Revivez la bataille Verstappen-Norris à travers leurs échanges radio

Si vous avez passé le week-end dans une grotte, alors vous avez probablement manqué la controverse autour du dépassement de Lando Norris sur Max Verstappen dans les derniers tours du Grand Prix des États-Unis.

Le pilote McLaren pensait avoir fait le plus dur en dépassant la Red Bull de Max Verstappen, mais la direction de course a décidé de lui infliger une pénalité de cinq secondes pour avoir complété son dépassement en dehors des limites de piste.

Depuis, la FIA a dévoilé les échanges radio entre les deux pilotes ainsi que leurs ingénieurs respectifs.

Tour 52 : Norris passe Verstappen

Verstappen : « Il m’a dépassé en dehors de la piste ».

Norris : « Je pense que j’étais devant à l’apex, faites-moi savoir si vous pensez le contraire. »

Joseph (McLaren) : « Nous pensons que tu étais devant à l’apex. »

Tour 53 : Norris coupe agressivement la trajectoire devant Verstappen dans le virage 1.

Verstappen : « Il faut qu’il rende la position ».

Lambiase (Red Bull) : « Nous sommes sur le coup Max. Nous le savons. Et nous avons aussi vu le mouvement au freinage dans le [virage] 1. »

Tour 54 : Norris détient une avance de 1,7 seconde sur Verstappen.

Lambiase : « Les commissaires regardent ça, Max. »

Joseph : « Donc notre opinion est : vous étiez devant à l’apex, les deux voitures sont sorties de la piste. »

Norris : « Oui, il est également sorti de la piste. Donc c’était clair. »

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Tour 55 : Norris sort large dans le dernier virage.

Lambiase : « Max aussi, Lando a dépassé les limites de la piste. Je m’attends à une pénalité rien que pour ça, donc continue de tout donner. »

Tour 56 : McLaren avertit son pilote quant aux limites de piste.

Joseph : « Alors, Lando, nous avons eu notre troisième infraction, concernant les limites de la piste, et je sais que tu le sais. Donc plus de dépassement de limites. Plus jamais. »

Drapeau à damier : Norris écope d’une pénalité de cinq, ce qui le fait passer de la troisième à la quatrième place.

Norris : « Eh bien, je suppose que j’ai reçu une pénalité de cinq secondes ? »

Joseph : « Oui, ils t’ont donné cinq secondes à la fin pour avoir quitté la piste et pris l’avantage. Je ne sais pas trop pourquoi. »

Norris : « Ah oui, alors j’aurais dû retourner derrière lui, n’est-ce pas ? »

Horner : « Bien joué, mon pote, tu as bien roulé. Nous n’avons pas été aussi compétitifs que nous aurions dû l’être dans le deuxième relais, mais tu mérites ce podium aujourd’hui. »

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Verstappen : « Argh ! Mon Dieu ! C’était une course difficile. Oui, j’ai tout essayé. Avec la défense, au moins c’était amusant. C’est juste un peu bizarre qu’on puisse doubler en dehors de la piste. »

Lambiase : « Eh bien, vous ne pouvez pas. Et la FIA a rectifié le tir, alors voilà. »

Liam Lawson est un “homme d’avenir” selon Helmut Marko , quid de Sergio Pérez ?

Liam Lawson a fait un retour plus que remarqué en F1. Celui qui est venu remplacer Daniel Ricciardo chez Visa Cash App Racing Bull (VCARB) a marqué des points au championnat et dans le cœur des dirigeants de Red Bull.

Liam Lawson le sait, il est actuellement observé de près par Red Bull et force est de constater qu’il n’a pas failli à sa mission tout au long du week-end de course du Grand Prix des États-Unis. Il ne s’est pas laissé marcher dessus par Fernando Alonso, il a performé en qualifications et en course sprint et enfin, il a marqué des points à l’arrivée de la course principale alors qu’il s’élançait depuis la 19e place sur la grille de départ. De quoi satisfaire Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull en F1 qui voit en Lawson un “homme d’avenir”.

« Ses débuts ont été excellents”, a déclaré Marko à Sky Deutschland. “Cela s’est déjà vu en Q1, où il a réalisé le troisième meilleur temps. Il a contrôlé la course à tout moment et a effectué de très bons dépassements. Il faut mettre les jeunes dans la voiture et cela fonctionne. C’est définitivement un homme d’avenir.

Les performances de Liam Lawson ont également été remarquées par Christian Horner, le directeur de l’écurie Red Bull.

Je pense qu’il a réalisé un grand prix exceptionnel. Il est parti de la 19e place, a terminé dans les points, a fait de superbes dépassements, il peut donc être satisfait”, a conclu le Britannique.

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Face aux bons résultats de Liam Lawson, sont mis en évidence les failles de Sergio Pérez, en grand danger chez Red Bull. Le Mexicain a une nouvelle fois vécu un week-end compliqué, encore une fois distancé par son coéquipier chez Red Bull, Max Verstappen. Ses récents déboires ont même fait naitre des bruits de couloirs, évoquant un possible départ en retraite du pilote à l’issue de son Grand Prix national, le Grand Prix de Mexico City le week-end prochain.

C’est une rumeur”, a assuré Helmut Marko. “Il dit lui-même qu’il n’y a rien de vrai là-dedans”, avant d’ajouter : “Voyons voir, mais il doit améliorer ses performances.”

Red Bull sous la menace de Ferrari

Alors que le titre constructeur semble s’éloigner pour Red Bull, c’est maintenant sa deuxième place au classement qui est menacée par Ferrari. Selon Christian Horner, le retour aux affaires de Ferrari vient du fait que l’écurie italienne peut compter sur les performances de ses deux pilotes.

Ils ont été très, très forts”, a-t-il déclaré aux médias. “Ils ont deux pilotes qui se battent aux avant-postes. McLaren aussi, leurs pilotes, il n’y a pas un grand déficit entre eux. C’est donc là que nous avons vraiment besoin que Checo entre en jeu pour le Championnat des constructeurs.”

J’espère que le soutien qu’il recevra au Mexique lui donnera un coup de pouce”, a conclu Christian Horner

Ferrari ne compte aujourd’hui plus que huit points de retard sur Red Bull.

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Pérez regrette de ne pas avoir eu le même package que son coéquipier à Austin

Ce week-end à Austin, Sergio Pérez a encore une fois vécu des jours compliqués, loin des performances de son coéquipier chez Red Bull, Max Verstappen.

Sergio Pérez a affirmé, après le Grand Prix des États-Unis, avoir roulé avec un package différent de celui de Max Verstappen, son voisin de garage chez Red Bull. Alors que triple Champion du monde a remporté la course sprint puis a sécurisé une solide troisième place à l’arrivée de la course principale, Sergio Pérez n’a pu faire mieux qu’une P9 en sprint et une septième place en Grand Prix

À l’arrivée du Grand Prix, Sergio Pérez a tenu à faire la lumière sur la situation et sur ses performances.

Nous n’avons pas tout à fait le même package, mais je ne sais pas exactement à quel point. C’était juste assez loin”, a déclaré Perez à Sky Sports F1. “C’est un week-end où nous avons eu du mal. Rien ne s’est vraiment mis en place durant le week-end. Nous avons progressé au niveau des réglages, mais le rythme n’était pas très bon. Nous devons donc analyser les réglages en profondeur.

Red Bull aurait donc uniquement apporté des modifications sur le plancher et le capot moteur de la RB20 de Max Verstappen. De son côté, Sergio Pérez ne sait pas encore aujourd’hui s’il bénéficiera de ses améliorations lors du prochain Grand Prix, devant son public.

Après la course de dimanche, Perez a révélé qu’il ne disposait pas du nouveau package d’amélioration, monté sur la RB20 que son coéquipier Max Verstappen.

Nous ne le savons pas encore”, a-t-il déclaré. “Nous sommes assez serrés sur les pièces et comme nous sommes encore en train d’apprendre sur cette nouvelle spécification de plancher, il se peut que nous devions attendre un peu plus longtemps avant de les obtenir.

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Sergio Pérez fait de son mieux

Sergio Pérez compte aujourd’hui 204 points de retard sur Max Verstappen, leader du Championnat du monde des pilotes. Le manque de rythme de Sergio Pérez va probablement faire manquer à Red Bull le titre des constructeurs, et peut être même sa deuxième place au classement. Le Mexicain, qui est sous pression pour conserver son siège chez Red Bull pour la saison prochaine, a vu Liam Lawson performer au volant de la Visa Cash App Racing Bull, ce qui ne présage rien de bon pour le pilote mexicain.

Je fais du mieux que je peux et c’est ce qui compte vraiment”, a conclu le pilote Red Bull.

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McLaren estime inutile de demander un droit de révision à la FIA

Qu’elle soit injuste ou non, la pénalité infligée à Lando Norris lors du Grand Prix des Etats-Unis ayant eu pour conséquence de voir le pilote anglais perdre la troisième place du podium au profit de son adversaire direct dans la course au titre, Max Verstappen, ne sera plus contestée par l’équipe McLaren.

Le team anglais a fait savoir de manière élaborée en quoi son interprétation des circonstances de course ayant mené à la pénalité de Norris, amené hors-piste par un Verstappen qui défendait sur un dépassement de la McLaren, différait largement de l’interprétation faite par les commissaires à la fois de la situation et du règlement sportif.

Néanmoins, Andrea Stella, directeur de l’équipe McLaren, souhaite désormais mettre cet épisode derrière et se concentrer sur les dernières épreuves de la saison, au terme desquelles le team peut encore briguer les deux couronnes mondiales 2024.

McLaren pourrait disposer d’un droit de révision de la décision prise par la FIA. Pour cela, il lui faudrait présenter d’ici jeudi une pièce significative et pertinente, qui n’aurait pas été évaluée par les commissaires lors de leur prise de décision initiale.

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Au-delà du fait que McLaren estime que la décision des commissaires n’avait absolument pas besoin d’être prise si hâtivement pendant la course et que les pilotes auraient dû être entendus après la course, il semble qu’aucun élément ne sera soumis par l’équipe anglaise, qui estime que les commissaires disposaient déjà, au moment de leur décision, de tout ce qui était nécessaire pour ne pas charger Norris, voire pénaliser Verstappen. 

« Je pense qu’il n’existe pas de nouvelles preuves pertinentes », estime ainsi Andrea Stella. « Les uniques preuves que nous avons utilisées jusqu’à présent pour évaluer notre interprétation, en désaccord avec les commissaires, sont déjà disponibles ! »

 « Si l’on ouvrait un droit de révision, je ne pense pas qu’il sera couronné de succès. Il n’est pas nécessaire d’avoir de nouvelles preuves. Il s’agit juste une question d’interprétation… »

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Verstappen : “McLaren se plaint de beaucoup de choses ces derniers temps”

Max Verstappen est revenu sur le moment où Lando Norris l’a dépassé hors piste au virage 12 alors que les deux hommes se battaient pour la troisième place.

Après plusieurs tours à batailler sans réussir à passer la Red Bull, Norris a voulu saisir l’opportunité au tour 52 lorsqu’il s’est retrouvé devant Verstappen au moment de freiner pour aborder le virage 12.

Le Néerlandais a toutefois défendu ardemment comme à son habitude, repoussant son freinage et emmenant au large la McLaren. Norris à l’extérieur a alors poursuivi son dépassement tout en étant en dehors des limites de la piste.

Pour Max Verstappen, il n’y a pas de débats à avoir sur cette situation sachant que les règles sont claires.

“Je pense que c’est très clair : vous ne pouvez pas dépasser en dehors de la ligne blanche”, a indiqué Verstappen en conférence de presse. “Je veux dire que j’ai été sanctionné pour cela ici aussi en 2017, je crois. J’ai donc perdu mon podium comme ça”.

Verstappen fait ici référence à son dépassement sur Kimi Räikkönen en 2017 dans le dernier tour à l’intérieur des virages 16 et 17, où il avait, à l’image de Norris ce dimanche, perdu son podium.

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Verstappen : “En dehors de la ligne blanche, vous ne pouvez pas dépasser”

“Donc je suis resté calme, j’ai essayé de faire du mieux que je pouvais après ça pour amener la voiture jusqu’à la fin parce que ce n’était pas facile avec les pneus et la situation dans laquelle je me trouvais”, poursuit-il. “Mais oui, dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié la bataille que nous avons eue.”

Interrogé par ailleurs sur la version que McLaren pourrait défendre concernant cet incident, à savoir qu’il est, lui aussi, sorti de la piste et a poussé Norris dehors, Verstappen a partagé son désaccord avec cette version avant d’adresser une pique à l’écurie britannique. 

“Ils se plaignent de beaucoup de choses ces derniers temps, mais c’est très clair dans le règlement”, rétorque Verstappen. “En dehors de la ligne blanche, vous ne pouvez pas dépasser. J’ai déjà été sanctionné pour cela par le passé.”

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Verstappen : “Je n’ai poussé personne dehors”

Max Verstappen pensait avoir réalisé l’envol parfait en dépassant Lando Norris dans le premier tour du premier virage, c’était sans compter les Ferrari qui semblaient voler ce week-end à Austin.

Le pilote Red Bull a finalement été le quatrième pilote à franchir la ligne d’arrivée, avant de récupérer la troisième place de Lando Norris, pénalisé par la direction de course.

C’était une course assez difficile. Je n’ai jamais vraiment eu le rythme pour attaquer”, a déclaré Max Verstappen après la course. “J’ai juste beaucoup sous-viré, j’ai eu du mal à freiner, ce qui a rendu la défense très difficile.

Il y a quelque chose qui n’a pas fonctionné aujourd’hui, il va falloir que l’on comprenne pourquoi. Je ne sais pas pourquoi, mais on n’avait pas d’adhérence sur le train avant, ça m’a couté beaucoup de temps.

À chaque fois que quelqu’un tentait une manœuvre, je ne pouvais pas freiner aussi tard. La bataille a été rude. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour le garder derrière moi. Au final, monter sur le podium est un excellent résultat.”

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Interrogé sur la pénalité reçue par Lando Norris, Max Verstappen a déclaré qu’il ne voulait pas s’éprendre sur le sujet.

J’ai mon opinion, mais je n’ai pas besoin de la donner ici. Je laisse les commissaires faire leur travail.

Mais questionné par Canal +, le triple Champion du monde a bien voulu en dire un peu plus.

Non je n’ai poussé personne dehors, on ne s’en est même pas touché. J’ai essayé de prendre le virage, mais j’étais en train de bloquer, c’est la course.

Max Verstappen quitte Austin avec 57 points d’avance sur Lando Norris et voit de plus en plus se dessiner l’esquisse d’une quatrième couronne mondiale.

Norris dénonce les décisions “peu constantes” de la FIA

Lando Norris, qui s’était élancé depuis la première place sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis, a vécu une course compliquée.

Relégué en quatrième place dès la sortie du premier virage, Lando Norris a cravaché pendant toute la course pour revenir sur max Verstappen son rival au Championnat des constructeurs. Toutefois, le pilote McLaren, tout comme le pilote Red Bull, ont terminé leur virage en dehors des limites de pistes. Placé sous investigations par la direction de piste, Lando Norris a finalement reçu cinq secondes de pénalité, le privant de la troisième marche du podium. Une décision de la FIA qui ne manquera pas de faire, encore une fois, débat.

“Je ne sais pas quoi dire, j’ai demandé à l’équipe ce qu’il en pensait (de mon dépassement)”, a déclaré Norris au micro de Canal+. “En considérant que Max était également sorti de la piste, il m’a poussé en dehors alors que j’étais devant au moment de freiner. S’il était resté sur la piste … OK, mais là les décisions de la FIA sont peu constantes.

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Interrogé sur le fait qu’il aurait peut-être dû rendre la place à Max Verstappen, Lando Norris a déclaré qu’il n’en avait pas eu le temps.

Il est impossible de savoir. Ils ne peuvent évidemment pas se décider en quelques tours, donc ce n’est évidemment pas une décision facile, sinon elle serait venue un peu plus tôt”, a déclaré le pilote McLaren à Sky Sports F1. “J’ai essayé. Il est aussi sorti de la piste. Donc, s’il sort de la piste, il est clair qu’il y est allé beaucoup trop fort et qu’il a pris l’avantage en faisant ce qu’il a fait. Mais ce n’est pas moi qui fixe les règles, alors…

Si ce week-end les yeux étaient tournés vers Lando Norris et Max Verstappen, ce sont finalement les Ferrari de Charles Leclerc et de Carlos Sainz qui ont fait le plein de points (30 pour Leclerc et 25 pour Sainz).

On était un peu dans la bataille, mais les Ferrari étaient rapides depuis le début du week-end, on les sous-estime depuis un moment. Ils ont fait un bon travail, il y a de belles batailles et il faut rester concentrer !”, a conclu le pilote McLaren.

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Course – Leclerc emmène un doublé Ferrari à Austin, Norris pénalisé sur le fil

Charles Leclerc est allé décrocher à Austin son troisième succès de la saison, devançant son coéquipier chez Ferrari Carlos Sainz et la Red Bull de Max Verstappen. Liam Lawson et Franco Colapinto dans les points.

Le fantastique envol de Charles Leclerc

Lando Norris, qui s’élançait depuis la première place sur la grille de départ n’est pas parvenu à passer en tête, gêné par Max Verstappen. Opportuniste, Charles Leclerc qui était resté à l’intérieur est allé prendre la tête de la course. Le Monégasque s’élançait pourtant depuis la quatrième position sur la grille de départ. Max Verstappen deuxième, a dû protéger sa position face à un Carlos Sainz déchaine

Liam Lawson et Lewis Hamilton se sont eux aussi parfaitement envolés, grappillant chacun 5 places. Alors que le septuple champion du monde était remonté en 12e position, il a perdu le contrôle de sa Mercedes et est allé bloquer sa monoplace dans un bac à gravier. La voiture de sécurité a été contrainte d’entrée en piste pour laisser le temps aux commissaires de dégager la W15.

Après cinq tours, Charles Leclerc menait le Grand Prix, devançant Max Verstappen, Carlos Sainz, Lando Norris et Oscar Piastri. Alors que les pilotes étaient toujours derrière la voiture de sécurité, Lando Norris faisait savoir à son ingénieur que Max Verstappen n’avait visiblement pas l’intention de prendre le premier virage au moment du départ.

Leclerc enfonce le clou

Charles Leclerc à relancer la course au sixième tour. Auteur d’un très beau départ, Pierre Gasly est parvenu à conserver sa sixième place, alors que son coéquipier, Esteban Ocon se retrouvait en fond de classement après un accrochage au départ.

Alors qu’il était troisième, Carlos Sainz rapportait à son ingénieur qu’il perdait de la puissance et qu’il sentait une forte odeur d’essence dans son cockpit. Un peu plus loin dans le peloton, on a pu assister à une belle manœuvre de dépassement de Liam Lawson sur Fernando Alonso, les deux pilotes ne se sont pas lâchés du week-end.

Après 15 tours, Leclerc menait toujours les débats et comptait une avance de plus de six secondes sur son premier poursuivant, Max Verstappen. C’est à peu près à ce moment de la course que l’ont assisté aux premiers passages aux stands, la plupart des pilotes passant aux pneus durs.

Alors qu’il réalisait un très bon début de course, Pierre Gasly a vu de nombreuses places lui passer sous le nez, la faute à un arrêt aux stands en près de sept secondes … dommage pour Alpine qui ne peut pas se permettre de perdre aussi facilement des positions et donc des points.

Charles Leclerc continuait à accentuer son avant sur Max Verstappen, comptant jusqu’à 11 secondes d’avance avant que ce dernier ne passe aux stands à l’entame du 26e tour. Le triple Champion du monde est ressorti en piste cinq secondes derrière Carlos Sainz (qui s’était déjà arrêté). Charles Leclerc est venu couvrir la stratégie de Verstappen en rentrant aux stands un tour plus tard. Reparti avec des pneus durs, l’objectif était donc de ne faire qu’un arrêt lors de cette course.

Ne s’étant toujours pas arrêtés, Lando Norris et Oscar Piastri faisaient course en tête. Toutefois, l’Australien a rapidement vu Charles Leclerc revenir dans ses rétroviseurs, pour ensuite le dépasser.

Lando Norris a finalement plongé aux stands à l’entame du 32e tour, chaussant lui aussi des pneus durs, imité un tour plus tard par Oscar Piastri. Après la valse des arrêts aux stands, Charles Leclerc menait toujours la course devant son coéquipier Carlos Sainz. Suivaient alors Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri, sur des pneus plus frais que les pilotes qui devançaient les McLaren.

Leclerc remporte le Grand Prix des États-Unis

Au 41e tour, George Russell fut le dernier pilote à rentrer aux stands, pour évidemment chausser les pneus durs.

En difficulté avec ses pneus “je ne peux ni freiner ni attaquer avec ces pneus”, Max Verstappen troisième voyait Lando Norris revenir sur lui à grandes enjambées. Lando Norris est même parvenu à revenir dans la zone DRS de la Red Bull, à un peu plus de 10 tours de la fin de cette course. Le podium commençait gentiment à se dessiner avec les deux Ferrari et la McLaren de Lando Norris.

C’est à dix tours de la fin du Grand Prix de Lando Norris est allé porter une première attaque sur Max Verstappen. SI le Batave a chèrement défendu sa position sur plusieurs virages et plusieurs tours, il a finalement dû s’incliner à 4 tours de la fin du Grand Prix. Effectuant sa manœuvre en dehors des limites de piste, Lando Norris a finalement reçu une pénalité de 5 secondes, permettant à Max Verstappen de reprendre la troisième place.

Le point du meilleur tour n’aura pas été attribué aujourd’hui, car il est revenu à Esteban Ocon. Le pilote Alpine est allé ravir ce point qui appartenait jusqu’ici à franco Colapinto, pilote Williams et écurie concurrente d’Alpine au Championnat des constructeurs.

Imperturbable et impérial à Austin, Charles Leclerc est allé franchir en premier la ligne, emmenant un doublé Ferrari.

Le classement du Grand Prix des États-Unis

PPilote Equipe
1Charles LeclercFerrari
2Carlos SainzFerrari
3Max VerstappenRed Bull
4Lando NorrisMcLaren
5Oscar Piastri McLaren
6George RussellMercedes
7Sergio PérezRed Bull
8Nico HülkenbergHaas
9Liam LawsonVCARB
10Franco ColapintoWilliams
11Kevin MagnussenHaas
12Pierre GaslyAlpine
13Fernando Alonso Aston Martin
14Yuki TsunodaVCARB
15Lance StrollAston Martin
16Alex AlbonWilliams
17Valtteri BottasSauber
18Esteban OconAlpine
19Guanyu ZhouSauber
Ab.Lewis Hamilton Mercedes

Verstappen : “Peu importe d’où vous vous élancez si votre rythme de course est le meilleur”

Vainqueur de la course sprint, Max Verstappen a signé le deuxième temps des qualifications, derrière son rival au Championnat, Lando Norris.

Lors des trois derniers Grands Prix des États-Unis, le pilote qui s’élançait depuis la seconde marque sur la grille de départ a toujours viré en tête au premier virage, de bon augure pour Max Verstappen, le pilote Red Bull. Toutefois, Max Verstappen n’est pas très adepte des chiffres et des statistiques et préfère rester pragmatique.

La position de départ n’a pas vraiment d’importance. Si votre rythme de course est meilleur, vous pouvez dépasser ici, car cette piste est bonne pour la course”, a déclaré Verstappen à Sky Sports F1. “L’année dernière, je suis parti P6 [et j’ai gagné]. J’espère juste que je pourrai être dans la bagarre.”

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La course sprint de samedi nous a donné un bref aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la course principale. Une lutte entre Lando Norris et Max Verstappen, sans oublier deux Ferrari prêtes à sauter sur la moindre occasion. De son côté, Max Verstappen retient une chose de cette course sprint, il peut de nouveau se battre.

Les dernières courses, j’ai eu l’impression d’avoir les mains liées dans le dos et de ne pas pouvoir me battre, alors j’espère que ce sera différent demain. Je pense que nous avons rendu la voiture plus stable. Vous pouvez donc attaquer un peu mieux les virages ”, a-t-il conclu.

Si Max Verstappen ne pourra pas vraiment compter sur l’aide stratégique de son coéquipier Sergio Pérez, Lando Norris aura lui un allié de taille. En effet, Oscar Piastri, cinquième sur la grille de départ, aura comme mission d’aider Lando Norris à Austin. En décalant sa stratégie, Piastri pourrait à un moment donné de la course, se retrouver devant un Max Verstappen qui ressort des stands. Il pourrait alors casser le rythme de course du pilote Red Bull.

Une chose est sure, cette course sera animée et il ne faudra pas la manquer. On se donne donc rendez-vous à 21 h !

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La FIA met fin à la controverse autour du T-tray de la Red Bull

La FIA a décidé de clore l’affaire entourant le T-tray de la Red Bull. Aucune investigation supplémentaire ne sera faite sur le dispositif de variation de hauteur du plancher de la RB20.

L’affaire est née en amont du Grand Prix des États-Unis, la FIA avait décidé d’inspecter les monoplaces autrichiennes qui était capables de modifier le réglage de la hauteur de caisse, entre les qualifications et la course.

Après avoir examiné de près les RB20 de Sergio Pérez et de Max Verstappen, la FIA ne juge pas utile de procéder à de plus amples investigations.

Nikolas Tombazis, responsable des questions relatives aux monoplaces à la FIA, a déclaré :

Est-ce que je peux affirmer avec une totale certitude qu’il n’y a jamais eu d’irrégularités ? Non. Est-ce que je peux dire que l’affaire est close ? Oui, totalement”, comme le rapporte Motorsport.com.

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Il est compliqué de démontrer après coup ce qui s’est passé dans le passé, et nous ne pensons pas être en mesure d’enquêter sur un événement remontant à deux ans”, a-t-il affirmé. “En règle générale, lorsque nous décidons de soumettre une affaire aux commissaires ou au tribunal, nous cherchons à avoir des preuves solides, et non des éléments reposant uniquement sur des rumeurs ou des suppositions.

Tombazis a déclaré qu’il n’était pas réaliste de penser que l’analyse des images de vidéosurveillance du garage que la FIA enregistre chaque week-end permettrait de trouver des preuves de la modification de l’appareil par l’équipe.

Les gens peuvent examiner certains aspects de la voiture, mais la question est de savoir si cela est faisable facilement”, a-t-il ajouté. “Si vous devez démonter toute la carrosserie et effectuer de nombreuses manipulations, cela sera évidemment capté par les caméras. Mais pour quelque chose de si rapide et simple, je ne pense pas qu’il soit réaliste de vérifier cela avec des caméras ou des images virtuelles, etc.

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Lando Norris conserve la troisième place de la course sprint

Lando Norris a été placé sous enquête pour avoir piloté de manière erratique dans le dernier tour de la course sprint. Après examen des commissaires de courses, le pilote britannique a finalement conservé sa troisième position.

Alors qu’il s’élançait depuis la quatrième position sur la grille de départ, le pilote McLaren a rapidement viré à la deuxième place dès le premier virage. Malgré ce bon départ, il n’a jamais réellement pu rivaliser avec Max Verstappen, qui a remporté la course et augmenté son avance au championnat à 54 points.

Dans les ultimes tours de la course sprint, Norris a rencontré des problèmes avec ses pneus, permettant à Carlos Sainz et Charles Leclerc de le rattraper. Le pilote espagnol l’a finalement dépassé dans le premier virage du dernier tour. Quelques hectomètres plus loin, au virage 15, Lando Norris et Charles Leclerc ont évité l’accrochage de peu. Cette manœuvre de défense du Britannique a entrainé l’ouverture d’une enquête pour conduite erratique.

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Leclerc a immédiatement exprimé son mécontentement à la radio concernant la défense de Norris. Lors de la conférence de presse post-course, Norris a reconnu que l’enquête était justifiée : “Oui, celle où il faut freiner et tourner tout le long. C’est logique, honnêtement”, a-t-il conclu.

Au final, les commissaires de piste n’ont pas jugé bon de sanctionner le pilote McLaren.

Il ne semblait pas y avoir de changements significatifs de direction au freinage, et le mouvement au virage 15 était un mouvement de défense légitime de la part du pilote de la voiture 4.

Lando Norris, qui rêve toujours du titre mondial, va devoir hausser le rythme lors de la séance de qualification du Grand Prix des États-Unis s’il veut avoir une chance de battre Max Verstappen.

Sprint – Verstappen intouchable à Austin, Sainz brillant deuxième

Max Verstappen a remporté la course sprint du Grand Prix des États-Unis, devant Carlos Sainz et Lando Norris. Les deux Haas terminent dans les points.

La bataille des Ferrari

Alors qu’il s’élançait depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint, Max Verstappen est parvenu à conserver l’avantage. Le meilleur départ a été à mettre à l’actif de Lando Norris qui est passé de la quatrième à la deuxième place de ce classement. En fin de premier tour, George Russell est parvenu à conserver sa troisième place face à un Charles Leclerc très offensif.

Par la suite, on a pu assister à une superbe bataille entre Charles Leclerc P4 et Carlos Sainz P5. L’Espagnol a tenté une première puis une seconde fois, de dépasser son voisin de garage, sans succès. Carlos Sainz ne laissait aucun répit à son coéquipier, se montrant très offensif sur plusieurs freinages.

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Toujours en tête de la course, Max Verstappen, détenteur du meilleur tour en course, faisait tout son possible pour décrocher Lando Norris et le placer en dehors de la zone du DRS. Derrière ce top 5 très nerveux, Lewis Hamilton, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda complétaient le top 8.

Au 5e tour de la course, Carlos Sainz est parvenu à trouver l’ouverture sur Charles Leclerc. La bataille entre les deux pilotes Ferrari a permis à George Russell de creuser une avance de 1,6 seconde. Le Britannique, au volant de sa Mercedes a décidé de hausser le ton à cet instant de la course, revenant dans l’échappement de la McLaren de Lando Norris.

Dans le milieu du peloton, Liam Lawson a défendu sa position avec hargne face à Fernando Alonso. Ce dernier a par la suite déclaré à son ingénieur que ce que faisait le pilote Visa Cash App était “idiot”.

Russell dépassé par les deux Ferrari

Au neuvième tour de cette course sprint, Carlos Sainz est allé piquer à l’intérieur d’un virage pour prendre les devants sur George Russell.

À la mi-course, Max Verstappen menait toujours les débats devant Lando Norris, Carlos Sainz, George Russell, Charles Leclerc, Lewis Hamilton, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg.

Inspiré par la manœuvre de son coéquipier, Charles Leclerc est lui aussi allé prendre l’avantage sur la Mercedes de George Russell.

À cet instant de la course, Oscar Piastri, qui était remonté à la 12e place, s’est vu infliger une pénalité de cinq secondes pour avoir forcé Pierre Gasly à passer en dehors de la piste.

Yuki Tsunoda, qui se verrait bien prendre le volant de Sergio Pérez chez Red Bull a défendu sa position avec force, livrant une très belle bataille avec le pilote mexicain. Toutefois, la VCARB du pilote japonais ne lui a pas permis de faire le poids face à la Red Bull de Pérez.

Victoire de Max Verstappen, Lando Norris part à la faute

À cinq tours de la fin de cette course, Max Verstappen devançait Lando Norris de plus de deux secondes.

Plaçant ses deux monoplaces dans le top 8, Haas parvenait provisoirement à prendre la sixième place de VCARB au classement des constructeurs. Une très belle performance des Haas à domicile.

À un tour de la fin de cette course, Lando Norris est allé bloquer les roues au premier virage, ouvrant la porte à Carlos Sainz. Charles Leclerc a lui aussi tenté sa chance quelques tours plus tard sur la McLaren, sans succès.

Max Verstappen a franchi en premier la ligne d’arrivée, prouvant qu’il est bien de retour aux affaires.

Le classement de la course Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe
1Max VerstappenRed Bull
2Carlos SainzFerrari
3Lando NorrisMcLaren
4Charles LeclercFerrari
5George RussellMercedes
6Lewis Hamilton Mercedes
7Kevin MagnussenHaas
8Nico HülkenbergHaas
9Sergio PérezRed Bull
10Oscar Piastri McLaren
11Yuki TsunodaVCARB
12Franco ColapintoWilliams
13Lance StrollAston Martin
14Pierre GaslyAlpine
15Esteban OconAlpine
16Liam LawsonVCARB
17Alex AlbonWilliams
18Fernando Alonso Aston Martin
19Guanyu ZhouSauber
20Valtteri BottasSauber

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Le départ « caché » de Ricciardo était “son choix” – Racing Bull

Daniel Ricciardo a fait ses adieux à la F1 à l’arrivée du Grand Prix de Singapour. Si sa carrière en F1 a été marquée par son pilotage bien évidemment, elle a également été marquée par sa bonne humeur et son sourire… alors, pourquoi avoir raccroché les gants de cette façon ?

Selon Peter Bayer, le PDG de l’écurie Visa Cash App Racing Bull (VCARB) en F1 a déclaré au micro de Sky Germany que Daniel Ricciardo n’a pas voulu faire de “joyeux” adieux à Singapour. Peter Bayer affirme que l’écurie lui a pourtant demandé à plusieurs reprises s’il voulait faire quelque chose en particulier.

Du point de vue de la communication commerciale, cela aurait pu être organisé différemment. Je pense aussi que les adieux auraient été différents s’il avait couru jusqu’à la fin de la saison, par exemple. Ce qui est important pour nous, en tant qu’équipe, c’est que nous avons communiqué de manière très transparente et très, très ouverte et honnête avec Daniel et que Daniel n’a pas voulu cela non plus. Nous lui avons reparlé le mercredi avant la course et il nous a dit : ‘Non, restons discrets’. Nous lui avons ensuite parlé à nouveau le samedi soir, à 2 heures du matin à Singapour, et il a dit : ‘Non, je veux juste faire la course, et ceux qui sont importants pour moi le savent, et pour les autres…’ Comme je l’ai dit, nous aurions pu faire un grand feu d’artifice, mais ce n’était pas ce que nous voulions”.

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Malgré cette éviction en cours de saison, Peter Bayern entretient toujours des rapports cordiaux avec l’ancien pilote de F1.

Nous l’avons eu au téléphone avant-hier. Il est heureux, il va bien, il est en paix. Il est content de la façon dont ça s’est passé.”

Le PDG de l’écurie n’exclut cependant pas de revoir Daniel Ricciardo à l’issue de la saison. Pour le moment, il préfère laisser le pilote australien profiter de sa famille et de ses amis.

On verra bien. Soyons surpris. Pour l’instant, il se concentre sur lui-même, ses amis, sa famille, et il est heureux et satisfait. Je trouve aussi que c’est très bien que les pilotes réagissent comme ça. Daniel a beaucoup contribué à faire de ce sport ce qu’il est aujourd’hui. Et nous l’avons célébré en conséquence. Mais comme je l’ai dit, l’histoire de Singapour est ce qu’elle est”, a conclu Peter Bayer.

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“Bibgate” – Frédéric Vasseur assure “faire confiance” à la FIA

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari déclare “faire confiance” à la FIA, après que cette dernière a mis en lumière une potentielle entorse au règlement de la part de Red Bull.

En amont du Grand Prix des États-Unis et après une inspection faite par la FIA, Red Bull a reconnu que la RB20 était équipée d’un dispositif permettant d’ajuster la hauteur de la suspension même dans le parc fermé, entre les qualifications et la course. Cela constituerait une grave infraction au règlement technique.

Le Français à la tête de Ferrari affirme faire pleinement confiance à la FIA qui a effectué des contrôles sur la pièce litigieuse présente sur la RB20. Selon Red Bull, le dispositif n’a pas été utilisé et n’est pas accessible lorsque la voiture est entièrement assemblée. Sur ce point, Frédéric vasseur rappelle tout de même qu’il s’agirait “clairement d’une tricherie” si Red Bull avait actionné ce dispositif sous parc fermé.

Nous devons faire confiance à la FIA sur ce point”, a déclaré Vasseur à Sky Sports F1. « Je ne veux pas faire de commentaires sur des rumeurs, et je ne sais pas ce qui s’est passé parce que je ne suis pas dans l’équipe, donc je ne sais pas s’ils l’ont utilisé ou non. Mais s’ils l’utilisent, c’est clairement de la triche, ce n’est pas une zone grise.

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C’est le jeu en F1, jouer avec la limite du règlement, se placer dans cette fameuse “zone grise” ou, “si rien ne l’interdit alors on peut le faire.

Nous avons eu des tonnes de zones d’ombre depuis le début de la saison, mais si c’est le cas, ce ne serait pas du tout une zone d’ombre… nous devons faire confiance à la FIA”, a conclu Frédéric Vasseur.

Les Ferrari de Frédéric Vasseur, pilotées par Charles Leclerc et Carlos Sainz s’élanceront ce soir depuis la troisième et la cinquième place sur la grille de départ de la course sprint. Une belle opération pour la firme italienne, seule écurie du top 4 à avoir réussi à placer ses deux monoplaces dans le top 5. Si le titre pilote semble inaccessible pour Charles Leclerc et Carlos Sainz, Ferrari peut encore rêver de la seconde place au classement des constructeurs et pourquoi pas de la couronne mondiale.

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Piastri pense que les autres écuries “sont un peu plus fortes“ à Austin

La qualif sprint d’Oscar Piastri ne s’est pas déroulée comme il le souhaitait. Alors qu’il vise encore des victoires en cette fin de saison, le pilote australien devra s’élancer depuis le fond de la grille de départ de la course sprint, en 16e position.

Oscar Piastri a pensé un temps réussir à s’extraire de la SQ1, cependant, en dépassant les limites de piste, il a vu son ultime temps être annulé. Dans le virage 19, le pilote de la McLaren n’est pas parvenu à garder au moins une roue du bon côté de la ligne, annihilant ses chances de passer en SQ2. Heureusement pour lui, il pourra se rattraper lors de la séance qualificative du Grand Prix.

Nous avons fait quelques erreurs dans le dernier secteur, mais dans l’avant-dernier virage, j’ai essayé d’aller un peu trop vite”, a déclaré Piastri. “C’est dommage, mais ce qui est bien avec les week-ends de sprint, c’est que nous avons une autre chance [samedi].”

Son voisin de garage, Lando Norris, est quant à lui parvenu à signer le quatrième temps de la séance à 0,250s de son rival pour le titre, Max Verstappen.

Revenant sur sa contreperformance à l’issue de la qualif sprint, Oscar Piastri a prévenu son écurie que les autres équipes semblaient plus performantes ce week-end.

La voiture va bien, mais elle n’est peut-être pas aussi forte que lors des dernières courses, mais je ne pense pas que ce soit parce que nous sommes plus faibles. Je pense que les autres écuries sont peut-être un peu plus fortes, alors on verra bien.”

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McLaren vise toujours le titre constructeur

McLaren est toujours en tête du classement des constructeurs avec une avance de 41 points sur Red Bull.

Nous sommes toujours bien dans la lutte, nous ne sommes donc pas à des kilomètres derrière, mais c’est peut-être un peu plus difficile pour nous que lors des autres week-ends.”

Lucide, oscar Piastri sait que ce sera compliqué pour lui de remonter dans le top 8 lors de la course sprint.

Ce sera difficile [de marquer des points] de là où nous sommes, mais nous essaierons et nous verrons ce que nous pouvons faire”, a conclu le pilote McLaren.

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Hamilton pensait jouer la pole à Austin, “j’avais quatre dixièmes d’avance”

Le  pilote portant le numéro 44 estime que les drapeaux jaunes l’ont privé de la pole position lors des qualifs sprint à Austin

Lewis Hamilton aurait-il pu signer la pole de la qualification sprint du Grand Prix des États-Unis ? Le septuple Champion du monde en est convaincu, malheureusement pour lui, il a été gêné par un drapeau jaune lors de son seul tour rapide.

Après avoir effectué une séance d’essais libres plutôt en demi-teinte (P6), Lewis Hamilton imprimait un rythme bien plus impressionnant lors de la qualif sprint. Lors de la SQ3, les deux pilotes Mercedes sont rapidement sortis en piste, accompagnés par Franco Colapinto et sa Williams.

Lors de son unique tour rapide, Lewis Hamilton a dû lever le pied, la faute à l’agitation du drapeau jaune dans le deuxième secteur.

« Je n’ai pas eu de chance avec le drapeau jaune”, a déclaré Hamilton. “C’est comme ça. J’avais quatre dixièmes d’avance (sur son coéquipier).

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Le septuple champion du monde a donc levé le pied et s’est finalement qualifié septième, à plus d’une demi-seconde de du temps du poleman, Max Verstappen. De son côté, George Russell a terminé deuxième à seulement 0,012 seconde de la Red Bull.

Mercedes sur la bonne voie ? 

Toutefois, Lewis Hamilton ne se montre pas défaitiste et préfère voir le positif.

La bonne chose, c’est que l’équipe a fait un pas en avant avec la voiture. Les améliorations ont clairement fonctionné et je suis vraiment reconnaissant envers tout le monde à l’usine pour tout le travail accompli au cours de cette période, car cela a été un dur labeur pour tout le monde d’obtenir les améliorations et de s’assurer qu’elles fonctionnent. Ce n’est pas la fin, demain nous aurons une autre chance.

Lewis Hamilton s’élancera donc depuis la septième place sur la grille de départ de la course sprint. Son voisin de garage, George Russell s’élancera lui depuis la seconde marque, aux côtés de Max Verstappen. Puis dans la nuit de samedi à dimanche, le septuple Champion du monde de F1 aura une seconde chance d’inscrire sa Mercedes en haut de la feuille des temps, cette fois-ci pour le Grand Prix de dimanche.

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FIA : La polémique sur le dispositif Red Bull est une « non-histoire »

Le responsable des monoplaces de la FIA, Nikolas Tombazis, a déclaré que la controverse autour de la voiture de Red Bull lors du Grand Prix des États-Unis de ce week-end ne sera plus d’actualité maintenant que l’instance dirigeante est intervenue.

Lors de la préparation de la course de ce week-end sur le circuit des Amériques, Red Bull a confirmé l’existence d’un dispositif sous les pédales de sa voiture qui permet de modifier la hauteur de caisse à l’avant.

Aucune des neuf autres équipes ne dispose vraisemblablement d’un tel dispositif, ce qui ne rend pas celui-ci illégal en soi. La découverte a cependant donné lieu à des spéculations selon lesquelles il pourrait être utilisé pour modifier secrètement la hauteur de caisse entre les qualifications et la course lorsque la voiture se trouve dans des conditions de Parc Fermé.

Les changements de réglages en Parc Fermé sont strictement limités à l’angle de l’aileron avant et à la pression des pneus. Des inspecteurs techniques de la FIA et des caméras de surveillance sont en place pour s’assurer que les équipes ne tentent pas de modifier quoi que ce soit.

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Aucune preuve contre Red Bull

Nikolas Tombazis a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que Red Bull avait fait quelque chose d’illégal et pense que l’introduction d’un scellé couvrant le dispositif signifie que toute tentative de le faire à l’avenir sera facilement détectée.

« Lors de la course précédente, on nous a fait remarquer que certaines conceptions pouvaient permettre de modifier la hauteur de l’avant de la voiture, ce que certains appellent un dossard, en Parc Fermé », a déclaré Tombazis à Sky Sports F1, relayé par ESPN. « Nous n’avions aucune indication ou preuve que quelqu’un faisait quelque chose de ce genre, ce qui serait clairement illégal en vertu des règlements du Parc Fermé. »

« Mais comme je l’ai dit, nous n’avions aucune indication claire que quelqu’un faisait une telle chose, alors nous avons dit qu’à partir de cette course, il ne devait plus y avoir de possibilité de le faire. Donc, si une équipe a une conception qui permettrait un changement rapide de cette hauteur, elle doit être scellée afin qu’elle ne puisse pas y avoir accès dans le Parc Fermé. Je pense que toutes les équipes ont respecté cette règle et, en ce qui nous concerne, la situation est raisonnablement sous contrôle. »

Interrogé sur le fait que la controverse inquiète McLaren, en particulier, concernant l’usage que Red Bull aurait pu faire de ce dispositif avant que la FIA n’impose la pose de scellés, Tombazis répond : « Je pense que ce n’est certainement plus une histoire à partir de maintenant. Je pense que nous avons fait tout ce qu’il fallait pour qu’il n’y ait pas d’accusations, et puis bien sûr, c’est un championnat serré, et les gens sont plutôt excités par les voitures des autres. Nous ne pouvons donc pas clore définitivement les courses précédentes ou les insinuations entre les équipes dans un environnement très compétitif, mais dans la situation actuelle, nous pensons que c’est une non-histoire, oui. »

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Horner contre-attaque et accuse la concurrence de vouloir “détourner l’attention”

Christian Horner s’est expliqué sur la fameuse polémique liée à un dispositif présent près du cockpit de la Red Bull permettant de régler sa hauteur de caisse.

Red Bull a abordé le week-end à Austin au cœur de la tourmente autour de cette affaire de réglage de hauteur de caisse. Oui, l’écurie a bien un dispositif permettant de régler la hauteur de la partie la plus avancée du plancher (‘T-tray’), mais elle se défend de l’avoir utilisé pour tricher.

En effet, la véritable question est la suivante : Est-ce que Red Bull a utilisé ce dispositif pour modifier sa hauteur de caisse sous parc fermé, ce qui est totalement interdit ? L’écurie championne du monde clame, elle, son innocence. 

Un porte-parole a ainsi indiqué que ce dispositif “est inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler”, avant de confirmer avoir “convenu d’un plan d’action” avec la FIA.

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Horner : Ce dispositif est présent “depuis plus de trois ans”

Christian Horner, le boss de Red Bull Racing, s’est ainsi exprimé sur cette affaire. Le Britannique a tout d’abord donné plus de détails sur le fameux “outil” présent sur la Red Bull.

“Chaque voiture est équipée d’un outil permettant d’ajuster le T-tray, ce que nous appelons l’avant du plancher, c’est-à-dire le T-tray, et le nôtre est situé à l’avant, devant le compartiment des pieds, depuis plus de trois ans, je crois”, a expliqué Horner à Sky Sports F1.

« Il faut enlever les pédales, les autres éléments et la tuyauterie pour pouvoir l’atteindre. C’est donc comme n’importe quel autre réglage sur la voiture. Il serait plus facile de régler l’arceau de sécurité arrière que d’accéder à ce composant.” 

Interrogé pour savoir pourquoi la FIA s’est penchée précisément sur le cas de la Red Bull, Horner accuse, sans la nommer, une écurie rivale.

“Je pense que l’un de nos rivaux s’est plaint, et c’est le travail de la FIA d’examiner ce genre de choses”, indique Horner. “Il figure sur la liste des composants open source. Il est donc accessible publiquement depuis, comme je l’ai dit, les trois dernières années. La FIA en est satisfaite. Je pense que c’est juste pour satisfaire une certaine paranoïa dans le paddock.”

“J’ai l’impression que c’est parfois pour détourner l’attention de ce qui se passe peut-être dans votre propre maison, puis parfois, vous essayez d’allumer un feu ailleurs.”

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Horner : “Je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi”

Amené à développer son propos, et plus particulièrement sur McLaren, Horner met en avant l’affaire de l’aileron arrière de l’écurie britannique.

“Il y a eu beaucoup de bruit à propos des ailerons arrière, et McLaren a dû changer son aileron arrière [jeudi].”

Ce à quoi Horner s’est vu répondre que McLaren avait indiqué que ce n’était pas le cas : “Oh vraiment, d’accord”, a rétorqué le directeur de l’écurie Red Bull. “Cela fait partie de la F1. Et je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi.”

Enfin, Horner a affirmé être “tout à fait à l’aise” concernant l’affaire du ‘T-tray’, mettant en avant les procédures de surveillance.

“Nous avons des caméras qui surveillent les voitures”, poursuit-il. “Nous avons des examinateurs et des témoins qui surveillent les voitures. Au cours des trois dernières années, notre voiture a fait l’objet de plus d’examens que n’importe quelle autre voiture dans la voie des stands. Nous sommes donc tout à fait à l’aise.”

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Marko valide le retour de Lawson : “Sa performance a été impeccable”

Après plus d’un an sans piloter en Grand Prix, Liam Lawson a réalisé une bonne première journée à Austin.

Remplaçant de Daniel Ricciardo pour les six derniers Grands Prix, Lawson joue gros. Ses performances seront particulièrement scrutées chez VCARB aux côtés de Yuki Tsunoda, mais également face à Sergio Pérez.

Il est clair chez Red Bull que le second baquet aux côtés de Max Verstappen est une place à prendre. Sergio Pérez, certes sous contrat, ne semble être que l’ombre de lui-même au volant de sa monoplace.

Liam Lawson apparaît comme un réel candidat pour remplacer Pérez. Mais pour cela, il va devoir performer et vite. Pour son retour ce vendredi au COTA, Lawson a conclu les EL1 en 13e place proche (+0.130s) de Yuki Tsunoda, 10e. Il avait même battu la Red Bull de Pérez, décevant 16e.

La séance de Qualifications Sprint s’est en revanche révélée frustrante pour le jeune néo-zélandais même si la performance était là. 12e temps à 40 millièmes de Pérez et à un peu plus de deux dixièmes de Tsunoda, Lawson a finalement vu son temps annulé pour un dépassement des limites de piste.

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Le retour de Lawson, “un succès” selon Marko

Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui verrait bien un jeune pilote aux côtés de Max Verstappen en 2025, s’est montré satisfait du retour de Lawson ce vendredi.

“Très bon lors des premiers essais, il était à égalité ou plus rapide que Yuki”, a indiqué Marko à ServusTV. “Ensuite, les limites de la piste lors des qualifications l’ont fait passer de la 12ème à la 15ème place.”

“Mais sa performance a été impeccable, compte tenu du fait que c’était la première fois qu’il roulait sur ce circuit et la première fois qu’il remontait dans la voiture depuis longtemps. On peut donc dire que c’est un succès.”

Liam Lawson 15e sur la grille ce samedi de la course Sprint devra en revanche partir depuis le fond de la grille ce dimanche pour le Grand Prix. Il a, en effet, écopé de nombreuses pénalités moteur après l’installation d’une nouvelle unité de puissance.

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McLaren souhaite encore des clarifications sur le “bib” Red Bull

Le directeur général de McLaren, Zak Brown, a fait savoir devant les micros dans le paddock du Grand Prix des États-Unis qu’il garde “encore des questions à poser pour mieux comprendre” le dispositif controversé de Red Bull concernant la hauteur de caisse.

Red Bull a admis jeudi, qu’elle était l’équipe au centre d’une enquête de la FIA sur un dispositif dit “bib” que ses rivaux soupçonnent d’être utilisé pour ajuster la hauteur du plancher de l’avant de la voiture à l’arrêt, et notamment dans le Parc Fermé.

Les champions du monde en titre ont accepté d’apporter des modifications à leur voiture à la suite de discussions avec la FIA, mais leurs rivaux McLaren ne croient pas à la défense employée par Red Bull selon laquelle le dispositif est “inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler”.

“C’est la seule équipe qui a la possibilité de régler la hauteur de caisse depuis l’intérieur du cockpit ; qu’elle l’ait fait ou non, je n’en ai aucune idée, mais le fait d’avoir la possibilité de le faire soulève des questions”, a déclaré Brown vendredi à Austin.

“C’est très clair dans le règlement et c’est une violation matérielle si vous modifiez votre voiture de course. C’est contraire au règlement. Ils [la FIA] ont donc décidé d’y apposer un sceau et, en même temps, ils ont entendu l’équipe dire qu’on ne peut pas l’ajuster lorsque la voiture est entièrement préparée pour la course. La voiture n’est pas toujours complètement préparée pour la course dans le Parc Fermé et le dimanche matin, donc je pense que cela doit être démêlé.”

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Brown : “S’il est utilisé de manière inappropriée, il s’agit sans aucun doute d’un avantage en termes de performance”

“Pourquoi faut-il mettre un joint sur quelque chose qu’on ne peut pas atteindre dans des conditions de Parc Fermé ou d’après-Parc Fermé ? Je me pose donc encore des questions que je dois mieux comprendre”.

Brown est convaincu qu’un avantage compétitif peut être obtenu si un tel dispositif est “utilisé de manière inappropriée”, bien qu’il admette ne pas savoir si Red Bull a fait quelque chose de répréhensible.

“S’il est utilisé de manière inappropriée, il s’agit sans aucun doute d’un avantage en termes de performance”, a-t-il déclaré. “Si ce n’est pas le cas, il n’y a aucun avantage en termes de performance. C’est ce que nous voulons mieux comprendre.”

Brown a souligné qu’il avait pleinement confiance en l’organe directeur de la F1 pour résoudre cette saga et parvenir à une “solution transparente et satisfaisante pour toutes les équipes.”

“Nos questions portent davantage sur ce qui s’est peut-être passé historiquement et sur le fait de comprendre si cela a été utilisé de manière inappropriée”, a ajouté Brown.

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