Rosberg s’interroge : l’âge commence-t-il à peser sur Hamilton ?

Nico Rosberg estime que Lewis Hamilton pourrait ressentir les effets du temps sur ses performances en Formule 1. L’ancien coéquipier du Britannique chez Mercedes, désormais consultant, voit dans les difficultés actuelles du septuple champion du monde une possible conséquence de son âge.

Depuis plusieurs saisons, Hamilton peine à retrouver le sommet avec Mercedes, écurie avec laquelle il a conquis l’essentiel de ses titres mondiaux. Parti relever un nouveau défi chez Ferrari, il doit désormais faire face à une concurrence interne tenace. Dès les premières courses de la saison, Charles Leclerc s’est montré plus rapide et régulier, reléguant Hamilton à un rôle d’outsider.

Rosberg, sacré champion du monde en 2016 au terme d’un duel tendu avec Hamilton, a souligné une certaine continuité dans les performances du Britannique. Il note notamment que l’écart qui le sépare actuellement de Leclerc rappelle celui observé face à George Russell lors des deux dernières saisons chez Mercedes.

Sans remettre en cause le talent ou l’expérience de son ancien rival, Rosberg laisse entendre que la longévité d’une carrière en F1 comporte inévitablement des défis physiques et mentaux, et que ceux-ci pourraient aujourd’hui influencer les résultats du pilote de 39 ans.

« C’est un peu la continuation de la forme de l’année dernière, où il y avait déjà un petit creux et où George avait l’avantage », a déclaré Rosberg à Sky F1. « Il a également terminé devant au classement. Maintenant, c’est un peu la même chose, il manque un peu ici et là, surtout [en] vitesse pure en qualifications. Nous savons que Charles est un pilote incroyable en qualifications, Lewis doit donc trouver un petit plus dans ce domaine. »

« Même les plus grands de tous les temps finissent par ralentir un peu à un moment donné », a déclaré Rosberg. « C’est lié à l’âge. Quand on a 40 ans, cela arrive tôt ou tard. La question est donc de savoir si cet âge est arrivé, celui où l’on commence à ralentir un peu. Même un dixième de seconde fait une énorme différence dans ce sport, surtout quand on est confronté à certains des meilleurs pilotes de la nouvelle génération, comme Charles Leclerc, qui est considéré comme l’un des meilleurs qualifiés actuellement. »

GP d’Espagne – Essais Libres 3 : Piastri domine, Norris freiné par du « porpoising »

Oscar Piastri a signé la meilleure performance de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, s’affirmant comme le favori pour les qualifications à venir sur le circuit de Barcelone-Catalogne. Avec un temps de 1:12.387, le pilote australien de McLaren, actuel leader du championnat, a relégué la concurrence à plus d’une demi-seconde.

Son coéquipier Lando Norris a dû se contenter de la deuxième place, à 0,526 seconde, après avoir été contraint de regagner les stands en raison d’un phénomène de « porpoising » survenu dans le rapide virage 9. Ce rebond aérodynamique, qui avait pourtant été atténué depuis l’introduction du nouveau règlement en 2022, a refait surface, poussant McLaren à relever l’arrière de sa monoplace pour éviter tout dommage supplémentaire.

Derrière le duo McLaren, Charles Leclerc (Ferrari) s’est classé troisième, suivi de George Russell (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull), tandis qu’Isack Hadjar (Racing Bulls) a été le seul autre pilote à terminer à moins d’une seconde du leader.

La séance a débuté lentement sous une chaleur accablante, avec une température de l’air flirtant avec les 30°C. Durant les 15 premières minutes, seuls Franco Colapinto (Alpine) et Gabriel Bortoleto (Stake) ont signé des chronos représentatifs, ce dernier prenant l’avantage sur son rival.

La hiérarchie a évolué avec l’entrée en piste progressive des favoris. Norris a d’abord pris la tête sur pneus mediums avant d’être battu par Carlos Sainz (Williams), puis par Leclerc et Russell à l’aide de gommes tendres. Ce dernier a provisoirement mené avec un tour en 1:13.396, bien que toujours loin des temps de référence du vendredi.

Verstappen a brièvement repris la main à 20 minutes du terme avec un tour en 1:13.375, devançant Russell de 0,021 seconde. Fernando Alonso, porté par le soutien du public catalan, s’est approché à 0,039 seconde du Néerlandais, sans toutefois pouvoir le détrôner.

Alors que les simulations de qualification s’intensifiaient, Norris semblait prêt à reprendre l’avantage avec un excellent premier secteur, avant d’être trahi par le retour du porpoising, le contraignant à écourter sa tentative.

C’est finalement Piastri qui a placé la barre très haut à un peu plus de dix minutes de la fin. Il a établi le meilleur temps du week-end, que personne n’a pu battre par la suite.

Derrière Hadjar, Antonelli (Mercedes) et Alonso ont pris les 7e et 8e positions. Lewis Hamilton, en difficulté sur sa Ferrari, s’est classé neuvième à plus d’une seconde de son ancien coéquipier chez Mercedes et à quatre dixièmes de Leclerc. Liam Lawson (Racing Bulls) a complété le top 10.

Oliver Bearman (Haas) a terminé bon dernier, à deux secondes de Piastri, mettant fin à la série de séances d’essais conclues en dernière position par Colapinto. À quelques heures des qualifications, McLaren confirme sa montée en puissance, tandis que ses rivaux continuent de chercher des réponses sur une piste où chaque détail comptera.

Classement et résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Espagne

Découvrez tous les résultats de la troisième séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025.

Classement des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.387 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:12.913 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:13.130 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:13.139 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:13.375 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.382 S
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:13.405 S
8
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:13.414 H
9
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:13.527 S
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.637 S
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.722 M
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.733 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.758 S
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.892 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.904 H
16
 
Pierre GASLY
Alpine 1:13.954 S
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:14.085 M
18
 
Esteban OCON
Haas 1:14.138 S
19
 
Alexander ALBON
Williams 1:14.289 S
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.460 S

GP d’Espagne – EL2 – Piastri prend les commandes devant Russell et Verstappen

Oscar Piastri a dominé les essais libres 2 à Barcelone, s’imposant comme le pilote à battre en vue du Grand Prix d’Espagne. L’Australien de chez McLaren a signé un impressionnant chrono de 1:12.760, devançant largement ses rivaux sur le circuit de Catalogne.

Max Verstappen (Red Bull) et Lando Norris (McLaren), tous deux crédités d’un temps identique de 1:13.070, se sont classés troisième et quatrième, le Néerlandais figurant devant au classement pour l’avoir réalisé en premier. George Russell (Mercedes) s’est intercalé entre eux grâce à un tour en 1:13.046, à 0,286 seconde de la référence établie par Piastri.

La performance de Verstappen, souvent en difficulté le vendredi cette saison, marque un progrès notable. Contrairement aux précédents week-ends, le quadruple champion du monde est resté discret à la radio, signe d’un comportement plus stable de sa RB21 sur cette piste.

Les températures élevées ont mis les pneus à rude épreuve tout au long de la deuxième séance, disputée sous 30°C dans l’air et 45°C sur l’asphalte. Norris s’est d’abord montré le plus rapide en pneus tendres avant que les relais en gommes mediums ne permettent à Russell de prendre temporairement la tête.

Piastri, jusque-là discret, a haussé le rythme au bon moment. Son meilleur tour, réalisé en pneus tendres, lui a permis de prendre la tête de la feuille des temps jusqu’à la fin de la séance, alors que la majorité des équipes se concentraient sur les longs relais.

Derrière les quatre premiers, Charles Leclerc (Ferrari) a pris la sixième place derrière Antonelli (Mercedes). Lewis Hamilton, lui, a connu une séance difficile : mécontent du comportement de sa monoplace, qu’il a qualifiée d’« inconduisible », il a terminé onzième, à plus de sept dixièmes de Piastri.

Fernando Alonso (Aston Martin), Pierre Gasly (Alpine) ainsi que le duo Racing Bulls, Isack Hadjar et Liam Lawson, se sont intercalés dans le top 10. Carlos Sainz (Williams) a fermé la marche des 14 pilotes regroupés en moins d’une seconde.

En queue de peloton, Franco Colapinto (Alpine) a terminé à 1,543 seconde de Piastri. L’Argentin, en difficulté depuis plusieurs séances, a une nouvelle fois terminé dernier, juste derrière Oliver Bearman (Haas), dont la séance a été perturbée par une sortie dans le gravier.

Le rythme affiché par McLaren, et en particulier par Piastri, laisse entrevoir un week-end prometteur pour l’équipe britannique, tandis que la hiérarchie reste serrée à l’approche des qualifications.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Espagne

Découvrez les résultats de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025, qui s’est déroulée sur le circuit de Barcelone-Catalogne.

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.760 S
2
 
George RUSSELL
Mercedes 1:13.046 S
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:13.070 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:13.070 S
5
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:13.260 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:13.298 S
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:13.301 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:13.385 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.400 S
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.494 S
11
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:13.533 M
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.592 S
13
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.683 S
14
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.721 S
15
 
Alexander ALBON
Williams 1:13.839 S
16
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.839 S
17
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.959 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:14.005 S
19
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.126 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:14.303 S

Max Verstappen pointe la sensibilité extrême de la Red Bull RB21 lors des entames de week-end de Grand Prix

Max Verstappen a reconnu que l’un des défis persistants de Red Bull en ce début de saison réside dans la finesse de la fenêtre de fonctionnement optimale de la RB21, jugée « extrêmement étroite ».

Cette particularité s’est révélée vraie à plusieurs reprises depuis le début du championnat, l’écurie autrichienne peinant souvent à trouver le bon équilibre dès les premières séances d’essais. Malgré ces débuts laborieux, Red Bull parvient généralement à redresser la barre en qualifications, voire à s’imposer le dimanche.

L’exemple d’Imola illustre parfaitement cette tendance : en difficulté lors des essais, Verstappen a tout de même décroché une place en première ligne avant de s’emparer de la victoire grâce à un départ décisif face à Oscar Piastri.

À la veille du Grand Prix d’Espagne, le quadruple champion du monde a confirmé que cette difficulté de mise au point dès le vendredi reste un point faible par rapport aux autres écuries de pointe, un constat que Red Bull connaît bien mais peine encore à corriger.

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull avait analysé comment mieux démarrer chaque Grand Prix, Verstappen a répondu : « Nous essayons cela chaque vendredi.
Mais pour une raison ou une autre, ce n’est pas si facile avec notre voiture, car il est très facile de sortir de la fenêtre, et ensuite, quand on y arrive, tout fonctionne plutôt bien. Mais cette fenêtre est très étroite, donc nous devons simplement voir ce que nous avons. Et j’espère, bien sûr, que cela fonctionnera tout de suite, mais si ce n’est pas le cas, nous essaierons de nouveau. »

Le quadruple champion du monde a pris un bon départ à Barcelone et a terminé les essais libres en deuxième position, même si Lando Norris avait trois dixièmes d’avance. Ce week-end est important après l’introduction de la nouvelle directive technique sur les ailerons avant, qui pourrait avoir un impact sur la lutte pour le titre du Néerlandais contre les pilotes McLaren.

« C’est possible, oui, mais ce n’est pas sûr », a déclaré Verstappen, lorsqu’on lui a demandé si la situation allait se clarifier à Barcelone. « Je sais que notre voiture n’est pas performante à basse vitesse et sur les circuits urbains. C’est un fait qui restera vrai après Barcelone. Je ne pense donc pas que Barcelone soit soudainement le circuit où tout se jouera. Je ne pense pas qu’on puisse dire ça. »

GP d’Espagne – Norris en tête lors des essais libres 1 à Barcelone

Lando Norris a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, alors que les nouvelles directives de la FIA sur la flexibilité des ailerons avant entraient officiellement en vigueur. La réglementation, introduite en réponse à des plaintes formulées l’an dernier par plusieurs écuries, vise à limiter les déformations aérodynamiques jugées excessives sur certaines monoplaces.

Afin de ne pas perturber les programmes de développement hivernaux, la FIA avait accordé un délai de grâce de huit manches avant d’imposer cette restriction technique, réduisant la tolérance de flexion de 15 à 10 millimètres. C’est donc sur le tracé de Barcelone-Catalunya que les premiers ailerons conformes à cette nouvelle norme ont été dévoilés.

À la surprise générale, McLaren ne figurait pas dans le communiqué technique de la FIA publié avant le début de la séance, suggérant que l’écurie de Woking avait conservé son aileron précédent, preuve d’une certaine confiance dans la légalité de son design.

Sur la piste, Lando Norris, auréolé de sa victoire à Monaco, s’est immédiatement montré à son avantage. Le Britannique a bouclé un tour en 1:13.718, devançant Max Verstappen (Red Bull) de 0,367 seconde et Lewis Hamilton (Ferrari) de justesse. Treize pilotes se sont tenus dans un écart de moins de 1,1 seconde, signe d’un peloton extrêmement resserré.

Sous un ciel dégagé, avec 30 °C dans l’air et près de 50 °C sur l’asphalte, les conditions étaient idéales pour cette première séance. Norris a rapidement imposé le rythme avec un premier chrono en 1:16.095, avant de progresser à 1:15.259 sur pneus durs. George Russell (Mercedes), chaussé de gommes médiums, a brièvement pris la tête avant d’être dépassé successivement par Charles Leclerc (Ferrari), puis par Verstappen.

Le classement des EL1 du Grand Prix d’Espagne

Mais c’est bien Norris qui a frappé le plus fort, abaissant la référence sous les 74 secondes et ne laissant à personne l’occasion de revenir dans la dernière partie de la séance.

Derrière les leaders, Oscar Piastri (McLaren) s’est classé cinquième à 0,576 seconde de son coéquipier. Les Racing Bulls ont confirmé leur compétitivité avec Liam Lawson et Isack Hadjar en sixième et huitième positions, séparés par Oliver Bearman (Haas). Ryo Hirakawa, au volant de la deuxième Haas pour cette FP1, a terminé 17e après une légère excursion dans le gravier.

Yuki Tsunoda (Red Bull) s’est hissé au neuvième rang, devant Pierre Gasly (Alpine), alors que Russell a terminé onzième avec son temps établi sur des pneus médiums.

Chez Williams, Victor Martins, qui remplaçait Alex Albon pour cette, s’est classé 19e, à 1,804 seconde du meilleur temps. Il a devancé Franco Colapinto (Alpine).

Le week-end barcelonais débute donc sous le signe du rythme affiché par McLaren et du suspense entourant l’impact des nouvelles règles aérodynamiques, dont les véritables conséquences seront peut-être davantage visibles lors des prochaines sessions.

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Espagne

Résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:13.718 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:14.085 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:14.096 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:14.238 S
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:14.294 S
6
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:14.339 S
7
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.597 S
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:14.605 S
9
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:14.643 S
10
 
Pierre GASLY
Alpine 1:14.746 H
11
 
George RUSSELL
Mercedes 1:14.751 M
12
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:14.786 S
13
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:14.798 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:14.865 H
15
 
Carlos SAINZ
Williams 1:14.935 M
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:15.155 H
17
 
Ryo HIRAKAWA
Haas 1:15.298 S
18
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:15.369 M
19
 
Victor MARTINS
Williams 1:15.522 H
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:15.530 S

Alonso estime que les pilotes d’aujourd’hui sont « plus polis » face aux critiques sur Monaco

Fernando Alonso a souligné le contraste entre les générations de pilotes en Formule 1, affirmant que les pilotes actuels répondent avec davantage de diplomatie aux critiques concernant le Grand Prix de Monaco, contrairement à ce qu’auraient fait des figures emblématiques comme Ayrton Senna ou Alain Prost.

Alors que la polémique autour de la règle des deux arrêts obligatoires lors de l’épreuve monégasque continue d’alimenter les débats, des voix comme celle d’Alex Wurz ont proposé des ajustements du tracé pour favoriser les dépassements. Le sujet s’est naturellement invité dans les discussions du paddock à Barcelone, à la veille du Grand Prix d’Espagne.

Interrogé à ce propos, Alonso a salué la retenue avec laquelle des pilotes comme Max Verstappen abordent la question, tout en estimant qu’une telle patience n’aurait probablement pas existé dans les années 1980 ou 1990. Selon l’Espagnol, des champions au caractère bien trempé comme Senna ou Prost auraient exprimé leur agacement de manière beaucoup plus directe face à des remises en cause du prestige ou du format de Monaco.

« Je n’ai jamais dépassé une seule voiture », a déclaré Alonso, « mais Lance [son coéquipier chez Aston Martin, Stroll] a dépassé Nico [Hülkenberg] dans le dernier tour. On voit un dépassement tous les dix ans, mais c’est la nature de Monaco. Je pense que Max en a parlé parce que vous lui avez posé une question sur Monaco, car la dernière chose qu’il a en tête en ce moment, c’est la course de Monaco, mais on n’arrête pas de parler de ce qui ne va pas au lieu de ce qui va bien. Il y a peut-être quelques idées parmi tous ceux qui sont impliqués dans ce sport, les pilotes, la FIA, les équipes, auxquelles nous pourrions réfléchir pour Monaco. Mais je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire quoi que ce soit, car il y a beaucoup de contenu à créer actuellement, et nous, les pilotes, nous sommes trop gentils, donc nous répondons à toutes les questions. Car si vous aviez posé la question à [Ayrton] Senna ou [Alain] Prost il y a 40 ans, alors qu’ils se battaient pour le championnat, ils auraient été moins polis que nous aujourd’hui. »

Lando Norris refuse d’écarter Max Verstappen de la course au titre : « Ce serait idiot »

Lando Norris estime qu’il serait prématuré de sous-estimer Max Verstappen dans la lutte pour le championnat du monde, malgré un début de saison favorable à McLaren. Interrogé alors que la Formule 1 aborde son deuxième tiers de saison, le Britannique a jugé « idiot » d’écarter le triple champion du monde de la bataille pour la couronne.

Après huit Grands Prix, McLaren domine le classement pilotes, avec Oscar Piastri en tête devant Norris. Verstappen, actuellement troisième, accuse un retard de 25 points sur l’Australien. Le pilote Red Bull reste cependant dans le coup grâce à deux victoires et deux autres podiums depuis l’ouverture de la saison.

Même si l’écurie de Woking s’est imposée comme la force dominante sur cette première partie de championnat, Norris refuse de relâcher la vigilance face à un adversaire de la trempe de Verstappen, qu’il considère toujours comme l’un des principaux prétendants au titre.

« Mathématiquement, tous les pilots du championnat peuvent encore remporter le titre à l’heure actuelle », a déclaré Norris. « Donc, si vous pensez que tout se jouera entre Oscar et moi, je pense que vous êtes un peu naïf. Je pense qu’il y a encore beaucoup d’opportunités. Max peut encore gagner. Je m’attends à ce que Ferrari s’améliore au fil de la saison. Mais bon, nous courons contre Max tous les week-ends. Il est monté plusieurs fois sur le podium. Il a remporté des courses, il nous a battus à Imola de manière équitable parce qu’il était plus rapide. Je ne sais donc pas ce qui peut vous faire penser que tout se joue entre Oscar et moi. »

Haas confirme le remplacement d’Ocon par Hirakawa lors des EL1 du GP d’Espagne

Il s’agira de sa deuxième sortie avec Haas cette saison, après avoir remplacé Ollie Bearman lors du Grand Prix de Bahreïn.

L’écurie Haas a annoncé que Ryo Hirakawa prendra le volant de la Haas lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, remplaçant Esteban Ocon ce week-end sur le circuit de Barcelona-Catalunya. Il s’agira de la deuxième apparition en EL1 du pilote japonais avec l’équipe américaine cette saison, après une première participation à Bahreïn en lieu et place d’Ollie Bearman.

Hirakawa avait déjà pris part aux EL1 du Grand Prix du Japon, à Suzuka, au sein de l’écurie Alpine. Il a toutefois quitté cette dernière peu après pour rejoindre officiellement Haas.

Âgé de 31 ans, Hirakawa est également programmé pour disputer les EL1 au Mexique et à Abu Dhabi, permettant à l’écurie de respecter l’obligation réglementaire de faire rouler un rookie à deux reprises dans la saison avec chacun de ses deux monoplaces.

Son intégration s’inscrit dans la continuité de la collaboration technique entre Haas et Toyota, constructeur avec lequel Hirakawa entretient des liens étroits.

Liam Lawson défend la stratégie de Racing Bulls à Monaco : « Nous n’avons rien fait d’illégal »

Liam Lawson a pris la défense de la stratégie adoptée par Racing Bulls lors du Grand Prix de Monaco, affirmant que l’équipe n’avait enfreint aucun règlement. Qualifié neuvième, tandis que son coéquipier Isack Hadjar partait cinquième, Lawson a volontairement ralenti le rythme en course pour permettre à Hadjar de réaliser ses deux arrêts obligatoires sans perdre de positions.

Ce choix tactique a soulevé des critiques, dans un contexte où chaque pilote devait observer une stratégie à deux arrêts. Williams a ensuite adopté une approche similaire avec Alex Albon et Carlos Sainz, également dans l’optique de maximiser les chances de terminer dans les points.

Lawson a conclu le week-end à la huitième place, signant ainsi son premier résultat de la saison. Il a tenu à souligner que l’équipe avait agi dans les limites du règlement en vigueur.

« Je n’ai vu aucune critique, j’ai pensé que tout était positif », a déclaré Lawson. « Nous avons pour mission de marquer autant de points que possible et d’adopter la meilleure stratégie possible. Nous n’avons rien fait d’illégal et la course a été très positive de notre côté. Nous n’avons rien fait d’illégal et la course a été très positive de notre côté. Ce n’est pas tant notre faute que celle de la nature du circuit, qui a rendu possible une telle chose. Nous ne pouvons pas le faire à Barcelone ou sur n’importe quel autre circuit. Il y avait de fortes chances que je sorte des points, et je savais après les qualifications [que je devrais peut-être adopter cette stratégie], et c’est pourquoi j’étais probablement plus déçu après les qualifications qu’autre chose. »

« Je savais que j’allais très probablement être dans cette position pour défendre, mais heureusement cela a fonctionné pour nous. Je n’ai certainement pas tout exécuté parfaitement, et honnêtement, il y a eu des week-ends cette année où j’ai eu de meilleurs week-ends dans la voiture ou où j’ai fait un meilleur travail, mais les résultats ne le montrent pas toujours en F1, mais cela fait partie du processus d’apprentissage. »

Alex Wurz propose une refonte en trois étapes du circuit de Monaco pour relancer le spectacle

Le directeur de la GPDA (Association des pilotes de Grand Prix), Alex Wurz, a dévoilé un plan en trois étapes destiné à moderniser le tracé urbain de Monaco, dans l’objectif de redonner du dynamisme à l’épreuve la plus emblématique du calendrier de la Formule 1.

Cette proposition intervient à la suite de l’introduction, cette saison, d’une nouvelle règle imposant deux arrêts au stand — mesure censée favoriser les dépassements mais qui s’est révélée inefficace dans les étroites rues de Monte-Carlo.

Fort de son expérience d’ancien pilote de F1 et vainqueur des 24 Heures du Mans, l’Autrichien a formulé trois suggestions concrètes pour repenser certains segments du circuit. Selon lui, ces ajustements doivent permettre d’améliorer la qualité des courses tout en respectant les contraintes urbaines et historiques du tracé princier.

Wurz, dont la société WurzDesign est également impliquée dans la conception du futur circuit de Qiddiya en Arabie saoudite, précise que l’approche adoptée vise à conserver le prestige unique de Monaco tout en répondant aux exigences modernes du spectacle en F1.

Nouvelle chicane

Dans sa proposition, Alex Wurz recommande de repositionner la Nouvelle Chicane plus en amont sur le tracé, afin d’offrir une meilleure opportunité de dépassement pour le pilote en chasse dans la séquence gauche-droite.

Wurz a décrit la Nouvelle chicane actuelle comme un « endroit propice aux dépassements », avant d’ajouter : « Je suis convaincu, d’après ma propre expérience en tant que spectateur et mes discussions avec mes collègues pilotes, que le déplacement de la chicane vers l’arrière, ce qui est physiquement possible compte tenu des contraintes de toute ville, devrait être réalisable

Cela signifie que la défense dans ce virage, qui est assez facile à réaliser grâce au coude et aux bosses, deviendra plus difficile.

« On peut préparer le dépassement et le réaliser avec une plus grande probabilité si on déplace la chicane plus loin. »

Cela nécessitera bien sûr d’importants travaux, mais Wurz est convaincu que la construction dans le port est techniquement faisable. Il est également conscient de l’impact que cela pourrait avoir sur le virage du Tabac et souhaite que les pilotes continuent de lever le pied à l’approche de ce virage.

Virage du Grand Hotel

Wurz a suggéré d’élargir le circuit de 2,4 mètres à l’entrée du célèbre virage en épingle à cheveux afin de donner aux pilotes plus de possibilités de dépassement. Il a également suggéré de supprimer le vibreur à la sortie du virage et de prolonger l’asphalte jusqu’aux murs extérieurs.

« La ligne de course idéale ne changera pas », a-t-il expliqué. « Cela ne changera pas le caractère du virage. Mais cela permettrait un dépassement en plongée. Si cela ne fonctionne pas, vous gagnez tout de même ici [à la sortie du virage] grâce à l’asphalte supplémentaire, également de 2,5 mètres. Une fois encore, cela conduira simplement à un peu plus de défense. Ce virage permettra donc d’amorcer les dépassements dans la nouvelle chicane, ce qui devrait améliorer les dépassements et la traçabilité dans les rues de Monaco. »

Virage de la Rascasse

Wurz souhaite redessiner le célèbre virage de la Rascasse en déplaçant le point de corde de deux ou trois mètres et en élargissant la piste. Il a fait remarquer qu’il y a une entrée de parking à l’extérieur du virage qui ne peut pas être déplacée, mais « nous pouvons tirer le maximum de ce que nous avons et lorsque ce point de corde sera plus éloigné, la ligne d’entrée changera forcément ». Il a ajouté : « Vous ouvrirez beaucoup plus le virage pour permettre les attaques, ce qui signifie que tout pilote en tête devra soit se défendre, soit accepter de laisser la porte ouverte. Si vous vous défendez, vous sortirez beaucoup plus lentement, ce qui créera un train derrière vous et augmentera la pression sur tous les pilotes. »

Contrairement à la modification proposée à la Nouvelle chicane, Wurz estime que la modification de la Rascasse devrait être beaucoup plus facile à mettre en œuvre pour les organisateurs.

 

Sondage : la nouvelle réglementation sur les ailerons bouleversera-t-elle la hiérarchie en 2025 ?

Les nouvelles règles encadrant l’utilisation des ailerons flexibles en Formule 1 entreront officiellement en vigueur ce week-end à Barcelone, à l’occasion du Grand Prix d’Espagne.

Après plusieurs plaintes émanant de différentes équipes au cours des derniers mois, la FIA avait annoncé en début d’année l’instauration de contrôles renforcés sur ces éléments aérodynamiques, soupçonnés de contourner les limites du règlement. Le débat sur la légalité de la flexibilité des ailerons est un serpent de mer en F1, régulièrement relancé — le dernier épisode en date remontant à l’été dernier, lors du Grand Prix de Belgique.

Depuis, l’instance dirigeante a observé de près les comportements de certaines monoplaces, notamment parmi les équipes de pointe. Si toutes ont jusqu’à présent réussi à se conformer aux tests existants, la FIA a décidé d’aller plus loin. À partir de ce week-end, des essais de charge plus rigoureux seront appliqués spécifiquement aux ailerons avant, avec l’objectif clair de réduire tout avantage aérodynamique résultant d’une flexion excessive.

Reste à voir si cette évolution réglementaire influencera significativement la hiérarchie actuelle sur la grille.

Toto Wolff suggère que Ferrari pourrait y gagner avec les nouvelles restrictions sur les ailerons

Alors que la FIA introduit à partir du Grand Prix d’Espagne de nouvelles contraintes techniques sur les ailerons avant, Toto Wolff estime que Ferrari pourrait en sortir gagnante grâce à une approche plus prudente dans sa conception aérodynamique.

Ces tests de charge renforcés visent à limiter davantage la flexibilité des ailerons, un sujet sensible en Formule 1 depuis l’an dernier. La polémique avait notamment enflé après les soupçons entourant l’aileron arrière de McLaren, à la suite de la victoire d’Oscar Piastri à Bakou.

Si l’impact réel de ces nouvelles vérifications reste à confirmer, certaines équipes sont soupçonnées d’avoir exploré les limites du règlement via des éléments aérodynamiques particulièrement flexibles. À l’issue du Grand Prix de Monaco, Wolff a ainsi souligné que Ferrari adopte une philosophie plus « conservatrice » en matière de design, ce qui pourrait jouer en sa faveur si les ajustements réglementaires affectent les performances de ses rivaux.

« Je pense que ce que nous avons vu, c’est que Ferrari était probablement la plus conservatrice en matière d’ailes flexibles », a déclaré Wolff, cité par Sky F1. « Nous devons voir quel sera l’impact sur le classement. Je ne suis pas sûr que cela aura un effet, mais c’est un autre angle intéressant et je ne sais pas comment cela va se passer. »

Mattia Binotto tempère les attentes autour du moteur Audi pour 2026

Mattia Binotto, à la tête du projet Audi F1, a reconnu que l’écurie ne disposera pas du moteur le plus performant lors de ses débuts en championnat du monde en 2026. Le constructeur allemand fera son entrée officielle en Formule 1, après avoir acquis l’usine Sauber à Hinwil, qui servira de base à son programme.

Présenté pour la première fois lors du Grand Prix de Belgique 2022, le projet Audi a pris forme dans le contexte des nouvelles réglementations moteur, qui entreront en vigueur en 2026. Celles-ci imposent une part accrue d’électrification, avec une répartition de puissance de 50 % entre moteur thermique et énergie électrique. Toutefois, ce seuil pourrait être révisé à la baisse, des discussions étant en cours pour éviter une perte de performance dans les longues lignes droites.

Binotto, désormais PDG et directeur général de Sauber Motorsport après un long passage chez Ferrari où il dirigeait notamment le département moteur pendant l’ère Schumacher, reste réaliste. Il reconnaît qu’Audi ne pourra pas rivaliser immédiatement avec les motoristes établis en matière de performances, malgré son engagement ambitieux.

« Je sais bien, pour avoir été ingénieur moteur, que la fabrication de groupes motopropulseurs est beaucoup plus complexe et compliquée qu’on ne pourrait l’imaginer en regardant les courses en tant que spectateur », a-t-il déclaré à Autosport. « Aujourd’hui, cependant, nous entrons dans un domaine extrêmement avancé qui n’a jamais été exploré. Nous allons donc rencontrer un niveau de difficulté plus élevé, même si le point de départ reste toujours le moteur. Nous devrons changer la culture du moteur, et cela ne sera pas facile. Nous restons concentrés sur nous-mêmes, nous savons que 2026 ne sera pas l’année où nous serons au sommet.
Nous n’aurons pas le meilleur groupe motopropulseur, mais je suis convaincu que la voie empruntée est la bonne. En 2014, lorsqu’un système hybride plus important a été introduit sur le groupe motopropulseur, c’était un championnat des moteurs au début, car Mercedes avait fait la différence. C’est une situation qui pourrait se reproduire, et ceux qui doivent rattraper leur retard vont essayer de le faire. »

Victor Martins fera ses débuts en F1 avec Williams lors des EL1 du Grand Prix d’Espagne

L’écurie Williams a confirmé que Victor Martins prendra le volant de la FW47 lors des essais libres 1 du Grand Prix d’Espagne, à Barcelone. Le pilote français participera à sa première séance officielle en Formule 1 dans le cadre des sessions obligatoires de FP1 réservées aux jeunes pilotes.

Champion de Formule 3 en 2022, Martins évolue actuellement en Formule 2 avec l’équipe ART Grand Prix. Son meilleur résultat cette saison reste une troisième place obtenue lors de la course principale à Djeddah. Initialement membre de la filière Alpine, il a intégré la Williams Driver Academy en mars dernier et a déjà pris le volant d’une monoplace de l’équipe britannique lors d’un essai privé organisé à Monza en avril. Il avait effectué ses premiers tours en F1 l’an passé avec Alpine.

Martins devient ainsi le deuxième pilote de la jeune garde à participer à une FP1 pour Williams en 2025, après Luke Browning, qui avait remplacé Carlos Sainz à Bahreïn. L’équipe de Grove a ainsi rempli deux des quatre engagements requis cette saison, signifiant qu’Alex Albon et Sainz devront chacun céder leur place lors d’une autre séance d’ici la fin de l’année.

« Je suis très heureux de prendre le volant de la FW47 pour la première fois à Barcelone. Ce sera une expérience incroyable de piloter pour l’équipe », a déclaré Martins. « Je travaille dur pour me préparer au mieux afin de tirer le meilleur parti de mon temps au volant et de faire de cette séance une expérience enrichissante pour moi-même et pour l’équipe. Je suis extrêmement reconnaissant à tout le monde chez Williams Racing de m’avoir donné cette opportunité et j’ai hâte de profiter de chaque seconde ! »

Le directeur sportif Sven Smeets a ajouté que Martins « continue de démontrer qu’il est un pilote talentueux, et cette séance est une étape importante dans sa carrière au sein de l’Académie. Sa participation à notre programme TPC et son travail sur simulateur à Grove l’ont bien préparé, et nous sommes impatients de le voir dans le garage ce week-end. »

PepsiCo devient partenaire officiel de la Formule 1 jusqu’en 2030

La Formule 1 a officialisé un partenariat de longue durée avec le géant de l’agroalimentaire PepsiCo, à l’occasion de la célébration du 75e anniversaire du championnat. L’accord, qui s’étend jusqu’à la saison 2030, intègre plusieurs marques phares du groupe au cœur de l’écosystème de la F1.

Les produits Sting Energy, Gatorade et Doritos seront désormais bien plus visibles sur les circuits et dans les événements officiels du sport. Sting Energy devient ainsi la boisson énergétique officielle de la discipline, tandis que Gatorade est désigné partenaire officiel des courses sprint. Doritos, de son côté, obtient une désignation plus originale en devenant le « partenaire officiel des en-cas salés » de la Formule 1.

Cette collaboration s’inscrit dans la volonté de la F1 de renforcer ses liens avec de grandes marques mondiales, en diversifiant ses partenariats stratégiques à l’échelle internationale.

« Aujourd’hui, nous célébrons le partenariat entre deux marques mondiales emblématiques et historiques », a déclaré Stefano Domenicali, directeur général de la F1. « Une union qui réunira tradition et innovation, générant excitation, divertissement et expériences inoubliables pour nos fans et nos clients dans le monde entier. PepsiCo exploitera le potentiel unique de la Formule 1 en tant que plateforme mondiale pour toucher de nouveaux publics et nous bénéficierons de leur énergie, de leurs produits extraordinaires et de leur communauté fidèle. Avec une longue histoire de créativité et de capacité à célébrer les moments amusants et spéciaux de la vie, PepsiCo est le partenaire idéal pour partager ensemble des moments uniques tout au long de notre voyage. »

La FIA justifie la sévérité de la sanction infligée à George Russell lors du Grand Prix de Monaco

La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a apporté des précisions sur la pénalité infligée à George Russell lors du Grand Prix de Monaco, soulignant sa volonté de poser un précédent clair afin d’éviter des abus similaires durant la course.

Au 50e tour, le pilote Mercedes a délibérément coupé la Nouvelle Chicane – les virages 10 et 11 – pour dépasser la Williams d’Alex Albon. Cette manœuvre a conduit les commissaires à sévir plus fermement que d’habitude. Bien que ce type d’infraction soit en général sanctionné par une pénalité de 10 secondes, la FIA avait anticipé ce genre de situation spécifique sur le tracé monégasque. Avant même le départ, le directeur de course avait averti les équipes qu’une application plus stricte du règlement serait de mise à cet endroit précis du circuit. L’objectif : dissuader les pilotes d’exploiter cette échappatoire pour gagner du terrain de manière non réglementaire.

Russell, conscient de la conséquence, avait indiqué à son équipe par radio qu’il acceptait la sanction, préférant prendre un avantage en piste malgré la pénalité. Les commissaires ont alors choisi d’imposer une pénalité équivalente à un passage par la voie des stands (drive-through), bien plus lourde qu’une simple pénalité en temps. La FIA estime que cette décision a eu l’effet escompté. Kimi Antonelli, qui avait commis une infraction similaire plus tard dans la course, a finalement restitué sa position à Albon, préférant éviter une sanction. Aucun autre pilote n’a ensuite tenté de contourner la réglementation de manière comparable.

Les explications de la FIA quant à la sévérité de la pénalité de George Russell

Il était clair, d’après le message radio dans lequel il disait qu’il « prendrait la pénalité », que le dépassement avait été fait délibérément car il se sentait retardé par la voiture 23 qui roulait de façon erratique.

Anticipant que de telles situations pourraient se produire lors du Grand Prix de Monaco, toutes les équipes ont été informées avant la course par le directeur de course (à la demande des commissaires) que les commissaires examineraient attentivement une sortie délibérée de la piste au virage 10 pour doubler une voiture ou un train de voitures lentes.

Cette communication précisait également que la pénalité de 10 secondes prévue par les lignes directrices pourrait être insuffisante pour cette infraction délibérée et que la pénalité appliquée pourrait être supérieure à 10 secondes.

Nous avons donc considéré que l’infraction délibérée de la voiture 63 justifiait une pénalité de passage et nous l’avons infligée.