La F1 dévoile le calendrier 2023 officiel

La FIA a dévoilé ce mardi le calendrier officiel de la saison 2023 de Formule 1 composé de 24 Grands Prix incluant celui de Monaco dont l’avenir était en pointillés depuis plusieurs mois.

Le calendrier 2023 du championnat du monde de Formule 1 2023 a été approuvé par vote électronique par les membres du Conseil Mondial du Sport Automobile. Le calendrier de la Formule 1 comprend 24 événements, avec l’ajout du Grand Prix de Las Vegas comme avant-dernière manche de la campagne. Ce sera le troisième événement aux États-Unis après Miami et Austin.

Le Grand Prix de Bahreïn ouvrira le championnat du monde 2023 le 5 mars, tandis que le Grand Prix de Monaco, le 28 mai, est retenu au calendrier. Le Grand Prix d’Abou Dhabi prendra sa place habituelle lors de la finale de la saison le 26 novembre. Le Grand Prix du Qatar, le 8 octobre, revient après une absence d’un an. Le calendrier F1 2023 évitera un affrontement avec les 24 Heures du Mans dans le cadre des efforts des membres du Conseil Mondial du Sport Automobile pour optimiser tous les calendriers de courses des championnats du monde.

« La présence de 24 courses au calendrier du championnat du monde de Formule 1 2023 est une preuve supplémentaire de la croissance et de l’attrait du sport à l’échelle mondiale. » a déclaré le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem.

« L’ajout de nouveaux sites et le maintien des événements traditionnels soulignent la bonne gestion du sport par la FIA. Je suis ravi que nous puissions amener la nouvelle ère de courses passionnantes de la Formule 1, créée par le règlement 2022 de la FIA, à une base de fans plus large en 2023. En encadrant le calendrier F1 2023, les membres du WMSC ont également tenu compte du calendrier les prestigieuses 24 Heures du Mans. »

Calendrier F1 2023

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McLaren « surpris » de voir l’avance de Red Bull et Ferrari sur les autres équipes

Le directeur technique de McLaren, James Key, se dit surpris par le grand écart qui existe entre l’équipe basée à Woking et les équipes Red Bull et Ferrari qui dominent la catégorie cette année.

Cette saison, les monoplaces de Formule 1 ont subi de grands changements dans le but d’améliorer les courses sur piste et de resserrer la concurrence. La F1 en est également à sa deuxième année de fonctionnement sous un plafond budgétaire, visant à réduire les écarts de dépenses entre les équipes pour augmenter la compétitivité.

Cependant depuis le début de la campagne 2022, Red Bull et Ferrari sont les deux seules équipes à avoir remporté des victoires en course jusqu’à présent et possèdent évidemment les voitures les plus rapides du plateau cette saison.

Lorsqu’on lui demande ce qui l’a le plus surpris depuis l’introduction de la nouvelle réglementation en Formule 1, James Key a répondu : « Ce qui m’a surpris, c’est qu’en théorie, avec les mêmes performances de châssis, les voitures 2022 devraient être deux secondes plus lentes que les voitures 2021, mais cela n’a pas été le cas. Les voitures se rapprochent maintenant des niveaux de performance de 2021, et certaines l’ont déjà atteint, ce qui reflète la qualité des équipes que nous avons dans ce sport. » explique Key dans un entretien publié sur le site de McLaren.

« Je suis un peu surpris de voir comment deux équipes ont pu trouver ce petit plus de performance par rapport à tout le monde. C’était un peloton plus serré au début de la saison, mais il commence à s’étirer maintenant, et je dois dire que Ferrari et Red Bull ont fait un excellent travail en exploitant davantage. »

« Cela montre que même dans un plafond de coûts, si vous êtes une grande équipe avec une infrastructure étendue et beaucoup de connaissances et de méthodologie construites sur de nombreuses années, cela compte toujours beaucoup. C’est un terrain de jeu égal en termes de budget dont nous disposons, mais ça ne l’est pas en termes d’où nous venons tous – cela nous donne un excellent point de référence auquel aspirer. »

Avant le Grand Prix de Singapour – dix-septième manche du championnat 2022 – l’équipe McLaren occupe la cinquième place au classement des constructeurs avec 18 points de retard sur Alpine.

Nikita Mazepin n’abandonnera pas sa licence russe pour revenir en F1

Le Russe Nikita Mazepin assure qu’il a nullement l’intention de renoncer à sa nationalité dans le seul but de revenir concourir en Formule 1.

Plus tôt cette année, le Russe Nikita Mazepin a été limogé par l’écurie Haas pour laquelle il pilotait à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et alors que la FIA a pris la décision d’interdire la participation à tous les pilotes titulaires d’une licence russe ou biélorusse des compétitions de sport automobile. Ces derniers avaient cependant la possibilité de passer sous bannière neutre ou porter les couleurs d’un autre pays comme l’ont d’ailleurs fait le pilote de réserve de Ferrari, Robert Shwartzman – qui continue de rouler sous licence israélienne – ou encore Alexander Smolyar en F3 et le pilote du Rallye Dakar Konstantin Zhiltsov.

Mais Nikita Mazepin – qui a lancé une nouvelle fondation pour venir en aide aux sportifs qui ont été empêchés de concourir pour des raisons politiques – affirme qu’il n’est pas disposé à abandonner sa licence russe pour revenir à la compétition.

« Les gens ne peuvent pas être condamnés, nous sommes des athlètes et chacun a ses propres choix, qui doivent être respectés. » a déclaré Nikita Mazepin à Ria Novosti.

« Zhiltsov n’est pas le seul, Robert Shwartzman a fait de même – c’est une question de considérations personnelles. Que vous souhaitiez abandonner votre pays pour le sport et que cela soit plus important pour vous ou non, chacun choisit pour lui-même. Mais je ne le ferai pas. »

Concernant son avenir dans le sport automobile, Nikita Mazepin dit que pour l’instant, il se concentrera sur sa fondation plutôt que de reprendre le volant : « Je ne vois pas la F1 comme un chapitre clos pour moi, je vais rester dans une condition [physique] de course et je serai prêt à saisir une opportunité si elle se présente et pour le moment je ne vise que la F1 et aucune autre catégorie. »

« Je ne prévois pas de participer à différentes catégories et différents championnats. Je vais vraiment consacrer toute mon attention et mon temps à travailler avec cette fondation que j’ai établie. »

Singapour : l’un des Grands Prix les plus difficiles en F1

La F1 s’apprête à débarquer dans la Cité-Etat de Singapour pour participer à la dix-septième manche de la saison 2022 sur l’un des tracés les plus exigeants du calendrier tant pour les hommes que pour les machines. Après deux années d’absence au calendrier (à cause de la pandémie de Covid), Singapour représente toujours un très grand défi pour les pilotes et les équipes.

Considéré comme l’un des trois tracés les plus difficiles de la saison avec Monaco et Bakou, Singapour met les pilotes et les machines à rude épreuve durant trois jours, notamment parce que le taux d’humidité est constamment autour des 80% alors que les températures peuvent dépasser assez facilement les 30°. Avec plus de 60 degrés à l’intérieur de leur cockpit, les pilotes doivent donc arriver à Singapour en pleine forme pour espérer être performant tout au long du week-end. sur un circuit composé de 23 virages entre les murs.

Interrogé pour savoir si la marge d’erreur était encore plus faible sur le circuit de Singapour par rapport à un autre tracé, l’ancien pilote de Formule 1 Romain Grosjean a répondu : « C’est un oui catégorique ! »

« C’est comme Monaco. Il y a quelques tours de qualifications où vous repoussez vraiment vos chances et vos limites. Le reste du temps, vous devez respecter le circuit. C’est vraiment une piste difficile. Il n’y a pas de virage particulier qui soit plus dur que d’autres. Ils sont vraiment tous très difficiles. C’est définitivement le circuit le plus difficile en termes de température, de chaleur, de concentration et de longueur. La course arrive normalement à la limite de deux heures. C’est un gros défi à Singapour. »

Préparation spéciale pour Singapour

Pour réussir à résister dans cette véritable fournaise, les pilotes ont chacun leur technique pour s’entraîner avant d’arriver à Singapour et doivent suivre une préparation physique particulière pour cette course quelques jours avant l’épreuve comme nous l’explique le Français Pierre Gasly.

« Les deux sujets dont tout le monde parle à Singapour sont la chaleur et le fait que la course se dispute de nuit. Cela rend les choses beaucoup plus passionnantes parce que les conditions sont vraiment difficiles. » nous explique le pilote AlphaTauri avant de préciser qu’il adapte sa préparation au cours des dernières semaines en travaillant dans des conditions plutôt chaudes, en portant plusieurs couches de T-shirts et sweat-shirts pour habituer le corps à la transpiration.

Avant Singapour, les pilotes passent également beaucoup de temps dans le sauna (chaleur sèche) ou bien au hammam (endroit plus humide avec de la vapeur)  : « De cette façon, vous êtes aussi prêt que possible lorsque vous arrivez là-bas. » précise Pierre Gasly.

« C’est vital, parce que c’est la course la plus longue, mais aussi la plus dure de l’année. Le tour est très rapide et comporte beaucoup de virages, de sorte que vous ne pouvez pas vous reposer. Pendant la course, l’objectif est de rester concentré pendant deux heures dans des conditions extrêmes. C’est peut-être la course la plus difficile de la saison, mais c’est aussi la course la plus excitante. »

Un tracé technique

Situé à mi-chemin entre Monaco et Abu Dhabi, le tracé de Singapour demande une bonne adhérence mécanique et un équilibre à forts appuis. Cela aide dans les sections sinueuses. La traînée n’est pas aussi déterminante que sur les dernières courses (Monza ou Spa), donc il faut une excellente adhérence et motricité pour être compétitif. Il reste un tracé technique, mais beaucoup moins typé moteur que les deux circuits cités précédemment. En toute logique donc, les monoplaces ayant des problèmes de traînée depuis le début de la saison (on pense à Mercedes) devraient être relativement compétitives à Singapour.

Autre point important et pas des moindres, l’absence de vent en raison des murs situés au bord de la piste empêche les moteurs de refroidir comme ils le devraient, tandis que le problème touche  également les freins qui ont une fâcheuse tendance à surchauffer à Singapour.

La piste en elle-même est très bosselée (bien que des travaux de ré-asphaltage ont eu lieu avant l’édition 2022 sur certaines parties) et le tour se boucle (en 2019) en plus d’une minute et 40 secondes ce qui en fait l’un des tours les plus longs du calendrier. Petite particularité tout de même, le nombre de virages est si important (23) que les pilotes peuvent tout perdre dans le dernier secteur lors des qualifications en raison d’une chute soudaine des performances des pneumatiques qui sont soumis à rude épreuve sur l’exercice du tour rapide.

La Safety Car a son mot à dire

A Singapour, la probabilité de voir une voiture de sécurité en course est très élevée ce qui peut clairement changer la physionomie d’un Grand Prix sur ce tracé où les dépassements sont assez difficiles : « Nous avons vu par le passé qu’il était possible de faire varier la stratégie. Après avoir dépassé les difficultés à Marina Bay, les équipes évalueront avec soin la manière dont elles pourraient tirer avantage de la stratégie pour progresser dans la hiérarchie. Surtout en prenant en compte la très forte probabilité de voiture de sécurité là-bas, ce qui peut changer le teint d’une course. » explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

Lors de la dernière édition du Grand Prix de Singapour, c’est l’Allemand Sebastian Vettel qui s’est imposé au volant de la Ferrari pour qui il roulait encore à l’époque. Le quadruple champion du monde devançait sur la ligne d’arrivée son ancien coéquipier Charles Leclerc.

Le Grand Prix de Singapour 2022 se disputera du 30 septembre au 02 octobre. Toutes les séances de roulage seront évidemment à suivre en direct sur notre site.

Pour Hill, il serait « logique » de voir Daniel Ricciardo réserviste en F1

Le champion du monde de F1 1996, Damon Hill, pense qu’il y aurait une certaine logique à voir Daniel Ricciardo réserviste l’an prochain en Formule 1 si jamais l’Australien n’arrive pas à obtenir un baquet de titulaire.

Après un passage de deux saisons chez McLaren, Daniel Ricciardo quittera l’équipe de Woking à la fin de cette campagne 2022 et, jusqu’à présent, personne ne sait si l’Australien sera encore au départ des Grands Prix l’année prochaine. Bien que le principal intéressé n’a pas encore dévoilé ses plans pour 2023, Ricciardo a insisté sur le fait qu’il serait ouvert à toutes les possibilités, y compris le fait d’assumer un rôle de pilote de réserve dans une équipe si aucun baquet n’est disponible.

Lorsque Sky Sports demande à Damon Hill s’il estime qu’il serait logique de voir Daniel Ricciardo – vainqueur de huit Grands Prix dans sa carrière – assumer un simple rôle de réserviste en F1, le Britannique a répondu : « Je pense qu’il y a une certaine logique à cela. »

« Si vous êtes au moins avec une équipe de haut niveau, même si vous êtes dans les coulisses et que vous attendez la bonne opportunité, vous aurez peut-être, potentiellement, des informations utiles à propos d’une autre équipe. »

« Mais chaque chef d’équipe, chaque équipe, le regarderait et se demanderait où est passé son rythme. Est-ce que cela reviendra ? Et ça, c’est le gros point d’interrogation parce que nous ne le savons pas. »

Impliqué dans une véritable spirale négative depuis le début de l’année avec des performances en deçà des attentes, Hill espère que Daniel Ricciardo retrouvera rapidement son rythme et reviendra dans la bataille à l’avant du peloton à l’avenir.

« Danny est un personnage tellement fantastique pour notre sport. Il est toujours souriant, mais quelque chose a mal tourné, non seulement dans son rythme chez McLaren, mais aussi dans sa stratégie pour se placer dans une voiture compétitive. Quelque chose est tombé entre les mailles du filet et, espérons qu’il reviendra à l’avant. »

Dans sa carrière, Daniel Ricciardo est passé par cinq équipes différentes : HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault et McLaren.

Quelles équipes de F1 doivent encore faire rouler des « rookies » cette saison?

On fait le point sur les équipes qui ont déjà fait rouler de jeunes pilotes cette saison et quelles possibilités il reste pour celles qui ne l’ont pas encore fait.

Cette année, les équipes de Formule 1 ont l’obligation de faire rouler des jeunes pilotes lors de deux séances d’essais libres au cours de la saison dans le but d’augmenter les opportunités pour ces jeunes pilotes d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et d’ acquérir de l’expérience lors d’un week-end de course officiel, alors que les essais privés sont très limités en F1.

Avec seulement six week-ends de course restants au calendrier 2022 de la Formule 1, les équipes n’ont de manière réaliste que cinq occasions supplémentaires de se conformer à cette nouvelle règle qui prévoit de faire rouler des rookies lors des essais du vendredi.

Le Grand Prix du Brésil étant le dernier week-end de course Sprint de l’année, il est peu probable qu’une équipe fasse courir un jeune pilote une seule session avant de se lancer dans les qualifications quelques heures plus tard.

Les équipes pourraient également préférer faire appel à leurs pilotes titulaires lors des essais libres à Suzuka, car la F1 n’y a pas couru depuis 2019, tout comme Singapour. Il ne reste donc comme options viables que les Grands Prix du Mexique, des Etats-Unis ou d’Abou Dhabi.

Chez Mercedes, Nyck de Vries avait remplacé Lewis Hamilton lors des EL1 du GP de France. L’équipe pourrait lui proposer une deuxième séance en fonction de sa situation contractuelle. Le pilote néerlandais a également couru pour Aston Martin à Monza et c’est probablement Felipe Drugovich, nouveau pilote de développement de l’écurie britannique, qui sera présent lors des essais à Abu Dhabi.

Nick de Vries avait également déjà participé aux EL1 pour l’équipe Williams lors du Grand Prix d’Espagne. C’est le pilote de F2 Logan Sergeant qui courra pour l’équipe, en essais libres 1, lors de son événement à domicile à Austin.

Chez Ferrari, Robert Shwartzman est confirmé pour les EL1 aux US et sera probablement également présent à Abou Dhabi.

Juri Vips, qui avait déjà participé à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne pour Red Bull, a vu son contrat rompu un peu plus tôt dans l’année après avoir tenu des propos racistes lors de la diffusion en direct d’un jeu vidéo. C’est Liam Lawson qui devrait donc remplacer Max Verstappen lors d’une prochaine séance d’essais libres 1.

Le Néo-Zélandais a déjà pris la place de Pierre Gasly lors des EL1 du Grand Prix de Belgique, mais il reste encore une séance où il faudra remplacer Yuki Tsunoda. Les options sont limitées sachant que le pilote japonais n’a pas jamais couru sur les prochains circuits.

Guanyu Zhou, lui-même jeune pilote titulaire chez Alfa Romeo ne devra pas céder son baquet cette saison mais c’est Theo Pourchaire qui est pressenti pour remplacer Valtteri Bottas à Austin ou à Mexico.

Chez Alpine, c’est Oscar Piastri qui aurait dû effectuer les deux séances d’essais libres en tant que jeune pilote mais cette option est compromise par l’imbroglio autour de sa situation contractuelle. Si l’équipe française le permet, il pourrait effectuer les deux séances pour McLaren mais l’équipe britannique a aussi à sa disposition le pilote d’IndyCar Colton Herta.

Enfin chez Haas, Antonio Giovinazzi a pris part à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie mais le pilote de réserve de la Scuderia Ferrari n’est plus considéré comme un rookie… L’Italien remplacera également Kevin Magnussen lors des essais libres 1 à Austin. Pietro Fittipaldi, pilote de réserve Haas pourrait être candidat pour d’autres séances d’EL1.

Jean-Louis Moncet : « La Formule 1, ma famille »

Jean-Louis Moncet, l’un des plus célèbres journalistes du sport automobile, propose une biographie passionnante, lui qui a vécu au cœur des paddocks durant quarante ans.

Le journaliste français a sillonné tous les circuits de Formule 1 du monde entier et il a tout vu : les plus belles mécaniques et les plus grands pilotes automobiles. Dans les paddocks, derrière la glissière des circuits ou dans les salles de rédaction, Jean-Louis Moncet a été le spectateur le plus privilégié des sports mécaniques : les évolutions technologiques, la formidable ascension de ce sport auprès du public et tous les secrets des grandes écuries.

« N’allez surtout pas croire que je vais asséner des vérités premières sur les pilotes, les grands prix, les équipes de courses. Je souhaite seulement vous raconter comment j’ai vécu la compétition automobile qui m’a énormément, intensément apporté. »

« Ce voyage de quarante années représente tellement d’heures de vol, tellement de kilomètres, tellement de rencontres que je ne les compte plus! »

Dans ce livre, Jean-Louis Moncet nous dévoile également la face cachée des grands champions : l’intelligence et l’humour de Pironi, la chute de Senna après qu’il a avoué avoir provoqué volontairement un accident, l’enfer vécu par les équipiers de Schumacher, le charisme de Fangio, le duel sans merci entre Hamilton et Verstappen.

« Je me suis toujours rendu compte que les pilotes ne voient pas toujours le monde comme nous le voyons… »

Une rétrospective inédite et sans concession sur ce sport mythique.

« La Formule 1, ma famille » de Jean-Louis Moncet chez City Editions. Préface d’Alain Prost.

Jost Capito : « Abou Dhabi a eu un impact sur les performances de Latifi »

Jost Capito, Team principal de Williams, considère que Nicholas Latifi a été profondément affecté par son accident qui a conduit au final controversé du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, et par les propos haineux dont il a été victime sur les réseaux sociaux ensuite.

Lors du dernier Grand Prix de la saison 2021, l’accident de Nicolas Latifi à Yas Marina avait provoqué une voiture de sécurité qui avait conduit à la conclusion controversée de la lutte pour le titre impliquant Lewis Hamilton et Max Verstappen. Quelques jours après la finale, le Canadien avait révélé qu’il avait reçu des messages haineux et même des menaces de mort sur les réseaux sociaux.

Le PDG et directeur de l’équipe de Williams, Jost Capito, a expliqué que l’équipe ne voulait pas interférer au cas où les choses empireraient, mais qu’elle a rassuré le pilote canadien et lui a apporté son total soutien en ces temps difficiles.

« Nous devions continuer à lui redonner confiance. Nous lui avons dit qu’il n’y avait rien de mal« , a indiqué Jost Capito dans le podcast High Performance. « C’était ok, mais c’était très difficile car c’était la fin de la saison. Tout le monde part en vacances. Il n’était pas ici tous les jours et nous ne sommes pas trop intervenus mais nous savions ce qui se passait, nous étions au courant. »

« Nous savions qu’il s’était éloigné de ses réseaux sociaux, mais si nous étions trop intervenus, je pense que nous aurions aggravé la situation. »

« C’est quelque chose que chacun doit surmonter par soi-même. Il était pleinement conscient qu’il avait notre soutien, que nous étions absolument convaincus qu’il n’avait rien fait de mal.« 

« L’accident, bien sûr, n’aurait pas dû se produire, mais si vous courez, vous savez que des accidents peuvent arriver« , a poursuivi Jost Capito. « Et nous ne blâmons jamais un pilote pour cela, ça arrive de se crasher. Il faut rester à la maison si vous ne voulez pas avoir d’accident. »

« Je pense que c’était extrêmement difficile pour lui, je pense que ça aurait été dur pour n’importe qui. Et tant qu’on n’a pas vécu ça, on n’a aucune idée de ce qu’on peut ressentir dans cette situation. »

« Même si vous coupez vos réseaux sociaux, vous êtes en contact avec des gens qui sont au courant. Vous savez que ces choses se passent. Vous ne pouvez pas y échapper. »

« Je pense que c’est aussi en partie pour cela qu’il lui a fallu un certain temps cette saison pour trouver sa compétitivité. Je suis sûr que cela a affecté son pilotage après cela. Cela aurait beaucoup affecté mon propre pilotage, j’en suis absolument convaincu.« 

« Je peux donc comprendre cela et c’est pourquoi nous lui avons donné notre confiance et l’avons soutenu toute la saison et nous savions qu’il reviendrait. » a conclu le patron de Williams.

Le pilote canadien occupe actuellement la 21ème place du classement pilotes, derrière Nyck de Vries, remplaçant d’Alex Albon au Grand Prix d’Italie qui a été pressenti pour remplacer Nicholas Latifi chez Williams. Ce dernier n’a pas réussi à marquer un seul point jusqu’à présent cette année et son meilleur résultat cette saison est la 12ème place lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Aston Martin souhaite qu’Alonso pose des questions « inconfortables »

Mike Krack, Team principal d’Aston Martin, souhaite que l’arrivée de Fernando Alonso mette l’équipe au défi pour leur permettre de faire un grand pas en avant la saison prochaine.

Le double champion du monde espagnol rejoindra Aston Martin la saison prochaine dans le cadre d’un contrat pluriannuel pour remplacer Sebastian Vettel, qui lui-même prendra sa retraite à l’issue de la saison 2022. L’équipe britannique a très rapidement été disposée à offrir à Fernando Alonso ce qu’il recherchait puisque l’annonce de son arrivée a eu lieu quelques jours après celle du départ à la retraite du pilote allemand.

L’espoir chez Aston Martin est bien entendu de tirer le meilleur parti de l’expérience et du talent du pilote espagnol, ce que Mike Krack, Team principal voit aussi comme un défi. Le Luxembourgeois a déclaré à nos confrères de Sky F1: « Eh bien, c’est un champion. Il y a une raison pour laquelle certains sont [champions] et c’est parce qu’ils sont très compétitifs.« 

« Ils posent les bonnes questions, ils poussent les équipes à la limite, et nous pensons, pour nous, qu’il est important d’avoir quelqu’un comme ça aussi pour poser des questions inconfortables.« 

« Et ça nous pousse encore plus loin. Je pense donc que pour l’équipe, c’est une bonne chose d’avoir des gens comme ça.« 

Fernando Alonso semble toujours être au sommet de son art au volant d’une Formule 1 et franchira un cap à Singapour en devenant le premier pilote à atteindre 350 départs en Grand Prix. Mike Krack considère que quelqu’un d’aussi rapide et avec autant d’expérience en F1 est un phénomène rare, il sera donc un élément clé pour la progression de l’équipe dans les années à venir.

« Eh bien, tout d’abord, Fernando est super rapide, et je pense que c’est le premier critère. Ensuite, il a très faim, il est très compétitif. Et normalement, avec autant d’expérience, c’est très difficile d’avoir ça donc nous sommes, je pense, privilégiés d’avoir cette combinaison d’expérience, de compétitivité et de rapidité. »

« Je pense donc qu’il fera de grandes choses avec nous et même si ce ne serait pas correct d’estimer maintenant à quelle position nous nous trouverons, je pense aussi que c’est le bon pilote pour notre projet, pour en faire une équipe de premier plan. »

Red Bull fait face à « un énorme défi » en construisant son propre moteur

Le directeur de la performance chez Red Bull, Pierre Waché, a expliqué l’ampleur du défi auquel l’écurie de Milton Keynes est confrontée pour préparer son moteur à temps pour la nouvelle réglementation en 2026.

La prochaine génération de moteurs en Formule 1 consommera beaucoup moins d’énergie et ne produira aucune émission nette de CO2 à l’échappement tout en produisant trois fois la quantité d’énergie électrique de la génération actuelle. Bien qu’elles seront – sur le papier – plus écologiques que celles utilisées actuellement, les unités de puissance montées à l’arrière des F1 à partir de 2026 produiront toujours plus de 1000 chevaux.

Interrogé en conférence de presse à Monza pour savoir quelle est l’ampleur du défi pour Red Bull de préparer son tout premier moteur à temps pour la saison 2026, Pierre Waché a répondu : « Je pense que c’est un énorme défi d’après ce que je peux voir, clairement. »

« Pour le moment, je me concentre sur le championnat actuel, mais clairement, c’est un énorme défi, encore plus lorsque vous partez de zéro comme ils le font. »

« Vous devez tout mettre en place, vous pouvez voir le bâtiment qu’ils ont construit [à Milton Keynes], le nombre de bancs d’essais, le nombre de personnes qu’ils ont maintenant. Dans ce domaine, la courbe d’apprentissage est très grande et le délai d’approvisionnement des pièces est très long. »

Récemment, le constructeur automobile Porsche a annoncé qu’un éventuel partenariat avec l’équipe Red Bull Racing pour entrer en Formule 1 à partir de 2026 en tant que motoriste ne verra finalement jamais le jour. En effet, depuis plusieurs mois, des pourparlers étaient en cours entre Porsche et Red Bull Racing sur la possibilité de l’entrée de Porsche en Formule 1 à partir de la saison 2026, mais ces discussions n’ont finalement mené à rien et l’équipe de Milton Keynes va donc développer seule son unité de puissance.

Sondage : quel pilote pour remplacer Alonso chez Alpine ?

Alors que le double champion du monde Fernando Alonso va quitter l’équipe Alpine à la fin de cette saison 2022 pour rejoindre Aston Martin, l’écurie du constructeur français n’a pas encore choisi le remplaçant de l’Espagnol.

Le deuxième baquet chez Alpine est l’objet de toutes les convoitises depuis le début de l’été – date à laquelle Fernando Alonso a annoncé qu’il rejoindrait Aston Martin à la fin de cette campagne 2022. Depuis lors, plusieurs noms ont circulé pour remplacer le double champion du monde aux côtés d’Esteban Ocon l’an prochain, mais l’équipe du constructeur français n’a pour le moment toujours pas choisi qui pilotera sa deuxième monoplace en 2023.

Parmi les prétendants au baquet Alpine, on retrouve Daniel Ricciardo, Mick Schumacher, Nyck de Vries ou encore le Français Pierre Gasly qui reste à l’heure actuelle en pole position pour remplacer Alonso chez Alpine en 2023 – certains médias ayant même déjà annoncé qu’un contrat a été signé, mais rien d’officiel jusqu’à présent.

Et vous, quel pilote placeriez-vous aux côtés d’Esteban Ocon en 2023 chez Alpine si vous étiez en mesure de choisir ? Vous pouvez voter via le module ci-dessous et argumenter votre choix dans la section des commentaires plus bas.


Nyck De Vries confirme des discussions avec Williams, Alpine et Red Bull

Le pilote de réserve de l’équipe Mercedes, Nyck de Vries, a confirmé être en discussion avec plusieurs équipes de la grille pour un éventuel baquet de titulaire l’an prochain en F1.

De Vries – qui a fait une apparition remarquée au volant de la Williams au Grand Prix d’Italie en remplacement d’Alex Albon – a confirmé qu’il était actuellement en pourparler avec Williams mais aussi avec l’équipe Alpine depuis le mois de juillet, alors que le Néerlandais – qui va participer à un test au volant d’une Alpine de 2021 la semaine prochaine en Hongrie – a également confirmé la rumeur selon laquelle il aurait rencontré récemment Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull.

« Je ne sais pas trop si c’est une situation de luxe dans laquelle je peux choisir. parce qu’en grande partie, cela échappe à mon contrôle. » a insisté de Vries dans l’émission Humberto op Zaterdag diffusée sur la télévision néerlandaise.

« Je suis en pourparler depuis longtemps avec Williams et j’ai également pu faire mes débuts [avec l’équipe] le week-end dernier [à Monza]. Ce serait une étape logique. Alpine, je suis en contact avec eux depuis juillet et je vais tester pour eux à Budapest la semaine prochaine, je dois m’y rendre lundi. Et comme les médias l’ont dit hier [ce samedi 17 septembre], je suis allé en Autriche pour rencontrer Helmut Marko. Ce sont les faits. »

Le Néerlandais a insisté sur le fait qu’il n’avait aucune préférence concernant un éventuel baquet en Formule 1 et qu’il prendrait ce qu’on veut bien lui offrir : « Partout où je pourrais obtenir un baquet permanent, je serais très heureux. Nous devons voir comment cela évoluera dans les jours et les semaines à venir, car comme je l’ai déjà dit, tout n’est pas sous mon contrôle. »

« Dans ce milieu, tout n’est pas seulement question de performance, mais c’est sûr qu’il y a un élan maintenant [après son week-end à Monza pour Williams]. Cela fait une différence, mais cela ne garantit pas un baquet. Nous ne sommes pas encore si loin. »

L’avenir de Nyck de Vries devrait vraisemblablement se jouer la semaine prochaine une fois le test avec Alpine sur le tracé du Hungaroring de Budapest réalisé. Outre Williams et Alpine, De Vries pourrait très bien se retrouver chez AlphaTauri en 2023 pour remplacer le Français Pierre Gasly qui aurait alors le champs libre pour partir chez Alpine aux côtés d’Esteban Ocon.

Mercedes a une « direction claire » pour le développement de sa F1 2023

Le Britannique George Russell estime que Mercedes a désormais suffisamment de recul pour savoir dans quelle direction aller pour le développement de la monoplace 2023.

En début de saison, l’équipe Mercedes a fait couler beaucoup d’encre en dévoilant aux essais hivernaux de Bahreïn une monoplace au look radical sans pontons (sidepods). Malheureusement pour Mercedes, ce design audacieux n’a pas immédiatement payé et il aura fallu attendre le Grand Prix de grande-Bretagne et l’introduction d’une mise à jour majeure sur la W13 pour enfin voir les flèches d’argent de nouveau compétitives.

Lorsqu’on demande à George Russell s’il pense que Mercedes changerait son design radical sur la monoplace de la saison prochaine, le Britannique a répondu : « Je pense que pour le moment rien n’est sur la table. »

« Bien sûr, nous avons un design assez unique avec les sidepods. Il n’est pas écarté que nous continuerons avec ce design, mais ce n’est pas non plus hors de propos que de dire que nous allons complètement changer de philosophie. » a expliqué George Russell.

« Mais en fin de compte, que nous ayons des pontons larges ou des pontons étroits, ce n’est pas le seul sujet. »

Mercedes a rencontré plus de problèmes sur des tracés rapides comme Spa ou Monza cette année, notamment parce que la W13 souffre d’une traînée excessive, alors que des circuits comme Budapest ou Zandvoort – qui demandent plus d’appui aérodynamique et sur lesquels les lignes droites sont plus courtes – les deux pilotes s’en sont plutôt bien sortis, ce qui laisse penser à Russell que Mercedes sait désormais dans quelle direction aller pour l’année prochaine.

« Je pense que nous comprenons exactement pourquoi sur des circuits comme Zandvoort et Budapest nous étions compétitifs, et nous comprenons pourquoi sur des circuits comme celui-ci [Monza] et Spa, nous n’étions pas compétitifs. Mais cela ne signifie pas pour autant que nous pouvons résoudre les problèmes du jour au lendemain. »

« Nous devons continuer à développer cette voiture et l’année prochaine sera en quelque sorte une évolution de celle-ci et je pense que maintenant nous avons une direction totalement claire sur la façon de développer la voiture. »

Avant le Grand Prix de Singapour – dix-septième manche du championnat du monde 2022 – l’équipe Mercedes accuse un retard de 35 points sur Ferrari et occupe la troisième place au championnat constructeurs.

Sepang n’écarte pas un retour de la F1, mais pas dans l’immédiat

Pour la première fois depuis 2017, le directeur du tracé de Sepang en Malaisie a fait allusion à un possible retour de la Formule 1 dans le pays. Cependant, il a également insisté sur le fait qu’un éventuel retour ne se ferait pas avant au moins « deux ou trois ans ».

Considéré comme l’un des favoris des fans en raison des opportunités de dépassement et des conditions météorologiques changeantes, le Grand Prix de Malaisie a tenu sa première édition en 1999, mais la F1 n’est plus revenue après la saison 2017 lorsque la hausse des coûts a rendu l’organisation de la course plus difficile.

Avec l’annulation du Grand Prix de Russie suite à la guerre en Ukraine, certaines rumeurs suggéraient un possible retour du tracé de Sepang au calendrier, mais le directeur du circuit a insisté sur le fait qu’il n’était nullement question de faire revenir la catégorie reine dans l’immédiat.

« A ce stade, la réponse est non. Peut-être dans les deux ou trois prochaines années, quand l’économie (du pays) sera stabilisée. » a déclaré Azhan Shafriman, le directeur du circuit de Sepang, à l’AFP, lors d’une conférence de presse organisée à Singapour pour le MotoGP.

« Nous devons examiner le changement de marque, comment monétiser la plate-forme. Nous devons parler de transfert de technologie, de développement des talents et de durabilité environnementale. Si la Formule 1 devait revenir en Malaisie, elle devrait s’appuyer sur d’autres choses, pas seulement sur la course. »

A la fin du mois de septembre, la Formule 1 se rendra à Singapour, une cité-Etat insulaire au large du sud de la Malaisie pour y disputer la dix-septième manche du championnat du monde 2022.

Antonio Giovinazzi a fait « du bon travail » au volant de la Haas à Monza

L’Italien Antonio Giovinazzi a fait « du bon travail » au volant de la Haas VF-22 lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie selon le directeur de l’écurie américaine.

Antonio Giovinazzi – qui a quitté la catégorie reine du sport automobile à la fin de la saison 2021 – a eu l’opportunité de prendre de nouveau le volant d’une Formule 1 lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie 2022. C’est la première fois que l’Italien pilotait une monoplace nouvelle génération et a terminé cette session de roulage à trois dixièmes de son coéquipier d’un jour, le Danois Kevin Magnussen. Classé dix-huitième de ces EL1, Giovinazzi dit qu’il a eu de bonnes sensations avec la Haas et s’attend à ce que l’expérience soit encore meilleure la prochaine fois lorsqu’il prendra de nouveau le volant de la VF-22 lors des EL1 du Grand Prix des Etats-Unis.

« Ce fut une expérience formidable d’être de retour dans une Formule 1 et pour moi la première fois dans cette nouvelle voiture. » explique Giovinazzi.

« Je pense que la séance s’est bien déroulée, nous avons fait tous les tours que nous avions prévus, et j’ai un bon feeling avec la voiture, tant au niveau des freins que des pneus, donc je suis vraiment content du boulot. »

« La prochaine fois, ce sera à Austin, qui sera un autre type de piste car à Monza, c’est une piste à faible appui et Austin aura un appui élevé avec beaucoup de vitesses élevées. C’était une bonne première fois avec la voiture et l’équipe – je dois remercier Haas et Ferrari pour cette opportunité et maintenant j’attends avec impatience la prochaine. »

Du côté du management, Guenther Steiner, directeur de l’équipe Haas, estime que l’Italien a fait « du bon travail » lors de cette séance d’essais libres : « Antonio a fait du bon travail en EL1 étant donné qu’il n’a pas été dans une voiture de Formule 1 depuis près d’un an. »

« Il s’est lancé directement et a fait une bonne session, il a fait tout le travail de test que nous voulions qu’il fasse, nous sommes donc très satisfaits de ce qu’il a fait. »

Certains estiment que ce roulage de Giovinazzi avec la Haas est un test pour un éventuel retour de l’Italien en Formule 1 l’année prochaine en remplacement direct de Mick Schumacher dont le contrat n’a toujours pas été renouvelé…

Ferrari va discuter de l’avenir avec Mick Schumacher

Le patron de Ferrari, Mattia Binotto, a indiqué qu’il rencontrerait prochainement Mick Schumacher pour discuter avec lui de son avenir au sein de la Ferrari Driver Académie dont le jeune allemand fait partie.

Mick Schumacher est membre de la Ferrari Driver Académie depuis 2019 et, après avoir remporté le championnat de F2 en 2020, l’Allemand a été promu en Formule 1 au sein de l’équipe Haas – partenaire de Ferrari en catégorie reine. Cependant, des rumeurs suggèrent que Schumacher quittera la Ferrari Driver Académie en fin de saison et qu’il pourrait également trouver un baquet dans une autre équipe de la grille. Interrogé sur l’avenir de Schumacher au sein de la FDA, Binotto n’a pas confirmé les rumeurs mais a indiqué qu’il discuterait avec Mick Schumacher d’ici quelques courses concernant son avenir.

« La Ferrari Driver Académie est pour nous un pilier important de notre équipe. Nous y investissons beaucoup et nous continuerons à investir beaucoup dans la Ferrari Driver Académie. » a déclaré Binotto en conférence de presse à Monza il y a quelques jours.

« La raison est que nous pensons qu’il est important de développer les meilleurs talents et de regarder vers l’avenir, d’essayer de trouver les meilleurs talents pour la voiture rouge. Concernant Mick, comme nous l’avons dit en début de saison, il est important que Mick s’améliore cette saison. »

« Nous allons nous asseoir avec lui d’ici quelques courses pour faire un bilant de sa saison, et nous le ferons aussi avec Haas et déciderons de son meilleur avenir. »

La FDA a un certain nombre de pilotes inscrits au programme, dont l’ancien coéquipier de Schumacher en F2, Robert Shwartzman, qui fera ses débuts en EL1 avec l’équipe Ferrari le mois prochain au Grand Prix des États-Unis.

Rumeur : Nyck de Vries chez AlphaTauri en 2023 ?

Mise à jour de cet article le dimanche 18 septembre : Nyck de Vries a confirmé avoir eu une discussion avec Helmut Marko, mais aussi avec Alpine et Williams (à lire ici).

Plusieurs sources sérieuses – dont l’Equipe – rapportent depuis ce vendredi que le Néerlandais Nyck de Vries a été vu en Autriche en discussion avec Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull.

Alors que Red Bull a finalement abandonné l’idée de placer l’Américain Colton Herta dans le baquet de l’AlphaTauri en 2023 – notamment parce que la FIA n’a pas souhaité accorder de dérogation au jeune homme pour qu’il puisse obtenir une Superlicence – voilà que la rumeur envoyant Nyck de Vries chez AlphaTauri l’an prochain a surgi ces dernières heures après que le Néerlandais a été vu par plusieurs personnes en discussion avec Helmut Marko en Autriche dans la ville de Graz

Il semblerait donc que Red Bull ait jeté son dévolu sur le pilote de réserve de l’équipe Mercedes qui  a livré au Grand Prix d’Italie disputé à Monza une superbe performance au volant de la Williams lorsqu’il a remplacé à la hâte Alex Albon (hospitalisé pour soigner une appendicite), De Vries ayant franchi la ligne d’arrivée de cette épreuve à la neuvième place.

Si jamais De Vries rejoint AlphaTauri en 2023, cela laissera le champ libre au Français Pierre Gasly pour rejoindre l’écurie Alpine afin de remplacer directement le double champion du monde Fernando Alonso – en partance à la fin de cette saison pour Aston Martin avec qui il a signé un contrat pluriannuel.

Seul bémol, Nyck de Vries appartient à Mercedes et il faudra donc voir si le constructeur allemand sera disposé à laisser partir son pilote de réserve chez un concurrent…

Alex Albon donne des nouvelles rassurantes sur son état de santé

Le pilote Williams Alexander Albon a donné des nouvelles rassurantes sur son état de santé ce vendredi soir en postant une courte vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle le Thaïlandais indique qu’il fera tout pour être de retour en pleine forme pour le Grand Prix de Singapour.

Lors de la dernière manche disputée en Italie, Alex Albon a dû être hospitalisé en urgence pour soigner une appendicite. Cependant, le pilote Williams a subi des complications post-opératoires et a dû être intubé pour être place sous respirateur artificiel et transféré en soins intensifs. Son état de santé s’est amélioré dans la nuit de samedi à dimanche et la ventilation mécanique a pu être retirée dimanche matin. Il a été transféré dans un service général et a finalement pu rentrer chez lui à Monaco dans la journée de mardi.

Publiant un court message vidéo sur ses réseaux sociaux, Alex Albon dit qu’il se sent « plutôt bien » et qu’il espère pouvoir courir à Singapour à la fin du mois de septembre pour la dix-septième manche du championnat du monde : « Le samedi [à Monza], j’ai eu un léger problème et les médecins ont fait un travail incroyable. Je suis très reconnaissant de m’avoir remis en bonne santé et j’ai pu sortir de l’hôpital mardi. »

« Depuis, je suis à Monaco où j’ai commencé à marcher. L’objectif est d’être prêt pour Singapour – qui va être difficile – car c’est l’une des courses les auxquelles nous participons. Ce ne sera pas facile, mais nous allons viser haut et nous verrons bien ce qui se passe. »

« Je vous remercie aussi pour tous les gentils messages que j’ai pu recevoir, j’en ai lu autant que possible et cela signifie beaucoup pour moi. J’espère vous voir à Singapour. »

Mercedes veut battre Ferrari au championnat constructeurs

L’équipe Mercedes a toujours pour objectif de terminer la saison 2022 à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs et décrocher au moins une victoire avant la fin de la campagne.

Après un début de saison difficile, l’équipe du constructeur allemand a réussi à revenir au combat avec Ferrari et Red Bull à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne lorsqu’une mise à jour majeure a été introduite sur la W13. Après seize Grands Prix disputés, Mercedes est troisième au championnat constructeurs avec 35 points de retard sur la Scuderia Ferrari, alors qu’il reste encore six courses à disputer. Alors que la Formule 1 se dirige désormais vers l’Asie pour y disputer deux Grands Prix à Singapour et au Japon, les objectifs de l’équipe championne du monde en titre restent les même, à savoir terminer devant Ferrari et décrocher une et même plusieurs victoires idéalement.

« Nous avons eu de bonnes courses, et nous avons eu de moins bonnes courses, mais je pense que ce qui est vraiment encourageant, c’est la compréhension qui vient de la simulation et le travail que nous faisons et la compréhension qui vient de la soufflerie. » a déclaré Mike Elliott, directeur technique de Mercedes.

« Cela nous permet de déterminer pourquoi nos performances augmentent et diminuent, ce dont nous avons besoin pour reprendre le combat en tête et ce que nous devons faire pendant l’hiver – je pense que ce sont les éléments clés. »

« Nous voulons essayer de combattre Ferrari pour cette position P2 ; nous voulons essayer de gagner une course cette saison, ou plusieurs courses idéalement ; et surtout, nous voulons nous remettre sur les rails afin de nous battre correctement pour un championnat l’année prochaine. »

« Ce n’est pas un manque de respect envers nos concurrents – nous avons une opposition fantastique – mais c’est ce que nous devons vraiment faire. Nous voulons être de retour et nous voulons nous battre pour les championnats. »

A Monza lors de la dernière course disputée, Mercedes affichait un bon rythme avec sa W13, George Russell ayant terminé le Grand Prix d’Italie en troisième position, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton a terminé cinquième après un départ depuis le fond de la grille. Pour la prochaine manche qui se disputera à la fin du mois de septembre à Singapour sur un tracé complétement différent de celui de Monza, Mercedes espère avoir un package mieux adapté au circuit urbain de Marina Bay et pourquoi pas décrocher sa première victoire de la saison là-bas.

« Quand vous regardez en arrière, l’apprentissage que nous avons de la saison, je pense que nous pouvons nous attendre à ce qu’à Singapour ce sera un peu plus comme ce que nous avons pu voir à Budapest et Zandvoort. C’est un circuit bosselé qui va apporter son lot de défis, mais en termes de nature des virages (des virages lents), nous pensons que ce sera un peu mieux pour notre voiture. » explique Elliott.

« Comme toujours, nous ferons tout le travail de pré-simulation que nous devons faire et nous maximiserons notre apprentissage lors des séances d’essais libres, et j’espère que nous pourrons transformer cela en un bon résultat. »

Carlos Sainz estime que les critiques sur Ferrari sont exagérées

Carlos Sainz a de nouveau apporté tout son soutien à l’équipe Ferrari qui doit faire face depuis quelques courses à de nombreuses critiques extérieures en raison de ses erreurs liées à la stratégie en course.

Ferrari a fait l’objet de critiques pour certains de ses appels stratégiques cette saison et qui lui ont potentiellement coûté des victoires ou au moins un meilleur résultat dans certains cas. Cependant, Sainz pense que les critiques concernant les erreurs de l’équipe italienne sont exagérées, tandis que les points positifs sont ignorés, uniquement parce que c’est Ferrari.

« Je pense qu’il est très difficile de faire des généralités au sujet des domaines où nous aurions dû être plus courageux ou plus prudents. Je pense que vous auriez besoin de les choisir un à un et de les analyser indépendamment. » a déclaré Carlos Sainz.

« Je suis presque sûr qu’un à un, chaque résultat ou chaque conclusion sera différent. Pour moi, il s’agit d’une amélioration continue et d’essayer de trouver continuellement le moyen de faire les bons appels au bon moment. »

« Il y a eu de nombreuses fois au cours de l’année où nous avons fait les bons appels et personne n’est venu nous dire « oh, vous avez fait un bon arrêt », ou bien nous félicitera pour cela. Mais d’un autre côté, quand il y a eu deux ou trois – on va appeler ça des mauvais arrêts – les critiques fusent à ce sujet. »

« Je trouve que c’est un peu plus difficile chez Ferrari, parce que quand j’étais chez McLaren, ou chez Toro Rosso ou chez Renault, quand il y avait une grosse erreur de stratégie, personne ne venait le signaler et vous critiquer et vous enterrer comme on le fait avec Ferrari. C’est un fait avec lequel je pense que tout le monde peut être d’accord. Chez Ferrari, tout semble plus grand. La victoire est plus grande, l’erreur est plus grande, et c’est comme ça, c’est une chose à laquelle je m’adapte. »

Après le Grand Prix d’Italie disputé à Monza le week-end dernier, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 139 points de retard sur Red Bull.