Revivez la première séance d’essais libres du Grand Prix de Hongrie

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix de Hongrie 2022, treizième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se dispute sur le Hungaroring de Budapest du 29 au 31 juillet.

Ce vendredi 29 juillet, les pilotes participent aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Hongrie. La première séance [EL1] est programmée à 14h00 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée à 17h00 (heure de Paris). Evidemment, ces deux séances de roulage sont à suivre en direct sur notre site et gratuitement.

Ce samedi 30 juillet, les pilotes prendront la piste pour la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end à Budapest [EL3] à 13h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix de Hongrie est programmée à 16h00 (heure de Paris). Enfin, le départ du Grand Prix de Hongrie 2022 sera donné ce dimanche 31 juillet à 15h00 (heure de Paris).


Sebastian Vettel admet avoir peur de l’après F1

Après avoir annoncé son départ à la retraite à la fin de la saison 2022 ce jeudi dans le cadre du Grand Prix de Hongrie, Sebastian Vettel a expliqué qu’il n’avait pas pris cette décision à la légère et il a également admis en toute honnêteté qu’il avait peur de ce que pourrait être sa vie après la F1.

La semaine dernière, le pilote allemand avait déclaré qu’il avait une « intention claire » de rester en Formule 1 au-delà de la saison 2022. Mais ce jeudi avant le Grand Prix à Budapest, Sebastian Vettel a finalement annoncé qu’il prendrait sa retraite à la fin de cette saison. Il a expliqué qu’il avait beaucoup réfléchi avant de prendre cette décision, que ça lui avait pris beaucoup de temps et il a également expliqué les raisons de cette décision.

« La décision finale a été prise mercredi, en disant à l’équipe que j’allais arrêter mais il y a eu beaucoup de réflexion pour prendre cette décision, alors oui, je pense que c’est le bon moment pour moi de faire d’autres choses« , a-t-il déclaré.

« Cela signifie aussi beaucoup de temps passé à y réfléchir, dans vos pensées, mais aussi physiquement loin de chez vous, des enfants, de la famille, et ça a fait grandir d’autres choses en moi. Il y les enfants qui grandissent mais au-delà de ça, j’ai d’autres intérêts et points de vue et je ne peux pas ignorer ces voix.« 

« Donc, finalement, oui, je pense que les questions sont devenues de plus en plus grandes et plus centrales à tel un point que j’ai pris la décision. Ce n’est pas une décision à 100% ou 0% – ce n’est pas comme si je détestais la course à partir de maintenant. J’aime toujours la course, mais c’est probablement la majorité qui m’entraîne dans une direction différente. C’est ma décision et je suis heureux d’aller dans une direction différente.« 

Sebastian Vettel a également choisi son ancien rival Lewis Hamilton comme l’une des « figures centrales » de sa carrière après que le pilote Aston Martin a été interrogé sur l’héritage qu’il laissera.

« J’ai eu une question similaire plus tôt – que gardez-vous? – et j’aimerais beaucoup garder l’argenterie », a-t-il plaisanté. « Je pense qu’au-delà de ça, ce sont vraiment les souvenirs, les émotions, les hauts et les bas, les gens que j’ai rencontrés, et Lewis [Hamilton] est évidemment l’une des figures centrales… et les amis que je me suis fait. Et ça reste.« 

« Ce serait une décision beaucoup plus difficile si je devais abandonner tout cela et si je perdais toutes ces personnes. Évidemment, je ne les verrai pas aussi régulièrement que maintenant et ce sera très différent, mais ce sont les amitiés, les gens et les relations qui restent » a déclaré le quadruple champion du monde.

Mais quitter la F1 – surtout après 15 saisons complètes, quatre championnats, 53 victoires et une série de records en F1 – n’est peut-être pas si facile, comme l’a admis Vettel.

« En toute honnêteté, j’ai aussi peur de ce qui va venir parce que ça pourrait être un trou. Je ne sais pas quelle est sa profondeur ni si je vais m’en sortir. Mais je pense que j’ai beaucoup de soutien, beaucoup de gens qui m’ont aidé tout au long du chemin jusqu’à présent, et continueront de m’aider et de me donner des orientations, des conseils et j’espère que je prendrai les bonnes décisions également à l’avenir pour progresser et devenir une meilleure version de moi-même dans 10 ans« 

Sebastian Vettel reconnait aussi que prendre cette décision lui permet de se vider la tête et d’être motivé pour les courses à venir.

« Je n’aurai aucun problème à me motiver pour les 10 prochaines courses. Je ressens un peu le contraire. Je sens qu’évidemment cette décision est dans ma tête depuis si longtemps maintenant et a pris tellement d’énergie, pour être honnête, et peut-être même parfois m’a un peu distrait, que je suis assez soulagé et j’attends avec impatience les prochaines courses… » a conclu le pilote Aston Martin.

Ricciardo et Bottas aimeraient garder Vettel à la tête de la GPDA

Certains des pilotes de F1 aimeraient voir Sebastian Vettel continuer à les représenter en tant que directeur de la GPDA (Association des Pilotes de Grand Prix) à l’avenir, alors que le quadruple champion du monde a annoncé ce jeudi qu’il prendrait sa retraite en tant que pilote à la fin de la campagne 2022.

Alors que Sebastian Vettel stoppera sa carrière en Formule 1 à la fin de la saison 2022, on ne sait pas encore si l’Allemand poursuivra son travail en tant que directeur de la GPDA passé cette date, sans quoi il faudra désigner un nouveau directeur. Lorsqu’on interroge Daniel Ricciardo et Valtteri Bottas sur le sujet, les deux hommes sont assez clairs sur le fait qu’ils aimeraient voir continuer Vettel en tant que directeur de la GPDA l’an prochain : « On verra, peut-être qu’il veut continuer, je ne sais pas. Il a certainement fait du bon travail. Seb est un gars qui, la plupart du temps, dit simplement les choses telles qu’elles sont. » a déclaré Daniel Ricciardo ce jeudi à Budapest.

« Je ne dis pas ça de façon agressive…il est juste très honnête et direct et lorsque nous abordons des sujets comme la sécurité, nous n’avons pas besoin de tourner autour du pot. Je pense donc que son personnage est vraiment bon pour ce poste. Donc oui, on verra, c’est évidemment tout nouveau pour nous, donc je pense que nous en discuterons en interne et réfléchirons pour savoir qui serait un bon remplaçant. Mais oui, il a été super pour nous. »

Le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas pour sa part estime lui aussi que Vettel sera difficile à remplacer à ce poste : « J’ai l’impression que c’est assez difficile de remplacer Seb dans ce genre de rôle à cause de sa façon d’être. Vous savez, il est vraiment simple et direct et ne contourne pas les choses. »

« Il dit simplement les choses telles qu’elles sont et remet beaucoup de choses en question à haute voix, donc j’espère qu’il continuera [à ce poste]. Je ne sais pas s’il est enthousiaste, mais ce serait formidable s’il pouvait continuer. »

Il est toutefois bon de noter que le pilote Mercedes George Russell est lui aussi directeur de la GPDA, tandis que l’ancien pilote Alex Wurz en est le Président.

Le circuit de Budapest va exposer la principale faiblesse de Mercedes

Le stratège en chef de Mercedes, James Vowles, s’attend à ce que le Grand Prix de Hongrie de ce week-end soit un véritable défi pour son équipe, en particulier la séance de qualifications qui se disputera ce samedi sur le Hungaroring de Budapest.

Ce week-end, l’équipe Mercedes participe au Grand Prix de Hongrie après un double podium décroché en France il y a quelques jours et, bien que l’équipe du constructeur allemand a fait de grands progrès avec sa monoplace depuis quelques courses, Vowles ne veut surtout pas s’emballer à la veille de cette treizième épreuve de l’année qui se disputera sur un tracé bien différent de celui du Castellet et sur lequel la séance de qualifications sera déterminante tant les possibilités de dépassement sont réduites en course le dimanche.

« Tout d’abord, je suis incroyablement heureux de voir que les gens s’emballent ! Tout l’intérêt du sport automobile est de créer certains des meilleurs moments comme les plus bas aussi. Mais nous ne sommes pas encore là où nous devons être, en particulier sur le rythme des qualifications et la Hongrie exposera quelque peu cette faiblesse. » explique Vowles.

« Nous sommes réalistes, nous avons fait un pas en avant et je peux voir des progrès, nous pouvons voir des progrès sur la façon dont nous allons avancer à nouveau au cours des prochaines courses, mais à Budapest, nous devons être réalistes. »

« Là où nous en sommes avec cette voiture, c’est une voiture de course solide. Mais nous ne pourrons peut-être pas tout utiliser dans les conditions qui nous sont présentées et nous devons faire un meilleur travail que ce que nous avons fait pour nous assurer que nous sommes là où la voiture devrait être en qualifications, vers l’avant. »

La tâche pourrait être encore plus compliquée pour Mercedes ce samedi puisque des orages sont annoncés sur le Hungaroring de Budapest à l’heure des qualifications.

Verstappen pas surpris de la décision de Vettel de quitter la F1

Le champion du monde 2021 Max Verstappen a déclaré que la décision de Sebastian Vettel de prendre sa retraite à la fin de la saison 2022 était quelque chose qu’il a pu voir venir.

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a annoncé ce jeudi à Budapest qu’il prendrait sa retraite à la fin de la campagne 2022 après quinze années passées au plus haut niveau du sport automobile. L’Allemand – qui a décroché ses quatre titres mondiaux chez Red Bull entre 2009 et 2014 – a justifié son choix par le besoin de profiter désormais de sa famille, alors que depuis la saison 2020 il n’a pu décrocher que deux podiums et se bat actuellement en milieu de peloton avec son Aston Martin.

Interrogé ce jeudi à Budapest au sujet de la décision prise par Vettel, le pilote Red Bull Max Verstappen dit qu’il n’est absolument pas surpris : « Le voir partir, c’est quelque chose que vous pouviez voir venir. Tout le monde vieillit, à un moment donné tout le monde prend sa retraite. »

« Ce n’est bien sûr jamais agréable quand ce moment arrive, surtout bien-sûr pour les fans de Seb, mais ces choses arrivent. Je pense qu’il est important désormais qu’il profite de sa vie avec sa famille. La F1 est une période si courte dans votre vie que vous travaillez si dur pour réaliser toutes ces choses qu’il a pu accomplir et maintenant il est temps de prendre du plaisir. »

« Au final, il a tellement accompli dans ce sport qu’il est tout à fait compréhensible qu’il prenne sa retraite. Je pense qu’il a eu une carrière incroyable, il a gagné beaucoup de courses, il a aussi gagné beaucoup de championnats et je pense qu’il est un excellent ambassadeur pour le sport. » a conclu le Néerlandais.

GP F1 de Hongrie : A quelle heure sont programmés les EL1 et les EL2 ce vendredi?

Les pilotes seront en piste ce vendredi sur le tracé du Hungaroring à Budapest pour les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Hongrie, treizième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Ce vendredi 29 juillet, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix de Hongrie est programmée à 14h00 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 17h00 (heure de Paris). Ces deux séances seront à suivre en direct et gratuitement sur F1only.fr, tout comme les autres séances du week-end d’ailleurs.

Le samedi 30 juillet, la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Hongrie [EL3] est programmée à 13h00 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix de Hongrie 2022 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix de Hongrie, cliquez sur ce lien pour accéder au live.

Pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Hongrie, cliquez sur ce lien pour accéder au live.

Horaires GP Hongrie

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Leclerc ne veut plus s’attarder sur son erreur commise au GP de France

Le pilote Ferrari Charles Leclerc assure que ce n’est pas à cause de la pression exercée par Max Verstappen qu’il a commis son erreur dimanche dernier au Grand Prix de France et qui lui a coûté un abandon.

Parti depuis la pole position dimanche dernier au Grand Prix de France, le Monégasque Charles Leclerc menait la course durant le premier tiers du Grand Prix jusqu’à ce qu’il commette une erreur au 18ème tour en plaçant les roues de sa Ferrari dans la partie sale de la piste. Leclerc a ainsi terminé son Grand Prix dans les barrières de pneus, tandis que son rival Max Verstappen a remporté l’épreuve.

Durant plusieurs tours, Max Verstappen mettait une grosse pression sur le Monégasque mais le pilote Red Bull n’arrivait pas à trouver la faille pour passer la Ferrari. Cependant, Leclerc a insisté sur le fait qu’il n’a pas commis son erreur à cause de la pression exercée par Verstappen puisque à ce moment-là, le Néerlandais était bien plus loin.

« En fin de compte, la vraie pression je l’avais avant ça quand Max était derrière moi. A ce moment-là [lors de son crash], Max était passé sur une stratégie non optimale et je n’avais donc qu’à pousser et me concentrer sur ma propre course. » a déclaré Leclerc ce jeudi à Budapest.

« Mais évidemment, lorsque vous vous battez à la limite, les erreurs peuvent parfois se produire et je pense que c’est le genre d’erreur où je suis juste allé trop loin. C’est juste ça. »

Cette erreur a coûté de gros points à Charles Leclerc, alors que son rival Max Verstappen a pris une sérieuse avance au championnat du monde des pilotes, le Néerlandais ayant désormais 63 points d’avance sur le pilote Ferrari. Malgré son retard, le Monégasque dit qu’il veut désormais tirer un trait sur le passé et aller de l’avant à la veille du Grand Prix de Hongrie.

« Cela ne me servira à rien de m’attarder sur mon erreur et rester dans le passé. J’ai fait cette erreur, ça m’a coûté beaucoup de points, j’en suis conscient et c’est tout. Maintenant, j’ai juste besoin de passer à autre chose, de me concentrer à 100% sur ce week-end. Essayer de faire le meilleur travail possible, essayer de gagner cette course, et je suis sûr que tout se passera bien. »

Avant le Grand Prix de Hongrie, Charles Leclerc occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec 63 points de retard donc sur Max Verstappen.

Pierre Gasly et AlphaTauri déjà tournés vers 2023

Depuis le Grand Prix de France, Pierre Gasly dispose d’un nouveau package qui devrait être favorable à l’AlphaTauri sur le tracé du Hungaroring à Budapest. Le pilote français a cependant reconnu qu’il devait encore maximiser le potentiel de la voiture afin d’être plus compétitif en deuxième partie de saison et en 2023.

Ce week-end, Pierre Gasly et son coéquipier Yuki Tsunoda participeront au Grand Prix de Hongrie au volant d’une monoplace mise à jour depuis le Grand Prix de France et qui bénéficie d’un package à fort appui qui devrait leur permettre de pouvoir se battre en milieu de peloton à Budapest. Ce package pourrait en revanche être moins avantageux sur des circuits comme Spa ou Monza, les deux premières manches programmée dès la rentrée fin août.

Interrogé ce jeudi au sujet de l’avantage du nouveau package à Budpadest et les difficultés qu’il pourrait rencontrer en Belgique et en Italie, Pierre Gasly nous a expliqué : « L’Italie, c’est vraiment spécifique parce que c’est vraiment un circuit plus rapide avec des longues lignes droites avec moins d’appui, donc c’est vraiment particulier. »

« En Hongrie, il y a beaucoup plus d’appui, et puis il y a Spa qui se situe entre les deux et c’est juste l’aileron arrière qui sera différent à Spa et Monza. Mais nous n’allons pas modifier la voiture spécifiquement pour ces deux circuits. »

Pierre Gasly n’a pas réussi à finir dans les points lors du Grand Prix de France et de façon générale, les résultats du Français ont été en-dessous de ses attentes lors de cette première partie de saison, alors qu’il est actuellement treizième au classement des pilotes.

Quand on lui a demandé s’il était plus optimiste pour la deuxième partie de la saison, le Français a répondu : « A 100%. On savait au début de la saison que ce serait une année pour la course au développement. Il y avait de nouvelles règles, une nouvelle voiture, les gens savaient qu’ils devraient développer la voiture durant la saison. »

« Je pense que nous avons commencé la saison à une place décente, ensuite nous avons ralenti avec tous les problèmes que nous avons eus notamment de marsouinage etc…mais maintenant la voiture a de la performance, et quand je vois comment le milieu de peloton est serré actuellement, je pense que nous pouvons revenir dans la bagarre. Deux dixièmes au milieu de peloton, cela vous fait passer de P8 à P16. Nous devons juste maximiser tout le potentiel de la voiture pour le reste de la saison. »

Pierre Gasly nous a également confirmé que durant la trêve estivale l’équipe AlphaTauri analyserait toutes les données en sa possession pour progressivement basculer sur le développement de la monoplace 2023 : « La trêve estivale va nous permettre d’analyser tout ce qui s’est passé jusqu’à présent. Tout ne s’est pas passé exactement comme on le voulait – nous n’avons pas obtenu les résultats que nous souhaitions en tant qu’équipe. »

« Nous allons donc discuter ensemble pour voir comment aborder cette deuxième partie de la saison de la meilleure façon possible. Notre objectif est très clair : tout ce que nous faisons maintenant, c’est pour la deuxième partie de saison, mais aussi et surtout pour 2023. »

« Tout ce que nous allons faire maintenant ne va peut-être pas payer tout de suite, mais je sais que cela nous permettra d’avoir une meilleure voiture pour l’année prochaine. » a conclu le pilote AlphaTauri.

Sebastian Vettel : « Ma meilleure course est encore à venir »

Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel a créé la surprise ce jeudi à Budapest en annonçant qu’il mettrait fin à sa carrière en catégorie reine à la fin de cette campagne 2022 après quinze années de bons et loyaux services.

Le pilote Aston Martin s’apprête donc à participer à ses dix dernières courses en Formule 1 à partir du Grand Prix de Hongrie avant de tirer sa révérence après l’arrivée du dernier Grand Prix de la saison programmé à Abou Dhabi en novembre. Au cours de sa longue carrière qui a débuté en 2006, Sebastian Vettel a réussi à monter à 122 reprises sur un podium, décrocher 57 pole positions, 53 victoires et quatre titres mondiaux avec l’équipe Red Bull.

S’exprimant dans une vidéo publiée sur son compte Instagram fraîchement créé pour l’occasion, Vettel est revenu un peu plus en détail sur sa décision de quitter la Formule 1 à la fin de cette année, l’Allemand expliquant qu’il souhaitait désormais passer plus de temps avec sa famille.

« J’annonce par la présente ma retraite de la Formule 1 d’ici la fin de la saison 2022. Je devrais probablement commencer par une longue liste de personnes à remercier maintenant, mais je pense qu’il est plus important d’expliquer les raisons de ma décision. » a déclaré Vettel pour débuter sa vidéo.

« J’adore ce sport, il est au centre de ma vie depuis que je me souvienne. Mais même s’il y a de la vie sur la piste, il y a aussi ma vie qui n’est pas sur la piste. Être pilote de course n’a jamais été ma seule identité. Je crois beaucoup à l’identité par qui nous sommes et comment nous traitons les autres, plutôt que par ce que nous faisons. Qui suis je ? Je suis Sebastian, père de trois enfants et mari d’une femme merveilleuse. Je suis curieux et facilement fasciné par les gens passionnés ou compétents. Je suis obsédé par la perfection. Je suis tolérant et je pense que nous avons tous le même droit de vivre, peu importe à quoi nous ressemblons, d’où nous venons et qui nous aimons. »

« J’aime être dehors et j’aime la nature et ses merveilles. Je suis têtu et impatient. Je peux être vraiment ennuyeux. J’aime faire rire les gens, j’aime le chocolat et l’odeur du pain frais. Ma couleur préférée est le bleu. Je crois au changement et au progrès, et que chaque petit geste fait une différence. Je suis optimiste et je crois que les gens sont bons. »

« A côté de la course, j’ai fondé une famille et j’aime être avec eux. J’ai développé d’autres intérêts en dehors de la Formule 1. Ma passion pour la course et la Formule 1 vient avec beaucoup de temps passé loin d’eux et prend beaucoup d’énergie. S’engager dans ma passion comme je l’ai fait et comme je pense être juste, ne va plus de pair avec mon souhait d’être un père et un mari formidables. L’énergie qu’il faut pour ne faire qu’un avec la voiture et l’équipe, pour rechercher la perfection, demande de la concentration et de l’engagement. Mes objectifs sont passés de gagner des courses et de me battre pour des championnats à voir grandir mes enfants, transmettre mes valeurs, les aider quand ils tombent, les écouter quand ils ont besoin de moi, ne pas avoir à dire au revoir et surtout pouvoir apprendre d’eux et les laisser m’inspirer. »

« Les enfants sont notre avenir, de plus je pense qu’il y a tellement de choses à explorer et à apprendre sur la vie et sur moi-même. En parlant de l’avenir, j’ai le sentiment que nous vivons à une époque très décisive et la façon dont nous façonnons tous ces prochaines années déterminera nos vies. Ma passion vient avec certains aspects que j’ai appris à ne pas aimer. Ils pourraient être résolus à l’avenir, mais la volonté d’appliquer ce changement doit se renforcer beaucoup plus et doit conduire à l’action aujourd’hui. Parler ne suffit pas et nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre. Il n’y a pas d’alternative, la course est lancée. »

« Ma meilleure course est encore à venir, je crois qu’il faut avancer et avancer. Le temps est une rue à sens unique et je veux grandir avec le temps. Regarder en arrière ne fera que vous ralentir. J’ai hâte de dévaler des pistes inconnues et de relever de nouveaux défis. Les marques que j’ai laissées sur la piste resteront jusqu’au temps où la pluie les emportera. De nouvelles seront déposées. Demain appartient à ceux qui façonnent aujourd’hui. »

« Le prochain virage est entre de bonnes mains car la nouvelle génération a déjà tourné. Je pense qu’il y a encore une course à gagner. Adieu et merci de m’avoir permis de partager la piste avec vous, j’ai adoré chaque instant. »

 

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Alonso admet que tous les baquets disponibles en F1 en 2023 sont des options

Le double champion du monde Fernando Alonso a déclaré que tous les baquets qui sont disponibles en F1 pour 2023 sont des options pour lui, mais l’Espagnol affirme qu’il donnera la priorité à Alpine.

Le contrat actuel de Fernando Alonso chez Alpine expire à la fin de cette saison 2022, alors qu’un certain nombre de baquets sont désormais disponibles chez les concurrents – dont celui de Sebastian Vettel chez Aston Martin qui a annoncé ce jeudi qu’il prendrait sa retraite à la fin de la campagne en cours. Alonso pour sa part a insisté sur le fait qu’il entamerait des discussions concernant son avenir pendant la trêve estivale qui débute après le Grand Prix de Hongrie et n’a pas exclu un départ de l’équipe du constructeur français.

« A partir du début de la trêve estivale, ce sera le point de départ dont j’aurais besoin pour m’asseoir et conclure quelque chose. La trêve estivale débute lundi. » a déclaré Alonso ce jeudi à Budapest.

« Toutes les équipes sont une option tant qu’elles n’ont pas deux pilotes signés. Ma priorité est d’être avec Alpine. Nous travaillons et développons ce projet ensemble depuis deux ans maintenant et nous sommes de plus en plus compétitifs, donc mon souhait est probablement de rester, mais nous ne nous sommes pas assis et n’avons pas avancé sur ce genre de choses, donc tout est toujours en cours. »

Alors qu’il fête ses 41 ans ce vendredi 29 juillet, Fernando Alonso a également insisté sur le fait qu’il se sent encore « frais » et suffisamment motivé pour continuer en Formule 1 l’an prochain, l’Espagnol affirmant qu’un volant dans une autre catégorie n’est pas une option attrayante pour lui actuellement.

« Je pense que je suis frais et très motivé. J’attends tellement avec impatience l’année prochaine, voir ce que la deuxième année de ces règles apportera. Nous allons aussi courir à Las Vegas, peut-être en Afrique du Sud, toutes ces choses sont très attirantes. »

« Je me sens très rapide cette année, l’année dernière a été un peu plus difficile, mais cette année je me sens à 100%. En pensant aux voitures de sport ou à l’Indycar, je me dit ‘pas maintenant’, ma tête me dit ‘supprime ça’ et reste concentré en F1. »

Officiel : Vettel stoppera sa carrière en F1 fin 2022

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a pris la décision de stopper sa carrière en Formule 1 à la fin de la saison 2022 après avoir connu une brillante carrière dans le sport automobile de haut niveau.

Après quinze années de bons et loyaux services et quatre titres mondiaux décrochés en Formule 1, le pilote allemand dit qu’il a besoin de prendre un peu de recul avec la catégorie reine et de profiter désormais de sa famille. Le pilote Aston Martin va donc participer aux dix dernières courses de la saison 2022 avant de tirer sa révérence à la fin de l’année après le Grand Prix d’Abou Dhabi.

« J’ai eu le privilège de travailler avec de nombreuses personnes fantastiques en Formule 1 au cours des 15 dernières années – il y en a beaucoup trop pour les mentionner et les remercier. Au cours des deux dernières années, j’ai été pilote de l’équipe Aston Martin – et, bien que nos résultats n’aient pas été aussi bons que nous l’avions espéré, il est très clair pour moi que tout est mis en place pour une équipe qui veut courir au plus haut niveau pour les années à venir. » a déclaré Vettel à la veille du Grand Prix de Hongrie.

« J’ai vraiment aimé travailler avec un groupe de personnes aussi formidables. Tout le monde – Lawrence, Lance, Martin, Mike, les cadres supérieurs, les ingénieurs, les mécaniciens et le reste de l’équipe – est ambitieux, capable, expert, engagé et amical, et je leur souhaite à tous bonne chance. J’espère que le travail que j’ai fait l’an dernier et que je continue à faire cette année sera utile au développement d’une équipe qui gagnera à l’avenir, et je travaillerai aussi dur que possible d’ici la fin de l’année avec cet objectif en tête, faisant comme toujours de mon mieux dans les 10 dernières courses. »

« La décision de prendre ma retraite a été difficile à prendre pour moi et j’ai passé beaucoup de temps à y réfléchir. A la fin de l’année, je veux prendre un peu plus de temps pour réfléchir à ce sur quoi je vais me concentrer ensuite ; il est très clair pour moi qu’en tant que père, je veux passer plus de temps avec ma famille. Mais aujourd’hui, il ne s’agit pas de dire au revoir. Il s’agit plutôt de dire merci – à tout le monde – et notamment aux fans, sans le soutien passionné desquels la Formule 1 ne pourrait pas exister. »

Depuis quelques heures, Sebastian Vettel possède un compte Instagram sur lequel l’Allemand a posté une courte vidéo où il explique sa décision. A l’heure d’écrire ces quelques lignes, le compte Instagram de Vettel est suivi par plus de 600 000 personnes.

 

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Un week-end spécial pour Fernando Alonso à Budapest

Fernando Alonso revient à Budapest, une ville que l’Espagnol connaît bien pour y avoir remporté sa toute première victoire en Formule 1. Avant la trêve estivale, le pilote Alpine tentera détendre à huit sa série d’arrivées consécutives dans les points, sur le circuit sinueux et technique du Hungaroring au cours d’un week-end un peu spécial pour lui.

Alors qu’il est désormais détenteur du plus grand nombre de tours bouclés en Formule 1 depuis le Grand Prix de France (à lire ici), le double champion du monde Fernando Alonso arrive à Budapest ce week-end pour y disputer la dernière course avant la traditionnelle trêve estivale, alors qu’il fêtera ce vendredi 29 juillet ses 41 ans. Circuit sur lequel il a décroché sa toute première victoire en Formule 1 au volant de sa Renault en 2003, le Hungaroring de Budapest est un tracé sur lequel l’Espagnol a de nombreux souvenirs positifs.

« Évidemment, puisque c’est que j’ai remporté ma toute première victoire en Formule 1. Nous avions une bonne voiture cette année-là et nous construisions quelque chose de très fort pour les années à venir. » nous explique Alonso à la veille de cette treizième manche de la saison 2022.

« Mais nous ne nous attendions pas à remporter une victoire cette saison. Je pense que nous avons trouvé le circuit qui convenait vraiment à notre package. Bien sûr, il y a aussi celui de l’année dernière, avec la toute première victoire d’Alpine [victoire d’Esteban Ocon]. La course a aussi tendance à tomber non loin de mon anniversaire, donc c’est un bon week-end pour moi avec beaucoup de souvenirs et il est difficile d’en choisir un. »

Lorsqu’on revient avec lui sur le record qu’il détient désormais en Formule 1 avec le plus grand nombre de tours bouclés en catégorie reine (18 672 tours), l’Espagnol dit que cela le motive à essayer de battre encore d’autres records : « J’ai été mis au courant de celui-ci un plus tôt dans le week-end. C’est sûr que c’est bien de battre ces records, et il y en a d’autres à battre. »

« Je ne les ai pas en tête, mais c’est agréable de voir mon nom aux côtés et devant certains des plus grands de ce sport. Durer au plus haut niveau est très compliqué quel que soit le sport. Cela demande beaucoup de discipline, de concentration et de travail. Cependant, il y a toujours plus de choses à accomplir dans ce sport ! »

 

Météo GP F1 de Hongrie : Des orages et du vent au programme !

Une semaine après le Grand-Prix de France, la F1 se déplace ce week-end dans la région de Budapest pour y disputer le Grand-Prix de Hongrie. Treizième manche de la saison, les courses sur le circuit du Hungaroring sont bien souvent disputées sous des températures caniculaires. Voici le bulletin météo complet pour cette dernière course avant la trêve estivale.

Inscrit au calendrier depuis 1986, le GP de Hongrie est couru à Mogyoród (localité située à 20 km au Nord-Est de Budapest). Le circuit est technique, assez lent et surtout très sinueux. Il est souvent décrié par les pilotes en raison des difficultés pour y dépasser (il n’y a qu’une seule ligne droite). Rappelons que c’est en Hongrie que Max Verstappen obtient sa première pole en carrière (c’était en 2019) et que c’est aussi sur ce circuit l’année dernière, qu’Esteban Ocon décroche sa première victoire.

Situation générale

Située au cœur de l’Europe (et donc loin des mers et océans), la Hongrie est soumise à un climat de type continental caractérisé par des étés très chauds ponctués d’orages violents. Une goutte d’air froid en altitude traverse la Suisse et l’Autriche vendredi et continue sa route vers la Hongrie samedi. Cette dernière crée une zone d’instabilité et génère des orages et des pluies fortes sur son passage. Derrière, le temps est plus sec mais aussi plus frais et venteux.

Vendredi 29 juillet : Essais libres 1 et 2

La fournaise hongroise portera bien son nom vendredi car c’est un temps très chaud (33°C) qui attend les pilotes pour les deux premières séances d’essais libres disputées en après-midi. Côté ciel, il faudra composer avec un temps nuageux. Le vent d’Est est modéré et souffle entre 10 et 20 Km/h. Le ciel se couvrira en fin de journée annonçant la dégradation pluvio-orageuse.

Samedi 30 juillet : Essais libres 3 et qualifications

Tôt samedi matin, la zone d’instabilité touche la région de Budapest et le circuit. Les précipitations sont soutenues et fortes en matinée et continuent jusqu’à la séance d’essais libre 3. Le mauvais temps poursuit sa route vers l’Est en après-midi et les conditions météo s’améliorent progressivement. Néanmoins, il subsiste un risque élevé de pluie pour les qualifications. Le vent du secteur Ouest sera faible et les températures seront nettement plus fraîches que la veille : le thermomètre ne dépassant pas 25°C.

Dimanche 31 juillet : La course

La journée de dimanche débute par une matinée bien ensoleillée. Le ciel devient de plus en plus nuageux en mi-journée. Au coup d’envoi de l’épreuve, le mercure affichera 24°C et le vent du Nord-Ouest sera relativement soutenu (20 à 30 km/h) avec des rafales pouvant dépasser 50 km/h ! A l’heure ou est rédigé ce bulletin météo, il subsiste un faible risque d’averses pendant la course.

Comme à chaque Grand-Prix, les lecteurs de F1only ont accès aux toutes dernières prévisions météo horaires. Ces prévisions détaillées sont mises à disposition par notre partenaire météo Celinium et sont consultables en cliquant sur ce lien : Prévisions horaires.

En Hongrie, Mercedes F1 sera sur un tracé moins adapté à la W13

Après le double podium décroché le week-end dernier au Grand Prix de France (P2 et P3), l’équipe Mercedes arrive à Budapest avec la ferme intention de terminer cette première moitié de saison sur une autre bonne note, mais le directeur de l’équipe du constructeur allemand, Toto Wolff, sait que le tracé hongrois va offrir un défi bien différent à ses pilotes.

Le week-end dernier en France l’équipe Mercedes a fait un autre pas en avant en termes de performance avec sa W13, notamment parce que le tracé varois était adapté aux caractéristiques de la W13 avec de longues lignes droites et des courbes rapides ce qui a permis à Lewis Hamilton et son coéquipier George Russell de grimper sur le podium ensemble pour la première fois de l’année. Cependant, Toto Wolff insiste sur le fait que les rivaux de Mercedes ont encore une longueur d’avance en termes de rythme pur.

« C’était encourageant de marquer autant de points en France et de maximiser la situation dimanche, mais nous savons qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. L’écart avec les leaders sur un seul tour persiste et nous peinons davantage en début de relais [sur le rythme de course]. » nous explique Toto Wolff à la veille du Grand Prix de Hongrie.

« Nous devons continuer à débloquer plus de performances, et en maintenant la culture et l’état d’esprit qui ont stimulé tout le travail acharné dans les usines, je suis convaincu que nous le ferons. Notre fiabilité était bonne encore une fois, et Lewis et George étaient tous les deux en pleine forme, pour offrir un double podium. »

Pour le Grand Prix de Hongrie, Wolff s’attend à ce que ses pilotes soient un peu plus en difficulté qu’au Castellet sur un circuit beaucoup plus lent et sinueux : « Maintenant, nous nous concentrons sur la Hongrie et sur un circuit très différent ; serré, sinueux et bosselé, presque à l’opposé de l’endroit où nous étions. Il est difficile de prédire comment nous nous en sortirons car nos attentes cette année n’ont pas toujours correspondu à la réalité, en ce qui concerne les pistes adaptées au W13. »

« Néanmoins, nous allons tout donner et nous avons toujours hâte d’être à Budapest et de l’accueil chaleureux que nous réservent les fans. Il marque également notre 250e Grand Prix avec nos partenaires en titre, Petronas, ce qui est une étape brillante. »

Avant le Grand Prix de Hongrie, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 44 points de retard sur la Scuderia Ferrari deuxième et 126 points sur Red Bull Racing, actuel leader du championnat.

Les horaires du GP F1 de Hongrie 2022

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix F1 de Hongrie, treizième manche du championnat du monde, qui se déroule sur le Hungaroring à Budapest du 29 au 31 juillet 2022.

Les deux séances d’essais libres du Grand Prix de Hongrie auront lieu ce vendredi après-midi, tandis que la troisième séance d’essais libres et les qualifications se dérouleront le samedi. En ce qui concerne les horaires des différentes séances, les pilotes prendront la piste ce vendredi 29 juillet pour la première séance d’essais libres [EL1] à 14h00 (heure de Paris), tandis qu’ils participeront à la deuxième séance d’essais libres [EL2] à 17h00 (heure de Paris).

La samedi 30 juillet, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 13h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix de Hongrie est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 31 juillet, le départ du Grand Prix de Hongrie 2022 sera donné à 15h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 70 tours de course. Vous pourrez bien sûr suivre toutes ces séances en direct et gratuitement sur F1only.fr tout au long du week-end.

Les horaires du GP de Hongrie

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Logan Sargeant est une option pour Williams F1 en 2023

Le PDG de Williams, Jost Capito, a confirmé son intention de faire rouler le jeune Logan Sargeant durant une ou plusieurs séances d’essais libres cette saison en Formule 1, mais l’Allemand n’a pas encore de date à communiquer, tandis que le pilote américain pourrait aussi devenir une option sérieuse pour devenir titulaire en 2023.

Logan Sargeant a rejoint à la fin de la saison 2021 l’académie des jeunes pilotes de Williams pour effectuer des travaux sur simulateur et aider au développement de la voiture dans le cadre d’un accord à long terme, devenant pleinement immergé dans l’équipe à la fois sur la piste et à l’usine de Grove. L’an dernier, Sargeant a eu l’opportunité de piloter une Formule 1 pour la première fois de sa carrière lors des tests d’après saison organisés à Abou Dhabi avant d’être titularisé en Formule 2 au sein de l’écurie Carlin.

Lorsqu’on demande à Jost Capito si Logan Sargeant pourrait se retrouver au volant de la Williams de cette année durant une ou plusieurs séances d’essais libres en F1, le PDG de Williams a répondu : « Je pense que ce serait évident. Nous n’avons pas encore d’annonce à faire, mais notre académie de jeunes pilotes fonctionne très bien, nous avons eu trois bons résultats récemment. Logan a remporté les deux dernières courses et il a placé la voiture en pole hier [le vendredi au Castellet], donc je pense qu’il mérite de monter dans la voiture. » a déclaré Jost Capito le week-end dernier au Castellet.

Lorsqu’on lui demande s’il prend en considération Logan Sargeant pour un éventuel poste à temps plein chez Williams à partir de la saison prochaine – alors que l’Australien Oscar Piastri fait lui aussi partie des prétendants à un baquet au sein de l’écurie de Grove – Capito insiste sur le fait que Williams dispose de plusieurs options dont celle de Sargeant mais qu’il est encore « un peu tôt » pour prendre des décisions.

« Je pense que nous avons plusieurs options, comme vous l’avez mentionné et ce sont les options auxquelles nous pensons également. Nous opterons finalement pour ce que nous pensons être le meilleur pour l’équipe. Mais il est encore un peu trop tôt pour entrer dans les détails, car nous n’en sommes pas encore là. »

Logan Sargeant est actuellement troisième du championnat de Formule 2 2022 avec 118 points marqués depuis le début de la saison, soit 16 points de moins que le Français Théo Pourchaire et 55 de moins que le leader Drugovich.

Budapest : un tracé plus adapté aux évolutions de l’AlphaTauri AT03 ?

Les pilotes AlphaTauri espèrent que le tracé lent et sinueux du Hungaroring de Budapest conviendra mieux au nouveau package d’améliorations introduit par l’équipe italienne lors de la dernière course disputée en France sur un tracé plus fluide et plus rapide.

Au Grand Prix de France, l’équipe AlphaTauri a introduit une mise à jour majeure sur ses deux monoplaces avec un package offrant bien plus d’appui, mais ce dernier n’était peut-être pas adapté à la piste du Paul Ricard caractérisée par de longues lignes droites et des courbes rapides. Ce week-end, la F1 dispute le Grand Prix de Hongrie sur le circuit du Hungaroring de Budapest, un tracé bien plus lent et sinueux que le Paul Ricard sur lequel les monoplaces auront besoin d’une force d’appui conséquente.

Dans ce contexte, Pierre Gasly et Yuki Tsunoda devraient avoir une bien meilleure compréhension du nouveau package introduit par AlphaTauri et devraient en toute logique être un peu plus compétitifs qu’au Grand Prix de France, c’est en tout cas leur souhait à la veille de cette treizième manche de l’année : « Le week-end français a été important pour l’équipe car nous avons introduit une grosse mise à jour, visant principalement à produire plus d’appuis. Il y avait des signes évidents d’amélioration lors des essais libres de vendredi et j’étais satisfait de ma performance en qualifications, entrer en Q3 m’a semblé être un progrès. » nous explique Tsunoda.

« Mais ma course a été gâchée quand Ocon [pilote Alpine] m’a percuté [au départ de la course] et même si j’ai essayé de continuer, à la fin les dégâts étaient trop importants et j’ai dû abandonner. Cela signifiait également qu’il était difficile d’évaluer les changements apportés à la voiture sur une distance de course. »

« Ce sera un grand contraste entre un circuit rapide comme le Ricard et le Hungaroring, qui est tellement plus lent et sinueux, et ce week-end, nous aurons peut-être une meilleure idée de ce que les mises à jour apportent, à mesure que nous approfondissons nos connaissances sur leur fonctionnement. »

« Nous avons besoin d’un peu plus de temps pour évaluer le nouveau package, mais il y a évidemment une limite à ce que nous pouvons faire en quelques jours seulement. » ajoute Pierre Gasly, le coéquipier de Yuki Tsunoda.

« Cependant, je sais que nos ingénieurs examineront toutes les données, afin que nous puissions essayer d’autres choses lors des essais du vendredi sur le Hungaroring, qui sera un autre week-end chaud. Vous avez besoin de beaucoup d’appui sur cette piste, ce sont des niveaux similaires à Monaco et cela fait partie de ce que les mises à jour sont censées offrir. Nous allons pousser autant que possible pour être là où nous pensons devoir être en termes de performances. »

Considéré comme un « Monaco sans les murs », le tracé du Hungaroring de Budapest est très difficile pour les pilotes et les machines, notamment parce qu’il n’y a quasiment aucune ligne droite pour permettre aux pilotes de se reposer en course et que les températures y sont bien souvent très chaudes à cette période de l’année.

L’argument de la sécurité pour modifier les règles fait sourire Fred Vasseur

Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Frédéric Vasseur, estime que l’argument de la FIA selon lequel elle doit apporter des changements pour arrêter le marsouinage pour une raison de sécurité est « une putain de blague » et va à l’encontre de l’esprit des règles.

La FIA introduira une nouvelle directive technique – à partir du Grand Prix de Belgique – qui verra le niveau de marsouinage (effet de rebond des monoplaces dans les lignes droites) mesuré et une limite imposée que les équipes devront respecter. Cela sera ensuite suivi de modifications du règlement technique concernant le fond plat pour 2023. Le plan pour éradiquer ce phénomène consiste à relever les bords du fond plat des monoplaces de quelques millimètres (25 mm) et à effectuer des tests de déflexion latérale du plancher plus rigoureux.

Mais un certain nombre d’équipes ne sont pas satisfaites des décisions de l’instance dirigeante et Fred Vasseur dit que la justification selon laquelle la FIA doit agir pour des raisons de sécurité est complètement fausse : « Nous avons commencé il y a quelques semaines et c’est vrai que maintenant, changer « juste le bord du fond plat » n’est pas juste, il faut tout changer. » a déclaré Fred Vasseur en entretien avec Racer.

« De mon point de vue, c’est beaucoup trop tard. Ce n’est pas l’esprit de la réglementation et de la réglementation mondiale parce que nous avons toujours poussé à la stabilité des réglementations pour le plafonnement des coûts, etc., parce que nous voulons reporter certaines parties mais nous ne pouvons plus maintenant. »

« Ensuite, de mon point de vue, utiliser des motifs de sécurité à ce sujet n’est qu’une putain de blague. Le marsouinage n’est pas la sécurité. Le marsouinage est facile à réparer, il suffit d’augmenter la hauteur de caisse. »

Lorsqu’on évoque avec lui la directive technique de la FIA qui imposera aux équipes de prendre des mesures pour lutter contre le marsouinage et qui entrera en vigueur à partir du Grand Prix de Belgique de cette année, Vasseur a répondu : « Ne me demandez pas parce que je ne comprends pas. »

« Mais je ne suis pas sûr non plus que la matrice pour des raisons de sécurité soit une bonne approche, car en utilisant la même chose, vous pourriez dire que nous devons contrôler la hauteur de caisse à Spa parce que nous pourrions avoir un creux dans le raidillon. Ainsi, la FIA pourrait dire ‘Ok, vous devez faire rouler la voiture à 30 mm, car en dessous de 30 vous pourriez avoir un creux dans le raidillon’. »

« Ou quand la piste est humide et que certaines équipes mettent les slicks en premier, nous prenons un risque. On peut se crasher. Et ils peuvent dire « Non, vous ne devez utiliser des slicks que si c’est inférieur à 104 % ». Je ne sais pas, mais si nous empruntons cette voie… C’est beaucoup plus risqué pour la FIA parce que s’ils mettent une limite aux slicks et que quelqu’un se crashe, ils seront responsables car la limite n’est pas au bon endroit. »

« Si Alonso [pilote Alpine] par exemple a une méga douleur dans le dos après Spa et qu’il était en dessous de la matrice, il pourrait se plaindre de la matrice. Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne façon de faire la police. La sécurité est toujours un critère dans nos choix. C’est un critère pour les températures de freinage, c’est un critère lorsque vous utilisez des intermédiaires ou des slicks… Je pense que c’est un peu étrange. »

Seules Mercedes, McLaren et Aston Martin seraient en faveur des changements pour 2023, mais la FIA n’a pas besoin de l’unanimité des équipes si elle force à passer ces nouvelles règles pour des raisons de sécurité.

Sergio Perez patron d’équipe en E1 Series, un championnat de bateaux électriques

Le pilote de F1 Sergio Perez va engager sa propre équipe dans le championnat du monde UIM E1, une toute nouvelle série de bateaux de course 100% électriques.

L’actuel pilote Red Bull en Formule 1 fera ses débuts en tant que patron d’équipe dans le championnat UIM E1 avec l’écurie représentant le Mexique, la première course de ce tout nouveau championnat étant programmée en 2023. Au total, 24 pilotes, 12 équipes et 10 destinations seront au programme de cette série lancée par Alejandro Agag, actuel directeur de la Formule E et de l’Extreme E.

« Je suis vraiment excité à l’idée de devenir un nouveau propriétaire d’équipe en E1 et d’avoir une équipe représentant le Mexique dans le Championnat du Monde UIM E1. » a déclaré Sergio Perez.

« Compte tenu de ma relation avec Alejandro, j’ai suivi de près ce qu’il faisait et ses différents championnats, et je pense que ce qu’il a accompli en promouvant des formes de sport automobile plus durables est louable. Voir une équipe de course battre le drapeau du Mexique sur une scène mondiale sera incroyable et j’ai hâte de voir le RaceBird en action pour la première fois. J’ai entendu beaucoup de choses positives sur le bateau et le produit sportif passionnant qu’E1 essaie de créer pour les fans avec des événements en ville. »

« Ce sera certainement un grand défi dans ma carrière et une expérience d’apprentissage. J’ai hâte de commencer et d’aider à développer la base de fans au Mexique et dans le monde. »

Alejandro Agag dit que l’arrivée de Sergio Perez aidera à dynamiser la série et pense que le pilote âgé de 32 ans excellera en tant que propriétaire d’équipe.

« Moi et Checo sommes restés des amis proches depuis que nous avons travaillé ensemble en GP2, où Checo a piloté pour mon équipe. D’une manière amusante, j’ai un peu l’impression que la boucle est bouclée, je l’ai engagé comme pilote et maintenant Sergio arrive avec sa propre équipe en E1. » a déclaré Agag.

« Il n’est pas seulement un pilote de course incroyablement rapide et talentueux, mais il est également intelligent et possède tous les attributs nécessaires pour devenir un propriétaire d’équipe prospère. Je suis ravi d’accueillir Checo dans la famille E1 et j’ai hâte de voir comment les plans de Team Mexico se développeront. »

Le calendrier 2023 du championnat UIM E1 n’a pas encore été dévoilé, mais les premiers essais du bateau 100% électrique ont déjà été réalisés.

La pluie attendue au Grand Prix de Hongrie ce week-end

Après un Grand Prix de France marqué par un temps sec et chaud dans le département du Var, les pilotes de F1 devraient avoir le droit à un peu de pluie ce week-end pour le Grand Prix F1 de Hongrie qui se dispute du 29 au 31 juillet sur le tracé du Hungaroring de Budapest.

Selon les premières prévisions météo, des nuages feront leur apparition dès vendredi au dessus du Hungaroring de Budapest pour les premiers essais libres du week-end, cependant, les risques de pluie sont extrêmement faibles pour cette première journée de roulage. En revanche, les températures devraient être élevées avec un mercure pouvant atteindre les 33° au plus fort de la journée.

C’est à partir de la journée de samedi que le temps va devenir de plus en plus instable à Budapest avec un ciel très nuageux avec la possibilité de foyers orageux et quelques averses attendues dans l’après-midi à l’heure de la séance de qualifications. Les températures devraient considérablement chuter par rapport à la veille avec un mercure qui devrait atteindre au maximum les 24° au plus fort de la journée, de quoi donner un peu d’air frais aux hommes et aux machines après un épisode caniculaire vécu dans le sud de la France.

Enfin le dimanche jour de la course, les risques de pluie sont plus faibles que la veille, bien que quelques averses pourraient commencer à tomber en fin d’après-midi à l’heure où les pilotes sont supposés franchir la ligne d’arrivée du Grand Prix de Hongrie. Là-encore, les températures seront plus clémentes avec un 25° attendu au plus fort de la journée.

Toutes ces prévisions météo seront bien-sûr affinées d’ici vendredi et nous publierons notre traditionnel bulletin météo complet dans la journée de jeudi grâce à notre partenaire météo Celinium.