Après une trêve automnale inhabituelle où les écuries ont pu travailler, différents choix ont été effectués au niveau des évolutions apportées ce week-end.
Certaines équipes amènent de nombreuses nouveautés ce week-end, qui se dispute sous le format Sprint. Un élément très important car cela signifie une seule séance d’Essais Libres pour tester et mettre au point toutes les nouveautés apportées.
Ferrari et Williams ont, elles, fait le choix de n’amener aucune évolution, et espéreront avoir un avantage au niveau de l’optimisation de leur package.
Découvrez donc les nouveautés apportées par les écuries ce week-end, classées dans l’ordre du championnat du monde constructeurs 2024 :
McLaren : 7 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Modification des écopes de frein avant
Écopes de frein avant à faible refroidissement (spécifique au circuit)
Carénage de suspension arrière modifié
Nouvelle sortie de refroidissement des écopes de frein arrière (spécifique au circuit)
‘Beam Wing’ (spécifique au circuit)
Ces derniers mois, toutes les évolutions apportées par McLaren ont toujours semblé donner un gain de performance, ce qui est loin d’être le cas de ses rivaux. Voir autant de nouveautés sur la monoplace de l’écurie britannique peut déjà faire peur à la concurrence…
Red Bull : 2 éléments
Bord du plancher
Capot moteur (spécifique au circuit)
L’écurie championne du monde en titre n’apporte pas beaucoup d’évolutions avec même une seule nouveauté non-liée au circuit. Toutefois c’est le plancher, pièce maîtresse de ces F1, qui est modifié.
Ferrari : aucune évolution
La Scuderia Ferrari est une des rares équipes qui arrivent à Austin sans aucune nouveauté. L’objectif sera d’optimiser le package déjà utilisé précédemment.
Mercedes : 6 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Bord du plancher
Entrée du ponton (spécifique au circuit)
Capot moteur (spécifique au circuit)
Grilles du plancher
Chez Mercedes, le choix a été fait d’arriver à Austin avec plusieurs nouvelles pièces. En 2023, avant sa disqualification, Lewis Hamilton s’était montré particulièrement performant sur le tracé du COTA.
Aston Martin : 6 éléments
Aileron avant
Dérive latérale de l’aileron avant
Capot moteur
Structure du plancher
Bord du plancher
Diffuseur
Aston Martin fait partie des équipes ayant apporté beaucoup de nouveautés. L’écurie britannique devra toutefois faire fonctionner ces nouvelles pièces, ce qui n’a pas toujours été le cas ces derniers mois.
VCARB : 1 élément
Structure du plancher
L’écurie VCARB, qui voit l’arrivée de Liam Lawson en remplacement de Daniel Ricciardo ce week-end, n’apporte qu’une seule évolution, mais qui pourrait faire une différence car liée au très important plancher.
Haas : 7 éléments
Entrée du ponton
Structure du plancher
Grilles du plancher
Bord du plancher
Ajout d’un élément dans les coins arrière
Capot moteur (spécifique au circuit)
Grilles de refroidissement (spécifique au circuit)
À domicile ce week-end, Haas est l’écurie avec McLaren qui apporte le plus grand nombre de nouveaux éléments. L’équipe américaine joue gros en cette fin de saison, en bataille avec VCARB pour la sixième place du championnat.
Williams : aucune évolution
Tout comme Ferrari, Williams débarque au COTA sans évolution, et compte donc sur l’optimisation de sa monoplace sur ce week-end Sprint.
Alpine : 4 éléments
Structure du plancher
Bord du plancher
Capot moteur
Aileron arrière
En difficulté cette saison, Alpine apporte des nouveautés qui seront uniquement mises à disposition de Pierre Gasly. L’inverse s’était déjà produit cette saison en Chine, quand Esteban Ocon était le seul pilote de l’écurie à bénéficier des nouvelles pièces.
Sauber : 4 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Suspension arrière
Cache du triangle supérieur arrière et déflecteurs supérieurs des écopes de frein arrière
Toujours sans point en 2024, Sauber va espérer que ces évolutions replacent sa monoplace dans une position proche du top 10, ce qui semble toutefois compliqué à imaginer.
Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend !
Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !
Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.
McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.
Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.
Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !
En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.
À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.
D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.
Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.
Christian Horner a aussi sa carrière à sauver
Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.
Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.
Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.
Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.
Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes
Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.
En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.
Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.
Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024
Colapinto réveille (un peu trop) Albon
L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.
Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.
En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.
James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.
Le duel Haas/VCARB sera passionnant
L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.
Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.
Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.
Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.
La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza
Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?
Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.
La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.
La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…
Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.
Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.
Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !
L’écurie Haas a une nouvelle fois décidé de disputer le Grand Prix des États-Unis à Austin avec une livrée spéciale.
Cette livrée met en avant un aigle à tête blanche, emblème des États-Unis, ainsi que le bleu, le blanc et le rouge, au niveau des pontons de la Haas VF-24.
Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen, qui tenteront de poursuivre la bonne dynamique de Haas qui reste sur trois Grands Prix consécutifs terminés dans les points, porteront également des combinaisons spéciales.
Le tracé du COTA pourrait convenir à la Haas VF-24
En sept éditions disputées à Austin, Haas n’a inscrit que trois petits points. Hülkenberg et Magnussen, qui disputent ce week-end leur dernier Grand Prix des États-Unis avec Haas, ont ainsi l’objectif de booster cette statistique.
“Le Grand Prix des États-Unis est sans aucun doute l’une des courses les plus importantes de l’année pour nous ; nous avons beaucoup de partenaires américains et, bien sûr, nos fans locaux”, a reconnu Hülkenberg. “C’est une course où les fans connaissent très bien la F1 et il est vraiment motivant de voir le soutien de plus de 400 000 personnes pendant le week-end.”
“Nous avons une nouvelle évolution à apporter lors de cette course et c’est un week-end Sprint, donc chaque tour comptera sur la piste.”
De son côté, Kevin Magnussen se montre confiant concernant la compétitivité de la Haas VF-24 sur le tracé du COTA à Austin.
“Je suis impatient de participer à notre course à domicile, c’est évidemment une course importante pour nous, et une course où il y a une volonté supplémentaire de bien faire”, indique-t-il.
“COTA est un super circuit et c’est l’une des plus grosses affluences de l’année, c’est un événement énorme. Nous y avons connu de bonnes et de mauvaises courses, mais nous devrions être assez forts cette année, car c’est un circuit à appui moyen, ce qui a tendance à nous convenir. J’y ai eu quelques bonnes batailles par le passé et j’espère marquer des points.”
Esteban Ocon, futur pilote de l’écurie Haas en 2025, est revenu sur sa réputation, estimant que le public a “la mauvaise image” de lui.
Quelques événements au cours de la carrière du Français ont, en effet, joué en sa défaveur. L’accrochage en piste avec Max Verstappen, puis dans le parc fermé, au Brésil en 2018, n’ont par exemple pas aidé l’image de l’actuel pilote Alpine.
On peut également citer les batailles internes, souvent âpres avec ses coéquipiers, comme avec Sergio Pérez chez Force India, ou encore Fernando Alonso et Pierre Gasly chez Alpine. Souvent très agressif en piste, Esteban Ocon ne s’est ainsi pas fait que des amis.
Le Français se défend toutefois de cette réputation, prenant un exemple précis pour justifier son propos.
“Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”, a affirmé Ocon à Auto Motor und Sport. “Un jour, après un événement, j’ai parlé pendant cinq minutes à un jeune journaliste qui m’a dit : ‘Vous savez, Esteban, je ne vous aimais pas vraiment avant, mais après notre conversation, je vous apprécie vraiment’.”
“J’ai trouvé cela très intéressant. Les gens peuvent se faire une image de vous qui ne correspond pas du tout à la réalité.”
Esteban Ocon s’est également exprimé sur son choix de rejoindre l’écurie Haas en 2025. Le vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2021 a notamment mis en avant Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie depuis l’hiver dernier.
“Nous avons parlé à plusieurs équipes,” a indiqué Ocon. “Finalement, ce qui m’a le plus convaincu, c’est qu’Ayao [Komatsu] dirige l’équipe. C’est un ingénieur de course chevronné qui sait de quoi il parle.”
“Haas emploie actuellement 300 personnes, mais ils font plus que des équipes de 1500 personnes.”
“Et il y a de gros investissements dans l’avenir qui affecteront les performances. L’équipe a des objectifs clairs et je veux en faire partie.”
“J’ai déjà visité l’usine et j’ai vu la passion avec laquelle tout le monde y travaille. Ce sentiment m’a manqué.”
Ce retour de la marque japonaise en F1 interroge sur ses ambitions. En effet, dans les années 2000, Toyota avait dépensé beaucoup d’argent en Formule 1 en tant qu’écurie d’usine produisant à la fois son châssis et son moteur.
Toutefois, l’écurie n’avait pas remporté la moindre course entre 2002 et 2009, ne terminant au mieux que quatrième au championnat des constructeurs 2005. Toyota avait finalement décidé de se retirer fin 2009 dans un contexte de crise économique.
Toyota n’a “pas l’intention d’avoir une équipe en F1”
Après l’annonce de son retour en F1 en tant que partenaire de l’écurie Haas, il était donc légitime d’interroger la marque japonaise sur ses projets au sein de la discipline.
“Nous n’avons pas l’intention de nous lancer dans la fourniture d’unités de puissance pour le moment”, a tout d’abord affirmé aux médias Masaya Kaji, directeur général de l’ingénierie en sport automobile chez Toyota Gazoo Racing.
“En fait, nous n’avons pas l’intention d’avoir une équipe en F1”, a-t-il ensuite ajouté, balayant ainsi toute rumeur. “En ce moment, nous avons le meilleur choix et la meilleure option en collaborant avec Haas.”
“Il ne s’agit pas de quelque chose à court terme”, a par ailleurs indiqué Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie Haas. En effet, dans le communiqué de l’annonce, il est stipulé qu’un accord pluriannuel a été signé.
Dès le week-end prochain à Austin, ce nouveau partenariat entre Haas et Toyota sera visible en piste puisque le logo Toyota Gazoo Racing apparaîtra sur les Haas F1 de Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen. Un week-end particulièrement important pour l’écurie américaine qui évoluera à domicile.
Au moment de parapher son contrat avec Haas, le pilote français Esteban Ocon, n’était pas aux courants que l’écurie américaine entretenait des discussions avec Toyota.
C’est ce qu’a affirmé aujourd’hui Ayao Komatsu, directeur de Haas en F1. Le Japonais n’avait pas voulu évoquer le sujet avec son futur pilote, alors même que la signature d’un accord pluriannuel avec Toyota Gazoo Racing n’était pas garantie au moment de leurs discussions.
À l’époque, Ayao Komatsu avait préférer rassurer Esteban Ocon sur l’avenir et les ambitions nouvelles de l’écurie Haas en F1.
“Je lui ai dit que nous avions un plan de développement pour faire avancer l’équipe et pour faire un changement de cap raisonnable. Mais au moment où j’essayais de finaliser le contrat d’Esteban, c’est-à-dire à l’époque du Grand Prix d’Autriche, il était trop tôt pour que je garantisse quoi que ce soit à Esteban.”
“Je n’ai jamais voulu dire à Esteban quelque chose que je ne pouvais pas garantir et il a signé sur la base de cet accord, et je ne peux pas lui dire trois mois plus tard ‘désolé mon pote, je n’ai pas pu le faire’.”
Esteban Ocon quittera Alpine à l’issue de la saison 2024. Alors que l’écurie française est en plein doute et végète aujourd’hui à la neuvième place du Championnat du monde des constructeurs, le projet de Haas pouvait effectivement lui paraître plus intéressant.
“Il a signé en sachant qu’il y avait une vision pour faire avancer l’équipe, et au lieu d’être spécifique sur ce partenariat technique, je lui ai dit comment nous avions l’intention de développer l’équipe, et il était tout à fait d’accord avec cette idée”, a ajouté Ayao Komatsu.
Haas veut se battre pour de plus gros points en F1
Revenant sur ce nouvel accord avec Toyota, le directeur de l’écurie américaine a justifié ce choix en déclarant que son écurie se devait de grandir et de disposer de nouveaux moyens pour mieux performer en Formule 1.
“Nous sommes la plus petite équipe de la grille et nous manquons de ressources et de matériel pour comprendre certaines choses”, a déclaré Komatsu. « Et pour être plus compétitifs au milieu du peloton, nous cherchons quelqu’un qui puisse nous donner plus de ressources, cette puissance, et qui ait aussi le matériel et le savoir-faire pour utiliser ce matériel.”
“Et c’est exactement ce que propose Toyota Gazoo Racing. Ils disposent d’une excellente installation à Cologne, et nous pourrons donc l’utiliser également. Il y a donc beaucoup d’objectifs qui sont cohérents dans nos organisations respectives. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’opter pour ce partenariat technique.”
L’écurie Haas F1 a annoncé ce vendredi l’arrivée de Toyota Gazoo Racing, la division de compétition automobile et de recherche et développement de Toyota, en tant que “partenaire technique officiel”, dans le cadre d’un accord pluriannuel.
Ce partenariat pluriannuel prévoit un échange de compétences et de ressources. Toyota Gazoo Racing fournira des services de conception, de technique et de fabrication, tandis que Haas partagera son expertise technique et offrira des avantages commerciaux en retour.
L’objectif est évidemment de faire progresser l’écurie Haas F1, tout en permettant à Toyota Gazoo Racing de développer ses propres connaissances et compétences, selon le communiqué de l’écurie américaine.
Dès le prochain Grand Prix à Austin, week-end à domicile pour Haas, les deux VF-24 auront des nouveaux stickers Toyota Gazoo Racing.
Si vous suiviez la F1 dans les années 2000, vous devriez donc avoir en mémoire le passage de Toyota en tant qu’équipe usine de 2002 à 2009. Malgré des moyens colossaux déployés, les résultats seront restés en deçà des attentes, puisqu’aucune victoire n’a été décrochée.
La marque japonaise, via Toyota Gazoo Racing, est actuellement déjà engagée en WRC, le championnat du monde des rallyes, et le WEC, championnat du monde d’endurance.
Le Japonais Ayao Komatsu, directeur de l’écurie Haas F1, qui a sans doute joué un rôle crucial dans la signature de ce partenariat technique, est pour le moins heureux de voir l’arrivée d’une telle marque pour renforcer son équipe.
“Je suis très heureux que MoneyGram Haas F1 Team et TOYOTA GAZOO Racing aient conclu ce partenariat technique”, a indiqué Ayao Komatsu.
“Qu’un leader mondial du secteur automobile soutienne notre organisation et travaille à ses côtés, tout en cherchant à développer et à accélérer sa propre expertise technique et d’ingénierie, c’est tout simplement un partenariat qui présente des avantages évidents pour les deux parties.”
“La possibilité d’exploiter les ressources et la base de connaissances de TOYOTA GAZOO Racing, tout en bénéficiant de ses processus techniques et de fabrication, sera déterminante pour notre propre développement et notre volonté claire d’accroître notre compétitivité en Formule 1.”
“En retour, nous offrons une plateforme à TOYOTA GAZOO Racing pour utiliser pleinement et faire progresser ses capacités d’ingénierie internes.”
“Je suis naturellement heureux que nous ayons reçu le soutien de la Formule 1 et de notre partenaire de longue date, la Scuderia Ferrari – avec laquelle nous avons annoncé notre prolongation de collaboration plus tôt dans la saison, dans la formation de ce nouveau partenariat technique – conçu pour atteindre un succès continu dans nos efforts en Formule 1.”
Tomoya Takahashi, président de GAZOO Racing Company, s’est par ailleurs exprimé sur cette collaboration : “En concourant aux côtés de MoneyGram Haas F1 Team au sommet du sport automobile, nous souhaitons former des pilotes, des ingénieurs et des mécaniciens tout en renforçant les capacités de MoneyGram Haas F1 Team et de TOYOTA GAZOO Racing, et nous souhaitons contribuer au sport automobile et à l’industrie automobile.”
Alors que Nico Hülkenberg va quitter Haas en fin de saison pour rejoindre le projet Sauber/Audi, il affirme toutefois que l’écurie américaine sera “un concurrent sérieux” dans le futur.
Des propos tenus par l’expérimenté pilote allemand qui ne devraient pas déplaire au futur duo de l’écurie Haas, Esteban Ocon et le jeune Oliver Bearman.
Le Français, qui connaît une saison particulièrement difficile chez Alpine, pourrait bel et bien retrouver une monoplace capable de faire quelques coups d’éclats dans le milieu de peloton.
“Je pense que l’équipe est très bien organisée aujourd’hui”, a indiqué Nico Hülkenberg lors d’une interview avec Autosport.
“Je pense que c’est une organisation qui fonctionne et je pense que nous l’avons prouvé dans une certaine mesure cette année avec les changements qui ont eu lieu pendant l’hiver.”
Hülkenberg voit Haas comme “un concurrent sérieux” pour le futur
L’hiver dernier, Haas a en effet connu un grand changement puisque Günther Steiner, qui était présent depuis le tout début de l’écurie, a été remplacé par Ayao Komatsu en tant que directeur d’équipe.
Alors que les espoirs étaient très limités chez Haas en début de saison, après notamment un exercice 2023 conclu à la dernière position, l’écurie américaine s’est révélée être une des bonnes surprises de l’année.
Haas pointe ainsi à la septième place du championnat, seulement trois petits points derrière la sixième place de Racing Bulls. Une dynamique qui pourrait bien se poursuivre, notamment en 2025, à en croire Nico Hülkenberg.
“J’ai entendu dire qu’il y avait des choses plus excitantes en préparation pour l’équipe, ce qui ne peut que l’aider, je pense”, a indiqué l’Allemand. “Et je pense que Haas sera un concurrent sérieux dans les années à venir, surtout l’année prochaine, car les règlements sont stables.”
Nico Hülkenberg s’apprête à disputer sa deuxième saison consécutive au sein de l’équipe Haas et le pilote allemand – qui a terminé seizième du championnat 2023 avec neuf points inscrits – espère évidemment pouvoir faire mieux que l’an dernier avec une monoplace évoluée par rapport à 2023.
Haas a terminé dernière du championnat du monde des constructeurs l’an dernier au terme d’une saison compliquée pour la petite structure américaine qui n’a introduit qu’une seule grande mise à jour sur sa monoplace lors de sa course à domicile à Austin en octobre.
Malheureusement, cette mise à jour tardive n’a pas permis aux deux pilotes, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, de trouver plus de rythme en course et Hülkenberg a d’ailleurs fait le choix de revenir à l’ancienne spécification de la VF-23 pour les courses restantes de la saison 2023.
La VF-24 de cette campagne 2024 est une évolution de la spécification mise à jour à Austin l’an dernier et lorsqu’on demande à Nico Hülkenberg quelles sont ses attentes avec cette monoplace, l’Allemand espère évidemment pouvoir faire mieux que l’an dernier.
« J’espère que la voiture sera un peu meilleure avec les limitations que nous avons trouvées l’année dernière. Vous avez naturellement envie de faire mieux que l’année précédente, c’est normal. » nous confie Hülkenberg à la veille des essais hivernaux.
« Nous avons eu une année difficile l’année dernière, donc nous voulons vraiment nous améliorer – en particulier sur la faiblesse lors de la course que nous avions l’année dernière – c’est quelque chose que nous devons et voulons surmonter. »
« De ce que j’ai vu, la nouvelle voiture est meilleure, c’est une évolution. Nous avons réussi à corriger certaines choses, mais à ce stade de l’année, comme chaque année, vous ne savez pas où vous en êtes et où vous allez vous classer, nous devons donc simplement garder la tête baissée et continuer à travailler dur et rester concentré. »
Lorsqu’on lui demande quels sont ses objectifs pour cette saison 2024, l’Allemand a répondu : « Mon objectif est de m’amuser, de profiter de la saison et de garder ce sentiment positif que j’ai en moi car cela fait ressortir le meilleur de moi et me permet de donner le meilleur de moi-même, à mon meilleur niveau. »
« Comme je l’ai dit plus tôt, sur le plan sportif, nous voulons bien sûr nous améliorer par rapport à l’année dernière, faire mieux. Nous avons eu beaucoup de bonnes séances de qualifications l’année dernière, mais je pense que cette année, l’objectif est d’essayer de traduire cela en points le jour de la course. »
Cette saison, l’équipe américaine sera dirigée par le Japonais Ayao Komatsu qui remplace l’emblématique Guenther Steiner dont le contrat n’a pas été renouvelé à la fin de la saison dernière.
Lorsqu’on lui demande ce que peut apporter Komatsu à ce poste et quelle est sa relation avec lui, Hülkenberg répond : « Ma relation avec Ayao est plutôt bonne. Évidemment, j’ai travaillé en étroite collaboration avec lui l’année dernière tout au long de la saison. »
« On a un gros changement de ce côté-là mais c’est intéressant. Il y a d’autres équipes qui ont fait la même chose, en plaçant des techniciens dans le rôle de chef d’équipe, et cela a plutôt bien fonctionné pour d’autres équipes. »
« Je pense qu’Ayao travaillera à sa manière, mais je pense qu’il apportera beaucoup de connaissances techniques et de savoir-faire. » conclut l’Allemand.
Moneygram, le sponsor titre de l’équipe Haas, assure que le départ du désormais ancien Team Principal Guenther Steiner – remplacé à partir de 2024 par le Japonais Ayao Komatsu – n’a eu aucun impact sur l’engagement de la société auprès de l’écurie américaine.
Fin 2023, l’équipe Haas a choisi de ne pas renouveler le contrat de son emblématique Team Principal, Guenther Steiner, dont la popularité n’a cessé de croître au fil des années, notamment grâce à Netflix et la série Drive To Survive dans laquelle l’Italien a tenu un rôle central et s’est fait connaître auprès du grand public.
Malgré sa popularité, les résultats se sont fait attendre ces dernières années, et le propriétaire de l’écurie Haas, Gene Haas, a donc pris la décision de remplacer Steiner par Ayao Komatsu. Ce changement de directeur à la veille de la saison 2024 n’aura cependant aucun impact sur l’engagement du sponsor titre Moneygram assure le directeur marketing de la société.
« Guenther est parti et était très aimé dans Drive To Survive. Mais les gens qui ont aimé Guenther aimeront toujours Guenther, parce que c’est un gars formidable. » a déclaré Greg Hall.
« Du point de vue de la course, les entraineurs changent tout le temps. Vous pouvez être un excellent entraineur, mais si vous ne produisez pas de résultats, les propriétaires ont tendance à apporter des changements. Je pense que la plupart des gens peuvent comprendre cela. »
« Nous allons continuer à faire les choses que nous avons faites l’année dernière, en rapprochant les fans et les clients de l’action et c’est ce qui fait que tout fonctionne pour nous. » a-t-il ajouté.
« Nous avons terminé 10ème l’année dernière et nous avons obtenu des résultats fantastiques d’un point de vue marketing. Il n’y a donc aucune corrélation qui doit être liée à votre position au classement des constructeurs. »
La société Moneygram – qui est devenue sponsor titre de l’équipe américaine en 2023 – a signé un contrat de cinq saisons avec l’équipe Haas.
L’équipe Haas a dévoilé l’identité de son nouveau directeur technique à la veille de la saison 2024 de Formule 1, il s’agit d’Andrea De Zordo, un Italien ayant travaillé chez Ferrari et qui fait partie de l’équipe Haas depuis 2021. Il remplace directement Simone Resta qui a quitté l’équipe.
En acceptant le rôle de Team Principal de l’équipe Haas en remplacement de Guenther Steiner, le Japonais Ayao Komatsu s’est engagé à rendre l’écurie américaine plus performante en piste et ce travail commence naturellement en arrière plan avec la nomination d’un nouveau directeur technique en la personne d’Andrea De Zordo qui occupait jusqu’à présent le poste de concepteur en chef.
« Notre nouveau directeur technique est Andrea De Zordo. Il était auparavant le concepteur en chef et est un spécialiste très technique. » a déclaré Komatsu.
« Sa communication est bonne, il est très engagé et à l’écoute des gens. Je suis très content de cette promotion. Nous recrutons également en ce moment notre concepteur en chef, et je pense que nous avons de bons candidats en interne. Nous cherchons donc à promouvoir en interne. »
En parallèle, Komatsu a révélé que le poste de Directeur de la Performance a été créé cette année chez Haas, un poste confié à l’ancien responsable du groupe performance des véhicules Damien Brayshaw.
« Un autre poste clé est celui de Directeur de la Performance, c’est un poste qui n’existait pas auparavant, mais nous l’avons créé et avons confié le rôle à Damien Brayshaw, auparavant responsable du groupe performance des véhicules. »
« Il supervisera et dirigera les mises à niveau avec le département aérodynamique et tous les autres domaines qui permettent d’analyser la voiture à grande échelle, c’est-à-dire l’ingénierie au bord de la piste, le groupe Performance des Véhicules, le Tire Group, etc. Ce sont les changements clés – nous impliquons tout le monde, discutons ensemble et participons à l’orientation du bateau. »
Le nouveau directeur de l’écurie Haas, Ayao Komatsu, est bien conscient que la tâche s’annonce ardue pour faire remonter l’écurie américaine dans la hiérarchie cette saison en Formule 1 et le Japonais fait donc preuve d’une grande prudence quant à ses attentes à la veille de la saison 2024.
Ce vendredi, l’écurie Haas – dernière du championnat du monde des constructeurs en 2023 – a présenté les rendus numériques de sa monoplace 2024. La VF-24 (c’est son nom) aura la lourde tâche de faire mieux que sa devancière qui était une monoplace mal née, n’ayons pas peur des mots.
« Nous sommes réalistes quant à nos attentes concernant les débuts de la VF-24, mais cela reste un moment excitant dans toute saison de Formule 1 de présenter la voiture. » a déclaré Komatsu dans le cadre de la présentation des rendus numériques de la Haas.
« Il y a beaucoup de travail qui nous attend pour progresser et augmenter nos performances, mais tout le monde ici est très motivé et impatient de se mettre en piste avec la VF-24. »
« Je sais que nous allons maximiser notre programme à Bahreïn [pour les essais hivernaux] avec tous les différents points que nous devons aborder. En fin de compte, nous avons juste hâte de commencer et de lancer la saison. »
« Mais dès le départ à Bahreïn, comme je l’ai déjà dit, je pense que nous serons en fond de grille, voire derniers. Depuis que je suis devenu Team Principal, j’ai passé beaucoup de temps à discuter avec les managers – au Royaume-Uni et en Italie – et ils sont enthousiasmés parce que c’est une opportunité de s’améliorer et qu’il y a des domaines à améliorer partout. »
« La raison pour laquelle notre voiture de lancement ne sera pas assez rapide à Bahreïn n’est pas à cause de la qualité des gens qu’on a ici, mais c’est parce qu’on a commencé tard et puis on s’est arrêté deux mois pour faire la mise à niveau d’Austin [au GP des Etats-Unis 2023]. »
« Cela a vraiment détourné des ressources, nous avons donc perdu du temps, mais l’équipe réalise de bons gains en soufflerie, donc c’est positif et en termes de caractéristiques, ça va dans le bon sens. »
« L’objectif est d’avoir un bon programme de tests pour Bahreïn afin que nous repartions du test avec des données de qualité pour que l’équipe analyse et comprenne dans quelle direction développer la voiture. Cela signifie comprendre avec précision la force et la faiblesse de la VF-24, puis élaborer un plan cohérent pour produire des mises à jour sur la voiture, ce qui n’était pas arrivé auparavant. »
« Les pilotes joueront également un rôle plus important. L’année dernière, en termes de retours subjectifs des pilotes, nous avons compris quelle était la faiblesse de la voiture, mais nous n’avons pas été en mesure de la refléter dans notre programme de développement. »
« Avec les changements que nous avons apportés au sein de l’équipe, nous visons à résoudre ce problème en mettant les pilotes davantage dans la boucle des chemins de développement pour que rien ne se perde. »
« En tant qu’ingénieurs, nous disposons de toutes les données de nombreux capteurs, mais la seule chose que nous ne pouvons pas faire est de conduire la voiture et de ressentir ce qui se passe. Nous devons donc pouvoir mieux comprendre et mieux réagir aux retours des pilotes. »
La vraie Haas VF-24 sera dévoilée le 11 février prochain lors d’un shakedown [journée de tournage] programmé sur le circuit de Silverstone au Royaume-Uni.
Ce vendredi 02 février, l’écurie américaine Haas présente sa monoplace pour la saison 2024, une présentation numérique avant que la VF-24 ne soit présentée « en vrai » lors d’un shakedown programmé sur le circuit de Silverstone le 11 février.
Laprésentation de la Haas Vf-24 est programmée ce vendredi à 15h00 (heure de Paris). L’équipe Haas est la première écurie de la grille à dévoiler sa nouvelle voiture cette saison, bien que McLaren a déjà dévoilé la livrée qu’elle utilisera lors de cette campagne 2024 sur sa MCL38. Evidemment, toutes les images de la nouvelle Haas seront disponibles sur notre site dans la foulée de la présentation.
Passage obligatoire pour toutes les équipes de la grille avant de participer aux essais de pré-saison, la présentation des monoplaces est une véritable tradition en Formule 1 que les fans attendent toujours avec une grande impatience après plusieurs semaines « en hibernation » en raison de la trêve hivernale.
Qu’il s’agisse d’une présentation dématérialisée (c’est à dire une présentation en ligne avec des rendus 3D) ou bien une présentation plus classique, le lancement des nouvelles monoplaces reste toujours un moment particulier pour tout fan qui se respecte, puisque cela signifie le début d’une nouvelle saison.
Le bal des présentations s’accélérera dès le lundi 05 février avec les présentations de Williams et Stake F1 programmées la même journée. Suivront ensuite Alpine, Visa Cash App RB, Aston Martin, Ferrari, Mercedes, McLaren et Red Bull.
L’écurie Haas a confirmé Oliver Bearman et Pietro Fittipaldi comme pilotes de réserve officiels pour le championnat du monde de Formule 1 2024.
Oliver Bearman (18 ans) a fait ses débuts en week-end de Formule 1 avec l’équipe Haas F1 en 2023 – le pilote britannique participant à deux séances d’EL1 au Mexique et à Abou Dhabi. Bearman, membre de la Ferrari Driver Academy, a également participé aux essais de fin de saison de novembre sur le circuit de Yas Marina, à Abou Dhabi, aux côtés de Fittipaldi. Bearman remplira en 2024 un rôle de réserviste avec Haas, mais également avec la Scuderia Ferrari.
En plus de son rôle de réserviste, Oliver Bearman prendra le volant de la Haas VF-24 lors de six séances d’EL1 en 2024 a également confirmé l’équipe américaine.
Pietro Fittipaldi (27 ans) entame sa sixième saison avec l’équipe Haas– le Brésilien s’apprête à combiner ses fonctions de réserviste avec un poste à plein temps en compétition pour Rahal Letterman Lanigan Racing dans la série IndyCar en 2024. Fittipaldi a été titulaire à deux reprises en Grand Prix avec Haas F1 Team en 2020 lorsqu’il remplaçait Romain Grosjean, et a déjà participé à plusieurs tests en F1.
« Je suis heureux d’avoir Oliver Bearman et Pietro Fittipaldi comme pilotes de réserve. » a déclaré Ayao Komatsu, directeur de l’équipe Haas F1 Team.
« Oliver a fait un travail formidable pour nous la saison dernière en s’installant bien et en travaillant à la fois sur ses programmes d’essais libres 1 au Mexique et à Abou Dhabi, puis sur son programme d’essais. »
« Nous sommes impatients de lui donner l’opportunité de faire davantage de sorties en EL1 en 2024 – avec des tests premium, c’est un temps de roulage clé, à la fois pour nous permettre d’évaluer les progrès d’Oliver mais aussi pour lui permettre de passer du temps au volant d’une voiture de Formule 1. »
« Avoir Pietro [Fittipaldi] avec nous pour une sixième saison est précieux car il assure encore une fois la continuité et il a été un grand contributeur à notre programme au fil des années – sur et hors piste. Nous sommes ravis qu’il roule en IndyCar à plein temps cette saison, afin qu’il puisse faire ce qu’il aime faire –c’est à dire courir, mais il est également là pour nous en tant que membre de la famille Haas. »
Cette semaine, l’écurie Haas deviendra la deuxième écurie de la grille après McLaren à dévoiler ses nouvelles couleurs pour la saison 2024 de F1 dont le coup d’envoi sera donné avec le Grand Prix de Bahreïn le 02 mars.
McLaren ayant été la première équipe à dégainer cette année avec la présentation de sa livrée 2024 (uniquement la livrée), l’écurie Haas deviendra donc la deuxième équipe de la grille à dévoiler la livrée de sa monoplace 2024 cette semaine, plus précisément le vendredi 02 février. L’équipe américaine – lanterne rouge du championnat en 2023 – lèvera le voile sur la VF-24 à 15h00 (heure de Paris), mais il s’agira uniquement de rendus numériques.
En effet, il faudra attendre le 11 février pour voir la VF-24 en vrai, puisque l’équipe Haas a programmé un shakedown sur le circuit de Silverstone, avant un deuxième roulage prévu à Bahreïn sur la piste de Sakhir à la veille des trois jours d’essais hivernaux qui débutent le 21 février.
Rendez-vous donc ce vendredi 02 février sur F1only.fr pour découvrir la Haas VF-24 de Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen, bien que les éléments les plus sensibles seront très certainement cachés par l’équipe sur les rendus numériques qui seront publiés…
La VF-24 sera dévoilée le 02 février à 15h00 (heure française) très certainement lors d’une présentation numérique. L’écurie américaine avait initialement indiqué que la présentation de sa future monoplace se ferait le 11 février comme nous vous l’avions rapporté précédemment, mais c’est bien le 02 février que la VF-24 sera présentée aux fans. Haas sera donc la première écurie de la grille à dévoiler sa nouvelle voiture cette saison.
Passage obligatoire pour toutes les équipes de la grille avant de participer aux essais de pré-saison, la présentation des monoplaces est une véritable tradition en Formule 1 que les fans attendent toujours avec une grande impatience après plusieurs semaines « en hibernation » en raison de la trêve hivernale.
Qu’il s’agisse d’une présentation dématérialisée (c’est à dire une présentation en ligne avec des rendus 3D) ou bien une présentation plus classique, le lancement des nouvelles monoplaces reste toujours un moment particulier pour tout fan qui se respecte, puisque cela signifie le début d’une nouvelle saison.
Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.
Ayao Komatsu a pris cette année la tête de l’équipe Haas en remplacement direct du Team Principal historique de l’écurie américaine, l’Italien Guenther Steiner. Si le Japonais doit assumer pour la première fois de sa carrière un tel poste, il n’en demeure pas moins motivé pour faire avancer son équipe dans la bonne direction et la faire décoller de la dernière place du championnat du monde où elle se trouve actuellement.
« Je suis vraiment bouleversé par le soutien positif qui m’a été apporté. » a déclaré Ayao Komatsu à Formula1.com lors de sa toute première interview depuis qu’il a obtenu son nouveau poste chez Haas.
« Tout le monde a été vraiment positif, enthousiaste et solidaire. Donc, je suis très enthousiasmé par ce que nous pouvons améliorer avec les gens que nous avons ici. Je sais qu’il y a beaucoup de gars talentueux et de grande qualité ici, donc je veux vraiment leur fournir l’environnement et le cadre afin qu’ils puissent montrer le meilleur d’eux-mêmes. »
Komatsu remplace Guenther Steiner qui a joué un rôle clé dans la constitution de l’équipe en partant de zéro et qui est devenu une vraie star grâce à la série de Netflix Drive to Survive et le Japonais – au caractère bien différent de son prédécesseur – assure qu’il ne cherchera pas à faire « du Steiner ».
« Bien sûr, je n’essaie pas d’être Guenther Steiner ! C’est une personne très différente. Honnêtement, nous nous entendions très bien. Nous nous respectons, nous respectons les positions et les rôles de chacun pendant et en dehors du travail. Nous allions aussi beaucoup dîner ensemble pendant les week-ends de course – encore une fois, pas pour parler de travail, mais parce que nous nous entendions bien. Mais je ne suis pas là pour remplacer Guenther Steiner en tant que personnage. »
« C’est un personnage très différent, comme vous le savez, et il a des forces et des faiblesses très différentes des miennes. Je n’essaie pas d’être quelqu’un d’autre et Gene [Haas, propriétaire de l’équipe] le sait et si Gene voulait un remplaçant à Guenther Steiner de cette façon, il aurait nommé quelqu’un d’autre. Je comprends donc que Gene veut quelque chose de différent et j’essaierai d’être la meilleure version de moi-même plutôt que d’essayer d’être quelqu’un d’autre. »
Plus axé sur la technique
Komatsu admet sans complexe qu’il n’a pas d’expérience en tant que Team Principal, mais lors d’une conversation avec le propriétaire Gene Haas, il est devenu clair que son patron voulait changer de tactique et avoir un leader plus axé sur la technique, alors qu’il recrutera ensuite un poste distinct (probablement un directeur d’exploitation) pour s’occuper des autres domaines.
« Quand on m’a donné cette opportunité, j’ai simplement dit clairement à Gene : ‘Vous connaissez mon expertise, cela ne sert à rien que j’essaye de me concentrer sur le côté marketing et d’essayer d’obtenir un parrainage parce que ce n’est pas là que se trouvent mes compétences' ». explique Komatsu.
« Dans ce domaine, j’ai besoin de quelqu’un d’autre qui est un expert dans ce domaine pour le diriger, puis je peux me concentrer sur le côté technique, en essayant d’avoir une organisation qui nous permette d’améliorer le côté technique de l’équipe. »
« Alors oui, c’est une responsabilité très différente, mais en même temps, quel que soit le travail que j’ai fait – et j’ai été dans la dynamique des véhicules, ingénieur de performance, ingénieur de course, ingénieur de course en chef – lorsque vous faites votre travail actuel, vous faites toujours de votre mieux dans le travail que vous faites mais vous regardez aussi « ok, quelles sont les autres contraintes ? » Si certaines choses sont améliorées, comment puis-je faire un meilleur travail ? »
« En plus de mon travail précédent, cette équipe compte bien sûr beaucoup pour moi car j’étais là depuis le premier jour. Je connais le potentiel de cette équipe, donc dans certains domaines, je peux voir « oh, peut-être que vous pourriez envisager de faire les choses différemment, etc ». Donc, dans ce sens, nous ne sommes pas à court d’idées, si vous voulez, donc il y a de nombreux domaines dans lesquels nous pouvons nous pencher pour améliorer l’équipe. »
Pas de changement radical
Le Japonais a laissé entendre qu’aucun changement radical ne doit être attendu à court terme chez Haas, car Komatsu estime qu’il y a des gains à réaliser dans plusieurs domaines clés de l’équipe : « Je crois qu’avec ce que nous avons, nous pouvons faire un meilleur travail, c’est sûr. » a-t-il ajouté.
« Avec les gens, avec les idées que les gens ont, si nous les mettons ensemble, je suis sûr que nous pouvons faire un bien meilleur travail. »
« Et puis une fois que nous arrivons au stade où nous pourrons dire que nous avons maximisé et que nous sommes une équipe de course efficace, alors il y aura une prochaine étape. Mais je pense que nous en sommes loin si vous voulez, alors oui, je me concentre sur l’amélioration de ce que nous avons, c’est sûr, pour commencer. »
« Quoi que nous apprenions au cours de l’année 2024, je suis sûr que cela nous aidera à définir très clairement ce que nous ferons dans cinq ans, huit ans, dix ans. »
Avec trois usines positionnées dans trois pays différents (Italie, Royaume-Uni et Etats-Unis), l’équipe Haas peut rencontrer à certains moments des problèmes de communication qui ont évidemment un impact sur les performances. Bien qu’il admette que ce point ne peut pas être résolu rapidement, Komatsu pense qu’il peut être amélioré à court terme.
« Bien sûr, les désaccords surviennent partout. C’est sain. Ce n’est pas un problème. Mais pour avancer, tout le monde doit être sur la même ligne. Nous avons réglé tous les désaccords, en tant qu’équipe, nous avons décidé d’aller dans cette direction. »
La VF-24 est-elle meilleure que la VF-23 ?
Concernant la monoplace 2024, l’équipe Haas fera rouler la VF-24 pour la première fois lors d’un shakedown à Silverstone le 11 février, avant de reprendre la piste une deuxième fois à Bahreïn deux jours avant les débuts des essais hivernaux.
Bien que l’équipe Haas a beaucoup travaillé au cours de l’hiver pour faire en sorte de développer une monoplace rapide, Ayao Komatsu admet que le début de saison pourrait être difficile pour son équipe.
« La voiture 24 est une étape claire, mais je ne pense pas qu’elle soit suffisamment bonne face à la concurrence pour commencer, car nous avons commencé assez tard. » explique le Japonais.
« Nous avons également modifié le concept très tard, puis en procédant à la mise à niveau d’Austin [au GP des Etats-Unis en 2023], nous avons un peu détourné nos ressources. Je suis réaliste quant à la voiture que nous présenterons à Bahreïn, mais pas de manière négative. Ce n’est pas la faute de nos ingénieurs, de nos gars. Ce sont de bonnes personnes. »
« Pour moi, la clé est que quelle que soit la voiture que nous aurons à Bahreïn, quel que soit le problème que nous rencontrons, nous essaierons de le comprendre et ensuite de partir de là en tant qu’équipe. »
« Nous sommes une petite équipe comme vous le savez. Nous devons agir ensemble, sinon nous n’avons aucune chance. Pour répondre directement à votre question pour savoir si c’est un pas en avant. Est-ce assez bien ? Non, mais ce que nous faisons à partir de ce moment-là, c’est de voir comment nous pouvons montrer que nous pouvons améliorer l’équipe. »
Pour rappel, l’équipe Haas a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs en 2023.
La pilote américaine Chloe Chambers représentera l’équipe Haas F1 Team en F1 Academy en 2024, elle sera notamment en compétition avec Campos Racing.
Le pilote de 19 ans, originaire de Fort Wayne, dans l’Indiana, sera soutenue par l’équipe américaine de Formule 1 lors de la deuxième saison de la F1 Academy, alors que la série s’apprête à concourir sur le même calendrier de courses de certains week-ends de Grand Prix de Formule 1.
Chambers a débuté le karting à l’âge de huit ans et, en neuf ans, a remporté plusieurs championnats régionaux et nationaux. En 2021, Chloe Chambers a obtenu sa première opportunité de courir en monoplace – en participant au championnat F4 des États-Unis – en marquant son premier point au Mid-Ohio Sports Car Course.
Chambers a ensuite participé à la W Séries 2022, en partenariat avec la championne de la série Jamie Chadwick. Pour garantir sa place, la coureuse américaine a été invitée à participer à deux tests, un en Arizona, en Amérique et un second à Barcelone, en Espagne. Contre de nombreux espoirs et qualifications automatiques de la saison précédente, Chambers s’est battue et a été confirmée pour concourir pour Jenner Racing.
Pour compléter son expérience en monoplace, Chambers a participé au Porsche Sprint Challenge North America 2023, dans une Porsche Cayman GT4 Clubsport, en tant que l’une de leurs pilotes juniors. Elle a également participé au Championnat régional d’Océanie de Formule Castrol Toyota 2023 en Nouvelle-Zélande et, ce faisant, est devenue dans la série la première femme décrochant une pole position et la première femme gagnante.
En dehors de la piste de course, Chloe Chambers détient également le record du monde du slalom en véhicule le plus rapide. Réalisé en 2020, à l’âge de 16 ans, l’Américaine a établi un temps record de 47,45 secondes, au volant d’une Porsche 718 Spyder.
En tant que pilote sélectionnée pour représenter l’équipe Haas F1 Team en F1 Academy, Chambers courra dans une livrée sur mesure et une combinaison de course personnalisée. Elle sera également pleinement intégrée à l’équipe, ayant accès au personnel de l’équipe pour soutenir ses activités sur piste, à des contacts réguliers avec l’équipe d’ingénierie pendant les week-ends de course et participera aux activités de marketing et de communication de l’écurie de Formule 1.
« Je suis très excitée de piloter pour Haas F1 Team avec Campos Racing dans la F1 Academy. » a déclaré Chloe Chambers.
« Avoir le soutien de Haas va ouvrir de nombreuses portes à de nouvelles expériences et ce sera un endroit où je pourrai apprendre. Je suis ravie d’aller à Miami pour Haas qui sera ma course à domicile, c’est une course que j’attends avec impatience. »
« C’est ma première saison en F1 Academy, j’ai donc hâte d’obtenir de bons résultats et de progresser en tant que pilote. J’ai fait quelques essais cet hiver avec Campos Racing, et l’équipe et moi travaillons très bien ensemble. »
La campagne 2024 de la F1 Academy devrait se dérouler sur sept sites, avec deux courses se déroulant tout au long d’un week-end. La saison débute au Grand Prix d’Arabie Saoudite du 7 au 9 mars.
Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, estime que le licenciement de Guenther Steiner par le patron de l’équipe Haas est en lien avec la popularité croissante de l’Italien au cours des dernières années, notamment grâce à la série Drive to Survive de Netflix dans laquelle il occupait un rôle central.
A la veille de la saison 2024 de F1, l’écurie Haas a annoncé le départ avec effet immédiat de son Team Principal historique, Guenther Steiner, à la tête de l’écurie américaine depuis ses débuts en catégorie reine en 2016 (il a débuté en 2014). L’Italien a été remplacé par le Japonais Ayao Komatsu qui fait partie de l’équipe depuis quelques années.
Officiellement, Gene Haas – propriétaire de l’équipe éponyme – a déclaré que Steiner a été licencié pour « des raisons de performances », alors que l’écurie a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs en 2023.
Mais certains comme Helmut Marko estiment que Steiner – qui était devenu l’un des chefs d’équipe les plus célèbres de la grille grâce à son rôle principal dans la série documentaire Drive to Survive sur Netflix – a exercé des pressions en utilisant sa notoriété pour détenir des participations dans l’équipe, ce qui n’aurait pas plu à Gene Haas.
« Disons les choses de cette façon : quiconque devient trop populaire grâce à un documentaire comme Netflix a tendance à décoller. Mais si vous volez trop haut et trop vite, vous vous écraserez aussi plus vite. » a déclaré Helmut Marko à F1-Insider.
« J’ai seulement entendu dire qu’il voulait convertir sa popularité en actions dans l’équipe, et cela ne séduisait pas le propriétaire Gene Haas. »
« C’est souvent le cas dans notre sport où l’équipe prime toujours sur l’individuel. Steiner est devenu victime de sa popularité. » estime Marko.
Guenther Steiner pour sa part a admis récemment qu’il ne s’attendait pas à devoir quitter l’équipe Haas aussi brutalement, l’Italien ayant appris son licenciement entre Noël et le Nouvel an, ce qui ne lui a pas permis de dire au revoir aux personnes avec lesquelles il a travaillé au cours de son passage chez Haas entre 2014 et 2023.
« Je voudrais juste remercier tous les membres de l’équipe à qui je n’ai pas pu dire au revoir en partant. Je veux aussi dire à tous les fans qui nous ont soutenus pendant que j’étais là-bas qu’ils ont été fantastiques. Merci à tout le monde pour le soutien que j’ai reçu et que je reçois, je suis très reconnaissant. » a déclaré Steiner le week-end dernier de passage au salon Autosport au Royaume-Uni.
« Ca fait mal de ne pas pouvoir dire au revoir, mais ils me connaissent tous et ils savent tous que j’apprécie ce qu’ils ont fait. C’est toujours mieux de leur dire, c’est bien de le dire. »
Concernant son avenir, l’italien a insisté sur le fait qu’il n’est « pas pressé » de prendre une décision tout en admettant qu’il ne souhaiterait pas rester en Formule 1 uniquement pour le plaisir : « Est-ce que la Formule 1 veut de moi ? Je ne sais pas. » a-t-il ajouté.
« Dans ma situation, je ne suis pas pressé vous savez. Il y a toujours des gens qui voudront me voir en Formule 1, parce que j’ai rencontré beaucoup de gens et je me suis fait beaucoup d’amis. Donc, s’il y a quelque chose d’intéressant et qui me met au défi, oui, mais si c’est juste chercher un travail pour rester en F1, ce n’est peut-être pas ce que je veux. »
« J’aime être avec les gens mais cela doit être quelque chose qui me permet d’avoir un avenir. Je veux faire [un travail] où vous pouvez réaliser quelque chose et si j’ai une opportunité quelque part, alors je le ferai. »
« Mais comme je l’ai dit, pour le moment, je veux juste me détendre un peu. C’était 10 années difficiles derrière moi. Je vais toujours bien, j’ai plein de choses à faire, plein de choses à nettoyer à la maison – il suffit de demander à ma femme ! »
Gene Haas, propriétaire de l’écurie éponyme, a expliqué les raisons qui l’ont poussé à se séparer à la veille de la saison 2024 de F1 de son Team Principal, Guenther Steiner, à la tête de son équipe depuis 2014.
Ce mercredi 10 janvier, l’écurie Haas a créé la surprise en annonçant le départ de son directeur emblématique Guenther Steiner et en nommant dans la foulée son remplaçant, le Japonais Ayao Komatsu, directement promu de son poste de directeur de l’ingénierie.
Dans un entretien exclusif pour le site de la Formule 1, le propriétaire de l’équipe, Gene Haas, est revenu un peu plus en détail sur les raisons qu’il l’ont poussé à se séparer de Guenther Steiner juste avant que la saison 2024 ne débute. Sans réelle surprise, l’Américain a indiqué qu’il s’agissait d’une question de performances.
« C’était une question de performances. Nous en sommes à notre huitième année, sur 160 courses – nous ne sommes jamais montés sur un podium. Ces dernières années, nous étions dixième ou neuvième. » a expliqué Gene Haas.
« Je ne suis pas assis ici à dire que c’est la faute de Guenther, ou quelque chose comme ça, mais il semble que c’était le moment approprié pour faire un changement et essayer une direction différente, car il ne me semble pas que continuer avec ce que nous avions allait fonctionner. »
Rien de personnel donc selon Gene Haas qui a insisté sur le fait qu’il apprécie toujours autant « son ami » Steiner : « C’est vrai, j’aime bien Guenther. Mais nous avons eu une fin d’année difficile. »
« Je ne comprends pas vraiment ce qui n’a pas fonctionné, et en fin de compte, c’est une question de performance, je n’ai aucun intérêt à être dixième. »
Depuis ses débuts en catégorie reine en 2016, l’équipe Haas n’a jamais vraiment réussi à décoller du bas de classement hormis en 2018 lorsque l’écurie américaine a terminé cinquième au championnat du monde des constructeurs. Les années suivantes, Haas a terminé neuvième en 2019 et 2020, dixième en 2021, huitième en 2022 et une nouvelle fois dixième en 2023.
Un nouveau départ avec Komatsu
Gene Haas espère que sous la houlette d’Ayao Komatsu, le nouveau Team Principal, son équipe sera en mesure dès cette saison de remonter dans la hiérarchie. L’Américain a d’ailleurs expliqué que son choix s’est naturellement porté sur le Japonais qui fait partie de l’équipe depuis 2016 et a plus de 20 ans d’expérience en Formule 1.
« Nous avons regardé de l’intérieur qui avait le plus d’expérience. » a expliqué Gene Haas. « Ayao fait partie de l’équipe depuis le premier jour, il en connaît les tenants et les aboutissants. Ma plus grande préoccupation est que lorsque nous irons à Bahreïn, nous devrons nous présenter avec une voiture prête à partir. Peut-être qu’en ayant une approche plus managériale et plus technique, nous verrons si cela présente des avantages. »
« Je pense que Guenther avait une approche plus humaine de tout ce qui concernait les gens et la façon dont il interagissait avec les gens, il était très bon dans ce domaine. Ayao est très technique, il regarde les choses en se basant sur des statistiques : voici ce que nous faisons de mal, où pouvons nous faire mieux. C’est une approche différente. Nous avons vraiment besoin de quelque chose de différent parce que nous n’étions pas vraiment bien. »
Lorsqu’on lui demande pourquoi il n’a pas choisi une personne extérieure à l’équipe, alors que d’anciens chefs d’équipe sont disponibles sur le marché, comme par exemple, Otmar Szafnauer (ex Alpine), Mattia Binotto (ex Ferrari) ou encore Jost Capito (ex Williams), Gene Haas répond : « Je dirige Haas Automation depuis plus de 40 ans maintenant [sa société]. Lorsqu’on fait venir des gens de l’extérieur, il leur faut du temps pour apprendre, six mois à un an, et beaucoup de temps, même si on ne les aime pas. Il vaut mieux prendre des gens que vous connaissez, et même s’ils ne correspondent pas parfaitement, au moins vous savez ce que vous allez obtenir. »
« Cela a plutôt bien fonctionné pour nous ici chez Haas Automation, donc j’applique vraiment de nombreux éléments de base qui étaient ici à l’équipe de Formule 1. J’aime vraiment avoir des gens que je connais, qui comprennent les opérations quotidiennes, comprennent les gens, [plutôt] que de faire appel à un étranger qui va tout remuer et créer le désordre. »
Haas n’est pas à vendre !
Alors que de mauvais résultats à répétition pourraient amener certains à jeter l’éponge, Gene Haas lui ne compte pas encore baisser les bras et n’a pas l’intention de vendre son écurie de Formule 1 : « Je ne suis pas entré en F1 pour vendre. » insiste-t-il.
« Je l’ai fait parce que je voulais courir. Guenther avait le même point de vue. Nous ne sommes pas là pour encaisser, nous voulons courir et être compétitifs. Si vous regardez n’importe quelle équipe, historiquement, elle a connu beaucoup de bonnes années et beaucoup de mauvaises années. »
« Survivre est l’une des caractéristiques de l’amélioration. Tant que vous pouvez survivre, vous avez toujours une année supplémentaire pour prouver votre valeur. C’est un grand changement. Perdre Guenther va obliger l’équipe à se concentrer sur d’autres aspects. J’espère que nous en sortirons meilleurs. »
Il y a quelques mois, des investisseurs ont montré leur intérêt au patron de Haas, mais ce dernier refuse catégoriquement de céder son équipe de Formule 1 : « Des investisseurs extérieurs sont venus nous voir et ils voulaient nous parler. »
« Ils s’attendent à un taux de rendement de 15 % chaque année. Donnez moi un taux de rendement de 15 % et j’ai quelques centaines de millions de dollars à vous donner ! Ils ont des attentes élevées, ils ont toutes sortes de règles. Ils veulent vous acheter, et cinq ans plus tard, ils veulent réaliser un bénéfice de 100 millions de dollars. Franchement, je ne fais pas ça. »
Pas un problème d’argent
« Il existe une perception selon laquelle nous dépensons beaucoup moins d’argent ; nous sommes généralement à moins de 10 millions de dollars de la limite budgétaire. Je pense simplement que nous ne faisons pas un très bon travail en dépensant cet argent. » poursuit Gene Haas.
« De nombreuses équipes ont déjà investi dans leurs infrastructures, leurs bâtiments, leurs équipements et leur personnel. Notre modèle consistait à externaliser une grande partie de cela. Nous dépensons beaucoup d’argent. Nous n’avons pas dépassé le plafond mais nous en sommes très proches. Je ne pense tout simplement pas que nous parvenions à dépenser cet argent de la manière la plus efficace possible. »
« Être efficace dans ce que nous faisons garantira notre survie dans cette série. Nous sommes l’une des équipes qui a survécu le plus longtemps, tous les autres [autres nouvelles équipes] ont eu tendance à dépenser tout leur argent au cours des premières années, puis ils ont fait faillite. »
« Nous avons survécu huit ans et nous ne sommes pas dans une situation où nous allons mettre la clé sous la porte. Mais je veux certainement pouvoir survivre pendant les 10 prochaines années. »
« Nous devons faire mieux. Il est plus facile de conserver et d’attirer des sponsors si nous sommes une équipe de milieu de peloton et non une équipe morte dernière. C’est mon point de vue à ce sujet. En même temps, si nous pouvons courir un peu plus vite, nous obtiendrons plus d’argent de la FOM [Formula One Management], ce qui nous rendra la vie un peu plus facile. »
« Il s’agit vraiment de gagner. Nous avons une grande équipe, nous avons d’excellents moteurs, nous avons de très bons pilotes. Il n’y a aucune raison pour que nous soyons 10ème. Je ne comprends pas comment nous pouvons être dernier avec tout l’équipement et les personnes dont nous disposons. »
Se rapprocher de Ferrari
Depuis ses débuts en F1 en 2016, l’équipe Haas utilise un moteur Ferrari et d’autres pièces listées, dont la suspension. Gene Haas estime que son équipe se doit de faire mieux avec le matériel dont elle dispose et se rapprocher de la Scuderia Ferrari en termes de performance.
« Ferrari a été très gentil avec nous. Ils sont avec nous depuis le premier jour, ils construisent des moteurs incroyables. Leur suspension est extrêmement bonne. Nous utilisons une grande partie de leur matériel. Cela fonctionne vraiment bien. Ils nous aident vraiment. Je suis gêné que nous n’ayons pas pu faire mieux avec cela, mais à l’avenir, je veux profiter d’un bon équipement que beaucoup d’autres équipes n’ont pas. »
« Les choses vont devenir beaucoup plus compétitives. Red Bull a AlphaTauri, nous commençons à voir ces relations évoluer, et je pense que la concurrence va être très intense, donc avoir un partenaire comme Ferrari va être très important. »
« Nous sommes très heureux de rester chez Ferrari. J’espère que nous pourrons les aider en termes de fiabilité. À l’avenir, lorsque Sauber abandonnera l’unité de puissance de Ferrari, nous serons le seul utilisateur de Ferrari. Ils voudront peut-être prendre un client ou deux. Peut-être qu’ils seront contents de nous. Mais nous devons faire mieux. Nous ne pouvons pas être aussi loin derrière Ferrari. Nous devons être plus proches d’eux. »
« Nous avons des moteurs Ferrari qui ont probablement plus de puissance que quiconque à l’heure actuelle. Nous avons du matériel Ferrari [conformément aux pièces autorisées dans le règlement], nous avons un bon châssis. Je parle à beaucoup d’ingénieurs et je pense que notre plus gros défaut est l’aéro ; notre programme aérodynamique a besoin de travail. Quand tu es sur la piste et que tu es humilié chaque week-end, il faut arrêter cela. »