Steiner veut interdire à un propriétaire de posséder deux équipes en F1

Dans le contexte de la polémique de Singapour, Günther Steiner s’est opposé au fait de pouvoir posséder deux écuries en F1 comme Red Bull actuellement, admettant toutefois qu’une telle règle serait complexe à mettre en place.

Depuis 2006, Red Bull est propriétaire de deux écuries en F1. L’écurie dite mère, à savoir Red Bull Racing, mais également l’équipe junior, actuellement nommée Visa Cash App RB.

“Dans un sport comme la Formule 1, aucun propriétaire ne devrait avoir deux équipes”, a ainsi affirmé Steiner sur le podcast Red Flags. “On ne peut jamais se défaire du soupçon qu’il y a des consignes d’équipe entre les écuries.”

“Je pense que nous devons respecter ce que Red Bull a fait à l’époque. J’y ai participé lorsqu’ils ont acheté Minardi. La F1 était en difficulté. Minardi était en difficulté, elle aurait disparu sans un sauveur. La F1 a beaucoup évolué depuis cette époque. À l’avenir, il sera peut-être possible d’interdire la possession de deux équipes.”

Lire aussi : Vowles : Sargeant peut “être champion dans de nombreuses autres séries”

Steiner se demande comment mettre cette règle en place

Günther Steiner s’est ensuite demandé comment éviter ce problème, sachant que Red Bull est déjà propriétaire de deux écuries.

“Cela ne devrait pas être aussi radical que dans les Accords Concorde. Non”, poursuit Steiner. “Ce que Red Bull a mis dans la F1 pour en faire ce qu’elle est aujourd’hui est tout à fait incroyable.”

“En fin de compte, vous ne pouvez pas leur dire ce qu’ils doivent faire avec leurs équipes. Mais à l’avenir, il faudra y réfléchir. Comment pouvons-nous l’éviter ?”

Alors que l’ancien directeur de l’écurie Haas ne semble pas avoir la solution au problème posé, il est revenu sur la polémique née en fin de course à Singapour liée à ce sujet.

Daniel Ricciardo, pilote VCARB écurie soeur de Red Bull, avait été appelé aux stands pour chausser des pneus neufs et ainsi prendre le meilleur tour. Lando Norris, principal rival au championnat de Max Verstappen, pilote Red Bull, s’était alors fait subtiliser le point du meilleur tour.

“Si Visa Cash App n’appartenait pas au même propriétaire, personne n’aurait eu ce soupçon,” reconnaît Steiner. “Tout le monde aurait dit que c’était le dernier tour de piste de Daniel Ricciardo.”

“Si, par exemple, Sauber avait fait le dernier tour [et signé le meilleur tour]. Est-ce que quelqu’un aurait été inquiet ? Non. Le problème, c’est qu’ils appartiennent aux mêmes propriétaires.”

Lire aussi : Marko tacle le mental de Norris et prédit le titre pour Verstappen 

Vowles : Sargeant peut “être champion dans de nombreuses autres séries”

James Vowles est revenu sur le cas de Logan Sargeant, pilote qu’il a viré après le Grand Prix des Pays-Bas, assurant pourtant qu’il a “la capacité” de décrocher un titre dans d’autres disciplines en sport automobile.

Logan Sargeant a passé un an et demi chez Williams sans jamais réellement briller, ne marquant qu’un seul point en 36 Grands Prix de F1.

Alors que l’Américain s’était vite retrouvé sur la sellette en 2024, son crash en EL3 du Grand Prix des Pays-Bas semble avoir définitivement achevé sa carrière en F1 chez Williams, étant remercié au profit de Franco Colapinto après ce week-end à Zandvoort.

James Vowles estime ainsi que Logan Sargeant avait tout simplement atteint son plafond de verre. 

“Je pense que Logan m’a donné tout ce qu’il avait, mais ce n’était pas au bon niveau ou à la bonne valeur pour ce dont nous avions besoin, c’est aussi simple que cela”, a analysé Vowles sur le podcast Beyond The Grid.

“Ce n’était jamais de sa part un manque de confiance, ou un manque de volonté, ou un manque de motivation. Il passait tout le temps qu’il pouvait à se rendre plus rapide, mais il arrivait au bout du chemin de ce qu’il était capable d’accomplir.”

Lire aussi : Vowles : “Même si Alpine achète des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière”

Vowles : Sargeant “fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile”

Par ailleurs questionné sur le possible avenir de Logan Sargeant dans d’autres catégories en sport automobile, telles que l’IndyCar ou le WEC, James Vowles a livré une réponse “qui va prêter à controverse” comme il le dit lui-même.

“Il fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile, ce qui va prêter à controverse, et il y aura beaucoup de gens très frustrés par cette affirmation, mais c’est le niveau auquel il se trouve”, affirme Vowles.

“Il n’était qu’à un ou deux dixièmes. Les années précédentes, un dixième ou deux vous auraient permis de rester à peu près dans la bonne position, ce n’est plus le cas aujourd’hui, cela vous fait reculer de cinq places. Il a tout à fait la capacité d’être champion dans de nombreuses autres séries, cela ne fait aucun doute.”

Lire aussi : Alpine F1 présente une livrée spéciale Indiana Jones pour le GP d’Austin

McLaren annonce le retour de la livrée Chrome ce week-end à Austin

Lando Norris et Oscar Piastri rouleront au volant d’une McLaren qui arborera une livrée spéciale Chrome ce week-end à Austin à l’occasion du Grand Prix des États-Unis.

Cette livrée iconique a été utilisée pendant plusieurs saisons par McLaren, précisément entre 2006 et 2014. Le chrome est notamment associé au premier titre de Lewis Hamilton acquis en 2008 au Brésil au terme d’une fin de course complètement folle.

McLaren, habituée des livrées spéciales, avait déjà fait le choix de ramener le chrome sur sa monoplace à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 2023 à Silverstone. L’écurie britannique profite ainsi de son partenariat avec Google dont le navigateur s’appelle Chrome pour faire réapparaître cette livrée.

L’équipe basée à Woking indique ainsi que le retour du chrome, ce week-end à Austin, se fait “avec une touche de modernité pour représenter l’héritage durable de l’équipe”. 

McLaren est ainsi la troisième écurie, après Haas et Alpine, à dévoiler une livrée spéciale pour ce week-end.

La galerie photos de la livrée Chrome présentée par McLaren pour le Grand Prix des États-Unis à Austin :

Photos via McLaren 

La dernière utilisation de cette livrée, à Silverstone en 2023, avait coïncidé avec le retour de McLaren au premier plan, puisque Lando Norris montait ce week-end-là sur le podium pour la première fois de la saison. Oscar Piastri avait lui échoué aux portes du top 3.

Plus d’un an après, Norris et Piastri espéreront encore mieux à Austin ce week-end, étant désormais impliqués dans la lutte pour les titres mondiaux.

McLaren arrive en tant que leader du Championnat du monde constructeurs avec 41 points d’avance sur Red Bull alors que Lando Norris pointe à 52 points du leader Max Verstappen au classement pilotes.

À noter que l’écurie britannique ne s’est plus imposée sur le COTA depuis 2012, à savoir le tout premier Grand Prix disputé à Austin. À l’époque, c’était Lewis Hamilton qui s’était imposé avec une livrée… chrome.

Lire aussi : Flavio Briatore prêt à accueillir Carlos Sainz chez Alpine en 2026

Alpine F1 présente une livrée spéciale Indiana Jones pour le GP d’Austin

Alpine célèbre ce week-end la future sortie du jeu “Indiana Jones et le Cercle Ancien” avec une livrée spéciale “orange coucher de soleil” et noire.

Après la livrée “Deadpool & Wolverine” arborée en Belgique cette année, Alpine a de nouveau présenté des couleurs spéciales, cette fois à l’occasion du Grand Prix des États-Unis à Austin.

Alpine a collaboré avec Xbox pour cette livrée qui fait la promotion du nouveau jeu “Indiana Jones et le Cercle Ancien” qui sortira prochainement.

“L’A524 arborera une décoration orange coucher de soleil, inspirée du logo emblématique de la franchise avec des détails tels qu’une ancienne carte et des itinéraires rouges de voyage comme vus dans la série de films, avec le titre du jeu ornant la voiture”, explique Alpine.

Esteban Ocon et Pierre Gasly porteront également des combinaisons spéciales liées à cette livrée. “Celles-ci ont été conçues pour faire la part belle au côté globe-trotter d’Indy tout en faisant allusion à une mappemonde aux accents dorés”, précise l’écurie française.

Comme dans les meilleurs scénarios d’aventure et de hasard, cette ambiance immersive évoque aussi l’univers du casino en ligne argent réel, où chaque décision peut faire basculer la partie, tout comme un Grand Prix peut basculer sur un détail.

La galerie photos de cette livrée spéciale Indiana Jones qu’arborera Alpine ce week-end lors du Grand Prix des États-Unis à Austin :

Photos via Alpine 

Lire aussi : Haas F1 dévoile une livrée spéciale pour son Grand Prix à domicile 

Haas F1 dévoile une livrée spéciale pour son Grand Prix à domicile 

L’écurie Haas a une nouvelle fois décidé de disputer le Grand Prix des États-Unis à Austin avec une livrée spéciale.

Cette livrée met en avant un aigle à tête blanche, emblème des États-Unis, ainsi que le bleu, le blanc et le rouge, au niveau des pontons de la Haas VF-24.

Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen, qui tenteront de poursuivre la bonne dynamique de Haas qui reste sur trois Grands Prix consécutifs terminés dans les points, porteront également des combinaisons spéciales.

La galerie photos de la livrée spéciale dévoilée par Haas pour le Grand Prix des États-Unis ce week-end à Austin :

Photos via Haas

Lire aussi : Liam Lawson découvrira le circuit d’Austin pour son retour en F1

Le tracé du COTA pourrait convenir à la Haas VF-24

En sept éditions disputées à Austin, Haas n’a inscrit que trois petits points. Hülkenberg et Magnussen, qui disputent ce week-end leur dernier Grand Prix des États-Unis avec Haas, ont ainsi l’objectif de booster cette statistique.

“Le Grand Prix des États-Unis est sans aucun doute l’une des courses les plus importantes de l’année pour nous ; nous avons beaucoup de partenaires américains et, bien sûr, nos fans locaux”, a reconnu Hülkenberg. “C’est une course où les fans connaissent très bien la F1 et il est vraiment motivant de voir le soutien de plus de 400 000 personnes pendant le week-end.”

“Nous avons une nouvelle évolution à apporter lors de cette course et c’est un week-end Sprint, donc chaque tour comptera sur la piste.”

De son côté, Kevin Magnussen se montre confiant concernant la compétitivité de la Haas VF-24 sur le tracé du COTA à Austin.

Je suis impatient de participer à notre course à domicile, c’est évidemment une course importante pour nous, et une course où il y a une volonté supplémentaire de bien faire”, indique-t-il. 

“COTA est un super circuit et c’est l’une des plus grosses affluences de l’année, c’est un événement énorme. Nous y avons connu de bonnes et de mauvaises courses, mais nous devrions être assez forts cette année, car c’est un circuit à appui moyen, ce qui a tendance à nous convenir. J’y ai eu quelques bonnes batailles par le passé et j’espère marquer des points.”

Lire aussi : Flavio Briatore prêt à accueillir Carlos Sainz chez Alpine en 2026

Flavio Briatore prêt à accueillir Carlos Sainz chez Alpine en 2026

Alors que Carlos Sainz a préféré rejoindre Williams la saison prochaine, Flavio Briatore, conseiller exécutif d’Alpine F1, affirme que l’Espagnol serait toujours le bienvenu en 2026.

Alpine, actuellement neuvième du Championnat constructeurs, connaît une année particulièrement compliquée. La monoplace est en grande difficulté en piste, tandis que plusieurs changements se sont également produits hors piste.

Retour de Flavio Briatore, arrivée d’Oliver Oakes en tant que directeur d’équipe ou encore abandon des moteurs Renault F1 à la fin 2025 du côté de l’usine de Viry-Châtillon.

Une situation globale qui fait dire à Flavio Briatore que le choix des pilotes n’est actuellement pas primordial chez Alpine.

“Il n’y a pas de déception. Carlos [Sainz] était une opportunité, mais c’était un peu trop tôt”, a indiqué l’Italien à Motorsport-Magazin au sujet du refus de l’Espagnol de rejoindre Alpine. “Avant de parler de pilotes, nous devons d’abord parler d’une voiture compétitive, car si la voiture n’est pas performante, peu importe le pilote que vous mettez derrière le volant.”

“Avant tout, nous devons faire le ménage avec Oliver [Oakes] et remotiver tout le monde chez Alpine”, poursuit Briatore, qui a fait un retour fracassant en juin dernier au sein de l’écurie basée à Enstone.

Lire aussi : Pirelli dévoile des trophées originaux pour le Grand Prix d’Austin

Briatore : “Si Sainz veut venir en 2026, nous serons là.

L’expérimenté italien a par ailleurs étayé son propos en abordant la situation de Max Verstappen, qui dominait le sport l’an passé avant de rentrer dans le rang maintenant que la concurrence a développé des voitures performantes.

“Il y a un an, Max Verstappen gagnait toutes les courses et maintenant que les autres voitures sont plus compétitives, d’autres pilotes gagnent les courses”, explique-t-il.

“Je ne veux pas dépenser X millions pour un pilote parce que cela ne fait pas de différence. Nous sommes heureux avec Gasly et nous avons un jeune pilote maintenant, mais si Carlos veut venir en 2026, nous serons là.”

Le “jeune pilote” en question est Jack Doohan, junior Alpine, qui fera ses débuts en F1 aux côtés de Pierre Gasly au sein de l’écurie française la saison prochaine. Esteban Ocon quittera lui Alpine pour rejoindre Haas en 2025.

Lire aussi : Alpine F1 : le personnel de Viry-Châtillon convoité par la concurrence 

Horner annonce que la stratège Hannah Schmitz va “monter en grade”

Après l’annonce du départ de plusieurs figures clés chez Red Bull, Christian Horner assure miser sur la promotion interne, soulignant par exemple l’opportunité que cela donne à Hannah Schmitz.

Red Bull connaît actuellement une période de bouleversement interne avec plusieurs départs de membres importants qui étaient présents depuis un long moment au sein de l’écurie.

Le plus emblématique étant évidemment celui d’Adrian Newey, directeur technique en chef, en partance vers Aston Martin. Mais ont suivi deux autres membres cruciaux à savoir Jonathan Wheatley, directeur de course qui rejoindra Audi, et Will Courtenay, responsable de la stratégie de course, qui se dirigera vers McLaren.

“Jonathan est ici depuis longtemps et il a eu l’occasion de devenir directeur d’équipe”, analyse Horner, cité par Motorsport.com. “Il n’a pas eu cette opportunité ici, et son rôle devenait de plus en plus unidimensionnel dans la mesure où il n’était jamais là. Il était toujours sur un circuit. Il est passé à autre chose et cela a permis à d’autres de prendre naturellement le relais. Il faut savoir évoluer.”

Lire aussi : Marko tacle le mental de Norris et prédit le titre pour Verstappen 

Le départ de Courtenay va bénéficier à Schmitz

Christian Horner a par ailleurs indiqué que le départ du responsable de la stratégie de course, Will Courtenay, permet de faire “monter en grade” Hannah Schmitz, stratège reconnue du paddock, ce qui réduit le risque de la voir partir vers la concurrence.

“C’est la même chose avec Will Courtenay et la stratégie”, poursuit Horner. “Il est ici depuis 20 ans. Nous avons évoqué d’autres rôles au sein du groupe. McLaren lui a proposé un rôle plus important avec un salaire très élevé, et à ce moment-là, vous devez dire : ‘Bonne chance. Allez-y’.”

“Mais en même temps, cela donne à Hannah Schmitz l’occasion de monter en grade, alors que si elle n’avait pas eu cette opportunité, elle aurait été une cible de choix pour quelqu’un. Dans toute organisation, il y a des évolutions. Nous avons eu moins de 5 % de rotation, ce qui explique la grande loyauté de l’équipe.”

Hannah Schmitz, élément clé dans plusieurs stratégies gagnantes chez Red Bull, avait notamment été mise en avant lors du Grand Prix du Brésil en 2019, où elle avait pris la décision de faire arrêter Max Verstappen, futur vainqueur, une troisième fois.

Lire aussi : Helmut Marko : “Dietrich Mateschitz a été remplacé par Christian Horner”

Marko tacle le mental de Norris et prédit le titre pour Verstappen 

Helmut Marko a pointé du doigt le mental de Lando Norris qu’il voit s’incliner face à Max Verstappen pour le gain du titre mondial 2024.

Avec six Grands Prix et trois courses sprint restants, Max Verstappen possède 52 points d’avance sur Lando Norris au Championnat du monde. Un écart qui s’est réduit petit à petit au fil des dernières courses.

Avant cette inhabituelle trêve automnale, Norris et McLaren avaient marqué les esprits à Singapour avec une outrageuse domination. Le Britannique s’était, en effet, imposé avec près de 21 secondes d’avance devant un Verstappen, deuxième, qui avait limité la casse.

Toutefois, le doute ne semble pas avoir gagné Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui voit toujours son pilote, Max Verstappen, décrocher la couronne en fin de saison.

C’est, en effet, ce qu’il a déclaré à Motorsport-Magazin, lorsque la question du futur champion du monde 2024 lui a été posée. 

Lire aussi : Helmut Marko : “Dietrich Mateschitz a été remplacé par Christian Horner” 

Marko : “Norris a quelques faiblesses mentales

Amené à se justifier, Marko estime que Verstappen est tout simplement “le meilleur”, mettant également en avant son avantage mental sur Norris, et même sur Charles Leclerc, 3e à plus de 86 points du Néerlandais.

“C’est le meilleur, c’est le plus rapide et, surtout, il a la force mentale pour se battre théoriquement pour le championnat du monde plus que Charles Leclerc et Lando Norris”, a indiqué Marko. 

L’Autrichien a ensuite insisté sur cet aspect mental, ciblant particulièrement Lando Norris, qui est le principal rival de Max Verstappen au championnat.

“Nous savons que Norris a quelques faiblesses mentales”, déclare-t-il. “J’ai lu à propos de certains rituels qu’il doit accomplir pour bien faire le jour de la course.”

La lutte pour le titre entre Lando Norris et Max Verstappen reprendra dès ce week-end lors du Grand Prix des États-Unis à Austin, qui se disputera sous le format sprint.

Lire aussi : Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Pirelli dévoile des trophées originaux pour le Grand Prix d’Austin

Pirelli a révélé le design des trophées qui seront remis sur le podium du Grand Prix des États-Unis à Austin ce dimanche, qui est pour le moins original.

“Heroo”, c’est le nom choisi par Pirelli pour désigner les trophées remis à Austin. Le manufacturier indique vouloir rendre hommage à la “nature héroïque du rôle du pilote”.

Créé par l’artiste et designer italien Matteo Macchiavelli en collaboration avec Pirelli, ce trophée est “une interprétation du lien entre la voiture de course et ses pneus, mais aussi une œuvre d’art qui associe la beauté et l’élégance à l’excitation, à la sensation de vitesse et à la qualité des matériaux qui entrent dans la composition d’une voiture de Formule 1”, explique le manufacturier italien.

Lire aussi : Liam Lawson découvrira le circuit d’Austin pour son retour en F1

Le trophée du vainqueur sera saupoudré de poussière d’or

Pirelli indique également que ce “trophée prend la forme d’une silhouette humaine, les bras levés en signe de triomphe, le tout enveloppé de fibre de carbone et reposant sur une base de pneu”.

Le trophée qui sera remis au vainqueur du Grand Prix des États-Unis à Austin ne sera pas exactement le même que pour les deux pilotes qui l’accompagneront sur le podium. 

En effet, le casque peint en jaune doré, saupoudré de poussière d’or distingue le vainqueur, alors que l’argent pour le deuxième, et le titane pour le troisième, ont été choisis.

Une autre particularité sera visible sur le podium du COTA à Austin, puisqu’une casquette spéciale, fabriquée en denim, sera portée par le top 3.

La galerie photos des trophées et de la casquette qui seront utilisés lors du Grand Prix de ce week-end à Austin :

Photos via Pirelli

Le Grand Prix des États-Unis à Austin marque le retour de la F1 après une trêve automnale. Le format sprint également de retour signifie qu’un maximum de 34 points pourra donc être distribué ce week-end entre la course sprint, le Grand Prix et le point du meilleur tour. 

La course aux deux titres mondiaux va donc reprendre ses droits. Pour rappel, McLaren possède 41 points d’avance sur Red Bull alors que Max Verstappen a 52 unités de marge sur son principal rival, Lando Norris.

Lire aussi : Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Helmut Marko : “Dietrich Mateschitz a été remplacé par Christian Horner” 

Helmut Marko s’est exprimé sur le renforcement du pouvoir de Christian Horner chez Red Bull qui, selon ses propos, a tout simplement remplacé le co-fondateur de la marque aux taureaux, Dietrich Mateschitz, suite à son décès.

Il y a deux ans, Red Bull perdait son co-fondateur Dietrich Mateschitz, bouleversant ainsi la dynamique interne de l’écurie F1.

Dans les mois qui ont suivi ce décès, la situation chez Red Bull était paradoxale avec d’un côté, une outrageuse domination de Max Verstappen en piste, et de l’autre, une lutte de pouvoir en interne.

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a ainsi déclaré que c’est Christian Horner lui-même qui avait remplacé Mateschitz, soulignant par ailleurs que les “turbulences” liées à l’affaire Horner en début de saison, n’avaient “certainement pas aidé” l’écurie.

Alors que l’équipe autrichienne vacillait, Helmut Marko affirme également que Red Bull s’est mis d’accord pour s’aligner vers l’objectif de remporter le championnat.

“2024 a tout de même démarré avec beaucoup de succès”, a indiqué Helmut Marko à Motorsport-Magazin. “Entre-temps, il y a eu des turbulences autour de Christian Horner. Je dirais que ces turbulences ont été réglées.”

“Nous nous sommes assis ensemble et avons dit que nous voulions gagner ce championnat. Par conséquent, nous devons faire de notre mieux pour atteindre cet objectif.”

Lire aussi : Liam Lawson découvrira le circuit d’Austin pour son retour en F1

Marko : “Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure

Marko a par ailleurs avoué que la prise de pouvoir en interne d’Horner avait eu un impact sur la structure.

“Dietrich Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure”, ajoute Marko. “Horner vient d’endosser plusieurs rôles, mais lorsqu’une personnalité aussi exceptionnelle disparaît, il y a un grand changement dans l’ensemble.”

“L’histoire avec Horner n’a certainement pas aidé. Mais nous sommes arrivés à la conclusion que nous devions travailler ensemble. Pour obtenir une voiture gagnante et garder Max.”

Alors qu’il ne reste que six Grands Prix à disputer, Red Bull pointe désormais à 41 points de McLaren, leader du Championnat constructeurs.

Chez les pilotes, Max Verstappen permet à son écurie d’encore croire à ses chances pour décrocher un titre mondial en 2024. Le Néerlandais possède, en effet, encore 52 points d’avance sur son rival Lando Norris.

Lire aussi : Alpine F1 : le personnel de Viry-Châtillon convoité par la concurrence 

Alpine F1 : le personnel de Viry-Châtillon convoité par la concurrence 

Alors que les employés Alpine F1 de Viry-Châtillon ont vu disparaître le projet du moteur maison pour 2026, la concurrence, emmenée par Ferrari, serait intéressée pour les débaucher.

L’usine de Viry-Châtillon n’accueillera plus de moteur F1 à partir de 2026. Un gros coup dur pour les employés d’Alpine F1 en région parisienne.

Toutefois, cette nouvelle semble être du pain béni pour les concurrents motoristes, qui voient là une occasion en or de récupérer des connaissances vitales au niveau du moteur via les ingénieurs de Viry.

Selon les informations d’Auto Motor und Sport, média allemand souvent bien informé, Ferrari mais également les nouveaux fabricants d’unités de puissance en 2026, Audi et Red Bull, seraient intéressés par le recrutement d’ingénieurs moteur Alpine.

Lire aussi : Günther Steiner démonte un Lance Stroll “inexistant” en F1

Ferrari, Audi et Red Bull seraient intéressées

Ainsi, la Scuderia Ferrari aurait déjà fait passer quelques dizaines d’entretiens d’embauche à des membres de l’usine moteur d’Alpine. 

Luca de Meo avait déjà rapporté l’intérêt de l’écurie italienne pour son personnel moteur et avait même déjà annoncé ne pas leur imposer de congé de relâche (“gardening leave” en anglais).

“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux”, avait déclaré de Meo dans une interview avec L’Équipe. “Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars”.

Ferrari souhaite ainsi se renforcer avec des membres de Viry-Châtillon, mais ce pourrait être également une manœuvre stratégique de l’écurie basée à Maranello.

En effet, en plus d’accueillir de nouvelles connaissances, le recrutement d’ingénieurs moteur chez Alpine F1 permettrait également de ne pas renforcer la concurrence.

Audi et Red Bull, deux entités qui développent leur première unité de puissance en vue de 2026, se seraient également montrées intéressées à l’idée de faire venir des renforts en provenance de Viry avec de telles connaissances.

Lire aussi : Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Liam Lawson découvrira le circuit d’Austin pour son retour en F1

Liam Lawson va faire son retour en tant que titulaire en Formule 1 au volant de la monoplace de l’équipe VCARB qu’occupait Daniel Ricciardo jusqu’à présent. Avant ce retour difficile sur le tracé du COTA, aux États-Unis, le Néo-Zélandais sait que la tâche qui l’attend n’est pas des plus aisées.

Même si cela n’a pas été annoncé comme tel pendant l’évènement, Singapour était le dernier Grand Prix en F1 pour Daniel Ricciardo dans la famille Red Bull, et tout aussi probablement de sa carrière dans la discipline.

Liam Lawson se tenait prêt à saisir son opportunité : le pilote d’essais et de réserve pour VCARB et Red Bull a désormais la lourde tâche d’achever la saison de la meilleure des manières en s’imposant notamment rapidement dans les esprits comme non seulement un pilote capable de mettre Yuki Tsunoda en difficulté, mais aussi Sergio Pérez, dont l’avenir avec l’équipe Red Bull demeure encore flou en dépit d’un contrat garantissant théoriquement la présence du Mexicain dans l’équipe en 2025.

Comme la plupart des autres pilotes d’essais et de réserve, Lawson n’a pas eu beaucoup de temps au volant de la voiture actuelle, si ce n’est une centaine de tours au Mugello au volant de la RB20 lors des récents essais de pneus pour Pirelli.

Il était prévu par VCARB que Lawson pilote une machine contemporaine à Imola après le Grand Prix de Belgique, dans le cadre de ce qui aurait été assimilé à une confrontation avec Ricciardo, mais l’équipe basée à Faenza avait finalement choisi de garder l’Australien à ce moment-là et Lawson avait finalement piloté l’AlphaTauri 2022.

Lire aussi : Antonelli veut “remporter quelques victoires” dès 2025

Lawson découvrira le tracé d’Austin

N’ayant jamais roulé sur le COTA (Circuit of The Americas), Lawson admet que son retour sera difficile.

“C’est toujours un grand saut”, commente-t-il pour Newstalk ZB. “Je n’ai jamais roulé sur le COTA non plus, donc même si j’ai beaucoup travaillé, ce sera un grand défi.”

“Je dirais toutefois que je suis mieux préparé, définitivement mieux préparé cette année que l’année dernière”, ajoute-t-il, en référence à Zandvoort où il avait été appelé à remplacer Ricciardo après que l’Australien se soit accidenté lors de la deuxième séance d’essais.

“En même temps, c’est un peu plus tard dans la saison cette année, donc ces gars ont fait les trois quarts d’une saison, et il n’y a rien de tel… Il est évident que je me suis entraîné comme un fou toute l’année pour essayer d’être prêt pour quelque chose comme ça, mais même les quelques tests que j’ai faits cette année. Ce sera un défi à Austin”, admet-il.

Lire aussi : Ce qui a manqué à Ricciardo pour rester en F1

Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Ralf Schumacher a comparé son frère, Michael, à Lewis Hamilton, estimant que le Britannique “ne pourra jamais l’égaler”.

Dans une récente interview, Ralf Schumacher, le frère du septuple champion du monde Michael Schumacher, a livré un avis tranché sur la hiérarchie des plus grands pilotes en F1. 

Selon lui, même Lewis Hamilton, qui est également septuple champion du monde et qui a dépassé Michael Schumacher en nombre de victoires en F1, ne peut “égaler” son frère.

“Même Lewis Hamilton ne pourra jamais l’égaler”, a déclaré Ralf Schumacher lors d’une interview sur la chaîne YouTube de Formel1.de. “Pas avant des années-lumière, de mon point de vue.”

Hamilton va toutefois bel et bien tenter de le dépasser, en tout cas en nombre de titres mondiaux, dès la saison prochaine au volant de la Ferrari. 

Lire aussi : Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Ralf Schumacher : Verstappen “fait encore plus de différence” qu’Hamilton

Ralf Schumacher, vainqueur de six Grands Prix en F1, s’est par ailleurs lancé dans un comparatif entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, mettant en avant le Néerlandais.

“Nous avons pensé que Lewis Hamilton pourrait marcher sur l’eau”, indique l’Allemand. “Cela ne fonctionne pas. Nous pensions que Max Verstappen pouvait marcher sur l’eau.”

“Alors qu’en fait, il pourrait aller plus loin, de mon point de vue, en termes de talent, que Lewis Hamilton. C’est comme ça, il fait encore plus de différence.”

Revenant sur son frère, qui faisait “la différence”, Ralf Schumacher ajoute également qu’il a eu “en plus la grande chance d’être au bon endroit au bon moment”.

Lire aussi : Audi F1 : Mick Schumacher est “évalué” pour la saison 2025

Ralf Schumacher : “Bien sûr que j’aurais aimé être champion du monde”

Ralf Schumacher est par ailleurs revenu sur sa propre carrière où il a notamment affronté son frère Michael, même s’il a connu moins de succès que lui.

“Qu’est-ce que je peux faire ? Bien sûr que j’aurais aimé être Champion du monde”, reconnaît l’Allemand qui a pour meilleur résultat au Championnat du monde, deux quatrièmes places.

“Mais ça n’a pas été le cas. Nous n’étions pas assez bons. Peut-être que je n’étais pas assez bon en partie, que j’avais de mauvaises priorités ici et là dans ma vie privée. Cela peut être n’importe quoi.”

Moins victorieux que son frère certes, mais victorieux quand même en F1, Ralf Schumacher se dit “content” de sa vie.

“Mais comme je ne suis pas un homme du passé, je dois dire que j’aurais aimé avoir plus de succès, mais je suis quand même content de ma vie.”

“C’est en tout cas agréable d’avoir été perçu de cette manière, d’avoir pu gagner des courses, d’avoir été suffisamment rapide dans ma carrière en Formule 1 et d’avoir pu faire une différence ici et là.”

Lire aussi : Vowles : “Même si Alpine achète des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière”

Vowles : “Même si Alpine achète des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière”

James Vowles, directeur de l’écurie Williams, a exprimé ses doutes quant à la capacité d’Alpine F1 à tirer pleinement parti d’un éventuel partenariat moteur avec Mercedes. 

Après l’annonce de l’abandon des moteurs Renault F1 à la fin de la saison 2025, il semble presque acquis que l’écurie Alpine F1 roulera avec un moteur Mercedes en 2026.

James Vowles s’est ainsi exprimé sur cette probable association entre Alpine et Mercedes. Le Britannique qui dirige Williams F1, écurie motorisée par les Flèches d’Argent, a notamment mis en avant la complexité de l’intégration d’une nouvelle unité de puissance au sein d’une monoplace.

L’ancien stratège de l’écurie Mercedes a également affirmé qu’Alpine devrait d’abord mettre fin à sa spirale négative, avant de démarrer “le redressement”.

Je vois un point d’interrogation avec Alpine”, a indiqué James Vowles à Auto Motor und Sport. “Même s’ils achètent des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière.”

Lire aussi : Williams affirme que Mercedes “a fait un travail exceptionnel” sur le moteur F1 2026

Vowles : “Nous sommes déjà au milieu du projet 2026” avec Mercedes

Ce fameux moteur Mercedes, qui pourrait équiper les Alpine en 2026, semblerait prometteur selon certaines rumeurs du paddock. Toutefois, Vowles avertit Alpine sur le fait que son écurie Williams, cliente de Mercedes, est déjà bien avancée sur la partie moteur du projet 2026.

“Nous travaillons avec Mercedes depuis 2014 et nous sommes déjà au milieu du projet 2026 avec eux”, révèle-t-il.

“Vous ne pouvez pas simplement visser un moteur à l’arrière de la voiture et espérer que cela fonctionne. Et Alpine est toujours sur une tendance à la baisse.”

“Il faut d’abord y mettre un terme avant d’entamer le redressement. Chez Williams, nous avons déjà dépassé ce stade.”

“Nous avons entamé le processus il y a un an ou deux et nous sommes déjà raisonnablement stables.”

Lire aussi : La règle des drapeaux bleus doit-elle être supprimée en F1 ?

La FIA assure que la F1 ne souhaite pas plus de courses au calendrier

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a exprimé ses réserves sur l’augmentation du calendrier de la Formule 1, indiquant par ailleurs que la F1 elle-même était pour le moment sur la même longueur d’onde.

Le calendrier de la F1 est un sujet revenant régulièrement sur la table. Avec actuellement 24 Grands Prix dont six courses sprint, le nombre idéal de courses au calendrier prête souvent à débats.

La fatigue des membres du paddock est au cœur du sujet, puisqu’avec 24 semaines de course, tout en ajoutant à cela les essais hivernaux, le personnel est d’une manière générale mis à rude épreuve.

Interrogé sur une potentielle problématique en cas d’ajout d’une 25e course au calendrier, Mohammed Ben Sulayem a alors souligné les contraintes logistiques et humaines.

“Vous franchissez une barrière où vous avez besoin de deux équipes, nous ne pouvons pas en avoir [plus]”, a indiqué Ben Sulayem à Motorsport.com.

Lire aussi : La règle des drapeaux bleus doit-elle être supprimée en F1 ?

Ben Sulayem : “Je ne les empêcherai pas d’aller jusqu’à 25” courses au calendrier F1

Si le président de la FIA reconnaît le droit de la F1 d’ajouter une course supplémentaire au calendrier, il affirme que c’est la discipline, elle-même, qui a exprimé des réticences à l’idée d’un 25e Grand Prix.

“Ils [la F1, ndlr] ne sont jamais revenus en disant : ‘Oh, nous avons besoin de plus’”, a affirmé Ben Sulayem.

“Ce qu’ils recherchent, c’est la qualité et c’est pourquoi nous avons de bonnes relations avec eux”, a-t-il ajouté dans une affirmation peu anodine, puisque les relations entre la F1 et la FIA ne semblaient pas être particulièrement bonnes ces derniers mois.

“Je ne [les] empêcherai pas d’aller jusqu’à 25, parce que c’est leur droit. C’est à eux de décider”, poursuit Mohammed Ben Sulayem. “Mais ce sont eux qui ne veulent pas ajouter [plus de courses actuellement]. Parce qu’ils savent que cela devient alors [une question] de fatigue.”

Lire aussi : Ben Sulayem règle ses comptes avec les médias britanniques

La règle des drapeaux bleus doit-elle être supprimée en F1 ?

Martin Brundle, ancien pilote de F1 et célèbre consultant pour Sky Sports F1 en Grande-Bretagne, aimerait bannir l’utilisation des drapeaux bleus en course.

En F1, les drapeaux bleus sont agités aux voitures qui sont sur le point de se faire prendre un tour en course, généralement par les leaders, signifiant qu’ils ont l’obligation de s’écarter pour laisser passer le ou les pilotes en question.

Il est ainsi assez commun d’entendre les pilotes se plaindre à la radio du non-respect des drapeaux bleus de la part des monoplaces en fond de plateau. 

Ces situations peuvent être compliquées à gérer pour les pilotes en fond de grille, qui eux aussi se battent, à leur échelle, pour des positions.

Lire aussi : Audi F1 : Mick Schumacher est “évalué” pour la saison 2025

Brundle : “Les pilotes ont perdu l’habitude de gérer le trafic

Martin Brundle, 158 Grands Prix en F1, s’est ainsi positionné en faveur de l’interdiction des drapeaux bleus dans la discipline reine, souhaitant voir les pilotes “gérer le trafic”.

Le Britannique a, en effet, connu en tant que pilote l’époque où ce drapeau signifiait simplement l’arrivée d’une voiture plus rapide, avant de devenir la règle actuelle en 1995.

“Je pense que nous devrions interdire les drapeaux bleus”, a indiqué Brundle lors d’une session de questions-réponses organisée par Sky Sports F1 sur Reddit.

“Je pense que les pilotes ont perdu l’habitude de gérer le trafic, comme nous devions le faire auparavant – j’aimais bien ça !”

“Aujourd’hui, tout le monde doit s’écarter du chemin comme des écoliers lorsque les grands garçons arrivent avec leurs voitures rapides.”

“Mais le problème, c’est qu’avec l’aérodynamique d’aujourd’hui, on risque de ne jamais pouvoir dépasser les voitures du fond de grille. Les choses ont donc un peu changé, mais je pense que c’est une compétence qui s’est perdue.”

Selon vous, la F1 devrait-elle bannir la règle des drapeaux bleus ?

Lire aussi : Red Bull dévoile la stratégie choisie pour développer sa F1 2025

Audi F1 : Mick Schumacher est “évalué” pour la saison 2025

Mick Schumacher fait partie de la liste des candidats pour épauler Nico Hülkenberg en 2025, a confirmé Mattia Binotto, chef des opérations du projet Audi F1.

L’écurie Sauber, qui deviendra Audi en 2026, est une des rares équipes à ne pas avoir confirmé ses deux pilotes pour l’année prochaine. À l’heure actuelle, seul l’expérimenté Nico Hülkenberg a été officialisé.

Le second baquet n’étant pas encore confirmé, plusieurs candidats crédibles ont été recensés ces dernières semaines. Valtteri Bottas, actuel pilote Sauber et vainqueur de 10 Grands Prix en F1, semble ainsi bien placé.

Au-delà du Finlandais, plusieurs jeunes pilotes sont candidats comme Gabriel Bortoleto, pilote junior McLaren et actuel leader de la F2, Théo Pourchaire, pilote de réserve de l’écurie et donc Mick Schumacher.

L’Allemand de 25 ans est désespérément à la recherche d’un baquet en F1 depuis son éviction de l’écurie Haas fin 2022. Le projet Audi F1 pourrait bien être sa dernière opportunité de revenir dans la discipline reine.

Lire aussi : Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Binotto : Schumacher est “l’un des noms que nous avons en tête

Mattia Binotto s’est ainsi exprimé sur le second pilote du projet Sauber/Audi en 2025, indiquant avoir le temps de choisir entre l’expérience et la jeunesse.

“Nous pouvons nous permettre le luxe de ne pas être pressés, car toutes les autres équipes ont décidé de leur équipe [sauf VCARB, ndlr]”, a déclaré Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il y a deux aspects essentiels : d’une part, l’expérience pour tracer la voie de la croissance. D’autre part, un jeune, talentueux, pour nous accompagner sur le chemin du sommet.”

L’ancien directeur de l’écurie Ferrari a par ailleurs confirmé que Mick Schumacher était une option pour son écurie, après avoir été questionné sur le sujet.

“Absolument, nous sommes en train de l’évaluer”, affirme Binotto. “Je l’ai rencontré et je lui ai parlé, je le connais depuis longtemps car j’ai fait partie de la Ferrari Driver Academy. Je connais ses mérites et ses avantages, c’est l’un des noms que nous avons en tête.”

Lire aussi : Red Bull dévoile la stratégie choisie pour développer sa F1 2025

Red Bull dévoile la stratégie choisie pour développer sa F1 2025

Malgré les difficultés rencontrées par Max Verstappen et Sergio Pérez cette année, la Red Bull de la saison prochaine ne sera qu’une simple “évolution” de la RB20, affirme Horner.

Après avoir commencé l’année avec une monoplace largement au-dessus de la concurrence, Red Bull a vu ses rivaux revenir à son niveau en piste, et même les priver de victoire depuis le Grand Prix d’Espagne, à savoir depuis le mois de juin.

Le Championnat constructeurs, mené par McLaren, semble désormais difficile à aller chercher, tandis que Max Verstappen a vu Lando Norris revenir à 52 points dans la course au titre pilotes, avec six Grands Prix restants.

Cependant, malgré ce déclassement, aucune révolution n’est prévue l’an prochain en raison des contraintes financières liées au plafond budgétaire, mais également avec l’arrivée d’une nouvelle réglementation en 2026.

Lire aussi : Andrea Kimi Antonelli veut “remporter quelques victoires” dès 2025

La Red Bull 2025, une “évolution de celle de cette année

Christian Horner a ainsi affirmé que les informations apprises en 2024 permettront d’aider le développement de la monoplace 2025, confirmant que de gros changements n’étaient pas prévus. 

“Vous ne pouvez pas vous projeter trop loin dans l’avenir”, a indiqué Horner cité par Motorsport.com. “En F1, le long terme est d’environ deux mois et demi et, fondamentalement, ce que nous apprenons cette année est pertinent pour l’année prochaine.”

“La voiture de l’année prochaine sera donc une évolution de celle de cette année. Je veux dire qu’il y a beaucoup de composants de la voiture de l’année dernière qui ont été repris cette année, parce qu’avec la façon dont le plafond des coûts fonctionne, à moins qu’il y ait une amélioration significative des performances, cela n’a pas de sens [de changer].”

Red Bull va donc devoir trouver des solutions en s’appuyant sur sa RB20 pour fournir à ses pilotes une monoplace capable de se battre pour les deux championnats en 2025. 

Lire aussi : Oliver Oakes : L’équipe Alpine F1 à Enstone “est maintenant stable”

Andrea Kimi Antonelli veut “remporter quelques victoires” dès 2025

Andrea Kimi Antonelli a dévoilé ses objectifs pour sa saison de rookie en Formule 1 l’année prochaine, qu’il disputera chez Mercedes.

Le jeune italien de 18 ans qui remplacera Lewis Hamilton chez les Flèches d’Argent en 2025 affirme ne “pas encore réaliser” ce qui lui arrive, lui qui était encore en FRECA (Formula Regional European Championship by Alpine) l’an passé.

“Être pilote officiel l’année prochaine est quelque chose que je n’ai pas encore réalisé”, a indiqué Andrea Kimi Antonelli à l’occasion du Festival dello Sport dans des propos retranscrits par Motorsport.com Italie. 

“Je le réalise peu à peu, mais je pense que je ne le réaliserai que lorsque je serai sur la grille de départ à Melbourne. Mais je suis très heureux, c’est un rêve qui devient réalité.”

Lire aussi : Oliver Oakes : L’équipe Alpine F1 à Enstone “est maintenant stable”

Antonelli ambitieux, se sent “prêt pour la F1”

Antonelli affirme être prêt pour le défi qui l’attend, tout en avouant avoir “beaucoup à apprendre”.

“Je me sens prêt pour la F1”, annonce-t-il. “Au niveau de la vitesse, je pense que ce ne sera pas un problème et la seule chose où il y aura beaucoup de travail à faire sera de comprendre comment gérer le week-end de la meilleure façon possible et aussi d’apprendre toutes les procédures. Il y aura donc beaucoup à apprendre, mais je me sens prêt.”

L’actuel sixième de F2 au volant de sa Prema se veut déjà ambitieux pour ses débuts en F1 dans un contexte où il aura, semble-t-il, la chance d’être directement dans une monoplace qui pourra jouer les victoires.

“C’est sûr que gagner quelques courses serait un rêve”, a ajouté Antonelli. “Ce ne sera pas facile, car toutes les équipes ont une voiture compétitive, donc ce sera très difficile, mais c’est mon premier objectif.”

“Quelques podiums seraient également une bonne chose, mais l’objectif principal est de remporter quelques victoires.”

Antonelli raconte le test décisif à Spa

Andrea Kimi Antonelli a par ailleurs détaillé comment il avait convaincu Mercedes de l’aligner dès 2025, notamment via un test concluant réalisé à Spa.

“Lors des essais privés, l’une des choses qui les a impressionnés est la vitesse à laquelle j’ai atteint la limite, la vitesse à laquelle je suis arrivé aux temps qu’ils ont fixés”, a révélé Antonelli.

“Je dois dire que le facteur avec lequel j’ai eu le plus de mal pendant les essais était le rythme de course. Cependant, lors des deux derniers jours d’essais à Spa, j’ai considérablement amélioré mon rythme de course, ce qui les a convaincus de signer avec moi.”

Lire aussi : Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Esteban Ocon : “Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”

Esteban Ocon, futur pilote de l’écurie Haas en 2025, est revenu sur sa réputation, estimant que le public a “la mauvaise image” de lui.

Quelques événements au cours de la carrière du Français ont, en effet, joué en sa défaveur. L’accrochage en piste avec Max Verstappen, puis dans le parc fermé, au Brésil en 2018, n’ont par exemple pas aidé l’image de l’actuel pilote Alpine.

On peut également citer les batailles internes, souvent âpres avec ses coéquipiers, comme avec Sergio Pérez chez Force India, ou encore Fernando Alonso et Pierre Gasly chez Alpine. Souvent très agressif en piste, Esteban Ocon ne s’est ainsi pas fait que des amis. 

Le Français se défend toutefois de cette réputation, prenant un exemple précis pour justifier son propos.

Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”, a affirmé Ocon à Auto Motor und Sport. “Un jour, après un événement, j’ai parlé pendant cinq minutes à un jeune journaliste qui m’a dit : ‘Vous savez, Esteban, je ne vous aimais pas vraiment avant, mais après notre conversation, je vous apprécie vraiment’.”

“J’ai trouvé cela très intéressant. Les gens peuvent se faire une image de vous qui ne correspond pas du tout à la réalité.”

Lire aussi : Oliver Oakes : L’équipe Alpine F1 à Enstone “est maintenant stable”

Un nouveau départ chez Haas

Esteban Ocon s’est également exprimé sur son choix de rejoindre l’écurie Haas en 2025. Le vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2021 a notamment mis en avant Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie depuis l’hiver dernier.

“Nous avons parlé à plusieurs équipes,” a indiqué Ocon. “Finalement, ce qui m’a le plus convaincu, c’est qu’Ayao [Komatsu] dirige l’équipe. C’est un ingénieur de course chevronné qui sait de quoi il parle.”

“Haas emploie actuellement 300 personnes, mais ils font plus que des équipes de 1500 personnes.”

“Et il y a de gros investissements dans l’avenir qui affecteront les performances. L’équipe a des objectifs clairs et je veux en faire partie.”

“J’ai déjà visité l’usine et j’ai vu la passion avec laquelle tout le monde y travaille. Ce sentiment m’a manqué.”

L’arrivée de Toyota aux côtés de Haas F1 n’est pas explicitement mentionnée par le Français, car elle n’était pas encore officialisée au moment de l’interview. Pour rappel, Toyota Gazoo Racing est désormais le “partenaire technique officiel” de Haas F1, dans le cadre d’un accord pluriannuel