dans l’air sale derrière une autre voiture, une machine 2020 peut perdre plus de 40 % de ses appuis.

Mais avec la conception de la voiture 2022, elle chuterait à environ 5-10 %, le flux d’air provenant des nouvelles voitures étant à la fois plus propre et mieux orienté, ce qui signifie qu’il a beaucoup moins d’impact sur les voitures qui suivent, ce qui leur donnera la possibilité non seulement de les suivre, mais aussi de les dépasser.

Binotto veut utiliser les leçons de l’ère Schumacher pour reconstruire Ferrari

Ayant débuté sa carrière chez Ferrari en 1995, l’actuel directeur de l’équipe italienne, Mattia Binotto, a été témoin de nombreux hauts et bas à la Scuderia au cours des 25 dernières années.

Mais face aux difficultés que rencontre Ferrari en 2020, Binotto dit qu’il prévoit d’utiliser les leçons tirées des années glorieuses de l’ère Schumacher pour ramener l’équipe au premier plan.

« J’ai été un homme privilégié. J’ai eu le privilège de voir le début des années 2000 avec Jean Todt, Ross [Brawn], Michael Schumacher et tous ces pilotes, et les victoires que nous avons remportées. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site de la F1.

« Je pense que c’était important pour moi dans ma carrière, car j’ai beaucoup appris à l’époque. »

« J’ai appris la mentalité, quel est le type de mentalité dont vous avez besoin pour gagner. Je pense avoir appris comment vous devez essayer de créer une équipe, et maintenant je dois essayer de la dupliquer. »

« Mais je pense qu’ayant vu cela, cela a été un privilège d’un côté, et de l’autre cela a été très important dans ma carrière professionnelle. »

L’équipe Ferrari n’a marqué que 66 points jusqu’à présent cette saison et occupe actuellement la sixième place au championnat constructeurs.

Mais Binotto a déclaré que l’histoire de Ferrari – qui a à plusieurs reprises dû se battre pendant des périodes creuses pour redevenir vainqueur – lui a donné l’espoir que l’équipe pourrait ressusciter.

« Ce que j’ai vu au cours de ces 25 années, c’est qu’il y a toujours des moments qui peuvent être très difficiles. »

« Et je pense que lorsque vous avez ces moments, il est important de rester patient, mais toujours déterminé, d’essayer de bien faire et de s’améliorer. »

« En Formule 1, on ne peut jamais être satisfait de soi, donc c’est toujours une amélioration continue et je pense qu’il n’y a pas une seule solution. L’important ici est donc d’essayer réellement de construire étape par étape, et je pense que les objectifs devraient être très ambitieux. »

« Je pense que ce que nous recherchons n’est pas une seule victoire, mais bien d’essayer de créer des bases solides pour éventuellement un nouveau cycle. »

« Nous savons que cela prendra du temps… C’est un long voyage et je pense encore une fois que nous sommes dans une difficulté claire pour le moment. »

« Mais je pense que si vous regardez l’histoire de Ferrari, il y a toujours eu des moments de difficulté et nous en sommes toujours revenus, et je pense que c’est vraiment ce que nous recherchons. »

Le soutien des dirigeants

Mattia Binotto a une nouvelle fois indiqué qu’il avait le plein soutien de ses dirigeants dans cette période très difficile pour la Scuderia Ferrari.

« J’ai l’engagement, la confiance et le soutien de ma direction, ce qui est formidable. Plus encore, je pense que nous avons le soutien de toute l’équipe, et je pense que c’est aussi important, et avoir une équipe entière qui soutient les valeurs, la vision et les objectifs est la clé. »

« Combien de temps nous faudra-t-il pour revenir? De toute évidence, nous sommes actuellement dans une situation difficile à cause de la réglementation. »

« Beaucoup de composants sont gelés, [nous sommes] limités dans les activités que nous pouvons faire dans la soufflerie ou les simulations. »

« Je pense donc que 2020 est certainement très difficile, 2021 j’espère que nous pourrons faire mieux que ce que nous faisons aujourd’hui. Mais je pense que 2022 sera notre opportunité la plus importante. »

Albon ne se sent pas menacé après la victoire de Gasly à Monza

Alex Albon a signé son premier podium le week-end dernier lors du Grand Prix de Toscane sur la piste du Mugello, juste derrière les deux Mercedes de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas.

Cette troisième place a mis fin à une longue attente pour le pilote thaïlandais qui avait manqué à plusieurs reprises de terminer parmi les trois premiers.

Mais malgré ces contretemps, le pilote Red Bull n’a jamais douté de lui : « C’est vraiment très simplement une question de développement personnel, de bien travailler avec l’équipe, de se concentrer sur les petites choses, et de ne pas regarder autour de soi. » a-t-il confié à ESPN.

« Je sens vraiment que je m’améliore en tant que pilote, non seulement sur le circuit mais aussi en dehors de la piste. »

La récente victoire de Pierre Gasly à Monza au volant de son AlphaTauri et les rumeurs d’un retour du pilote français chez Red Bull pourraient déstabiliser Albon.

Mais ce dernier affirme qu’il a la force de caractère suffisante pour ne pas s’inquiéter de tout cela : « Sa victoire ne fait aucune différence. » affirme-t-il.

« C’est agréable de voir les autres pilotes bien faire mais je ne dirais pas que cela me motive davantage, car je suis un gars assez motivé comme ça. »

D’autant plus que le pilote Red Bull s’attend à une fin de saison encore meilleure si son équipe arrive à maximiser les opportunités qui s’offrent à elle : « De ce que je peux voir, les choses n’ont pas vraiment été favorables pour nous jusqu’à présent. »

« Je pense que nos résultats n’ont pas été très représentatifs de ce que nous pouvons faire. C’est dans ce sens qu’il faut continuer et il nous reste encore une demi-saison pour faire du bon travail. »

Il reste huit courses à Daniel Ricciardo pour gagner son pari

Quatrième à l’arrivée du Grand Prix de Toscane, l’Australien Daniel Ricciardo devra attendre encore un peu avant de voir son patron Cyril Abiteboul avec un tatouage.

Daniel Ricciardo et Cyril Abiteboul ont fait un pari en début d’année et le patron de l’équipe Renault a accepté de se faire un tatouage si son pilote montait sur le podium avant la fin de cette saison 2020.

Dimanche dernier au Grand Prix de Toscane, Cyril Abiteboul a dû une nouvelle trembler en voyant la monoplace de Daniel Ricciardo évoluer parmi les leaders de la course, alors que l’Australien occupait à un moment donné la seconde place du Grand Prix.

Malheureusement, le Thaïlandais Alxander Albon a privé Daniel Ricciardo de son premier podium avec Renault pour décrocher lui-même son premier podium en F1 avec Red Bull.

Lorsqu’on demande à Ricciardo s’il était déçu de terminer au pied du podium dimanche dernier et donc d’avoir une nouvelle fois échoué à faire tatouer son patron, l’Australien a répondu: « Pour être honnête, je ne pensais pas au tatouage mais je pensais à un trophée et du champagne. » a expliqué Daniel Ricciardo à Sky Sports.

« Il faisait vraiment chaud en piste et j’avais vraiment soif de ça. J’aurais adoré être la haut, donc, ça fait un peu mal. »

« Je souris à l’extérieur mais il y a évidemment un peu de douleur à l’intérieur. C’est un peu douloureux, parce que nous savons que nous avons fait une belle course. »

« Notre stratégie était géniale, nous avons réduit l’écart avec Lance [stroll], nos départs étaient superbes et nous avons tout donné. »

« Je pense que si Albon me dépassait au départ, nous aurions pu dire que nous avions perdu, mais il avait juste plus de rythme que nous. Je n’avais pas vraiment de réponse à ça. »

Il reste encore huit courses à disputer cette saison, ce qui laisse encore huit possibilités pour Daniel Ricciardo de laisser une trace indélébile de son passage chez Renault (ou plutôt sur son patron).

La crainte d’une crevaison a dicté la stratégie de Mercedes au Mugello

Le doublé Mercedes au Mugello, lors du Grand Prix de Toscane, ne s’est pas fait sans mal pour l’équipe et ses pilotes.

Si Valtteri Bottas avait la main mise sur la course avant la deuxième interruption, il s’est rapidement fait doubler lors du second départ par Lewis Hamilton qui a profité de l’aspiration derrière le Finlandais pour prendre la tête.

Suite à cette manœuvre, et voyant qu’il n’arriverait pas à le doubler à la régulière, Bottas a clairement demandé à son équipe de lui mettre un train de pneus différent de celui d’Hamilton lors de son prochain arrêt.

Malgré tout, au 31ème tour, le Finlandais entre à son stand pour chausser des gommes dures…imité une boucle plus tard par Hamilton.

Les stratèges de Mercedes se défendent néanmoins d’avoir fait fi des volontés de Bottas. En effet, l’équipe redoutait surtout d’avoir à faire face à nouveau à des crevaisons similaires à celles subies au Grand Prix de Grande Bretagne.

« Nous nous attendions à nous arrêter encore une fois avant la fin de la course. » précise James Vowles, le Chef de la stratégie chez Mercedes, dans un vidéo postée par l’équipe.

« Nous avons commencé à remarquer vers le tour 29 et le tour 30 une vibration sur les pneus avant de Valtteri qui devenait de plus en plus importante. »

« Cela rappelait ce que nous avons vu à Silverstone, donc cette fois, nous voulions éviter tout incident. »

« En conséquence, au lieu de faire rentrer Lewis en premier, parce qu’il avait la priorité, nous avons appelé Valtteri et nous avons examiné quel serait le meilleur composé de gomme pour s’adapter aux circonstances. »

« Étant donné que la dégradation moyenne était plus élevée que prévu, et étant donné que ce relais était légèrement plus court que ce que nous voulions faire et que nous étions en tête de la course, nous avons opté pour le pneu dur. »

Volwes et Mercedes assurent qu’ils étaient pourtant d’accord pour permettre à Bottas de décaler sa stratégie pneumatiques par rapport à celle d’Hamilton. Mais les circonstances de course en ont décidé autrement.

« Ce que nous voulions faire, c’est d’abord d’arrêter Lewis qui, je le répète, avait la priorité, et quel que soit le pneu choisi, nous étions plus qu’heureux de faire quelque chose de différent avec Valtteri. »

« Mais ce n’était pas un arrêt planifié, c’était nous qui réagissions à un problème et, en conséquence, nous sommes allés du côté de la sécurité. »

Une décision qui a été validée par Toto Wolff lui même, comme il l’a précisé après la course : « Nous en avons discuté. Valtteri voulait avoir une option stratégique différente de Lewis au niveau des pneus. »

« Mais ensuite,tout a basculé avec ces problèmes de pneus. Je ne me souviens même pas dans quel tour c’est arrivé mais tout était différent par la suite. » conclut l’Autrichien.

Les horaires des huit derniers Grands Prix de la saison 2020

Après le Grand Prix de Toscane disputé le week-end dernier sur le circuit du Mugello en Italie, la saison 2020 de F1 a basculé sur sa seconde partie de l’année avec désormais huit Grands Prix à disputer avant la fin de la campagne 2020.

Après les neuf premières courses de la saison disputées en Autriche, Hongrie, Royaume-Uni, Espagne, Belgique et Italie, la F1 continue sa route pour se diriger vers la Russie pour sa dixième manche de l’année.

Après la Russie, direction l’Allemagne, le Portugal, puis de nouveau l’Italie et enfin la Turquie, Bahreïn et Abou Dhabi pour une finale dans les pays du Golfe.

Si jusqu’à présent les Grands Prix étaient tous programmés quasiment à la même heure, il vous faudra être vigilant pour le reste du calendrier car certaines courses sont programmées à des heures « inhabituelles ».

Ce sera notamment le cas pour le Grand Prix de Turquie 2020 dont le départ sera donné le dimanche 15 novembre à 11h10 (heure de Paris) ou encore la seconde course à Bahreïn [Grand Prix de Sakhir] qui est programmée à 18h10 (heure de Paris).

Autre point important, le week-end du Grand Prix d’Emilie Romagne qui se disputera sur le tracé d’Imola le 1er novembre sera composé de seulement deux journées et donc d’une seule séance d’essais libres [le samedi avant les qualifications].

Evidemment, nous détaillerons avant chaque Grand Prix les horaires de toutes les séances du week-end sur F1only.fr comme c’est déjà le cas depuis le début de la saison 2020.

Horaires huit derniers GP de F1 en 2020

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Hamilton annonce qu’il poursuivra son combat contre les injustices

Après avoir porté un T-shirt polémique sur le podium du Grand Prix de Toscane le week-end dernier, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a insisté sur le fait qu’il ne compte pas stopper son combat, malgré les nombreuses critiques.

Lewis Hamilton, qui a remporté la pole position et la victoire au Mugello le week-end dernier dans le cadre du Grand Prix de Toscane, portait un T-shirt avant et après la course, sur lequel on pouvait lire à l’avant: « Arrêtez les flics qui ont tué Breonna Taylor. »

Sur l’arrière du T-shirt, il y avait une photo de son visage et l’inscription: « Dites son nom. »

Breonna Taylor était une femme noire américaine, qui plus tôt cette année a été abattue à son domicile par la police, qui venait effectuer une perquisition dans le cadre d’un enquête de stupéfiant, mais dans laquelle elle n’était pas mêlée.

Son petit ami, Kenneth Walker, a tiré sur la police, pensant à une intrusion et les policiers ont riposté. Breonna Taylor a alors été touchée par huit balles et est décédée des suites de ses blessures.

Les agents, munis d’un mandat de perquisition, agissaient dans le cadre d’un avis de recherche erroné concernant un suspect recherché qui n’habitait finalement plus dans l’immeuble et qui était déjà détenu.

Bien que la FIA et la F1 soutiennent la lutte contre le racisme et les discriminations depuis le début de cette saison 2020, notamment en permettant aux pilotes et membres d’équipe de porter un T-shirt  « End Racism » avant chaque hymne national lors des week-ends de course, le fait que Lewis Hamilton ait décider d’apposer un message qui peut être considéré comme politique sur son T-shirt  a semé le trouble.

L’équipe Mercedes de son côté a indiqué sur ses réseaux sociaux que le message affiché le week-end dernier par Lewis Hamilton en Toscane n’avait rien de politique, mais relevait plutôt de la question des droits de l’homme.

« Nous n’introduisons pas la politique en F1, ce sont des questions de droits de l’homme que nous essayons de mettre en évidence et de sensibiliser. Il y a une grande différence. »

Hamilton répond

Cette semaine, Lewis Hamilton a insisté et a indiqué dans un message publié sur Instagram qu’il continuerait d’utiliser ses plate-formes de réseaux sociaux pour faire passer ses messages et faire entendre sa voix contre les injustices.

« Bonjour tout le monde, j’espère que où que vous soyez, vous pouvez être positif de corps et d’esprit. » a écrit le sextuple champion du monde.

« Je veux que vous sachiez que ne je n’arrêterai pas, ne me reposerai pas ou n’abandonnerai pas l’utilisation de ces plate-formes pour faire la lumière sur ce que je crois être juste. »

« Je suis très reconnaissant envers les personnes qui me soutiennent et qui me montrent leur amour. Mais c’est un voyage pour nous tous pour nous unir et défier le monde à tous les niveaux d’injustice, pas seulement racial. »

« Nous pouvons aider à faire de ce monde un endroit meilleur pour les enfants et les générations futures. »

Toto Wolff pourrait repenser son rôle au sein de l’équipe Mercedes

À la tête de l’équipe Mercedes en F1 depuis huit saisons, Toto Wolff arrive à un moment charnière de sa carrière.

L’Autrichien est en pleine réflexion concernant son avenir et son rôle au sein de l’écurie allemande. Ayant connu tous les succès possibles avec cette dernière depuis l’introduction des unités de puissance hybrides dans la discipline, la fatigue et la lassitude commenceraient-elles à se faire ressentir ?

« Je crois que nous avons tous une durée de vie dans certains rôles. Je ne veux pas passer de génial à juste bon parce que dans ce cas là, quelqu’un d’autre devrait alors prendre le relais. » précise Wolff à nos confrères britanniques de Channel 4

« Ce que je fais et ce que nous faisons tous dans l’équipe, c’est la recherche de la perfection. C’est un niveau d’intensité élevé. »

« La question est de savoir si cela est durable. Votre vie de famille en souffre-t-elle ? Votre propre santé en souffre-t-elle ? »

« J’ai eu des migraines ces derniers temps, ce qui est quelque chose de complètement nouveau. Notre esprit ne supporte plus les temps morts » poursuit-il.

Même s’il a récemment déclaré qu’il ne souhaitait pas quitter Mercedes, son rôle au sein de l’équipe pourrait évoluer : « Je ne suis pas sûr que le concept de Team Principal fonctionne encore en Formule 1. »

« Je suis responsable de 2 000 personnes. 1 000 dans le département moteur et 1 000 autres à l’usine. »

« Une seule personne devrait-elle vraiment assumer l’entière responsabilité de tout cela ? J’ai adoré faire ça, mais peut-être qu’en regardant un peu plus loin dans le temps nous pourrions diviser les rôles. »

« [Mercedes] serait probablement la bonne structure pour n’importe quelle organisation, mais je n’ai pas encore proprement défini tout ça. » conclut Toto Wolff.