GP d’Autriche : Liam Lawson signe un résultat historique pour la Nouvelle-Zélande

Liam Lawson a mis un terme à près d’un demi-siècle d’attente pour la Nouvelle-Zélande en décrochant une sixième place précieuse au Grand Prix d’Autriche. Il s’agit du meilleur résultat d’un pilote néo-zélandais en Formule 1 depuis la cinquième place de Chris Amon au Grand Prix d’Espagne en 1976.

Auteur de la meilleure performance de sa jeune carrière — qui compte désormais 22 départs — Lawson a profité du chaos du premier tour, marqué par un accrochage entre Max Verstappen et Kimi Antonelli, pour conserver la position depuis laquelle il s’élançait sur la grille. Cette performance vient récompenser une période qu’il a qualifiée lui-même d’« incroyablement difficile ».

Interrogé après la course, le pilote Kiwi n’a pas caché sa surprise à l’évocation de cette statistique. « Vraiment ? C’est génial », a-t-il réagi, visiblement ému. « C’est évidemment formidable pour la Nouvelle-Zélande. Quelques Kiwis arrivent et j’espère que d’autres suivront en Formule 1. »

Déjà auteur d’une huitième place à Monaco, Lawson a toutefois laissé entendre que ce résultat au Red Bull Ring avait une portée bien plus significative, tant sur le plan personnel que national.

« Ça a été une année incroyablement difficile, une année très difficile avec beaucoup d’évènements », a déclaré Lawson, qui a été rétrogradé par Red Bull après deux Grands Prix et est retourné dans l’équipe « junior ».

« Je suis arrivé en F1, j’ai disputé quelques courses, et la plupart se sont très bien passées. Parfois, vous pouvez avoir toute la confiance et la vitesse du monde, mais ça ne marche pas, et c’est ce que j’ai ressenti cette année. C’est donc incroyable d’avoir enfin obtenu un résultat, mais nous devons continuer sur cette lancée. »

F1 : le Grand Prix d’Autriche prolongé jusqu’en 2041

La Formule 1 a officialisé la prolongation du Grand Prix d’Autriche, assurant sa présence au calendrier jusqu’à la fin de la saison 2041. L’annonce a été faite à la veille de l’édition 2025, consolidant l’avenir du Red Bull Ring sur la scène mondiale pour au moins 15 années supplémentaires.

Présent pour la première fois en 1970 sous le nom d’Österreichring, le circuit a connu une longue pause après son retrait en 2003. Il a réintégré le championnat en 2014, porté par la volonté du cofondateur de Red Bull, Dietrich Mateschitz, de redonner vie à l’épreuve. Depuis, le tracé autrichien est devenu un rendez-vous incontournable du championnat, apprécié autant par les pilotes que par les spectateurs.

Ce nouvel accord vient renforcer la stabilité du calendrier à long terme, tout en soulignant l’importance stratégique de l’Autriche dans le paysage de la F1 moderne.

« L’Autriche est depuis longtemps une course très spéciale pour la Formule 1, c’est donc fantastique d’avoir assuré l’avenir à long terme d’un Grand Prix si profondément ancré dans l’histoire de ce sport », a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1. « La vision et la passion de Dietrich Mateschitz ont apporté à la course les investissements et l’attention qui lui ont permis de revenir comme un événement incroyable dans le calendrier de la Formule 1. Chaque année, le retour dans les magnifiques montagnes de Styrie est un moment fort, une expérience qui suscite une émotion incroyable chez nos pilotes, nos équipes et nos fans, créant une atmosphère unique. Je tiens à remercier sincèrement Mark Mateschitz et Thomas Überall ainsi que son équipe pour leur dévouement sans faille à l’excellence, ainsi que nos incroyables fans autrichiens, dont l’enthousiasme et la loyauté continuent de rehausser cette course emblématique. »

Valtteri Bottas en piste pour un retour en F1 chez Alpine ?

Valtteri Bottas pourrait effectuer un retour inattendu en Formule 1 dès cette saison, Alpine envisageant de modifier une nouvelle fois son duo de pilotes en cours d’année. Selon The Race, Flavio Briatore, conseiller exécutif de l’écurie française, aurait récemment sondé Mercedes pour connaître la disponibilité du pilote finlandais.

En grande difficulté au classement constructeurs, Alpine n’a inscrit aucun point en 2025, que ce soit avec Jack Doohan ou Franco Colapinto. Doohan a été écarté après six courses, remplacé par Colapinto, engagé pour un programme initial de cinq Grands Prix. Le jeune Argentin devrait encore être aligné ce week-end à Silverstone, mais son avenir semble incertain, l’équipe évaluant ses performances « course après course ». Chez Alpine, seul Pierre Gasly est parvenu à placer sa monoplace dans la zone des points (11 pts).

Bottas, sans volant cette saison après son départ de Sauber, a retrouvé un rôle de pilote de réserve chez Mercedes. Présent régulièrement dans le paddock, il joue notamment un rôle de mentor auprès du jeune Kimi Antonelli. Le Finlandais a exprimé à plusieurs reprises son souhait de retrouver un baquet en F1, son nom étant également associé au projet Cadillac, qui fera son entrée sur la grille en 2026.

Selon Autosport, Bottas serait même le favori pour mener la future écurie américaine, qui n’a pas encore dévoilé ses intentions pour la saison 2025. Cadillac pourrait opter pour l’expérience en confiant son premier siège à Bottas, tandis que Sergio Perez et Felipe Drugovich seraient en lice pour l’accompagner.

En attendant 2026, un passage par Alpine dès cet été pourrait offrir à Bottas l’opportunité de se relancer au plus haut niveau.

F1 2026 : Yuki Tsunoda parmi les options envisageables de Cadillac

À l’approche de l’entrée de Cadillac en Formule 1 en 2026, Yuki Tsunoda figure désormais parmi les pilotes envisagés pour intégrer l’écurie américaine, selon les informations de RacingNews365. Actuellement chez Red Bull, le pilote japonais s’ajoute à une liste de candidats que Cadillac évalue dans le cadre de la composition de son futur duo.

Initialement évoqué dans le cadre d’un rapprochement avec Aston Martin, Tsunoda a vu cette piste s’éloigner, malgré l’arrivée prochaine de Honda en tant que motoriste officiel. La présence de Fernando Alonso et Lance Stroll, tous deux sous contrat pour la saison prochaine, rendait improbable une place de titulaire, le contraignant potentiellement à un rôle de réserviste.

Dans ce contexte, Cadillac semble vouloir accélérer ses démarches. Le Grand Prix de Grande-Bretagne pourrait jouer un rôle clé dans le processus, avec la venue de plusieurs représentants américains à Silverstone pour échanger avec différents profils. Sergio Perez, actuellement en discussions avec la structure, fait partie des pilotes suivis de près, tout comme Valtteri Bottas, qui a ironisé sur la situation dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, évoquant deux sièges… dans une voiture de route Cadillac.

Outre Tsunoda, les noms de Felipe Drugovich, Zhou Guanyu, Jak Crawford et Jack Doohan circulent également dans le paddock. Reste à savoir si Cadillac optera pour un duo d’expérience ou pour un équilibre entre un pilote confirmé et une jeune recrue — une stratégie adoptée par Audi, qui a récemment officialisé Nico Hülkenberg aux côtés du champion de F2 Gabriel Bortoleto.

Avec l’arrivée d’une 11e écurie sur la grille, les options se multiplient, mais les intentions réelles de Cadillac quant à son casting restent encore à préciser.

Pour Helmut Marko, « le championnat est terminé » pour Verstappen après l’abandon en Autriche

Helmut Marko n’a pas mâché ses mots après l’abandon de Max Verstappen au Grand Prix d’Autriche. Le conseiller sportif de Red Bull a estimé que « le championnat est terminé » pour le Néerlandais, contraint à l’abandon dès le premier tour à Spielberg.

Parti de la septième position, le quadruple champion du monde a été victime d’un accrochage dans le virage n°3, percuté par Kimi Antonelli, qui a perdu le contrôle de sa Mercedes sur une phase de freinage. Les deux pilotes ont été contraints à l’abandon, et le jeune Italien a écopé d’une pénalité de trois places sur la grille pour la prochaine course à Silverstone, malgré des excuses adressées rapidement à Verstappen.

Marko a exprimé sa frustration face à un incident qui, selon lui, a ruiné les espoirs d’un podium. Les données internes de Red Bull laissaient en effet entrevoir une possible remontée vers le top 3, bien que McLaren ait semblé intouchable.

Pour l’écurie autrichienne, ce Grand Prix à domicile s’est conclu sur une note amère, Yuki Tsunoda, seul représentant à l’arrivée, ne faisant pas mieux qu’une 16e place. Un résultat qualifié de désastreux par Marko, visiblement agacé par le scénario du week-end.

« Max a pris un bon départ », a déclaré Marko à Sky DE. « Kimi est sorti de nulle part et nous a percutés avec ses roues bloquées. L’analyse montre que nous aurions pu nous battre pour le podium. Mercedes n’était pas rapide et les Ferrari n’étaient pas vraiment impressionnantes non plus. McLaren était hors de portée. Vous ne les avez pas revus, mais comme je l’ai dit, un podium aurait été possible. Au départ, vous pouvez prendre des risques et vous devez vous préparer à ce que quelqu’un derrière vous fasse une bêtise. »

L’abandon de Verstappen était son premier depuis le Grand Prix d’Australie 2024 et a été considérablement aggravé par la victoire de Lando Norris. En conséquence, le quadruple champion du monde se retrouve à 61 points derrière Oscar Piastri au classement général, ce qui convainc Marko que la quête d’un cinquième titre consécutif est terminée.

« C’est un jour noir », a admis l’homme de 82 ans. « L’écart est presque impossible à combler. Si rien de spécial ne se produit, nous devons considérer que le championnat est terminé. »

Le Face-à-face des coéquipiers de F1 : Qualifications, Course, classement de la saison 2025

Consultez cette page après chaque week-end de course de la saison de F1 pour connaître les derniers scores et voir quel pilote de chaque équipe est en tête dans les qualifications, les courses et au championnat.

McLaren : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

5

6

 

Sprint

0

2

COURSE

Grand Prix

5

6

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

201

216

 

Classement

2e

1er

Mercedes : George Russell VS Kimi Antonelli

 

 

Russell

Antonelli

QUALIF

Qualification

10

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

11

0

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

146

63

 

Classement

4e

7e

Red Bull : Max Verstappen VS Yuki Tsunoda

 

 

Verstappen

Tsunoda

QUALIF

Qualification

9

0

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

8

1

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

155

10

 

Classement

3e

17e

Ferrari : Charles Leclerc VS Lewis Hamilton 

 

 

Leclerc

Hamilton 

QUALIF

Qualification

8

3

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

9

1

 

Sprint

0

2

CHAMPIONNAT

Points

119

91

 

Classement

5e

6e

Haas : Esteban Ocon VS Oliver Bearman

 

 

Ocon

Bearman

QUALIF

Qualification

6

5

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

8

3

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

23

6

 

Classement

9e

18e

Williams : Alex Albon VS Carlos Sainz 

 

 

Albon

Sainz

QUALIF

Qualification

7

4

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

8

3

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

42

13

 

Classement

8e

14e

Aston Martin : Lance Stroll VS Fernando Alonso

 

 

Stroll

Alonso

QUALIF

Qualification

0

11

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

3

8

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

14

14

 

Classement

12e

13e

VCARB : Isack Hadjar VS Liam Lawson 

 

 

Hadjar

Lawson

QUALIF

Qualification

7

2

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

8

1

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

21

12

 

Classement

11e

15e

Sauber : Nico Hülkenberg VS Gabriel Bortoleto

 

 

Hülkenberg

Bortoleto

QUALIF

Qualification

6

5

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

8

3

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

22

4

 

Classement

10e

19e

Alpine : Pierre Gasly VS Franco Colapinto

 

 

Gasly

Colapinto

QUALIF

Qualification

4

1

 

Sprint

0

0

COURSE

Grand Prix

3

2

 

Sprint

0

0

CHAMPIONNAT

Points

11

0

 

Classement

16e

20e

F1 2025 – Combien de points de pénalité a chaque pilote

On fait le point sur les pilotes et les points de pénalités qu’ils ont accumulés. Le risque ? Une course de suspension.

Les pilotes sont autorisés à accumuler 12 points sur une période de 12 mois, une exclusion automatique d’une course étant déclenchée une fois que 12 points sont atteints. Kevin Magnussen est devenu le premier pilote exclu en vertu de ce système en 2024, après avoir manqué le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le tableau ci-dessous, qui indique le nombre de points de pénalité en F1 de chaque pilote de 2025, sera mis à jour après chaque Grand Prix.

PiloteÉcuriePoint(s) de pénalité
Max VerstappenRed Bull11
Liam LawsonVCARB6
Lance StrollAston Martin5
Nico Hulkenberg Sauber4
Oscar PiastriMcLaren4
Ollie Bearman Haas4
Yuki TsunodaRed Bull4
Lando NorrisMcLaren3
Franco ColapintoAlpine3
Fernando AlonsoAston Martin2
Alex Albon Williams2
Carlos SainzWilliams2
Andrea Kimi AntonelliMercedes2
George RussellMercedes1
Esteban OconHaas0
Gabriel BortoletoSauber0
Pierre GaslyAlpine0
Lewis HamiltonFerrari0
Charles LeclercFerrari0

Kimi Antonelli pénalisé de trois places sur la grille à Silverstone après un accrochage avec Verstappen

Kimi Antonelli devra reculer de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix de Grande-Bretagne, sanction infligée à la suite de son accrochage avec Max Verstappen lors de l’épreuve en Autriche.

Au départ du Grand Prix d’Autriche, le jeune pilote Mercedes a perdu le contrôle de sa monoplace dans la zone de freinage du virage n°3, percutant l’arrière de la Red Bull de Verstappen. Les commissaires ont estimé qu’Antonelli était responsable de la collision et lui ont donné une pénalité de trois places sur la grille pour la prochaine course, ainsi que deux points de pénalité sur sa super licence.

Ce nouvel incident vient s’ajouter à une mauvaise dynamique, malgré un podium au Canada. Antonelli abordera ainsi le rendez-vous de Silverstone sous pression, avec l’obligation de rebondir.

Expliquant leur décision, les commissaires ont déclaré : « Le pilote de la voiture n° 12 a bloqué les freins arrière dans le virage n° 3 et est entré en collision avec la voiture n° 1. Lors de l’audience, le pilote a admis avoir commis une erreur en bloquant les roues arrière alors qu’il utilisait son point de freinage habituel, mais il a également souligné qu’il devait éviter une collision avec la voiture n° 30 devant lui et qu’il avait relâché les freins pendant un court instant pour y parvenir. Cette manœuvre d’évitement a réduit l’adhérence de la voiture sur la ligne intérieure sale, l’empêchant ainsi de ralentir suffisamment pour éviter la collision avec la voiture n° 1. Les commissaires ont déterminé que, bien que l’incident se soit produit dans le premier tour, aucune autre voiture n’a influencé l’incident et que le pilote de la voiture n° 12 est entièrement responsable. Par conséquent, l’approche plus indulgente adoptée pour juger les incidents survenus au premier tour n’a pas été appliquée dans ce cas. Cependant, ils reconnaissent également que l’incident n’était pas une tentative flagrante de plonger dans le virage, mais plutôt le résultat d’une manœuvre d’évitement après un blocage des roues. Le pilote n’ayant pas pu poursuivre la course, une pénalité sur la grille de départ de la prochaine course lui est infligée. »

Franco Colapinto sous pression chez Alpine après un week-end difficile en Autriche

La situation de Franco Colapinto chez Alpine semble s’être brusquement tendue lors du Grand Prix d’Autriche. Si sa position paraissait jusque-là relativement stable, le ton a changé au cours du week-end disputé sur le Red Bull Ring.

Le pilote argentin de 22 ans avait initialement été engagé pour un programme de cinq courses, fixé par Flavio Briatore, récemment nommé directeur d’équipe après le départ d’Oliver Oakes. Briatore avait par la suite minimisé la portée de cette limite, semblant accorder plus de temps à Colapinto pour faire ses preuves.

Mais à l’issue de ces cinq épreuves, conclues en Autriche, Alpine aurait signifié à Colapinto et à son entourage qu’il devait désormais élever son niveau de performance. Jusqu’ici, l’équipe ne se serait pas montrée pleinement convaincue par le rythme affiché par le jeune pilote.

En qualifications, Colapinto s’est classé 14e, après une 12e place sur la grille au Canada deux semaines plus tôt. Il a toutefois accusé un retard d’un quart de seconde sur son coéquipier Pierre Gasly en Q1, ce dernier atteignant ensuite la Q3 pour s’élancer en 10e position.

La course s’est révélée difficile : Colapinto a terminé 15e, avec un tour de retard, seul Yuki Tsunoda terminant derrière lui parmi les pilotes classés. Une pénalité de cinq secondes lui a en outre été infligée pour avoir envoyé Oscar Piastri hors de la piste, sans impact sur son classement final mais ajoutant un accroc supplémentaire à son week-end.

À l’issue de l’épreuve, son futur reste flou, mais la pression autour du pilote argentin semble désormais comparable à celle qui pesait sur Jack Doohan avant son éviction.

Colapinto a d’abord minimisé sa performance en course. « L’équipe et moi-même nous concentrons sur l’amélioration de la voiture », a-t-il déclaré aux médias. « Nous avons semblé un peu en retrait aujourd’hui, et nous devons simplement progresser. La voiture est un peu difficile à piloter pour moi en ce moment. Elle n’est pas très régulière. Elle est rapide, mais elle ne m’a pas donné la confiance dont j’avais besoin pour pousser à grande vitesse ici. Ce fut un week-end difficile. Dans l’ensemble, nous avons fait quelques progrès, mais j’ai l’impression qu’il manquait quelque chose. »

Interrogé sur ses éventuelles inquiétudes quant à un changement de la part de Briatore, il a répondu : « Je ne suis pas vraiment inquiet. Je pense qu’il m’a beaucoup soutenu et qu’il a confiance dans la décision qu’il a prise. »

Max Verstappen entretient le flou sur son avenir chez Red Bull après 2026

Max Verstappen n’a pas souhaité confirmer s’il resterait chez Red Bull en 2026, entretenant ainsi les spéculations sur son avenir malgré un contrat en vigueur jusqu’à fin 2028. Si son engagement contractuel semble clair, l’avenir à long terme du pilote néerlandais reste sujet à de nombreuses interrogations.

Courtisé par plusieurs écuries, dont Mercedes et Aston Martin, le quadruple champion du monde garde toutes les portes ouvertes. Récemment devenu père, il n’exclurait pas non plus une pause dans sa carrière, voire une retraite anticipée.

Chez Mercedes, George Russell a suggéré que le retard dans la prolongation de son propre contrat pourrait être lié à l’intérêt persistant de son équipe pour Verstappen. Le directeur de l’écurie allemande, Toto Wolff, n’a jamais caché son admiration pour le pilote Red Bull.

Déjà interrogé en 2024 sur sa présence chez Red Bull en 2025, Verstappen avait alors confirmé son engagement, malgré les tensions internes qui ont marqué le début de saison, notamment entre Christian Horner et Jos Verstappen.

Plus récemment, Helmut Marko a déclaré que le Néerlandais resterait en 2026, première année de la nouvelle réglementation technique. Mais lorsque la question lui a été posée directement, Verstappen s’est abstenu de toute confirmation explicite, laissant planer le doute sur ses intentions au-delà de la saison prochaine.

« On m’a déjà posé cette question », a déclaré Verstappen aux médias, lorsqu’on lui a simplement demandé s’il piloterait pour Red Bull en 2026. « Je ne pense pas que nous ayons besoin d’en parler. Je ne sais pas, voulez-vous que je répète ce que j’ai dit l’année dernière ? Je ne sais pas. C’est la même réponse. Je ne me souviens même pas de ce que j’ai dit l’année dernière, vraiment. Mais encore une fois, ce n’est pas vraiment dans mes pensées. Je me contente de bien piloter, d’essayer d’améliorer mes performances, puis nous nous concentrons sur l’année prochaine. »

En ce qui concerne 2026, Verstappen estime que la décision de Red Bull de commencer à se concentrer sur la révision imminente du règlement est la bonne.

« Je pense que les équipes se concentrent déjà sur 2026, donc vous allez essayer de tirer un peu plus de performances de cette voiture », a-t-il expliqué. « Les étapes à venir sont déjà planifiées depuis un certain temps, mais en même temps, 2026 est une grande opportunité de bien faire les choses. D’après ce que j’ai vu et entendu, c’est la bonne approche de la part de l’équipe. »

Sondage – Quel pilote signera la pole position du Grand Prix d’Autriche 2025 ?

L’Autriche et son circuit de Spielberg accueillent ce weekend la onzième manche du Championnat de F1. Oscar Piastri arrive en position de leader du Championnat, devant Lando Norris et Max Verstappen. Toutefois, la dernière course a été remportée d’une main de maître par George Russell (Mercedes), à l’occasion du Grand Prix du Canada. Pour rappel, l’édition précédente du Grand Prix d’Autriche a elle aussi été remportée par George Russell, il avait devancé Oscar Piastri (McLaren) et Carlos Sainz (Ferrari). Lors de cette course, Lando Norris et Max Verstappen s’étaient accrochés, le premier d’une longue série.

La saison passée, Max Verstappen avait signé le meilleur temps des qualifications devant Lando Norris, George Russell et Carlos Sainz. Mais cette année, Oscar Piastri est régulièrement le plus rapide le samedi (4 pole) devant Max Verstappen (3 pole) et Lando Norris (2 pole).

F1 : la FIA publie des lignes directrices pour encadrer les décisions des commissaires

ans une démarche visant à renforcer la transparence et l’uniformité des décisions prises en cas d’incidents sur la piste, la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a rendu publics deux documents destinés à guider les commissaires lors des Grands Prix.

Le premier texte recense les recommandations concernant l’application des pénalités de temps et des points de pénalité. Il présente un éventail de scénarios susceptibles de se produire au cours d’un week-end de course, en précisant les sanctions associées selon qu’il s’agisse des essais libres, des qualifications ou de la course.

Le second document s’intéresse aux normes de conduite attendues des pilotes. Comme pour les barèmes de sanctions, la FIA insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un règlement officiel, certaines situations nécessitant une appréciation au cas par cas.

Ces lignes directrices ont été élaborées à la demande des pilotes, en concertation avec la Commission des pilotes de la FIA, les équipes et les principaux intéressés. La FIA prévoit par ailleurs d’apporter d’autres ajustements dans les mois à venir, poursuivant ainsi son dialogue avec les acteurs de la Formule 1.

 
 
 
 
 
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« Une plus grande transparence dans la gouvernance de notre sport est une question importante et il s’agit d’une mesure utile dans cette direction », a déclaré George Russell, directeur de l’Association des pilotes de Grand Prix.

« Nous espérons que cela sera bénéfique pour le sport, car cela permettra aux médias et aux fans de mieux comprendre les règles d’engagement lorsque nous courons sur la piste, et les aidera à comprendre comment les commissaires prennent leurs décisions. »

Les directives relatives aux pénalités et aux points de pénalité peuvent être consultées ici.

Le document relatif aux directives en matière de normes de conduite peut être consulté ici.

Red Bull mise sur une évolution décisive dès le Grand Prix d’Autriche

Red Bull prévoit d’introduire une série d’améliorations techniques à l’occasion du Grand Prix d’Autriche, avant de peaufiner ces évolutions une semaine plus tard à Silverstone. Un calendrier stratégique confirmé par Helmut Marko, conseiller de l’écurie, qui estime que ces changements seront déterminants dans la course au titre pour Max Verstappen.

Actuellement troisième au classement des pilotes, le Néerlandais se trouve derrière les deux McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris. L’équipe britannique domine pour l’instant la saison, avec sept victoires sur les dix premières manches.

Consciente de l’écart à combler, Red Bull entend réagir rapidement. Selon Marko, les ajustements à venir sont essentiels pour relancer la dynamique et remettre Verstappen en position de force au championnat.

« Nous allons bénéficier d’une mise à jour pour l’Autriche, qui sera ensuite affinée pour Silverstone », a déclaré Marko au journal Kleine Zeitung. « Mais si cela ne fonctionne pas, les choses vont se compliquer dans le championnat du monde. Et ce n’est pas comme si la situation n’était pas déjà assez difficile. »

Red Bull a remporté deux victoires cette année, Verstappen s’imposant à Suzuka et à Imola. 

« Max Verstappen a gagné quatre fois ici, ce circuit lui convient bien », a souligné Marko. « Les pneus sont cruciaux, nous ne sommes pas les seuls à avoir des difficultés, tout le monde sauf McLaren. »

Bien que Marko estime que l’écart entre Red Bull et McLaren est de trois dixièmes de seconde, il ne considère pas cela comme un déficit insurmontable.

« Nous sommes actuellement trois dixièmes derrière McLaren, mais dans une fenêtre de travail beaucoup plus réduite, ce qui rend la tâche encore plus difficile », a déclaré Marko. « McLaren essaie également de nouvelles choses, même si le nouvel aileron avant n’a pas fonctionné pendant longtemps lors des essais à Montréal, et Lando Norris était très rapide en course avant de commettre à nouveau des erreurs. Il n’est donc pas impossible de rattraper ces trois dixièmes. Mais si c’est le cas, cela doit se faire maintenant. »

F1 – Cadillac 2026 : Mika Salo favorable à Bottas, réservé sur Perez

Alors que Cadillac prépare activement son entrée en Formule 1 pour la saison 2026, les spéculations vont bon train concernant l’identité de ses futurs pilotes. Parmi les noms avancés figure celui de Valtteri Bottas, dont la récente publication humoristique sur les réseaux sociaux a ravivé l’intérêt pour un retour en piste. Un média britannique a même placé le Finlandais en tête de liste pour l’un des deux baquets de la future onzième écurie du plateau.

Mika Salo, ancien pilote de F1 et compatriote de Bottas, a estimé que le choix de Cadillac pourrait être judicieux. « C’est une nouvelle équipe, donc l’expérience est précieuse. Valtteri a acquis une solide expérience chez Mercedes », a-t-il confié au journal Ilta Sanomat. Salo souligne également que Bottas a désormais le recul nécessaire pour apporter une vision stratégique à un projet naissant.

« Un pilote expérimenté peut non seulement transmettre ses compétences, mais aussi guider l’équipe sur les recrutements à envisager », a poursuivi l’ancien pilote Ferrari et Toyota. Il considère que le style direct et pragmatique des pilotes finlandais correspondrait bien à la culture d’une écurie en construction.

Cadillac souhaiterait associer un pilote chevronné à un jeune talent, idéalement américain, issu du championnat local. Sergio Perez, dont l’avenir en Formule 1 reste incertain après son départ de Red Bull en 2024, figure aussi parmi les candidats évoqués. Dans une récente interview à Desde El Paddock, le Mexicain a reconnu que Red Bull « regrettait probablement » la façon dont leur collaboration s’était terminée, tout en soulignant que « c’est ainsi que fonctionne ce sport ».

Soutenu par le conglomérat du milliardaire Carlos Slim et désormais représenté par Khalil Beschir, Perez a confirmé être en discussion avec plusieurs équipes pour 2026, sans toutefois donner de précision : « Les choses avancent, mais il est encore trop tôt pour prendre une décision. »

Mika Salo, lui, reste sceptique sur cette piste : « Je ne pense pas que Perez soit un bon choix pour Cadillac. Je privilégierais deux pilotes européens expérimentés plus constants. Et si cela n’est pas possible, un jeune prometteur capable d’apprendre aux côtés d’un leader. »

Helmut Marko sceptique sur l’avance supposée de Mercedes en vue de 2026

Alors que la Formule 1 se prépare à un bouleversement réglementaire majeur en 2026, Helmut Marko, conseiller spécial chez Red Bull, remet en question les spéculations selon lesquelles Mercedes serait en position de force dans le développement de la future motorisation.

La F1 va en effet connaître une refonte technique d’ampleur, avec une nouvelle génération de châssis et de groupes motopropulseurs. Ces derniers devront produire 50 % de leur puissance à partir de sources électriques, dans un système hybride désormais dépourvu du MGU-H.

Mercedes, perçue par beaucoup comme la mieux placée dans la course au développement – à l’image de son avance lors de l’introduction des V6 turbo-hybrides en 2014 – est citée comme favorite. Une position qu’Helmut Marko conteste ouvertement.

Dans un entretien accordé au quotidien Kleine Zeitung, le dirigeant autrichien a déclaré qu’« il n’existe à ce jour aucune preuve concrète » permettant d’affirmer que Mercedes disposera du meilleur moteur sous le nouveau règlement. Red Bull Powertrains, engagé dans son propre programme moteur en collaboration avec Ford, poursuit de son côté le développement de son unité de puissance 2026.

« Mercedes s’est déclarée favorite, mais rien ne le prouve. Le développement du moteur à combustion à lui seul est incroyable. Le moteur est plus petit que celui de ma tondeuse à gazon ! »

Interrogé sur l’état d’avancement du premier programme de moteur interne de Red Bull, pour lequel il collabore avec le constructeur automobile américain Ford, Marko a ajouté : « Il y a trois ou quatre éléments importants pour la nouvelle voiture : le moteur à combustion. Nous sommes d’accord là-dessus, et à moins qu’il n’y ait des problèmes de durabilité, cela ne changera pas la donne. La batterie est cruciale ; nous commençons par une solution conventionnelle, et l’essence est un facteur très important. Le développement dans ce domaine se passe très bien avec notre partenaire Exxon. »

Découvrez le calendrier officiel de la saison Formule E 2025/2026

Un calendrier de 18 courses qui débutera en 2025 et se poursuivra jusqu’en 2026, le plus important de l’histoire du Championnat du monde ABB FIA Formula E, attend les concurrents qui prenront part à ce qui sera la douzième saison d’existence du championnat de monoplaces 100% électriques.

Le calendrier provisoire de la saison 12 est désormais disponible et ratifié par la Fédération Internationale de l’Automobile. Alors que la lutte pour le titre bat son plein, jetons un coup d’œil à ce qui nous attend en 2025 et 2026.

Un calendrier record

Avec 18 courses, il s’agit-là du calendrier le plus chargé à ce jour. La Formule E fait le tour du monde avec de nouveaux circuits et le retour de circuits non urbains pour offrir des courses 100 % électriques différentes.

Le calendrier a été planifié et élaboré de manière à regrouper les sites de course par continent afin de réduire le transport de marchandises et les émissions de CO2 et d’optimiser l’efficacité dans toutes les régions, et véhiculer un message cohérent avec les valeurs et le message marketing régulièrement adressés par les promoteurs du championnat.

Le calendrier Formule E 2025/2026

06
Dec
R1 São Paulo
10
Jan
R2 Mexico City
31
Jan
R3 Miami
13
Feb
R4 Jeddah
14
Feb
R5 Jeddah
21
Mar
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Rosberg imagine d’éventuels échanges entre Verstappen et Mercedes

Nico Rosberg estime que des discussions pourraient avoir lieu en coulisses entre Max Verstappen et Mercedes, malgré la probable prolongation de George Russell au sein de l’écurie de Brackley. Le champion du monde 2016 n’écarte pas l’idée que l’équipe allemande puisse toujours être à l’affût d’une opportunité, en particulier si Verstappen devenait disponible.

Russell, auteur d’une saison solide jusqu’à présent, semble conforter sa position en tant que pilier de l’écurie. Toutefois, les rumeurs d’un intérêt persistant de Mercedes pour le quadruple champion du monde alimentent les spéculations. Le directeur de l’équipe, Toto Wolff, avait déjà tenté d’attirer Verstappen au début de sa carrière, avant que le Néerlandais ne rejoigne Red Bull via Toro Rosso en 2015.

Depuis, Verstappen s’est imposé comme une référence du plateau, et bien que sous contrat avec Red Bull jusqu’à fin 2028, son avenir continue d’attiser les convoitises. Avec l’émergence prometteuse du jeune Kimi Antonelli dans les rangs de Mercedes, c’est potentiellement George Russell qui pourrait voir sa place remise en question si une opportunité liée à Verstappen se présentait.

« Red Bull n’est pas stupide », a déclaré Rosberg à Sky Germany. « Ils ont payé une fortune à Max et l’ont engagé pour plusieurs années. Je ne pense pas qu’il puisse simplement s’enfuir. Mais on ne peut pas le forcer à rester. S’il veut partir, il faudra l’accepter à un moment donné. »

Si Russell, qui a rejoint l’équipe en 2022 et dont le contrat expire à la fin de l’année, ne semble pas préoccupé par l’absence de prolongation de son contrat actuel, Rosberg pense toutefois que Wolff pourrait employer une tactique dilatoire.

« D’un autre côté, il y a aussi la situation de George Russell chez Mercedes », a-t-il déclaré. « Il y a un certain retard, car Toto Wolff devrait en fait le signer maintenant. C’est son pilote numéro un, ses performances cette saison sont à nouveau exceptionnelles. Il y a peut-être des discussions en coulisses avec le camp Verstappen. »

FIA – Carlos Sainz Sr renonce à briguer la présidence, ouvrant la voie à la réélection de Ben Sulayem

Carlos Sainz Sr a annoncé qu’il ne se portera pas candidat à la présidence de la FIA, mettant un terme aux spéculations sur une éventuelle opposition à Mohammed Ben Sulayem lors des élections prévues en décembre prochain.

Le double champion du monde des rallyes et figure respectée du sport automobile avait sérieusement envisagé de se présenter face au président sortant, dont le mandat a été marqué par plusieurs polémiques internes. Son éventuelle candidature était perçue comme crédible par de nombreux acteurs du paddock, d’autant qu’il lui aurait fallu constituer une équipe complète — incluant un vice-président et plusieurs adjoints — avant le scrutin.

Mais le soutien affiché à Ben Sulayem par plusieurs fédérations nationales membres de la FIA, notamment durant le Grand Prix d’Espagne, a considérablement réduit les marges de manœuvre pour une alternative crédible. Étant donné que ce sont ces associations qui désignent le président, l’élan nécessaire pour bâtir une campagne solide semblait désormais hors de portée.

Dans un communiqué, Sainz Sr a officialisé son retrait, évoquant « des circonstances actuelles peu propices à la préparation d’une candidature sérieuse ». Il a également souligné sa volonté de rester concentré sur ses engagements en compétition, notamment sa participation continue au Rallye Dakar.

Cette décision ouvre la voie à une réélection quasi certaine de Mohammed Ben Sulayem à la tête de la Fédération internationale de l’automobile.

Déclaration complète de Carlos Sainz Sr

« Je souhaite par la présente confirmer publiquement que j’ai finalement décidé de ne pas me présenter à la présidence de la FIA lors des élections de cette année.
J’ai travaillé dur ces derniers mois pour comprendre en profondeur la situation de la FIA ainsi que les exigences et les complexités inhérentes à un projet aussi important.
Après mûre réflexion, j’en suis arrivé à la conclusion que les circonstances actuelles ne sont pas idéales pour préparer ma candidature.
De plus, j’ai réalisé que me présenter à la présidence compromettrait considérablement ma préparation pour le Dakar et je ne souhaite pas affaiblir mon engagement envers Ford et mon équipe.
Ces préoccupations m’ont donc incité à être réaliste et à renoncer à ma candidature à la FIA
pour l’instant. Malgré mon retrait de cette course, ma passion pour le service et le leadership dans le monde du sport automobile reste intacte, et je continue de croire que l’organisation a besoin de changements importants, qui, je l’espère sincèrement, seront abordés dans les années à venir.
La course automobile et la mobilité ont été toute ma vie, et je suivrai de près les développements futurs avec beaucoup d’intérêt.
Je continuerai à soutenir mon sport et à contribuer de toutes les manières possibles à l’amélioration de la mobilité des usagers de la route à travers le monde.
Enfin, je tiens à remercier sincèrement tous ceux qui m’ont adressé des messages de soutien, d’encouragement et de conseils au cours des dernières semaines.
Ils m’ont conforté dans ma volonté de poursuivre mes objectifs actuels et futurs, et je vous en suis profondément reconnaissant.
Merci. »

F1 – Un programme d’essais hivernaux inédit pour préparer le grand tournant technique de 2026

Les préparatifs pour la saison 2026 de Formule 1 débuteront exceptionnellement tôt la saison prochaine, avec un programme de tests hivernaux élargi, organisé sur cinq jours à Barcelone dès le mois de janvier. Selon nos informations, les essais se dérouleront du lundi 26 au vendredi 30 janvier sur le circuit de Catalogne, dans le cadre d’une refonte technique majeure de la discipline.

Face à l’ampleur des changements attendus – aussi bien au niveau du châssis que du groupe motopropulseur – la F1 prévoit un total de neuf journées d’essais pour permettre aux équipes d’aborder sereinement cette nouvelle ère. Ce nombre, triplé par rapport aux trois jours de tests autorisés en 2025, reflète l’ambition et la complexité du nouveau règlement.

À Barcelone, chaque équipe ne pourra toutefois rouler que trois jours sur les cinq prévus, avec deux jours de pause imposés, afin de gérer au mieux l’alternance et de prévenir les risques liés aux conditions climatiques. L’expérience de 2018, marquée par une tempête de neige en Catalogne, reste en mémoire.

Les nouvelles monoplaces de 2026 seront propulsées par des unités hybrides redessinées, intégrant des systèmes électriques plus puissants capables de générer jusqu’à 350 kW, fonctionnant avec des carburants 100 % durables, et sans MGU-H – un composant supprimé du règlement.

Après cette première série de tests en Espagne, les équipes mettront le cap sur Bahreïn pour deux autres sessions classiques de trois jours, prévues du 11 au 13 février, puis du 18 au 20 février sur le circuit international de Sakhir.

La saison s’ouvrira officiellement le 8 mars avec le Grand Prix d’Australie, à Melbourne. L’année 2026 marquera également l’arrivée de deux nouveaux acteurs sur la grille : Cadillac, qui fera ses débuts avec un moteur Ferrari, et Audi, désormais propriétaire de Sauber, qui alignera une structure complète et sa propre motorisation. Ces deux entités rejoindront Ferrari, Mercedes, Red Bull Powertrains et Honda – de retour en tant que motoriste – tandis que Renault se retirera de la compétition à l’issue de la saison 2025.

Sergio Perez estime que Red Bull regrette son départ

Sergio Perez a affirmé que Red Bull regretterait la décision de l’avoir écarté à l’issue d’une saison 2024 compliquée. Le pilote mexicain, en difficulté pour exploiter pleinement le potentiel de sa monoplace, avait quitté l’écurie de Milton Keynes en fin de saison, au terme d’une campagne en demi-teinte.

Son remplacement par Liam Lawson n’a pas apporté les résultats escomptés. Le Néo-Zélandais n’a disputé que deux Grands Prix avant d’être remplacé à son tour par Yuki Tsunoda. Malgré ces ajustements, les performances de la seconde voiture sont restées en retrait, obligeant Red Bull à compter quasi exclusivement sur Max Verstappen dans la lutte en tête du championnat.

Aujourd’hui en retrait du paddock, Perez, 35 ans, observe la situation avec un certain recul. Selon lui, les difficultés persistantes rencontrées par ses successeurs alimentent le sentiment de regret au sein de l’équipe quant à la gestion de son duo de pilotes.

« Non », a répondu Perez à Dede el Paddock lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Red Bull lui devait des excuses. « Je veux dire, en fin de compte, c’est comme ça que fonctionne ce sport. Ils ont pris certaines décisions en raison de la pression immense qu’ils ont eux-mêmes contribué à créer. Mais je sais, au fond de moi, qu’ils le regrettent. Et je le sais de source très sûre. Mais que pouvez-vous faire ? Vous passez à autre chose. C’est difficile. J’ai de très bons amis là-bas, et les gens pourraient penser que je me réjouis de ce qui s’est passé, mais ce n’est pas le cas. »

« La vérité, c’est que Max mérite tout le succès qu’il connaît », a déclaré Perez. « C’est un pilote incroyable, et très peu de gens comprennent sa façon de travailler. Il est exceptionnel. »

« Nous avions une excellente équipe. Au final, elle s’est lentement effondrée, mais nous avions vraiment quelque chose de spécial, pendant l’une des périodes les plus compétitives de la F1 », a-t-il ajouté. « Nous n’avons pas dominé une époque comme Mercedes, qui disposait d’un énorme avantage en termes de moteur. Dans notre cas, l’écart de performance était minime, et nous avons quand même construit une équipe très performante. C’est quand Adrian est parti que les problèmes ont vraiment commencé. »