McLaren poursuivra le développement de la MCL35 au Portugal

Après le Grand Prix de l’Eifel, l’équipe McLaren était un peu dans le flou concernant ses améliorations introduites sur la MCL35 en Allemagne, notamment parce que la journée de vendredi a été annulée en raison des mauvaises conditions météo, mais aussi parce que Lando Norris a dû abandonner le dimanche en course.

Pour rappel, l’équipe McLaren a apporté un package de mise à niveau au week-end du Grand Prix de l’Eifel, axé sur la zone des bargeboards de la MCL35 et monté sur la voiture de Sainz alors que son coéquipier Lando Norris a conservé l’ancien package.

Mais alors que Norris a surclassé Carlos Sainz le samedi en qualifications, le pilote espagnol pour sa part est resté insatisfait des performances de sa voiture en course le dimanche, malgré un certain nombre d’abandons – dont Norris lui-même – et qui lui ont permis de terminer P5.

Après le Grand Prix de l’Eifel donc, Carlos Sainz regrettait le fait de ne pas savoir si le package de mise à niveau a fonctionné sur sa monoplace ou bien si c’est le fait de ne pas avoir roulé le vendredi qui a rendu sa monoplace si difficile à piloter tout au long du week-end.

A la veille du Grand Prix du Portugal donc et après une analyse des données recueillies au Nürburgring, McLaren a pris la décision de continuer à utiliser le nouveau nez de la MCL35 et le package de nouveautés aérodynamiques pour cette douzième manche de la saison, tandis que d’autres nouveautés seront également introduites au cours du week-end.

« Alors que nous nous préparons à nous rendre au Portugal, notre objectif depuis l’Allemagne a été d’analyser et de comprendre les données que nous avons collectées au Nürburgring afin de tirer les bonnes conclusions et de trouver la meilleure façon de progresser. » nous explique Andreas Seidl, team principal de l’équipe McLaren.

« Sur la base de cette analyse, nous continuerons à utiliser notre nouveau concept aérodynamique de nez combiné à une configuration de voiture compétitive connue. »

« Vendredi, nous continuerons d’apporter de nouvelles améliorations à la voiture et à tester et explorer afin de quantifier davantage notre nouveau concept aérodynamique. »

« C’est formidable de se rendre au Portugal et sur une nouvelle piste cette saison, surtout avec les circonstances que cette année a amenées. »

« Ce sera la première fois que la Formule 1 courra sur la piste de Portimão, elle n’a été utilisée que pour les essais hivernaux de la saison 2008-2009. »

« Semblable au Mugello, le circuit de Portimão est une inconnue avec des données historiques limitées sur la piste, nous essaierons donc de comprendre comment les voitures de F1 actuelles fonctionneront grâce à la simulation. »

« Je suis sûr que ce sera un bon test pour que toutes les équipes et tous les pilotes comprennent parfaitement la piste et se préparent au mieux pour les qualifications et la course. »

Découvrez le circuit de Portimao dans le simulateur de Mercedes

Le tracé de Portimao fait ses débuts absolus en Formule 1 ce week-end dans le cadre du Grand Prix du Portugal 2020.

Véritables montagnes russes, le tracé portugais va offrir aux pilotes de belles sensations au volant des voitures les plus rapides du monde à travers un enchainement de virages rapides et de sections plus lentes, tandis que les dénivelés importants offriront là aussi de belles images pour les fans.

La dernière fois qu’une Formule 1 a roulé sur le circuit de Portimao c’était en 2009 dans le cadre d’essais privés, mais pour la toute première fois cette année, la F1 y disputera une manche comptant pour le championnat du monde.

C’est le pilote de développement de l’équipe Mercedes, Esteban Gutierrez, qui vous emmène à bord de sa Mercedes dans le simulateur de l’équipe pour cette découverte « onboard » du tracé de Portimao.

Renault F1 veut poursuivre sur sa bonne dynamique au Portugal

L’équipe Renault a retrouvé le podium en F1 pour la première fois depuis plus de dix ans lors du dernier rendez-vous au Nürburgring grâce à la troisième place de Daniel Ricciardo.

Mais l’attention s’est rapidement tournée sur le Grand Prix du Portugal où l’écurie du constructeur français cherchera à prendre un maximum de points comme l’explique l’ingénieur de course en chef Ciaron Pilbeam.

« Nous nous sommes rendus sur quelques nouveaux circuits cette année — le Mugello et le Nürburgring — et Portimão n’a jamais accueilli de Grand Prix de F1 même si certaines écuries y ont déjà fait des essais dans le passé. » souligne Pilbeam.

« La préparation avant l’épreuve change peu, mais nous devons être prêts à réagir aux caractéristiques spécifiques du tracé perfectibles en simulation, comme l’adhérence et les détails de la surface de la piste. »

« Les niveaux d’appuis seront dans la gamme moyenne à élevée. Le circuit possède plusieurs virages lents, mais aussi d’autres à vitesses moyennes et la courbe menant à la ligne droite des stands sera négociée à plein régime, d’où une plus longue ligne droite en fait. »

« Le premier virage sera toutefois assez rapide, à environ 200 km/h, et ne représentera pas une bonne zone de dépassement. »

« Le temps sera plus chaud qu’en Allemagne avec des températures ambiantes autour de 20°C, mais il semble qu’il pourrait y avoir des averses orageuses dans la semaine précédant l’événement. »

« La piste est située près de la côte Atlantique, d’où des risques de rafales qui pourraient déstabiliser les monoplaces. Nous pourrions donc avoir un nouveau week-end influencé par la météo. »

« C’était formidable d’obtenir notre premier podium au Grand Prix de l’Eifel. Le châssis et le moteur fonctionnent bien et nous sentions depuis quelque temps qu’un podium était à notre portée. » ajoute-t-il.

« C’est bien d’y être parvenu, car cela donne un coup de boost à toute l’équipe à un moment crucial puisque la fin de saison se rapproche. »

« L’abandon d’Esteban était regrettable comme il était également bien placé et en mesure d’inscrire de gros points. »

« Notre dynamique s’est amplifiée au fil des courses et nous devons désormais poursuivre cette progression et viser constamment de bons résultats  dans un Championnat Constructeurs extrêmement disputé. »

Avant le Grand Prix du Portugal, Renault F1 occupe la cinquième position au classement des constructeurs avec 2 points de retard sur McLaren quatrième et six points sur Racing Point troisième.

Lewis Hamilton ne prend rien pour acquis en pleine pandémie

Alors qu’il s’apprête à disputer la douzième des dix-sept manches de la saison 2020 avec une confortable avance de 69 points sur son coéquipier Valtteri Bottas, Lewis Hamilton ne prend rien pour acquis et avance vers son probable septième titre en F1 avec la plus grande prudence.

Jusqu’à présent, le Britannique Lewis Hamilton a remporté sept des onze courses disputées depuis le début de l’année, cependant, le sextuple champion du monde aborde la dernière partie de l’année avec calme, notamment après que son équipe ait été touchée par l’épidémie de coronavirus en Allemagne.

Juste avant le Grand Prix de l’Eifel, deux membres de l’équipe Mercedes ont été écartés après avoir été testés positifs au Covid, tandis que quatre autres membres ayant eu des contacts avec eux ont également été isolés.

Cela a forcé Mercedes à rapatrier en urgence six nouveaux membres du personnel depuis sa base au Royaume-Uni jusqu’au circuit du Nürburgring, ce qui prouve selon Hamilton qu’il faut rester vigilant jusqu’au bout et que rien n’est acquis.

« Bien sûr, nous avons encore de nombreuses courses à disputer. Je pense que Red Bull et Renault ont vraiment haussé leur niveau et ont réduit l’écart, nous devons donc continuer à garder la tête basse. » explique Hamilton.

« Je ne pensais certainement pas au début de ce week-end [au Nürburgring] que j’aurais l’avance que je possède actuellement. »

« Tant de choses différentes dans cette folle pandémie peuvent encore se produire, alors je dois me concentrer sur le maintien de la santé et continuer d’essayer de proposer des week-ends comme le dernier. »

Ce week-end au Grand Prix du Portugal, l’équipe Mercedes pourrait décrocher son septième titre constructeurs en F1 si jamais l’écurie de la firme à l’étoile termine le Grand Prix avec 40 points de plus que l’écurie Red Bull.

Trak Racer et Renault lancent un simulateur F1

Renault F1 a annoncé ce mardi son partenariat avec le premier fabricant mondial de simulateurs de course, Trak Racer, afin d’améliorer ses performances et accroître sa visibilité dans l’univers de plus en plus compétitif et populaire de l’Esport.

Trak Racer développe des simulateurs de course et des accessoires depuis 2008 et se lance désormais avec les ingénieurs de Renault F1 dans le produit le plus ambitieux de son histoire : le TRX F1 / GT Hybrid Simulator.

Renault Vitality, l’équipe Esport de Renault, bénéficiera ainsi d’un avantage concurrentiel avec l’un des simulateurs existants de Trak Racer avant de passer au TRX Simulator dès sa commercialisation au premier trimestre 2021.

« Nous sommes honorés de nous associer à Renault F1 Team cette année alors que nous nous apprêtons à dévoiler notre nouveau et meilleur modèle de simulateur Trak Racer. » a déclaré Johan Akkerman, directeur marketing monde de Trak Racer.

« La saison 2020 en F1 Esports Pro Series est extrêmement compétitive et génère énormément d’intérêt. Personne ne veut rater cela ! »

« Après douze ans d’activité, nous sommes ravis de nous associer à une marque aussi grande et prestigieuse. » a ajouté Matt Sten, président-directeur général de Trak Racer.

« Nous sommes impatients de travailler avec Renault et nous le sommes encore plus de lancer ensemble de nouveaux produits innovants en 2021, dont ceux en cours de finalisation intégrant notre système de mouvement intégral. »

« En accédant à l’expérience et à la technologie des simulateurs de course de Trak Racer, nous sommes convaincus que nos pilotes Renault Vitality auront un avantage net sur la concurrence . » a conclu Antoine Magnan, directeur commercial de Renault F1 Team.

« Nous nous tournons vers la saison 2020 des F1 Esports Pro Series et ferons tout pour remporter notre premier titre. Nous sommes également heureux d’offrir aux fans d’Esports la possibilité de connaître les mêmes frissons lors de leurs parties en privé. »

Ce simulateur sera réservé dans un premier temps à l’équipe eSports de Renault, le team Vitality, puis pourrait être commercialisé dans un futur plus ou moins proche.

Grosjean « enthousiasmé » par les vieux circuits visités par la F1

Le Français Romain Grosjean apprécie énormément le fait que la F1 visite plusieurs circuits inédits cette année dans le calendrier largement remanié en raison de la crise sanitaire mondiale.

Après le Mugello en Italie ou encore le Nürburgring en Allemagne, la Formule 1 s’apprête à débarquer ce week-end à Portimao au Portugal avant de se rendre à Imola, puis en Turquie.

En fin d’année, les pilotes pourront également rouler sur le tracé « ovale » de Bahreïn pour la toute première fois.

« Je suis vraiment enthousiasmé par ces vieux circuits. C’est juste le caractère des circuits – les vibreurs sont différents, le dénivelé, l’ondulation… » nous confie Romain Grosjean.

« Je pense que toutes ces choses ensemble sont assez attrayantes et ce sont des circuits que j’apprécie vraiment. »

« Magny Cours pourrait être assez sympa en Formule 1. C’est évidemment très difficile à dépasser, mais ce pourrait être un très beau circuit. »

« Cette année avec notre calendrier, je pense que nous courons sur beaucoup de circuits différents qui sont vraiment bons. » 

Ce week-end, la F1 débarque sur un circuit totalement inédit au Portugal sur le tracé de Portimao, et là encore, le pilote français est impatient de parcourir ses premiers tours sur ce circuit « old school ».

« Sur un nouveau circuit, le plus important est d’abord de se familiariser avec le tracé. De toute évidence, vous devez trouver la bonne configuration de base, mais les garçons ont été très bons dans ce domaine. »

« Il faut voir aussi ce que dit la simulation en termes de vitesse dans les virages et de rapport de démultiplication – cela vous donne une première bonne idée de la vitesse que vous allez parcourir dans les virages et vous aide à accélérer le plus rapidement possible. »

En danger, Kvyat veut prendre un nouveau départ au Portugal

Le Russe Daniil Kvyat espère pouvoir rebondir au Grand Prix du Portugal ce week-end après une autre course à oublier pour lui au Nürburgring il y a quinze jours.

Le pilote AlphaTauri semble en difficulté cette année et n’a marqué que 14 points depuis le début de la saison 2020, contre 53 pour son coéquipier Pierre Gasly – qui a également remporté le Grand Prix d’Italie à Monza.

Daniil Kvyat sait que son baquet est très convoité pour la saison prochaine et veut donc réagir rapidement pour essayer de sauver sa place en F1, alors que le jeune Japonais Yuki Tsunoda est fortement pressenti pour le remplacer en 2021.

« Malheureusement, la course au Nürburgring ne s’est pas bien déroulée pour moi à partir du 12e tour lorsque j’ai été percuté par Albon, mais ces choses se produisent en course. » nous explique le pilote russe.

« Il a été pénalisé, mais ma course a été ruinée par la suite, tout comme ma voiture. Jusque-là, je courais définitivement pour des points solides et j’étais content de mon tour en Qualifications. »

« Cependant, les événements étaient hors de mon contrôle et la chance n’a pas été mon point fort cette année, pour être honnête. Rien ne semble être tombé dans mon panier gratuitement. J’ai dû travailler dur pour tout. »

« Mais nous allons tourner la page et passer à autre chose. Nous continuons à travailler, nous continuons à creuser avec mes ingénieurs et je suis toujours satisfait de la façon dont nous abordons chaque week-end de course. »

« Notre compréhension de la voiture est bien meilleure. C’est bien pour les dernières courses, alors que le week-end dernier nous n’avons pas pu marquer de points. »

« En ce qui concerne la prochaine course, je n’ai jamais été à Portimao, ce sera donc une expérience complètement nouvelle pour moi et je suppose que ce sera la même chose pour la plupart des autres pilotes. »

« Ce sera un défi intéressant. Il y a quelque temps, j’ai fait quelques tours du circuit de l’Algarve sur simulateur, mais ce n’est pas si frais dans mon esprit. »

« Je pense que nous devrons travailler dur et apprendre tout ce que nous pouvons vendredi et samedi matin. C’est un nouveau départ! »

« C’est un tracé assez inhabituel, avec des descentes et des montées, donc quelque chose de différent sur lequel travailler. »

« Nous devrions avoir une météo idéale là-bas à cette période de l’année, peut-être dans les  20 degrés, certainement meilleures que les conditions inhabituelles que nous avons eues au Nürburgring. »

Il ne reste que six courses à Daniil Kvyat pour essayer d’inverser la tendance, sans quoi sa place en F1 pourrait être sérieusement remise en question par les dirigeants de Red Bull.

Aston Martin utilisera la suspension de l’actuelle Mercedes en 2021

Racing Point [prochainement Aston Martin] a confirmé qu’elle passera à la suspension actuelle de la Mercedes W11 l’année prochaine, ainsi que la boîte de vitesses, après que la FIA l’a autorisé à le faire malgré les plaintes d’équipes rivales.

Racing Point a été accusée cette saison d’avoir copié la Mercedes W10 de l’année dernière, ce qui a conduit des équipes rivales à protester auprès de la FIA.

Alors que les règles permettent à certaines pièces d’être copiées ou achetées à un rival, d’autres ne le peuvent pas, et la FIA a infligé une amende de 400 000 € à Racing Point et a amarré l’équipe de 15 points au championnat constructeurs après avoir copié les conduits de frein arrière de la Mercedes de 2019.

Cependant, la suspension ne relève pas de ces règles, donc Racing Point passera à la configuration actuelle de la Mercedes W11 sur sa prochaine monoplace pour la saison 2021.

« Oui, c’est toujours ce que nous avons prévu de faire sur la monoplace de l’année prochaine. » a explique Andy Green, directeur technique de Racing Point, cité par nos confrères de Motorsportweek.

« Il s’agit d’une mise à niveau vers la suspension 2020, ce n’est pas une mise à niveau vers 2021. Celle que nous utilisons actuellement, est celle de 2019. »

« Ce qu’ils veulent faire, c’est nous pénaliser et nous obliger à utiliser des pièces vieilles de deux ans plutôt que de nous permettre de nous mettre à jour. »

« Ce n’est pas comme si nous obtenions un avantage en apportant des pièces 2021 à la voiture. Nous ne faisons que la ramener au même niveau qu’ils ont maintenant. »

« Les règles nous permettent de le faire. La FIA l’autorise, ils n’y a donc aucun problème à le faire. »

« Les règles telles qu’elles sont rédigées permettent aux équipes d’amener leurs voitures aux spécifications 2020, ce qui, je pense, n’est que juste. »

« Le simple fait que nous ayons choisi, avant le début du COVID, d’utiliser la suspension de 2019, ne devrait pas être retenu contre nous. »

« Nous devrions donc être autorisés à amener notre voiture aux mêmes spécifications que tout le monde. »

Mercedes pense que l’interdiction des modes moteur en F1 a aidé Red Bull

L’équipe Mercedes estime que la suppression des modes moteur en Formule 1 depuis le Grand Prix d’Italie a certainement permis à Red Bull de se rapprocher en qualifications.

Dans un souci d’équité sportive, la FIA a pris la décision de bannir les fameux modes moteur en F1 à partir du Grand Prix d’Italie, ce qui veut dire que les pilotes doivent rouler avec le même mode moteur en qualifications et en course lors d’un week-end de Grand Prix.

Cette règle aura certainement permis de réduire un peu les écarts en qualifications entre Mercedes et les autres équipes, et c’est en tout cas l’avis d’Andrew Shovlin chez Mercedes, qui pense que Red Bull s’est nettement rapprochée au cours des dernières courses.

« Red Bull est plus proche de nous. [au Nürburgring] En qualifications, Lewis et Max ont tous les deux réalisé leurs meilleurs temps en Q2, et si vous regardez les meilleurs temps de chacun, c’est très, très proche à l’avant. » a expliqué l’ingénieur de piste de l’équipe Mercedes, Andrew Shovlin, dans le podcast F1 Nation.

« Les changements dans les modes du moteur pour arrêter les modes de qualification les ont certainement rapprochés. »

« Je pense qu’ils se développent plus rapidement aujourd’hui et nous l’avons vu progressivement. »

« Mais pour être honnête, nous avons aussi vu cela dans la plupart des dernières années. »

« Ils ont tendance à ne pas commencer aussi fort que nous [la saison], mais je ne peux pas vraiment penser à une année récente où ils n’ont pas été avec nous à la fin [de la saison]. »

« Si nous voyons cette tendance se poursuivre, alors les courses restantes vont devenir plus difficiles et il sera plus difficile d’essayer de continuer à mettre les voitures en pole samedi et à gagner le dimanche. »

Marko a conseillé à Vettel de prendre une année sabbatique en 2021

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a révélé qu’il avait conseillé à Sebastian Vettel de prendre une année de congé pour revenir plus fort en 2022.

Après l’annonce de Ferrari en début de saison, qui a pris la décision de se séparer de Sebastian Vettel à la fin de l’année, l’avenir du pilote allemand en Formule 1 était plus qu’incertain en raison du peu d’options qui étaient encore disponibles pour lui.

Mais après plusieurs mois, le quadruple champion du monde a finalement annoncé qu’il allait rejoindre Aston Martin dès 2021 pour ce qui s’annonce être un projet « passionnant » de l’aveu même de Vettel.

Helmut Marko – qui connaît très bien Sebastian Vettel pour avoir travaillé de nombreuses années avec lui chez Red Bull – a conseillé à l’Allemand de prendre une année sabbatique pour se ressourcer et revenir plus fort.

« Je lui ai conseillé de prendre une année de congé. » a révélé l’Autrichien à Sport1.

« De cette façon, il aurait pu se ressourcer et revenir avec un nouvel élan qui lui permettrait de se concentrer sur les opportunités que pourrait lui offrir 2022. Je pensais que plusieurs baquets pourraient être disponibles en 2022. »

Malgré tout, Marko estime que rejoindre Aston Martin en 2021 devrait permettre à Vettel de décrocher dans un premier temps des podiums.

« Il a voulu y aller parce qu’il pense qu’il a de bonnes chances de monter sur le podium avec Aston Martin, et de mon point de vue, c’est quelque chose de réaliste. »

Vettel attendu comme le messie chez Aston Martin

Le directeur technique de l’équipe Racing Point – qui s’appellera dès l’an prochain Aston Martin – assure que tous les employés de l’équipe ont hâte de commencer à travailler avec Sebastian Vettel.

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel quittera l’équipe Ferrari à la fin de cette saison pour rejoindre Aston Martin dès l’an prochain aux côtés du Canadien Lance Stroll.

Après six années passées à Maranello, l’Allemand a été remercié par l’écurie italienne en début d’année et a donc accepté l’offre proposée par Aston Martin dont il deviendra non seulement le pilote, mais aussi l’actionnaire [de la marque].

« Nous avons tous hâte qu’il arrive. Tout le monde sait à quel point il est bon pilote. » explique Andrew Green, directeur technique de Racing Point à AMUS.

« Personne n’oublie comment piloter une voiture rapidement. Il vous suffit juste d’avoir la bonne voiture et les bonnes personnes autour de vous pour faire votre travail. »

« De toute évidence, il a des problèmes en ce moment. Nous pouvons lui offrir ce dont il a besoin pour retrouver sa forme ancienne. »

« Il le ressentira, nous savons qu’il peut nous apporter autant que nous le pouvons pour lui. Tout le monde dans l’équipe attend avec impatience le mois de janvier pour que nous puissions enfin travailler avec lui. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que les problèmes rencontrés par Vettel cette année chez Ferrari sont plus d’ordre psychiques que mécaniques, Green répond: « Je dirais que c’est une combinaison des deux. »

« Il est difficile de juger du pourcentage de l’un et de l’autre. Avec nous, il fera revenir les gens et les outils au niveau que nous connaissons et attendons de lui. »

« Cela va beaucoup nous aider. S’il ouvre simplement la porte de l’usine, cela va augmenter la motivation de chaque employé. »

« Quand un multiple champion du monde monte dans l’une de nos voitures, c’est aussi une reconnaissance pour les gens qui travaillent ici. »

« Nous le méritons. Nous étions en faillite il y a dix-huit mois, cette équipe n’existait presque plus et maintenant un champion du monde veut conduire pour nous. Avec nous, il pourra vivre son deuxième printemps. »

Pour sa première année au sein de l’équipe Aston Martin, Sebastian Vettel n’aura que trois jours d’essais hivernaux pour se faire une véritable idée du potentiel de la monoplace, ce qui ne semble pas inquiéter Green.

« Sebastian aura besoin de quelques jours dans le simulateur pour avoir une bonne idée de ce à quoi s’attendre et de la destination du voyage avec nous. »

« Et puis, il est encore temps de nous dire ce qu’il attend de cette voiture et où nous pouvons et devons trouver du temps. »

« Nous pouvons adapter notre travail à ses besoins, c’est ce qui rend tout ça si excitant. Nous n’avons pas eu de changement de pilote depuis très longtemps, en tout cas certainement pas à cette échelle. »

« Perez est avec nous depuis toujours. Toute notre expérience s’appuie sur cela. Avec Vettel, nous aurons une expérience et des idées complétement différentes sur la façon dont nous devrons développer et préparer notre voiture. »

Une seule zone de DRS à Portimao pour le GP du Portugal

Les pilotes de F1 disposeront d’une seule zone de DRS ce week-end sur le tracé de Portimao pour le Grand Prix du Portugal.

Le circuit de Portimao, situé au sud du Portugal dans la région de l’Algarve, est considéré comme un tracé « old school » bien que sa construction soit plutôt récente (2008).

Long de 4,653 km, le circuit de Portimao est un enchainement de nombreuses parties fluides et onduleuses avec des sections beaucoup plus lentes et surtout la présence de bacs à gravier qui viendront punir immédiatement les pilotes un peu trop ambitieux.

Pour cette première édition du Grand Prix du Portugal sur ce circuit de Portimao, la FIA a décidé de placer une seule zone de DRS, la première dans la ligne droite de départ/arrivée.

Le point de détection de la cette zone de DRS a été placé après le virage 14 [voir le plan ci-dessous], tandis que le point d’activation est situé juste après le dernier virage en début de ligne droite.

Dimanche en course, les pilotes devront boucler le tour du circuit à 66 reprises pour un départ donné à 14h10 (heure de Paris). La course sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.

 

Vidéo : Bottas au volant d’une Citroën C3 R5 de Rallye

Le week-end dernier, le pilote Mercedes Valtteri Bottas s’est fait un petit plaisir au volant d’une Citroën C3 R5 de Rallye dans les Vosges dans le cadre d’une séance d’essais à la suite de l’annulation du Rallye d’Antibes auquel il devait participer.

Le vendredi 16 octobre, le Finlandais a pu rouler pied au plancher sur un tronçon fermé à la circulation dans les Vosges au volant d’une C3 R5 du Team PH Sport.

Ce n’est pas la première fois que Valtteri Bottas prend le volant d’une voiture de Rallye, puisque l’année dernière le coéquipier de Lewis Hamilton en F1 a même remporté son premier Rallye sur le circuit Paul Ricard dans le var.

Engagé au volant d’une Citroën DS3 WRC, Bottas a terminé le Rallycircuit Cote d’Azur à la première position en menant cinq des neufs étapes et en battant son rival le plus proche Robert Consani avec 50 secondes d’avance et un peu plus de 1’45 sur Simon Gachet.

Il s’agissait du second rallye auquel Valtteri Bottas participait après une première participation remarquée au rallye de Laponie en janvier 2019.

Bottas au volant de la Citroën C3 R5

Horner : « encore plus à venir » de la part d’un Verstappen mature

Lorsque Max Verstappen a fait irruption sur la scène de la Formule 1 en 2015, il a immédiatement impressionné par sa vitesse au volant, alors qu’il n’avait que 17 ans à l’époque.

Depuis lors, il est devenu l’un des pilotes les plus populaires du sport – mais son patron chez Red Bull, Christian Horner, dit qu’il reste encore beaucoup à venir du talentueux Néerlandais.

Verstappen a remporté le Grand Prix d’Espagne lors de ses débuts pour Red Bull, après avoir été promu à la mi-saison de l’équipe Toro Rosso à Red Bull, pour devenir le plus jeune vainqueur de l’histoire de la F1 – il n’avait que 18 ans à l’époque – et a depuis ajouté huit autres victoires à son compteur.

Cette saison, il est devenu le seul véritable challenger des pilotes Mercedes Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, battant le duo à la victoire lors du Grand Prix du 70e anniversaire à Silverstone, et montant sur le podium à chaque course qu’il a terminée.

Le Néerlandais a également plus du double du total de points de son coéquipier Alex Albon après onze courses. Mais Horner dit que ce n’est que le début pour son pilote vedette, qui participe maintenant à sa sixième saison complète de F1.

« Y a-t-il plus à venir de Max? Ecoutez, je pense qu’à partir du moment où il acquiert de l’expérience, il mûrit en tant que pilote. » estime Horner, cité par le site du championnat.

« Il vient juste d’avoir 23 ans, mais il a un nombre important de courses derrière lui maintenant et il ne fait que grandir et grandir encore. »

« Vous pouvez voir cette maturité dans la voiture, dans sa course et je pense qu’il y a des moments passionnants encore à venir. »

Max Verstappen a déjà signé une reconduction de contrat avec Red Bull avant le début de la saison 2020. Le pilote néerlandais s’est engagé avec l’équipe de Milton Keynes jusqu’en 2023 inclus.

Le patron de Haas prend la défense de Sebastian Vettel

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, ne pense pas que Sebastian Vettel a échoué avec Ferrari dans sa quête d’un cinquième titre mondial en F1.

Steiner estime que Vettel a fait tout ce qui était en son pouvoir et considère simplement que la Scuderia Ferrari n’était pas l’équipe idéale pour gagner ces dernières années en Formule 1, tout comme l’a démontré la nette domination de l’équipe Mercedes depuis 2014.

« Tant que vous faites de votre mieux, vous n’échouez pas. Il n’a pas réussi à être champion du monde [avec Ferrari], mais il n’a pas échoué en tant que pilote. » estime Steiner interrogé par Sport1.

« Il s’agit aussi d’être au bon endroit au bon moment. Il ne doit pas être blâmé, la Formule 1 est aussi un sport d’équipe. »

« Je pense que pour le moment il est vraiment difficile pour un pilote de devenir champion du monde avec Ferrari. Mais il y a toujours eu des hauts et des bas. »

« Il y a aussi eu des moments où Ferrari a dominé, tout comme Red Bull a dominé.. »

L’année prochaine, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel rejoindra l’équipe d’usine Aston Martin et roulera aux côtés du Canadien Lance Stroll.

Portimao est un tracé exigeant pour les pneus confirme Pirelli

La Formule 1 fait ses débuts absolus sur le circuit de Portimao au Portugal ce week-end pour ce qui sera le tout premier Grand Prix du Portugal depuis 1996.

Pour ce week-end au Portugal, Pirelli a nommé les trois composés les plus durs de sa gamme avec les C1, C2 et C3 proposés aux pilotes.

La nomination a été choisie pour faire face aux charges exigeantes de cette piste, qui présente des pentes continues et un tracé « old school », bien qu’il s’agisse d’un circuit récent construit en 2008 et resurfaçé cette année pour accueillir la F1.

Petit plus par rapport aux courses précédente, Pirelli testera durant les 30 premières minutes de la seconde séance d’essais libres des pneus prototypes pour la saison 2021.

« Pour la première fois, deux courses consécutives nous attendent sur des circuits entièrement nouveaux à l’ère du turbo-hybride: avec d’abord Portimao, pour ses débuts absolus. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Aucune course de Formule 1 n’a jamais eu lieu ici, mais Pirelli a déjà des références sur cette piste, grâce à l’expérience GT et WorldSBK. »

« C’est une piste spectaculaire et nous pensons que les coureurs l’apprécieront beaucoup. Portimao est particulièrement exigeant sur les pneus et les températures élevées pourraient affecter les performances, c’est pourquoi nous avons choisi les trois composés les plus durs de la gamme. »

« L’allocation standard a également été modifiée, avec un jeu de plus de P Zero Blanc dur et un de moins P Zero Rouge tendre que dans les autres courses. »

« Pendant les 30 premières minutes des EL2, les pilotes testeront les pneus pour 2021: comme toujours, le test sera « à l’aveugle », donc personne ne saura exactement les spécifications testées. »

Première balle de match pour Mercedes au Portugal

L’équipe Mercedes bénéficie de sa première balle de match ce week-end au Grand Prix du Portugal et pourrait repartir de Portimao avec le championnat constructeurs en poche sous certaines conditions.

Actuellement leader du championnat constructeurs avec 391 points marqués après les onze premières courses, l’équipe Mercedes a 180 points d’avance sur l’équipe Red Bull Racing, seconde au classement avec 211 points.

Pour être certaine de décrocher un septième titre constructeur ce week-end au Grand Prix du Portugal, l’écurie Mercedes aura besoin de marquer 40 points de plus que l’équipe Red Bull Racing.

Evidemment, cela ne dépendra pas seulement du résultat de l’équipe Mercedes, mais aussi de ce que feront les deux pilotes Red Bull à Portimao.

Pour être titrée dès ce week-end, Mercedes aura besoin d’un doublé ou une première et troisième place, tandis que ni Max Verstappen, ni Alex Albon ne doivent entrer dans la zone des points ce dimanche.

Après le Grand Prix du Portugal, il ne restera alors plus que cinq courses à disputer dans cette saison 2020 si atypique.

Un septième titre au classement général pour Mercedes élèvera le constructeur au quatrième rang de la liste des constructeurs les plus titrés, aux côtés de Lotus, et derrière McLaren (8), Williams (neuf) et Ferrari (16).

Classement constructeurs

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Gasly a passé deux jours dans le simulateur pour préparer Portimao et Imola

Pierre Gasly a passé deux journées complètes dans le simulateur de l’équipe AlphaTauri pour se préparer aux deux prochaines manches du championnat du monde 2020 qui se dérouleront à Portimao [25 octobre] et à Imola une semaine plus tard.

Après avoir visité des tracés inédits tels que le Mugello ou encore le Nürburgring il y a dix jours, la F1 se rend désormais sur deux autres tracés ajoutés cette année en raison de la pandémie de coronavirus qui a obligé les instances à revisiter complétement le calendrier.

« Je ne suis jamais allé à Portimao, mais j’ai passé deux jours dans le simulateur pour me préparer, ainsi qu’à Imola. » nous explique Pierre Gasly.

« Ce sera passionnant d’aller sur deux pistes que je ne connais pas, même si j’ai parcouru une poignée de tours à Imola [avant le début de la saison dans le cadre d’une journée d’essais privés avec une monoplace de 2018 et celle de 2020]. »

« Je trouve intéressant d’aller dans de nouveaux endroits: déjà cette année, nous avons eu le Mugello, où je n’avais jamais couru, et le Nürburgring était aussi la première fois pour moi dans une voiture de Formule 1 et j’ai apprécié ça. »

« Portimao semble être une très belle piste, avec beaucoup de dénivelés et des virages inhabituels, et bien que je pense que quelques équipes y ont déjà testé il y a de nombreuses années, elle n’a jamais vraiment été utilisée pour la Formule 1. »

« Ce sera donc important pour l’équipe d’être bien préparée et faire du bon travail lors des essais libres. »

« J’ai hâte d’y être et j’ai hâte de voir un temps plus chaud, car il faisait vraiment froid au Nürburgring, donc ce sera bien de revenir à des conditions plus normales. »

Les pilotes apprécieront les « montagnes russes » de Portimao

L’ancien pilote de Formule 1 David Coulthard a qualifié le circuit de Portimao de « belles montagnes russes » et a estimé que les pilotes « apprécieront » le Grand Prix du Portugal, qui se tiendra le 25 octobre.

Situé dans la région de l’Algarve au Portugal, le tracé de Portimao qui accueillera ce week-end la douzième manche de la saison 2020 de F1, n’a pas encore été visité par la catégorie reine dans le cadre d’un championnat du monde, mais quelques pilotes ont déjà eu l’opportunité d’y rouler au volant d’une F1 dans le cadre d’essais privés.

Ce circuit long de 4,692 km est relativement récent puisqu’il a été construit en 2008, notamment pour accueillir des essais privés de la F1 et a finalement reçu son Grade 1 FIA cette année au mois d’avril.

Situé dans le sud du Portugal, la particularité du tracé de Portimao reste son revêtement bosselé qui rend le pilotage difficile pour des Formule 1, alors que les dénivelés sont nombreux, un peu à l’image du tracé du Mugello en Italie visité par la Formule 1 en septembre dernier dans le cadre du Grand Prix de Toscane.

« Ce sont de belles montagnes russes avec beaucoup d’élévations » a déclaré David Coulthard.

« Il faut être courageux pour attaquer. Lewis Hamilton, Max Verstappen et tous les autres apprécieront. »

Il est tout de même bon de noter que les organisateurs ont pris la peine de resurfacer le circuit de Portimao cette année avant que la F1 ne débarque.

Un tour à Portimao

Helmut Marko : « Aucun nouveau motoriste ne veut entrer en F1 »

Toujours à la recherche d’un moteur à la suite de la décision de Honda qui quittera la Formule 1 à la fin de la saison 2021, Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, assure que pour le moment aucun motoriste externe n’est intéressé à démarrer un partenariat avec Red Bull à partir de 2022.

Selon l’Autrichien, les groupes motopropulseurs actuels entraînent des coûts de développement vraiment exagérés, en particulier dans les premières années, un aspect qui bloque effectivement toute négociation avec d’éventuels partenaires externes, tels que Porsche qui a été cité ces dernières semaines comme possible partenaire moteur pour Red Bull.

Selon Marko, aucun nouveau motoriste ne voudra rejoindre la catégorie reine du sport automobile tant que des nouvelles règles moteur [qui arriveront en 2026] ne seront pas en vigueur.

« A ce jour, nous n’avons aucune raison de penser qu’un nouveau constructeur entrera en Formule 1. » explique Marko à F1insider.

« Actuellement, les moteurs sont complexes et les coûts trop élevés. Avec la réglementation actuelle, personne n’est motivé pour franchir cette étape. »

« Pour faire face à ce problème, je pense que nous pourrions avancer le changement réglementaire concernant les moteurs. »

« Cependant, il faut dire que pour le moment il n’y a pas de discussion à ce sujet. Honnêtement, nous parlons simplement d’idées, c’est pourquoi un scénario de ce type pourrait être réalisé au plus tôt en 2025. »

Rappelons que la solution privilégiée par Red Bull à partir de 2022 est de s’approprier la propriété intellectuelle de Honda et de développer elle-même son moteur.

Mais l’introduction de biocarburant va rendre la tâche très difficile pour Red Bull, qui aimerait donc que le développement des unités de puissance soit purement et simplement gelé à partir de 2022.