Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

Quelles sont les évolutions apportées par les écuries à Austin ?

Après une trêve automnale inhabituelle où les écuries ont pu travailler, différents choix ont été effectués au niveau des évolutions apportées ce week-end.

Certaines équipes amènent de nombreuses nouveautés ce week-end, qui se dispute sous le format Sprint. Un élément très important car cela signifie une seule séance d’Essais Libres pour tester et mettre au point toutes les nouveautés apportées.

Ferrari et Williams ont, elles, fait le choix de n’amener aucune évolution, et espéreront avoir un avantage au niveau de l’optimisation de leur package.

Découvrez donc les nouveautés apportées par les écuries ce week-end, classées dans l’ordre du championnat du monde constructeurs 2024 :

McLaren : 7 éléments

  • Aileron avant
  • Suspension avant
  • Modification des écopes de frein avant
  • Écopes de frein avant à faible refroidissement (spécifique au circuit)
  • Carénage de suspension arrière modifié
  • Nouvelle sortie de refroidissement des écopes de frein arrière (spécifique au circuit)
  • ‘Beam Wing’ (spécifique au circuit)

Ces derniers mois, toutes les évolutions apportées par McLaren ont toujours semblé donner un gain de performance, ce qui est loin d’être le cas de ses rivaux. Voir autant de nouveautés sur la monoplace de l’écurie britannique peut déjà faire peur à la concurrence…

Red Bull : 2 éléments

  • Bord du plancher
  • Capot moteur (spécifique au circuit)

L’écurie championne du monde en titre n’apporte pas beaucoup d’évolutions avec même une seule nouveauté non-liée au circuit. Toutefois c’est le plancher, pièce maîtresse de ces F1, qui est modifié.

Ferrari : aucune évolution

La Scuderia Ferrari est une des rares équipes qui arrivent à Austin sans aucune nouveauté. L’objectif sera d’optimiser le package déjà utilisé précédemment.

Mercedes : 6 éléments

  • Aileron avant 
  • Suspension avant
  • Bord du plancher 
  • Entrée du ponton (spécifique au circuit)
  • Capot moteur (spécifique au circuit)
  • Grilles du plancher 

Chez Mercedes, le choix a été fait d’arriver à Austin avec plusieurs nouvelles pièces. En 2023, avant sa disqualification, Lewis Hamilton s’était montré particulièrement performant sur le tracé du COTA.

Aston Martin : 6 éléments

  • Aileron avant
  • Dérive latérale de l’aileron avant
  • Capot moteur
  • Structure du plancher
  • Bord du plancher
  • Diffuseur

Aston Martin fait partie des équipes ayant apporté beaucoup de nouveautés. L’écurie britannique devra toutefois faire fonctionner ces nouvelles pièces, ce qui n’a pas toujours été le cas ces derniers mois.

VCARB : 1 élément

  • Structure du plancher

L’écurie VCARB, qui voit l’arrivée de Liam Lawson en remplacement de Daniel Ricciardo ce week-end, n’apporte qu’une seule évolution, mais qui pourrait faire une différence car liée au très important plancher.

Haas : 7 éléments 

  • Entrée du ponton 
  • Structure du plancher
  • Grilles du plancher
  • Bord du plancher
  • Ajout d’un élément dans les coins arrière
  • Capot moteur (spécifique au circuit)
  • Grilles de refroidissement (spécifique au circuit)

À domicile ce week-end, Haas est l’écurie avec McLaren qui apporte le plus grand nombre de nouveaux éléments. L’équipe américaine joue gros en cette fin de saison, en bataille avec VCARB pour la sixième place du championnat.

Williams : aucune évolution

Tout comme Ferrari, Williams débarque au COTA sans évolution, et compte donc sur l’optimisation de sa monoplace sur ce week-end Sprint.

Alpine : 4 éléments

  • Structure du plancher
  • Bord du plancher
  • Capot moteur
  • Aileron arrière

En difficulté cette saison, Alpine apporte des nouveautés qui seront uniquement mises à disposition de Pierre Gasly. L’inverse s’était déjà produit cette saison en Chine, quand Esteban Ocon était le seul pilote de l’écurie à bénéficier des nouvelles pièces.

Sauber : 4 éléments

  • Aileron avant
  • Suspension avant
  • Suspension arrière 
  • Cache du triangle supérieur arrière et déflecteurs supérieurs des écopes de frein arrière

Toujours sans point en 2024, Sauber va espérer que ces évolutions replacent sa monoplace dans une position proche du top 10, ce qui semble toutefois compliqué à imaginer.

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Disparition du point du meilleur tour, qu’en disent les pilotes ?

La FIA a annoncé en amont du Grand Prix des États-Unis que le point du meilleur tour va disparaitre la saison prochaine.

Ce n’est pas moins de 24 points qui vont se volatiliser la saison prochaine et cette décision fait débat au sein du paddock. En effet, pour certains pilotes, ce point avait une utilité alors que pour d’autres, il résultait plus d’un facteur chance.

Pour Sergio Pérez, ce point du meilleur tour pouvait compter lors d’une saison où chaque point pouvait compter et faire la différence.

Il (le point du meilleur tour) a donné beaucoup, il y a eu des courses, surtout quand le championnat est assez serré entre les équipes et les pilotes, où cela pouvait vraiment faire la différence.

Pour Lando Norris, ce point pouvait même offrir « des opportunités” et forçait les écuries et les pilotes à prendre des risques, “si l’arrêt aux stands ne se passe pas bien par exemple.” Toutefois, l’attribution du point du meilleur tour a fait débat à l’arrivée du Grand Prix de Singapour. En effet, pour sa dernière course en F1, Daniel Ricciardo est allé signer le meilleur alors qu’il n’était pas dans le top 10. Mais pour la petite anecdote, il a de fait enlevé ce point à Lando Norris, rival de Max Verstappen, pilote du giron Red Bull … tout comme l’était Daniel Ricciardo.

Après, s’il se passe ce qu’il s’est passé à Singapour, cela peut être une bonne chose à faire de l’enlever, mais je ne pense pas que cela ait été changé en réaction à Singapour.

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Une autre partie de la grille n’a jamais vu l’utilité de l’attribution de ce point et n’a pas manqué de le faire savoir.

Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Honnêtement, j’ai toujours eu l’impression que ce point était très superficiel, parce qu’il dépendait toujours de la situation de la course et qu’il ne récompensait pas vraiment une compétence particulière, parce qu’il s’agissait plutôt de se trouver dans une position chanceuse”, a déclaré Charles Leclerc.

Il en va de même pour Carlos Sainz, son voisin de garage. “J’ai toujours pensé que ce n’était pas un point nécessaire dans le système actuel de la F1, principalement pour la façon dont il est obtenu. Aujourd’hui, ce point va à celui qui arrive à se procurer un arrêt gratuit, et non pas à celui qui a été le plus rapide durant la course.”

De son côté, George Russell se dit même “heureux de voir que cela a disparu.”

Et si on donnait un point au pilote qui réalise la pole position ?

Carlos Sainz a déclaré en conférence de presse qu’il serait “d’accord qu’un point soit distribué à celui qui réalise la pole position. La qualification revêt une grande importance pour les gens, les médias et nous pilotes. On veut tous être le plus rapide, réussir le tour parfait, prendre des risques pour aller chercher cette pole. Un point pour cela, dans un peloton groupé, ça ferait sens.

Pour rappel, ce système est aujourd’hui appliqué en F2 et pourrait peut-être, être appliqué en F1.

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Charles Leclerc pense toujours pouvoir remporter le titre mondial en 2024

Charles Leclerc, troisième au championnat des pilotes, ne veut pas jouer le rôle d’arbitre dans la course au titre entre Max Verstappen et Lando Norris et rêve même toujours d’inscrire son nom au palmarès de la F1.

À six Grands Prix de la fin de la saison, dont deux comprenant un week-end sprint, Charles Leclerc compte bien remporter encore quelques victoires au volant de sa SF-24. Le Monégasque ne veut pas jouer le rôle d’arbitre entre les deux pilotes qui le devancent au classement et veut, au contraire, marquer le plus de points possible.

“Je ne me considère pas comme un arbitre. La FIA est probablement beaucoup plus arbitre que moi. Mais l’objectif est évidemment de leur voler autant de points que possible.

Alors que les regards se tournent tous vers Max Verstappen et Lando Norris, Charles Leclerc, victorieux à Monaco et à Monza, pense encore au titre. Toutefois, il ne faudra pas commettre la moindre erreur.

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J’ai toujours le sentiment que si nous faisons tout parfaitement, il y a encore une petite possibilité que nous nous joignions à la bataille, et c’est la seule chose que j’ai à l’esprit. Je me concentre sur mes propres performances et j’essaie de gagner autant de courses que possible chaque fois que l’occasion se présente”, a conclu le pilote Ferrari.

Pour rappel, Charles Leclerc figure aujourd’hui à la troisième place du Championnat du monde des pilotes. Il comptabilise aujourd’hui 245 points au compteur, accusant un retard de 34 points sur Lando Norris (second) et de 86 unités sur l’actuel leader du Championnat, Max Verstappen.

Si l’écart qui le sépare de Lando Norris n’est pas insurmontable, le delta de performance entre la SF-24 et la MCL38 est conséquent. Quant à l’écart qui le sépare de Max Verstappen, il va effectivement falloir réaliser un sans-faute en cette fin de saison et espérer que la malchance s’installe dans le stand du pilote néerlandais. Avec six Grands Prix restants, ainsi que trois courses sprint, Charles Leclerc peut, s’il remporte chaque course avec le point du meilleur tour, marquer 180 points … À ceux qui osent, rien n’est impossible.

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Leclerc : “Nous ne sommes pas les favoris de ce week-end”

Charles Leclerc arrive à Austin avec la ferme intention de mettre à l’épreuve sa voiture ainsi que les récentes améliorations qui lui ont été apportées. Le Grand Prix des États-Unis donnera une bonne indication sur le niveau de performance de sa voiture face aux McLaren et aux Red Bull.

Le pilote monégasque est aujourd’hui à la troisième place du Championnat des pilotes, derrière Lando Norris et le leader, Max Verstappen. Le pilote Ferrari arrive à Austin sur une bonne série de résultats. Pour rappel il s’est imposé à Monza et a signé une seconde et une cinquième place à Baku et Singapour. Toutefois, malgré cette belle série, Charles Leclerc ne place pas la Scuderia en position de favori.

Je m’attends toujours à ce que McLaren soit devant, que Red Bull soit très proche d’eux, et qu’ensuite nous et Mercedes … Nous ne sommes pas les favoris de ce week-end”, a déclaré le natif de la Principauté de Monaco.

Lors des dernières courses, la firme italienne avait apporté plusieurs améliorations à la SF-24. Toutefois, le caractère spécifique des pistes sur lesquelles se sont disputés les derniers Grands Prix n’a pas permis au Monégasque d’évaluer à 100% les capacités de la voiture.

Nous avons bénéficié de quelques améliorations lors des dernières courses”, a t-t-il rappelé. “Je pense donc qu’Austin est définitivement le circuit où nous mettrons toutes ces améliorations à l’épreuve. Jusqu’à présent, Singapour, Baku, Monza ont été des circuits très spécifiques qui se concentraient uniquement sur une capacité de la voiture. Ici, il s’agit d’un circuit plus complet où toutes les qualités de la voiture seront prises en compte.”

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L’occasion de juger les dernières améliorations apportées à la Ferrari

Pour le Monégasque, le Grand Prix de ce week-end ne revêtira pas une importance plus grande qu’à l’accoutumée. Toutefois, il espère qu’à l’issue de la course, il aura une idée claire de la qualité des dernières améliorations greffées à sa monoplace.

Bien sûr, c’est un week-end très important. Cependant, je ne dirais pas qu’il est beaucoup plus important que les autres week-ends où nous avons apporté des améliorations. Maintenant, c’est un bon circuit pour les juger, et j’espère que nous aurons des retours.

Le week-end de course, du Grand Prix des États-Unis comprendra une course sprint, réduisant à une, le nombre de séances d’essais libres. Cela n’effraie pas le pilote Ferrari qui sait qu’il pourra compter sur les données récoltées lors des dernières courses pour rapidement régler sa monoplace.

Je suis sûr que nous aurons une compréhension totale (de la voiture). Évidemment, nous avons déjà pas mal de données des dernières courses, comme je l’ai dit, elles se concentrent sur des caractéristiques très spécifiques de la voiture, mais maintenant nous allons avoir un week-end complet sur une piste normale, donc même si nous ne pouvons pas vraiment jouer avec les réglages parce que nous n’avons pas assez de séances pour le faire, nous aurons beaucoup de données”, a conclu Charles Leclerc.

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Verstappen défend Piastri face à McLaren : “Absolument pas” un numéro deux

Max Verstappen s’est exprimé sur la situation chez McLaren où Oscar Piastri pourrait être amené à aider Lando Norris, son rival pour le titre.

La fin de saison 2024 pourrait être particulièrement passionnante avec la lutte pour le titre mondial entre Max Verstappen et Lando Norris. 

Même si 52 points séparent encore les deux pilotes avec six Grands Prix et trois Sprint restants, la dynamique actuelle de McLaren peut laisser penser que Norris a encore des chances de recoller à Verstappen.

Pour parvenir à réussir cette remontée folle, le Britannique aura possiblement besoin de l’aide son coéquipier, Oscar Piastri. En effet, ce dernier, grâce à ses performances, pourrait bien priver Verstappen de précieux points.

Par ailleurs, McLaren a confirmé que des consignes d’équipe pourraient être appliquées pour favoriser son seul pilote ayant encore de réelles chances d’être sacré Champion du monde, à savoir Norris.

Lors des six Grands Prix et trois Sprint restants, il semble ainsi loin d’être impossible de voir McLaren demander à Piastri de s’écarter pour Norris. La situation pourrait être particulièrement compliquée à gérer pour l’écurie britannique dans le cas où l’Australien devrait renoncer à une victoire pour laisser passer son coéquipier.

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Verstappen sur Piastri : “Si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”

Dans ce contexte, Max Verstappen s’est vu interroger sur les consignes d’équipe chez McLaren. Le Néerlandais qui, bien sûr, verrait d’un bon œil le fait que Piastri subtilise quelques points à Norris, a défendu le jeune australien qu’il semble tenir en haute estime.

“Pour moi, il n’est absolument pas un [pilote numéro deux] et si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”, a affirmé Verstappen à Motorsport.com.

“Pour moi, c’est facile de parler, bien sûr, parce que je suis en Formule 1 depuis 10 ans et que c’est la deuxième saison d’Oscar, donc c’est toujours plus difficile de s’affirmer”, a toutefois concédé le triple champion du monde en titre.

“Mais c’est un grand pilote de F1 qui ne mérite pas de renoncer à des victoires et à des positions et de jouer les seconds rôles parce qu’on le lui demande.”

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Button demande à McLaren de favoriser Norris

Jenson Button, Champion du monde de F1 en 2009 et ayant piloté pour McLaren demande à son ancienne écurie de favoriser Lando Norris. Le jeune britannique est toujours dans la course au titre mondial face à Max Verstappen, mais ces derniers temps il a vu Oscar Piastri lui ravir de précieux points.

Fernando is faster than you…”, si vous regardiez la F1 en 2010, vous vous souvenez probablement de cet échange radio entre Felipe Massa et son ingénieur chez Ferrari. À cette époque l’écurie italienne avait demandé au pilote brésilien de laisser passer Fernando Alonso, alors à la lutte avec Sebastian Vettel pour la conquête du titre mondial. L’Espagnol échoua finalement à l’issue de la saison à seulement quatre petits points du pilote Red Bull.

Comme le rappelle si bien Jenson Button, les consignes d’équipe font partie de la F1, elles ont toujours existé, mais sont aujourd’hui plus mise sur le devant de la scène grâce aux échanges radio devenus publics.

Ferrari a gagné tant de championnats du monde avec Michael Schumacher [grâce aux consignes d’équipe]. D’une certaine manière, c’est aussi la raison pour laquelle Vettel a pu gagner autant de championnats du monde.

À six Grands Prix de la fin de la saison (et trois Sprint), Lando Norris accuse un retard de 52 points sur le leader du championnat, Max Verstappen. Au volant d’une McLaren en grande forme, le jeune pilote britannique peut encore rêver du titre mondial. En effet, dans le camp adverse, la Red Bull a perdu de sa superbe, devenant plus pointue et compliquée à piloter.

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Oscar Piastri est-il le meilleur allié de Verstappen ? 

Malgré cette baisse de régime, Max Verstappen est parvenu à garder ses concurrents à distance, alors que sa dernière victoire remonte au mois de juin dernier, lors du Grand Prix d’Espagne. Le triple Champion du monde en titre a vu ses rivaux se partager les victoires et les points à de nombreuses reprises.

Cette situation pousse donc Jenson Button à demander à McLaren de donner des consignes en faveur de Lando Norris.

J’adore le fait qu’il n’y ait pas de consignes d’équipe, parce qu’en tant que pilote de course, on les déteste”, a déclaré Button dans le Sky Sports F1 Podcast. “Mais à un moment donné, si vous voulez gagner un championnat du monde, vous devez favoriser un pilote.”

L’ancien coéquipier de Lewis Hamilton demande même à Oscar Piastri de se mettre au service de son voisin de garage.

Surtout à ce stade du championnat où chaque point compte. Pour Lando, s’il a une chance de devenir champion du monde en 2024, il a besoin de chaque point. Cela implique même d’utiliser Oscar pour s’emparer du tour le plus rapide si Max en est le détenteur lors d’une course.

Avant de conclure en déclarant que “si l’équipe veut gagner, non seulement le championnat des constructeurs, mais aussi celui des pilotes cette année, c’est ce qu’il va falloir faire.

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Button : “Il y a plus de chances que Ferrari batte Red Bull que Red Bull ne batte McLaren”

Jenson Button, Champion du monde de Formule 1 avec Brawn GP en 2009, ne voit pas Red Bull remporter le titre constructeurs cette saison. Selon le Britannique, la firme autrichienne pourrait même se faire battre par Ferrari.

La F1 défait ses valises ce week-end à Austin pour y disputer le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du championnat. Après un début de saison plus que réussi, Red Bull accuse aujourd’hui un retard de 41 points au classement des constructeurs sur McLaren. À six Grands Prix du terme de la saison, Red Bull doit même regarder dans le rétroviseur, puisque la Scuderia Ferrari ne compte plus que 34 unités de retard sur l’écurie Championne du monde en 2023.

Ces différents écarts de points font dire à Jenson Button que McLaren remportera le titre constructeurs cette saison et que Red Bull terminera seulement à la troisième place du championnat.

Je ne me souviens pas de la dernière fois où une équipe a gagné le championnat des pilotes et a terminé troisième au championnat des constructeurs”, a déclaré Button au podcast F1 de Sky Sports. “C’est extrême, non ? Cela montre à quel point Max a fait du bon travail dans la voiture. Je ne vois pas Red Bull battre McLaren en ce moment.

En effet, alors que Red Bull a vu son avance au championnat fondre comme neige au soleil, Max Verstappen est parvenu à sauver les meubles et à conserver la tête du classement des pilotes. Le triple Champion du monde en titre compte aujourd’hui 52 points d’avance sur Lando Norris (McLaren), son premier poursuivant.

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Red Bull va devoir compter sur Sergio Pérez

Selon Jenson Button, Red Bull doit abandonner ses espoirs de titre et va même devoir protéger sa position face à la Scuderia Ferrari. Pour cela, il faudra que Sergio Pérez rehausse son niveau de pilotage.

Je ne vois vraiment pas, en termes de performances jusqu’à la fin de la saison, Red Bull battre McLaren, mais je pense que Ferrari peut concurrencer Red Bull. Je ne pense pas qu’ils marqueront plus de points à chaque course. Il y a beaucoup plus de chances que Ferrari batte Red Bull que Red Bull ne batte McLaren.”

Lors de ces dernières saisons, le pilote titré a eu tendance à faire triompher son écurie au classement des constructeurs. La dernière fois que cela ne s’est pas produit, c’était à l’issue de la saison 2021. Max Verstappen avait alors décroché le titre pilotes et Mercedes celui des constructeurs. Enfin pour répondre à Jenson Button, la dernière fois qu’une écurie a terminé à la troisième place du championnat des constructeurs alors que son pilote est devenu Champion du monde, c’était en 1983. Nelson Piquet avait été couronné alors que son écurie, Brabham BMW avait échoué à la troisième place du championnat des constructeurs.

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Les passionnants enjeux à 6 GP de la fin de la saison F1 2024

Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend ! 

Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !

Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.

McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.

Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.

Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !

En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.

Lando Norris (McLaren) et Max Verstappen (Red Bull) – ©️ Red Bull Content Pool

Plusieurs courses sprint au menu !

À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.

D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.

Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.

Christian Horner a aussi sa carrière à sauver

Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.

Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.

Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.

Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.

Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes

Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.

En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.

Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.

Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024

Colapinto réveille (un peu trop) Albon

L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.

Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.

En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.

James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.

Le duel Haas/VCARB sera passionnant

L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.

Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.

Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.

Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.

La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza

Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?

Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.

La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.

La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…

Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.

Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.

Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !

McLaren annonce le retour de la livrée Chrome ce week-end à Austin

Lando Norris et Oscar Piastri rouleront au volant d’une McLaren qui arborera une livrée spéciale Chrome ce week-end à Austin à l’occasion du Grand Prix des États-Unis.

Cette livrée iconique a été utilisée pendant plusieurs saisons par McLaren, précisément entre 2006 et 2014. Le chrome est notamment associé au premier titre de Lewis Hamilton acquis en 2008 au Brésil au terme d’une fin de course complètement folle.

McLaren, habituée des livrées spéciales, avait déjà fait le choix de ramener le chrome sur sa monoplace à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 2023 à Silverstone. L’écurie britannique profite ainsi de son partenariat avec Google dont le navigateur s’appelle Chrome pour faire réapparaître cette livrée.

L’équipe basée à Woking indique ainsi que le retour du chrome, ce week-end à Austin, se fait “avec une touche de modernité pour représenter l’héritage durable de l’équipe”. 

McLaren est ainsi la troisième écurie, après Haas et Alpine, à dévoiler une livrée spéciale pour ce week-end.

La galerie photos de la livrée Chrome présentée par McLaren pour le Grand Prix des États-Unis à Austin :

Photos via McLaren 

La dernière utilisation de cette livrée, à Silverstone en 2023, avait coïncidé avec le retour de McLaren au premier plan, puisque Lando Norris montait ce week-end-là sur le podium pour la première fois de la saison. Oscar Piastri avait lui échoué aux portes du top 3.

Plus d’un an après, Norris et Piastri espéreront encore mieux à Austin ce week-end, étant désormais impliqués dans la lutte pour les titres mondiaux.

McLaren arrive en tant que leader du Championnat du monde constructeurs avec 41 points d’avance sur Red Bull alors que Lando Norris pointe à 52 points du leader Max Verstappen au classement pilotes.

À noter que l’écurie britannique ne s’est plus imposée sur le COTA depuis 2012, à savoir le tout premier Grand Prix disputé à Austin. À l’époque, c’était Lewis Hamilton qui s’était imposé avec une livrée… chrome.

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Villeneuve : « Si Norris n’est pas champion, ce sera de la faute de McLaren »

Jacques Villeneuve, Champion du monde de F1 en 1997 et consultant pour Canal +, affirme que si Lando Norris n’est pas couronné à l’issue de cette saison, ce sera alors de la faute de son écurie, McLaren.

Alors qu’en début de saison, tout semblait réussir à Max Verstappen, ce dernier a vu Lando Norris se positionner en tant que redoutable poursuivant. Les deux pilotes ont livré bataille en Autriche, allant même jusqu’à l’accrochage.

Depuis la dernière victoire de Max Verstappen à l’occasion du Grand Prix d’Espagne, McLaren, porté par ses pilotes, a remporté quatre succès en course. Ces victoires ont permis à l’écurie britannique de vire en tête du Championnat des constructeurs, comptabilisant aujourd’hui 41 points d’avance sur Red Bull.

Cependant, du côté du championnat des pilotes, Max Verstappen a réussi à limiter la casse face à la folle remontée de Lando Norris au classement général. Le pilote Red Bull dispose aujourd’hui d’une avance de 52 points sur son premier rival (Lando Norris). À noter qu’à l’issue du Grand Prix de Miami en mai dernier, Max Verstappen détenait une avance de 53 points sur Lando Norris.

Alors que McLaren semble avoir le vent en poupe, au final Max Verstappen s’en tire plutôt pas mal au volant de la Red Bull en perte de vitesse … ce qui a de quoi agacer Jacques Villeneuve qui pointe déjà du doigt ceux qui sont responsables de cet écart, toujours aussi important, entre nos deux protagonistes.

Si Lando n’est pas champion, ce sera la faute de McLaren, pas la sienne. McLaren a fait n’importe quoi et il est trop tard maintenant”, a déclaré Villeneuve dans une interview accordée au média espagnol Marca. “Cela a commencé en Hongrie, ils ont montré une vraie faiblesse en ne donnant pas la priorité à Norris sur [Oscar] Piastri.

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Vers un sprint final entre Verstappen et Norris !

En Hongrie, McLaren avait demandé à Lando Norris, alors en tête de la course, de rendre la position à son coéquipier. Mais le pilote canadien va plus loin et revient également sur le Grand Prix d’Italie remporté par Charles Leclerc.

Si vous regardez Monza, cela aurait dû être un doublé pour McLaren. Ils ont perdu des points en tant qu’équipe et cela n’aurait jamais dû se produire. Norris est celui qui se bat pour le championnat des pilotes.

Pour Jacques Villeneuve, tout est encore possible pour Lando Norris, mais il va devoir redoubler d’efforts s’il veut devenir Champion du monde de Formule 1.

Il faut juste que Lando en fasse un peu plus pour être plus compétitif, mais ce sera une fin de saison amusante. Ce sera très serré entre Max et Lando. Max a changé d’approche. Il n’essaie pas de gagner des courses, mais juste d’accumuler des points, cela montre de la maturité.”

Selon vous, Lando Norris peut-il encore rêve du titre en 2024 ? Dites-le-nous en commentaire !

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Günther Steiner parie que Max Verstappen ne sera pas champion en 2024

Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, estime que Lando Norris a aujourd’hui plus de chance de remporter le titre de champion du monde que Max Verstappen.

S’il n’est plus à ce jour à la tête d’une écurie de F1, Günther Steiner est toujours impliqué et intéressé par la discipline. L’Italien y va même de son pronostic sur le nom de celui qui remportera le titre tant convoité de champion du monde de F1 2024.

Alors qu’il s’entretenait avec Sky Sports au F1 Arcade de Londres, celui qui était aux manettes chez Haas voit bien Lando Norris battre Max Verstappen cette année. Selon lui, le pilote McLaren est dans une “meilleure position” que l’actuel leader du championnat, Max Verstappen. Cependant, le jeune pilote britannique va devoir compter sur l’aide d’une écurie rivale.

À mon avis, Lando est en meilleure position que Max. 60:40 pour moi”, a déclaré Steiner. “Lando a besoin d’un peu d’aide de la part de Ferrari. S’ils peuvent s’intercaler entre McLaren et Red Bull, ils voleront quelques points à Red Bull. Je pense que Lando aimerait bien que Ferrari fasse ça !

La dernière victoire de Max Verstappen remonte au Grand Prix d’Espagne, au mois de juin dernier. Dans le même temps, Lando Norris a remporté deux des quatre derniers Grands Prix, mettant la pression sur le qui compte aujourd’hui 52 points d’avance sur son dauphin.

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Le titre constructeur est-il déjà dans la poche de McLaren ?

Du côté des constructeurs, McLaren détient une avance de 41 points sur Red Bull alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer. Là aussi, Günther Steiner ne voit pas Red Bull s’imposer et est certain que McLaren s’imposera en 2024.

Maintenant, ce n’est plus si facile [pour Red Bull], il y a de la pression”, a déclaré Steiner. “Vont-ils gagner le championnat cette année ? Je ne le pense pas. Je pense que McLaren le gagnera.

Une chose est certaine, Max Verstappen, triple Champion du monde en titre, va continuer de se battre jusqu’à la fin de saison pour conserver sa couronne mondiale. De son côté, Lando Norris va devoir s’imposer devant le Batave, mais aussi devant son coéquipier Oscar Piastri, qui, lui aussi, cherche à faire grandir son compteur de victoires.

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Essais Pirelli F1 : De la pluie et du beau monde en piste 

Ce mardi et mercredi, Pirelli était présent au Mugello avec un programme chargé, développant à la fois les pneus 2025, mais également 2026.

Le programme d’essais de développement Pirelli F1 a une nouvelle fois été perturbé par la météo ce mardi. 

Après deux jours déjà pluvieux sur le circuit de Nevers Magny-Cours la semaine dernière, la première journée d’essais au Mugello a été fortement perturbée par de fortes pluies et une mauvaise visibilité. 

Cette dernière a empêché l’hélicoptère de sécurité de voler, ce qui n’a pratiquement pas permis aux monoplaces de rouler.

Liam Lawson, présent au volant de la Red Bull en qualité de pilote de réserve, devait tester les composés pneumatiques pour 2025, alors que Lando Norris, au volant d’une McLaren mulet, devait lui rouler pour la première fois avec les prototypes des pneus 2026. 

La galerie photos des tests Pirelli de ce mardi :

Photos via Pirelli

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Norris, Leclerc, Sainz et Lawson en action ce mercredi

Après une première journée perturbée par la pluie, le deuxième jour d’essais Pirelli au Mugello s’est déroulé comme prévu. 

Quatre pilotes ont pris part à cette journée, à savoir Liam Lawson pour Red Bull, Lando Norris pour McLaren, et Carlos Sainz, le matin, puis Charles Leclerc, l’après-midi pour Ferrari. 

La Red Bull et la Ferrari étaient dédiées au développement des gommes pour la saison prochaine, tandis que McLaren a de nouveau aligné un mulet avec l’objectif de tester les prototypes des pneus 2026. 

Malgré une piste encore humide le matin, où les pneus intermédiaires ont même été sortis, les équipes ont accumulé 390 tours au total.

Pirelli a par ailleurs partagé les chronos du jour, qui n’ont évidemment que peu de valeur :

  • Charles Leclerc – 1:21.053 (79 tours, pneus 2025)
  • Lando Norris – 1:21.302 (118 tours, pneus 2026)
  • Carlos Sainz – 1:21.890 (77 tours, pneus 2025)
  • Liam Lawson – 1:23.219 (116 tours, pneus 2025)

Le prochain test dédié aux pneus 2025 aura lieu à Mexico où les EL2 du Grand Prix feront office d’essais Pirelli. 

En ce qui concerne les gommes 2026, le manufacturier italien se rendra à nouveau en France, sur le circuit de Nevers Magny-Cours, les 13 et 14 novembre, où Alpine roulera avec une voiture mulet.

La galerie photos des tests Pirelli de ce mercredi :

Photos via Pirelli

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Otmar Szafnauer : Alpine est entièrement responsable du fiasco autour d’Oscar Piastri

Otmar Szafnauer n’a pas fini de tirer à boulets rouges sur Alpine, son ancien employeur en F1. Après avoir révélé qu’il avait appris son licenciement lors d’une réunion Zoom, le Roumano-Américain revient sur la signature manquée entre Alpine et Oscar Piastri au profit de McLaren.

Revenons sur un épisode que la direction de l’écurie Alpine préfèrerait oublier. Les faits se sont déroulés lors du mois d’août 2022. Fernando Alonso qui était alors coéquipier d’Esteban Ocon chez Alpine annonce son départ vers Aston Martin pour la saison 2023. La firme tricolore se tourne donc tout naturellement vers son pilote de réserve et annonce sur ses réseaux sociaux que l’Australien Oscar Piastri pilotera l’A523 la saison suivante.

Toutefois, dans les minutes qui ont suivi cette annonce, le jeune pilote managé par Mark Webber dément avoir signé tout contrat avec l’écurie qui l’a pourtant soutenu lors de ses années dans les formules inférieures.

Un mois plus tard, et après un passage devant le Conseil de reconnaissance des contrats, Oscar Piastri est reconnu être dans son bon droit et tourne le dos à l’écurie française. Dans la foulée, McLaren annonce l’arrivée du jeune pilote australien dans son écurie en remplacement de Daniel Ricciardo. Alpine a finalement jeté son dévolu sur Pierre Gasly, le débauchant à AlphaTauri.

S’exprimant dans le podcast “High Performance”, Otmar Szafnauer donne sa version des faits, vu de l’intérieur.

Après la fin de sa carrière en F2, Alpine avait une option sur Oscar Piastri en tant que pilote de Formule 1, mais ce contrat n’a jamais été paraphé”, a-t-il expliqué. “En novembre, il y avait une fenêtre de deux semaines où cela aurait pu être fait, et cela ne l’a pas été.

Ce que je veux dire, c’est qu’après le passage devant le CRB (Conseil de reconnaissance des contrats) où Alpine a perdu parce que les dépôts étaient incorrects, nous avons publié un communiqué de presse sur lequel figurait mon image. Donc, premièrement, cela n’a rien à voir avec moi. Je n’étais même pas là. Mais deuxièmement, le service de communication qui ne me rendait pas compte a pensé que c’était une bonne idée de détourner l’attention de l’incompétence de ceux qui étaient chez Alpine à l’époque en mettant ma photo sur le communiqué.

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Alpine face à un imbroglio contractuel

Depuis, Oscar Piastri coule des jours heureux avec McLaren, montant à plusieurs reprises sur des podiums et ayant même remporté une course sprint au Qatar en 2023 et deux victoires en Grand Prix en 2024, en Hongrie puis en Azerbaïdjan.

“Nous avons absolument fait tout ce qui était prévu par ce contrat qui n’a jamais été signé.” – Otmar Szafnauer

Pour Otmar Szafnauer, la gestion du cas Oscar Piastri révèle à quel point la direction d’Alpine n’était pas digne de confiance et cherchait à lui nuire.

Mais cela a simplement montré à l’époque que certaines personnes au sein de l’organisation Alpine n’étaient pas dignes de confiance et qu’elles cherchaient à m’atteindre, de sorte qu’elles ne travaillaient pas avec moi”, a-t-il ajouté. ”Bien qu’ils n’aient pas signé le contrat à temps, nous avons donné à Oscar ce qui était prévu dans le contrat, et ce n’était pas négligeable, il s’agissait de parcourir 5 000 kilomètres dans une voiture vieille de deux ans, ce qui vous coûte beaucoup d’argent.

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McLaren annonce l’arrivée de Brando Badoer dans son programme jeunes pilotes

McLaren F1 a annoncé l’arrivée de l’italien Brando Badoer dans son programme de développement des pilotes, qui sera aligné l’année prochaine en Formule 3.

Si vous regardiez déjà la F1 avant 2010 ou l’ère hybride, le nom de Badoer vous dit probablement quelque chose. Des souvenirs plus ou moins agréables si vous souteniez, ou pas, la Scuderia Ferrari.

Brando est le fils de Lucas Badoer, ancien pilote de la Scuderia Ferrari, venu remplacer un Felipe Massa grièvement blessé lors du Grand Prix de Hongrie 2009.

Brando Badoer, aujourd’hui âgé de 18 ans, participe à la FRECA (Formula Regional European Championship by Alpine) avec Van Amersfoort Racing. À ce jour, il figure à la cinquième place du classement général des pilotes avec sept podiums et 174 points à son actif. Le jeune pilote italien grimpera une marche de plus vers la F1 la saison prochaine en roulant en F3 avec Prema.

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Badoer remercie McLaren

Dans le communiqué de McLaren, Brando Badoer fait part de sa satisfaction et de sa motivation pour les saisons futures.

Je suis ravi de rejoindre le programme de développement des pilotes de McLaren. C’est une opportunité fantastique de rejoindre une équipe avec un tel héritage de course et une expérience éprouvée dans le développement de talents. Participer au championnat de Formule 3 en 2025 avec Prema Racing m’aidera à poursuivre ma progression et je tiens à remercier toute l’équipe de McLaren pour son soutien. J’ai hâte d’apprendre des conseils de l’équipe et de courir sous les couleurs emblématiques de l’équipe.”

Stephanie Carlin, directrice des opérations commerciales de la F1 pour McLaren et donc du programme de développement, a ajouté :

Nous sommes ravis d’accueillir Brando dans notre programme de développement des pilotes. Nous l’avons suivi de près l’année dernière et avons été impressionnés par ses performances en tant que débutant dans le championnat compétitif de Formule Régionale, il était donc logique d’exercer notre option et de l’intégrer au programme à plein temps. Nous sommes impatients de le voir courir en papaye et de soutenir son développement alors qu’il s’apprête à participer au championnat de Formule 3 avec Prema Racing.”

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Vidéo : McLaren fait rugir sa F1 de 1974 pour célébrer son premier titre mondial

Il y a 50 ans jour pour jour, l’écurie McLaren devenait championne du monde de F1 pour la première fois, à la fois chez les pilotes avec Emerson Fittipaldi, mais également chez les constructeurs.

Ce dimanche 6 octobre marque donc une date importante dans l’histoire de l’emblématique écurie McLaren en F1.

Pour cette occasion, l’équipe britannique basée à Woking a démarré le moteur V8 Ford Cosworth de la McLaren M23 qui a permis de remporter les titres mondiaux chez les pilotes et les constructeurs en 1974.

McLaren démarre la M23 – via @McLarenF1 sur X

Suite à ce championnat pilotes remporté par Emerson Fittipaldi à la dernière course face au pilote Ferrari, Clay Regazzoni, McLaren a décroché 11 couronnes supplémentaires chez les pilotes dont la dernière remonte à 2008 avec un certain Lewis Hamilton au volant.

Seule Ferrari fait mieux en termes de championnats pilotes remportés avec 15 titres.

McLaren remportera par ailleurs 7 autres titres constructeurs, le dernier remontant à 1998. Une statistique qui pourrait bien évoluer d’ici quelques semaines, puisque l’écurie britannique est bien placée pour remporter le championnat constructeurs cette saison. 

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Oscar Piastri aidera Lando Norris si cela a “un sens”

Même si Oscar Piastri a indiqué ne pas aimer recevoir des consignes d’équipe contre lui, il affirme qu’il les respectera pour le bien de l’équipe, en posant malgré tout ses conditions.

En cette fin de saison, McLaren se retrouve dans une position qu’elle n’a pas occupée depuis bien longtemps, à savoir en lice pour gagner les deux titres mondiaux.

Si du côté des constructeurs cela semble plus qu’accessible avec désormais 41 points d’avance sur Red Bull, l’affaire est plus complexe chez les pilotes, avec un Lando Norris pointant à 52 points de Max Verstappen.

Avec six Grands Prix restants en 2024, McLaren va ainsi devoir, très probablement, effectuer des choix difficiles en piste avec deux pilotes très rapides, mais un seul avec encore des chances de remporter le titre pilotes.

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“Je n’aime pas les consignes d’équipe contre moi”

Oscar Piastri s’est justement exprimé sur les consignes d’équipe chez McLaren, auxquelles il pourrait être rapidement confronté. 

Reconnaissant que son coéquipier “a une chance plus réaliste” que lui d’être champion du monde, il assure qu’il aidera Lando Norris si l’équipe le lui demande mais prévient que “ce n’est pas un chèque en blanc”.

L’équipe veut gagner les deux championnats”, a assuré Piastri dans une interview pour Auto Motor und Sport. “Si vous avez l’occasion de le faire, vous ne devez pas la laisser passer.

Si je ne pense qu’à moi, je n’aime pas les consignes d’équipe contre moi. Aucun pilote n’aime ça. Pour votre propre fierté, vous voulez montrer que vous êtes le pilote le plus rapide sur la piste.

Néanmoins, j’aiderai Lando dans les dernières courses si on me le demande. Il a une chance plus réaliste de remporter le titre. Mais ce n’est pas un chèque en blanc. Il doit y avoir un sens à ce que je le laisse passer. 

“Nous voulons aussi gagner le championnat du monde des constructeurs, et sacrifier ma course pour aider Lando ne sert à rien pour cet objectif. Nous déciderons au cas par cas.”

“Bakou a montré comment nous gérons cela chez McLaren. Si Lando n’avait pas retenu Perez après le premier arrêt au stand, je n’aurais peut-être pas gagné. Il a une part de responsabilité dans ma victoire.

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Norris estime que la McLaren ne devra pas être évaluée à Bahreïn

Lando Norris estime que le potentiel de la McLaren MCL38 ne devra pas être évalué après le Grand Prix de Bahreïn, première manche de la saison 2024 de F1, notamment parce que le tracé de Sakhir n’est pas adapté aux caractéristiques de la monoplace de l’écurie de Woking.

Après les trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn une semaine avant la première manche de l’année, Lando Norris a indiqué aux médias qu’il ne voyait pas McLaren être en lice pour un podium dès le début de l’année, le Britannique estimant que Red Bull et Ferrari restaient à l’heure actuelle loin devant encore.

Interrogé ce mercredi à Bahreïn sur ce pessimisme ambiant chez McLaren à la veille de la saison 2024, Lando Norris a déclaré : « C’est juste la réponse honnête, je pense, à notre position. Je pense que jusqu’à ce que nous arrivions à vendredi [aux qualifications exceptionnellement programmées vendredi], il est difficile de savoir où nous allons nous situer contre certaines équipes. »

« Je pense que c’est assez proche avec plusieurs équipes, mais je pense aussi qu’il y a beaucoup d’attentes pour nous en tant qu’équipe, simplement en raison de la façon dont nous avons progressé l’année dernière. »

« Certaines courses, nous étions les plus proches de Red Bull et certainement pas loin. Certaines autres courses, nous en étions encore loin, nous étions facilement derrière Mercedes, facilement derrière Ferrari, facilement derrière Red Bull, et parfois en train de nous battre avec les équipes de derrière. Nous étions donc encore très incohérents. »

Lors des deux dernières saisons, l’équipe McLaren n’a pas réussi à marquer de point au Grand Prix de Bahreïn, et Norris estime donc que pour cette raison il ne faudra pas évaluer le potentiel de la MCL38 après cette première course de l’année.

« Bahreïn n’a jamais été un bon circuit pour nous. Nous n’avons jamais eu l’une de nos courses les plus fortes à Bahreïn. » a ajouté Norris.

« Je pense donc qu’il est beaucoup trop rapide de juger et de simplement dire : ‘D’accord, nous n’allons pas être formidables ici à Bahreïn, c’est la fin de la saison pour nous’. »

« Je pense que pour tout le monde, parce que tout le monde a des hauts et bas, vous devez nous donner deux, trois, quatre ou cinq courses pour obtenir, je pense, un examen honnête de la position de chacun les uns par rapport aux autres et pas seulement de nous juger sur la base des résultats ou de la performance que nous allons voir ici à Bahreïn. »

Pour rappel, l’équipe McLaren a terminé quatrième au championnat du monde des constructeurs en 2023. 

Norris : Battre Red Bull sur toute une saison est un défi difficile

Les deux pilotes McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri, se disent plutôt optimistes quant à la possibilité de battre les champions du monde en titre Red Bull cette année, mais arriver à le faire à plusieurs reprises tout au long de la saison sera une toute autre affaire.

L’an dernier, Red Bull a remporté 21 des 22 Grands Prix disputés dans le championnat du monde 2023 de Formule 1, l’équipe de Milton Keynes n’ayant laissé que des miettes à ses adversaires. Du côté de chez McLaren, l’équipe de Woking a connu un début de saison très compliqué, avant qu’une mise à jour importante introduite sur la MCL60 au Grand Prix d’Autriche ne permette à Norris et Piastri de se battre régulièrement pour des podiums.

Lando Norris a terminé deuxième à six reprises et troisième une fois, tandis que son coéquipier Oscar Piastri a même remporté la course Sprint au Qatar. A la fin de la saison, l’équipe McLaren a finalement terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs, malgré le très mauvais début de saison.

Interrogés à la veille de la saison 2024 pour savoir s’ils pensent pouvoir battre régulièrement Max Verstappen et Sergio Perez cette année dans le cas où Red Bull est de nouveau l’équipe à battre, les deux pilotes McLaren se sont montrés plutôt optimistes.

« Si vous me demandez s’ils sont battables, j’ai envie de vous dire oui. Je pense que nous pouvons le croire parce que nous étions très proches à certains moments [en 2023] et à certains moments nous les avons même battus. » a déclaré Lando Norris.

« La question est de savoir si nous pouvons les battre sur une saison, parce que je pense que cela va être le défi et je pense que cela va être très difficile compte tenu de leurs performances. Alors oui, je suis optimiste. Quant à la possibilité de les battre à certains moments, je veux le croire, oui. »

Le coéquipier de Norris, l’Australien Oscar Piastri, pense lui aussi que McLaren peut battre Red Bull à certains moments cette année, mais le jeune homme a intelligemment ajouté qu’il y a d’autres forces en présence sur la grille.

« Nous devons être conscients que nous ne nous battons pas seulement contre Red Bull. » a déclaré Oscar Piastri.

« Nous étions dans une bataille très intense avec Mercedes et Ferrari [en 2023], surtout dans la seconde moitié de saison, en termes de points au championnat. Je pense que d’autres équipes de haut niveau progresseront également. »

Piastri et Norris ont déjà pu rouler avec la MCL38 cette semaine sur la piste détrempée de Silverstone dans le cadre d’un shakedown. Les deux pilotes ont déclaré que leurs premières impressions étaient positives, même si la piste était mouillée et que les conditions étaient peu représentatives.

« L’essentiel est que je me suis senti très à l’aise tout de suite, sans surprise. » a déclaré Lando Norris à propos de son premier roulage avec la MCL38, tandis que son coéquipier a lui aussi eu une bonne première impression. « Tout s’est déroulé sans le moindre souci. » a déclaré Piastri pour conclure.

La Mercedes W15 et la McLaren MCL38 en piste à Silverstone

Les équipes McLaren et Mercedes ont choisi de présenter leur monoplace 2024 le même jour et ont également choisi de les faire rouler pour la première fois sur le même tracé au même moment. 

Les équipes de Formule 1 sont autorisées à faire rouler leurs voitures à des fins de tournage avant les essais de pré-saison, les règles ayant été modifiées cette année pour permettre de parcourir jusqu’à 200 km.  Mais même si elles peuvent collecter quelques données, la majorité de leurs enseignements proviendront des essais de pré-saison sur le circuit international de Bahreïn la semaine prochaine.

Dans ce cadre donc, la Mercedes W15 a pris la piste pour la première fois de l’année ce mercredi à Silverstone, les deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell ayant chacun bouclé quelques tours sur une piste détrempée. 

Arborant la livrée noire et argent dévoilée pour cette nouvelle saison 2024, la Mercedes W15 a tourné comme une horloge et l’équipe du constructeur allemand a ainsi pu vérifier que tous les systèmes fonctionnent correctement avant de l’envoyer par les airs à Bahreïn où elle limera le bitume du tracé de Sakhir durant les trois journées d’essais hivernaux programmés du 21 au 23 février.

L’équipe McLaren – qui a dévoilé ce mercredi matin sa MCL38 pour la saison 2024 – a également fait tourner sa monoplace à Silverstone. Les deux pilotes, Lando Norris et Oscar Piastri, ont pu boucler quelques tours sur une piste là encore détrempée. 

Comme chez Mercedes, la McLaren MCL38 n’a pas connu le moindre souci durant ce roulage et l’équipe de Woking a ainsi pu vérifier l’état de fonctionnement de tous les systèmes de la monoplace avant le début des essais hivernaux la semaine prochaine à Bahreïn.