Sainz souligne la constante évolution de Verstappen au fil des ans

Carlos Sainz ne tarit pas d’éloges envers son ancien coéquipier Max Verstappen qu’il a pu voir évoluer au fil des années jusqu’à ce que le Néerlandais décroche cette année son deuxième titre mondial en Formule 1.

Max Verstappen a fait ses débuts en Formule 1 en 2015 chez Toro Rosso où il pilotait aux côtés de l’Espagnol Carlos Sainz, les deux hommes ayant passé un peu plus d’une saison ensemble avant que le Néerlandais ne soit promu chez Red Bull en plein milieu de la saison 2016 à la veille du Grand Prix d’Espagne où il décrochera d’ailleurs sa première victoire en catégorie reine.

Depuis lors, Max Verstappen a réussi à décrocher 19 pole positions, 76 podiums, 34 victoires, a marqué plus de 1900 points en championnat, connu 8 coéquipiers différents et décroché deux titres mondiaux après avoir pris le départ de 161 Grands Prix (avant le GP du Brésil 2022).

Interrogé pour connaître son point de vue sur la saison 2022 de Max Verstappen après ses quatorze victoires en 20 courses disputées, Carlos Sainz n’a pas tari d’éloges envers son ancien coéquipier : « Je ne pense pas avoir besoin d’en dire plus sur Max pour ce qu’il a fait cette année, parce que je pense qu’il est assez évident qu’il a fait un très bon travail. » a déclaré Sainz, cité par le site du championnat.

« Tout le monde peut voir à quel point il a performé et à quel point il a exécuté cette saison, surtout après un début de saison pas facile avec quelques abandons. Ils ont réussi à récupérer et à rassembler beaucoup de victoires, il y a eu beaucoup de bons moments tout au long de l’année. »

« Ils [Red Bull] sont restés cohérents et forts dans des domaines où nous n’avons pas pu être aussi forts. Donc, félicitations à lui [Verstappen] et félicitations à Red Bull, parce qu’ils le méritent pleinement. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Max Verstappen a évolué en tant que pilote au cours des dernières années, l’Espagnol a répondu : « Bien-sûr. Je pense que huit ans passés en Formule 1, c’est beaucoup d’années, et depuis votre premier jour en F1 jusqu’à votre huitième année, vous évoluez beaucoup. »

« Il est évident qu’il a évolué dans tous les domaines, il n’y a pas un domaine dans lequel il n’a pas évolué. Il y a aussi la façon dont il a réussi à s’améliorer pas à pas, à tout améliorer…parce qu’il n’y a rien que nous ne puissions pas améliorer en huit années. »

« Désormais, il maximise également le fait d’avoir une voiture compétitive, ce dont vous avez besoin en Formule 1 pour gagner, sinon vous ne gagnerez jamais. » conclut Carlos Sainz.

Drapeau noir et orange : des discussions « positives » entre Alpine et la FIA

Le directeur sportif de l’équipe Alpine, Alan Permane, a décrit des discussions « très positives » avec la FIA concernant la règle du drapeau noir et orange en Formule 1 après que Fernando Alonso a finalement pu récupérer sa septième place au Grand Prix des Etats-Unis.

Au Grand Prix des Etats-Unis, le pilote Alpine Fernando Alonso a été victime d’un accident dont il n’était pas fautif avec l’Aston Martin de Lance Stroll durant la course. Le double champion du monde a littéralement décollé avec sa monoplace lors de l’impact avec la voiture de Stroll avant d’atterrir quelques mètres plus loin avec une monoplace endommagée.

Malgré le violent impact, Alonso a pu rejoindre son stand où son équipe a procédé au changement des quatre pneus ainsi que de l’aileron avant de son A522, ce qui lui a permis de reprendre la course immédiatement depuis le fond de la grille. Alonso s’est alors lancé dans une remontée incroyable pour finalement franchir la ligne d’arrivée à la septième place au volant d’une monoplace ayant perdu quelques morceaux de carbone dont le rétroviseur droit.

Mais après l’arrivée de l’épreuve, l’équipe Haas a déposé auprès de la FIA une réclamation car elle estimait que la monoplace d’Alonso ne respectait pas la réglementation en raison de ses dégâts et que l’Espagnol aurait dû recevoir un drapeau noir et orange (qui oblige le pilote visé à rentrer au stand en raison de dégâts trop importants sur sa F1). D’abord acceptée par la FIA [ce qui a valu 30 secondes de pénalité à Alonso, le faisant sortir du top dix], cette réclamation a ensuite fait l’objet d’une protestation – qui a été étudiée quelques jours plus tard – de la part d’Alpine.

La FIA a d’abord confirmé qu’elle avait rejeté la protestation d’Alpine et que sa décision de pénaliser Alonso serait maintenue, avant qu’Alpine n’actionne finalement un droit de révision et n’obtienne gain de cause, notamment parce que la réclamation de l’équipe Haas a été déposée en dehors du délai légal. A la suite de cette affaire, la FIA a lancé un examen de l’utilisation du drapeau noir et orange en Formule 1, car Fernando Alonso n’a jamais reçu ce drapeau à Austin, alors que sa monoplace était bien endommagée.

S’exprimant sur toute cette affaire, Alan Permane, directeur sportif d’Alpine, dit que son équipe a eu des discussions très positives avec l’instance dirigeante à propos de l’utilisation du drapeau noir et orange et que toutes les parties ont convenu que les choses étaient allées « un peu trop loin ».

« C’était formidable d’obtenir ce résultat et je suis vraiment heureux et ravi que les choses se soient bien passées entre nous et la FIA. Nous avons eu des discussions très positives avec le département technique de la FIA et je pense qu’ils ont convenu que les choses étaient allées un peu trop loin. » a expliqué Alan Permane le week-end dernier à Mexico.

« Je ne pense pas que quiconque – à part peut-être Haas – ait estimé qu’avoir un rétroviseur décroché dans un accident qui n’était pas de votre faute méritait un drapeau noir et orange. Et puis, après ce qu’a fait Fernando [sa remonté dans le top dix après son accident, ndlr], il méritait cette septième place. »

« Je pense qu’à partir de maintenant, de petits dommages comme un rétroviseur, comme une plaque d’extrémité d’aileron avant ou s’ils ne sont pas structurels – comme une écope de freins ou quelque chose comme ça – ne seront pas considérés comme étant une infraction au drapeau noir et orange. »

« C’est toujours en cours, et je suis sûr qu’au comité consultatif technique et au comité consultatif sportif, ils en discuteront davantage. Mais une petite ligne dans le sable a été tracée, et j’espère qu’il y aura de meilleures courses grâce à cela. »

Le drapeau noir et orange n’est pas automatiquement agité lors des courses en Formule 1, et ce malgré des dégâts apparents sur certaines monoplaces. Les commissaires sportifs de chaque Grand Prix agissent en réalité au cas par cas.

Sergio Perez s’estime chanceux de pouvoir continuer à vivre son rêve en F1

Bien qu’il ne soit pas un grand fan des événements médiatiques organisés toute l’année en marge des week-ends de Grand Prix, Sergio Perez est conscient que c’est le prix à payer pour pouvoir continuer à vivre son rêve en Formule 1.

Avec un calendrier toujours plus chargé et des événements médiatiques organisés tout au long de l’année durant les week-ends de Grands Prix (et parfois même en dehors), les pilotes de Formule 1 modernes ont un rythme de vie orchestré au millimètre. Ajoutez à cela les entraînements physiques, les décalages horaires, la pression sportive et d’interminables vols en avion à travers la planète entière, et vous comprendrez qu’être un pilote de Formule 1 vous impose une certaine hygiène de vie pour être sûr de tenir le coup.

Mais bien conscients de faire partie de l’élite (seulement 20 pilotes titulaires sur toute la planète), les principaux intéressés s’accommodent de tous ces désagréments, Sergio Perez le premier et qui s’estime d’ailleurs chanceux de pouvoir continuer à vivre son rêve malgré ces quelques inconvénients.

« Je me sens tellement chanceux de continuer à vivre ce rêve. Comme dans tout travail, il y a des choses que je n’aime pas. » explique le pilote Red Bull dans une chronique pour The Player’s Tribune.

« L’entraînement, les médias, la course, c’est très intense et ça limite le temps que je peux passer avec ma famille. Le 1er janvier, je sais ce que je ferai chaque jour de l’année. Un jour tu es en Australie, le lendemain tu es en Europe. Je vis comme ça depuis plus de 10 ans maintenant, donc j’y suis habitué, mais chaque fois que je peux retourner à Guadalajara [sa ville natale], je le fais. »

« Je voyage avec ma femme et mes trois enfants. Je vois des parents et je sors avec mes amis. Je suis juste un gars normal. Parfois, j’oublie même que je suis un pilote de course. »

« Ainsi, les engagements que vous avez autour de la course sont le prix à payer. Pour certaines personnes, cela peut sembler beaucoup. Pour moi, quand je regarde le plaisir que je ressens – de la course, de mon incroyable équipe chez Red Bull Racing, du peuple mexicain – cela ne ressemble à rien. J’ai toujours été heureux de le payer. »

« D’une certaine manière, ce prix à payer a toujours été là. C’est drôle de repenser à mon ancienne routine, quand nous conduisions 10 heures toute la nuit et que je me rendais à l’école le lundi matin [après les courses de karting]. Ce n’était pas sympa. Ce n’était pas confortable. J’avais mal au dos à force de dormir dans la voiture. J’entrais en classe à côté d’enfants « normaux » qui se demandaient ce que j’avais fait. »

« Ils n’avaient aucun moyen de le comprendre. Ils rêvaient tous de devenir médecins et avocats, vous savez ? Je restais assis là, luttant pour rester éveillé, sentant le garage, pensant toujours à la course. Et même alors, à ce moment-là, je ne pouvais tout simplement pas imaginer faire autre chose. »

Alors qu’il ne reste que deux courses à disputer en 2022, Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec cinq points d’avance sur le pilote Ferrari Charles Leclerc.

La F1 et Amazon Web Services étendent leur partenariat

La Formule 1 et AWS (Amazon Web Services) ont acté un renouvellement et une expansion de leur partenariat technique.

Depuis 2018, la F1 et AWS ont lancé pas moins de vingt nouveaux data-F1 Insights sur la télévision en direct, offrant ainsi à tous les fans des données en quasi temps réel sur leurs pilotes préférés durant un Grand Prix de Formule 1. Avec ce partenariat technique renouvelé, AWS et la F1 exploreront de nouvelles façons « uniques et innovantes » d’informer les fans sur leur télévision durant les courses.

« Depuis 2018, AWS et la Formule 1 ont travaillé main dans la main pour fournir des informations et des analyses à tous nos fans. Ensemble nous avons réussi à fournir la vitesse, l’évolutivité et la fiabilité dont la Formule 1 a besoin pour apporter l’analyse d’experts et des informations à tous nos publics et parties prenantes. » explique Brandon Snow, directeur commercial de la F1.

« Amazon Web Services a une portée mondiale, une communauté de partenaires et l’étendue et la profondeur de services cloud qui aident la Formule 1 à interagir avec les fans sur plusieurs marchés. Nous attendons avec impatience le prochain chapitre de ce partenariat puissant qui est au cœur de l’expérience des fans de F1 et de la stratégie de croissance au cours des prochaines années. »

La durabilité est un objectif clé pour la F1 alors qu’elle s’efforce d’atteindre le zéro carbone net d’ici 2030. Le partenariat avec AWS continuera donc d’explorer les opportunités de solutions durables dans l’ensemble du sport, en s’appuyant sur les travaux antérieurs pour réduire les déplacements de fret et de personnel grâce à des capacités de production à distance.

Mercedes vise la perfection au Brésil et Abou Dhabi pour battre Ferrari

Mercedes sait que « tout devra être parfait » lors des deux dernières courses de la saison au Brésil et à Abou Dhabi pour arriver à dépasser la Scuderia Ferrari au championnat du monde des constructeurs et terminer deuxième de cette saison 2022.

Avant le Grand Prix du Brésil, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs et accuse un retard de 40 points sur Ferrari. Mais après avoir lutté pour trouver de la performance en début de saison, Mercedes a réussi à revenir petit à petit dans le match en cours de saison et se bat désormais régulièrement pour des podiums comme ce fut le cas une nouvelle fois le week-end dernier au Mexique où Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place.

A Mexico, Mercedes avait clairement la deuxième monoplace la plus rapide de la grille, devant Ferrari qui n’a pas réussi à faire mieux qu’une cinquième et sixième places à l’arrivée de l’épreuve. L’équipe du constructeur allemand a donc marqué 29 points au Mexique et se montre désormais de plus en plus menaçante sur Ferrari au championnat, mais il faudra que « tout soit parfait » lors des deux dernières manches de l’année pour pouvoir dépasser l’écurie de Maranello.

« Comme déjà mentionné, notre objectif interne est très clair, nous sommes ici pour terminer deuxième du championnat et chaque course où nous pouvons commencer à réduire cet écart est un succès. » mentionne James Vowles, directeur de la stratégie chez Mercedes, dans sa vidéo de débriefing du Grand Prix du Mexique.

« Au Mexique, nous n’avons pris que treize points sur eux [Ferrari], il en reste donc 40 avec deux courses [à disputer], mais heureusement l’une d’entre elles est une course Sprint [au Brésil]. »

« Je pense que nous avons désormais un package différent du début de saison ou de la mi-saison avec lequel nous pourrons vraiment combattre. Mais 40 points, c’est un écart énorme. Il faudra que tout soit parfait et que Ferrari nous donne peut-être quelques opportunités pour que nous prenions la deuxième place. »

« Ce que je veux dire, c’est que nous n’abandonnerons pas jusqu’au drapeau à damier à Abou Dhabi [dernière course de la saison]. »

Classement constructeurs F1 2022

EquipeMoteur Points
1-Red Bull HRC759
2-Ferrari Ferrari 554
3-Mercedes Mercedes 515
4-Alpine Renault 173
5-McLaren Mercedes 159
6-Alfa Romeo Ferrari 55
7-Aston Martin Mercedes 55
8-Haas Ferrari 37
9-AlphaTauri HRC35
10-Williams Mercedes 8

Pirelli dévoile ses choix de pneus pour le Brésil et Abou Dhabi

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a dévoilé ses choix de pneus pour les deux dernières courses de la saison 2022 qui se disputeront au Brésil et à Abou Dhabi.

Pour le le Grand Prix du Brésil – qui se dispute du 11 au 13 novembre sur le tracé d’Interlagos – Pirelli a choisi les pneumatiques C2, C3 et C4, soit les gommes du milieu de sa gamme pour cette avant dernière manche de l’année durant laquelle les pilotes participeront à l’ultime course Sprint de la saison.

Pour le Grand Prix d’Abou Dhabi – qui se dispute du 18 au 20 novembre sur le circuit de Yas Marina – les pilotes auront à leur disposition les gommes C3, C4 et C5, soit les plus Tendres de son spectre, le tracé de Yas Marina n’étant pas réputé pour avoir un asphalte abrasif pour les pneumatiques.

Il est bon de noter qu’après le Grand Prix d’Abou Dhabi les équipes resteront à Yas Marina pour les tests d’après saison organisés par Pirelli comme chaque année.

Pneus GP du Brésil

Nominations-BR-IT

Pneus GP d’Abou Dhabi

Nominations-AE-IT

Quatre pilotes de F1 à Las Vegas cette semaine

Quatre des vingt pilotes de la grille actuelle de la F1 seront présents cette semaine à Las Vegas afin d’assister à un événement de lancement pour le GP de Las Vegas 2023 au célèbre Caesars Palace.

Las Vegas fera son retour au calendrier de la Formule 1 en 2023 – et pour lancer le compte à rebours – le Caesars Palace organise ce samedi 5 novembre une soirée spéciale pour donner aux fans un avant-goût de l’action à venir sur le tracé urbain que les pilotes emprunteront à partir de 2023. Lors de cette soirée, Lewis Hamilton, George Russell, Sergio Perez et Alex Albon seront présents.

« Nous sommes ravis d’accueillir nos fans au lancement du Grand Prix de Las Vegas 2023. » a déclaré le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali.

« Le Grand Prix de Las Vegas va devenir un rendez-vous régulier dans la ville et sur le calendrier sportif mondial, il est donc important que les fans locaux célèbrent cela avec nous dès le début. »

« Ce lancement est un petit mais excitant avant-goût de choses à venir l’année prochaine lorsque toutes les équipes de Formule 1 arriveront sur le Strip [la célèbre avenue de Las Vegas]. »

Le Grand Prix de Las Vegas sera disputé du 16 au 18 octobre 2023 avec un départ programmé le samedi en nocturne.

Shwartzman n’attend aucun « miracle » et voit la F1 s’éloigner

Le pilote d’essais de la Scuderia Ferrari, Robert Shwartzman, a admis que ses chances de pouvoir un jour devenir pilote titulaire en F1 se sont peu à peu réduites et ne se fait plus aucune illusion quant à son avenir en catégorie reine.

Robert Shwartzman a remporté le titre en Formule 3 en 2019 et a terminé quatrième du championnat de Formule 2 en l’année suivante, avant de se classer deuxième derrière son coéquipier Oscar Piastri en 2021. Le Russe a ensuite obtenu un rôle de pilote d’essais chez Ferrari en F1 et a été chargé d’entreprendre de nombreuses tâches dans le simulateur à Maranello en plus de quelques roulages sur la piste de Fiorano.

Mais en 2022, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a clairement joué un rôle important dans la carrière de Shwartzman puisque le jeune homme – touché par l’interdiction aux athlètes russes de courir – a dû passer sous licence israélienne pour être certain de pouvoir garder un pied dans le sport automobile, mais n’a malheureusement pas couru de toute l’année.

Revenant sur son année 2022 et évoquant également son avenir, Robert Shwartzman a admis dans un long entretien accordé à nos confrères de Motorsportweek.com : « Ce fut une année difficile. Malheureusement je n’ai pas couru, ce qui pour tout pilote est une grande chose. Que va t-il se passer [dans le futur], je ne le sais pas encore, mais c’est très difficile d’entrer en Formule 1. »

« J’ai toujours poussé et travaillé très dur, peu importe ce qui se passait, et j’avais toujours le rêve et l’objectif d’arriver en F1. Cela arrivera t-il ou non ? A ce stade je ne sais pas. Je peux supposer que non, et c’est évidemment très triste pour moi car ça a été un si gros travail et j’ai continué à pousser et à croire, et à la fin cela n’arrive toujours pas pour diverses raisons. »

Bien qu’il admet que de « meilleurs résultats » en 2020 et 2021 l’auraient peut-être aidé à obtenir un baquet en Formule 1, Shwartzman pointe du doigt les décisions de certaines équipes de la grille qui ne jouent pas suffisamment le jeu en choisissant ce que l’on appelle communément des « pilotes payants » plutôt que de piocher dans le vivier de jeunes pilotes ayant fait leurs preuves dans les catégories inférieures.

« La F1 est un peu bizarre honnêtement ces temps-ci, du moins pour moi. Je ne comprends pas vraiment la composition et les décisions que les équipes font, je ne comprends pas de mon côté. » a ajouté Shwartzman.

« Je ne veux pas donner de noms, mais malheureusement, pour moi cela ne passe pas toujours pas le mérite. Oscar [Piastri, futur pilote McLaren] a dû attendre un an et c’était un peu compliqué pour lui. Je me suis investi aussi, j’ai poussé fort, j’ai travaillé, j’ai montré que j’étais capable. Mais c’est ce que c’est à ce stade. »

« C’est une situation pour laquelle je ne peux rien faire, même si j’aimerais faire quelque chose pour la rendre plus juste. Je ne veux pas donner de noms, mais malheureusement pour moi, ce n’est pas toujours par le mérite. »

Concernant son avenir, Shwartzman dit que sa priorité est de courir en 2023 et qu’il étudie actuellement toutes les options disponibles : « Attendre, rester là et perdre du temps à ne pas courir en espérant qu’un miracle se produise…je ne vois pas cela comme quelque chose de logique pour moi, et de toute façon, après avoir fait tout ce travail, je veux vraiment courir l’année prochaine parce que la course me manque. »

« Si vous ne courrez pas, il vous manque cet esprit [d’être] un pilote de course : se battre, gagner, se pousser soi-même. Imaginez si je ne cours pas, j’attendrai, j’attendrai et si un jour j’ai une occasion, je ne serais pas prêt parce que je n’ai plus couru [depuis 2021]. Donc, pour moi la principale priorité est de courir l’année prochaine. Où ? Je ne sais pas, nous examinons les options et ce que nous avons sur la table pour la meilleure offre possible, puis nous verrons. »

Robert Shwartzman a pu rouler au volant de la Ferrari 2022 lors des EL1 du Grand Prix des Etats-Unis en octobre sur le tracé d’Austin et a une autre séance de roulage programmée à Abou Dhabi fin novembre.

Valtteri Bottas confirmé à la ROC 2023 aux côtés de Mika Hakkinen

Le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas participera à la Race Of Champions 2023 en Suède les 28 et 29 janvier et fera équipe avec Mika Hakkinen pour former l’équipage représentant la Finlande. 

Le pilote finlandais fera ses débuts au ROC, affrontant certains des plus grands du sport automobile de tous les temps dans des voitures identiques sur la neige et la glace de la piste parallèle emblématique du ROC – où le vainqueur est décidé uniquement par ses compétences en termes de pilotage. Bottas, qui court actuellement pour l’équipe Alfa Romeo en F1, sera partenaire de son compatriote et double champion du monde de F1 Mika Hakkinen pour l’équipe finlandaise.

Bottas et Hakkinen feront partie d’un peloton qui comprend déjà le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel, le quintuple champion du monde FIA de rallycross Johan Kristoffersson, le duo père-fils de rallye norvégien Petter et Oliver Solberg ainsi que la triple championne de la série W Jamie Chadwick.

« J’ai vraiment hâte de pouvoir enfin faire mes débuts dans Race Of Champions ! J’ai regardé l’événement à la télévision pendant de nombreuses années et j’ai été si proche de la compétition l’année dernière que j’ai dû me retirer à la dernière minute. » a déclaré Bottas.

« C’était difficile de voir tout le monde s’amuser à lancer leurs voitures sur la neige et la glace en Suède, alors je suis content de les rejoindre à Pite Havsbad en janvier. »

« Je suis également ravi de pouvoir associer Mika Hakkinen pour l’équipe de Finlande à la ROC Nations Cup. Nous sommes devenus de bons amis avec Mika au fil des ans, mais ce sera un régal de pouvoir courir à ses côtés. »

« Nous avons tous les deux participé à l’Arctic Rally à quelques reprises, alors j’espère que cela pourra nous aider à battre nos voisins nordiques – et tous les autres. Ensuite, nous devrons mettre de nouveau notre amitié de côté et essayer de nous battre dans la Race Of Champions individuelle. Quoi qu’il arrive, je suis sûr que nous offrirons un grand spectacle à tous les fans qui regarderont sur la piste et dans le monde entier. »

La Race Of Champions 2023 se déroulera sur deux jours : d’abord la ROC Nations Cup (le samedi 28 janvier, de 12h00 à 15h00, heure locale) lorsque les pilotes s’associent en équipes basées sur la nationalité pour tenter de décrocher le titre de « World’s Fastest Nation ». Ensuite, le dimanche 29 janvier, de 12h00 à 15h00, heure locale, ce sera l’heure de la Race Of Champions elle-même, lorsque tout le travail d’équipe disparaîtra et que ce sera une bataille sans merci pour la gloire individuelle.

Frederik Vesti au volant de la Mercedes W13 aux tests d’Abou Dhabi

L’équipe Mercedes a confirmé la participation du jeune Frederik Vesti aux tests d’après saison à Abou Dhabi fin novembre au volant de la monoplace de l’actuelle saison. 

Fredrik Vesti – actuellement pilote de Formule 2 pour l’équipe ART Grand Prix – fait partie de la filière des jeunes pilotes de Mercedes-AMG et aura donc l’opportunité de rouler pour la première fois de sa carrière avec une Formule 1 lors des tests d’après saison organisés à Abou Dhabi après la dernière manche de l’année fin novembre.

« C’est un rêve d’enfant devenu réalité ! Le 22 novembre, je participerai à ma toute première session dans une monoplace de Formule 1 Mercedes lors des tests des jeunes pilotes à Abou Dhabi. » a écrit Vesti sur son compte Twitter.

« C’est une incroyable marque de confiance de la part de Mercedes et je tiens à remercier Mercedes pour cela. »

Alors qu’il ne reste qu’une seule manche du championnat 2022 de Formule 2 à disputer [Abou Dhabi], Frederik Vesti occupe la huitième place au classement des pilotes avec 117 points marqués depuis le début de l’année.

Lando Norris a discuté avec d’autres équipes avant de signer avec McLaren

Le Britannique Lando Norris a confirmé avoir discuté avec plusieurs équipes de la grille – dont Red Bull – avant de finalement signer un nouveau contrat avec son actuelle écurie McLaren.

Au début de la saison 2022, McLaren a annoncé une reconduction de contrat pour Lando Norris dans le cadre d’un accord pluriannuel qui verra le Britannique rester dans l’équipe de Woking au moins jusqu’à la fin de la saison 2025. Mais dans une récente interview accordée à AMUS, Lando Norris a révélé qu’il avait discuté avec plusieurs écuries de la grille avant de finalement signer un nouveau contrat avec McLaren.

Interrogé le week-end dernier à Mexico pour savoir s’il pouvait éventuellement donner plus de détails sur ces discussions qu’il a pu avoir avec d’autres équipes, le Britannique a répondu : « C’était plus parce que j’arrivais à la fin de mon contrat, et ce n’était pas comme si nous [lui et Red Bull] parlions depuis longtemps. »

« Tout le monde essaie toujours de parler à toutes les équipes à un moment donné, alors je leur ai parlé et j’ai aussi parlé à d’autres personnes. » a expliqué Norris, cité par Sky Sports.

« Une discussion est une discussion, ce n’est pas comme « qu’est-ce qu’on peut faire tout de suite ? » Rester en contact, des choses comme ça, parfois c’est aussi simple que cela. »

Lando Norris a également insisté sur le fait qu’il a toujours préféré la sécurité d’un contrat à long terme et qu’il a tout d’abord discuté avec son équipe McLaren avant de regarder ailleurs sur la grille.

« Avant de parler à quelqu’un d’autre, mes discussions ont d’abord été avec McLaren, c’est toujours comme ça que ça se passe. J’ai toujours été heureux chez McLaren. La meilleure chose est d’avoir signé le contrat que j’ai maintenant et d’avoir simplement cette confiance que vous allez être en F1 pour trois, quatre ou cinq ans. »

« Pour moi, c’est la meilleure sensation, parce que cela vous rend plus détendu d’être plus à l’aise dans l’environnement dans lequel vous vous trouvez. »

L’an prochain, Lando Norris fera équipe avec un autre jeune tout aussi prometteur; l’Australien Oscar Piastri qui remplacera directement son compatriote Daniel Ricciardo.

Villeneuve voudrait voir l’amende de Red Bull répartie entre les équipes de F1

Le Canadien Jacques Villeneuve estime que la lourde amende infligée à l’équipe Red Bull pour avoir enfreint la réglementation sur le plafond budgétaire en 2021 en F1 n’aura finalement aucun impact sur l’écurie de Milton Keynes et aimerait donc voir ce montant divisé et redistribué aux autres équipes de la grille.

Red Bull a été reconnue coupable d’un dépassement “mineur” du plafond budgétaire lors de la saison 2021 et s’est vue proposer un ABA (accord de violation) par la FIA que l’écurie de Milton Keynes a accepté. En acceptant cette ABA, Red Bull a accepté les sanctions associées et qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

Si certains comme Helmut Marko estiment que ces sanctions sont sévères, d’autres comme Jacques Villeneuve auraient aimé plus de précisions de la part de la FIA, bien que le champion du monde 1997 admet que la réduction de 10% du temps passé en soufflerie aura certainement un impact négatif sur les performances de l’équipe Red Bull en 2023.

Concernant la sanction financière de 7 millions de dollars cependant, Villeneuve pense que cette dernière n’aura aucun impact sur Red Bull et regrette même que cette somme ne soit pas divisée pour être répartie entre toutes les autres équipes de la grille, ce qui aurait selon lui un bien plus grand impact.

« La décision et la sanction ne m’ont pas encore précisé ce qui est autorisé et ce qui n’est pas autorisé et quelle sanction vous recevrez pour cela. Et puis il y a eu ce recul fiscal, sinon l’excédent aurait été inférieur à un million. J’ai donc du mal à dire si la sanction est sévère ou pas. » explique Villeneuve dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site Formule1.nl.

« En tout cas, ce n’est pas de la triche. Mentir sur l’antipatinage, c’est tricher. Je doute que cela aurait fait une différence [la violation du plafond budgétaire] dans les résultats de cette année. Red Bull est si forte qu’ils auraient gagné de toute façon. »

« Ce qui me pose problème, c’est que la FIA encaisse maintenant 7 millions de dollars. Cela n’a donc pratiquement aucun effet pour Red Bull et les autres équipes n’en retirent pas un centime. Les 10% de temps en moins dans la soufflerie font mal, cela les ralentira. Mais ça ne donne pas de temps au tour aux autres, une partie de l’amende [reversée aux autres équipes] aiderait. Il faudrait simplement répartir cela entre les équipes. »

Alors que Mercedes considère que la FIA s’est montrée forte en sanctionnant Red Bull, la Scuderia Ferrari pour sa part a plus de mal à se contenter de cette sanction et aurait souhaité – tout comme McLaren – que la FIA fasse preuve d’une plus grande sévérité, notamment en réduisant de façon drastique le budget de l’équipe l’an prochain.

Hülkenberg « optimiste » quant à ses chances de revenir en F1 en 2023

Nico Hülkenberg dit qu’il est « relativement optimiste » quant à ses chances de revenir sur la grille de la F1 en 2023 en tant que titulaire, alors que l’Allemand est actuellement en pleine discussion avec l’équipe Haas.

Alors que la saison 2022 touche à sa fin et que la plupart des baquets pour la saison 2023 ont déjà tous trouvé preneur (il ne reste qu’un baquet chez Haas et un chez Wiliams), l’écurie américaine veut prendre son temps avant de décider si l’actuel titulaire Mick Schumacher sera reconduit ou pas. En ce sens, le patron de Haas a mis un dernier coup de pression sur Schumacher Jr en lui indiquant qu’il devrait marquer des points lors des quatre dernières courses de la saison pour être certain de conserver son baquet.

En parallèle, l’équipe Haas discute avec plusieurs candidats potentiels dont l’Allemand Nico Hülkenberg qui semble être le candidat le plus sérieux à l’éventuelle succession de Mick Schumacher en 2023. Le pilote – désormais âgé de 35 ans – a d’ailleurs récemment laissé entendre que les discussions avec Haas se poursuivaient et qu’il était « relativement optimiste » quant à ses chances d’obtenir ce baquet, bien que la décision finale sera évidemment prise par l’écurie américaine.

« En fin de compte, ce n’est pas ma décision, ce n’est pas moi qui doit la prendre. Il y a encore des discussions, je suis relativement optimiste, mais il va falloir patienter encore un peu. » a indiqué Hülkenberg sur Servus TV.

Actuellement, Hülkenberg est pilote de réserve pour l’écurie Aston Martin en Formule 1, mais cette semaine l’équipe du constructeur britannique a annoncé l’arrivée du Belge Stoffel Vandoorne en tant que réserviste à partir de 2023 aux côtés du Brésilien Felipe Drugovitch. Dans son communiqué de presse, Aston Martin n’a pas indiqué si Nico Hülkenberg conserverait son poste en 2023, ce qui pourrait laisser entendre que l’Allemand a d’autres projets.

Hülkenberg est sans baquet permanent depuis la fin de la saison 2019 lorsqu’il a quitté l’équipe Renault (désormais Alpine), mais l’Allemand a pu participer à plusieurs Grands Prix en tant que réserviste pour l’équipe Racing Point (désormais Aston Martin) en pleine période du Covid, notamment en 2020 et plus récemment en 2022 lorsqu’il a remplacé Sebastian Vettel aux Grands Prix de Bahreïn et d’Arabie Saoudite.

Dans sa carrière, Nico Hülkenberg a participé à 181 Grands Prix, mais n’a jamais réussi à monter sur un seul podium. L’Allemand a tout de même décroché une pole position en 2010 avec l’équipe Williams au Grand Prix du Brésil cette année-là.

Pour Norris, McLaren a fait un meilleur travail que Alpine à Mexico

Lando Norris se félicite du travail réalisé par son équipe McLaren dimanche dernier au Grand Prix du Mexique où lui et son coéquipier Daniel Ricciardo ont terminé cette vingtième manche de l’année dans les points.

Huitième sur la grille de départ, Lando Norris a perdu son combat contre les deux Alpine de Fernando Alonso et Esteban Ocon dans le premier tour du Grand Prix du Mexique et s’est donc retrouvé dixième. Norris a ensuite maintenu cette position avant de devoir s’arrêter au stand pour chausser des pneus Durs. Le Britannique a ensuite dépassé l’Alfa Romeo de Valtteri Bottas pour la dixième place, alors que l’abandon de Fernando Alonso lui a permis de gagner la neuvième place qu’il conservera jusqu’au drapeau à damier.

S’exprimant après son 14e top dix de la saison, Lando Norris estime que McLaren n’avait pas une monoplace plus rapide que l’Alpine, mais que son équipe a exécuté un dimanche parfait à Mexico.

« Nous avons fait du bon travail. Nous avons dû couvrir Yuki [Tsunoda] très tôt, jusqu’au pneu Dur. Cela a ouvert la possibilité pour Daniel [Ricciardo] d’aller très loin et de terminer sur les Tendres, ce qui lui a donné l’opportunité de terminer septième et de marquer de précieux points pour nous. » a expliqué Norris après la course.

« Je pense que nous avons fait du bon travail, nous avons fait ce que nous devions faire à certains moments, mais nous avons quand même regardé la situation dans son ensemble et l’autre équipe [son côté du garage] a aussi fait du très bon travail. Je suis heureux, surtout un jour comme aujourd’hui où la fiabilité était importante. Nos deux voitures ont terminé et peu d’autres l’ont fait. »

Avoir les deux monoplaces dans les points, cela signifie que McLaren occupe toujours la P5 mais a réduit l’écart avec Alpine au championnat constructeurs et accuse désormais un retard de sept points sur l’écurie du constructeur français, alors qu’il ne reste que deux courses à disputer cette saison.

« Bien-sûr, plus nous marquons de points, mieux c’est. Nous avons fait du bon travail, et je ne pense pas que nous avions des voitures plus rapides qu’Alpine. Mais encore une fois, en tant qu’équipe nous avons fait un meilleur travail. » a ajouté Norris.

Pour compléter les propos de Lando Norris, il est bon d’ajouter que l’équipe McLaren a signé l’arrêt au stand le plus rapide de la saison 2022 sur la monoplace de Daniel Ricciardo en 1,98 secondes, tandis que les mécaniciens de la voiture de Norris ont signé le deuxième temps le plus rapide de la course en 2,29 secondes.

La F2 et la F3 en support de la F1 à Melbourne en 2023

Pour la première fois de leur histoire, en 2023 la Formule 2 et la Formule 3 disputeront une manche en Australie sur le circuit de l’Albert Park à Melbourne en course support de la catégorie reine.

Ce mardi 1er novembre, le Conseil Mondial du Sport Automobile a validé les calendriers 2023 de la Formule 2 et la Formule 3, et pour la première fois dans les deux catégories, l’Australie a été ajouté à la liste des courses que disputeront les jeunes pilotes. L’an prochain donc, la F1, la F2 et la F3 se partageront tout au long du week-end du 31 mars au 2 avril le tracé urbain de l’Albert Park de Melbourne et qui sera la troisième manche du championnat pour ces trois catégories.

En outre, la Formule 3 disputera également une manche de la saison à Monaco pour la toute première fois, ajoutant ainsi encore un peu plus de difficultés à ce championnat.

« Je suis ravi qu’en 2023 la Formule 2 et la Formule 3 de la FIA continuent de courir aux côtés du championnat du monde de Formule 1. Il n’y a pas de meilleure préparation que de concourir sur ces circuits de Grand Prix de référence, et j’ai hâte de voir comment la prochaine génération de pilotes relèvera un nouveau défi avec l’ajout d’une manche en Australie l’année prochaine. » a déclaré Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA.

« La Formule 2 sera disputée sur 14 manches, tandis que le nombre d’épreuves en Formule 3 passera de neuf à dix. Dans les deux catégories, l’Australie est ajoutée à la liste des courses pour la première fois, apportant le nouveau défi du circuit Albert Park à Melbourne aux pilotes juniors prometteurs. 2023 verra également la Formule 3 relever le défi de Monaco pour la première fois. »

Calendrier F2 2023

Date Pays Circuit
5 mars Bahreïn Sakhir
19 marsArabie Saoudite Djeddah
2 avril AustralieMelbourne
30 avril Azerbaïdjan Bakou
21 mai Italie Imola
28 mai Monaco Monaco
4 juin Espagne Barcelone
2 juillet Autriche Spielberg
9 juilletGrande-Bretagne Silverstone
23 juillet Hongrie Budapest
30 juillet Belgique Spa
27 août Pays-Bas Zandvoort
3 septembre Italie Monza
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Calendrier F3 2023

Date Pays Circuit
5 mars Bahreïn Sakhir
2 avril Australie Melbourne
21 mai Italie Imola
28 mai Monaco Monaco
4 juin Espagne Barcelone
2 juillet Autriche Spielberg
9 juillet Grande-Bretagne Silverstone
23 juillet Hongrie Budapest
30 juillet Belgique Spa
3 septembre Italie Monza

Stoffel Vandoorne aura « un rôle important » chez Aston Martin

Le directeur d’Aston Martin, Mike Krack, a expliqué les raisons qui ont poussé son équipe à s’offrir les services du Belge Stoffel Vandoorne en tant que pilote de réserve à partir de la saison 2023 de F1.

Au lendemain du Grand Prix du Mexique, l’équipe Aston Martin a annoncé l’arrivée prochaine (à partir de 2023) du Belge Stoffel Vandoorne au poste de pilote de réserve. Vandoorne – qui évoluera en parallèle dans le championnat de Formule E avec l’équipe DS Penske – va entreprendre un programme intensif de simulation et de développement à l’usine de Silverstone de l’équipe conjointement avec l’autre pilote de réserve, le Brésilien Felipe Drugovich.

Selon le directeur de l’équipe Aston Martin, Stoffel Vandoorne a toutes les capacités nécessaires pour assumer ce rôle à partir de l’an prochain : « Stoffel a toutes les capacités dont nous avons besoin pour ce nouveau rôle élargi au sein de l’équipe. » a déclaré le Luxembourgeois.

« Il est rapide, analytique, travailleur et un joueur d’équipe fantastique, et s’intégrera parfaitement dans notre organisation en pleine croissance, travaillant aux côtés de notre autre pilote d’essai, Felipe Drugovitch. »

« Toute l’équipe est extrêmement motivée pour l’année prochaine, et la nomination de Stoffel, aux côtés de Fernando [Alonso], Lance [Stroll] et Felipe [Drugovitvh], donne une profondeur supplémentaire à notre fantastique équipe de pilotes. »

« Ce sera un rôle important pour Stoffel, et nous comptons sur lui pour travailler dur avec nos équipes de piste, de simulation et d’ingénierie afin d’améliorer nos performances pour 2023 et au-delà. »

Sainz confronté à un sérieux problème de sécurité à Mexico

Le pilote Ferrari Carlos Sainz a été confronté à un sérieux problème de sécurité dimanche dernier à l’arrivée du Grand Prix du Mexique lorsque l’Espagnol n’a pas réussi à s’extraire seul du cockpit de sa monoplace après l’arrivée.

Après l’arrivée du Grand Prix du Mexique où il a franchi la ligne à la cinquième place, Carlos Sainz a garé sa monoplace dans le Parc Fermé comme l’exige la réglementation, mais au moment de s’extraire de son cockpit, le pilote Ferrari n’a pas réussi à retirer l’appui-tête et a dû attendre que deux de ses mécaniciens viennent l’aider. En effet, le cockpit d’une Formule 1 est si exigu qu’il est impossible pour un pilote de s’extraire de sa monoplace sans retirer cet élément de sécurité.

Apparemment – d’après les images de la caméra embarquée sur la voiture de Sainz (voir vidéo plus bas) – ce sont les fixations qui permettent à l’appui-tête de rester en place qui ont posé problème, et il aura donc fallu l’aide de deux mécaniciens de la Scuderia pour « libérer » le pilote espagnol.

Cet incident pourrait paraître anodin mais ce n’est pas le cas car les pilotes ont l’obligation de pouvoir s’extraire de leur monoplace en un laps de temps très court pour des questions de sécurité en cas d’accident ou bien d’incendie. Ce dimanche à Mexico, Carlos Sainz a dû attendre 47 secondes avant que l’appui-tête ne soit détaché et encore plusieurs secondes pour sortir de sa monoplace, soit quasiment une minute au total, soit le double du temps autorisé par la FIA.

Dans ce contexte, il n’est donc pas impossible que la FIA s’empare de ce problème lors du prochain week-end de course au Brésil et ne demande quelques explications à Ferrari pour tenter de comprendre pourquoi son pilote a eu autant de mal à s’extraire de sa monoplace après la course à Mexico.

La performance de Verstappen en 2022 n’est pas assez valorisée selon Horner

Le patron de Red Bull, Christian Horner, estime que les performances de Max Verstappen cette saison n’ont pas été suffisamment valorisées, alors que le Néerlandais a décroché son deuxième titre mondial consécutif à quatre courses de la fin de saison.

Alors qu’il ne reste plus que deux courses à disputer cette saison après le Grand Prix du Mexique, Max Verstappen a déjà remporté quatorze Grands Prix depuis le début de l’année et a donc battu le record de victoires en une saison détenu conjointement par Michael Schumacher et Sebastian Vettel (13 courses).

Même si les saisons comptent désormais plus de courses qu’auparavant, avec des systèmes de points modifiés, des tours les plus rapides et des sprints ajoutant encore des points, Verstappen et Red Bull ont indéniablement relevé la barre cette année, L’équipe de Milton Keynes ayant remporté les neuf dernières courses et 16 des 20 déjà disputées.

S’exprimant sur les performances de son pilote tout au long de cette saison 2022, Christian Horner estime que le Néerlandais a clairement élevé son niveau et que ses performances méritent d’être mieux valorisées.

« Nous assistons en fait à quelque chose de très spécial, et je pense que parfois ses réalisations ne reçoivent pas les applaudissements qu’elles devraient. » estime Horner.

« Je pense en fait que ce à quoi nous avons assisté cette année est une performance absolument exceptionnelle d’un pilote qui est vraiment au sommet de son art. »

« Il a remporté le plus de Grands Prix en un an maintenant, en vingt courses, en plus de cela, il a remporté deux courses Sprint [Imola et Autriche] et il ne les a pas toutes remportées depuis la pole position. »

« Il a dû se battre et courir pour un grand nombre de ces victoires, et quand nous regardons la fin de l’année, c’est une saison absolument exceptionnelle que Max a connue. Il a été parfait tout au long [de la saison]. C’est incroyable le niveau de régularité qu’il a pu atteindre. »

En 2021, Max Verstappen a décroché son premier titre mondial au milieu de la controverse lors du dernier tour de la dernière course de la saison à Abou Dhabi. Cette année, les fans n’ont pas eu le droit à un tel suspense, mais le non-respect du plafond budgétaire par l’équipe Red Bull lors de la saison 2021 a permis à certains de remettre une nouvelle en question le premier titre de Verstappen.

A ce titre, Max Verstappen et l’équipe Red Bull ont décidé de boycotter la chaîne Sky Sports au Grand Prix du Mexique après les commentaires de l’un de ses journalistes – Ted Kravitz – qui a estimé que Lewis Hamilton avait été « volé » en 2021.

« Nous sommes déçus par des commentaires désobligeants qui ont été faits sur Sky, nous avons donc pensé ce week-end que nous allions faire une pause, et que cela ne ferait aucun mal à Sky si nous prenons une pause.” a expliqué Christian Horner à propos du boycott.

« Il doit y avoir un équilibre dans les commentaires. Certains commentaires sont excellents, mais d’autres… il y a trop de sensationnalisme. Nous sommes solidaires en tant qu’équipe – et ce n’est pas seulement Sky UK, c’est sur toutes les chaînes Sky en Allemagne et en Italie. »

« Les accusations d’un championnat” volé “, ce n’est pas quelque chose que nous pensons être un commentaire impartial. De toute évidence, nous pensons que ce n’est en aucune façon juste ou équilibré. Max en était très contrarié et, en tant qu’équipe, nous le soutenons pleinement. Je pense que Red Bull est parfois une cible facile. »

« Nous avons fait passer notre message, les choses reviendront à la normale la prochaine fois [GP du Brésil]. » a  conclu Christian Horner.

Avec le recul, Mercedes aurait chaussé les Tendres au départ à Mexico

Après le Grand Prix du Mexique où Mercedes est une nouvelle fois passée très proche d’une première victoire cette saison, l’équipe du constructeur allemand admet s’être trompée en termes de stratégie. 

Dimanche dernier à Mexico, Mercedes a vu Lewis Hamilton franchir la ligne d’arrivée à la deuxième place et son coéquipier George Russell en quatrième position. Tout au long du week-end, les deux pilotes ont affiché un excellent rythme et ont même réussi à devancer les deux Ferrari de Carlos Sainz et Charles Leclerc. Pour Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes, il y a donc beaucoup de points positifs à retenir de cette vingtième manche de l’année.

« C’est un mélange particulier d’émotions après un week-end comme celui-ci, parce que nous avons démontré des progrès avec la voiture et la mise à niveau que nous avons apportée à Austin a clairement fait progresser les performances. » nous explique Andrew Shovlin.

« L’équipe de Brixworth [département moteur de Mercedes] peut également être très satisfaite du travail qu’elle a effectué pour préparer et optimiser le groupe motopropulseur pour ce qui est une piste très difficile, compte tenu de l’altitude ; c’est l’une de nos meilleures performances de la saison, il est donc clair qu’ils ont fait un excellent travail de ce côté-là. »

« Il ne faut pas non plus oublier l’engagement des pilotes et de toute l’équipe vers la fin de ce qui a été une saison très longue et très difficile, même si tout donner chaque week-end n’est toujours pas suffisant pour remporter une victoire. »

En course à Mexico, Mercedes a opté pour une stratégie différente de celle de Red Bull en chaussant les pneus Mediums sur ses deux monoplaces au départ de la course, avant de passer aux pneus Durs sur le deuxième et ultime relais. A contrario, Red Bull a opté pour un premier relais en Tendres et un second en Mediums pour ses pilotes. Avec un peu de recul, Shovlin admet que les ingénieurs de Mercedes avaient évoqué cette stratégie Tendres-Mediums, mais qu’ils ne s’attendaient pas à ce qu’elle soit aussi confortable.

« Si nous pourrions refaire la course, nous serions partis en pneus Tendres; nous savions qu’une stratégie à un seul arrêt Tendres-Mediums était une possibilité, mais nous ne nous attendions pas à ce qu’elle soit aussi confortable. Notre stratégie reposait donc sur la chute des pneus Mediums en fin de course, mais cela ne s’est tout simplement pas produit. »

« Sur une note positive, nous avons tout de même réduit l’écart avec Ferrari et nous continuerons à les poursuivre jusqu’à ce que le drapeau tombe à Abou Dhabi. Il nous reste donc deux courses à disputer, quelques jours pour se regrouper avant la course Sprint au Brésil, et il nous reste encore beaucoup de travail. »

Après le Grand Prix du Mexique, Mercedes est toujours troisième au championnat du monde des constructeurs avec 40 points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Ferrari n’exclut pas un changement de turbo pour Sainz au Brésil

Le directeur de Ferrari, Mattia Binotto, a admis que son équipe n’avait pas encore d’explication concernant le manque de rythme de Charles Leclerc et Carlos Sainz le week-end dernier au Grand Prix du Mexique. 

Dimanche dernier à Mexico, Carlos Sainz a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième place, tandis que son coéquipier Charles Leclerc a passé le drapeau à damier à la sixième place. Tout au long de la course de 71 tours, jamais les pilotes Ferrari n’ont été capables de venir jouer les trouble fêtes dans la bataille opposant Red Bull à Mercedes à l’avant de la course.

Ce manque de rythme – qui peut être propre aux caractéristiques de Mexico – fera évidemment l’objet d’une analyse approfondie dans les prochains jours par Ferrari, alors que dans un premier temps le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto n’avait aucune explication à donner.

« Nous n’avons pas d’explication, ce fut un week-end difficile, et encore plus aujourd’hui [dimanche en course]. » a déclaré Binotto au micro de Sky Sports dimanche soir après la course à Mexico.

« C’est une course à analyser, ce n’est pas le résultat que l’on veut voir en piste, mais ce sont des courses qui sont aussi nécessaires pour l’avenir. La stratégie n’avait aucune importance, nous n’avions pas la vitesse pour battre ceux qui nous précédaient. »

Reconnaissant que le moteur Ferrari a souffert le week-end dernier à plus de 2000 mètres d’altitude, Binotto n’exclut pas un changement de turbo sur la monoplace de Sainz lors de la prochaine course, ce qui pourrait se solder par des pénalités pour l’Espagnol, alors qu’une course Sprint est programmée à Sao Paulo.

« Nous avons souffert avec le groupe propulseur, mais aussi avec la voiture. Nous manquions de motricité, d’équilibre, et avions du mal à faire tourner la voiture. Honnêtement, je n’ai pas de réponses précises, les facteurs sont multiples. »

« J’espère juste voir une Ferrari compétitive au Brésil, cela nous est arrivé en Belgique. Nous rivaliserons pour conclure en force au Brésil et à Abou Dhabi. Nous n’excluons pas de changer le turbo sur la voiture de Sainz au Brésil. » conclut Binotto.

Après le Grand Prix du Mexique, Ferrari occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 40 points d’avance sur Mercedes.