La FIA va introduire de nouveaux tests d’appui et de déformation de l’aileron arrière à partir du mois prochain.
Depuis le début de la saison, l’aileron arrière de la Red Bull RB16B fait couler beaucoup d’encre en raison de sa flexibilité prononcée lorsque la monoplace est en ligne droite, ce qui a conduit certains concurrents à s’interroger sur la légalité de cet aileron.
La FIA a donc décidé d’agir en envoyant une directive technique dans laquelle elle stipule que des tests d’appui et de déformation renforcés entreront en vigueur à partir du mois prochain (le 15 juin), sans pour autant suggérer qu’une équipe en particulier enfreignait les règles.
En plus des tests, la FIA utilisera également des caméras embarquées pour surveiller la vitesse de flexion des ailerons arrière, les équipes devant mettre 12 marques sur certaines zones de l’aile pour permettre l’analyse.
L’article 3.8 du règlement technique exige que tous les composants influençant les performances aérodynamiques de la voiture soient « solidaires de la partie entièrement suspendue de la voiture » et « restent immobiles par rapport à la partie suspendue de la voiture ».
Ailleurs dans le règlement, la FIA ajoute qu’elle « se réserve le droit d’introduire d’autres tests de charge / détection sur toute partie de la carrosserie qui semble (ou est soupçonnée de) bouger pendant que la voiture est en mouvement ».
Pour permettre une transition vers ces nouvelles exigences de charge / déformation, la FIA autorisera une tolérance de 20% pour le premier mois de ces nouveaux essais.
Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, se dit très impressionné par le travail réalisé par son jeune coéquipier Esteban Ocon chez Alpine cette saison.
L’Espagnol, qui fait son grand retour en Formule 1 cette année après deux années d’absence, est pour le moment un cran en dessous de son coéquipier Ocon qui a été en moyenne cinq dixièmes plus rapide que lui dans l’exercice des qualifications lors des premières courses (hormis à Bahreïn où un drapeau jaune a empêché Ocon d’améliorer).
Depuis le début de la saison 2021, Esteban Ocon a marqué le double de points par rapport à Fernando Alonso (5 contre 10) et est donc trois places devant l’Espagnol au classement des pilotes.
Fernando Alonso, qui admet qu’il doit encore s’améliorer, dit qu’il est très impressionné par le rythme du jeune pilote français, mais le double champion du monde insiste sur le fait qu’il n’est pas encore inquiet.
« Je pense qu’il est bon et nous pouvons le voir. Il est en très bonne forme en ce moment, pleinement intégré à l’équipe. » explique Alonso, cité par le site de la F1.
« Il a décroché un podium l’an dernier à Bahreïn dans la dernière partie du championnat et maintenant il a des week-ends parfaits. C’est très bien, c’est impressionnant ce qu’il accomplit. »
« Je me donne à 100% évidemment et ce n’est pas suffisant pour être à ce niveau en ce moment, donc je dois continuer à m’améliorer. »
« D’une certaine manière, nous en discutons et nous avons déjà pu voir cela lorsque Carlos [Sainz] a rejoint Renault. Il n’a pas été aussi rapide que Nico [Hülkenberg] lors de ces deux premières courses. Daniel [Ricciardo] était plus lent que Nico en 2019 et il était très bon en 2020 lors de sa deuxième année. »
« Esteban a eu du mal l’année dernière avec Daniel et il est bon cette deuxième année. Donc, il semble que c’est une équipe différente des autres et il faut un temps d’adaptation. »
« J’essaye de faire ça aussi vite que possible, mais je ne suis pas inquiet, ça va arriver très bientôt – si ce n’est pas déjà le cas – car à Imola nous avons franchi la ligne d’arrivée ensemble et à Portimao nous avons aussi franchi la ligne d’arrivée ensemble. »
Pour l’aider à se sentir un peu plus à l’aise dans sa monoplace, l’équipe Alpine a prévu d’apporter quelques réglages sur la direction assistée de l’A521 de Fernando Alonso pour la prochaine manche qui se tiendra à Monaco.
L’équipe Alfa Romeo a expliqué qu’une valve endommagée sur l’un des pneus qui devait être monté sur la monoplace d’Antonio Giovinazzi au Grand Prix d’Espagne est à l’origine du dégonflement de ce dernier.
Lors de son arrêt au stand dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne, le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi est resté un long moment dans la voie des stands, notamment parce que l’un des pneus apporté par le mécanicien était dégonflé, ce qui a obligé le malheureux à repartir dans le garage pour aller en chercher un autre.
Le directeur de l’ingénierie de l’équipe suisse explique que c’est la valve de gonflage qui était endommagée et c’est pour cette raison que le pneu était dégonflé. Cependant, il est pour le moment impossible de savoir comment cette valve a pu être endommagée.
« C’est un problème opérationnel, le simple fait de placer les trains de pneus au même endroit pour que tout soit prêt a pu endommager la valve. » explique Xevi Pujolar, directeur de l’ingénierie chez Alfa Romeo, cité par le site du championnat.
« Nous avons un système de surveillance et nous pouvions voir que tout allait bien lorsque la course a commencé. Mais à un moment donné dans le garage ça a mal tourné, je pense quelques tours avant l’arrêt. »
Pujolar a également révélé qu’Antonio Giovinazzi recevait des messages d’avertissement incorrects lorsqu’il roulait en piste pour rattraper la Safety Car.
« Nous sommes en discussion avec la FIA pour essayer de comprendre pourquoi nous avons eu ce problème. » ajoute Pujolar.
« C’est dommage, parce que nous avons perdu un train de pneus [lors de l’arrêt] et ensuite nous avons perdu du temps parce qu’il s’est retrouvé dans le trafic. »
Au final, Antonio Giovinazzi a terminé la course à une lointaine quinzième place avec un tour de retard sur les leaders.
Depuis son terrible accident survenu dans le premier tour du Grand Prix de Bahreïn 2020, le Français Romain Grosjean a réalisé à quel point la vie est belle.
Le 29 novembre 2020, la Haas pilotée par le Français Romain Grosjean s’écrase contre les rails de sécurité au virage numéro 3 du circuit de Bahreïn quelques secondes après le départ de la course.
La monoplace de Grosjean s’est alors immédiatement enflammée, mais grâce à sa détermination, le pilote français a réussi à s’extraire tout seul de la carcasse brûlante de sa Haas après avoir tout de même passé plus de 25 secondes dans les flammes. Transporté à l’hôpital choqué mais conscient, Romain Grosjean souffrira d’une entorse à la cheville et de brulures aux deux mains.
Sa carrière en Formule 1 s’est donc arrêtée brutalement après ce terrible accident, mais Grosjean a pu reprendre la compétition quelques mois plus tard en Indycar, le championnat américain de monoplaces.
Avec beaucoup de recul désormais, Romain Grosjean explique que depuis cet accident il profite de chaque instant de sa vie.
« A 100%. Je peux paraître fou, mais laissez-moi vous expliquer. Chaque jour que je vis depuis est comme un jour bonus. » explique Romain Grosjean dans le podcast Beyond the Grid.
« Je suis passé si proche de ne plus être ici que cela vous fait réaliser à quel point la vie est belle. »
« Vous pouvez avoir des petits problèmes ici et là, une correspondance de vol annulée où on perdrait du temps et qui sont des choses sur lesquelles je me plaindrais – même si je râle encore – mais chaque matin je me réveille et je dois enlever mes gants en silicone pour mettre de la crème sur mes mains et cela me rappelle que je suis vivant, je suis ici. »
« Je peux jouer avec les enfants, je peux recommencer la course, j’ai ma charmante femme à côté de moi. Je suis plus heureux dans la vie, simplement parce que j’ai réalisé à quel point la vie est belle, même avec tous ces problèmes. »
« Ce serait assez ennuyeux si nous n’avions pas de problème dans la vie. C’est juste fou de penser que je suis passé si près de ne plus être ici pour réaliser que la vie n’est pas gratuite et qu’elle doit être vécue. »
Si sa carrière en Formule est désormais terminée, Romain Grosjean aura tout de même l’opportunité de remonter dans une F1 au mois de juin prochain sur le circuit Paul Ricard grâce à Mercedes qui lui a offert la chance de pouvoir faire un dernier essai.
Les organisateurs du Grand Prix d’Australie ont publié une première image du nouveau virage numéro 9 du tracé urbain de l’Albert Park à Melbourne.
En raison du report de l’édition 2021 à la fin de l’année à cause de la situation sanitaire mondiale, les organisateurs du Grand Prix d’Australie ont débuté les travaux de remodelage de la piste plus tôt que prévu.
Cette année, les virages 9 et 10 (une chicane à basse vitesse) ont disparu pour laisser place à une courbe rapide qui va mener les pilotes vers le virage numéro 11 du tracé australien. Par conséquent, les pilotes prendront le virage numéro 9 avec une plus grande vitesse (voir la photo ci-dessous), ce qui devrait faire diminuer le temps au tour, alors que la FIA devrait introduire une zone de DRS supplémentaire sur cette portion.
Dans le cadre des modifications apportées au circuit, le virage 6 sera également élargi de 7,5 mètres, permettant une augmentation de la vitesse sur le circuit d’environ 70 km / h en 2021 – la vitesse minimale actuelle de 149 km / h devrait être de 219 km / h en 2021.
Le virage 13 sera élargi et reprofilé et offrira plus de possibilités de dépassement. Les virages 1, 3 et le virage 15 seront également élargis, tandis que le virage 1 et les virages 13 et 15 verront leurs angle ajustés pour fournir plusieurs trajectoires.
Outre tous ces changements sur le tracé, la voie des stands a également été élargie, ce qui devrait permettre à la FIA d’augmenter la vitesse maximum autorisée lors du week-end de course, passant de 60km/h à 80 km/h.
Il est également bon de noter qu’après tous ces changements, le tracé de l’Albert Park devrait mesurer 28 mètres de moins, soit 5,280 km.
Le Grand Prix d’Australie 2021 se déroulera sur le tracé de l’Albert Park du 18 au 21 novembre.
S’il y a bien un circuit du calendrier sur lequel les limites de piste ne devraient pas poser de problème, c’est bien celui de Monaco, théâtre de la cinquième manche de la saison 2021 de F1 qui se déroulera du 20 au 23 mai.
Le respect des limites de piste en Formule 1 est devenu au fil des années un vrai sujet et qui a même pris de l’ampleur depuis le début de la saison 2021. Le sujet est si important qu’un groupe de travail sur les limites de piste a été récemment créé.
Il y a encore quelques années, les bacs à gravier faisaient office de limite de piste « naturelle », mais la multiplication des zones de dégagement asphaltées sur les circuits modernes ont obligé la FIA à contrôler de plus en plus les pilotes avec l’aide de boucles électroniques positionnées sur le sol de différents circuits.
Rien que cette année, Max Verstappen a potentiellement perdu huit points au championnat du monde justement parce qu’il a dépassé les limites de piste à Bahreïn ou encore à Portimao.
Sur le tracé de Bahreïn lors de la première manche de la saison, c’est le virage numéro 4 qui a couté cher au pilote Red Bull, puisque le Néerlandais a dépassé la Mercedes de Lewis Hamilton avec les roues positionnées derrière la ligne blanche, ce qui l’a obligé à rendre sa position au Britannique sous peine de recevoir une pénalité.
A Portimao quelques semaines plus tard, le même Verstappen a vu son temps annulé en qualifications pour avoir là encore dépassé les limites du tracé portugais. Le dimanche, Verstappen a signé le meilleur temps en course pour essayer de prendre le point bonus du « meilleur tour », mais là encore, le pilote Red Bull a vu son chrono annulé et n’a donc pas marqué le point bonus.
Au cœur d’une bataille extrêmement serrée cette année entre Mercedes et Red Bull, ainsi que dans le peloton entre Ferrari, McLaren et Alpine, les pilotes sont dans l’obligation de tirer 110% de leur machines pour essayer de faire la différence, les obligeant inévitablement à flirter en permanence avec les limites de la piste.
Il est bien connu qu’un pilote ira toujours chercher le moindre petit centimètre de bitume à sa disposition pour essayer d’être le plus rapide et la suppression (pour des raisons de sécurité) des fameux bacs à gravier est en grande partie responsable de cette situation.
Alors oui, certains dépassent les limites de piste régulièrement. Peut-on les blâmer pour autant ? Je ne pense pas. Quelle est la solution? Il n’y en a pas vraiment, hormis le fait d’accepter que le respect des limites de piste fait désormais partie du « package » pour tout pilote qui se respecte.
Une chose est certaine, le tracé urbain de Monaco mettra tout le monde d’accord le week-end prochain et gare à celui qui essaiera d’aller au delà de la limite, car les rails de Monte-Carlo ne permettent aucune approximation et c’est peut-être un peu pour cette raison que le Grand Prix de Monaco reste l’un des plus emblématiques du championnat du monde de Formule 1, même s’il est vrai que la course le dimanche est une véritable procession…
Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a décidé de profiter de la pause de quelques jours entre le Grand Prix d’Espagne et le Grand Prix de Monaco pour s’occuper de ses affaires courantes en mettant en vente l’une de ses voitures.
Le Finlandais propose donc à la vente sa Mercedes-AMG GT de 2018 avec seulement 16 000 kms au compteur au prix de 190 000 euros.
D’une valeur de 230 000 euros neuve, cette Mercedes-AMG GT est équipée d’un moteur V8 4,0 litres biturbo et développe pas moins de 500 chevaux. Capable d’abattre le 0 à 100km/h en seulement 3,8 secondes, elle est de couleur Blue Brillant Metallic et est équipée de roues 19 pouces à l’avant et 20 pouces à l’arrière.
Petite particularité, Valtteri Bottas remettra lui-même la voiture à l’acheteur, tandis qu’il aura le droit à une journée de Karting avec le pilote Mercedes sur la piste de Pippo en Finlande.
Si cette rutilante Mercedes vous intéresse et que votre banquier vous autorise à casser votre PEL n’hésitez pas à vous rendre sur le site du garage dans lequel ce véhicule est à vendre (cliquez ici pour accéder au site du vendeur).
Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a indiqué qu’il souhaitait entamer les négociations contractuelles avant la pause estivale cette année, après que les négociations concernant son contrat 2021 ont « gâché » sa pause hivernale en début d’année.
En début d’année, Lewis Hamilton et Mercedes ont annoncé la prolongation du contrat du Britannique pour une seule saison au début du mois de février, soit à peine un peu plus d’un mois avant le début des essais hivernaux à Bahreïn.
Ces négociations tardives étaient dues en grande partie à la crise sanitaire et à ses différentes restrictions de voyage, ce qui a empêché Toto Wolff et Lewis Hamilton de s’asseoir autour de la table des négociations à la fin de la saison dernière.
Avec un peu de recul désormais, Hamilton admet que ces négociations tardives ont gâché sa pause hivernale et le Britannique ne souhaite pas revivre une telle situation concernant son contrat pour 2022.
« Sur le plan des contrats, je ne souhaite pas que nous nous retrouvions dans la même situation dans laquelle nous étions en janvier ou en février. » a déclaré Lewis Hamilton après le Grand Prix d’Espagne qu’il a remporté dimanche dernier à Barcelone.
« Cela a gâché tout mon hiver et je suis sûr que cela n’a pas aidé Toto [Wolff, directeur de l’écurie Mercedes] à se détendre et nous avons eu l’impression de ne pas avoir fait de pause. »
« Je pense que nous devons juste être sensés. Évidemment, nous ne devons pas nous précipiter, mais je pense que nous devons être sensés et entamer des discussions, parce que tout cela est très complexe, ce ne sont jamais des procédures très simples, donc nous allons pouvoir bientôt débuter, à condition que cela n’interfère pas avec notre travail. »
« Il reste encore 19 courses à disputer, mais ce serait formidable de mettre quelque chose en place avant la pause [estivale, qui débute en août]. Nous pourrions alors avoir une image plus claire de l’avenir. »
A la veille du Grand Prix du Portugal, le Britannique a insisté sur le fait qu’il souhaitait plus que tout poursuivre sa carrière en Formule 1 en 2022 et a donc balayé les rumeurs qui prétendaient que le septuple champion du monde prendrait sa retraite après cette saison 2021.
L’Automobile Club de Monaco et Louis Vuitton ont annoncé un partenariat pluriannuel et ont présenté une malle Trophée inédite pour Grand Prix de Formule 1 de Monaco.
Fabriquée dans les ateliers historiques de Louis Vuitton à Asnières, la malle illustre le savoir-faire traditionnel de Louis Vuitton tout en « s’inspirant des codes du Grand Prix de Monaco » qui célèbre cette année sa 78e édition.
L’emblématique toile Monogram se pare de la teinte rouge du drapeau de Monaco tandis que les lignes rouges formant le « V » de « Victoire » sont doublées d’une bande blanche qui rappelle le tracé urbain unique du circuit où l’excellence du pilotage doit s’allier à la puissance et la précision.
Cet écrin sur-mesure, aux couleurs de la Principauté, accueillera le trophée – dessiné avec les 19 virages des 3,337 km du circuit et qui sera remis au vainqueur du Grand Prix de Monaco 2021.
Le partenariat marque la toute première rencontre entre la maison emblématique française et l’organisateur de la course la plus mythique de la Formule 1, tous deux réunis autour des valeurs de tradition, de transmission et d’excellence qui leur sont chères et qui ont accompagné leur histoire.
« Fangio, Hill, Moss, Stewart, Senna, Prost, Schumacher ou plus récemment Alonso, Vettel, Rosberg, Ricciardo ou Hamilton, le Grand Prix de Monaco a célébré les plus grands champions. » a déclaré Michael Burke, Président Directeur Général de Louis Vuitton.
« A près de 300 km/h entre les rails, c’est le Grand Prix de Formule 1 que tous les pilotes veulent un jour gagner. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’y être associé et d’écrire ensemble de futures histoires. »
« La Victoire voyage en Louis Vuitton » [le nom du trophée] – la malle Trophée sera le témoin des prochaines victoires et transportera la légende ! »
Le Grand Prix de Monaco sera la cinquième manche de la saison 2021 de Formule 1 et se déroulera du 20 au 23 mai.
Le Français Esteban Ocon se montre plutôt optimiste avant le Grand Prix de Monaco, cinquième manche de la saison 2021, qui se déroulera du 20 au 23 mai.
Lors de la séance de qualifications du Grand Prix d’Espagne, Esteban Ocon a réussi à placer son Alpine sur la cinquième place sur la grille de départ, confirmant ainsi les progrès réalisés par l’équipe du constructeur français sur l’exercice du tour rapide.
En course le dimanche, le Normand a eu plus de mal à tenir les Ferrari et les McLaren qui affichaient un rythme de course plus fort que l’Alpine et Ocon a donc terminé le Grand Prix d’Espagne à la neuvième place marquant deux points supplémentaires pour son équipe au championnat.
« La voiture ne se comportait pas aussi bien dimanche en termes de rythme de course par rapport aux qualifications. » expliquait alors Ocon dimanche soir à Barcelone.
« Nous avions un peu de mal en termes de rythme par rapport à Charles [Leclerc] et comparé à Daniel [Ricciardo], il se détachait clairement – ainsi que Sainz. »
« Nous avons eu un peu de mal donc et nous avons aussi essayé de rester sur une stratégie à un seul arrêt, mais vers la fin de la course nous avons perdu beaucoup de temps au tour. » insiste Ocon qui a terminé le GP d’Espagne avec seulement un dixième d’avance sur l’AlphaTauri de Pierre Gasly.
Avant la prochaine manche qui se déroulera en Principauté de Monaco où les qualifications seront primordiales tant les dépassements sont quasiment impossibles sur ce tracé étroit et urbain, Esteban Ocon affiche un certain optimisme puisque le rythme de l’A521 en qualifications semble bien meilleur qu’en course.
« En regardant depuis le début de l’année, je pense que nous sommes beaucoup plus satisfaits de la situation actuelle. »
« Nous connaissons les domaines sur lesquels nous devons nous concentrer, c’est-à-dire un peu plus clairement la course, mais en venant à Monaco, nous y allons avec le sourire en ce moment parce que nous travaillons bien. »
« Tant que nous n’avons pas mis la voiture sur la piste et que nous n’avons fait les qualifications, nous ne le saurons pas exactement, mais je pense qu’au vu de nos performances en qualifications, nous devrions être en bonne forme à Monaco. »
« J’espère que nous pourrons être aussi performants, mais je pense que nous pouvons nous battre contre les Ferrari et les autres voitures lors des qualifications. Je suis assez confiant. »
« L’endroit sur lequel nous devons nous concentrer est clairement la course, mais à Monaco, il est difficile de dépasser, donc c’est moins un point critique, mais oui, je pense que nous sommes un peu plus lents que Ferrari et un peu plus lents que McLaren pour le moment sur un rythme pur dans le course. »
Alfa Romeo et Red Bull ont participé ce mardi à la première des deux journées d’essais organisés par Pirelli sur le circuit de Barcelone en Espagne.
Ces tests privés sont organisés par le manufacturier unique de la Formule 1 pour lui permettre de développer les pneus 18 pouces qui seront introduits en catégorie reine la saison prochaine.
Avec l’aide d’Alfa Romeo et de Red Bull – qui ont fourni à Pirelli une monoplace vieille de deux saisons comme le stipule la réglementation – la firme italienne a donc pu enregistrer un nombre important de données ce mardi.
Petite particularité, Pirelli a monté des flasques de roue sur les jantes 18 pouces qui seront introduite également en 2022 en même temps que les 18 pouces (voir photo ci-dessous).
Ce mardi, c’est le Polonais Robert Kubica qui était en piste au volant de l’Alfa Romeo, tandis que du côté de chez Red Bull c’est le désormais pilote de réserve de l’équipe, Alexander Albon, qui a conduit ces tests.
Les deux hommes seront de nouveau en piste ce mercredi et seront rejoints par le Russe Daniil Kvyat qui sera au volant d’une Renault RS18 pour l’équipe Alpine.
Fernando Alonso va recevoir sur sa monoplace de nouveaux réglages de direction assistée sur son Alpine avant la prochaine manche de la saison qui aura lieu à Monaco.
Depuis le début de l’année, le double champion du monde de F1 – qui fait son grand retour en catégorie reine cette année – a du mal à s’adapter au réglage de la direction assistée montée sur sa monoplace.
Sans rentrer dans les détails, l’Espagnol a admis qu’il n’était pas encore à 100% en confiance avec son Alpine, et c’est pour cette raison qu’il recevra de nouveaux réglages de direction assistée pour Monaco.
« C’est plus pour mon confort, ce sont quelques petites choses pour moi. Cette voiture est différente en termes d’approche de la direction assistée et je veux qu’elle soit similaire à ce que j’avais auparavant pour améliorer mes sensations. » a expliqué le double champion du monde après le Grand Prix d’Espagne.
« Ce sera juste de mon côté du garage [Ocon n’en bénéficiera pas] et j’espère que ce sera plus facile pour moi. Cette voiture a une approche différente dans son comportement. »
« En ce qui concerne 2022, cela n’a aucun sens de changer de philosophie avec la voiture et c’est plus à moi de m’adapter entre maintenant et la fin de l’année. J’espère faire au mieux, mais je pense que je vais y arriver. »
Grâce à cette nouvelle direction « adaptée » à son style, Fernando Alonso pense qu’il aura plus de facilité dans les rues étroites de Monaco lors de la prochaine course de la saison.
« Je pense que la voiture sera très rapide à Monaco. Je vois de bonnes performances là-bas. L’une des choses que je dois améliorer, c’est certain, c’est tirer le meilleur parti sur un tour rapide, pousser la voiture et avoir confiance dans la voiture. Je ne suis pas à 100% pour le moment. »
Le Grand Prix de Monaco, cinquième manche de la saison 2021, aura lieu du 20 au 23 mai et s’il y a bien un tracé du calendrier où les pilotes doivent avoir une totale confiance dans leur machine, c’est bien Monaco.
Ross Brawn, le manager sportif de la F1, estime qu’il ne faudra pas longtemps pour que la Scuderia Ferrari rejoigne Red Bull et Mercedes dans la lutte pour le championnat du monde.
Après une saison 2020 catastrophique à l’issue de laquelle l’équipe italienne a terminé à la sixième place au classement des constructeurs (son pire résultat depuis 1980), Ferrari se devait de réagir cette année.
Au cours de l’hiver, d’importants travaux ont été menés à Maranello pour faire en sorte de retrouver un moteur digne de ce nom (la plus grosse faiblesse de la SF1000 en 2020) et l’équipe a également accueilli un nouveau pilote en la personne de Carlos Sainz.
Force est de constater que tous les changements réalisés depuis la fin de la saison 2020 ont porté leurs fruits, puisque Ferrari possède une monoplace compétitive cette saison et les récents progrès constatés lors des dernières courses laissent penser à Ross Brawn que l’écurie de Maranello frappera très prochainement à la porte du top 2.
« Il ne fait aucun doute que la SF21 est meilleure que celle de l’année dernière et Leclerc en tire le meilleur parti – et plus encore – à chaque fois qu’il monte dans la voiture. » explique Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site de la F1.
« Il ne faudra pas longtemps pour que Ferrari ne frappe à la porte du top 2 et c’est assez remarquable compte tenu de la fin de la saison 2020. »
« L’équipe opère à un très haut niveau, et ils ont un package qui a déjà prouvé qu’il était rapide sur différents circuits. Sur la piste, la voiture a l’air bien et vous n’avez pas le sentiment qu’elle ne mérite pas d’être là où elle est. »
« Il y a aussi une grande dynamique entre Charles et Carlos en ce moment et je ne pense pas que vous puissiez en sous-estimer les avantages. La coopération et la positivité de leurs deux pilotes les aident à avancer et il ne fait aucun doute que lorsque le duo aura la bonne voiture, les deux remporteront des victoires. »
Après le Grand Prix d’Espagne, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement cinq points de retard sur McLaren.
Même s’il n’a pas marqué le moindre point au Grand Prix d’Espagne, le pilote Williams George Russell était tout de même satisfait de sa course dimanche dernier à Barcelone, notamment parce que les conditions météo étaient parfaitement adaptées à la FW43B.
Depuis le début de la saison, les pilotes Williams n’ont jamais caché que la FW43B était une monoplace extrêmement sensible au vent, ce qui la rendait particulièrement difficile à piloter sur certains tracés comme à Bahreïn ou encore Portimao.
Mais le week-end dernier à Barcelone, la quasi absence de rafales de vent sur le tracé catalan le jour de la course a permis à Russell de prendre plus de plaisir au volant de sa monoplace, même si au final, le Britannique a franchi la ligne d’arrivée à la quatorzième position.
« Le vent était inférieur à 10km/h, ce qui a rendu la voiture cohérente. » a expliqué George Russell, cité par le site du championnat.
« Quand c’est cohérent, en tant que pilote vous pouvez contourner [le problème] et je pense que c’est une chose avec laquelle Nicholas et moi avant eu du mal, en particulier à Portimao, où il y avait du vent et c’était incroyablement incohérent. »
« En tant que pilote, vous perdez toute confiance en vous, puis cela a un effet négatif sur les pneus, et vous vous retrouvez dans une spirale négative. Alors qu’une journée comme dimanche [à Barcelone], la voiture était cohérente. »
« En tant que pilote, vous pouvez alors vraiment pousser à la limite. Vous pouvez gérer la voiture comme vous le souhaitez, vous pouvez gérer les pneus comme vous le souhaitez et vraiment tout optimiser. »
« Ne vous méprenez pas, je suis sûr que beaucoup d’autres gars ont senti que leur voiture se comportait mieux, mais je pense que nous faisons un plus grand saut dans les deux sens lorsque les conditions sont favorables ou non. »
Jusqu’à présent, Williams fait partie des trois équipes (avec Alfa Romeo et Haas) de la grille qui n’ont marqué aucun point depuis le début de la saison 2021.
La Mclaren vue en Espagne sur la piste de Barcelone s’est avérée être une voiture plus décevante en termes de performance que celle vue à Imola et Portimao, pistes sur lesquelles la MCL35M s’était avérée être légèrement plus performante que la Ferrari SF21 (Ricciardo a terminé sixième et Lando Norris huitième).
La McLaren de Norris et Ricciardo à Barcelone a reçu un premier package important d’innovations techniques, avec plusieurs nouveautés aérodynamiques sur la voiture couleur papaye. La bataille pour la troisième place au championnat des constructeurs est très serrée avec Ferrari, et au final, le circuit de Montmelò semblait plus adapté à la SF21 de l’équipe de Maranello.
Au fil des ans, le Grand Prix d’Espagne a toujours été l’endroit préféré des équipes pour introduire de grandes mises à jour techniques, même si cette saison est un peu particulière car les macro-composants sont gelés et presque tout le monde se concentre sur le design des machines 2022.
En se penchant sur les nouveautés techniques vues sur la Mclaren, en Espagne, nous avons pu constater l’arrivée d’un nouveau fond plat avec la coupe en Z, une solution technique désormais adoptée par presque toutes les équipes: La MCL35M était la seule monoplace d’une équipe de haut niveau après Imola à avoir encore un fond plat avec une simple coupe en diagonale.
À Imola, le fond plat de la McLaren avait quelques mises à jour concernant les déviateurs de débit devant les roues arrière, mais néanmoins la forme n’avait pas le rétrécissement en « Z ». À Barcelone, l’équipe de Woking a testé la nouvelle spécification avec la nouvelle coupe en Z sur la monoplace de Lando Norris en EL1, une solution technique qui vous permet d’augmenter l’appui grâce à un générateur de tourbillons sur le bord latéral.
Ils recréent essentiellement un style de mini-jupe pneumatique, très recherchée en 2020 avec les nombreuses fentes qui logeaient dans les fond plats des machines de l’année dernière. Ce n’est donc pas un hasard si deux générateurs de vortex (loupe) sont apparus dans la zone de coupe en Z.
Récupérer la force d’appui perdue en raison des limitations réglementaires sur le fond plat et sur le diffuseur est toujours l’un des principaux objectifs des ingénieurs aérodynamiques de toutes les équipes.
Le fond plat permet de générer des appuis sans générer de traînée en recherchant l’effet de sol, contrairement aux ailerons. Cependant, avec les limites du règlement 2021, les équipes ont un peu plus de mal à diriger correctement les flux, notamment pour réduire les turbulences que le plancher 2020 a pu éviter.
À cet égard, Mclaren a proposé des solutions innovantes depuis le début de la saison, et le fond plat vu en Espagne est une évolution de celui vu à Imola, qui comportait une série de déviateurs de flux devant les roues arrière, avec une forme très courbée vers l’extérieur, histoire d’augmenter l’effet de délavage sur le pneu arrière, auquel s’ajoutent ceux de la coupe en Z.
Le package de mises à jour pour Mclaren à Barcelone ne s’est pas limité à l’introduction d’un nouveau fond plat, mais beaucoup de travail de comparaison a été effectué par les deux pilotes avec un nouvel aileron avant, de forme assez différente de la solution utilisée depuis le début de la saison.
Comme on le voit sur le dessin ci-dessus, qui montre une comparaison directe, les flèches rouges indiquent les zones dans lesquelles le nouvel aileron diffère dans la gestion des flux par rapport à l’ancienne solution.
Les zones affectées par les changements sont la partie externe et interne des volets, tandis que le plan principal a une forme beaucoup plus rectiligne. L’aileron avant est un élément très important pour l’aérodynamique, car c’est la première partie qui touche l’air, et presque toute la gestion du flux de la voiture en dépend.
La différence avec l’ancienne solution ne concerne pas tant la génération différente d’appuis, mais une réelle gestion différente des flux. Légère modification également dans la zone à 250 mm de la ligne médiane, où les spoilers créent le célèbre vortex Y250. Sur le nouvel aileron, le plan principal a un élément qui ne se coince plus à la base du plan principal. Mclaren a déjà travaillé sur ce front l’année dernière, où l’aileron avant avait été modifié dans ce domaine lors du GP de Russie (voir ci-dessous).
Les mises à jour dans la zone avant de la MCL35M compensent le travail effectué par les techniciens anglais lors des courses précédentes à l’arrière, certainement la zone la plus intéressante de la voiture. Deux semaines avant le Grand Prix d’Espagne, Mclaren a introduit quelques innovations avec des ailettes à l’extérieur du diffuseur, qui étaient soumises à des restrictions réglementaires concernant les dimensions maximales sous l’axe de roue.
La photo encadrant l’arrière nous permet d’observer la nouvelle forme des éléments en porte-à-faux vus à Portimao, dans le but d’augmenter l’efficacité des flux dans la zone à l’extérieur du diffuseur arrière. Mclaren, en ce qui concerne l’arrière, a toujours montré des solutions intéressantes et innovantes, en particulier avec le diffuseur de cette année. (ci-dessous, comparaison entre celui de McLaren et celui de Mercedes).
Pour les développements futurs, l’équipe anglaise peut ne pas apporter de mises à jour majeures, notamment pour la problématique liée aux heures à passer en soufflerie (bilan des performances) et également au plafond budgétaire.
Le moteur Mercedes a beaucoup aidé à faire un pas en avant par rapport à 2020, même si cela a impliqué la dépense de plus de ressources que les autres équipes. L’adaptation de l’ancienne voiture au nouveau moteur a nécessité l’homologation d’un nouveau châssis et d’autres composants gelés pour les autres équipes.
La bataille pour la troisième place au championnat des constructeurs sera très serrée, et il faudra voir à quel point l’équipe d’Andreas Seidl poussera plus loin le développement de cette MCL35-M. Il faut garder à l’esprit que la révolution technique de 2022 est en vue, ce qui conduira la plupart des équipes à mettre de côté le développement des machines actuelles pour l’année prochaine, vers le début de l’été.
Le début de saison n’aura pas été simple pour Daniel Ricciardo, le pilote australien a eu du mal à trouver ses marques à bord de sa McLaren MCL35M après avoir quitté Renault F1 à la fin de la saison dernière.
Forcément comparé à son coéquipier Lando Norris qui à su se faire remarquer en qualifications comme en course depuis le début de la saison 2021 il fallait un sursaut de Ricciardo afin de rassurer ses fans.
Battu lors des 3 premières manches de la saison le pilote a inversé la tendance ce week-end en se classant 7ème lors des qualifications avec une avance de 4 dixièmes sur son coéquipier et en terminant la course 6ème contre une 8ème position pour Lando Norris. Une performance remarquée par le directeur technique et sportif de la F1 Ross Brawn.
« Il est juste de dire que nous avons été déçus des performances de Daniel ce début d’année, mais dimanche a été un pas dans la bonne direction et je pense qu’il va maintenant se sentir beaucoup mieux. » a déclaré Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site de la F1.
« McLaren est à quelques places de la où ils auraient aimé être en Espagne, mais pour Daniel, ce sera un rappel de confiance à coup sûr. Il va généralement bien à Monaco [la prochaine course] aussi, donc ce résultat arrive au bon moment et pourrait être le début d’une amélioration constante. »
Néanmoins Ross Brawn rappelle les difficultés pour un pilote de changer d’écurie et de la période d’adaptation nécessaire avant de délivrer son plein potentiel, ce qui a pu être également constatée chez Aston Martin avec l’arrivée de Sebastian Vettel ou encore chez Red Bull avec Sergio Perez.
« Le défi auquel un pilote est confronté lors d’un changement d’équipe ne doit pas être sous-estimé. Je pense que certains pilotes sont plus aptes à y faire face que d’autres. » ajoute le Britannique.
« Historiquement, certains pilotes sont arrivés dans des équipes et ils savaient exactement ce qu’ils voulaient et comment l’articuler. Cela dépend entièrement de la personnalité de ce pilote. »
« Il y a tellement de nuances dans la relation entre un ingénieur et un pilote. Un ingénieur peut mettre un certain temps à comprendre l’ampleur d’une plainte ou d’une demande. Il est vital de bien établir cette relation – et il est naturel que cela puisse prendre un certain temps. »
« Je pense que Daniel commence à comprendre comment travailler avec l’équipe et l’équipe comprend comment travailler avec Daniel, plus vite cette relation continuera de s’améliorer, plus vite les résultats viendront.«
Daniel Ricciardo est actuellement 7ème du championnat pilotes à 17 points de Lando Norris qui est classé lui 4ème.
Le Russe Nikita Mazepin a tenu à expliquer pourquoi il avait posé un genou à terre ce dimanche avant le départ du Grand Prix d’Espagne.
Depuis la saison dernière, la Formule 1 permet aux pilotes d’exprimer leur soutien à la lutte contre le racisme avant chaque départ de Grand Prix, notamment en leur permettant de porter un T-shirt « End Racism » ou de poser un genou à terre.
Mais Nikita Mazepin a expliqué qu’il avait posé un genou à terre ce dimanche à Barcelone pour célébrer le Jour de la victoire du 9 mai (jour de la commémoration de la signature à Berlin en 1945 de l’acte de capitulation de l’Allemagne nazie face aux troupes alliées et donc la fin pour les soviétiques de la grande guerre patriotique).
« J’ai décidé de m’agenouiller pour montrer mon respect à ceux qui ont perdu la vie il y a 76 ans pendant la guerre. » a déclaré Mazepin.
Mazepin a souligné que ses grands-parents ont combattu pendant la guerre. Pour cette raison, le pilote russe a voulu montrer son respect aux vétérans et aux morts pendant la Seconde Guerre mondiale.
En plus d’avoir posé le genou à terre, le pilote Haas portait sur son T-shirt et sur son casque le Ruban de St Georges, l’un des symboles les plus connus et les plus utilisés en Russie pour symboliser la valeur militaire.
Sur un plan purement sportif, Nikita Mazepin a terminé le Grand Prix d’Espagne 2021 en dernière position.
Cinquième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne ce dimanche, Sergio Perez a limité la casse après un samedi compliqué pour lui en raison d’une douleur à l’épaule gauche qui l’a handicapé durant la séance de qualifications.
Huitième sur la grille de départ, Perez est resté un long moment bloqué derrière la McLaren de Daniel Ricciardo qui, grâce à son moteur Mercedes, était bien plus rapide que la RB16B dans les lignes droites.
« Ce n’est pas une piste facile en termes de dépassement et c’était donc une course difficile. J’ai eu un bon premier tour, j’ai pris des positions, mais il m’a fallu beaucoup de temps pour dépasser Daniel [Ricciardo]. » nous expliquait Sergio Perez après l’arrivée de l’épreuve ce dimanche soir à Barcelone.
« La McLaren était extrêmement rapide dans les lignes droites, donc c’était vraiment difficile d’essayer un dépassement, mais j’ai finalement réussi à le faire à l’extérieur du virage 1. »
Concernant ses progrès au volant de la RB16B, le pilote mexicain nous explique qu’il est de plus en plus en confiance et pense déjà à la prochaine course de la saison qui se déroulera en Principauté de Monaco du 20 au 23 mai.
« Je suis de plus en plus confiant avec la voiture et chaque fois que j’arrive à la fin d’un week-end je voudrais qu’il commence à peine. »
« De plus, chaque circuit est différent, donc ce que j’apprends ici sera différent de ce dont j’aurai besoin à Monaco mais l’essentiel est que je continue de m’adapter et j’espère que bientôt nous pourrons être à 100%. »
« Je suis excité pour Monaco, surtout avec cette voiture car historiquement, elle a été compétitive et je pense que nous avons une chance de gagner. »
La discipline reine du sport automobile vit cette année ses 71 ans et son épopée historique, humaine, est toujours restée intimement liée à des phases d’évolution technologique majeures. Cet enchevêtrement de passions nourries par l’abondance de pilotes chevronnés et la capacité d’innovation des équipes techniques, ont permis ensemble de donner à la Formule 1 ses plus grands succès sportifs et ses plus belles lettres de noblesse.
Structures mécaniques, lois de l’aérodynamique, cartographies électroniques, développement des meilleurs alliages, des plus complexes matériaux de synthèse ou composites, architecture pneumatique, tout y passe pour obtenir les meilleures garanties de succès. De ces secteurs de recherche, l’informatique en est le trait d’union, le facteur indissociable.
C’est ce dernier qui prend désormais une place entière dans la vie des équipes en s’imposant comme catalyseur de victoires et de pérennisation des succès pour les écuries de F1.
Son foisonnement est né au fil de ces dernières années par la juxtaposition de trois facteurs : l’avènement des moteurs hybrides requérant une intégration et un contrôle jamais connus auparavant des différents éléments techniques qui les composent; le bon exponentiel des technologies de communication et de transfert des données, puis l’aptitude prépondérante à la préparation des voitures en amont des Grands-Prix.
Le règlement sportif actuel restreignant plus encore le temps passé en piste lors des essais libres et celui autorisé à l’intérieur des garages, jusqu’à la course, oblige les équipes à toujours voir plus vite, plus tôt.
Cognizant, TeamViewer, Oracle…
En l’espace d’un peu plus de 4 mois, trois équipes ont signé des accords majeurs pluriannuels avec des géants mondiaux du traitement informatique. Aston Martin F1 a lancé le coup d’envoi, en tout début d’année, avec Cognizant, entreprise américaine cotée 193ème au Fortune 500 (classement des 500 plus grandes entreprises de ce pays), avec une négociation aboutissant à son officialisation en tant que sponsor titre le 08 Janvier dernier et à la clé un contrat d’un montant de 35 millions d’euros annuel.
« Ce que Cognizant peut faire avec nos données, provenant de la voiture, des essais en usine, en course, peut faire beaucoup pour nos performances » explique Lawrence Stroll, propriétaire et investisseur majoritaire de l’écurie Aston Martin F1.
Le mouvement s’est ensuite accéléré avec les deux meilleures écuries actuelles du plateau F1, lors d’annonces officielles pendant le weekend de la première manche du Championnat du Monde de Formule 1 2021 sur le Circuit de Bahrain les 28 et 29 Mars derniers.
Tour à tour Red Bull Racing Honda annonçant son partenariat avec Oracle, le célèbre géant américain des technologies de l’informatique, dont le nom apparaît depuis très visiblement sur les flancs latéraux avant des deux voitures, puis Mercedes-AMG Petronas qui est désormais à la recherche de ses huitièmes titres pilotes et constructeurs d’affilés; officialisant au lendemain de ce même Grand-Prix un accord stratégique de 5 ans avec l’entreprise allemande TeamViewer.
Christian Horner, patron de l’écurie Red Bull Racing Honda : « Oracle est une organisation massive qui est à la pointe de l’innovation technique depuis plus de quatre décennies. En tant que l’un des noms les plus reconnus et les plus fiables du secteur dans le domaine de la gestion de bases de données et du cloud computing, Oracle apporte des capacités, des innovations et une expertise considérables »
« Pouvoir puiser dans cette puissance et ces connaissances exceptionnelles est une avancée majeure pour notre équipe. L’expertise d’Oracle touchera de nombreux domaines de l’entreprise, du développement des principaux mécanismes d’engagement des fans et de création de marques, à la fourniture de nouvelles ressources riches à travers l’équipe »
Et à Toto Wolff, Directeur de l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1 et responsable de Mercedes-Benz Motorsport, de lui emboîter le pas : « Le sport automobile est un catalyseur éprouvé pour la technologie et le développement commercial, et nous sommes ravis de travailler avec TeamViewer sur les deux fronts au cours des années à venir »
« En travaillant ensemble nous pouvons générer des gains de performance technologique qui nous aiderons aussi à optimiser les opérations à distance. Je suis ravi de les accueillir dans l’équipe et j’ai hâte de voir leur marque entrer sur la scène mondiale avec nos courses à Monaco en mai »
Le profit de la capacité d’apprentissage automatique, de calculs haute performance
Le renforcement d’une compétitivité déjà exceptionnelle, la consolidation de son propre avantage concurrentiel quand les courses sont parfois décidées de justesse, tel est l’objectif porté en faisant coordonner à son plus haut niveau d’exigences l’optimisation avec l’analyse des données. Comment? : en s’appuyant massivement sur les capacités d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique : bienvenue dans le monde du « machine learning ».
Exemple : Les voitures actuelles de Lewis Hamilton et de Valtteri Bottas sont chargées de plusieurs centaines de capteurs qui transmettent des millions de points de données au cours d’un week-end de course. Plus de 300 Go de données seraient transmises depuis la voiture. Williams affirme de son côté de disposer de plus d’un millier de canaux de données collectés à tout moment pendant une course.
L’apport des solutions de connectivité de pointe pour le diagnostic à distance et de collaboration prend donc tout son sens entre entreprises à la pointe de la technologie, en prenant en charge et en optimisant n’importe quel processus enregistré sur la voiture, à tout moment et depuis n’importe où, aussi bien sur piste qu’en usine.
Le machine learning modifie la façon dont la F1 automatise, collecte, analyse et exploite les données pour prendre des décisions.
Si l’on souhaite comprendre en quoi cela consiste, imaginez-vous un instant être un ingénieur travaillant au coeur des datas retranscrites par les capteurs embarqués dans les voitures de Formule 1. Ce scientifique des données va d’abord partir d’une variable cible qu’il voudra prédire pour ensuite en établir un modèle dont l’objectif sera d’en déterminer les performances. Deux critères fondamentaux vont lui être à la fois indispensables et complémentaires : la précision et le rappel afin de déterminer un score de pertinence.
Métriques d’évaluation pour l’apprentissage automatique
La mesure d’une performance va se faire par le biais d’un ensemble de données qui vont alimenter ledit modèle suivant une classification de résultats, cette classification sera elle-même représentée dans un tableau appelé matrice de confusion.
Le tableau va présenter in fine des classes de calculs positifs ou négatifs pour chaque résultat de départ. Il s’en suivra une classification binaire dont les interprétations peuvent être vues en terme de vrais positifs, vrais négatifs; de faux positifs et de faux négatifs.
A la sortie de ce travail, la précision des valeurs peut instantanément dire si un modèle est correctement entraîné mais elle ne donnera pas d’informations suffisamment détaillées sur son niveau d’application vis à vis de la variable d’étude choisie au départ. Elle va devoir être corrélée avec des méthodes dites « de rappel ».
Ces dernières vont permettre via des algorithmes d’affiner la proportion des données les plus pertinentes par rapport au volume total de celles qui le sont déjà, au sein des interprétations citées précédemment. Les calculs finaux les plus performants seront ceux qui présenteront la plus basse quantité de faux positifs et de faux négatifs.
L’ingénieur se devra donc d’optimiser les mesures de performances les plus utiles par rapport à un problème spécifique, s’il veut obtenir les meilleurs scores de pertinence.
Multipliez ce travail avec toutes les sources de datas qui peuvent être reçues aujourd’hui à chaque instant et à une vitesse fulgurante, lorsque les voitures évoluent sur le circuit pour un paramètre donné (températures des pneus et des freins, performances moteur et du débit d’air, comportement du fond plat, des suspensions, des ailerons, les arrêts au stand, la réactivité du pilote…), et vous comprendrez la nécessité pour les équipes Formule 1 de s’adosser à des entreprises à la pointe de ces technologies de calculs, pour décupler leur compétitivité.
La télémétrie « traditionnelle » autrefois obtenue efficacement sur un tour s’est muée en une véritable machine de données capables d’être transmises tour à tour sur l’ensemble d’une course.
Maintenant, c’est la capacité de transfert simultané et en continu des données vers les stands et l’usine, associée aux méthodes puissantes d’analyse de calculs obtenues en retour par les équipes d’ingénieurs, qui apportent instantanément des prises de décision en temps réel ultra déterminantes pour les équipes de course avec des informations de nature hautement stratégique que d’autres écuries, non équipées de la sorte, ne pourraient obtenir.
Technologies inédites pour les fans de F1 du monde entier
Les écuries ne sont pas les seules à franchir ce cap au fur et à mesure, ce sont des nouveaux standards qui concernent la Formule 1 dans son ensemble, dont l’organisation et la vie des weekends de Grands-Prix. La manière avec laquelle les acteurs de la F1 veulent étendre l’expérience des courses au sein même de la communauté de plus d’un demi-milliard de fans, grâce aux statistiques utilisant les mêmes technologies d’apprentissage automatique, est prometteuse.
Partenariat entre la F1 et Amazon Web Services – AWS
« Avec ce nouvel ensemble de statistiques de course pour 2021, nous allons plus loin que jamais. De nouvelles informations telles que les performances de freinage et les risques d’undercuts (ex: estimation prédictive du classement en course après les arrêts aux stands ou de la grille de départ en fonction des rythmes de performance pendant les essais libres), autorisent des sources supplémentaires de stratégies et de performances de course, aboutissant à des visualisations avancées pour rendre la science de la course encore plus compréhensible et excitante »
« La technologie des Formule 1 s’améliore constamment et grâce à AWS, nos fans peuvent apprécier l’impact de cette technologie sur les résultats de la course ». Rob Smedley, ingénieur technique en chef et responsable de l’analyse des performances de la Formule 1.
18 outils de statistiques de course en temps réel affichés sous forme de graphiques seront disponibles pour les fans d’ici la fin de la Saison, transformant l’expérience pour les fans de F1 en les aidant à mieux apprécier les décisions clés des pilotes et écuries et à mettre en évidence les résultats potentiels tout en comparant leurs pilotes et voitures préférées.
Les écuries ayant créé des partenariats vont pouvoir elles aussi offrir des contenus de divertissement et des opportunités d’interaction supérieures avec leurs propre fans, en plus de l’activité piste.
Dans cette nouvelle ère, les écuries de Formule 1 s’entourent les unes après les autres d’entreprises qui se doivent d’être des incubateurs technologiques et cela correspond tout à fait au parcours d’innovation d’aujourd’hui, en réunissant le monde des applications informatiques et celui des applications cloud.
La maintenance prédictive, le « deep-learning », l’optimisation des processus d’intervention basée sur les données, sont le cheval de bataille des écuries qui doit leur permettre de devenir plus fortes, plus longtemps. Dans aucun autre sport, l’évolution et l’adoption des nouvelles technologies n’ont été aussi dynamiques que dans la Formule 1 qui n’est plus seulement et depuis bien longtemps le spectacle d’une rivalité entre les meilleurs pilotes du monde, mais aussi une compétition entre les ingénieurs et les entreprises les plus innovantes à l’échelle mondiale.
Mick Schumacher s’est fait une grosse frayeur ce dimanche au Grand Prix d’Espagne lorsqu’il est arrivé un peu trop vite sur son emplacement dans la voie des stands pour changer ses pneumatiques.
Le pilote Haas a failli percuter le « jackman » (l’homme qui lève la monoplace à l’avant) si ce dernier n’avait pas eu le réflexe de s’écarter rapidement.
« Malheureusement j’ai eu une grosse frayeur lors de l’arrêt au stand, mais heureusement tout le monde va bien et personne n’a été blessé. Après cela, j’étais frustré d’avoir mis mon équipe en danger. J’étais tellement désolé pour ça. » a expliqué Schumacher après la course ce dimanche à Barcelone.
D’un point de vue sportif, l’Allemand a terminé le Grand Prix d’Espagne à la dix-huitième place derrière l’Alpine de Fernando Alonso et a expliqué qu’il avait eu du mal à faire fonctionner les pneus Tendres en course.
« Mon premier tour et le départ étaient plutôt bons. Malheureusement, je savais que ça allait être difficile avec les pneus C3 (Tendres) parce que nous avions du mal avec les pneus arrière et les Williams avaient les C2 (Mediums). »
« Donc, c’était un peu difficile de les garder derrière nous, et ensuite nous avons dû faire notre course et maximiser nos opportunités. »
« Après cela, je pense que le C2 s’est mieux comporté que le C3, mais de façon générale, nous savions que ça allait être difficile. Donc, encore une fois, il y a beaucoup à apprendre et à retirer de cette course, mais je pense que nous avons une certaine marge d’amélioration. »