Häkkinen : Lewis Hamilton doit de l’honnêteté à Ferrari sur son rythme et sa motivation

Bien qu’il soit le recordman des pole positions en F1 avec 104 réalisations, le Britannique doit prouver aux sceptiques qu’ils ont tort lorsque la saison commencera – et que son rythme irrégulier était, au moins en partie, lié à Mercedes et aux problèmes récents de l’équipe. Il fera par ailleurs équipe avec Charles Leclerc, connu pour exceller sur un tour, et la dynamique du tout début de saison chez Ferrari sera très importante pour permettre au Britannique d’assumer son statut en arrivant au sein du team de Maranello, où il fera l’objet de toutes les attentions.

Mika Häkkinen, champion du monde de F1 1998 et 1999, insiste sur le fait que si Hamilton sait au fond de lui qu’il ne peut pas atteindre le niveau requis, il doit être honnête, comme le Finlandais l’a lui-même été lorsqu’il a permis à McLaren de le remplacer par un jeune Kimi Räikkönen.

« Si quelque chose de similaire lui arrive, il doit parler », estime Häkkinen. « Il est la bonne personne pour répondre à cette question, mais il s’est engagé pour l’avenir. Je suis donc sûr qu’il travaillera sur cette question pour que les choses se passent bien cette année, » a-t-il déclaré à PlanetF1.

« J’ai pris ma retraite en 2001 et, cette année-là, j’avais commencé à perdre le fil : parfois, j’étais très rapide. Parfois, je n’étais pas là. J’ai perdu deux ou trois dixièmes et ces deux ou trois dixièmes sont un gros, gros problème », a-t-il conclu, revenant sur sa propre expérience.

Lire aussi : Un programme de préparation intensif avec Ferrari pour Lewis Hamilton

Wolff compare l’issue d’Abou Dhabi 2021 à Donald Trump et au Brexit

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a suggéré qu’au même titre que les sujets géopolitiques qui divisent comme le président Trump et le Brexit, les familles ont cherché à éviter de discuter du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 dans le sillage de la finale controversée de la saison de F1 cette année-là.

Toto Wolff a comparé le Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 au président américain nouvellement (ré)élu, Donald Trump, et à la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, en tant que sujet clivant pouvant mettre à mal l’unité au sein des familles ou des groupes d’amis !

Bernie Ecclestone avait coutume de dire que même la mauvaise publicité reste de la publicité. Il est certain que la F1, qui s’est certainement fortement polarisée avec l’issue de la dramatique saison 2021, a gagné en visibilité et en engagement avec ce tumultueux épisode. Wolff a ainsi souligné comment l’épisode litigieux du circuit de Yas Marina a catalysé l’essor que la F1 continue de connaître grâce au docu-série Drive to Survive de Neflix .

Surfant déjà sur la vague du succès de l’émission, la saison controversée de 2021 de la F1 a aggravé cette croissance, tout en attirant de nouveaux fans au cours de la campagne hostile entre Mercedes et Red Bull – et leurs pilotes principaux, Lewis Hamilton et Max Verstappen.

Alors que le premier est depuis parti vers de nouveaux horizons chez Ferrari, le second a remporté le titre des pilotes de F1 lors de chacune des trois saisons suivantes.

Lire aussi : Une préparation intensive avec Ferrari pour Lewis Hamilton en janvier

Même s’il dit encore en souffrir quotidiennement, Wolff peut voir les avantages que ce championnat, et sa fin malheureuse, a offerts à la F1. Cependant, il n’a pas hésité à reconnaître que la saison et sa fin ont été source de divisions.

Tout au long de la campagne, les tempéraments et les tensions n’ont pas été exacerbés uniquement dans les limites du paddock de la F1. La toxicité au sein des communautés de F1 en ligne, des fans des deux équipes et des deux pilotes est durablement devenue une norme.

Selon Wolff, ce phénomène peut être considéré au même titre que des événements géopolitiques sismiques, tels que l’ascension – et la pérennité – du président américain élu Donald Trump, et le Brexit, nom familier du référendum du Royaume-Uni et de la décision subséquente de quitter l’Union européenne. L’homme de 52 ans a suggéré qu’en raison de la nature conflictuelle de ces trois questions, chacune était un sujet que les familles n’osaient pas aborder lorsqu’elles passaient du temps ensemble pendant les vacances, à savoir Noël.

« Cela fait partie du grand succès que nous avons [en F1] aujourd’hui », a souligné l’Autrichien sur le podcast Armchair Experts with Dax Shepard, alors qu’il réfléchissait à la fameuse saison. « C’était vraiment dramatique. Je me souviens que les sujets que personne ne voulait aborder sur les tables de Noël étaient [Donald] Trump, le Brexit et Abu Dhabi 2021. »

 

James Allison dévoile son meilleur souvenir de course avec Lewis Hamilton

James Allison, directeur technique de Mercedes F1, a partagé le moment qui restera pour lui le plus marquant de la collaboration entre Lewis Hamilton et l’écurie allemande. Après 12 années couronnées de succès, Hamilton a quitté Mercedes à la fin de la saison dernière pour rejoindre Ferrari. Durant son passage chez Mercedes, le Britannique a décroché six de ses sept titres mondiaux et 84 de ses 105 victoires en Grand Prix.

Cependant, le souvenir favori d’Allison n’est pas lié à une victoire ou à un titre, mais à un geste de fair-play. Lors du Grand Prix de Hongrie 2017, en pleine bataille pour le championnat contre Sebastian Vettel (Ferrari), Hamilton a volontairement laissé son coéquipier Valtteri Bottas le dépasser dans le dernier tour. Après avoir échangé leurs positions sous instruction pour attaquer les Ferrari, Hamilton, incapable de doubler, a tenu parole en redonnant sa place à Bottas.

Ce geste, qui lui a coûté un podium et trois précieux points alors qu’il était derrière Vettel au championnat, a été pour Allison une preuve de l’intégrité et du caractère de Hamilton. Quelques mois plus tard, Hamilton s’imposait comme champion du monde.

C’est un choix difficile, car il s’agit d’une riche galerie d’expériences au cours de ces saisons”, a déclaré Allison.
Bien que je sois un nouveau venu dans l’équipe, j’ai été présent contre vents et marées, j’ai remporté quatre championnats des pilotes avec lui et cinq championnats des constructeurs, il y a donc beaucoup de choix à faire !”

Lire aussi : Hamilton chez Ferrari : un “risque calculé” selon Karun Chandhok

“J’ai tendance à revenir à la Hongrie 2017, où Lewis avait été autorisé à dépasser Valtteri pour s’attaquer aux Ferrari qui le précédaient.”

“Il n’a pas progressé comme nous l’espérions, mais a ensuite honoré sa promesse que si on lui donnait une chance de se battre avec les Ferrari et qu’il n’y parvenait pas, il laisserait Valtteri récupérer la place.”

“La façon dont cela a été mené était extrêmement tendue, extrêmement difficile à exécuter proprement, parce qu’il y avait un Verstappen à l’affût qui rendait les choses vraiment difficiles à faire.

Lewis l’a fait et l’a fait avec beaucoup de classe. Je pense que cela a montré le genre d’équité essentielle qui est dans le caractère de Lewis, juste à côté de ce genre de compétiteur hargneux que nous admirons tous aussi beaucoup”, a conclu l’ingénieur de Mercedes.

Lire aussi : Hamilton a du mal à imaginer un huitième titre en F1

Hamilton chez Ferrari : un “risque calculé” selon Karun Chandhok

L’ancien pilote de F1 Karun Chandhok a qualifié le départ de Lewis Hamilton de Mercedes pour Ferrari de “risque calculé”, tout en soulignant que de tels choix audacieux ont déjà porté leurs fruits par le passé.

Hamilton, qui a officiellement rejoint la Scuderia le 1er janvier 2025, met fin à un partenariat de 12 ans avec Mercedes, où il a remporté six de ses sept titres mondiaux. Cette décision marque un tournant dans la carrière du septuple champion du monde, qui pourrait conclure son parcours en F1 avec l’écurie emblématique de Maranello.

Ce n’est pas la première fois qu’Hamilton opte pour un transfert marquant. En 2012, il avait quitté McLaren, alors en lutte pour le titre, pour rejoindre Mercedes, une équipe alors perçue comme de milieu de grille. Un pari qui s’était révélé gagnant.

Revenant sur la décision du septuple Champion du monde de F1 de quitter Mercedes après une dernière saison loin d’être réussie, Karun Chandhok a déclaré au podcast Sky F1: “Je pense qu’il s’agit d’un pari, car comment savoir ce que faisait l’équipe adverse ? Il est évident qu’il avait une idée de ce qui se passait chez Mercedes.”

Il a dit que les gens n’écoutaient pas nécessairement ce qu’il disait et qu’ils ne prenaient pas pleinement en compte certaines de ses idées sur l’évolution des voitures.”

À la réflexion, plus tôt dans l’année, il a parlé de certaines de ces conversations. Peut-être que cela l’a orienté vers un autre endroit où l’on pourrait l’écouter un peu plus.

Lire aussi : Vidéo ; Top 5 des GP de la saison 2024 de F1 ; 1/5 Lewis Hamilton roi d’Angleterre

Un transfert McLaren-Mercedes bis ?

Le précédent transfert de Lewis Hamilton en Formule 1 illustre parfaitement sa capacité à prendre des décisions audacieuses. Lorsque ce dernier a quitté McLaren pour rejoindre Mercedes en 2013, cette décision, largement critiquée à l’époque, s’est avérée bien plus fructueuse que quiconque aurait pu l’imaginer.

Dès son arrivée, Mercedes a surpassé McLaren en termes de performance. Depuis tout ce temps, McLaren n’est revenu au sommet qu’en 2024, lorsqu’elle est parvenue à remporter le Championnat des constructeurs, devant Ferrari.

Karun Chandhok souligne ce parallèle pour contextualiser le récent départ de Lewis Hamilton vers la Scuderia Ferrari. Selon lui, ce changement rappelle le moment où Hamilton avait osé tourner le dos à une écurie historique pour un avenir prometteur, mais incertain.

C’est un risque calculé. Cela a marché une fois. Voyons si cela se reproduira”, a conclu l’ancien pilote de F1.

Lire aussi : Ferrari prépare l’arrivée de Hamilton : premiers tours de roue prévus à Fiorano

Quand Bernie Ecclestone estimait la domination Mercedes néfaste à la F1

En 2016, Mercedes écrasait le monde de la F1. La nouvelle réglementation technique entrée en vigueur en 2014 mettait en scène les nouvelles unités de puissance V6 turbo hybrides, que le motoriste et constructeur allemand maitrisait alors à la perfection, mieux que tout le monde.

C’est sur cette base que Mercedes a installé ses années de domination en F1, allant même jusqu’à permettre à ses équipes clientes, telles que Williams ou encore Lotus et Force India, de décrocher elles aussi de très beaux résultats en dépit d’une farouche adversité d’équipes supposément mieux armées. Il faut dire que Renault, en particulier, avait bien manqué le coche, et que Ferrari avait du terrain à rattraper.

Résultat ? L’équipe jusqu’alors dominatrice, Red Bull Racing, était tombée d’un coup de son piédestal et la belle union entre l’équipe de Milton Keynes et l’entité française prenait des airs de divorce à fort retentissement médiatique.

Bernie Ecclestone estimait alors avec anticipation que la domination Mercedes allait créer une forme de lassitude chez les fans, et qu’il était souhaitable pour la F1 que Mercedes prenne la décision de propulser Red Bull pour recréer une adversité digne de grandes confrontations entre équipes. Fait amusant, l’équipe championne du monde 2024, McLaren, a renoué avec le succès avec l’unité de puissance Mercedes cette saison après plusieurs années de domination…Red Bull, avec Honda.

Toujours est-il qu’Ecclestone était las, en 2016, des batailles opposant uniquement le duo Mercedes composé de Lewis Hamilton et Nico Rosberg, en dépit de la tension interne dans le team qui avait le mérite de créer un feuilleton.

« Le moteur Mercedes est un moteur fantastique« , commentait ainsi Bernie Ecclestone dans une interview accordée au site officiel de la F1. « Mais seulement si toutes les équipes en disposent !« , poursuivait-il en plaisantant. « On verrait alors à quel point les équipes sont bonnes du côté de l’auto. Mais ce n’est qu’un songe. Il faut revenir aux bases« .

« Actuellement, les gens pensent : ils vont encore gagner. C’est tout. Il n’y a pas d’émotions quand c’est quelque chose de si évident. Les deux gars de Mercedes, s’ils s’accidentent, offrent plus de publicité qu’en gagnant. En termes de gestion de marque, Ferrari est populaire même quand ils perdent« , ne manquait pas de faire remarquer Ecclestone.

Dès lors, Ecclestone espérait, pour l’intérêt du spectacle, que Red Bull Racing dispose d’un moteur Mercedes.

« Je l’espère… Mercedes devrait laisser aller son moteur chez Red Bull« , lançait-il non sans provocation. « C’est la plus grosse erreur qu’ils ont faite en F1 ces deux dernières années. Cela aurait été brillant pour la compétition. Mercedes aurait encore probablement gagné, mais ça aurait eu bien meilleure allure qu’ils gagnent le championnat du monde sur la dernière course de la saison« .

Une situation qui rappelle également celle de Ducati en MotoGP, qui a permis à son équipe cliente, Pramac, de pousser sa conquête du titre mondial 2024 de Jorge Martin jusqu’au bout, et ainsi d’échouer à faire gagner l’un de ses pilotes d’usine, mais qui ressort grandie du fait d’avoir affiché ce niveau de compétitivité et de fair-play.

Vidéo – Top 5 des GP de la saison 2024 de F1 – 1/5 Lewis Hamilton roi d’Angleterre

Le Grand Prix de Grande-Bretagne 2024, disputé sous la pluie à Silverstone, a été marqué par la victoire historique de Lewis Hamilton. Le pilote britannique a triomphé pour la neuvième fois sur son circuit national, établissant un nouveau record pour le plus grand nombre de victoires sur une même piste. Ce succès met fin à une disette de 945 jours sans victoire pour Hamilton, qui devient également le premier pilote à s’imposer sur 16 saisons différentes.

Max Verstappen, leader du championnat, a terminé deuxième à 1,465 seconde, suivi par Lando Norris, brillant troisième pour McLaren. La course a été marquée par des stratégies complexes dues aux conditions météorologiques changeantes et l’abandon de George Russell pour problèmes mécaniques.

 

Video – Mercedes a offert un dernier tour de piste à Lewis Hamilton

Lewis Hamilton a disputé à Abou Dhabi son dernier Grand Prix avec Mercedes. Afin de lui rendre hommage, la firme allemande a décidé de lui redonner la possibilité de piloter trois de ses monoplaces utilisées lors de son passage chez Mercedes.

La W04, celle de ses débuts avec Mercedes. À son volant, le septuple Champion du monde de F1 a décroché une victoire, cinq podiums et remporté 189 points.
Il a ensuite pris le volant de la W05, toujours sur la piste de Siverstone, celle de son premier titre mondial avec Mercedes. 11 victoires, 16 podiums et 384 points marqués.
Enfin, il a piloté pour la dernière fois la W09 avec laquelle il a remporté 11 courses, est monté sur 17 podiums et a glané 408 points.

 

Vidéo – Lewis Hamilton dit un dernier au revoir à ses monoplaces aux couleurs de Mercedes

Lewis Hamilton et Toto Wolff ont pour la dernière fois, retracé l’aventure et la carrière du septuple Champion du monde sous les couleurs de Mercedes. Dans cette vidéo, les deux hommes naviguent entre les 12 monoplaces pilotées par le Britannique et passent également devant les casques portés par celui qui a remporté six titres de Champion du monde avec Mercedes.

 

Qui sont les 10 derniers pilotes vice-champion du monde de F1

On retient assez facilement le nom du pilote ayant remporté le titre de Champion du monde, mais on oublie assez régulièrement le nom de celui qui a terminé à la seconde place du classement.

Sur les dix dernières saisons de Formule 1, trois pilotes ont par deux fois terminé en seconde position du classement. On parle ici de Sebastian Vettel, Valtteri Bottas et de Lewis Hamilton. À noter que Max Verstappen n’a jamais terminé à la seconde place du classement, des pilotes. Charles Leclerc, Sergio Pérez et Lando Norris ont récemment reçu ce titre honorifique, sans jamais être parvenus à transformer l’essai en couronne mondiale.

 

Saison Pilote Écurie Champion du monde
2015 Nico Rosberg Mercedes Lewis Hamilton
2016 Lewis Hamilton  Mercedes Nico Rosberg
2017 Sebastian Vettel Ferrari Lewis Hamilton
2018 Sebastian Vettel Ferrari Lewis Hamilton
2019 Valtteri Bottas Mercedes Lewis Hamilton
2020 Valtteri Bottas Mercedes Lewis Hamilton
2021 Lewis Hamilton Mercedes Max Verstappen
2022 Charles Leclerc Ferrari Max Verstappen
2023 Sergio Pérez Red Bull Max Verstappen
2024 Lando Norris McLaren Max Verstappen

Lire aussi : Max Verstappen ne souhaite pas s’arrêter à quatre titres de Champion du monde de F1

La rédaction F1Only vous souhaite d’excellentes fêtes et une année 2025 vrombissante !

Toute l’équipe F1Only vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année et le meilleur des élans dans l’année 2025.

Comme notre audience la plus fidèle sur F1Only l’a déjà remarqué, une nouvelle équipe a pris la suite du site depuis le mois d’octobre, après 10 ans déjà de présence en ligne. Notre équipe cumule une expérience complémentaire dans le monde des circuits, de la production de contenu et de l’animation de réseaux sociaux.

Pas de révolution mais une évolution

Rassurez-vous : la recette qui faisait jusqu’à présent le confort de votre source d’information F1 ne changera pas dramatiquement : actualités soigneusement sélectionnées, régularité de production, lien réel et concret avec le terrain et les acteurs du milieu via notre accréditation et notre réseau, ainsi que convivialité resteront bel et bien les maitre-mots de notre ligne éditoriale 2025.

La réactivité et la variété des sources d’information le seront aussi. Nous souhaitons vous distiller une actualité claire, hiérarchisée, mais tout de même volumineuse, afin de vous permettre de suivre avec épaisseur cette passion exaltante qu’est la F1. Pour cela, nous renforçons et renforcerons encore notre équipe éditoriale en nombre et en background, mais aussi en technicité : le confort de lecture, la vitesse de chargement des pages, le visuel, et bien entendu, l’accessibilité du site en tout temps sont nos priorités pour faire de notre revue de presse complétée par nos contenus indépendants maison, des expériences quotidiennes agréables.

Nous lisons vos commentaires, prenons en compte vos recommandations, coups de gueule et encouragements. En 2025, nous serons une nouvelle fois totalement investis sur l’animation des live texte sur l’intégralité des séances F1 durant toute la saison, qu’il s’agisse des EL1, EL2, EL3, Qualifications, Qualifications Sprint, Course Sprint ou Grand Prix. En début de saison, les grands moments que représentent les présentations de livrées ou de voitures, ainsi que les tests hivernaux, seront aussi très abondamment commentés en direct.

2025 nous promet une saison F1 formidable

Les amoureux de la discipline que nous sommes à la rédaction s’enthousiasment d’une saison dans laquelle plusieurs équipes et de nombreux pilotes pourront venir se mêler la lutte pour les couronnes mondiales. Quoi de plus excitant que de voir trois ou quatre équipes pouvoir truster des victoires de manière régulière et les tendances se faire et se défaire dans l’adversité ?

Les tifosi, en particulier, rêvent bien entendu de voir Ferrari revenir dans la partie pendant l’intégralité de la saison pour, comme McLaren, renouer avec la couronne constructeurs, et porter l’un ou l’autre des magnifiques pilotes de son line-up, Charles Leclerc et Lewis Hamilton, au sommet. Les victoires 2024 à Monaco et Monza étaient particulièrement belles, mais tous l’annoncent chez les rouges, il est temps de viser bien plus haut.

Les jeunes pilotes ne manqueront pas à l’appel sur le plateau 2025 et un peu de renouvellement de celui-ci vient parfaire les grands sujets de discussion que seront à coup sûr la quête d’un cinquième titre mondial de Max Verstappen ou encore l’iconique association de Lewis Hamilton à Ferrari, qui fait parler bien au-delà des frontières de note communauté des sports mécaniques.

Il nous arrivera aussi – ne nous en voulez pas pour cela- de vous parler aussi plus régulièrement d’autres formes de sports mécaniques. Nous aimons tant de catégories, de types et d’époques de courses, de profils de personnes qui font ce monde qui s’étend à l’automobile et la moto, et bien entendu partager ceci, qu’il serait dommage de ne pas vous le proposer.  

Merci pour votre fidélité et au plaisir de vous retrouver tout au long de cette année 2025 réjouissante.

Belles fêtes à toutes et tous.

Paul, Thibaud et Hugo

Ferrari prépare l’arrivée de Hamilton : premiers tours de roue prévus à Fiorano

La dernière course de la saison 2024 ayant eu lieu, Lewis Hamilton a par la même occasion réalisé sa dernière course avec Mercedes. L’attention se tourne désormais vers ses débuts en rouge et la capacité de Ferrari à intégrer rapidement le septuple champion du monde dans ses méthodes de travail.

Le coup d’envoi officiel de la saison 2025 aura lieu le 18 février à l’O2 Arena de Londres, où les 10 équipes de F1 participeront à un événement unique. Ferrari lancera en piste sa nouvelle monoplace dès le lendemain.

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia, a confirmé que Hamilton devrait prendre la piste à Fiorano dès le 19 février, à condition que les conditions météorologiques le permettent. Quant à d’éventuels essais privés dans une voiture de type TPC (Testing Previous Cars) avant cette date, aucune session n’est pour l’instant prévue.

Lire aussi : Juan-Pablo Montoya pense que Lewis Hamilton va “tout gagner” avec Ferrari

Il arrive avec sa propre expérience. Il n’est pas le débutant de l’année, donc je ne suis pas du tout inquiet à ce sujet, et aussi la continuité du règlement précédent, ce qui signifie que pour nous, nous avons une certaine référence.”

“Le défi, c’est que si nous allons à Bahreïn et que nous avons une tempête de sable comme il y a quelques années, alors c’est difficile, mais c’est difficile pour tout le monde sur la grille. Nous savons que nous n’avons que trois jours là-bas. C’est comme ça.”

“Je sais que nous aurons l’occasion de faire une journée d’essais TPC ou Pirelli, mais c’est étroitement lié à la météo, et nous n’avons donc pas pris de décision”, a conclu le directeur de la Scuderia Ferrari.

Lire aussi : Ferrari lancera sa monoplace de 2025 le 19 février

Ferrari lancera sa monoplace de 2025 le 19 février

Ferrari a pris les devants en devenant la première écurie de F1 à annoncer la date de lancement de sa monoplace pour la saison 2025. La Scuderia présentera sa nouvelle monoplace le 19 février, au lendemain de l’événement collectif de lancement de la saison, organisé le 18 février à l’O2 Arena de Londres.

Lors de ce rendez-vous, les dix équipes et leurs vingt pilotes dévoileront les livrées 2025 sur des voitures d’exposition, marquant ainsi le coup d’envoi officiel de la saison.

Lire aussi : Carlos Sainz fait ses adieux à Ferrari lors d’une journée spéciale à Fiorano

La véritable monoplace de Ferrari effectuera ses premiers tours de roue lors d’un test privé à huis clos sur le circuit de Fiorano avant de partir pour les essais de pré-saison à Bahreïn.

Cette voiture sera également un tournant dans l’histoire de la Scuderia, puisqu’elle marquera les débuts de Lewis Hamilton sous les couleurs Ferrari. Le septuple champion du monde, qui a quitté Mercedes pour rejoindre Charles Leclerc à partir de 2025, devrait s’acclimater à sa nouvelle équipe en participant à des essais privés avec une Ferrari de deux ans sur les circuits de Fiorano ou du Mugello avant le lancement officiel.

 

Kimi Antonelli : des débuts en F1 chez Mercedes sous haute pression

L’ancien pilote de F1 Karun Chandhok a mis en garde Andrea Kimi Antonelli : malgré l’absence probable de Mercedes dans la lutte pour le titre en 2025, le jeune prodige italien sera scruté de près lors de ses débuts en Formule 1.

Andrea Kimi Antonelli, présenté comme le “prochain Max Verstappen” par Toto Wolff, fera son entrée dans la catégorie reine en lieu et place de Lewis Hamilton, septuple champion du monde. Ce dernier a quitté Mercedes pour rejoindre la Scuderia Ferrari en 2025. Une place de choix donc pour le jeune pilote, mais la pression sera également forte sur ses épaules, car il devra répondre aux attentes d’une équipe habituée à l’excellence.

Bien que Mercedes puisse décider de concentrer ses efforts sur la saison 2026, année d’une nouvelle ère réglementaire, cette stratégie pourrait ne pas alléger complètement la pression sur Antonelli. Le défi reste immense pour le pilote qui vient de la F2, qui devra évoluer sous les projecteurs dans une équipe de premier plan, succédant à l’un des plus grands noms de l’histoire de la F1.

Si ce contexte offre à l’Italien une opportunité de développement à long terme, Karun Chandhok insiste sur le fait qu’Antonelli devra prouver rapidement qu’il mérite sa place dans une discipline où les places sont chères et peuvent rapidement revenir à plus fort que vous.

Lire aussi : Antonelli sera au volant de la Mercedes d’Hamilton lors des EL1 à Mexico

De fait, Karun Chandhok pense qu’il devra être immédiatement performant, quelle que soit la compétitivité de Mercedes.

Que vous conduisiez pour l’équipe qui a terminé 10e du championnat ou pour l’équipe qui est en tête de la grille, je pense qu’il y a une différence entre les deux. En tant que débutant en F1, il n’y a nulle part où se cacher”, a déclaré Chandhok sur le podcast Sky F1.

Selon l’ancien pilote de F1, le jeune pilote italien sera forcément comparé à Lewis Hamilton et à ses fantastiques débuts en F1 chez McLaren, mais aussi à Oscar Piastri qui brille lui aussi chez McLaren.

Pour Kimi Antonelli, le fait qu’il arrive en tant que débutant, mais dans une équipe de premier plan signifie que l’on attend de lui qu’il se montre à la hauteur, comme Lewis l’a été lorsqu’il est arrivé chez McLaren et qu’il a décroché neuf podiums d’entrée de jeu. Oscar Piastri l’a également démontré ces deux dernières années.”

“Les attentes à l’égard des débutants sont élevées. Vous ne pouvez pas vous contenter de dire ‘je suis là pour apprendre’. Cette excuse n’existe plus avec des pilotes comme Verstappen, Leclerc, Russell, Lewis avant eux. Ces recrues ont tout simplement relevé la barre des attentes”, a conclu l’ancien pilote de F1.

Lire aussi : Tost met en garde Antonelli sur la communication et le marketing

Juan-Pablo Montoya pense que Lewis Hamilton va “tout gagner” avec Ferrari

Juan Pablo Montoya estime que Lewis Hamilton “va tout gagner” assez rapidement avec La Scuderia Ferrari. L’ancien pilote de Williams et de McLaren pense que si Charles Leclerc pourrait initialement prendre l’avantage, le septuple champion du monde imposera rapidement sa suprématie.

Si la firme italienne n’est pas passée loin du titre des constructeurs en 2024, échouant de peu face à McLaren, l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari fait grandir les espoirs des Tifosi. Selon Juan-Pablo Montoya, Lewis Hamilton pourrait tout d’abord rencontrer des difficultés sous ses nouvelles couleurs, mais il estime que si Ferrari lui fournit une voiture compétitive, alors le septuple Champion du monde pourrait alors viser un nouveau titre mondial, en rouge cette fois-ci.

“Si Ferrari lui donne une bonne voiture, Lewis peut tout à fait redevenir champion. Mais il devra d’abord s’adapter, et Leclerc ne lui facilitera pas la tâche”, a déclaré l’ancien pilote Colombien.

Lire aussi : Montoya prédit un “feu d’artifice” entre Albon et Sainz chez Williams

Lewis est suffisamment mûr pour comprendre qu’à court terme, il aura un peu de mal à apprendre le fonctionnement de Ferrari”, a déclaré le septuple vainqueur en Grand Prix à Instant Casino.

Charles va avoir l’impression de prendre le dessus. Mais après six ou sept courses, si la voiture est compétitive, Lewis gagnera tout”, a conclu le vainqueur de sept Grands Prix en F1.

Charles Leclerc est prêt à défier Lewis Hamilton et vise le titre mondial avec Ferrari

Charles Leclerc a clairement affiché ses ambitions pour la saison 2025. Associé à Lewis Hamilton chez Ferrari l’année prochaine, il vise le titre de Champion du monde des pilotes.

Après une saison 2024 prometteuse marquée par cinq victoires, Ferrari semble prête à renouer avec les sommets. L’écurie italienne a signé sa meilleure performance depuis 2018. En 2024, Ferrari a bataillé jusque dans le dernier Grand Prix de la saison, mais a finalement échoué face à McLaren pour seulement 14 points.

Fort d’une saison 2024 marquée par ses succès à Austin, mais surtout à Monaco et à Monza, Charles Leclerc estime être prêt à rivaliser avec Lewis Hamilton. Le Monégasque n’a pas caché son intention de défier le septuple champion du monde dans une lutte acharnée pour la couronne mondiale.

Dans l’ensemble, il y a eu beaucoup de moments positifs dans la saison, mais la deuxième ou la troisième place n’est pas ce que nous voulons, nous voulons gagner”, a-t-il expliqué lors du gala de remise des prix de la FIA.

« Mais la seconde moitié de la saison a été super positive et j’ai vraiment hâte d’être à l’année prochaine pour essayer de remporter ce titre. Je suis très motivé pour l’année prochaine, et évidemment la déception est encore fraîche de la dernière course, car nous nous sommes battus avec McLaren pour le titre des constructeurs jusqu’à la toute dernière course, mais ils ont juste fait un meilleur travail.”

“Ils méritent pleinement le titre et je les félicite, ainsi que Max. La saison a été très longue, mais j’ai réalisé certains de mes rêves.”

Lire aussi : Décu de l’issue du Championnat, Charles Leclerc se tourne déjà vers 2025

“Il y a probablement un point fort, c’est Monaco. J’ai grandi à Monaco et je rêvais de devenir pilote Ferrari. C’est là que ma passion pour le sport automobile a commencé et le fait de pouvoir gagner à Monaco était très, très spécial, tout comme la victoire à Monza.”

“Un autre rêve inattendu était de pouvoir conduire avec mon jeune frère [Arthur] lors des essais libres 1 [à Abu Dhabi], ce qui a été un moment très spécial pour notre famille”, a conclu le pilote Ferrari.

Lire aussi : Rosberg : Hamilton “va s’inquiéter” de sa forme en qualifs avant d’arriver chez Ferrari

Rosberg : Hamilton “va s’inquiéter” de sa forme en qualifs avant d’arriver chez Ferrari

Nico Rosberg est revenu sur les récentes difficultés de Lewis Hamilton en qualifications.

Malgré ses 104 poles en F1, un record absolu, Lewis Hamilton a souffert cette année en qualifications, largement battu par son coéquipier George Russell.

Alors qu’il se dirige vers Ferrari en 2025, Nico Rosberg estime que Lewis Hamilton “va s’inquiéter à 100 %” de sa forme sur l’exercice du tour chrono.

“Il a deux ans chez Ferrari”, a indiqué Rosberg sur le podcast Sky F1. “Il va s’inquiéter à 100 %, et si ma forme continue ? Est-ce que c’était juste la voiture, Mercedes ? Ou était-ce autre chose ? Et si cette forme se poursuit chez Ferrari ? Si c’est le cas, ce serait vraiment une aventure douloureuse parce que ce n’est pas pour cela que Ferrari l’a engagé.”

“Ferrari l’a engagé pour qu’il soit au même niveau que Leclerc et qu’il se batte pour les championnats du monde. Je pense qu’il sera très inquiet à ce sujet. Nous ne pouvons qu’espérer qu’il retrouve ses qualités avec une remise à zéro chez Ferrari et qu’il redevienne le pilote brillant que nous connaissons.”

Lire aussi : Hamilton : Vettel “est le meilleur Champion du monde que je connaisse”

Rosberg : “Hamilton semble toujours être à son meilleur niveau en termes de rythme de course”

“Le problème dans notre sport, c’est que si vous ne vous qualifiez pas en haut de la grille, vous avez vraiment du mal”, poursuit Rosberg. “Même s’il semble toujours être à son meilleur niveau en termes de rythme de course. Nous avons vu à maintes reprises que son rythme de course est incroyablement fort.”

“Quand vous vous qualifiez mal tout le temps, presque, et il le dit lui-même, il n’est tout simplement pas assez rapide en qualifications. C’est quelque chose qui a pesé sur ses épaules à la fin de l’année, car lorsque vous êtes battu à chaque course par votre coéquipier, qui est plus jeune mais qui, rappelons-le, n’est pas Champion du monde. C’est juste un quadruple vainqueur de course. Nous, les initiés, nous savons que Russell est brillant, mais il y a encore des points d’interrogation parce qu’il n’est pas Champion du monde. Quand vous êtes battu tout le temps, et dans le cas de Lewis, qui est statistiquement le GOAT, c’est vraiment difficile.”

Lire aussi : Le top 10 des pilotes de F1 les mieux payés en 2024 selon Forbes

Le top 10 des pilotes de F1 les mieux payés en 2024 selon Forbes

Forbes a publié son estimation des pilotes les mieux payés de la grille F1 lors de la saison 2024, dissociant le salaire du pilote et les primes reçues pour arriver à un total perçu.

Sans surprise, Max Verstappen domine le classement des pilotes les mieux payés après avoir décroché un quatrième titre mondial consécutif cette saison. 

Les pilotes McLaren bénéficient eux de belles primes ajoutées à leur salaire après avoir décroché le championnat constructeurs mais également leurs premières victoires en F1 en 2024.

Fernando Alonso et Pierre Gasly sont les deux pilotes n’appartenant pas aux quatre meilleures écuries de la saison à figurer dans ce top 10. Alonso, bénéficiant de son statut de double Champion du monde, est même quatrième de ce classement.

Les pilotes de F1 les mieux payés en 2024 selon Forbes

PiloteÉcurieTotal (en $)Salaire (en $)Primes (en $)
1M. VerstappenRed Bull75 millions60 millions15 millions
2L. HamiltonMercedes57 millions55 millions2 millions
3L. NorrisMcLaren35 millions12 millions23 millions
4F. AlonsoAston Martin27,5 millions24 millions3,5 millions
5C. LeclercFerrari27 millions15 millions12 millions
6G. RussellMercedes23 millions15 millions8 millions
7O. Piastri McLaren 22 millions5 millions17 millions
8S. PérezRed Bull19,5 millions12 millions7,5 millions
9C. SainzFerrari19 millions10 millions9 millions
10 P. GaslyAlpine12 millions10 millions2 millions

Forbes précise que “les estimations sont basées sur des documents financiers, des déclarations légales et des rapports de presse, ainsi que sur des conversations avec des initiés de l’industrie. Tous les chiffres sont arrondis au demi-million le plus proche.”

À noter que “les rémunérations hors piste, y compris les contrats de sponsoring, ne sont pas pris en compte dans ce classement” et que “Forbes ne déduit pas les taxes ni les frais d’agents.”

Lire aussi : Vasseur répond à Binotto : “Quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari”

Vasseur répond à Binotto : “Quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari”

Fred Vasseur a répondu à Mattia Binotto après que ce dernier ait déclaré qu’il n’aurait pas fait le choix de recruter Lewis Hamilton. 

L’incroyable transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari a beaucoup fait parler. Avant même le début de saison 2024, le septuple Champion du monde avait en effet fait le choix de quitter Mercedes, écurie avec laquelle il a connu tant de succès, pour se diriger vers la Scuderia et retrouver une vieille connaissance, un certain Frédéric Vasseur. 

Il y a quelques semaines, questionné par le Corriere della Sera pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Mattia Binotto avait répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui avait alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, expliquait-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

Lire aussi : Hamilton : Vettel “est le meilleur Champion du monde que je connaisse”

Vasseur : “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix”

Quelques semaines plus tard, Frédéric Vasseur ne s’est pas gêné pour répondre à Mattia Binotto, qui était le directeur de la Scuderia Ferrari avant le Français, et qui est désormais directeur des opérations et responsable technique du projet Audi F1.

“Je ne suis pas sûr qu’Hamilton serait allé chez Sauber !”, a tout d’abord déclaré avec humour Fred Vasseur lors d’une interview avec La Stampa. “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix. Je suis concentré sur notre travail, après tout, quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari.”

Lewis Hamilton qui a disputé son dernier Grand Prix avec Mercedes à Abou Dhabi, n’a pas testé la Ferrari lors des tests d’après-saison. Il faudra en effet attendre le début d’année 2025 pour enfin voir le septuple Champion du monde au volant d’une monoplace rouge.

Lire aussi : Il y aurait “16 millions en jeu” avec le contrat de Pérez, selon Rosberg

Hamilton : Vettel “est le meilleur Champion du monde que je connaisse”

Lewis Hamilton a loué les qualités de Sebastian Vettel, qui est pour lui “bien plus qu’un pilote”.

Lewis Hamilton et Sebastian Vettel ont longtemps bataillé ensemble en piste et même parfois pour des championnats comme en 2017 ou en 2018.

Cela n’a pas empêché les deux hommes de bien s’entendre hors piste, et ce, particulièrement lors des dernières saisons de l’Allemand en F1 chez Aston Martin.

C’est ainsi que Lewis Hamilton, présent en Malaisie pour faire ses adieux à Petronas, sponsor titre de l’écurie Mercedes, s’est exprimé sur Sebastian Vettel, vantant les qualités humaines du quadruple Champion du monde allemand.

“[Sebastian Vettel] est le meilleur champion du monde que je connaisse parce qu’il est bien plus qu’un pilote”, a indiqué Hamilton. “C’est quelqu’un de passionné, d’empathique et qui se soucie des gens.”

“Il est en fait le seul à avoir essayé d’utiliser sa plateforme pour faire quelque chose de bien. J’ai rencontré tant de célébrités et tant de gens. Il y a beaucoup de gens qui ne prennent pas le temps de s’occuper des autres.”

Au-delà des qualités humaines de Sebastian Vettel, Lewis Hamilton a également mis en avant les courses disputées l’un contre l’autre.

“Peu importe s’il pilote bien, il est tellement rapide de toute façon”, poursuit Hamilton. “Nous avons fait de belles courses ensemble. Mais je pense que pour moi, c’est ensemble que nous avons fait les meilleures courses.”

Lire aussi : Rosberg : Le pilotage de Hamilton à Abou Dhabi digne du “plus grand de tous les temps”

Rosberg : Le pilotage de Hamilton à Abou Dhabi digne du “plus grand de tous les temps”

Nico Rosberg, ancien coéquipier et rival de Lewis Hamilton, n’a pas tari d’éloges concernant le septuple Champion du monde britannique suite au Grand Prix d’Abou Dhabi.

Après une qualification ratée, Lewis Hamilton s’élançait seulement 16e, bien loin de son coéquipier, George Russell, sixième sur la grille de départ.

Et pourtant, c’est bien Lewis Hamilton, quatrième, qui a terminé devant son coéquipier après un superbe dépassement dans le dernier tour.

“La façon dont il a piloté était celle d’un septuple Champion du monde, le plus grand de tous les temps, grâce à cette vitesse de course à nouveau”, a indiqué Rosberg à Sky Sports F1. “Il a dépassé George à la fin et George est parti à l’avant, alors que Lewis est parti à l’arrière. C’était un pilotage phénoménal de la part de Lewis.”

Lire aussi : Lewis Hamilton voulait ”finir en beauté” son aventure avec Mercedes

Rosberg a apprécié le dépassement par l’extérieur de Hamilton : “C’était fou !”

Nico Rosberg, qui avait remporté son titre mondial à Abou Dhabi en 2016 en battant Lewis Hamilton, a également souligné le dépassement de la Mercedes numéro 44 sur son coéquipier en toute fin de course ce dimanche.

C’était fou !”, a déclaré Rosberg. “La façon dont il l’a aligné, c’était la perfection. Tout au long de cette section, il a doublé par l’extérieur. C’était incroyable. La conduite d’un septuple Champion du monde. Respect.”

Nico Rosberg est par ailleurs revenu sur sa propre expérience en tant que coéquipier de Lewis Hamilton mettant en avant le “talent naturel” du Britannique.

“Il a certainement l’un des, ou peut-être le plus grand talent naturel que le sport ait jamais connu”, a expliqué Rosberg. “C’est tout simplement incroyable. Et il y a tellement d’occasions où nous avons la même voiture, nous sortons, nous rentrons et vous regardez les données de ce qu’il a fait avec cette voiture, et c’est juste comme ‘ce n’est même pas humain. Qu’est-ce que c’est ?’ Et j’étais aussi un pilote décent, alors il y a eu tellement d’occasions où je me suis dit : ‘C’est de la folie’”.

Lire aussi : Esteban Ocon au volant de la Haas à Abou Dhabi