Après ces trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn entre le 12 et le 14 mars, il est toujours intéressant de constater les différences de kilométrage (bien plus que les temps au tour) entre les différentes équipes et motoristes de la grille.
Cette année, deux équipes affichent le même nombre de tours bouclés au terme de ces trois jours d’essais, il s’agit d’Alfa Romeo et AlphaTauri, qui ont bouclé chacune 422 tours de circuit en trois jours.
On retrouve ensuite dans le top trois l’équipe Ferrari qui a réussi à boucler 404 tours de circuit au total avec sa monoplace 2021.
Ci dessous, vous pouvez retrouver le tableau qui vous indique le nombre de tours bouclés par chaque équipe, ainsi que le kilométrage réalisé en trois jours.
Kilométrage par équipe
[table “161” not found /]
Concernant le kilométrage parcouru par chaque motoriste durant ces trois journées, il est bon de noter que Mercedes affiche le plus grand kilométrage parce que le constructeur allemand fournit pas moins de quatre équipes de la grille cette année (Mercedes, Williams, McLaren et Aston Martin).
A l’inverse, le moteur Renault affiche le plus faible kilométrage parce que le motoriste français n’équipe que sa propre écurie Alpine.
Avec un total de 2182 km parcourus après trois jours d’essais hivernaux, la Scuderia Ferrari tire un bilan positif de ces essais hivernaux 2021.
Selon Mattia Binotto, directeur de l’équipe italienne, Ferrari s’est améliorée dans les domaines dans lesquels il était important d’apporter des améliorations par rapport à 2020, notamment le moteur, ainsi que le train arrière de la monoplace afin de réduire la trainée.
« Ce furent trois jours de tests très chargés.Une de nos priorités était de tirer le meilleur parti du peu de temps disponible pour comprendre le comportement de la SF21 et nous y sommes parvenus. » estime Mattia Binotto ce dimanche soir.
« Je pense que nous nous sommes améliorés dans de nombreux domaines par rapport à la saison dernière. »
« Il est difficile de dire où nous en sommes par rapport à nos adversaires, car ce test était encore plus difficile à interpréter que d’habitude. »
« J’ai été particulièrement satisfait de la façon dont Charles et Carlos ont travaillé avec l’équipe et de la bonne relation entre eux deux, qui a aidé Sainz à s’intégrer très rapidement dans sa nouvelle équipe. »
« De notre côté, nous devons analyser soigneusement toutes les données pour être au mieux préparé pour le départ du championnat.Il y a beaucoup à faire, mais nous voulons tous vraiment bien faire. »
Ferrari a débuté les tests de pré-saison avec un grand intérêt après une année 2020 difficile, et Mattia Binotto, directeur de l’écurie italienne, dit qu’il est convaincu que son équipe a éliminé ses plus grandes faiblesses avec sa nouvelle voiture.
Binotto a admis que les directives techniques envoyées par la FIA en 2020 avaient largement « bridé » le moteur Ferrari, cette perte de puissance était également associée à des niveaux élevés de traînée sur la voiture 2020, ce qui a rendu la SF1000 extrêmement lente dans les lignes droites.
Mais après les trois jours d’essais hivernaux disputés ce week-end à Bahreïn, force est de constater que le moteur Ferrari a retrouvé de sa superbe avec l’une des meilleures vitesse de pointe enregistrée ce week-end.
« Nous savions qu’avec seulement trois jours d’essais, ce serait très chargé et très intense – cela a été très occupé et intense. » a déclaré Binotto ce dimanche à Bahreïn, alors que Carlos Sainz a terminé les essais avec le troisième meilleur temps.
« Je pense que jusqu’à présent, tout s’est bien déroulé.La principale priorité était certainement de comprendre le comportement de la voiture, la cartographie dans toutes les conditions, et c’est là que nous avons concentré notre énergie. »
« Je pense que jusqu’à présent, nous avons collecté beaucoup de données – ces données doivent maintenant être analysées et nous devons comprendre les variations entre la piste, la soufflerie, la simulation, etc. »
« Mais je dois dire qu’en termes de mesures de données touts’est très bien déroulé et nous avons fait notre kilométrage et en quelque sorte, nous suivons notre plan. »
« De toute évidence, nous savons comment le moteur fonctionne sur le banc d’essai. Lorsque vous l’installez dans la voiture, ce que vous pouvez voir sur piste, c’est la vitesse et éventuellement la vitesse relative par rapport aux autres. »
« Lorsque nous étions ici l’an dernier à Bahreïn pour la course et pour les qualifications, nous avons été très lents ici dans les lignes droites – nous n’avons pas abordé la Q3 et nous étions très éloignés de la pole. »
« Maintenant, si je regarde les premiers jours, je pense qu’au moins dans les lignes droites, la vitesse est bonne. Cela ne semble pas être un désavantage aussi important que l’an dernier. »
« Nous savons que ce n’est pas seulement la puissance, c’est aussi la traînée de la voiture – comme nous l’avons souvent dit l’année dernière – mais permettez-moi de dire que les deux ont contribué à améliorer notre vitesse dans les lignes droites et aujourd’hui nous pensons que ce n’est plus un inconvénient. »
Bien que l’équipe de Maranello a concentré ses efforts sur la puissance moteur cette année, Ferrari se devait aussi de remédier à quelques faiblesses sur l’arrière de la monoplace où elle a dépensé deux jetons de développement cet hiver.
« Nous avons essayé de développer autant que possible l’arrière de la voiture. Je pense que ce qui était le plus important ces jours-ci était de comprendre la corrélation entre la soufflerie et les simulations, donc de rassembler des données et de comparer. »
« Je pense que nous sommes plutôt satisfaits de la corrélation, ce qui signifie que nous avons une bonne base au moins pour les prochaines simulations et éventuellement les développements. La corrélation était donc un facteur clé de ces essais, du moins jusqu’à présent, ça a l’air plutôt bien. »
Avec près de 700 km au compteur ce samedi, la Ferrari SF21 a tourné comme une horloge et aucun problème technique n’est venu entacher le travail de la Sccuderia lors de cette seconde et avant dernière journée des essais hivernaux.
En matinée, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui était aux commandes de la SF21, il aura bouclé au total 56 tours, tandis que le Monégasque Charles Leclerc a pris le relais dans l’après-midi en bouclant 73 tours et en terminant avec le sixième meilleur temps du jour.
« Ce fut une autre journée d’essais très chargée à Bahreïn, avec près de 700 kilomètres parcourus pendant les huit heures de piste. » nous explique Laurent Mekies, directeur sportif chez Ferrari.
« Le temps était bien meilleur qu’hier, même si le vent était encore une caractéristique, surtout dans la première partie de la journée. »
« Nous avons beaucoup travaillé sur la gestion des pneus Pirelli sur les longs relais et nous avons obtenu de nombreuses données que nous allons maintenant analyser attentivement. »
« Dans la dernière heure, nous avons également commencé à regarder comment la SF21 se comporte en termes de performance pure et simple et là aussi, nous avons rassemblé beaucoup d’informations utiles. »
« Ces trois jours sont d’une importance vitale et nous adoptons une approche méthodique, car le travail que nous faisons maintenant sera la clé de la façon dont nous nous comporterons au cours de la saison. »
« Par conséquent, le plus important est de terminer le programme prévu et c’est ce que nous avons fait jusqu’à présent.Quant à la compétition, nous pouvons commencer à y penser dans deux semaines, en nous qualifiant pour le Grand Prix de Bahreïn. »
Après sa première journée au volant de la Ferrari SF21, l’Espagnol Carlos Sainz – qui a rejoint l’équipe de Maranello cette année – pense qu’il est bien trop tôt pour se prononcer sur le potentiel de la nouvelle monoplace de l’équipe italienne.
Au total, les deux pilotes Ferrari ont bouclé 115 tours de circuit ce vendredi à Bahreïn dans des conditions de roulage compliquées en raison des rafales de vent et de la tempête de sable qui a touché le circuit dans l’après-midi.
L’objectif pour cette première journée était de s’assurer que tout fonctionne parfaitement sur la SF21 et, hormis une alerte en matinée qui a obligé Charles Leclerc à immobiliser sa monoplace sur le bord de piste, le programme de l’équipe a été bouclé.
« En général, je pense que ce fut une première journée de test positive, où l’objectif était de terminer tout notre programme de course et nous l’avons fait, nous sommes heureux de cela. » a déclaré Carlos Sainz ce vendredi soir.
« Je suppose que tout le monde veut comprendre les performances de chaque voiture après aujourd’hui, mais je pense qu’il est trop tôt pour le dire, et très difficile à connaître dans ce genre de conditions – il y avait plein de sable, c’était très venteux et avec de grandes variations de températures. »
« Dans l’ensemble, je pense que nous pouvons considérer aujourd’hui comme une très bonne journée.Je dois juste remercier toute le monde sur la piste et à l’usine.Nous allons juste continuer à travailler. »
La nouvelle monoplace de la Scuderia Ferrari, la SF21, présentée ce mercredi par l’équipe italienne, a déjà pris la piste ce jeudi à Bahreïn, quelques heures avant le début officiel des essais hivernaux.
C’est dans le cadre d’une journée de tournage que la Scuderia Ferrari a pu faire rouler sa SF21 pour la première fois et c’est le Monégasque Charles Leclerc qui a eu l’honneur de déverminer sa nouvelle monoplace le premier avant que son coéquipier ne puisse lui aussi en prendre les commandes.
Cette journée de tournage étant limitée à seulement 100 kilomètres avec une monoplace équipée de pneus de démonstration, l’écurie italienne s’est contentée de vérifier que tous les systèmes de la SF21 fonctionnent parfaitement.
Ce vendredi, Charles Leclerc sera de nouveau en piste en premier dans la matinée, avant de laisser le volant à son coéquipier Carlos Sainz dans l’après-midi. Pour les jours suivants, l’équipe Ferrari n’a pas encore communiqué sur le programme précis.
La SF21 a enfin été dévoilée, la voiture avec laquelle Ferrari participera au championnat du monde de F1 pour la saison 2021 après la désastreuse année 2020 connue par l’équipe de Maranello.
Les techniciens dirigés par Mattia Binotto ont réalisé, vers le mois de juin de l’année dernière, que même la saison 2021 ne pourrait garantir à l’équipe de se battre pour le titre mondial.
En effet, le gel de certains composants de la monoplace et l’impossibilité de révolutionner un projet qui s’est avéré être erroné comme ce fut le cas avec la SF1000 l’an dernier, n’ont pas permis à Ferrari de débuter la saison 2021 avec une monoplace totalement nouvelle.
En fait, même sur le plan visuel, la SF21 ne diffère pas beaucoup de l’ancienne SF1000.
Analyse de la zone avant
La SF21 hérite directement des composants de la SF1000 tels que le châssis et la suspension avant, qui restent pratiquement inchangés. D’autres composants homologués en 2020 sont également présents sur la monoplace comme la structure de choc avant qui en fait n’a pas permis à Ferrari d’adopter un nez étroit de style Mercedes.
Cependant, tout en conservant le large cône de nez de la SF1000, la partie dédiée à la gestion de l’écoulement aérodynamique a été largement revue, avec l’adoption sur la SF21 d’une grande cape qui rejoint les aubes placées sous le corps de la cape.
L’aileron avant, en revanche assez différent de la spécification de l’année dernière, a des caractéristiques particulières et des différences dans les cinq éléments, tout en restant globalement fidèle au concept de l’ancienne monoplace. Ferrari a clairement cherché à travailler l’effet « outwash » (l’air envoyé vers l’extérieur) tout comme sur la SF90 d’il y a deux saisons.
Pour accentuer cet effet, on peut constater l’apparition de dérives latérales inclinées vers l’extérieur dans leur partie supérieure. Une solution qui a déjà été vue sur la Mercedes W12 lors de la présentation de celle-ci et également reportée sur la SF21.
La plaque d’extrémité de l’aileron avant a également été revue sur le bord latéral, et ici aussi, cela rappelle les lignes aérodynamiques de la Mercedes.
En restant sur l’essieu avant, nous pouvons apercevoir de nouveaux conduits de frein très différents de ceux montés l’an dernier sur la SF1000. Les prises d’air ont un gonflement dans la zone inférieure, montrant notamment les innombrables franges, qui séparent le flux d’air transporté vers les disques et les étriers.
Comme mentionné précédemment, la suspension avant reste fidèle à celle de l’année dernière, avec des éléments qui ne peuvent pas être modifiés en raison de l’homologation. Même les triangles n’ont subi aucun changement particulier, et la Scuderia Ferrari reste la seule équipe de la grille (avec Haas) à adopter un seul support.
En effet, toutes les autres équipes ont adopté la solution double support, avec le pivot agissant comme une levier entre le porte-moyeu et le triangle supérieur.
Bargeboards et châssis
Dans la zone juste derrière les roues avant, vous pouvez voir les premières innovations intéressantes concernant les bargeboards, qui semblent être une évolution directe de ceux adoptés lors du GP de l’Eiffel de l’année dernière.
Des déviateurs de flux d’air apparaissent pour la première fois sur la Ferrari, tandis que les déviateurs situés derrière les roues avant ont été légèrement redessinés, tout comme le double boomerang dans la partie supérieure.
Su l’image ci-dessous, la zone de soufflage est surlignée en jaune, tandis que dans la partie inférieure du séparateur inférieur, nous pouvons voir de nombreux générateurs de vortex qui, par rapport à 2020, sont en plus grand nombre et de forme torsadée.
Dans tous les cas, les techniciens de Maranello ont travaillé sans essayer d’appliquer des solutions extravagantes, et la plupart des innovations vues sur la SF21 sont déjà présentes en F1 sur d’autres monoplaces, même si elles sont parfois révisées ou réinterprétées.
C’est le cas notamment des éléments aérodynamiques au-dessus de la partie avant du châssis, qui sont un mélange entre la solution Mercedes (pour la forme) et la solution Alfa Romeo (pour le nombre d’éléments).
Entrées d’air des radiateurs style Red Bull
La zone la plus revisitée (aérodynamiquement), par rapport à l’ancienne voiture, est certainement la zone centrale qui comprend la partie arrière du châssis et de la carrosserie.
Les prises d’air pour le refroidissement des radiateurs ne sont pas si différentes du concept utilisé la saison dernière, ce qui est également dû à l’homologation du châssis et du système de refroidissement. Cependant, Ferrari semble s’être inspirée d’Adrian Newey (directeur technique de Red Bull) pour ce domaine de la voiture, avec les conduits de radiateurs ayant un certain air de famille avec les formes et les silhouettes trouvées sur la Red Bull.
Toujours au sujet du refroidissement, il est possible d’observer la nouvelle entrée d’air principale (au dessus de la tête du pilote), sur laquelle ont été ajoutées des « oreilles » qui apportent de l’air au refroidisseur intermédiaire d’huile, rendant l’admission d’air de forme plus arrondie et moins triangulaire comme sur la SF1000.
L’admission centrale, quant à elle, est celle qui apporte de l’air aux cylindres et au compresseur, et qui a également une entrée dans la partie inférieure de l’arceau de sécurité, juste au-dessus de l’appui-tête.
En regardant les nouveaux flancs de cette Ferrari SF21, on peut constater l’effet downwash (écoulement de l’air vers le bas). Cette solution, aussi appelée effet coanda, force l’air à descendre vers le fond plat, et s’est répandue parmi les différentes équipes de F1 cette année, Ferrari s’adaptant à ce qui est désormais la nouvelle philosophie technique.
Cette solution permet d’augmenter le flux d’air vers le bas, lui permettant de générer plus d’appui. L’adoption d’une telle carrosserie en pente a peut-être contraint les techniciens à repositionner les masses radiantes, libres de toute contrainte d’homologation, même si le refroidissement du système est sujet au gel (y compris les conduits hydrauliques).
La zone arrière
Les vrais secrets de cette SF21 sont certainement cachés à l’arrière, car c’est dans ce domaine que les techniciens ont décidé de travailler pour améliorer les points faibles de la précédente SF1000.
Les deux jetons de développement ont permis de modifier la boîte de vitesses, notamment en redessinant la structure en carbone pour la rendre plus étroite en bas. Cela a évidemment pour objectif un gain aérodynamique en obtenant une plus grande distance entre la carrosserie et le bord extérieur du fond plat pour avoir une plus grande efficacité dans la zone « Coca-Cola ».
En changeant la boîte de vitesses, les attaches de la suspension arrière ont également changé et ont été adaptées à la nouvelle structure externe qui enveloppe la boîte de vitesses 8 rapports + une marche arrière. Il semble que le différentiel a été légèrement surélevée, même si pour mieux observer cette zone de la voiture il faudra attendre que la SF21 soit en piste.
Les interventions pour effiler l’essieu arrière sont également passées par le nouveau moteur Ferrari 065/6, géré sous la direction technique d’Enrico Gualtieri, qui croyait fermement à la refonte d’un nouveau moteur pour revenir aux performances et aux niveaux d’efficacité mécanique de 2019.
En fait, la nouvelle unité de puissance Ferrari est plus compacte sur la partie arrière et dans la disposition des échappements, juste pour être « enveloppé » par le capot moteur. La fiabilité (ainsi que la puissance) seront les véritables aspects à surveiller lors des tests à Bahreïn.
Ce mercredi lors de la présentation de la SF21, Ferrari a annoncé un gain d’un peu plus d’un dixième au tour uniquement grâce à son nouveau moteur et l’utilisation d’un nouveau carburant développé par son fournisseur Shell.
À l’arrière de la voiture, en dehors des ailettes des écopes de frein inférieures à 40 mm comme le stipule le règlement, il n’y a pas de différences particulières: l’aileron arrière a un plan principal « cuillère », soutenu par le double pylône classique.
La disposition des échappements de la machine 2020 est maintenue dans la zone centrale, avec un seul extracteur de soupape de décharge, placé au-dessus de celui du moteur thermique.
Les flasques d’aileron arrière restent identiques à celles introduites à Sotchi l’année dernière, et qui rappellent beaucoup celles de la Mercedes. Le T-wing biplan reste pratiquement inchangé
Surligné en jaune dans l’image ci-dessus, nous avons les éléments qui composent le nouveau fond plat raccourci en diagonale de 10 cm par règlement. Le nouveau fond plat est sensiblement dans la même configuration que celui testé à Yas Marina lors des essais libres du GP d’Abou Dhabi 2020, lorsque Ferrari a réalisé des tests aérodynamiques en vue de 2021.
Vous pouvez d’ailleurs voir les trois dérives dans la zone centrale, ainsi que d’autres générateurs de vortex dans la zone avant la roue arrière afin de réduire l’effet de jet créé par la roue.
Ce domaine sera certainement le plus révisé en termes d’aérodynamique au cours de la saison 2021, avec Ferrari qui la saison dernière a testé deux pré-configurations en vue de 2021, précisément pour tenter de récupérer l’appui qui aurait été perdu en collectant un grand nombre de données sur la piste.
Dans le dessin ci-dessous, la pré-configuration du dernier fond plat testé à Abou Dhabi, pratiquement identique à celui monté sur la SF21.
L’équipe Haas a enfin pu démarrer le moteur Ferrari qui propulsera cette saison sa VF-21 pilotée par l’Allemand Mick Schumacher et le Russe Nikita Mazepin.
En raison des différentes restrictions de voyage en place dans différents pays, l’équipe Haas – qui a construit sa monoplace dans son usine de Banbury au Royaume-Uni – n’a pas pu démarrer le moteur Ferrari cet hiver, notamment parce que les ingénieurs de Maranello ne pouvaient pas se déplacer jusqu’au Royaume-Uni.
En effet, si les ingénieurs de Ferrari faisaient le voyage jusqu’au Royaume-Uni, ils auraient dû observer une quarantaine obligatoire à l’aller tout comme au retour vers l’Italie, ce qui n’était pas possible en raison du timing bien trop court avant le départ des équipes vers Bahreïn pour les essais hivernaux.
Par conséquent, l’équipe Haas n’a pas eu d’autre choix que de patienter jusqu’à ce mercredi pour pouvoir enfin démarrer son moteur pour la toute première fois de l’année avec l’aide des ingénieurs de Ferrari.
La mise à feu du moteur Ferrari a eu lieu ce mercredi dans le garage de l’équipe sur le circuit de Bahreïn en présence des pilotes et de tout le staff technique de l’écurie.
Ce vendredi 12 mars à 06h30 du matin (heure de Paris), l’équipe présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2021 sur la voie des stands du tracé de Sakhir, soit quelques heures à peine avant le début officiel des essais hivernaux 2021.
Alors que la SF21, la nouvelle monoplace de l’équipe Ferrari pour la saison 2021, a été dévoilée ce mercredi lors d’un événement en ligne, cette dernière sera déjà en piste dès ce jeudi sur le tracé de Bahreïn.
La SF21 fera ses débuts en piste ce jeudi à Bahreïn dans le cadre d’une journée de tournage organisée par l’équipe de Maranello au cours de laquelle elle pourra parcourir seulement 100 kilomètres comme le stipule la réglementation.
Les deux pilotes titulaires, Charles Leclerc et Carlos Sainz, piloteront tous les deux lors de cette journée de roulage, ce qui leur permettra de découvrir pour la toute première fois le comportement de la monoplace avec laquelle ils défendront les couleurs de Ferrari tout au long de la saison 2021.
Cette monoplace est la 67e à être construite à Maranello pour participer au championnat du monde de Formule 1 et est une évolution de la SF1000 de l’année dernière, comme le dictait la réglementation, qui nécessite l’utilisation du même châssis qu’en 2020, limitant ainsi les opportunités de changement dans de nombreux domaines.
Par conséquent, la SF21 a été développée dans toutes les zones autorisées, du moteur, qui est complètement nouveau, à l’aérodynamique et, à l’arrière, où les deux jetons de développement autorisés dans la réglementation ont été utilisés.
Dès ce vendredi 12 mars, la Ferrari SF21 sera de nouveau en piste pour la première journée des essais hivernaux 2021 qui dureront cette année seulement trois jours (du 12 au 14 mars) et qui seront à suivre en direct et en intégralité sur F1only.fr
Alors que Ferrari a présenté ce mercredi sa monoplace pour la saison 2021, le directeur de l’équipe, Mattia Binotto, a déclaré que presque tout sur la voiture avait été repensé pour tenter de remettre la Scuderia Ferrari en position de gagner de nouveau.
Bien que la réglementation est restée stable en grande partie cette année, Ferrari avait du pain sur la planche tout au long de l’hiver pour faire en sorte de gommer les défauts de la SF1000 de l’an passé après une saison décevante (sixième au championnat) et sans la moindre victoire.
Lors du lancement de la SF21 ce mercredi, Binotto a expliqué tous les efforts consentis par la Scuderia cet hiver pour rendre cette monoplace compétitive.
« Cette voiture est née de la voiture de l’année dernière en raison de la nouvelle réglementation. Donc, elle a été partiellement gelée, mais nous avons essayé de l’améliorer dans tous les domaines dans la mesure du possible. » a expliqué Binotto.
« L’aérodynamique a été revue et sa livrée a également changé. Comme vous pouvez le voir, la partie postérieure est de couleur bordeaux (Amarante) semblable à la toute première voiture de course Ferrari, la 125S. »
« C’est la même couleur que nous avons utilisé l’an dernier au Mugello pour célébrer notre 1000e Grand Prix. Visuellement, nous nous sommes inspirés de notre passé, mais nous attendons aussi avec impatience l’avenir, qui sera toujours défini par notre rouge Ferrari. »
Le responsable du châssis chez Ferrari, Enrico Cardile, a ajouté que l’aérodynamique de la SF21 avait subi une révision radicale avec deux objectifs en tête compte tenu des nouvelles règles 2021 qui réduisent l’appui autour du fond plat.
« L’aérodynamique a été l’un des domaines touchés par les modifications réglementaires visant à réduire la capacité à générer une charge verticale, afin de ne pas trop solliciter les pneus. » a expliqué Cardile lors de la présentation de la SF21, confirmant au passage que Ferrari avait dépensé ses jetons de développement sur l’arrière de la monoplace.
« C’est pourquoi, alors que nous avons commencé à développer l’aérodynamique de la voiture, nous nous sommes fixé deux objectifs: récupérer plus d’appui aérodynamique que ce qui n’a été perdu par la réglementation et réduire la traînée. »
« Nous avons opté pour l’arrière, en concevant une nouvelle boîte de vitesses et un nouveau système de suspension.Ceci, en plus des efforts de nos collègues du groupe motopropulseur, a conduit à un arrière beaucoup plus serré. »
« En raison de la réglementation, des changements moins drastiques étaient possibles à l’avant de la voiture. Nous avons donc développé un nouvel aileron avant qui fonctionne en conjonction avec un nouveau concept de nez, mais le châssis lui-même et la suspension sont empruntés à la SF1000 de l’année dernière. »
Le responsable des unités de puissance chez Ferrari, Enrico Gualteri, explique pour sa part que le moteur a également été l’un des plus gros chantier pour les ingénieurs de Maranello au cours de l’hiver.
« Avec nos collègues du côté châssis, nous avons beaucoup travaillé sur la configuration du groupe motopropulseur, pour rendre la conception globale de la voiture aussi efficace que possible. » explique t-il.
« Avec le moteur à combustion interne, nous nous sommes concentrés sur l’augmentation de son niveau d’efficacité thermique, en collaboration avec notre partenaire Shell, et cela a produit une amélioration du temps au tour que nous estimons à plus d’un dixième de seconde. »
La SF21 fera ses grands débuts en piste ce jeudi dans le cadre d’une journée de tournage, un jour avant le début des essais hivernaux 2021 qui se tiendront à Bahreïn.
La Scuderia Ferrari a présenté ce mercredi sa monoplace pour la saison 2021, la SF21, qui sera pilotée cette année par l’Espagnol Carlos Sainz et le Monégasque Charles Leclerc.
La présentation de cette SF21 était prévue à 14h00 pétante ce mercredi lors d’un événement uniquement diffusé en ligne, crise sanitaire oblige, mais bien avant l’heure officielle, les première images « volées » de la SF21 ont malheureusement été publiées sur les réseaux sociaux, faisant passer les traditionnelles présentations de F1 – moment toujours très attendu par les fans – complétement obsolètes désormais.
Sur ces clichés pris en studio, visuellement, le détail le plus frappant vient du capot moteur qui arbore cette année un logo de Mission Winnow, sponsor titre de la Scuderia Ferrari, de couleur verte, tandis qu’il faudra un œil averti pour remarquer la différence de nuance dans la couleur rouge de la carrosserie qui vire sur l’Amarante sur l’arrière de la monoplace (comme la couleur utilisée l’an dernier au Grand Prix de Toscane).
Sur le plan technique, Ferrari a travaillé essentiellement sur le développement de la partie arrière de sa monoplace au cours de l’hiver et les ingénieurs de Maranello ont placé une très grande partie de leurs ressources sur le développement d’une nouvelle unité de puissance, dont les premières données récoltées sur le banc d’essai sont « prometteuses » selon Mattia Binotto.
Cette SF21 aura donc la lourde tâche cette année de faire revenir Ferrari à l’avant de la grille après une saison 2020 catastrophique pour l’équipe italienne, qui a terminé seulement à la sixième place du championnat du monde des constructeurs, soit son pire résultat depuis 1980.
D’ici quelques heures, nous publierons sur F1only.fr un article technique détaillant les principales nouveautés aperçues sur cette SF21.
Désormais, il ne manque plus que la présentation de la Haas VF-21 [prévue ce vendredi 12 mars à 06h30] et toutes les écuries de la grille auront dévoilé leur monoplace pour cette nouvelle saison de Formule 1.
Mise à jour de cet article à 14h10 : la Ferrari SF21 a été dévoilée, pouvoir les premières images il vous suffit de cliquer ici.
La Scuderia Ferrari présente sa monoplace pour la saison 2021 de Formule 1 ce mercredi lors d’un événement en ligne, crise sanitaire oblige.
L’écurie basée à Maranello lèvera le voile de façon officielle sur la SF21 (c’est le nom de sa nouvelle monoplace) à 14h00 (heure de Paris), même si des photos « volées » ont déjà été publiées sur les réseaux sociaux ces dernières heures.
Cette SF21 – qui sera pilotée cette saison par Carlos Sainz et Charles Leclerc – aura la lourde tâche de faire oublier la saison 2020 catastrophique qu’a pu connaître Ferrari en terminant à une lointaine sixième position au classement des constructeurs, son pire résultat depuis 1980.
Au cours de l’hiver, la Scuderia Ferrari a concentré ses ressources sur le développement d’un tout nouveau moteur et le directeur de l’écurie italienne, Mattia Binotto, a déjà laissé entendre que les données récoltées au banc d’essai étaient « très prometteuses ».
Avant le début des essais hivernaux (du 12 au 14 mars), nous publierons un article technique détaillant les principales nouveautés aperçues sur cette Ferrari 2021.
Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, est convaincu que la nouvelle unité de puissance Ferrari offrira à son équipe une opportunité supplémentaire cette saison pour aller chercher des points précieux au championnat.
Il y a quelques jours, le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a indiqué que les dernières données récoltées sur le banc d’essai par la Scuderia suggèrent qu’ils « ont récupéré beaucoup de vitesse dans les lignes droites ».
Tout au long de la saison 2020, les pilotes Ferrari [ainsi que les équipes propulsées par le moteur de Maranello, dont Haas] ont été contraints de lutter avec un moteur sensiblement moins puissant que les autres unités motrices de la grille.
Soucieux d’éviter la répétition d’une telle situation en 2021, Ferrari a donc investi dans un tout nouveau moteur cette année, et si les résultats des bancs d’essais se traduisent sur la piste, l’équipe basée à Maranello pourrait de nouveau être un sérieux adversaire à l’avant de la grille, c’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Mattia Binotto lors de la présentation de l’équipe la semaine dernière.
« Nous avons beaucoup travaillé des deux côtés, le bloc moteur et l’aérodynamique de la voiture, pour réduire la trainée de la voiture. » a déclaré Binotto.
« D’après nos simulations, et sur la base de ce que nous voyons en terme de puissance en sortie du banc, mais également des données de la soufflerie, je pense que nous avons récupéré beaucoup de vitesse dans les lignes droites. »
« Je m’attends donc à ce que la vitesse ne soit pas un problème. Nous espérons être compétitifs, mais nous ne le saurons que lorsque nous serons à Bahreïn, parce que je pense que c’est toujours relatif à ce que font les autres. »
« Mais nous pensons que notre voiture est certainement plus efficace que celle que nous avions l’an dernier et quand je dis efficace, encore une fois, c’est à la fois du point de vue aérodynamique et du point de vue du groupe motopropulseur. »
Un vent d’optimisme souffle donc en provenance de Maranello à la veille de la nouvelle saison, et le directeur de l’équipe Haas est persuadé que Ferrari a fait de réels progrès sur son unité de puissance cet hiver, même s’il n’a pas encore pu le vérifier puisque l’équipe américaine n’a pas encore pu démarrer son moteur en raison des différentes restrictions de voyage dues à la crise sanitaire.
« Ferrari a fait un bon pas en avant, je n’ai pas encore vu les données, nous verrons tout cela à Bahreïn, mais il y a supposément un bon pas en avant cette année et j’espère que nous pourrons en tirer parti pour obtenir de bons résultats. » a déclaré Steiner.
L’unité de puissance n’est cependant pas la seule nouveauté chez Haas cette saison puisque l’écurie américaine s’apprête à débuter sa sixième saison en F1 avec un duo de pilotes totalement novices avec Mick Schumacher et Nikita Mazepin.
Haas présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2021 ce vendredi 12 mars sur la voie des stands du circuit de Bahreïn, soit quelques minutes avant le début des essais hivernaux 2021.
Cette semaine, la Scuderia Ferrari présentera sa monoplace pour la saison 2021 de Formule 1: la SF21.
Dernière équipe de la grille à présenter sa monoplace 2021, la Scuderia Ferrari a décidé cette année de faire une présentation en deux temps avec d’abord la présentation de son équipe qui a eu lieu le 26 février et la présentation de la SF21 programmée ce mercredi 10 mars.
C’est en ligne, crise sanitaire oblige, que Ferrari dévoilera sa nouvelle arme pour la saison 2021 avec un rendez-vous fixé ce mercredi 10 mars à 14h00 (heure de Paris).
Cette SF21 aura la lourde tâche de redresser une équipe Ferrari en grande difficulté depuis quelques années, notamment en 2020 avec seulement une sixième place au championnat constructeurs pour l’écurie italienne, soit son pire résultat depuis 1980.
Au cours de l’hiver, les ingénieurs de Maranello ont travaillé dur pour essayer d’améliorer les performances du moteur Ferrari, dont la puissance a été limitée l’an dernier suite à un accord secret passé avec la FIA sur fond de suspicion de tricherie lors de la saison précédente en 2019.
Il ne faudra tout de même pas s’attendre à une révolution technique sur cette SF21, puisque la réglementation a été en grande partie gelée cette année en Formule 1, toutes les équipes étant désormais concentrées sur 2022 et l’introduction d’une toute nouvelle réglementation technique.
Vous pourrez évidemment retrouver toutes les images de cette Ferrari SF21 sur F1only.fr ce mercredi dans la foulée de la présentation.
N’oubliez pas de vous abonner à la chaîne YouTube de F1only.fr nouvelle créée sur laquelle vous pourrez retrouver tout au long de la saison du contenu exclusif.
Le pilote Williams, George Russell, craint que le moteur Ferrari 2021 fasse un grand pas en terme de performance par rapport à l’unité de puissance 2020, ce qui pourrait selon lui rendre la vie plus difficile à Williams.
L’an dernier, Russell et son coéquipier Nicholas Latifi étaient régulièrement à la lutte contre les pilotes Haas et Alfa Romeo en course, notamment parce que les monoplaces de ces deux équipes étaient propulsées par un moteur Ferrari « poussif » en 2020. Cependant, cela n’aura pas empêché Williams de terminer dernière du championnat.
Petit retour en arrière: Après avoir conclu une longue enquête sur une possible violation de la réglementation autour de l’unité de puissance de l’écurie italienne lors de la saison 2019, la FIA a annoncé le dernier jour des essais hivernaux 2020 avoir passé un accord secret avec Ferrari.
A la suite de son enquête, la FIA a admis ne pas avoir suffisamment d’éléments à charge pour prouver que Ferrari a utilisé son moteur de façon illégale en 2019 et a donc trouvé un accord dont les termes resteront secret.
Après cette annonce, les sept équipes de la grille non motorisées par Ferrari ont décidé de contre-attaquer en publiant un communiqué dans lequel elles se disaient « choquées » par cet accord.
Les sept équipes non motorisées par Ferrari avaient alors organisé une réunion de crise à Melbourne lors de la première manche de l’année. Mais en raison de l’annulation de l’épreuve, cette réunion n’a jamais eu lieu.
Tout au long de la saison 2020 donc, les pilotes Ferrari [ainsi que les équipes propulsées par le moteur de Maranello] ont été contraints de lutter avec un moteur sensiblement moins puissant que les autres unités motrices, ce qui a eu pour conséquence directe une sixième place au championnat du monde des constructeurs 2020, le pire résultat de l’équipe depuis 1980.
Dans ce contexte, et alors que le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a récemment indiqué que les résultats obtenus sur les bancs d’essais concernant la nouvelle unité de puissance de Maranello était « prometteurs », George Russell pense que la lutte contre les Haas et les Alfa Romeo sera beaucoup plus difficile cette saison.
« Nous voulons être dans la même position que l’an dernier [à la lutte en course contre Haas et Alfa Romeo] au strict minimum. » a déclaré Russell ce vendredi lors de la présentation de la Williams FW43B.
« Mais nous savons que le groupe motopropulseur Ferrari fera un grand pas en avant, ce qui est un peu malheureux pour nous, nous avons donc dû faire presque le double du travail au cours de l’hiver. »
« L’objectif minimal sera de toute façon de combattre et de battre les Haas et les Alfa Romeo ce qui est, je pense, un objectif réaliste et j’espère que nous nous battrons vers le milieu du peloton. »
A la veille de la saison 2021, le Ferrari Trento (aucun rapport avec la marque de Maranello) a été nommé « vin mousseux officiel de la Formule 1 ».
Ce partenariat exclusif de trois ans verra le célèbre mousseux italien devenir le toast officiel des célébrations en Formule 1, telle que la cérémonie du podium.
Ferrari Trento a une longue et respectée histoire et est l’un des producteurs les plus récompensés de vins mousseux dans le monde, c’est pourquoi la Formule 1 a décidé de choisir cette cave familiale basée dans le Trentin, dans les Alpes italiennes, pour toutes les célébrations au cours des prochaines années.
Emblème de « l’art de vivre italien », le Ferrari Trento a également été apprécié par des invités de marque lors de grands événements internationaux depuis des décennies, avec une bouteille Ferrari Trentodoc Jeroboam qui a déjà fait une apparition sur un podium de Formule 1 dans le passé.
Du côté de chez Ferrari, que ce soit les pilotes ou bien le directeur de l’équipe, tout le monde semble aller dans la même direction concernant la proposition d’introduire des courses sprint lors de certains week-ends de Grand Prix cette année en F1.
Les discussions se poursuivent sur la perspective d’organiser des courses de «sprint» le samedi lors de trois épreuves [Monza, Montréal et Interlagos] au cours de la nouvelle saison. L’idée a gagné ce qui a été décrit comme un « large soutien » lors d’une réunion de la Commission F1 qui s’est tenue il y a quelques jours, avec une décision finale prévue avant le début de la nouvelle saison à la fin de ce mois de mars.
Ces courses sprint que la F1 veut tester cette année seraient programmées le samedi après-midi. Le programme du week-end comporterait alors une seule séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi matin, suivie, quelques heures plus tard, d’une séance de qualifications qui déterminerait alors la grille de départ de la course sprint du samedi après-midi.
Ainsi, le résultat final de la course sprint du samedi (1 heure max) déterminerait la grille de départ de la course principale du dimanche après-midi (un Grand Prix complet).
L’introduction de courses de sprint pourrait avoir des conséquences inattendues, de sorte que les équipes ont souhaité que leurs directeurs sportifs examinent les pièges potentiels avant de s’engager pleinement dans l’idée.
Interrogés la semaine dernière sur le sujet lors de la présentation de l’équipe, le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto, ainsi que ses deux pilotes, se sont montrés très emballés par la proposition.
« Nous sommes très engagés dans des discussions avec la F1 et la FIA.Nous pensons que changer pour des courses plus spectaculaires et, éventuellement, pour des courses imprévisibles, sera formidable… » a déclaré Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.
« Ce changement [les courses sprint] atteindra d’une manière ou d’une autre les objectifs que je viens de mentionner. »
« Les discussions sont en cours, mais pour le moment, cela semble prometteur pour obtenir un bon résultat, mais je pense toujours que nous devons examiner tous les détails – les détails feront la différence à cet égard. »
« Le travail d’équipe doit se poursuivre et, nous espérons que nous trouverons une bonne solution. »
Charles Leclerc était tout aussi positif à propos des courses sprint, mais le Monégasque a insisté sur le fait que la valeur de la course principale du dimanche ne doit pas être diminuée pour autant.
« Du point de vue du pilote, je pense que c’est assez intéressant. » a déclaré Leclerc.
« Je pense que ce devrait être essayé au moins et ensuite nous devrons comprendre comment cela fonctionnerait avec l’attribution des points. »
« Mais je pense que le plus important reste la course principale et que la valeur de cette couse ne diminue pas. Je pense que c’est le point principal de mon côté. »
« Mais ça pourrait être vraiment intéressant de l’essayer, ou du moins avoir des courses plus courtes durant lesquelles nous pouvons attaquer plus. Donc oui, je serai heureux de l’essayer. »
Le nouveau coéquipier de Leclerc, l’Espagnol Carlos Sainz, a déclaré pour sa part que 2021 semble être le meilleur moment pour tester ce format lors d’un week-end de course.
« Je pense que tant que nous ne l’avons pas essayé, nous ne saurons jamais. C’est l’une de ces choses où tant que vous n’y êtes pas parvenu pour la première fois, vous ne saurez jamais exactement comment cela se passe. » a déclaré Sainz.
« S’il y a bien une année où nous devons l’essayer, c’est 2021. Avec ce qui va arriver [la nouvelle réglementation en 2022], je pense que c’est une bonne occasion d’essayer ce genre de chose et de voir comment cela se passe. »
Les deux pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz, sont bien conscients qu’il est pour le moment absolument impossible de savoir si les efforts réalisés par la Scuderia Ferrari au cours de l’hiver porteront leurs fruits cette année.
Après une saison 2020 très compliquée et une sixième place au championnat du monde des constructeurs comme résultat, l’équipe Ferrari se doit de redresser la barre en 2021 avec une monoplace compétitive dès le début de la saison.
La SF21 aura donc la lourde tâche de faire oublier aux tifosi la saison 2020 de l’équipe de Maranello, mais alors que les essais hivernaux approchent à grand pas, les deux pilotes Ferrari se montrent très prudents et insistent sur le fait qu’il faudra attendre la première manche de l’année le 28 mars pour savoir si Ferrari a bien fait ses devoirs cet hiver.
« Je pense qu’il est très difficile de répondre à cette question avant la première course pour être honnête. » a déclaré Charles Leclerc lors de la présentation de l’équipe.
« Cela semble prometteur, et je pense qu’il y a eu beaucoup de travail effectué. Nous sommes là depuis le début de l’année avec Carlos [Sainz], nous poussons beaucoup et nous voyons les améliorations de la voiture, et pour le moment, cela semble toujours positif sur le papier. »
« Mais ensuite nous devrons voir ce que les autres ont fait comme progrès et nous devrons nous comparer à eux. Je suis convaincu que l’équipe donne le meilleur, mais je pense que nous ne comprendrons la hiérarchie que lors de la première course. »
Le coéquipier de Leclerc, l’Espagnol Carlos Sainz, rejoint les propos du Monégasque et estime lui aussi qu’il faudra patienter encore jusqu’à la première course pour savoir exactement où se situe Ferrari cette année.
« En ce moment honnêtement, il est impossible de le savoir. » souligne Carlos Sainz.
« Nous savons ce que nous avons fait, nous savons ce que disent nos simulations et où nous devrions être en termes de puissance, de trainée, de vitesse de pointe, etc…nous avons évidemment tous ces chiffres, mais sans les chiffres de nos concurrents, il est presque impossible de prédire où cela nous mènera. »
« Je suis heureux et fier des efforts de toute l’équipe, j’ai pu voir de bons progrès, mais tant que nous ne verrons pas ce que nos rivaux ont fait, il sera impossible de savoir si cela suffit ou pas. »
La Scuderia Ferrari présentera la SF21 le 10 mars prochain, soit seulement deux jours avant les essais hivernaux qui se disputeront du 12 au 14 mars à Bahreïn.
Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a indiqué que les dernières données récoltées par la Scuderia suggèrent qu’ils « ont récupéré beaucoup de vitesse dans les lignes droites ».
Mêlée à une sombre affaire de « tricherie » en 2019, l’équipe Ferrari est passée du groupe propulseur le plus puissant de la grille à un moteur totalement « bridé » l’an dernier suite à un accord secret passé entre la FIA et l’équipe italienne en début d’année.
Petit retour en arrière : Après avoir conclu une longue enquête sur une possible violation de la réglementation autour de l’unité de puissance de l’écurie italienne lors de la saison 2019, la FIA a annoncé le dernier jour des essais hivernaux 2020 avoir passé un accord secret avec Ferrari.
A la suite de son enquête, la FIA a admis ne pas avoir suffisamment d’éléments à charge pour prouver que Ferrari a utilisé son moteur de façon illégale en 2019 et a donc trouvé un accord dont les termes resteront secret.
Après cette annonce, les sept équipes de la grille non motorisées par Ferrari ont décidé de contre-attaquer en publiant un communiqué dans lequel elles se disaient « choquées » par cet accord.
Les sept équipes non motorisées par Ferrari avaient alors organisé une réunion de crise à Melbourne lors de la première manche de l’année. Mais en raison de l’annulation de l’épreuve, cette réunion n’a jamais eu lieu.
Tout au long de la saison 2020 donc, les pilotes Ferrari [ainsi que les équipes propulsées par le moteur de Maranello] ont été contraints de lutter avec un moteur sensiblement moins puissant que les autres unités motrices, ce qui a eu pour conséquence directe une sixième place au championnat du monde des constructeurs 2020, le pire résultat de l’équipe depuis 1980.
Soucieux d’éviter la répétition d’une telle situation en 2021, Ferrari a donc investi dans un tout nouveau moteur cette année, et si les résultats des bancs d’essais se traduisent sur la piste, l’équipe basée à Maranello pourrait de nouveau être un sérieux adversaire à l’avant de la grille, c’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Mattia Binotto ce vendredi lors de la présentation de l’équipe.
« Nous avons beaucoup travaillé des deux côtés, le bloc moteur et l’aérodynamique de la voiture, pour réduire la trainée de la voiture. » a expliqué Binotto.
« D’après nos simulations, et sur la base de ce que nous voyons en terme de puissance en sortie du banc, mais également des données de la soufflerie, je pense que nous avons récupéré beaucoup de vitesse dans les lignes droites. »
« Je m’attends donc à ce que la vitesse ne soit pas un problème. Nous espérons être compétitifs, mais nous ne le saurons que lorsque nous serons à Bahreïn, parce que je pense que c’est toujours relatif à ce que font les autres. »
« Mais nous pensons que notre voiture est certainement plus efficace que celle que nous avions l’an dernier et quand je dis efficace, encore une fois, c’est à la fois du point de vue aérodynamique et du point de vue du groupe motopropulseur. »
La monoplace 2021 de la Scuderia Ferrari sera présentée le 10 mars prochain, soit deux jours avant le début des essais hivernaux à Bahreïn (du 12 au 14 mars).
L’Espagnol Carlos Sainz – qui s’apprête à faire ses débuts en F1 avec la Scuderia Ferrari – dit que les premières données qu’il a pu voir sur la SF21 sont « encourageantes ».
En 2020, Ferrari a terminé à une sixième position décevante au championnat du monde des constructeurs, n’ayant pas enregistré une seule victoire en dix-sept courses et terminant l’année avec seulement trois podiums.
Cette année, la réglementation en Formule 1 est restée en grande partie stable, mis à part les changements radicaux au niveau du fond plat, ce qui pourrait signifier que la hiérarchie de la saison 2020 restera inchangée cette année.
Lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir monter sur des podiums cette année pour sa première saison avec Ferrari, l’Espagnol a répondu : « C’est la question à un million de dollars à laquelle personne ne peut répondre pour le moment. »
« Nous ne le saurons pas avant d’aller à Bahreïn – pas les tests de Bahreïn, mais plus la course de Bahreïn. »
« Lors des tests de nos jours, en particulier avec la quantité de carburant que vous pouvez mettre en place et les modes moteur, il sera très difficile de tirer des conclusions.«
« Évidemment, j’ai suivi de très près les progrès de l’équipe ces derniers mois et j’ai essayé d’apporter mon soutien et mon aide.«
« Il y a des signes encourageants et des données encourageantes qui sortent, mais en même temps nous ne savons pas ce que font les autres.«
« C’est la même question chaque hiver, savez-vous où sont les autres? Vous progressez peut-être mais vous ne savez pas si les autres progressent plus ou moins. Mais je suis confiant.«
« Nous devons rester patients, voir comment ça se passe et mon travail principal cet hiver n’était pas simplement d’être focalisé sur le développement, mais aussi d’essayer de m’adapter à l’équipe et d’apprendre à connaître tous les gens de l’équipe et de me préparer moi-même pour la première course et les tests, ce qui est également une tâche assez difficile. »
« En ce moment, c’est un moment important où nous essayons de récupérer ensemble et de ramener Ferrari au sommet, donc cela demande beaucoup de consolidation d’équipe. »
« Dès que les résultats commenceront à apparaître, il y aura un grand élan généré au sein de l’équipe, et nous allons tous nous sentir encore plus enthousiasmés par l’avenir. »
La Scuderia Ferrari présentera sa monoplace pour la saison 2021 le 10 mars prochain, soit deux jours avant les essais hivernaux.