Leclerc exprime son exaspération face aux difficultés persistantes de Ferrari

À l’issue du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Charles Leclerc n’a pas caché sa frustration face au niveau de performance actuel de Ferrari. « Je ne peux tout simplement pas accepter cette situation », a déclaré le Monégasque, visiblement agacé par le manque de compétitivité de son équipe depuis le début de la saison.

Malgré des ambitions élevées en amont du championnat, la Scuderia peine à se hisser parmi les prétendants au titre. Après sept courses, Ferrari ne compte qu’un seul podium en Grand Prix et une victoire en course sprint. Elle occupe actuellement la quatrième place au classement des constructeurs, avec un écart conséquent de 165 points sur McLaren, leader du championnat.

La monoplace SF-25 s’est révélée peu performante sur un tour, un constat confirmé par les qualifications à Imola, où Leclerc et Hamilton, son coéquipier, ne sont partis que des 11e et 12e positions. En course, les deux pilotes ont limité les dégâts, Leclerc terminant sixième derrière Hamilton et Alex Albon, non sans avoir dû batailler ferme. Un résultat qui illustre une nouvelle fois les difficultés techniques auxquelles l’écurie italienne est confrontée.

« Je le disais avant la course, c’était l’une de ces courses où il fallait courir avec son cœur et jouer un peu des coudes », a déclaré Leclerc à Sky Sports F1. « Je sais que dans ces conditions, on roule vraiment à la limite, parfois même un peu au-delà. Mais quand on part en 11e position, en tant que pilote, je ne peux tout simplement pas accepter la situation dans laquelle on se trouve. »

Charles Leclerc a montré tout au long de la course qu’il était prêt à se battre pour conserver sa position. On peut citer en exemple ses passes d’armes avec Pierre Gasly et Alex Albon. 

« J’ai pris des risques », a-t-il déclaré. « Je ne pense pas avoir commis de faute particulière ni dépassé les limites avec Pierre Gasly. C’était juste un incident de course. Avec Alex, c’était vraiment à la limite, c’est certain. Je pensais que, selon le règlement, j’étais dans les limites de celui-ci. Je dois revoir les images, mais je ne regrette rien de ce que j’ai fait. [La course] consistait à tout donner. Dès que je n’ai pas fait mon arrêt au stand lors du deuxième safety car, j’ai su que la course allait être très difficile. »

Fred Vasseur défend le directeur technique de Ferrari

Le patron de Ferrari, Fred Vasseur, insiste sur le fait que le directeur technique Loic Serra n’est pas responsable du mauvais début de saison de l’équipe.

Les tifosi n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent en termes de réjouissances depuis le début de la saison 2025 de Formule 1 en termes de résultats, alors que les difficultés de Ferrari persistent.

Les récentes améliorations introduites de manière régulière n’ont pas encore fait beaucoup de différence, les pilotes Charles Leclerc et Lewis Hamilton continuant de se plaindre de divers problèmes. L’ancien directeur technique Enrico Cardile, qui reste en congé sabbatique avant de prendre ses fonctions chez Aston Martin, a été remplacé par Loic Serra, ancien de Mercedes, recruté l’année dernière par son compatriote Vasseur.

Cependant, alors que beaucoup critiquent le directeur technique de l’équipe, Vasseur a pris sa défense. « Lorsque Loic est arrivé à Maranello il y a six mois, la voiture actuelle était déjà, disons, définie à 90 % », a-t-il déclaré aux journalistes. « Ensuite, bien sûr, cela dépend des éléments individuels, mais les décisions clés du projet avaient déjà été prises. Je veux parler de la répartition du poids, de l’empattement, du concept général, etc. C’est quelque chose qui affecte toutes les équipes lorsqu’il y a un changement de direction technique », a-t-il ajouté. « 95 % de l’équipe est la même que celle qui a travaillé sur les projets 2023, 2024 et 2025″, a-t-il poursuivi. « Je suis convaincu que ce n’est pas parce qu’un projet rencontre des problèmes que la structure ne fonctionne pas. »

« Nous avons commis des erreurs avec la voiture », a-t-il admis. « Nous devons faire mieux, mais la motivation est là et l’état d’esprit aussi. Nous devons simplement continuer à progresser, tout en identifiant et en résolvant les problèmes. »
Comme beaucoup, le moment approche où il faudra décider s’il faut abandonner cette saison et se concentrer entièrement sur 2026.
Cependant, dans le cas de Ferrari, Vasseur insiste sur le fait que l’équipe est encore en phase d’apprentissage et qu’elle peut encore renverser la situation.

« Nous terminons souvent les week-ends de course avec le sentiment que nous n’avons pas tiré le maximum de la voiture », a-t-il déclaré. « Tant que nous avons ce sentiment, je ne peux pas dire que je connais le potentiel exact du projet. C’est pourquoi je pense qu’il y a encore des signes qui indiquent qu’il y a matière à amélioration. »

La F1 va s’associer à Disney et à Mickey Mouse à partir de 2026

Le célèbre rongeur et ses « amis » feront leur entrée dans l’univers de la Formule 1 à travers « des expériences, du contenu et des produits dérivés dans le monde entier ».
Plus d’informations sur les détails de cette collaboration seront confirmées dans les prochains mois.

« Notre collaboration avec Disney s’annonce formidable, car nous allons faire découvrir l’univers de Mickey et ses amis à nos fans, et vice versa », a déclaré Emily Prazer, directrice commerciale de la F1. « Cela s’inscrit parfaitement dans notre stratégie qui consiste à sortir du monde du sport pour nous ouvrir à un marché de consommateurs plus large. En contrepartie, nous allons faire découvrir Disney à nos 820 millions de fans à travers le monde. C’est une association fantastique, car les deux marques sont connues pour repousser les limites et offrir divertissement et émotions à des millions de personnes. J’ai hâte de voir ce que nos équipes vont imaginer pour le circuit et au-delà. »

L’ancien pilote de F1 Romain Grosjean, qui a couru dans la série de 2009 à 2020, était présent lors du lancement. Les données de la F1 montrent que plus de quatre millions d’enfants âgés de 8 à 12 ans suivent activement le championnat dans l’Union européenne et aux États-Unis. Tasia Filippatos, présidente de Disney Consumer Products, a ajouté : « Alors que nous célébrons près d’un siècle de Mickey Mouse & Friends, notre collaboration avec la Formule 1 offre une occasion unique de réunir deux géants du divertissement pour créer des produits que les fans adoreront. Cette collaboration passionnante se déroulera sur la scène mondiale, avec des contenus et des expériences inoubliables conçus sur mesure pour les fans de Disney et de F1. »

L’histoire cachée derrière les commentaires critiques sur les gilets rafraîchissants

Les nouvelles règles concernant les gilets rafraîchissants en Formule 1 sont « un peu injustes », selon le rookie Oliver Bearman.

Afin de protéger la santé et la sécurité des pilotes dans des conditions de chaleur extrême, le sport a commencé à développer un système impliquant un flux d’eau constamment refroidie dans un haut de course intégré.

Le modèle de la marque italienne Sparco, baptisé Cooling Top RB86, a été lancé lors du week-end de course de Miami et utilisé par cinq équipes, dont McLaren, selon La Gazzetta dello Sport.

Les premiers prototypes avaient été rejetés par certains pilotes en raison de leur inconfort, mais la dernière critique porte sur le fait que seuls les pilotes les plus légers peuvent se permettre de les porter en raison de leur poids supplémentaire.

Son utilisation ne devient obligatoire que lorsque la température dépasse 31 degrés et que le directeur de course déclare un risque de chaleur. « Je l’ai testé à Djeddah », a déclaré Bearman, le rookie de Haas, à Miami, « et j’en ai été très satisfait. Malheureusement, nous ne pouvons pas l’utiliser car nous sommes trop proches de la limite de poids. »

Bearman estime donc que les règles doivent être modifiées. « La limite de température est fixée assez haut », a-t-il déclaré. « Si la course n’est pas officiellement déclarée comme une course sous forte chaleur, seule la moitié des pilotes peuvent en bénéficier. Je trouve cela un peu injuste. »

Charles Leclerc, pilote Ferrari, a ajouté : « Je l’ai essayé une fois et cela m’a vraiment aidé. On se rafraîchit vraiment, ce qui fait une réelle différence. »

Il a toutefois confirmé que Ferrari fait partie des écuries qui n’autoriseront pas le port des gilets rafraîchissants, sauf si cela est déclaré obligatoire. Leclerc soulève un autre problème : « Si le système cesse de fonctionner correctement en cours de course, le liquide se réchauffe. Je ne suis pas sûr que je l’utiliserais même si je le pouvais. »

Alonso déplore sa malchance : « Ma carrière a toujours été comme ça »

« Je suis le pilote le plus malchanceux du monde entier », a déclaré Fernando Alonso à la radio pendant le Grand Prix d’Émilie-Romagne, une course qui semblait enfin offrir à Aston Martin, et surtout à lui (toujours bloqué à zéro point au classement), la chance de mettre fin à une série négative en début de saison. Au lieu de cela, après une excellente qualification samedi grâce à un choix judicieux de pneus mediums, et après une première partie de course où les voitures d’Aston Martin semblaient capables de se battre pour une place dans le top 5, la voiture de sécurité virtuelle introduite par la direction de course en raison de l’abandon d’Ollie Bearman a détruit la stratégie d’Aston Martin.

« Nous avons pris un bon départ et j’ai pu suivre Norris et Russell », a déclaré Alonso aux journalistes dans la zone mixte à Imola. « Russell était un peu plus lent que nous deux et j’ai presque dû me pincer, car j’étais en tête du peloton et j’étais compétitif. Puis nous nous sommes arrêtés et nous étions en passe de terminer sixième et septième avec nos deux voitures. Mais la voiture de sécurité virtuelle a évidemment permis à ceux qui n’avaient pas encore fait leur arrêt de le faire gratuitement. Ils sont tous sortis des stands juste devant nous avec des pneus plus frais, et la course était terminée à ce moment-là. Je pense que sur 100 scénarios de course, 99 se seraient bien déroulés pour nous et nous auraient rapporté des points importants pour l’équipe. Une seule n’aurait pas été bonne, et c’est celle-là que nous avons eue. Espérons que dans d’autres courses, où nous ne mériterons peut-être pas de points, nous les obtiendrons grâce à la chance », a déclaré Alonso, déçu.

Une pique à l’encontre de Lewis Hamilton ?

L’Espagnol n’a même pas contesté la décision de déployer un VSC pour le retrait d’Oliver Bearman, tout en optant pour une voiture de sécurité complète plus tard pour Antonelli, même si les deux incidents se sont produits au même endroit. « Cela n’a fait aucune différence pour nous, il y avait une grue pour retirer la voiture », a déclaré le double champion du monde, mettant fin à la discussion. Au lieu de cela, Alonso s’est défoulé devant les médias en énumérant toutes les malchances qui l’ont frappé cette année : « Je pense que toute cette saison a été incroyable jusqu’à présent. Avec le recul, je me sentais en forme en Australie ; en Chine, j’ai eu un incendie de frein alors que j’étais en 11e position, et cette course a finalement été marquée par trois disqualifications ; à Miami, nous ne nous sommes pas arrêtés pour changer de pneus. Aujourd’hui, pour la première fois, nous avions enfin une voiture performante, capable de marquer des points au mérite, et il y a eu cette Virtual. Cela ne s’est jamais produit lorsque nous étions en 12e ou 13e position dans d’autres courses. Dans l’ensemble, comme vous le savez, ma carrière a toujours été marquée par la malchance. »

Enfin, Alonso a semblé laisser échapper une petite pique qui semble – mais ce n’est que notre interprétation – viser Hamilton et Ferrari. À la fin de ses commentaires, toujours en déplorant sa malchance, le n° 14 d’Aston Martin a déclaré : « Des gens qui ont connu un week-end très médiocre ont quand même terminé dans le top 5… » Au vu des résultats finaux, l’allusion à son rival historique semble assez claire.

 

 

Les raisons de l’abandon de Kimi Antonelli à Imola

Le premier Grand Prix de F1 d’Andrea Kimi Antonelli à Imola s’est terminé prématurément.

Andrea Kimi Antonelli a été contraint d’abandonner son premier Grand Prix de F1 en Italie, à Imola, en raison d’un problème avec sa Mercedes. Le week-end n’a pas été particulièrement positif pour le jeune pilote bolognais : seulement treizième lors des qualifications, il avait pourtant pris un bon départ en dépassant Lewis Hamilton, mais n’avait ensuite pas connu d’autres moments forts. La voiture de Brackley n’a pas impressionné dans les virages de l’Autodromo Enzo e Dino Ferrari, en l’absence de Toto Wolff dans le garage.

Il y avait la joie de sa première course à domicile, mais aussi la déception d’un résultat bien en deçà des attentes : ce fut un week-end à deux visages pour Andrea Kimi Antonelli. Le talentueux pilote Mercedes, qui avait montré des éclairs de génie lors des qualifications à Miami, n’a pas réussi à briller devant ses fans. Éliminé en Q2 samedi, il n’a pas pu tirer grand-chose d’une voiture qui ne l’a pas aidé pendant la course.

À Imola, les Flèches d’argent ont été écartées de la lutte pour le podium. McLaren et Red Bull semblent désormais plus loin devant, avec Max Verstappen qui semble retrouver sa domination de 2023 et prêt à réduire l’écart au championnat. Pour couronner une course décevante, le favori local a été contraint à l’abandon et a expliqué à la fin de la course les nombreuses erreurs et problèmes qu’il a rencontrés pendant le week-end.

Kimi Antonelli : « Je dois travailler sur moi-même et m’améliorer »

« Au début de la course, je me suis retrouvé coincé dans un train DRS », a expliqué le très jeune Italien. « Nous manquions de vitesse de pointe, j’étais toujours faible dans les lignes droites. C’était une bonne chose de pouvoir garder [Lewis Hamilton] derrière moi. Mais dès que je suis passé aux pneus moyens après l’arrêt au stand, après seulement quelques tours, j’ai commencé à avoir des problèmes d’accélération. Je perdais de la puissance dans les lignes droites, le capteur semblait dérailler. »

« Honnêtement, je ne sais pas si mon rythme aurait été différent sans ce problème. Je dois travailler mon pilotage et m’améliorer. Je dois surtout améliorer mon rythme de course à haute température. Quand il fait plus frais, tout est plus facile et la gestion des pneus devient plus simple. »

J’ai beaucoup appris ce week-end. De mon côté, j’ai commis plusieurs erreurs. Je ne me suis pas laissé assez de temps à plusieurs reprises, et cela m’a pénalisé. J’ai gaspillé de l’énergie et perdu en performance. En ce sens, cela a été une bonne leçon, surtout à l’approche de Monza. »

La Mercedes W16 continue de faire surchauffer ses pneus arrière

Mercedes a montré une amélioration en qualifications avec la W16 à Imola mais continue de travailler pour résoudre l’énigme et réduire l’écart qui la sépare des trois équipes qui dominent actuellement le championnat du monde de Formule 1 2025.

Les choses ne se sont une fois de plus pas déroulées comme prévu à Imola pour Mercedes. Si, lors des qualifications, la W16 de George Russell a réussi à se placer en deuxième position derrière Oscar Piastri, qui a décroché la pole, et Max Verstappen (qui a remporté le Grand Prix), la course a été marquée par une baisse de performance nette et brutale.

Le pilote britannique n’a pratiquement jamais eu le rythme nécessaire pour suivre les voitures devant lui et se défendre contre celles qui le talonnaient. Ferrari, malgré de grosses difficultés lors des qualifications, a rebondi après un samedi catastrophique et a terminé devant le Britannique, tandis qu’Andrea Kimi Antonelli a été contraint d’abandonner sa course à domicile en raison d’une panne d’accélérateur sur sa voiture. Après la course, Bradley Lord, responsable de la communication chez Mercedes et, le week-end dernier, directeur de l’équipe en remplacement de Toto Wolff (absent pour assister à la remise de diplôme de son fils à Los Angeles), a donné une explication qui confirme les difficultés rencontrées par l’équipe de Brackley. Les Flèches d’argent sont performantes sur un seul tour, mais en conditions de course, les pneus arrière surchauffent, mettant les pilotes en difficulté.

Ce qui a compliqué encore les choses, c’est l’écart croissant entre les performances sur un tour et le rythme sur plusieurs tours. « Il est certain que la principale limitation aujourd’hui était l’essieu arrière et la surchauffe à l’arrière. Cette année, sur certains circuits, nous avons été limités par l’essieu avant, donc le travail de ce week-end s’est concentré sur l’essieu arrière, qui était clairement notre plus grande faiblesse », a confirmé Lord. « Il est clair que l’écart entre notre rythme en qualifications et notre rythme en course était encore plus important ce week-end, plutôt que plus faible comme nous l’espérions après le travail accompli. Il y a donc beaucoup à analyser et à comprendre : où nous avons réellement amélioré la voiture et où nous nous sommes peut-être fourvoyés et devons changer notre façon de penser ou notre approche afin de réduire l’écart entre le rythme sur un tour et le rythme sur plusieurs tours. Car aujourd’hui, de nombreuses voitures se sont qualifiées derrière nous, mais elles nous ont égalés, voire dépassés, sur des relais plus longs. »

Au cours du week-end à Imola, Mercedes a introduit des évolutions importantes sur la W16, même si Simone Resta, directeur technique pour 2025, les a minimisées en les qualifiant de « petit package ». Elles comprenaient un nouvel aileron avant, une modification aérodynamique de la suspension avant et un capot moteur plus effilé. Selon Lord, les performances de la W16 se sont améliorées. Mais le rythme de course reste le principal point faible. La voiture atteint trop rapidement la limite supérieure de la plage d’utilisation des pneus, ce qui provoque une surchauffe, tandis que les autres voitures s’approchent de cette limite plus progressivement, évitant ou contrôlant la surchauffe et réalisant des tours plus compétitifs à la suite. « Je pense que dans l’ensemble, nous avons constaté une amélioration des performances de la voiture en termes de rythme général, mais cela reste notre plus grande limite. Comme je l’ai dit, ce week-end a été un peu différent de ce que nous avons vu lors des autres courses, et ce n’est pas seulement la surchauffe… Il s’agit bien de surchauffe des pneus, mais plus précisément, nous atteignons la limite supérieure de la plage d’utilisation plus rapidement que les autres voitures, qui semblent capables de rouler à un rythme soutenu plus longtemps avant d’atteindre cette limite, voire de ne jamais l’atteindre, ce qui leur permet d’exploiter leur plein potentiel pendant beaucoup plus longtemps. C’est ce que nous devons comprendre. »

« Il est clair que cela s’inscrit dans la tendance de l’année dernière, même s’il y a des différences subtiles. Donc oui, c’est la priorité absolue à comprendre et à travailler, afin que nous puissions commencer à courir comme nous l’avons fait à certains moments cette saison et, plus généralement, performer dans la même fenêtre en course qu’en qualifications, en particulier dans des conditions légèrement plus fraîches. »

Vidéo – Le résumé du Grand Prix d’Émilie-Romagne de F1 2025

Max Verstappen a décroché à Imola sa deuxième victoire de la saison en F1, grâce à une manœuvre déterminante dès le premier virage sur Oscar Piastri. Le pilote Red Bull, brièvement dépassé par George Russell au départ, a repris l’avantage en dépassant le poleman australien à l’extérieur dans le virage de Tamburello. Une fois en tête, le Néerlandais a imposé son rythme jusqu’au drapeau à damier.

Piastri a perdu du terrain après un arrêt anticipé au 13e tour, ressortant dans le trafic. De son côté, Verstappen a profité d’une voiture de sécurité virtuelle pour effectuer un arrêt optimal et conserver une large avance. Une deuxième neutralisation, provoquée par Kimi Antonelli, a resserré les écarts. Norris et Hamilton ont alors changé de pneus, tandis que Piastri restait en piste.

Au redémarrage, Verstappen s’est échappé, laissant les McLaren se disputer la deuxième place. Norris a dépassé Piastri au 58e tour pour monter sur la deuxième marche du podium. Piastri complète le top 3, devant Hamilton, cinquième. Alex Albon, auteur d’un dernier tour musclé, a devancé Charles Leclerc. Russell, Sainz, Hadjar et Tsunoda complètent le top 10. Alonso termine 11e, prolongeant sa série noire.

 

Sondage – Selon vous Max Verstappen est-il de retour dans la course au titre mondial ?

Ce week-end, Max Verstappen a remporté sa deuxième victoire de la saison en s’imposant devant les deux McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri. Un succès qui lui permet de revenir à seulement 22 points du leader du Championnat, Oscar Piastri. À ce jour, seules neuf petites unités le séparent de Lando Norris, second au classement.

Après Imola, Oscar Piastri est le pilote qui comptabilise le plus de victoires en Grand Prix (4) devant Max Verstappen (2) et Lando Norris (1). Le quadruple Champion du monde et l’actuel leader du Championnat se partagent le nombre de pole positions (3 chacun) devant Lando Norris (1).

Le classement du Championnat du monde des pilotes 

Alors qu’il ne dispose pas de la meilleure monoplace du plateau, Max Verstappen n’est pas décroché au Championnat et semble même en mesure de se battre pour le titre mondial. Malgré les performances en piste de McLaren, voyez-vous Max Verstappen réussir à tenir la cadence imposée par les pilotes ‘Papaye », et se battre jusqu’au bout pour l’obtention du titre mondial ?

Norris s’exprime sur la pression des réseaux sociaux

Norris s’est exprimé sur les réseaux sociaux alors qu’il arrivait en Emilie Romagne dans une position déjà pressurante dans sa course au titre.

Devancé en arrivant en début de week-end d’Imola par son coéquipier McLaren Oscar Piastri, connu pour son calme et son sang-froid, Lando Norris est souvent critiqué pour son franc-parler, son autodérision et son émotivité.

La légende de la F1 Alain Prost pense que c’est une grave erreur. « Aujourd’hui, tout est montré, tout est vécu, tout est connu », a écrit le septuagénaire dans une récente chronique pour L’Équipe. « D’autres choisissent de rester discrets, à juste titre selon moi », a ajouté Prost. « Le nouveau leader du championnat, Oscar Piastri, ne parle pratiquement pas. Il est naturellement réservé, disparaît entre les courses et se libère ainsi de cette pression. »

Il est à noter qu’après avoir été vivement critiqué pour ses commentaires à la radio et en dehors des circuits à Miami, Lewis Hamilton a ensuite « désabonné » tous ses comptes Instagram.

« Lewis peut faire ce qu’il veut », a déclaré son compatriote Norris lorsqu’il a été interrogé sur cette décision. « Tant mieux pour lui. »

Norris a ensuite révélé qu’il avait lui aussi pris ses distances avec les réseaux sociaux. Sa dernière publication Instagram pour ses près de 10 millions d’abonnés remontait à une semaine en arrivant en Emilie Romagne, et il a complètement abandonné X il y a près d’un an.

« Je ne suis plus sur les réseaux sociaux depuis quelques semaines », a déclaré le pilote de 25 ans. « Ce n’est pas quelque chose que j’apprécie. Je n’ai pas besoin d’y être. »

« C’est ma vie et je peux faire ce que je veux », a ajouté Norris. « J’envoie toujours des SMS à mes amis, mais je considère les réseaux sociaux comme une perte de temps et d’énergie. Je joue au golf, je m’entraîne et je veux être productif. »

Norris nie toutefois que le fait d’avoir pris du retard sur Piastri en raison d’une nervosité et d’erreurs présumées l’amène à trop réfléchir à sa quête du titre de champion du monde.

« Je m’en fiche et je n’y pense pas », insiste-t-il. « Les choses peuvent facilement changer. Oscar a fait du bon travail. Mais ce n’est qu’un concurrent parmi d’autres. Un autre gars, habillé de la même couleur. »

Norris pense simplement que Piastri est plus naturellement adapté à la McLaren actuelle. « Je ne suis évidemment pas satisfait pour le moment, mais nous verrons avec les mises à niveau », a-t-il déclaré.

 

Jacques Villeneuve tacle McLaren pour son manque d’audace à Imola

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots à l’égard de McLaren après le Grand Prix d’Émilie-Romagne, critiquant la stratégie de l’écurie britannique, qui a terminé sur les deuxième et troisième marches du podium. Le champion du monde 1997 a jugé la gestion de course trop timorée, pointant un manque d’agressivité face à Red Bull et à Max Verstappen.

Selon Villeneuve, McLaren a manqué une occasion de réellement contester la victoire. Le Canadien a particulièrement critiqué la passivité de l’équipe au moment clé du redémarrage derrière la voiture de sécurité, lorsque Lando Norris, chaussé de pneus plus frais, est resté derrière son coéquipier Oscar Piastri. Ce choix stratégique, ou son absence, a permis à Verstappen de s’échapper définitivement vers la victoire.

L’ancien pilote a également estimé que Piastri avait laissé passer sa chance dès le départ. Qualifié en pole position, l’Australien a cédé la tête à Verstappen dans le premier virage, un dépassement que Villeneuve a qualifié de « spectaculaire » mais facilité, selon lui, par un Piastri « en train de dormir ».

Malgré le bon résultat d’ensemble, ces critiques soulignent les attentes croissantes autour de McLaren, désormais perçue comme une rivale sérieuse de Red Bull, mais à qui il manque encore, selon Villeneuve, le tranchant nécessaire pour s’imposer au plus haut niveau.

« Ils montrent leur faiblesse, en gros », a déclaré Villeneuve sur Sky Sports F1. « Ils ne montrent pas la force dont Red Bull fait preuve année après année.
C’est comme s’ils avaient peur d’être agressifs pour tenter de remporter le championnat des pilotes et qu’ils avaient peur de s’opposer à Piastri. C’est vraiment très étrange. Piastri a raté le premier virage. Il s’est fait surprendre. Il n’aurait jamais dû sortir du virage en deuxième position. Norris avait plus de rythme. Au redémarrage, McLaren savait que ce n’était qu’une question de tours avant que Norris ne dépasse Piastri grâce à la différence de pneus, c’était évident. Je suis sûr à 100 % qu’il [Norris] aurait pris l’avantage, alors pourquoi lui faire perdre trois tours au lieu de lui donner une chance contre Verstappen, qui est en lice pour le championnat ? »

Lorsqu’on a fait remarquer au Canadien que McLaren semblait repousser l’inévitable et faire perdre Norris, qui a tenté d’évoquer la possibilité d’ordres d’équipe à la radio, il a acquiescé. Selon le pilote aux 11 victoires en Grand Prix, l’écurie papaye se satisfait trop facilement de résultats « faciles« .

« Oui, ils semblent satisfaits de la deuxième et de la troisième place. McLaren dispose d’une voiture qui, lors d’un bon week-end, permet de terminer premier et deuxième », a-t-il répondu. « Tout résultat inférieur est un peu décevant. La première et la troisième place sont tout à fait acceptables, mais ils semblent satisfaits de la deuxième et de la troisième place. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Oscar Piastri reconnaît avoir « freiné trop tôt » face à Max Verstappen

Oscar Piastri a reconnu avoir « freiné trop tôt » dans le premier virage du Grand Prix d’Émilie-Romagne, facilitant ainsi le dépassement de Max Verstappen, qui s’est révélé déterminant pour l’issue de la course.

Auteur de la pole position, le pilote McLaren a tenté de défendre l’intérieur (sur George Russell) au premier virage, mais a laissé suffisamment d’espace pour que Verstappen s’engouffre à l’extérieur avant de prendre l’avantage à Tamburello. Une manœuvre clé qui a permis au Néerlandais de prendre les commandes de la course, tandis que Piastri, lui, s’est retrouvé piégé dans le trafic après son arrêt aux stands anticipé.

La stratégie de Red Bull a ensuite été confortée par une voiture de sécurité virtuelle provoquée par l’abandon d’Esteban Ocon, offrant à Verstappen un arrêt au stand sans perte de position. Un second neutralisation, cette fois pour la Mercedes de Kimi Antonelli, a resserré le peloton, mais Verstappen a conservé le contrôle de la course jusqu’au drapeau à damier.

Lando Norris, mieux chaussé, a dépassé son coéquipier au redémarrage, reléguant Piastri à la troisième marche du podium. Malgré ce nouveau top 3, l’Australien pointe du doigt le premier tour comme l’instant clé qui a échappé à McLaren.

« Oui, j’ai freiné trop tôt, et Max a également fait un bon coup », a expliqué Piastri. « C’est décevant, mais nous avons pris quelques mauvaises décisions, ce n’est donc pas le meilleur dimanche, et il y a certainement beaucoup de choses à examiner et à revoir. C’était un bon coup de Max, mais ils avaient aussi le rythme aujourd’hui, donc nous allons revenir sur cette course et voir ce que nous pouvons faire différemment. »

Interrogé sur les interventions des voitures de sécurité qui ont eu un impact sur sa course, Piastri a estimé que Verstappen et Norris en avaient tous deux profité.

« Le VSC est arrivé à point nommé pour Max et Lando, et j’avais déjà usé mes pneus à ce moment-là, ce qui a rendu le dernier redémarrage assez difficile. J’ai fait de mon mieux pour conserver la deuxième place, mais je n’avais pas assez d’adhérence. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Lando Norris met en garde McLaren après la nouvelle victoire de Max Verstappen

Lando Norris a lancé un message clair à son équipe après sa deuxième place au Grand Prix d’Émilie-Romagne, estimant que McLaren « n’a pas réussi à suivre le rythme » imposé par Max Verstappen.

Parti depuis la quatrième position, le Britannique a d’abord conservé sa place en début de course avant de remonter en deuxième position, profitant des arrêts au stand de George Russell et Oscar Piastri. Dans les derniers tours, il s’est retrouvé derrière son coéquipier suite à une neutralisation tardive  de la course, mais a rapidement repris l’avantage grâce à un meilleur rythme avec des pneus plus frais.

S’il décroche un nouveau podium, Norris reconnaît que la victoire était hors de portée : Red Bull et Verstappen ont été, selon lui, un cran au-dessus à Imola.

« De ce point de vue, la course a été longue. Il n’était pas facile de dépasser, mais nous avons fait ce que nous pouvions », a déclaré Norris. « Je pense que Max a fait une bonne course. Ils étaient rapides aujourd’hui, et probablement un peu plus rapides [que nous], nous n’avons pas pu suivre le rythme. Nous avons eu une petite bataille intéressante à la fin entre Oscar et moi, ce qui est toujours tendu, mais toujours très amusant, et c’était une bonne course. Pour nous, en tant qu’équipe, la deuxième et la troisième place sont excellentes. Bien sûr, nous aurions aimé être là-bas pour nous battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous. »

Le dépassement de Norris sur Russell a été particulièrement impressionnant après avoir pris l’extérieur du virage rapide n° 5. C’était une manœuvre que le Britannique savait déterminante pour le reste de la course, mais il savait qu’il pouvait tenter la manoeuvre, car il sait que George Russell lui aurait laissé de la place pour se battre.

« C’est avec George, et je voyais bien qu’il avait beaucoup de mal avec ses pneus », a ajouté Norris. « C’est donc une situation dont il faut profiter. C’est toujours risqué. On ne veut jamais prendre trop de risques, mais on est aussi en course. C’est un pilote fair-play, c’est un bon pilote, donc il a fait de belles manœuvres aujourd’hui. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Verstappen se félicite d’un dépassement décisif sur Piastri, facteur clé de sa victoire à Imola

Max Verstappen a estimé que son dépassement sur Oscar Piastri dès le premier tour était l’élément déterminant de sa victoire au Grand Prix d’Émilie-Romagne. Le pilote Red Bull, parti deuxième sur la grille, est passé par l’extérieur du virage de Tamburello pour prendre l’avantage sur le poleman australien.

Grâce à cette manœuvre, le quadruple champion du monde s’est immédiatement emparé des commandes de la course, qu’il n’a plus jamais lâchées. Il remporte ainsi à Imola la 65e victoire de sa carrière, lors d’un week-end symbolique pour Red Bull, qui célébrait sa 400e course en Formule 1.

Il s’agit également de son deuxième succès de la saison, après celui décroché au Japon, déjà devant les deux McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri.

« Le départ n’était pas particulièrement génial, mais j’étais toujours sur la ligne extérieure, ou plutôt la ligne normale », a déclaré Verstappen. « Je me suis dit : ‘Bon, je vais essayer de passer par l’extérieur’. Ça a très bien marché et ça nous a permis de libérer notre rythme. La voiture était bonne, j’ai pu ménager mes pneus et nous avions un très bon rythme aujourd’hui. C’est une énorme amélioration par rapport à vendredi, j’en suis très satisfait. Le VSC [voiture de sécurité virtuelle] a été très utile pour faire un arrêt au stand et même avec les pneus durs, je pense que notre rythme était très bon. »

Verstappen a tout de même connu une fin de course sous pression, car la voiture de sécurité a été appelée en piste en fin de course afin de laisser le temps aux commissaires de piste de dégager la Mercedes de Kimi Antonelli. Cependant, Verstappen a su gérer ce stress de fin de Grand Prix et a ajouté : « Tout le peloton était regroupé, mais au redémarrage, je pense que nous avons très bien géré la situation et que nous avons réussi à terminer la course. Je suis incroyablement fier de tout le monde ici. Cette semaine a été très importante pour nous. Les voitures ont très bien fonctionné. Et toute l’exécution de la course, le moment des arrêts aux stands, les arrêts eux-mêmes, tout était très bien. »

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Verstappen s’impose à Imola devant les deux McLaren

Max Verstappen a remporté sa deuxième victoire de la saison au Grand Prix d’Émilie-Romagne, en s’imposant grâce à un magnifique dépassement dès le premier tour sur Oscar Piastri, poleman du jour. Malgré un départ poussif qui l’a brièvement relégué derrière George Russell, le pilote Red Bull a profité d’une ouverture dans le virage de Tamburello pour contourner Piastri à l’extérieur et prendre les commandes.

Dès lors, le quadruple champion du monde a imposé son rythme. Alors que Piastri s’arrêtait dès le 13e tour pour chausser des pneus durs, un arrêt manqué le faisait ressortir en huitième position, pris dans le trafic derrière Tsunoda, Bearman, Hamilton et Antonelli.

Verstappen, comme Lando Norris, a opté pour une stratégie à un seul arrêt, s’arrêtant plus tardivement pour limiter le temps passé dans le trafic. Norris s’est arrêté au 28e tour, mais la neutralisation de la course par voiture de sécurité virtuelle provoquée par l’arrêt d’Esteban Ocon au tour suivant a offert à Verstappen un arrêt presque « gratuit ». Le Néerlandais est ressorti en tête avec près de 20 secondes d’avance.

L’écart s’est toutefois réduit à neuf tours de l’arrivée, après l’intervention de la voiture de sécurité provoquée par un incident de Kimi Antonelli au même endroit. Si Norris, Verstappen et Hamilton en ont profité pour changer de pneus, Piastri est resté en piste.

Au redémarrage au 53e tour, Verstappen a immédiatement repris le large, tandis que la lutte pour la deuxième place s’intensifiait entre les McLaren. Norris a fini par dépasser son coéquipier au 58e tour dans Tamburello pour s’emparer de la deuxième marche du podium. Piastri a complété le podium, signant un nouveau résultat décisif dans la quête du titre.

Hamilton a terminé quatrième, signant son meilleur résultat depuis son arrivée chez Ferrari. Il a devancé Alex Albon, auteur d’un dépassement musclé sur Leclerc dans le dernier tour. Le Monégasque a dû se contenter de la sixième place.

George Russell s’est classé septième devant Carlos Sainz, permettant à Williams de repartir avec de précieux proints. Isack Hadjar (Racing Bulls) et Yuki Tsunoda (Red Bull) complètent le top 10, ce dernier s’étant élancé depuis la voie des stands après son accident en qualifications.

Fernando Alonso poursuit, lui, son début de saison compliqué. L’Espagnol, en difficulté après le déploiement de la voiture de sécurité virtuelle, a terminé 11e. Il égale ainsi une série de sept courses sans points, son pire début de saison depuis 2015.

Derrière lui, Nico Hülkenberg (Haas) et Pierre Gasly (Alpine) n’ont pas su tirer parti des incidents de course, terminant respectivement 12e et 13e. Liam Lawson (Racing Bulls) est 14e devant Lance Stroll (Aston Martin) et Franco Colapinto (Alpine), qui disputait sa première course en F1 sous les couleurs d’Alpine.

Ollie Bearman a terminé 17e, suivi par Gabriel Bortoleto (18e), tandis que Kimi Antonelli et Esteban Ocon sont les deux seuls abandons du jour.

Classement du Grand Prix de F1 d’Émilie-Romagne 2025

Découvrez les résultats très attendus du Grand Prix de F1 d’Émilie-Romagne 2025, qui s’est déroulé sur le mythique circuit d’Imola !

Résultat du Grand Prix de F1 d’Emilie-Romagne 2025

# Pilote Écurie Écarts Pneu
1
 
Max VERSTAPPEN

 
Red Bull LAP 63 H
2
 
Lando NORRIS
McLaren +6.109 H
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren +12.956 H
4
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +14.356 H
5
 
Alexander ALBON
Williams +17.945 H
6
 
Charles LECLERC
Ferrari +20.774 H
7
 
George RUSSELL
Mercedes +22.034 H
8
 
Carlos SAINZ
Williams +22.898 H
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +23.586 H
10
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +26.446 M
11
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +27.250 M
12
 
Nico HULKENBERG
Stake +30.296 M
13
 
Pierre GASLY
Alpine +31.424 H
14
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +32.511 H
15
 
Lance STROLL
Aston Martin +32.993 M
16
 
Franco COLAPINTO
Alpine +33.411 H
17
 
Oliver BEARMAN
Haas +33.808 H
18
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +38.572 M
19
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes DNF M
20
 
Esteban OCON
Haas DNF H

Newey explique indirectement pourquoi il n’a pas choisi Ferrari

Adrian Newey donne des conseils indirects à Ferrari : privilégier la méthode à la réputation. Adrian Newey explique pourquoi il a préféré Aston Martin à Ferrari.

Il y a quelques mois, Adrian Newey a surpris le paddock en choisissant de rejoindre Aston Martin Aramco, refusant, du moins pour l’instant, une collaboration avec une équipe légendaire comme Ferrari. Un détail de son interview dans la série UNDERCUT éclaire l’une des raisons de cette décision : la vision d’Aston Martin et l’importance qu’elle accorde à l’utilisation consciente des outils de simulation et de la soufflerie.

Avec son franc-parler habituel, Adrian Newey a déclaré : « Vous pouvez avoir la meilleure soufflerie du monde ou le meilleur simulateur, mais si vous n’avez pas la bonne corrélation entre les modèles (aérodynamique, pneus et dynamique), ils ne servent à rien. Tout cela demande du temps, du dévouement et de la méthode. »

Pourquoi Adrian Newey n’a-t-il pas choisi Ferrari ? La vraie valeur réside dans la méthode

Des mots qui sonnent comme un avertissement pour ceux qui, comme Ferrari, ont souvent dû composer avec une soufflerie qui n’était pas toujours optimale et avec des problèmes de corrélation entre les données simulées et le comportement réel sur piste. « Une voiture de F1 moderne est une créature très complexe. Elle est physiquement complexe en raison du nombre énorme de composants, mais cette complexité est multipliée par la quantité de simulations nécessaires à son développement », explique Adrian Newey.

L’équipe de Maranello peut compter sur une infrastructure massive, l’un des budgets les plus élevés du plateau et une histoire sans pareille. Mais pour Adrian Newey, les installations et les noms ne suffisent pas : une équipe doit travailler efficacement, méthodiquement et avec une philosophie technique cohérente.

Aston Martin, pour sa part, a investi dans la construction du campus technologique AMR, qui dispose de la soufflerie la plus avancée de la F1. « Les équipes de F1 dépendent de plus en plus des outils de simulation : la dynamique des fluides computationnelle (CFD), les souffleries et la corrélation entre la voiture réelle sur la piste et ces outils. C’est un domaine qui exige beaucoup de développement. »

En 2026, une révolution réglementaire aura lieu, avec de nouvelles règles concernant le châssis et les unités motrices. Ceux qui sauront s’adapter au mieux en exploitant pleinement les outils disponibles bénéficieront d’un avantage crucial. Adrian Newey en est conscient et a choisi l’environnement qui, selon lui, lui permet le mieux de travailler efficacement, méthodiquement et en toute liberté. Pour Ferrari, le message est clair : sans un système de développement intégré, le talent seul ne suffit pas.

Comment Cadillac fait avancer son projet F1 2026

Comment Cadillac se prépare pour ses débuts en F1 en 2026 : pilotes, installations et impact des droits de douane…

Les Américains arrivent

Le week-end à Miami a donné un premier aperçu de l’avenir de la Formule 1, avec l’arrivée de la 11e équipe sur la grille de départ. En Floride, l’équipe Cadillac F1 a organisé sa soirée de lancement officielle, marquant ainsi son entrée officielle dans le championnat l’année prochaine. La présentation a eu lieu au Queen à Miami Beach, mais à la grande déception de certains fans, il n’y a pas eu de dévoilement, pas même d’une voiture de démonstration pour 2026. Cela ne signifie toutefois pas que l’écurie américaine ne se prépare pas activement à ce qui sera un moment historique pour le sport automobile américain. Les avis sur les perspectives de Cadillac en F1 sont mitigés : le scepticisme est de mise, mais certains sont confiants dans les résultats potentiels d’une équipe directement soutenue par General Motors, même si, pour ses trois premières saisons, elle utilisera des moteurs Ferrari en tant que cliente.

Dans une interview accordée à l’Arkansas Democrat Gazette, Dan Towriss, PDG de TWG Motorsports, l’organisation qui a racheté Andretti Global en 2024 et qui s’associera à GM pour ce projet, a clarifié ses plans pour 2026 et au-delà. « Nous construisons la voiture, nous sommes dans la soufflerie depuis longtemps », a déclaré M. Towriss. « Le châssis est arrivé, nous continuons à renforcer l’équipe et de nombreux travaux sont menés de front. Mais je tiens à ce que tout le monde comprenne la profondeur du partenariat avec General Motors et Cadillac. Je pense que c’est quelque chose qui distinguera vraiment cette équipe et cette nouvelle venue sur la grille de départ. »

Trois sites et la curiosité des pilotes

L’équipe Cadillac F1 opérera depuis trois sites : deux aux États-Unis, l’un à Fishers, dans l’Indiana, qui sera l’usine principale, et l’autre à Warren, dans le Michigan, et un à Silverstone, au Royaume-Uni. La division chargée des moteurs sera basée en Caroline du Nord. La décision de s’appuyer dans un premier temps sur Ferrari a également été évoquée par Mark Reuss, président de General Motors, qui assistait à l’événement de Miami aux côtés du directeur de l’équipe, Graeme Lowdon. Ce dernier a également été aperçu dans l’espace d’accueil de Ferrari dans le paddock. « Pour aller vite, il faut d’abord aller lentement », a déclaré M. Reuss, expliquant que l’équipe souhaitait prendre le temps nécessaire pour développer un groupe motopropulseur rapide et fiable.

Towriss a également commenté la situation des pilotes, sans toutefois en dévoiler beaucoup. La signature de Sergio Perez semble désormais proche – à l’extérieur du site, des groupes de fans mexicains bruyants se sont rassemblés, scandant « signe Checo, signe Checo » – mais le deuxième siège reste indécis. « Cette équipe suscite beaucoup d’intérêt, et nous l’apprécions vraiment », a déclaré Towriss. « Nous voulons que cette personne soit mise en position de réussir, et nous voulons que le siège soit respecté lorsqu’un pilote américain rejoindra l’équipe. Nous trouverons le bon moyen et le bon moment pour faire entrer le bon pilote en Formule 1. »

Il y a donc l’intention de faire courir un pilote américain, mais peut-être pas tout de suite. Une option intéressante pourrait être un duo entièrement mexicain : aux côtés de Perez pourrait venir Pato O’Ward, un pilote IndyCar respecté qui fait partie du groupe de pilotes de réserve de McLaren. Zak Brown a déjà déclaré qu’il serait prêt à le libérer si Cadillac souhaitait l’engager comme pilote à plein temps. Colton Herta, un autre talent américain prometteur issu de l’IndyCar, reste également un candidat sérieux. Par ailleurs, Auto Motor und Sport suggère le pilote allemand Mick Schumacher, qui court actuellement pour Alpine en WEC, comme candidat. Schumacher était à Miami, apparemment pour explorer d’autres contacts avec la direction de l’équipe américaine.

La question des droits de douane

Un dernier sujet intéressant concernant Cadillac est la question des droits de douane imposés par le président américain Donald Trump, qui continuent de peser sur les relations entre les États-Unis et l’Europe. Selon les médias américains, Reuss a déclaré que les efforts de GM en Formule 1 ne seraient pas affectés par les droits de douane, même si leur impact potentiel sur l’entreprise est estimé à environ 5 milliards de dollars. Malgré la suppression de certains des droits de douane initiaux imposés par Trump sur les importations, un droit de 25 % reste en vigueur. « Rien de tout cela n’affectera ce projet », a conclu Reuss, faisant référence à l’engagement de GM en Formule 1.

Max Verstappen s’offre un record au Nürburgring sous un faux nom

Max Verstappen a surpris la planète sport automobile en prenant part, sous pseudonyme, à une séance d’essais sur le mythique tracé de la Nordschleife du Nürburgring. Vendredi dernier, le quadruple champion du monde de Formule 1 a troqué sa Red Bull habituelle pour une Ferrari 296 GT3 engagée par Emil Frey Racing, et s’est présenté sous le nom de « Franz Hermann » sur la liste officielle des participants.

Cette apparition discrète a eu lieu dans le cadre d’une session NLS (Nürburgring Langstrecken-Serie), sur le célèbre circuit allemand surnommé « l’Enfer Vert ». Arborant les couleurs noir et rouge de Verstappen.com, la Ferrari pilotée par le Néerlandais n’est pas passée inaperçue, et les spéculations n’ont pas tardé à émerger quant à ses performances chronométrées.

Des sources proches du circuit, dont l’expert Misha Charoudin, ont avancé que Verstappen aurait signé un temps inférieur au record GT3 actuel sur la Nordschleife. Une rumeur que l’intéressé a lui-même laissée entendre comme fondée, lors de ses échanges avec les médias en amont du Grand Prix d’Émilie-Romagne.

L’initiative de Verstappen, bien que non annoncée officiellement, confirme une nouvelle fois l’attachement du pilote Red Bull aux défis en dehors du cadre strict de la F1, même à quelques jours d’un week-end de Grand Prix.

« Ils m’ont demandé un faux nom, alors j’ai dit qu’on en choisirait un qui soit aussi allemand que possible », a déclaré Verstappen à Imola, à Motorsport.com. « [J’avais un faux nom parce que] comme ça, je ne figurais pas sur la liste des participants. Sinon, les gens se seraient réveillés à 8 heures du matin en sachant que mon nom était là. Je savais qu’une fois sur place, les gens s’en rendraient compte. C’est normal. Mais au moins, je n’étais pas sur la liste des participants. Donc, à 8 ou 9 heures du matin, c’était plutôt calme. Mais pour moi, je ne suis pas là pour montrer que je peux battre un record du tour ou n’importe quel autre record. Je m’amusais simplement et j’apprenais le circuit avec l’équipe. Emil Frey n’était pas là non plus auparavant. Pour eux aussi, le rêve est de participer aux 24 Heures. Nous avons simplement passé un bon moment à prendre de la vitesse. Nous avons également eu de la chance avec les conditions. Il faisait très beau et ensoleillé. C’est génial quand ça se passe comme ça. »

GP d’Émilie-Romagne : Oscar Piastri décroche la pole au terme d’une séance chaotique à Imola

Oscar Piastri s’est offert une nouvelle pole position en F1, offrant à McLaren sa première pole à Imola depuis Kimi Räikkönen en 2005. L’Australien a devancé Max Verstappen de 34 millièmes à l’issue d’une séance de qualifications perturbée par deux violents accidents.

La Q1 a été suspendue à deux reprises, d’abord après l’impressionnant accident de Yuki Tsunoda dans la chicane Villeneuve. Le pilote Red Bull a perdu le contrôle en escaladant un vibreur, sa voiture effectuant plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser. Transporté au centre médical, Tsunoda a été déclaré apte à courir mais reste classé non qualifié, faute de temps chronométré.

Peu après la reprise, Franco Colapinto a, lui aussi, violemment tapé les barrières au virage de Tamburello après une erreur d’appréciation, provoquant un second drapeau rouge. Le pilote Alpine s’était déjà illustré plus tôt en roulant à vitesse réduite en bout de voie des stands, incident qui lui a valu une convocation chez les commissaires.

L’accident de Colapinto a eu une incidence directe sur le sort d’Ollie Bearman. Le Britannique, initialement qualifié en Q2, a vu son temps annulé, la direction de course estimant qu’il avait franchi la ligne de chronométrage après le déclenchement des drapeaux rouges. Ce déclassement, jugé litigieux, a provoqué un long délai avant le lancement de la Q2.

La Scuderia Ferrari, très attendue à domicile, a vécu une véritable désillusion : Charles Leclerc et Lewis Hamilton, en difficulté, ont été éliminés dès la Q2. Respectivement 11e et 12e, ils ont été devancés par les Aston Martin de Lance Stroll et Fernando Alonso, qui ont signé leurs tours avec des pneus médiums.

Le classement des qualifications à Imola 

Kimi Antonelli, local de l’étape, a lui aussi été écarté en Q2 (13e), tout comme Gabriel Bortoleto (14e). Colapinto, accidenté, n’a pas pris part à ce segment.

En Q3, Verstappen a d’abord pris l’avantage avec un tour en 1:14.704, devant Piastri et Norris. Mais dans le dernier run, malgré le trafic, Piastri a réussi à améliorer en 1:14.670, subtilisant la pole pour 0,034 seconde.

George Russell a devancé Lando Norris pour s’adjuger la troisième place, profitant d’une erreur du Britannique. Fernando Alonso complète le top 5 devant Norris.

Carlos Sainz, Alex Albon, Lance Stroll, Isack Hadjar et Pierre Gasly complètent le top 10 d’une séance mouvementée et riche en rebondissements.