Quand Gasly annonçait dès 2020 que Verstappen était le meilleur pilote en F1

Nous sommes en février 2020, la nouvelle saison n’a même pas encore débuté, et Max Verstappen est peut-être déjà « le meilleur » pilote du plateau de Formule 1, selon son ancien coéquipier Pierre Gasly.

Gasly avait reçu un cruel rappel du niveau d’exigence du monde de la F1, l’année précédente, lorsqu’il a eu du mal à suivre Verstappen chez Red Bull Racing et s’était retrouvé rétrogradé chez Toro Rosso après seulement une demi-saison ; un processus de montée-descente que bien des pilotes de la filière connaissent bien, désormais.

Mais le Français n’avait aucune rancune à l’égard du pilote dont il évoquait alors la vitesse spectaculaire.

« C’est l’un des pilotes les plus talentueux, sinon le meilleur, du plateau », avait-t-il déclaré à Auto Bild. « Il a démontré à plusieurs reprises qu’il était capable de faire des choses que beaucoup d’autres ne peuvent pas faire. Je suis certain qu’il deviendra un jour champion du monde », avait ajouté Gasly.

« Je n’ai que deux ans d’expérience en Formule 1, mais je l’ai affronté plus d’une fois en karting. C’est maintenant à moi de prouver que je peux continuer à me battre contre lui à l’avenir, y compris pour le titre. »

La suite de l’Histoire, chacun la connait : Verstappen s’est emparé des titres 2021, 2022, 2023 et 2024 de Formule 1. La saison 2020 a marqué le dernier titre en Formule 1 de Lewis Hamilton. Pierre Gasly a de son côté pris la direction d’Alpine après ses années dans le giron du junior team Red Bull, et est devenu vainqueur de Grand Prix à Monza. 

Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix de Monaco 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises à dans la célèbre principauté de Monaco, pour y disputer l’un des Grands Prix les plus mythiques du calendrier. Huitième manche du championnat, elle est la seconde à se dérouler en Europe. Pour rappel, Oscar Piastri est leader du Championnat du monde des pilotes et McLaren caracole en tête du classement des constructeurs. Le pilote australien comptabilise aujourd’hui quatre victoires en Grand Prix, Max Verstappen deux et Lando Norris une seule. La récente victoire du pilote Red Bull à Imola l’a fait revenir à 22 points de la tête du Championnat.

L’année passée, Charles Leclerc l’avait emporté au volant de sa Ferrari devant Oscar Piastri et Carlos Sainz.

Vidéo – Le résumé du Grand Prix d’Émilie-Romagne de F1 2025

Max Verstappen a décroché à Imola sa deuxième victoire de la saison en F1, grâce à une manœuvre déterminante dès le premier virage sur Oscar Piastri. Le pilote Red Bull, brièvement dépassé par George Russell au départ, a repris l’avantage en dépassant le poleman australien à l’extérieur dans le virage de Tamburello. Une fois en tête, le Néerlandais a imposé son rythme jusqu’au drapeau à damier.

Piastri a perdu du terrain après un arrêt anticipé au 13e tour, ressortant dans le trafic. De son côté, Verstappen a profité d’une voiture de sécurité virtuelle pour effectuer un arrêt optimal et conserver une large avance. Une deuxième neutralisation, provoquée par Kimi Antonelli, a resserré les écarts. Norris et Hamilton ont alors changé de pneus, tandis que Piastri restait en piste.

Au redémarrage, Verstappen s’est échappé, laissant les McLaren se disputer la deuxième place. Norris a dépassé Piastri au 58e tour pour monter sur la deuxième marche du podium. Piastri complète le top 3, devant Hamilton, cinquième. Alex Albon, auteur d’un dernier tour musclé, a devancé Charles Leclerc. Russell, Sainz, Hadjar et Tsunoda complètent le top 10. Alonso termine 11e, prolongeant sa série noire.

 

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Lando Norris met en garde McLaren après la nouvelle victoire de Max Verstappen

Lando Norris a lancé un message clair à son équipe après sa deuxième place au Grand Prix d’Émilie-Romagne, estimant que McLaren « n’a pas réussi à suivre le rythme » imposé par Max Verstappen.

Parti depuis la quatrième position, le Britannique a d’abord conservé sa place en début de course avant de remonter en deuxième position, profitant des arrêts au stand de George Russell et Oscar Piastri. Dans les derniers tours, il s’est retrouvé derrière son coéquipier suite à une neutralisation tardive  de la course, mais a rapidement repris l’avantage grâce à un meilleur rythme avec des pneus plus frais.

S’il décroche un nouveau podium, Norris reconnaît que la victoire était hors de portée : Red Bull et Verstappen ont été, selon lui, un cran au-dessus à Imola.

« De ce point de vue, la course a été longue. Il n’était pas facile de dépasser, mais nous avons fait ce que nous pouvions », a déclaré Norris. « Je pense que Max a fait une bonne course. Ils étaient rapides aujourd’hui, et probablement un peu plus rapides [que nous], nous n’avons pas pu suivre le rythme. Nous avons eu une petite bataille intéressante à la fin entre Oscar et moi, ce qui est toujours tendu, mais toujours très amusant, et c’était une bonne course. Pour nous, en tant qu’équipe, la deuxième et la troisième place sont excellentes. Bien sûr, nous aurions aimé être là-bas pour nous battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous. »

Le dépassement de Norris sur Russell a été particulièrement impressionnant après avoir pris l’extérieur du virage rapide n° 5. C’était une manœuvre que le Britannique savait déterminante pour le reste de la course, mais il savait qu’il pouvait tenter la manoeuvre, car il sait que George Russell lui aurait laissé de la place pour se battre.

« C’est avec George, et je voyais bien qu’il avait beaucoup de mal avec ses pneus », a ajouté Norris. « C’est donc une situation dont il faut profiter. C’est toujours risqué. On ne veut jamais prendre trop de risques, mais on est aussi en course. C’est un pilote fair-play, c’est un bon pilote, donc il a fait de belles manœuvres aujourd’hui. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Verstappen se félicite d’un dépassement décisif sur Piastri, facteur clé de sa victoire à Imola

Max Verstappen a estimé que son dépassement sur Oscar Piastri dès le premier tour était l’élément déterminant de sa victoire au Grand Prix d’Émilie-Romagne. Le pilote Red Bull, parti deuxième sur la grille, est passé par l’extérieur du virage de Tamburello pour prendre l’avantage sur le poleman australien.

Grâce à cette manœuvre, le quadruple champion du monde s’est immédiatement emparé des commandes de la course, qu’il n’a plus jamais lâchées. Il remporte ainsi à Imola la 65e victoire de sa carrière, lors d’un week-end symbolique pour Red Bull, qui célébrait sa 400e course en Formule 1.

Il s’agit également de son deuxième succès de la saison, après celui décroché au Japon, déjà devant les deux McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri.

« Le départ n’était pas particulièrement génial, mais j’étais toujours sur la ligne extérieure, ou plutôt la ligne normale », a déclaré Verstappen. « Je me suis dit : ‘Bon, je vais essayer de passer par l’extérieur’. Ça a très bien marché et ça nous a permis de libérer notre rythme. La voiture était bonne, j’ai pu ménager mes pneus et nous avions un très bon rythme aujourd’hui. C’est une énorme amélioration par rapport à vendredi, j’en suis très satisfait. Le VSC [voiture de sécurité virtuelle] a été très utile pour faire un arrêt au stand et même avec les pneus durs, je pense que notre rythme était très bon. »

Verstappen a tout de même connu une fin de course sous pression, car la voiture de sécurité a été appelée en piste en fin de course afin de laisser le temps aux commissaires de piste de dégager la Mercedes de Kimi Antonelli. Cependant, Verstappen a su gérer ce stress de fin de Grand Prix et a ajouté : « Tout le peloton était regroupé, mais au redémarrage, je pense que nous avons très bien géré la situation et que nous avons réussi à terminer la course. Je suis incroyablement fier de tout le monde ici. Cette semaine a été très importante pour nous. Les voitures ont très bien fonctionné. Et toute l’exécution de la course, le moment des arrêts aux stands, les arrêts eux-mêmes, tout était très bien. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Verstappen s’impose à Imola devant les deux McLaren

Max Verstappen a remporté sa deuxième victoire de la saison au Grand Prix d’Émilie-Romagne, en s’imposant grâce à un magnifique dépassement dès le premier tour sur Oscar Piastri, poleman du jour. Malgré un départ poussif qui l’a brièvement relégué derrière George Russell, le pilote Red Bull a profité d’une ouverture dans le virage de Tamburello pour contourner Piastri à l’extérieur et prendre les commandes.

Dès lors, le quadruple champion du monde a imposé son rythme. Alors que Piastri s’arrêtait dès le 13e tour pour chausser des pneus durs, un arrêt manqué le faisait ressortir en huitième position, pris dans le trafic derrière Tsunoda, Bearman, Hamilton et Antonelli.

Verstappen, comme Lando Norris, a opté pour une stratégie à un seul arrêt, s’arrêtant plus tardivement pour limiter le temps passé dans le trafic. Norris s’est arrêté au 28e tour, mais la neutralisation de la course par voiture de sécurité virtuelle provoquée par l’arrêt d’Esteban Ocon au tour suivant a offert à Verstappen un arrêt presque « gratuit ». Le Néerlandais est ressorti en tête avec près de 20 secondes d’avance.

L’écart s’est toutefois réduit à neuf tours de l’arrivée, après l’intervention de la voiture de sécurité provoquée par un incident de Kimi Antonelli au même endroit. Si Norris, Verstappen et Hamilton en ont profité pour changer de pneus, Piastri est resté en piste.

Au redémarrage au 53e tour, Verstappen a immédiatement repris le large, tandis que la lutte pour la deuxième place s’intensifiait entre les McLaren. Norris a fini par dépasser son coéquipier au 58e tour dans Tamburello pour s’emparer de la deuxième marche du podium. Piastri a complété le podium, signant un nouveau résultat décisif dans la quête du titre.

Hamilton a terminé quatrième, signant son meilleur résultat depuis son arrivée chez Ferrari. Il a devancé Alex Albon, auteur d’un dépassement musclé sur Leclerc dans le dernier tour. Le Monégasque a dû se contenter de la sixième place.

George Russell s’est classé septième devant Carlos Sainz, permettant à Williams de repartir avec de précieux proints. Isack Hadjar (Racing Bulls) et Yuki Tsunoda (Red Bull) complètent le top 10, ce dernier s’étant élancé depuis la voie des stands après son accident en qualifications.

Fernando Alonso poursuit, lui, son début de saison compliqué. L’Espagnol, en difficulté après le déploiement de la voiture de sécurité virtuelle, a terminé 11e. Il égale ainsi une série de sept courses sans points, son pire début de saison depuis 2015.

Derrière lui, Nico Hülkenberg (Haas) et Pierre Gasly (Alpine) n’ont pas su tirer parti des incidents de course, terminant respectivement 12e et 13e. Liam Lawson (Racing Bulls) est 14e devant Lance Stroll (Aston Martin) et Franco Colapinto (Alpine), qui disputait sa première course en F1 sous les couleurs d’Alpine.

Ollie Bearman a terminé 17e, suivi par Gabriel Bortoleto (18e), tandis que Kimi Antonelli et Esteban Ocon sont les deux seuls abandons du jour.

Les classements F1 après le Grand Prix de F1 d’Émilie-Romagne 2025

Découvrez les classements des Championnats pilotes et constructeurs après le Grand Prix de Formule 1 d’Émilie-Romagne 2025, qui s’est déroulé sur le circuit d’Imola !

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren284
2L. NorrisMcLaren275
3M. VerstappenRed Bull187
4G. RussellMercedes172
5C. LeclercFerrari151
6L. HamiltonFerrari109
7K. AntonelliMercedes64
8A. AlbonWilliams54
9N. HülkenbergSauber37
10E. OconHaas27
11F. AlonsoAston Martin26
12L.StrollAston Martin26
13I. HadjarVCARB22
14P. GaslyAlpine20
15L. LawsonVCARB20
16C. SainzWilliams16
17G. BortoletoSauber14
18Y. TsunodaRed Bull10
19O. Bearman Haas8
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 559
2Ferrari260
3Mercedes236
4Red Bull 194
5Williams70
6Aston Martin52
7Sauber51
8Racing Bulls45
9Haas35
10Alpine20

Max Verstappen s’offre un record au Nürburgring sous un faux nom

Max Verstappen a surpris la planète sport automobile en prenant part, sous pseudonyme, à une séance d’essais sur le mythique tracé de la Nordschleife du Nürburgring. Vendredi dernier, le quadruple champion du monde de Formule 1 a troqué sa Red Bull habituelle pour une Ferrari 296 GT3 engagée par Emil Frey Racing, et s’est présenté sous le nom de « Franz Hermann » sur la liste officielle des participants.

Cette apparition discrète a eu lieu dans le cadre d’une session NLS (Nürburgring Langstrecken-Serie), sur le célèbre circuit allemand surnommé « l’Enfer Vert ». Arborant les couleurs noir et rouge de Verstappen.com, la Ferrari pilotée par le Néerlandais n’est pas passée inaperçue, et les spéculations n’ont pas tardé à émerger quant à ses performances chronométrées.

Des sources proches du circuit, dont l’expert Misha Charoudin, ont avancé que Verstappen aurait signé un temps inférieur au record GT3 actuel sur la Nordschleife. Une rumeur que l’intéressé a lui-même laissée entendre comme fondée, lors de ses échanges avec les médias en amont du Grand Prix d’Émilie-Romagne.

L’initiative de Verstappen, bien que non annoncée officiellement, confirme une nouvelle fois l’attachement du pilote Red Bull aux défis en dehors du cadre strict de la F1, même à quelques jours d’un week-end de Grand Prix.

« Ils m’ont demandé un faux nom, alors j’ai dit qu’on en choisirait un qui soit aussi allemand que possible », a déclaré Verstappen à Imola, à Motorsport.com. « [J’avais un faux nom parce que] comme ça, je ne figurais pas sur la liste des participants. Sinon, les gens se seraient réveillés à 8 heures du matin en sachant que mon nom était là. Je savais qu’une fois sur place, les gens s’en rendraient compte. C’est normal. Mais au moins, je n’étais pas sur la liste des participants. Donc, à 8 ou 9 heures du matin, c’était plutôt calme. Mais pour moi, je ne suis pas là pour montrer que je peux battre un record du tour ou n’importe quel autre record. Je m’amusais simplement et j’apprenais le circuit avec l’équipe. Emil Frey n’était pas là non plus auparavant. Pour eux aussi, le rêve est de participer aux 24 Heures. Nous avons simplement passé un bon moment à prendre de la vitesse. Nous avons également eu de la chance avec les conditions. Il faisait très beau et ensoleillé. C’est génial quand ça se passe comme ça. »

Sondage – Quel pilote signera la pole position du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025 ?

La saison 2025 de Formule 1 offre un spectacle intense en qualifications, avec une lutte acharnée entre Max Verstappen, Oscar Piastri et Lando Norris. Max Verstappen mène le classement avec 3 pole positions, démontrant une fois de plus sa domination en qualifications. Il a notamment décroché la pole au Grand Prix du Japon, en Arabie saoudite et Miami.

Oscar Piastri, pilote McLaren, suit de près avec 2 poles, obtenues en Chine et à Bahreïn. Lando Norris complète le trio de tête avec 1 pole position, acquise lors du Grand Prix d’Australie, où il avait devancé son coéquipier chez McLaren, Oscar Piastri.

Du côté des constructeurs, McLaren et Red Bull sont à égalité avec 3 poles, illustrant la rivalité entre les deux écuries. Ces statistiques reflètent une saison 2025 où la bataille pour la pole position est plus tendue que jamais entre l’écurie Red Bull (Max Verstappen) et McLaren, promettant des qualifications palpitantes à chaque Grand Prix.

 

Ralf Schumacher critique la journée de roulage de Verstappen au Nürburgring

Ralf Schumacher a exprimé des réserves sur la décision de Max Verstappen de prendre part à une session d’essais sur la boucle Nordschleife du Nürburgring, peu après le Grand Prix de Miami et la naissance de sa fille, Lily.

Le quadruple champion du monde a piloté une Ferrari GT3 sous le pseudonyme de « Franz Hermann » sur le mythique tracé allemand, une initiative saluée par Timo Glock, autre ancien pilote de F1.

Mais Ralf Schumacher, six fois vainqueur en Grand Prix, s’est montré plus critique. Il s’est interrogé sur le bien-fondé d’un tel engagement à ce moment-là de la saison, soulignant implicitement les risques pris par le pilote Red Bull dans un contexte personnel et sportif chargé.

« Si j’avais été le directeur de l’équipe, j’aurais demandé à Verstappen s’il avait encore toute sa tête », a déclaré Schumacher à Backstage Boxengasse. « Faire une chose pareille sur la Nordschleife n’est pas très intelligent. Je sais que beaucoup ne veulent pas entendre cela, mais je trouve la Nordschleife incroyablement dangereuse. C’est comme ça, surtout à ce niveau et à ces vitesses. »

Max Verstappen aurait signé un tour en 7’53’’ sur la Nordschleife, bien qu’aucun temps officiel ne soit venu confirmer cette performance.

Tandis que Timo Glock a salué les prouesses du pilote Red Bull, évoquant l’admiration suscitée dans le paddock, Ralf Schumacher a tempéré l’enthousiasme en pointant les risques inhérents à cet exercice. Pour l’ancien pilote allemand, la situation aurait facilement pu dégénérer, rappelant les dangers de ce type d’initiative en dehors du cadre strictement encadré de la F1.

« Je repense alors à l’époque où les courses DTM ont été interdites ici parce que ces voitures allaient trop vite, mais les voitures GT3 d’aujourd’hui sont également incroyablement rapides et tout se passe au coude à coude », a ajouté Schumacher. « Les choses se passent plus vite que vous ne le pensez. Faire cela ailleurs, d’accord, mais pour la plupart des gens, la Nordschleife reste le plus grand défi. »

Verstappen aurait battu un record au Nürburgring de plusieurs secondes selon Helmut Marko

Max Verstappen aurait signé un tour record sur la légendaire boucle Nordschleife du Nürburgring lors d’un essai discret mené la semaine dernière, selon Helmut Marko. Le conseiller de Red Bull a révélé que le pilote néerlandais lui avait personnellement indiqué avoir battu le meilleur temps dans la catégorie GT3.

Verstappen a pris la piste sous le nom d’emprunt « Franz Hermann », un subterfuge utilisé pour garder l’événement confidentiel. Aucun temps officiel n’a été publié à ce jour, mais l’expert du Nürburgring, Misha Charoudin, affirme que le quadruple champion du monde aurait établi un nouveau record de la Nordschleife dans une voiture de type GT3.

Les détails exacts de la performance restent à confirmer, mais les propos de Marko apportent du crédit à cette rumeur qui agite depuis quelques jours la sphère du sport automobile.

« Le GT est sa grande passion et il a sa propre équipe », a déclaré Marko au Kronen Zeitung. « Il m’a dit qu’il avait battu un record de deux secondes après seulement trois tours, qu’il connaissait tous ses temps au tour et tout ce qu’il y avait à savoir sur la suspension. Il était presque plus intéressé par les détails que par sa voiture de Formule 1. »

La seule expérience précédente de Verstappen au Nürburgring était dans le domaine du sim racing, une discipline qui passionne également le pilote Red Bull. Marko s’attend à ce que Verstappen continue d’investir dans le sim racing et l’utilise comme tremplin pour booster sa carrière de pilote, en raison de son faible coût par rapport au karting professionnel.

« Il dirige une équipe de sim racing et souhaite désormais faire piloter l’un de ses meilleurs pilotes dans une voiture GT », a ajouté Marko. « C’est une promotion active des jeunes talents. Car aujourd’hui, une saison complète de karting coûte un quart de million d’euros. Et combien coûte l’équipement pour la simulation de course ? Peut-être 30 000 à 50 000 euros au total. Max développe également des logiciels pour les simulateurs utilisés par les équipes de Formule 2 et de Formule 3. »

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises à Imola à l’occasion du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Septième manche du championnat, elle est également la première à se dérouler en Europe. Pour rappel, Oscar Piastri est leader du Championnat du monde des pilotes et McLaren caracole en tête du classement des constructeurs. Le pilote australien comptabilise aujourd’hui quatre victoires en Grand Prix, Lando Norris et Max Verstappen se partageant le reste.

L’année passée, Max Verstappen l’avait emporté devant Lando Norris et Charles Leclerc, Oscar Piastri avait terminé la course en quatrième position, au pied du podium.

Max Verstappen aperçu au volant d’une Ferrari GT3 sur le Nürburgring

Max Verstappen, quadruple champion du monde de Formule 1, a été vu vendredi sur le légendaire circuit du Nürburgring Nordschleife, où il a pris le volant d’une Ferrari 296 GT3 engagée par l’équipe Emil Frey Racing, selon Auto Motor und Sport.

Cette apparition, bien que non annoncée officiellement, s’est déroulée dans le cadre d’une journée d’essais organisée par la série allemande NLS, à une semaine de la troisième manche de la saison. Pour conserver une certaine discrétion, le pilote néerlandais a utilisé le pseudonyme « Franz Hermann », affiché sur la voiture, et a renforcé la sécurité autour du stand afin d’éloigner les photographes. Malgré ces précautions, des spectateurs ont identifié Verstappen grâce à son casque et à sa combinaison personnalisés.

Il ne s’agit pas de la première fois que le pilote Red Bull prend le volant de cette Ferrari GT3, décorée aux couleurs de Verstappen.com, mais jusque-là, ses roulages s’étaient limités à des séances privées. Cette sortie publique pourrait être un pas vers l’obtention du permis spécifique au Nordschleife, indispensable pour participer aux épreuves officielles sur ce tracé redouté, notamment les 24 Heures du Nürburgring.

« Le Nordschleife est l’un de mes circuits préférés. J’aimerais y courir un jour en GT3 », avait déclaré Verstappen en 2023. Si la F1 a depuis longtemps abandonné le circuit pour des raisons de sécurité, la Nordschleife reste une référence incontournable dans le monde des courses d’endurance.

En parallèle de sa carrière en Formule 1, Verstappen est actif dans le monde du GT. Il possède sa propre structure engagée en GT World Challenge Europe, et soutient le jeune pilote Thierry Vermeulen, engagé en DTM, fils de son manager Raymond Vermeulen.

Sondage : Outre McLaren et Red Bull, voyez-vous une autre écurie de F1 remporter un Grand Prix en 2025 ?

Nous avons déjà assisté à un quart de la saison de F1 et force est de constater que McLaren semble être sur une autre planète en termes de performance. Pour preuve, les deux monoplaces Papaye ont franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Miami avec plus de 30 secondes d’avance sur leur premier poursuivant, George Russell. Depuis le début de la saison, seul Max Verstappen est parvenu à faire tomber les McLaren, en remportant avec brio le Grand Prix du Japon. À noter également la victoire en course sprint de Lewis Hamilton à Shanghai.

Côté statistique, McLaren écrase la concurrence : cinq victoires sur six Grands Prix (83,3% de victoire), quatre pour Oscar Piastri et une pour Lando Norris. Ce sont également les McLaren qui ont bouclé le plus de tours en tête d’un Grand Prix depuis le début de la saison (69,1%). Sur six Grands Prix, à quatre reprises, McLaren est parvenu à faire monter ses deux monoplaces sur le podium. Enfin, depuis le début de la campagne 2025 de F1, il y a toujours eu au moins un pilote McLaren sur le podium.

Le seul domaine où les pilotes McLaren sont devancés par un concurrent, c’est dans l’exercice des qualifications. En effet, Max Verstappen en compte à ce jour trois, devant Oscar Piastri (deux) et Lando Norris (une).

Lando Norris déclare que Max Verstappen ne court pas « de manière très intelligente »

Lando Norris n’a pas mâché ses mots après le Grand Prix de Miami, estimant que Max Verstappen compromettait lui-même ses courses en adoptant des défenses trop agressives. Le pilote McLaren a pointé du doigt les manœuvres du quadruple champion du monde, qu’il juge contre-productives.

Verstappen s’élançait de la pole position, mais a rapidement été mis sous pression par les deux McLaren. Dès le premier virage, Norris a été forcé de sortir de la piste après un duel roue contre roue avec le pilote Red Bull. Connu pour sa hargne lorsqu’il est en piste, Verstappen a ensuite livré un combat intense face à Piastri, qui tentait de prendre le commandement. Mais une erreur au freinage — un blocage de roue dans le virage 1 — a permis à l’Australien de s’emparer de la tête de la course, pour ne plus la lâcher.

Norris, revenu dans la lutte après un départ compliqué, a lui aussi eu affaire à la défense musclée de Verstappen en deuxième partie de course. Malgré cela, le Britannique est parvenu à le dépasser, prenant ainsi la deuxième place derrière son coéquipier. Pour Norris, cette attitude défensive excessive coûte plus qu’elle ne rapporte à Verstappen.

« Ça s’est bien passé. Il se bat avec acharnement, mais c’est son choix. Il est en train de ruiner sa propre course. Il ne court pas de manière très intelligente. Nous aurions probablement pu terminer 1-2, mais ça n’a pas été le cas à cause de cela. »

Norris s’est retrouvé sixième à la fin du premier tour, après avoir été contraint de sortir des limites de piste lors de sa bataille avec Max Verstappen.

« Je ne voulais pas laisser Oscar s’éloigner trop de moi, mais j’ai dû relever un défi de taille dans le premier quart ou le premier tiers de la course pour essayer de dépasser la Mercedes, la Williams et Max », a-t-il ajouté. « Ce n’était certainement pas un départ facile, mais je pense que j’ai réussi à remonter assez rapidement. Et bien sûr, la voiture était très performante aujourd’hui, ce qui m’a beaucoup aidé. »

Horner salue la ténacité de Verstappen face aux McLaren à Miami : « Surpris qu’il ait tenu aussi longtemps »

Le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, a reconnu avoir été « surpris » par la résistance de Max Verstappen face aux deux McLaren, pourtant plus performantes, lors du Grand Prix de Miami. Bien que Red Bull n’ait pas disposé du meilleur package sur le tracé américain, Verstappen a réussi à se maintenir en tête durant les premiers tours, malgré un blocage de roues au premier virage et un accrochage avec Lando Norris.

Parti depuis la pole position, le quadruple champion du monde a pris un léger avantage, creusant un écart supérieur à une seconde, avant de céder face au rythme supérieur d’Oscar Piastri au 14e tour. Verstappen a ensuite contenu Lando Norris durant plusieurs tours supplémentaires, repoussant ses attaques, avant que le pilote McLaren ne parvienne à dépasser à son tour.

Selon Horner, la capacité de Verstappen à rester dans le match face aux McLaren, qui ont terminé avec 37 secondes d’avance sur le reste du peloton, témoigne de sa solidité, même dans un contexte défavorable. Il a toutefois admis que ces efforts en piste, notamment dans les duels rapprochés avec Piastri et Norris, ont sans doute affecté le résultat final du Néerlandais, finalement quatrième.

« Nous savions avant la course qu’il serait très, très difficile de les battre et j’ai été surpris qu’il ait tenu aussi longtemps», a déclaré Horner. « J’ai trouvé que c’était très courageux, même si cela a peut-être nui à notre course, car quand on se bat aussi fort, les pneus chauffent. Mais vous êtes en tête du Grand Prix, vous devez tout donner, et je pense qu’il a fait un travail remarquable pour garder Oscar derrière lui aussi longtemps, puis Lando. »

Du côté de Max Verstappen, lorsqu’on lui a demandé si la course avait été une question de limitation des dégâts, le pilote Red Bull a répondu : « Je n’avais rien à perdre, alors j’ai juste essayé de m’amuser un peu en même temps. J’ai dit hier que j’essaierais de faire de mon mieux et c’est ce que nous avons fait aujourd’hui, mais malheureusement, nous n’avions tout simplement pas le rythme. »

Vidéo – Le résumé du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Oscar Piastri a remporté sa quatrième victoire de la saison lors du Grand Prix de Miami, renforçant sa position en tête du championnat. Parti quatrième, le pilote McLaren a profité d’une erreur de Max Verstappen pour prendre les commandes de la course, avant de résister au retour de son coéquipier Lando Norris, finalement deuxième. George Russell complète le podium. La course, marquée par trois voitures de sécurité virtuelles, a vu Verstappen terminer quatrième. Alex Albon s’est illustré avec une cinquième place pour Williams. Ferrari a connu un week-end difficile, avec Leclerc et Hamilton seulement septième et huitième. Piastri compte désormais 16 points d’avance sur Lando Norris, au Championnat pilotes.

GP de Miami – La réclamation de Red Bull à l’encontre de George Russell rejetée par les commissaires

La réclamation déposée par Red Bull à l’encontre de George Russell à l’issue du Grand Prix de Miami a été rejetée par les commissaires. L’écurie autrichienne soupçonnait le pilote Mercedes de ne pas avoir suffisamment ralenti sous régime de drapeaux jaunes lors du 33e tour, au moment de l’abandon de Gabriel Bortoleto (Sauber) en raison d’un problème mécanique.

Russell avait profité d’un arrêt au stand effectué sous voiture de sécurité virtuelle pour dépasser Max Verstappen et s’adjuger la troisième marche du podium derrière les McLaren de Piastri et Norris. À la radio, le champion en titre s’était plaint que le Britannique n’avait pas respecté les consignes liées aux drapeaux jaunes.

Bien qu’aucune enquête officielle n’ait été annoncée en temps réel par la direction de course, Red Bull a choisi de déposer une réclamation à l’issue de la course. George Russell, convoqué par les commissaires, a dû s’expliquer, même s’il n’a pas pu participer à la conférence de presse de fin de course, invoquant de sévères crampes d’estomac.

Dans le même temps, Carlos Sainz et Pierre Gasly ont également été entendus pour des faits similaires en lien avec l’article 2.5.5 de l’annexe H du Code sportif international de la FIA. Finalement, après examen, les commissaires ont décidé de rejeter la protestation de Red Bull, confirmant la troisième place de Russell.

« Il était évident, d’après les images embarquées et la télémétrie, que la voiture n° 63 a levé le pied de l’accélérateur en passant dans la zone de drapeau jaune. L’accélérateur a été levé d’environ 25 %, ce qui a entraîné une réduction du couple d’environ 30 % », ont-ils déclaré. « L’article 26.1. a) exige que le pilote « réduise sensiblement sa vitesse » dans une zone de drapeau jaune, mais ne précise pas si cela signifie réduire la vitesse absolue ou réduire la vitesse par rapport à la vitesse de course normale dans la partie concernée du circuit. La vitesse de la voiture n° 63 dans la zone de drapeau jaune était considérablement inférieure à la vitesse de course normale, mais la vitesse absolue lors du passage dans la zone de drapeau jaune a légèrement augmenté. »

« Les commissaires ont déterminé que l’exigence de l’article 26.1 a) concernant la réduction de la vitesse dans une zone de drapeau jaune ne peut se rapporter qu’à une réduction par rapport à la vitesse normale de course, car la réduction de la vitesse absolue peut, selon la partie du circuit où le drapeau jaune est brandi, constituer un respect ou un non-respect du règlement, tandis qu’une réduction de la vitesse relative indique toujours que le pilote a pris en compte et respecté le drapeau jaune. Par exemple, dans une zone de freinage, la vitesse absolue peut être réduite sans nécessairement respecter le règlement. »

« C’est soit un crash, ou alors tu ne passes pas » : Lando Norris revient sur sa bataille avec Max Verstappen

Deuxième à l’arrivée du Grand Prix de Miami, Lando Norris a confié à l’issue de la course combien il est difficile de dépasser Max Verstappen, estimant qu’avec le Néerlandais, « c’est tout ou rien ». Parti depuis la deuxième position, le pilote McLaren a tenté une attaque dans le deuxième virage, mais a été contraint de sortir de piste, perdant plusieurs places.

Malgré ce contretemps, Norris est parvenu à remonter dans la hiérarchie pour s’offrir la deuxième marche du podium, juste derrière son coéquipier Oscar Piastri, auteur d’une course maîtrisé et victorieux pour la quatrième fois cette saison.

Si McLaren a affiché une supériorité technique évidente ce week-end sur le tracé du Miami International Autodrome, Norris n’a pas caché qu’il aurait préféré être celui qui s’impose au passage du drapeau à damier.

« Oui, ce n’est jamais très agréable, mais l’équipe a fait un travail incroyable, je ne peux donc rien leur reprocher », a déclaré Norris. « Les arrêts aux stands ont été bons, le rythme était excellent. Max s’est bien battu, comme toujours, et j’en ai payé le prix, mais c’est comme ça. »

Norris a vécu plusieurs moments chauds avec Verstappen, et pas seulement dans les premiers virages. Le Britannique a eu beaucoup de mal à dépasser le pilote Red Bull en milieu de course, Verstappen ayant élargi autant que possible les dimensions de sa RB21. Norris avait pour objectif de dépasser rapidement Verstappen, mais les certains se sont rapidement demandé s’il n’aurait pas mieux valu ne pas se battre contre son rival dès le premier tour.

« Que puis-je dire ? », a répondu Norris. « Si je ne tente rien, les gens se plaignent. Si je tente quelque chose, les gens se plaignent. On ne peut pas gagner, mais c’est comme ça avec Max. C’est soit un crash, ou alors tu ne passes pas. À moins d’être vraiment parfait et de le placer dans une position idéale, vous n’avez aucune chance d’y arriver. Mais j’ai payé le prix de ne pas avoir fait un assez bon travail aujourd’hui. Je suis néanmoins très heureux de ma deuxième place. »

F1 – GP de Miami : Oscar Piastri avait anticipé les manœuvres musclées de Max Verstappen

Vainqueur du Grand Prix de Miami, Oscar Piastri a affirmé avoir pleinement anticipé l’approche agressive de Max Verstappen lors de leur duel en tête de la course. Le pilote McLaren, parti quatrième sur la grille, s’est rapidement retrouvé en position de chasseur derrière le Néerlandais après que son coéquipier Lando Norris a été contraint de sortir de piste dans le premier virage.

Propulsé en deuxième position après un dépassement sur Antonelli, l’Australien n’a pas tardé à engager un mano a mano musclé avec le pilote Red Bull. Dès les premières secondes de cette bataille, Piastri a cherché l’ouverture, mettant la pression sur le champion en titre.

C’est finalement au 14e tour que l’opportunité s’est présentée. En tentant de défendre sa position à l’entrée du premier virage, Verstappen a bloqué ses roues et tiré tout droit, laissant le champ libre à Piastri pour prendre les commandes de la course — qu’il n’a plus lâchées jusqu’à l’arrivée.

Après avoir manqué la victoire lors du sprint de samedi, le pilote McLaren s’est montré satisfait de son succès lors du Grand Prix, estimant avoir su gérer son duel avec Verstappen avec lucidité et sang-froid.

« J’ai remporté la course que je voulais vraiment gagner », a déclaré Piastri. « Samedi a été une journée difficile. Le sprint s’est déroulé comme prévu, mais les qualifications ont probablement été l’une des sessions les plus difficiles de l’année. Remporter la victoire dimanche est un bon résultat. Il y a eu un peu de bousculade dans le premier virage, ce qui m’a un peu aidé. J’étais suffisamment vigilant pour éviter que Max ne me dépasse dans le virage n°1. À partir de là, je savais que nous avions un bon avantage en termes de rythme et que la voiture était clairement incroyable aujourd’hui. »

Piastri a creusé un écart de plusieurs secondes sur Norris avant que ce dernier ne parvienne à réduire l’écart dans les derniers tours, laissant le leader du championnat reconnaître qu’il avait du travail à faire pour aplanir certaines difficultés.

« Le premier relais a été très solide, puis le relais difficile, j’ai honnêtement eu un peu de mal », a-t-il déclaré. « C’était une bonne chose d’avoir creusé cet écart lors du premier relais. Vers la fin, j’ai commencé à reprendre un peu le contrôle. Mais il y a encore des choses à travailler après cet après-midi. »