Le bulletin météo pour le GP de Bahreïn 2022

Le coup d’envoi de la 73e saison de F1 sera donné ce week-end et c’est sur le circuit de Sakhir (Bahreïn) que se retrouveront pilotes et écuries pour y disputer la première course de 2022.

Nouveauté 2022 : dans le but de réduire les coûts et aussi l’impact sur le personnel des écuries, le format des week-ends de Grand-Prix est désormais condensé en 3 jours (au lieu de 4). Le jeudi qui était traditionnellement réservé aux médias est déplacé au vendredi matin et les séances d’essais libres 1 et 2 sont regroupées le vendredi après-midi pour une durée de 60 minutes chacune. Pour cette première course de la saison, les monoplaces rouleront sur le circuit de Sakhir à 15h00 (13h00 heure de Paris) et en début de soirée (18h00 heure locales, 16h00 heure de Paris) soit quelques minutes après le coucher du soleil.

Vendredi 18 mars – EL1 et EL2

Côté météo, les vents forts qui balaient depuis jeudi la région du Golfe Persique (avec des pointes à 60 km/h) seront encore bien présents tout au long de la journée de vendredi mais en nette diminution.  Des rafales de Nord-Ouest à 40 km/h sont tout de même attendues en fin d’après-midi. En plus de déplacer du sable sur la piste, ces rafales pourraient perturber le comportement des voitures, surtout dans les virages 4 et 13.

Au niveau du mercure et sous l’influence du vent du Nord-Ouest, c’est la fraîcheur qui dominera vendredi. Les températures seront comprises entre 16 et 21°C mais le ciel sera parfaitement clair.

Samedi 19 mars – EL3 et qualifications

Pour samedi, les mêmes petits ajustements horaires sont introduits : la séance d’essais libre 3 (normalement organisée en fin de matinée) est programmée en après-midi (15 h, heure locale) et la séance de qualifications débutera à 18h00 (16h00 heure de Paris).

Le flux de Nord-Ouest toujours bien présent (entre 20 et 30 km/h) limite la remontée des températures et c’est dans une atmosphère fraîche pour cette région du globe (entre 20°C et 22°C) que se dérouleront ces deux séances. Le ciel sera toujours exempt de nuage et le taux d’hygrométrie compris entre 40% et 50%.

Dimanche 20 mars – La course

Pour la course de dimanche dont le coup d’envoi sera donné à 18h00 heure locale (16h00 heure de Paris), le thermomètre affichera 23°C. Le premier Grand-Prix de la saison qui comporte 57 tours se déroulera par un temps sec et un ciel dégagé. Comme le départ aura lieu quelques minutes après le coucher du soleil il faudra garder un œil sur la température de la piste qui devrait baisser au fil de l’épreuve, ce qui aura un impact sur les stratégies au niveau des pneumatiques. Rappelons que les gommes Pirelli les plus dures du spectre (à savoir C1, C2 et C3) sont mises à disposition des écuries ce week-end.

Le vent présent lors des deux premières journées soufflera toujours du Nord-Ouest mais les pointes ne devraient pas dépasser 20 km/h.

Tout au long de la saison et pour ne rien manquer au niveau météo, vous pouvez consulter les prévisions horaires de chacun des Grands Prix en cliquant sur ce lien: Celinium. Les prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes. Place au spectacle et à la compétition…

Ferrari pense avoir récupéré 25 ch avec son moteur

Le patron de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, estime que l’unité de puissance Ferrari est désormais au « même niveau » que les moteurs Honda ou Mercedes.

Selon Mattia Binotto, durant les essais hivernaux disputés à Barcelone et Bahreïn, Ferrari a pu constater d’après les données GPS des différentes équipes que son moteur est désormais au même niveau que le bloc V6 Mercedes ou Honda, le Suisse estimant que les ingénieurs de Maranello ont réussi à débloquer environ 25 chevaux par rapport à l’année dernière.

« Le groupe propulseur a confirmé nos progrès. C’était l’un de nos objectifs, étant donné que le développement du moteur a été stoppé fin février. » a déclaré Binotto au Corriere dello Sport.

« Alors que l’an dernier nous avions environ 20-25 chevaux de moins, nous sommes désormais au même niveau que les autres. Et d’après les données GPS, nous n’avons rien à envier à Honda et Mercedes. Nous avons même peut-être quelque chose de plus. Mais les données GPS que nous utilisons ont un certain niveau de fiabilité et ne sont pas les plus précises. Il y a également le poids des voitures à prendre en compte, et sans cette donnée, il est difficile de faire une estimation [précise]. »

A la veille de la première manche de l’année programmée ce week-end à Bahreïn, Binotto a fixé un objectif élevé à son équipe puisqu’il vise la victoire pour Ferrari à Sakhir : « On va y aller avec l’idée de se battre pour la position la plus haute. » insiste-t-il.

« [cependant] Il faudra quelques courses pour connaitre le potentiel de chaque équipe, et je ne serai donc pas dupe si nous signons une belle performance là-bas. Red Bull semble très forte, Verstappen sera peut-être devant, mais je ne m’attends pas à un écart important. »

L’année dernière, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs.

Chez Alfa Romeo, tout le monde attend le GP de Bahreïn avec impatience

Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur, assure que tout le monde est très motivé et prêt à la veille de la première course de la saison 2022 qui se dispute ce week-end à Bahreïn

Alfa Romeo est la seule écurie de la grille à avoir remplacé ses deux pilotes, un défi mais également une opportunité de repartir sur de nouvelles bases, alors que la Formule 1 introduit cette année une toute nouvelle réglementation technique. Cette saison, Alfa Romeo pourra compter sur Valtteri Bottas, fort d’une expérience de cinq années au sein de l’écurie championne du monde Mercedes, alors que le Finlandais sera accompagné par le seul rookie de la saison, Guanyu Zhou, premier pilote chinois à courir en F1.

Le directeur de l’équipe, Frédéric Vasseur, se montre impatient et confiant à l’orée de la première course ce week-end à Bahreïn : « Il est enfin temps de commencer la saison et je pense que nous sommes aussi impatients que n’importe qui de voir où chacun se positionne vraiment. Certains y verront l’heure de vérité mais, en réalité, il faudra encore quelques rounds pour avoir une idée plus précise de la hiérarchie. » déclare le Français.

« Nous avons faim, nous sommes motivés et nous sommes prêts : nous avons deux pilotes impatients de montrer leur talent dans le cockpit, et je suis sûr que nous allons tous apprécier de retrouver un environnement compétitif après la pause hivernale. » S’enthousiasme Frédéric Vasseur.

Valterri Bottas pour sa part se réjouit également de cette nouvelle aventure et semble s’être parfaitement intégré à sa nouvelle équipe : « Cette course est le début d’un nouveau chapitre dans ma carrière et je suis confiant dans la possibilité d’atteindre les objectifs que j’ai fixé avec l’équipe. J’ai été impressionné par l’éthique de travail que j’ai trouvée depuis mon arrivée à Hinwil et par le travail que nous avons fait pendant l’hiver. »

« Je crois en cette équipe et je pense que nous pouvons accomplir beaucoup de choses si nous travaillons dur ensemble. » a déclaré le Finlandais.

De son coté, Guanyu Zhou savoure l’instant et compte bien profiter de sa première course en F1: « Cela fait des années que je rêve de faire mes débuts en Formule 1 : ce week-end sera un moment inoubliable pour moi et pour mon pays. C’est un moment que je vais savourer, tout comme ma famille et tous ceux qui nous ont aidés dans ce voyage, nous avons travaillé si dur pour être ici et je suis reconnaissant pour tout le soutien que j’ai reçu au fil des ans. »

« Le dur labeur ne s’arrête pas avec mes débuts, bien sûr, je suis maintenant dans la série de sport automobile la plus prestigieuse et la plus compétitive et je suis conscient de l’ampleur du défi qui m’attend. Je sais à quel point je vais devoir travailler dur et à quelle vitesse je vais devoir apprendre. Heureusement, l’équipe est autour de moi et elle a été superbe pour m’aider à être prêt pour ce moment. Je sais que beaucoup de gens me regarderont dimanche et je veux les rendre fiers. » conclut le Chinois.

Le Grand Prix de Bahreïn est programmé du 18 au 20 mars et vous pourrez évidemment suivre toutes les séances de roulage en direct sur F1only.fr tout au long du week-end.

Les horaires du GP F1 de Bahreïn 2022

Voici les horaires du Grand Prix F1 de Bahreïn 2022, première manche du championnat du monde qui se déroule sur le tracé de Sakhir du 18 au 20 mars.

Ce vendredi 18 mars, la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn 2022 [EL1] est programmée à 13h00 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Le samedi 19 mars, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 13h00 (heure de Paris), tandis que la très attendue séance de qualifications du GP de Bahreïn qui devrait nous permettre de connaître la véritable hiérarchie de ce début de saison est programmée quant à elle à 16h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix de Bahreïn 2022 sera donné le dimanche 20 mars à 16h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 57 tours sous les projecteurs du tracé de Sakhir puisqu’il s’agira d’une course nocturne.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2022 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 18 mars pour le premier direct de l’année…

Horaires GP Bahreïn 2022 (heure de Paris)

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Lewis Hamilton se sent toujours aussi fort à 37 ans

A la veille d’entamer sa seizième saison en Formule 1, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a prévenu ses concurrents en déclarant qu’il se sentait « plus dangereux » que jamais.

En 2022, Lewis Hamilton cherchera à décrocher un huitième titre mondial en F1 après être passé très proche l’an dernier avant de voir son rival Max Verstappen le doubler dans le dernier tour de la dernière course du championnat du monde 2021. S’exprimant sur sa préparation physique, lorsqu’on a demandé à Hamilton s’il pensait que les améliorations qu’il avait apportées à ses préparatifs de pré-saison faisaient de lui un pilote plus « dangereux » qu’il ne l’avait jamais été, le Britannique a répondu : « Je dirais que oui. »

« Naturellement, votre corps vieillit, vous vous fatiguez en vieillissant, c’est une récupération plus lente. Mais je ne dirais pas nécessairement que je suis trop bas dans la pente; J’ai toujours l’impression d’être relativement au sommet. Je sens que je suis plus efficace dans la façon dont je m’entraîne. »

« Je suis beaucoup plus en phase avec mon corps pour savoir quand je peux pousser et quand je ne peux pas pousser, quand je peux récupérer et quand je ne peux pas, comment je nourris mon corps en termes de carburant. Je suis beaucoup plus intéressé que jamais : comment dormir, toutes ces sortes de choses. J’ai aussi toute l’expérience au fil des ans; J’ai d’excellents rapports avec mon équipe. Nous sommes ensemble depuis 10 ans, donc je pense que nous avons probablement le partenariat le plus solide, je dirais. »

Le septuple champion du monde a également partagé des informations concernant sa préparation d’avant course, le Britannique expliquant pourquoi – contrairement à d’autres pilotes – il préfère rester calme avant que les feux ne s’éteignent.

« Je viens de trouver – ce n’est pas la même chose pour tout le monde – mais pour moi il s’agit simplement d’être aussi calme que possible. Cela calme les nerfs, vos pensées, cela ralentit tout afin que vous puissiez travailler en douceur et efficacement. Je n’ai pas besoin d’aller faire un sprint avant d’aller courir, j’ai essayé tout ça mais ça n’a pas marché. Cela me rendait plus nerveux…Avant la course généralement j’ai une musique en tête que j’écoute, je suis en quelque sorte déconnecté. Je fais cela depuis si longtemps que je n’ai pas besoin de trop réfléchir à ce que je vais faire. Je peux donc me concentrer sur ce que j’ai fait toute ma vie et m’amuser. »

Alpine F1 : Szafnauer pense être au meilleur endroit pour travailler

Otmar Szafnauer vient de vivre des premières semaines animées dans son nouveau rôle de directeur d’équipe chez Alpine qu’il a rejoint au cours de l’hiver et l’Américain pense être au meilleur endroit pour travailler en Formule 1.

Tant à Enstone que sur le muret des stands, Otmar Szafnauer a pu prendre la mesure du défi qui l’attend. Il nous livre ses premières impressions depuis sa prise de fonction et évoque la façon dont l’écurie du constructeur français se prépare pour le premier Grand Prix de la saison 2022 du Championnat du Monde de Formule 1.

Lorsqu’on lui demande comment se sont passées ces premières semaines chez Alpine, l’Américain nous répond : « Ma nouvelle vie chez Alpine a parfaitement débuté malgré des premières semaines très chargées. J’ai profité de quelques jours à Enstone pour commencer à comprendre le fonctionnement de l’usine. »

« C’était surtout très plaisant de constater tout le talent déjà présent au sein de cette écurie. J’ai également assisté aux essais de Bahreïn, l’occasion de rencontrer l’équipe d’exploitation et de voir notre monoplace 2022 de plus près. Le début d’une nouvelle saison de Formule 1 est un moment très excitant. J’ai hâte de rencontrer tout le personnel de l’écurie et de vraiment me plonger dans le travail qui nous attend. »

Szafnauer admet qu’en tant que nouvel arrivant chez Alpine, son objectif premier sera d’abord d’en apprendre plus sur l’organisation en elle-même, mais l’ancien directeur d’exploitation d’Aston Martin pense être au bon endroit pour poursuivre sa carrière : « Tout d’abord, mon premier objectif sera d’en apprendre autant que possible sur l’organisation. Alpine est une grande entreprise sous l’égide de l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde, à savoir Renault, pour qui le département Formule 1 est assurément l’un des plus précieux et essentiels. »

« Je vais apprendre tout ce qu’il est possible d’apprendre sur l’équipe à Enstone, à Viry et en piste, et comprendre plus amplement les rôles et les processus. De ce qu’il m’a été donné de voir durant ces deux premières semaines, une chose est claire : cette équipe a un gros potentiel. Je pense qu’Alpine est le meilleur endroit où travailler en Formule 1. »

« Nous voulons tous obtenir les meilleurs résultats possibles cette saison et nous améliorer constamment. Nous avons déjà franchi une étape importante en 2022 avec six jours d’essais durant lesquels nous avons beaucoup appris, emmagasiné de nombreuses données et énormément travaillé afin d’être fin prêts pour le premier Grand Prix de la saison. Je veux voir chaque individu donner le meilleur de lui-même, montrer son talent et jouer son rôle pour que cette équipe de Formule 1 devienne la meilleure possible. Nous sommes très impatients de courir ce week-end, puis nous prendrons les étapes les unes après les autres après cela. »

L’an dernier, l’équipe Alpine a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs et vise cette saison au minimum la P5.

Toto Wolff : « Beaucoup de potentiel à débloquer sur la W13 »

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, admet que son équipe a connu quelques difficultés durant les essais hivernaux avec sa W13, mais l’Autrichien insiste sur le fait qu’il reste encore beaucoup de potentiel à débloquer en ce début de saison.

Mercedes a révélé à Bahreïn la semaine dernière pour les trois derniers jours des essais hivernaux une monoplace radicalement différente de celle aperçue quelques jours plus tôt à Barcelone. La W13 a reçu en effet une grosse mise à jour, notamment sur la partie des pontons entourant le cockpit avec de fines aérations verticales permettant à l’air d’aller refroidir les radiateurs. Cette conception a fait couler beaucoup d’encre et on ne sait pas pour le moment si l’équipe du constructeur allemand la conservera sur sa monoplace pour les premières courses de l’année ou bien si la W13 retrouvera son package utilisé à Barcelone.

Quoi qu’il en soit, Mercedes s’est montrée très discrète à Bahreïn la semaine dernière lors des essais et les deux pilotes George Russell et Lewis Hamilton ont clairement indiqué que l’écurie championne du monde en titre ne ferait pas partie des favoris en début d’année. Le directeur de l’équipe, Toto Wolff, estime qu’il reste effectivement encore beaucoup de potentiel à exploiter sur la W13 mais que la fiabilité a été excellente durant les derniers essais, ce qui est déjà un grand point positif pour lui.

« Le début d’une nouvelle saison de Formule 1 est toujours excitant, et cette année plus que la plupart. Avec de nouvelles réglementations techniques et sportives, il y a tant à apprendre et à découvrir au début de cette nouvelle saison. » a déclaré Toto Wolff à la veille du Grand Prix de Bahreïn.

« Barcelone a été un premier test productif pour la W13, puis nous avons apporté une grande mise à jour à Bahreïn pour le test de pré-saison qui a résulté d’un énorme effort de toute l’équipe. Nous avons parcouru un bon kilométrage, avons eu une fiabilité solide et avons beaucoup appris sur notre nouvelle voiture, mais ce n’étaient pas des trois jours simples pour nous. Nous avons essayé de nombreuses options de configuration et fait de bons progrès dans la compréhension de nos limites, et nous avons encore beaucoup de place pour nous améliorer. Il y a beaucoup de potentiel à débloquer dans la W13, et nous savons à quel point nous apprécions le défi de comprendre la voiture et d’en extraire le maximum, et ce sera notre objectif pour les jours, semaines et mois à venir. »

Concernant la hiérarchie, Wolff insiste sur le fait qu’il est encore trop tôt pour s’avancer à faire des prédictions précises, l’Autrichien préférant attendre la première séance de qualifications de l’année programmée samedi prochain pour y voir plus clair : « Il est difficile de dire exactement où nous nous situerons dans l’ordre hiérarchique ce week-end à Bahreïn, mais c’est ce qui rend cette nouvelle saison et cette nouvelle ère si excitantes. »

« C’est une table rase pour tout le monde et pour tous. Comme nous le disons toujours, ce que nous aimons en F1, c’est que le chronomètre ne ment jamais – et nous aurons notre première réponse quant à la compétitivité samedi lors des qualifications. J’ai hâte de voir ce que le week-end nous réserve. »

Le Grand Prix de Bahreïn est programmé du 18 au 20 mars et vous pourrez évidemment suivre toutes les séances de roulage en direct sur notre site (tout comme les autres Grands Prix de la saison 2022).

Google fait son entrée en F1 avec McLaren

McLaren a annoncé un important partenariat pluriannuel avec Google, en tant que nouveau partenaire officiel de l’équipe McLaren de Formule 1 et de l’équipe McLaren MX Extreme E à partir de 2022.

Le partenariat apportera le meilleur des produits Google à McLaren pour offrir une expérience technologique plus transparente sur tous les appareils. Tout au long de la saison, McLaren utilisera des appareils Android compatibles 5G et le navigateur Chrome dans toutes ses opérations lors des séances d’essais, des qualifications et des courses pour aider les pilotes et l’équipe, dans le but d’améliorer les performances sur piste.

Les marques Android et Chrome seront portées sur le capot moteur et les enjoliveurs des voitures de course de Formule 1 MCL36, ainsi que sur les casques et les combinaisons de course des pilotes de Formule 1 McLaren Lando Norris et Daniel Ricciardo à partir de la saison 2022 de Formule 1. Pendant ce temps, la marque Google sera également visible sur la voiture de course McLaren MX Extreme E numéro 58 et sur les combinaisons de course des pilotes McLaren MX Extreme E Emma Gilmour et Tanner Foust du Prix Island X 2022.

« Nous sommes absolument ravis et fiers d’accueillir Google dans la famille McLaren Racing. Google est un leader mondial de la technologie et a été un innovateur révolutionnaire dans la connexion des personnes du monde entier. » a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.

« En intégrant des plates-formes comme Android et Chrome dans nos opérations, notre équipe sera mieux soutenue pour se concentrer sur la performance. Nous attendons avec impatience un partenariat passionnant qui s’étendra à la Formule 1 et à l’Extreme E. »

Verstappen aura « moins de pression » avec son numéro 1

Pour la première fois depuis la saison 2014, le numéro 1 du champion du monde en titre fait son retour sur la grille en Formule 1 et c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui aura l’honneur de le porter cette année.

Max Verstappen est devenu cette saison le premier pilote à utiliser le numéro 1, devenant ainsi le premier pilote depuis Sebastian Vettel en 2014 à l’utiliser pour défendre son titre mondial. Mais est-ce que ce numéro 1 apporte une pression supplémentaire à un pilote ? Cette question a été posée à Sebastian Vettel justement, ainsi qu’au double champion du monde Fernando Alonso.

« Pour être honnête, c’était il y a longtemps pour moi. » a répondu le quadruple champion du monde Sebastian Vettel, cité par le site du championnat.

« Ce dont je me souviens, c’est que c’est un coup de pouce, cela enlève beaucoup de poids, en quelque sorte, sur vos épaules. Mais c’est aussi un sentiment formidable de débuter la saison en tant que champion. Vous avez ce numéro 1 sur votre voiture, donc c’est un privilège et je pense que nous aimerions tous être dans cette position. Mais cela ne peut être que l’un d’entre nous, et pour répondre à la question, je ne le voyais pas comme un fardeau supplémentaire, c’était un coup de pouce. Donc, je pense qu’il [Verstappen] ressentira probablement la même chose, mais tout le monde est différent. »

Quant à Fernando Alonso – qui s’apprête à débuter ce week-end sa vingtième saison en Formule 1 – l’Espagnol a déclaré que Max Verstappen pourrait effectivement démarrer la campagne 2022 avec « moins de pression » : « Je pense que vous avez moins de pression parce que vous avez déjà réalisé l’un de vos rêves, et à partir de là, c’est plus amusant. » explique celui qui a décroché ses deux titres avec Renault en 2005 et 2006.

« Vous participez à des courses en sachant que vous êtes déjà champion du monde une fois et vous essayez toujours de vous battre pour des championnats et d’ajouter des chiffres à cela. Mais je pense honnêtement qu’il devrait avoir moins de pression. » conclut le pilote Alpine.

Fernando Alonso prêt pour sa vingtième saison en F1

Âgé de 40 ans, Fernando Alonso s’apprête à entamer ce week-end sa vingtième campagne en Formule 1 après avoir fait ses débuts en 2001.

Après avoir goûté à nouveau aux joies du podium l’an dernier, le très expérimenté pilote espagnol a hâte de commencer cette vingtième saison de manière positive avec un bon départ ce week-end à Bahreïn pour la première manche de l’année qui signera surtout le début d’une toute nouvelle ère en catégorie reine avec l’introduction des nouvelles monoplaces.

Lorsqu’on lui demande comment il se sent à la veille de ce premier Grand Prix de la saison 2022, le double champion du monde nous répond : « L’hiver s’est bien passé pour moi. Je me sens en forme physiquement et je me suis également bien reposé. Nous avons été bien occupés à Barcelone et à Bahreïn ces dernières semaines et avoir pu passer plus de temps dans la voiture me donne l’impression d’être bien mieux préparé. »

« Pour moi, il s’agit d’un point important après n’avoir eu qu’une courte préparation en 2021. Nous avons beaucoup appris au cours de ces deux tests, mais il est très difficile de savoir où chacun se situe en ce moment. Tout le monde le dit, mais c’est vrai : nous ne saurons rien avant samedi soir. »

Après les essais hivernaux, Alonso en connaît un peu plus sur cette nouvelle génération de monoplace et peut donc désormais comparer sa F1 2022 avec l’A521 de l’an dernier : « Les voitures sont très différentes de celles que j’ai pu conduire auparavant. Les rebonds en ligne droite sont assez intenses et nous ne nous y attendions pas. » admet le pilote Alpine.

« La fiabilité des monoplaces est mise à rude épreuve, mais nous avons en tant qu’équipe la sensation de bien maîtriser la situation à ce stade. Nous sommes raisonnablement satisfaits de l’A522 et de notre préparation hivernale. Personne ne sait cependant quelle quantité de carburant ou quelle cartographie moteur les autres utilisaient durant les essais, donc il est impossible de s’avancer sur une quelconque hiérarchie. L’apprentissage étant sans fin en F1, nous voulons toujours boucler plus de tours, mais j’ai hâte d’être à samedi et de voir où nous nous situons par rapport à nos adversaires. »

Concernant « les rebonds », Fernando Alonso fait évidemment allusion au marsouinage – terme utilisé en Formule 1 lorsqu’une monoplace sautille en ligne droite. Comme les autres équipes, Alpine a souffert de ce marsouinage sur l’A522 lors des essais hivernaux, et lorsqu’on lui demande si le pilotage des monoplaces est devenu plus difficile en raison de ce phénomène, Alonso a répondu : « Ce n’est pas plus difficile, c’est juste différent. Il faut apprendre et s’adapter à chaque changement de règlement. »

« Nous espérons surtout que les courses soient plus serrées et que nous pourrons suivre plus facilement les voitures qui nous précèdent. Encore une fois, nous ne saurons rien avant ce week-end, mais j’aime les nouveaux défis et m’adapter à chaque bouleversement règlementaire. »

L’an dernier, l’équipe Alpine a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs. Pour 2022, l’écurie du constructeur français vise au minimum la P5.

Après son absence, Ricciardo veut maximiser ses essais libres à Bahreïn

Absent lors des trois dernières journées des essais hivernaux à Bahreïn en raison d’un résultat positif à un test Covid-19, l’Australien Daniel Ricciardo s’apprête à débuter la saison 2022 ce week-end avec une moins bonne préparation que son coéquipier Lando Norris.

Testé positif au Covid-19 la semaine dernière, Daniel Ricciardo a dû rester à l’isolement durant quelques jours, ce qui ne lui a pas permis de rouler avec la MCL36 sur le tracé de Sakhir pour les derniers essais de pré-saison. Malgré son absence, le pilote McLaren est resté en contact permanent avec son équipe et son coéquipier afin de se préparer au mieux pour la première manche de l’année.

« Je suis content d’être de retour, je me sens mieux et prêt pour le Grand Prix de Bahreïn et la saison à venir. J’ai été déçu de ne pas être dans la voiture la semaine dernière, mais malgré mon absence, j’ai pu rester en contact avec l’équipe, discuter avec Lando de la voiture et me préparer du mieux que je pouvais pour le week-end de course. » a déclaré Ricciardo.

Ce week-end à Bahreïn, Ricciardo cherchera à maximiser son temps de roulage lors des essais libres afin de rattraper le retard : « Je veux maximiser les séances d’essais libres pour mieux comprendre la voiture et peaufiner tout ce qui doit l’être pour les qualifications et avant l’extinction des feux dimanche. Il est difficile de savoir où nous serons sur la grille, mais ça va être compétitif et j’ai hâte de remonter dans la voiture et de faire la course. »

En 2022, Ricciardo entame sa deuxième saison consécutive chez McLaren et se sent désormais « plus à l’aise », « plus en confiance » après avoir décroché l’an dernier une première victoire avec l’écurie britannique au Grand Prix d’Italie.

« À l’aube de ma deuxième année avec l’équipe, je me sens plus confiant et à l’aise que jamais. Je suis déterminé à tirer parti des performances de l’an dernier et à utiliser tout ce que l’équipe et moi avons appris des hauts et des bas pour faire de cette saison l’une de nos meilleures. » insiste l’Australien.

« Une nouvelle itération de voitures est une chose à laquelle je ne suis pas étranger et qui s’accompagne de beaucoup d’excitation. J’attends avec impatience les batailles en piste avec ces nouvelles voitures, en particulier à Bahreïn avec ses opportunités de dépassement. »

L’an dernier, Daniel Ricciardo a terminé à la huitième place au championnat du monde des pilotes avec 115 points inscrits.

Damon Hill prévient : « Il ne faut pas sous-estimer Mercedes »

Lewis Hamilton estime que Mercedes est actuellement derrière Ferrari, Red Bull et peut-être également McLaren dans la hiérarchie actuelle après les six jours d’essais à Barcelone et Bahreïn, mais Damon Hill pour sa part n’est pas du tout du même avis que le septuple champion du monde.

Certain pilotes à l’image de Carlo Sainz ne croient pas aux propos du septuple champion du monde et estiment que Mercedes a caché son jeu durant les essais hivernaux. De son coté, l’ancien pilote de F1 Damon Hill n’exclut pas que Mercedes soit en tête en ce début de saison, malgré ses difficultés apparentes à trouver du rythme lors des essais disputés à Barcelone et à Bahreïn. Le champion du monde 1996 s’est exprimé au micro de Sky Sports à ce sujet : « Ce que je pense, c’est que dans le passé ils ont eu des problèmes lors des essais et ont ensuite gagné la première course », a déclaré Hill.

« Il ne faut jamais les sous-estimer. Ils ont remporté huit titres constructeurs d’affilée, donc ils en ont les capacités. […] Il y a 22 courses, le championnat est un long chemin. Ils seront peut-être derrière lors des deux premières courses, mais j’ai appris à ne pas les sous-estimer, et il semble qu’ils ont eu quelques problèmes lors des tests. »

Cependant Damon Hill n’oublie pas pour autant les contraintes qui frappent Mercedes, les constructeurs disposent en effet d’un temps de développement limité en soufflerie en fonction de leur place au championnat. Mercedes est ainsi l’écurie disposant du moins de temps de développement cette année après avoir remporté le championnat du monde constructeurs en 2021.

« C’est une question de temps et de travail. Ils ont d’énormes ressources, mais ils sont limités maintenant sur certaines des ressources qu’ils peuvent réellement employer et par les plafonds budgétaires. » insiste-t-il.

Lorsque qu’on lui demande s’il estime que la saison ressemblera à celle de l’année dernière; à savoir la bataille Hamilton / Verstappen, Damon Hill juge que la compétition pourrait s’élargir à d’autres pilotes : « Je pense que nous pourrions assurément voir Ferrari dans le lot », a-t-il déclaré. « Les deux pilotes [Ferrari] sont très bons et la Ferrari semble relativement bonne aussi ».

« En dehors de ça, peut-être que McLaren et peut-être AlphaTauri de temps en temps pourraient rivaliser. L’Alfa Romeo avait l’air bien aussi. Il y a donc de la concurrence dans tout le peloton, mais je pense que les favoris habituels seront à la lutte, peut-être avec une Ferrari un peu plus forte. » Conclut le Britannique

Début de réponse dès ce week-end puisque la saison 2022 de Formule 1 débute avec le Grand Prix de Bahreïn (du 18 au 20 mars).

Ricciardo apte pour le GP de Bahreïn

Testé positif au Covid-19 la semaine dernière, le pilote McLaren Daniel Ricciardo a finalement retourné un test négatif cette semaine et est donc autorisé à participer au Grand Prix de Bahreïn, première manche du championnat du monde de F1 2022.

L’équipe de Woking a confirmé ce mercredi matin que son pilote va mieux après une période d’isolement obligatoire de quelques jours, l’Australien pourra donc retourner dans le paddock de Sakhir dès ce jeudi 17 mars.

« L’équipe McLaren peut confirmer qu’après avoir été testé positif au Covid-19 la semaine dernière, Daniel a désormais retourné un test négatif. Il peut donc retourner dans le paddock ce jeudi, prêt à concourir ce week-end pour le Grand Prix de Bahreïn. » indique l’équipe ce mercredi dans un court communiqué.

« Daniel s’est senti mieux chaque jour et a continué à rester à l’isolement durant tous ces jours en accord avec la règlementation en place à Bahreïn. »

Pour rappel, l’équipe McLaren a fait rouler seulement Lando Norris la semaine dernière lors des trois dernières journées d’essais hivernaux à Bahreïn. Daniel Ricciardo pour sa part n’a pu rouler avec la MCL36 qu’à Barcelone, l’Australien n’a pu boucler « que » 212 tours durant ces essais.

Haas a peur de ne pas terminer le GP de Bahreïn

A la veille de la première course de la saison 2022 de F1 qui est programmée ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn, le directeur de l’équipe Haas redoute les problèmes de fiabilité sur la VF-22.

Lors des six journées d’essais hivernaux, l’équipe Haas a été touchée par quelques problèmes de fiabilité que ce soit à Barcelone lors de la première partie des tests ou bien à Bahreïn la semaine dernière. C’est donc avec une grande inquiétude concernant la fiabilité que l’écurie américaine s’apprête à aborder le premier Grand Prix de l’année : « Ce sur quoi nous devons commencer à travailler, c’est la fiabilité. Nous ne l’avons pas fait comme nous le voulions et nous avons encore une montagne à gravir devant nous. » nous explique Guenther Steiner, team principal de l’équipe Haas.

« En termes de performance, c’est assez difficile à dire parce que nous n’avons pas suffisamment couru, mais je dirais que ça n’a pas l’air mal. Tout d’abord, nous devons terminer la course. Nous avons eu beaucoup de problèmes de fiabilité [lors des essais hivernaux], donc j’ai un peu peur. Je pense que si nous pouvons terminer la course, nous aurons de la chance. Je suis tout de même optimiste, prudemment optimiste, quant à entrer dans les points et ce serait alors un succès. »

Avec seulement 413 tours de circuit réalisés durant les six jours de tests hivernaux, l’équipe Haas occupe la dernière place d’un classement dominé par Ferrari avec ses 788 tours.

La règle des retardataires sous Safety Car modifiée par la FIA

Une modification subtile mais importante de la réglementation a été entreprise par la FIA à la veille de la saison 2022 de Formule 1 qui débute ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn (du 18 au 20 mars).

La FIA a décidé de mettre en œuvre un tout petit changement dans la règlementation sportive pour lever l’ambiguïté concernant la règle sur les monoplaces dédoublées derrière une voiture de sécurité. Désormais « toutes » les voitures seront autorisées à se dédoubler derrière une Safety Car avant que la course ne reprenne. Cette modification mineure de la règlementation est une réponse directe à la controverse qui a éclaté au Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 lorsque Michael Masi, ancien directeur de course de la F1, a autorisé seulement quelques monoplaces à se dédoubler avant de relancer la course pour un tour.

L’article 55.13 du règlement sportif indique désormais ceci : « si le directeur de course estime qu’il est sûr de le faire, et que le message « les voitures dédoublées peuvent maintenant dépasser » est indiqué à tous les concurrents via le système de messagerie officiel, toutes les voitures qui ont été dédoublées par le leader seront tenues de dépasser les voitures dans le tour du leader et la voiture de sécurité. »

Autre ajustement mineur concernant cette fois le système de points pour les courses entre 50 et 75% de la distance. Un pilote terminant quatrième marquera désormais 10 points au lieu de 9 comme indiqué un peu plus tôt cette année dans une première mise à jour du barème, tandis qu’un pilote classé septième recevra 4 points au lieu de 5.

Quelques articles supplémentaires ont également été ajoutés au règlement, indiquant qu’après la course, les pilotes « doivent rester entièrement vêtus jusqu’à ce qu’ils aient été pesés », ce qui comprend un casque et des gants.

Alpine F1 assure maitriser le marsouinage sur l’A522

Le directeur sportif d’Alpine, Alan Permane, assure que l’équipe du constructeur français a réussi à régler son problème de marsouinage sur l’A522 juste à temps avant le début de la saison 2022 de Formule 1.

Le marsouinage – terme utilisé pour décrire le phénomène de rebond des monoplaces de Formule 1 dans les lignes droites – a été au centre des discussions dès la première journée des essais hivernaux à Barcelone en février. Quasiment toutes les équipes ont été impactées par ce problème et Alpine n’y a pas échappé avec son A522. Cependant, à la veille de la campagne 2022, Alan Permane assure que le problème est désormais résolu pour Alpine et que les ingénieurs maitrisent parfaitement le sujet.

« Nous pouvons l’activer et le désactiver maintenant. Nous savons ce qui cause cela et ce qui l’arrête, mais nous ne sommes pas certains de savoir exactement si nous le voulons, si c’est plus rapide dans certains cas ou pas et si nous devrions vivre avec. » a déclaré Alan Permane après les essais hivernaux, cité par le site du championnat.

« Nous avons eu le cas avec des réglages où Fernando (Alonso) a dit qu’il ne serait pas capable de courir comme ça. Si vous regardez d’autres voitures, il est certain que la Ferrari à certains moments était vraiment, vraiment rebondissante. Nous avons une bien meilleure maitrise de cela maintenant. »

« Nous avons joué avec toutes sortes de choses, sur la rigidité de la suspension, sur les ressorts, les barres de torsion, le carrossage et avons testé différentes choses. Donc, nous sommes nettement meilleurs après ces deux derniers jours [à Bahreïn] plutôt que lorsque nous avons disputé les trois jours à Barcelone. »

« Nous avons trouvé notre limite, ce n’est pas qu’une seule chose. C’est évidemment lié à l’arrière de la voiture, mais il y a aussi d’autres facteurs. Donc, ce n’est pas aussi simple que de relever la hauteur de caisse, il y a d’autres choses à régler aussi. Nous avons trouvé deux ou trois choses qui ont aidé en aggravant certaines choses et nous avons alors compris qu’en faisant le contraire serait mieux. »

A la veille de la première course de l’année qui est programmée ce week-end à Bahreïn, Permane a insisté sur le fait qu’il est incapable de situer précisément Alpine dans l’ordre hiérarchique, mais qu’il a confiance quant au fait de pouvoir se battre pour la Q3 en qualifications.

« Je ne connais toujours pas l’ordre hiérarchique, mais je sais que nous ne sommes pas à des kilomètres [du peloton] comme nous en avions l’air à Barcelone. Nous sommes là, il s’agit juste de tout rassembler. Je ne dirais pas que les pilotes sont ravis et que nous nous attendons à nous battre pour la pole, mais j’espère que nous serons dans le coup et que nous nous battrons certainement pour la Q3. »

Schumacher : Magnussen sera une « bonne référence »

L’Allemand Mick Schumacher estime que son nouveau coéquipier, Kevin Magnussen, sera « une bonne référence » pour lui lors de sa deuxième saison en Formule 1 avec l’équipe Haas.

Avant le début de la saison 2022, l’équipe américaine Haas s’est séparée de son pilote Nikita Mazepin et de son sponsor russe Uralkali en réponse directe à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Obligée de trouver un pilote en urgence à seulement quelques jours des essais hivernaux programmés à Bahreïn du 10 au 12 mars, l’écurie Haas a rappelé son ancien pilote, le Danois Kevin Magnussen, qui a immédiatement accepté l’offre.

Magnussen, qui a couru pour l’équipe Haas entre 2017 et 2020, revient en Formule 1 avec beaucoup d’expérience, puisqu’il a déjà piloté pour McLaren ou encore Renault dans le passé et c’est justement cette expérience que Mick Schumacher compte exploiter cette année pour sa deuxième saison en tant que titulaire en Formule 1 : « C’est définitivement bénéfique pour moi et pour l’équipe. » a déclaré Mick Schumacher au sujet du retour en F1 de Magnussen.

« Il a fait partie de l’équipe durant quatre années, puis il a évidemment eu une pause d’un an [en 2021]. Mais tout le monde l’apprécie dans l’équipe, l’émotion et le feeling au sein de l’équipe sont vraiment bons, et il sera une bonne référence, donc ce n’est que du positif. Je pense que je peux bénéficier de son expérience. C’est une bonne référence, je vais donc avoir l’opportunité de me mesurer à lui et d’avoir la pression et d’essayer de performer sous pression. »

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, va dans le sens des commentaires de Schumacher et estime lui aussi que l’expérience de Magnussen ne peut être qu’un point positif pour l’écurie en 2022 : « Évidemment, nous l’avons évalué en tant que pilote [Magnussen], mais nous l’avons aussi évalué sur le fait qu’il connaît bien l’équipe, et en arrivant aussi rapidement dans l’équipe, c’était bien d’avoir quelqu’un qui connaît son chemin dans l’équipe et que l’équipe le connaît. » a déclaré Steiner.

« C’est aussi bien pour Mick [Schumacher] de l’avoir à ses côtés, cela le rendra meilleur. Mick est complétement d’accord avec ça, d’avoir un pilote expérimenté dans l’équipe, qui sait piloter ces voitures. Il le fait depuis six ans, donc je pense que dans l’ensemble c’est une très bonne décision pour l’équipe. »

Pirelli s’est montré prudent pour le GP de Bahreïn

Pour la première course de la saison 2022 programmée ce week-end (du 18 au 20 mars) sur le tracé de Sakhir à Bahreïn, Pirelli n’a voulu prendre aucun risque et a donc proposé aux équipes les pneus les plus durs de sa gamme avec les C1, C2 et C3.

Si le Grand Prix de Bahreïn signe le début de la saison 2022 de Formule 1, cette course sera également la première pour les nouveaux pneus Pirelli de 18 pouces. Afin de ne prendre aucun risque, Pirelli a donc choisi de proposer ses gommes les plus dures pour cette manche, soit un cran plus dur que la saison passée lorsque les Formule 1 roulaient encore avec des 13 pouces.

Ce choix a été fait en tenant compte du tracé, des caractéristiques de l’asphalte et des températures typiques de Sakhir. Bahreïn reste parmi les pistes les plus abrasives du calendrier (avec un score de 5/5 en termes d’abrasivité dans le classement Pirelli) en raison d’un asphalte qui contient un pourcentage élevé de granit qui entraîne des niveaux élevés d’usure et de dégradation. Bien que l’abrasion de l’asphalte soit élevée, le sable que le vent apporte du désert environnant et les dépôts sur la piste peuvent provoquer de nombreux dérapages qui affectent l’adhérence.

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De plus, Sakhir est une piste en stop-and-go, avec une valeur de 4/5 au classement Pirelli pour la traction et 4/5 pour le freinage. Au niveau des charges latérales, la note est de 3/5, et les pneus arrière sont ceux appelés à faire le plus de travail. Il y a normalement un degré élevé d’évolution de la piste au cours du week-end et cette année sera probablement encore plus élevée car la Formule 2 et la Formule 3 seront présentes en tant que courses de soutien à la Formule 1.

Autre point important à prendre en compte pour comprendre le choix de Pirelli, la course démarre immédiatement après le coucher du soleil à 18h00 le dimanche 20 mars, avec des températures de piste assez différentes entre les EL1 et les EL3 et plus similaires pour les EL2 et les qualifications. Le dimanche pendant le Grand Prix, les températures de l’asphalte pourront encore chuter même pendant les 57 tours de course.

« Pour ce premier Grand Prix, nous avons opté pour les gommes les plus dures de la gamme compte tenu du tracé de la piste, des caractéristiques de l’asphalte et des températures mais aussi parce que les gommes sont complètement différentes des années précédentes.«  nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en Formule 1.

« Les équipes ont déjà eu l’occasion de se familiariser avec la Gamme de pneus 18″ 2022 ayant effectué un total de six jours de tests avec tous les composés, mais pas toujours dans des conditions représentatives. Nous savons par le passé que les températures de piste peuvent jouer un rôle important à Bahreïn, affectant la dégradation des pneus, et nous l’avons également remarqué lors de tests récents. »

« Pendant la course, les températures devraient être plus douces que celles des EL1 et EL3, les équipes devront donc se concentrer sur les données qu’elles peuvent collecter en EL2 et en qualifications. Il est encore difficile de prédire la stratégie de course, mais Bahreïn a été une course à plusieurs arrêts dans le passé, mais il sera intéressant de voir si quelqu’un essaie quelque chose de différent cette année. »

Infographie Pirelli GP de Bahreïn

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Un développement constant sera la clé en 2022 selon Verstappen

Le champion du monde en titre Max Verstappen a insisté sur le fait que le développement constant des monoplaces 2022 sera la clé du succès en Formule 1 cette saison.

Avec l’introduction d’une toute nouvelle règlementation technique en Formule 1 cette année, les équipes repartent toutes d’une page blanche en ce début de saison, ce qui pourrait nous offrir quelques surprises dès les premiers Grands Prix. A ce titre, Max Verstappen a tenu à rappeler que les temps signés lors des essais de pré-saison ne sont absolument pas pertinents, bien que le Néerlandais a signé le meilleur temps absolu des essais lors de la dernière journée : « Être le plus rapide [ne veut rien dire], c’est une progression naturelle tout au long de la journée, aussi parce que nous avons testé différents pneus en vue du Grand Prix du week-end prochain [GP de Bahreïn]. Personne n’a montré son jeu, nous non plus. » a déclaré Verstappen samedi dernier à Bahreïn.

« La voiture se comporte bien, également en termes d’équilibre, ce qui est très important. Au cours des essais, nous avons bouclé tout notre programme, et c’est très positif. Les nouvelles pièces montées sur la voiture ont très bien fonctionné, comme nous l’espérions. Nous avons beaucoup appris sur la voiture et nous l’avons rendue plus rapide. C’est exactement ce que nous recherchions. »

Le pilote Red Bull estime comme beaucoup que la hiérarchie qui se dessinera lors des trois premières courses de l’année pourrait être bien différente de celle de la fin de saison, le Néerlandais insistant sur le fait que le développement permanent de ces nouvelles monoplaces sera primordial en 2022.

« Je pense que cette saison, il s’agit moins de savoir comment vous vous débrouillez aux trois premières courses, mais beaucoup plus de savoir comment nous pourrons continuer à développer la monoplace. Tout est nouveau, il reste encore beaucoup à apprendre sur la voiture, donc pendant la saison, nous devrons faire en sorte que la voiture aille plus vite et continue à progresser. »

Le Grand Prix de Bahreïn – première manche du championnat du monde 2022 – est programmé du 18 au 20 mars sur le tracé de Sakhir.

Alpine est en F1 pour « gagner » et « donner de l’émotion »

A la veille de la saison 2022 de Formule 1 qui débute le 18 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, le PDG d’Alpine Laurent Rossi assure que l’écurie du constructeur français ne cessera jamais d’être ambitieuse.

L’équipe Alpine espère pouvoir terminer le championnat du monde 2022 au minimum à la cinquième place, position à laquelle l’écurie du constructeur français a terminé la saison dernière après une rude bataille contre l’équipe AlphaTauri. Afin de mettre toutes les chances de son côté cette année, Alpine a mis en place au cours de l’hiver un nouvel encadrement technique avec la promotion cette année de Matt Harman au rôle de directeur technique et de Pat Fry au poste de directeur de la technologie, alors que l’ancien directeur d’exploitation de l’équipe Aston Martin, Otmar Szafnauer, a également rejoint Alpine au poste de team principal, tandis que Bruno Famin occupe le poste de directeur exécutif à Viry-Châtillon.

L’écurie de Formule 1 est désormais composée d’environ 1200 personnes et en tant que marque automobile française, Alpine a une certaine pression vis-à-vis des fans au A fléché et du groupe Renault de façon plus générale : « La pression c’est un privilège. C’est ce qui nous donne envie de briller pour nos fans, pour les supporters de l’équipe de France de Formule 1, mais aussi pour 180 000 employés du groupe Renault. » insiste Laurent Rossi en entretien avec notre confrère de RTL, Frederic Veille.

« On ne cessera jamais d’être ambitieux. c’est notre marque de fabrique. On n’est pas là juste pour faire une course et repartir. On est là pour gagner, pour donner de l’émotion à ceux qui nous regardent et pour en recevoir aussi nous-mêmes. »

Bien que les ambitions de l’équipe soient grandes, le PDG d’Alpine se veut tout de même réaliste à la veille de la saison 2022 et sait que la nouvelle règlementation introduite cette année en Formule 1 pourrait être à double tranchant : « On a de l’ambition mais on est aussi  réaliste. » insiste Laurent Rossi.

« C’est une année qui va chambouler la grille. On peut très bien en être les bénéficiaires. Mais on peut très bien démarrer la saison un peu plus bas que ce qu’on aimerait faire. Mais ça ne change rien à notre objectif : la victoire, avec notre double champion du monde (Fernando Alonso) et un Français qui brille (Esteban Ocon) et qui est un probable futur champion du monde. » conclut le PDG d’Alpine.