Pilote suspendu : Russell voit un côté positif à cette mesure

George Russell pense qu’il y a du positif à retenir d’une éventuelle interdiction de course pour un pilote, le Britannique estimant que cela permettrait alors à un jeune pilote de remplacer un titulaire et de faire ses preuves dans le grand bain de la Formule 1.

Le sujet est d’actualité après que le pilote Haas Kevin Magnussen ait atteint dix points de pénalité sur sa Superlicence en l’espace de seulement six courses cette année, sur les douze disponibles pour une période de 12 mois. Une fois ce cap atteint, Magnussen pourrait alors être suspendu pour une course.

Malgré un calendrier record de 24 Grands Prix cette année, cette limite de douze points n’a pas été relevée, ce qui signifie que le risque de suspension est bien réel pour Kevin Magnussen et le Danois en est parfaitement conscient et va donc adopter une nouvelle approche à partir de ce week-end à Imola (c’est à lire ici).

En tant que directeur de la GPDA (l’association des pilotes de Grand Prix), George Russell estime pour sa part qu’une suspension de course pour un pilote titulaire permettrait alors à un jeune pilote d’obtenir une chance de piloter en Formule 1.

Le Britannique se montre donc très favorable à cette règle, alors que le dernier pilote en date à avoir été suspendu pour une course est le Français Romain Grosjean en 2012 après avoir provoqué un accrochage au départ du Grand Prix de Belgique.

« Si vous regardez au cours des vingt dernières années, je ne sais pas combien de pilotes ont été interdits de course, mais je ne peux penser qu’à une seule en 20 ans [Grosjean en 2012] , alors que dans un match de football, les gens reçoivent des cartons rouges régulièrement. » a déclaré Russell aux journalistes ce vendredi à Imola.

« On peut voir cela en se disant qu’il y aurait une opportunité pour un jeune pilote de montrer de quoi il est capable s’il y a une interdiction de course. » a-t-il ajouté.

« Peut-être qu’une interdiction de course est un peu sévère, mais les choses ne doivent pas rester impunies. » estime le pilote Mercedes.

Depuis 2012, aucun pilote de Formule 1 n’a été suspendu. En revanche, plusieurs pilotes ont manqué des courses pour des raisons médicales ou des blessures. Le dernier en date a été le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a dû faire l’impasse sur le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024 en raison d’une appendicite. 

L’Espagnol a alors été remplacé à la hâte par le pilote de réserve de Ferrari, le jeune Oliver Bearman, ce qui lui a permis de montrer tout son potentiel en course après avoir terminé septième. 

Alpine va exploiter son actuel package avant d’introduire d’autres évolutions

Le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin a admis que l’A524 est une monoplace plus « atypique » que les autres voitures de la grille et qu’elle sera donc naturellement moins à l’aise sur le tracé d’Imola ce week-end. Le Manager français a également indiqué qu’il n’y aurait pas d’autres évolutions au cours des prochaines courses.

Pour être plus efficace, l’Alpine A524 a besoin de rouler très proche du sol, ce qui signifie que sur des tracés très bosselés comme celui d’Imola, la monoplace rebondit énormément. Pour limiter ce phénomène, les mécaniciens ont donc essayé « d’assouplir » l’A524 comme l’a expliqué Bruno Famin ce vendredi au micro de Canal+ durant les EL2.

« On a une voiture un petit peu atypique par rapport aux autres qui est quand même basse et raide, donc on a essayé de l’assouplir, mais c’est sûr que ce n’est pas une piste sur laquelle on va être naturellement à l’aise, il n’y en a pas beaucoup d’ailleurs cette saison pour l’instant, mais on travaille, et là ça va déjà mieux qu’en EL1. » a déclaré Bruno Famin.

Concernant d’éventuelles améliorations à venir, Alpine a annoncé à la veille de la septième manche de la saison qu’il n’y aurait plus d’évolutions significatives à venir au cours des prochaines courses, et sur ce sujet, Bruno Famin a lui aussi confirmé que son équipe allait désormais exploiter le maximum du potentiel de l’actuel package de l’A524 avant d’introduire d’autres nouveautés.

« On a apporté deux évolutions [lors des courses précédentes] et on a mis la voiture au poids, et on l’a fait un peu plus vite que ce qu’on pensait, donc ça c’est plutôt bien, c’est une belle réaction de l’équipe. » a ajouté Famin.

« Maintenant effectivement, il faut qu’on arrive à extraire toute la performance de cette voiture, on est sûr qu’il y a encore pas mal de choses à apprendre du package actuel, puis on continue pour le prochain package dans quelques courses. »

Ce vendredi à Imola, Esteban a terminé quatorzième des EL2, juste devant son coéquipier Pierre Gasly quinzième.

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec un seul point inscrit depuis le début de l’année. 

Max Verstappen a vécu une « journée difficile » ce vendredi à Imola

Auteur du septième temps lors des EL2 du Grand Prix d’Emilie-Romagne ce vendredi à Imola, Max Verstappen a connu une journée très compliquée au volant de sa Red Bull.

Lors des EL1 plus tôt dans la journée, Max Verstappen a commis de nombreuses erreurs en piste et est passé à plusieurs reprises par les différents bacs à graviers du circuit, le Néerlandais donnant l’impression de ne pas être du tout à l’aise au volant de sa RB20 mise à jour.

Après un gros travail de réglages de la part des mécaniciens entre les deux séances, Verstappen a semblé un peu plus à l’aise lors des EL2, mais le pilote Red Bull termine tout de même cette première journée à plus de cinq dixièmes de la Ferrari de Charles Leclerc.

S’exprimant ce vendredi soir, le triple champion du monde n’a pas caché ses difficultés et espère que le problème d’équilibre de sa RB20 sera résolu d’ici ce samedi : « C’était une journée difficile. »

« C’était difficile de trouver le bon équilibre et je ne me sentais pas vraiment à l’aise dans la voiture. » a déclaré Verstappen ce vendredi soir à Imola après sa journée de travail en piste.

« C’était très facile de perdre la voiture. Il y a donc quelques choses que nous devons examiner parce que la journée d’aujourd’hui n’a tout simplement pas été bonne. »

« Les longs runs ont également été très mauvais. Nous devons certainement améliorer certaines choses si nous voulons être compétitifs demain [pour les qualifications]. Il semble que les autres ont fait un pas en avant, et de notre côté, ce fut juste une mauvaise journée. »

Ferrari a changé le moteur de Leclerc avant Imola par précaution

Le directeur technique unité de puissance chez Ferrari, Enrico Gualtieri, a donné les raisons pour lesquelles l’écurie de Maranello a choisi de monter un troisième moteur neuf à l’arrière de la monoplace de Charles Leclerc ce week-end à Imola.

Enrico Gualtieri a expliqué que les données recueillies sur l’unité de puissance utilisée par Charles Leclerc lors de la dernière course à Miami ne « correspondaient pas aux valeurs standards » de Ferrari, ce qui a obligé les ingénieurs à prendre la décision de changer le moteur de Leclerc avant d’arriver à Imola par précaution.

« Ce n’était pas prévu en termes de plan défini. Mais après la course de Miami, nos contrôles habituels d’après-course ne correspondaient pas complètement à nos valeurs standards. » a expliqué Gualtieri ce vendredi à Imola.

« Il n’y a donc pas de quoi s’inquiéter à ce stade. Mais nous avons simplement décidé de minimiser toute sorte de criticité potentielle au cours de cette journée, qui est assez importante. »

« Nous avons donc simplement décidé [de le changer]. Le moteur étant gelé, nous ne pouvons pas le mettre sur le banc. Nous avons donc besoin d’une expérience sur piste pour confirmer la possibilité et la capacité du moteur à continuer [pour le reste de la saison]. »

« Nous utiliserons à nouveau le moteur [celui de Miami] au cours de la saison et être la troisième unité correspond fondamentalement à la deuxième, c’est simplement que nous devons gérer le pool. Nous l’utiliserons donc à nouveau les vendredis prochains et nous continuerons ensuite avec le plan standard. »

Concrètement donc et à condition que ce dernier soit en état de fonctionner, Charles Leclerc dispose toujours dans son pool du moteur utilisé au Grand Prix de Miami, ce qui veut dire qu’il pourra de nouveau être monté à l’arrière de sa monoplace si besoin plus tard dans la saison sans risquer de pénalité sur la grille. 

Imola – EL2 : Leclerc devant Piastri et Tsunoda, Red Bull encore en retrait

C’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne en 1,15.906 (Tendres), le Monégasque devance de presque deuxièmes la McLaren d’Oscar Piastri (Tendres) et de presque quatre dixièmes la Visa Cash App RB de Yuki Tsunoda (Tendres).

Derrière, Lewis Hamilton George Russell, Carlos Sainz, Max Verstappen, Sergio Perez, Nico Hülkenberg et Fernando Alonso complètent le top dix de cette dernière séance d’essais de la journée à Imola.

Du mieux pour Red Bull mais…

Après une première séance d’essais libres plutôt compliquée ce vendredi à Imola pour Max Verstappen, le Néerlandais semblait bien plus à l’aise lors de ces EL2 après avoir modifié quelques réglages sur sa monoplace. Le pilote Red Bull était en tout cas bien plus satisfait et l’a fait savoir à son ingénieur à la radio. 

Cependant, force est de constater que les deux pilotes Red Bull terminent ces EL2 à plus de cinq dixièmes de la Ferrari de Charles Leclerc, ce qui laisse penser que Red Bull ne bluffait peut-être pas lors des EL1, alors que Verstappen a de nouveau fait un passage par le bac à graviers en toute fin de séance…

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Pas de miracle chez Alpine

Du coté de chez Alpine, les deux pilotes Esteban Ocon et Pierre Gasly terminent ces EL2 respectivement à la quatorzième et la quinzième place. A noter un beau tête à queue de la part de Gasly qui semble moins à l’aise que son coéquipier au volant de l’A524 depuis le début du week-end.

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Tsunoda sous enquête 

il est bon de noter que Yuki Tsunoda a été placé sous enquête pour avoir réalisé un essai de départ dans un endroit interdit à la sortie de la voie des stands. Le Japonais risque une pénalité pour cette infraction.

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La prochaine séance d’essais libres [EL3] du Grand Prix d’Emilie-Romagne est programmée ce samedi 18 mai à 12h30 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse. 

Résultats des EL2 à Imola

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Imola – EL1 : Ferrari et Mercedes au top, Red Bull en retrait

C’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne en 1,16.990 (Tendres), le Monégasque devance d’un dixième la Mercedes de George Russell (Tendres) et d’un dixième la Ferrari de Carlos Sainz (Tendres).

Derrière, Sergio Perez, Max Verstappen, Yuki Tsunoda, Lewis Hamilton, Lando Norris, Oscar Piastri et Fernando Alonso complètent le top dix de cette première séance d’essais du week-end à Imola.

Oliver Bearman en piste 

Le Britannique Oliver Bearman – pilote de réserve de Ferrari et de Haas – a participé à sa première séance d’essais libres au volant de la Haas VF-24 ce vendredi à Imola. Bearman a remplacé Kevin Magnussen durant ces EL1, le Danois débutera donc son week-end lors des EL2 programmés plus tard dans la journée. Oliver Bearman – qui est pressenti pour devenir titulaire l’an prochain chez Haas – participera à d’autres séances d’essais libres au cours de la saison 2024.

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Alex Albon en panne

Le pilote Williams Alex Albon a dû immobiliser sa monoplace sur le bord de la piste ce vendredi à la suite d’un problème mécanique. Le Thaïlandais n’aura roulé que 20 minutes lors de ces EL1, un week-end qui débute mal pour lui à Imola, alors qu’il vient de signer une prolongation de contrat pour plusieurs années avec l’écurie de Grove.

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Hamilton en difficulté

Alors que George Russell semblait très compétitif ce vendredi au volant de la Mercedes W15 mise à jour, son coéquipier Lewis Hamilton a rencontré plus de difficultés avec plusieurs sorties de piste et un tête à queue. Le septuple champion du monde termine tout de même dans le top dix.

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Les pilotes Red Bull en retrait

Bien qu’il soit encore un peu tôt pour tirer des conclusions, les deux pilotes Red Bull ont semblé en retrait ce vendredi lors de ces EL1. Sergio Perez et son coéquipier Max Verstappen terminent cette séance dans le top 5 mais avec deux dixièmes de retard sur Ferrari. Durant toute la séance, Max Verstappen n’a cessé de se plaindre du comportement de sa monoplace sur les zones de freinage.

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La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne [EL2] est programmée ce vendredi à 17h00 (heure de Paris) et la séance sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse. 

Résultats des EL1 à Imola 

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Programme et horaires du GP F1 d’Emilie-Romagne 2024 (Imola)

Voici le programme et les horaires du Grand Prix d’Emilie-Romagne, septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola en Italie.

Après deux week-ends consécutifs au format Sprint en Chine et à Miami, retour à un week-end au format « classique » à Imola (c’est à dire sans course Sprint) avec deux séances d’essais libres le vendredi, une dernière séance d’essais libres le samedi avant les qualifications et la course le dimanche.

Le vendredi 17 mai, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Imola [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmé le même jour à 17h00 (heure de Paris). 

Le samedi 18 mai, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 19 mai, le départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 63 tours de course sur le tracé d’Imola. 

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 17 mai pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP Emilie-Romagne (heure de Paris)

Vendredi 17 mai : EL1 à 13h30 / EL2 à 17h00

Samedi 18 mai : EL3 à 12h30 / Qualifs à 16h00

Dimanche 19 mai : Départ de la course à 15h00

Magnussen va changer d’approche pour éviter une interdiction de course

Kevin Magnussen a admis qu’il va devoir peut-être adopter une approche plus conservatrice au cours des prochaines courses afin d’éviter une éventuelle interdiction de courir, après que le Danois se soit dangereusement rapproché de la limite de points de pénalité sur sa Superlicence.

Le pilote Haas Kevin Magnussen a déjà accumulé dix points de pénalité sur sa Superlicence après seulement six Grands Prix disputés cette saison, ce qui place le Danois dans une position très inconfortable puisqu’un pilote qui reçoit douze points de pénalité sur une période de douze mois se verra imposer une interdiction de course.

Lorsqu’on lui a demandé à la veille de la septième manche de la saison à Imola s’il ajusterait son pilotage désormais afin d’éviter une telle sanction, Magnussen a répondu : « La prochaine fois, c’est une interdiction de course, donc je pense que je vais devoir le faire. »

« Mais je pense aussi que ces situations où j’ai dû jouer un rôle de soutien pour mon coéquipier ont porté leurs fruits. Cela nous a été très précieux. »

« Je n’aime pas trop la façon dont les règles sont faites, le fait qu’il soit possible [d’obtenir une interdiction de courir], j’aimerais que cela ne soit pas possible du tout. Mais les règles sont telles qu’elles sont, ce n’est pas moi qui les ai établies, mais je pense qu’il y a des choses à examiner. »

« Mais pour ma part, j’ai maintenant dix points [de pénalité], donc je dois faire attention à ne pas me faire interdire de course. » a-t-il ajouté.

Kevin Magnussen débutera son week-end à Imola lors de la deuxième séance d’essais libres ce vendredi, puisque le Danois laisse sa monoplace au jeune Oliver Bearman lors des EL1.

Les pilotes Alpine fans du retour des bacs à graviers à Imola

Comme nous vous l’annoncions cette semaine, le circuit d’Imola a subi quelques modifications par rapport à la dernière édition disputée en 2022, notamment la réduction de certaines zones asphaltées pour agrandir les bacs à graviers dans certains virages.

Concrètement, la zone de dégagement au virage 9 a été complétement supprimée et remplacée par un bac à graviers, tandis que la zone de dégagement en asphalte à la sortie des virages 11, 12 et 13 a été réduite en faveur là aussi de graviers.

Enfin, la sortie de la chicane du virage 14-15 est désormais également un bac à graviers au lieu d’une zone de dégagement goudronnée auparavant.

Lorsque Canal+ lui demande si les changements apportés au circuit d’Imola cette année lui conviennent, le pilote Alpine Esteban Ocon a répondu : « Oui, clairement. »

« On a roulé dans le simulateur et on avait tous les changements, donc c’était un peu une chance de pouvoir bien se préparer comme ça. Ils ont changé aussi les vibreurs, ils ont enlevé les grosses bananes jaunes qui cassaient le dos, qui cassaient les vertèbres des pilotes, donc ça c’est bien. »

« Cela veut aussi dire que l’on va pouvoir monter un peu plus sur les vibreurs, et c’est bien parce que c’est un peu l’ADN d’Imola qui revient. »

« Je me rappelle il y a dix ans maintenant quand on roulait en Formule 3, il y avait cet aspect où l’on pouvait vraiment monter dessus, on voyait beaucoup de choses spectaculaires avec les voiture en l’air, et ça me plait en général. Donc, je suis content de revenir ici pour la première en Europe, et Imola c’est une belle première course pour l’Europe. »

De l’autre côté du garage, Pierre Gasly estime pour sa part que le retour des bacs à graviers règle une bonne fois pour toutes les problèmes de limite de piste : « Pour moi, c’est la course automobile. » a déclaré Gasly au micro de Canal+ ce jeudi à Imola.

« Si on fait une erreur et qu’on sort trop large, on doit être pénalisé. C’est toujours une balance avec ce que la Moto [GP] veut et ce que nous on a besoin en F1. Mais en étant nombriliste pour la Formule 1, pour moi ça règle tous les problèmes, au moins il n’y a pas d’histoires de limites de piste. »

« On a la piste, on l’utilise au maximum et si on va plus large, au moins on est pénalisé directement, et je pense que ça devrait être comme ça plus ou moins partout. »

Norris : McLaren a besoin de plus pour défier Ferrari et Red Bull

Lando Norris estime que McLaren doit encore franchir une étape supplémentaire afin de constituer une menace plus constante pour Red Bull et Ferrari, et ce malgré le fait que le Britannique ait décroché sa première victoire en F1 lors de la dernière course à Miami.

Lors du dernier Grand Prix disputé à Miami, Lando Norris a réussi à capitaliser sur l’entrée en piste d’une voiture de sécurité au meilleur moment pour lui pour décrocher sa première victoire en Formule 1 et offrir le premier succès à McLaren depuis le Grand Prix d’Italie 2021.

En arrivant à Imola ce week-end, Lando Norris est donc désormais un vainqueur de Grand Prix et lorsqu’on lui demande s’il est toujours sur son petit nuage depuis Miami, le pilote McLaren a répondu : « J’ai célébré l’occasion comme il se doit, mais c’est un autre week-end donc je dois m’assurer d’être préparé et prêt à rouler. »

« Evidemment, j’y pense encore beaucoup, j’y pense encore maintenant. Mais en même temps, même si vous gardez cela à l’esprit, vous devez vous concentrer sur votre week-end et, avec un peu de chance, essayer de reproduire une chose similaire. »

« C’était un week-end incroyable [à Miami] dont je me souviendrai probablement pour le reste de ma vie, tellement incroyable et j’en ai profité au maximum. Mais autant j’ai adoré, autant il faut désormais passer au suivant. »

Le suivant justement, Norris estime que ce week-end à Imola la McLaren pourrait de nouveau être compétitive : « Imola a généralement été l’un de nos circuits les plus réussis en tant qu’équipe et pour moi en tant que pilote. » a jouté le Britannique.

« Nous avons définitivement fait un pas en avant. D’après ce que je sais, d’autres équipes ont également des améliorations [à Imola]. Donc, je ne pense pas que nous avons pris de l’avance [avec les mises à jour introduites à Miami sur la MCL38]. »

« Je pense avoir dit clairement que nous ne serons pas là tous les week-ends. J’étais sixième [à Miami] et j’ai eu de la chance avec la voiture de sécurité et la stratégie a parfaitement fonctionné, mais c’est comme ça que se déroulent les courses parfois. »

Concernant l’avenir, Norris souligne l’importance d’avoir une courbe de développement continue tout au long de la saison pour être sûr de devenir une véritable menace pour Red Bull et Ferrari.

« Nous avons besoin de plus si nous voulons défier Ferrari de manière plus cohérente, si nous voulons défier Red Bull de manière plus cohérente. L’équipe a fait un excellent travail, elle a fait de bons progrès et nous avons, espérons le, d’autres choses à venir dans le futur, et c’est ce dont nous avons besoin pour les battre plus souvent. »

« Je ne suis pas trop confiant, mais je ne suis pas non plus en perte de confiance. J’ai l’impression d’être au bon équilibre et d’accepter là où nous sommes, et je pense que nous sommes la troisième meilleure équipe en ce moment, mais cela pourrait changer. »

« Je reste toutefois convaincu de la façon dont l’équipe se comporte avec notre rythme de développement, qui est meilleur que celui de toute autre équipe sur la grille, et je pense que l’année prochaine, nous pourrons nous battre beaucoup plus souvent pour les victoires et, dans l’ensemble, nous espérons nous battre pour le titre. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points d’avance sur Mercedes.

Newey l’admet, il reviendra « probablement » en F1 après une pause

Adrian Newey a dévoilé ses projets futurs après la confirmation de son départ de l’équipe Red Bull, le Britannique ayant admis qu’après une courte pause il reviendra « probablement » en Formule 1.

A la veille du Grand Prix de Miami, Red Bull a confirmé le départ de son directeur technique de longue date, le Britannique Adrian Newey, qui quittera définitivement l’écurie de Milton Keynes au premier trimestre 2025.

Immédiatement après cette annonce, Adrian Newey a lui-même indiqué aux médias qu’il comptait prendre beaucoup de recul avec la Formule 1 afin de profiter de la vie et de sa famille. Mais lorsque son propre manager, Eddie Jordan, l’interroge dans une vidéo postée sur YouTube, pour savoir ce qu’il envisage de faire une fois qu’il aura pris un peu de repos, Adrian Newey a répondu en souriant : « C’est une question populaire en ce moment. »

« Je pense que la façon la plus simple de répondre à cette question est que si vous m’aviez demandé il y a 15 ans si à l’âge de 65 ans j’envisagerais sérieusement de changer d’équipe, d’aller ailleurs et de faire encore quatre ou cinq ans, j’aurais dit : ‘Tu es absolument fou’. »

« Je pense que plusieurs choses se sont produites en même temps. Mon père – qui était vétérinaire – était un grand passionné d’automobile, il avait un petit atelier avec un tour, une fraiseuse et tout ça. Il bricolait, modifiait toujours ses voitures et jouait avec elles. Je suppose que c’est à ce moment-là que les choses ont déteint sur moi. »

« Quoi qu’il en soit, il voulait prendre sa retraite à 60 ans. Il a en quelque sorte pris une semi-retraite à 62 ans, a déménagé avec ma mère dans le Yorkshire, puis a fait des petits extras jusqu’à 65 ans, puis il a pris sa retraite complète. Si je suis honnête – et c’est émouvant de le dire – mais il s’est un peu perdu pendant sa retraite. »

« C’était une combinaison de cela, puis j’ai demandé à deux des personnes que je respecte le plus, Bernie Ecclestone et Roger Penske : ‘Quel est votre secret ?’. Ils ne cessent d’avancer, et pour leur âge, ils sont phénoménalement agiles, mentalement et physiquement agiles. Ils ont tous les deux dit que le cerveau est un peu comme un muscle, il a besoin d’exercice, donc il faut continuer à le faire travailler. »

« Pour être honnête aussi, j’ai toujours voulu travailler dans le sport automobile, en tant que designer, depuis l’âge de huit ou dix ans, et j’ai eu la chance de réaliser cette ambition, d’avoir obtenu ce premier emploi et d’être depuis lors dans le sport automobile. »

« Chaque jour est vraiment un bonus, j’aime ce que je fais, donc à un moment donné, je suppose que je prendrai un peu de vacances et comme Forest Gump l’a dit à la fin de son long parcours : « Je me sens un peu fatigué pour le moment, mais à un moment donné, j’y retournerai probablement ». a-t-il admis.

Officiellement, Adrian Newey n’est plus impliqué dans les décisions stratégiques de l’équipe Red Bull et sa présence sur les circuits n’est désormais plus devenue obligatoire. Le Britannique était pourtant bien présent avec Red Bull au Grand Prix de Miami, mais il avait fait le déplacement uniquement pour les médias à la suite de l’annonce de son départ.

« Le Grand Prix de Miami était un peu étrange pour moi, parce que j’étais là dans un rôle stratégique, donc sur le muret des stands, mais je n’étais impliqué dans aucune des décisions d’ingénierie, ni dans aucune des réunions d’ingénierie, je me suis juste déplacé pour la presse. »

« Ce n’est pas ce qui me fait me lever le matin. Je n’ai jamais pensé que ce serait une grande nouvelle [l’annonce de son départ] pour être tout à fait honnête. Que cela soit dans les journaux, à la télévision et tout ça, c’était presque un choc. »

Météo GP d’Émilie-Romagne : risque d’averses ce dimanche à Imola

Ce week-end, la F1 est de retour en Europe et plus particulièrement en Italie sur le tracé d’Imola pour y disputer la septième épreuve de la saison. Voici le bulletin météo complet pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne.

Le célèbre circuit d’Imola n’est pas seulement prestigieux pour son riche passé et sa proximité de Maranello (siège de la Scuderia Ferrari), c’est également un circuit qui a été le théâtre de courses acharnées depuis les années 1980. Malgré les transformations nécessaires pour répondre aux exigences modernes de la FIA, Imola a su conserver son essence, son âme et son identité unique.

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne a fait ses débuts en 2020, une année marquée par les bouleversements du calendrier dus à la pandémie de COVID-19. Les éditions de 2021 et 2022 ont été caractérisées par des conditions météorologiques humides avec de la pluie. En 2023, le Grand Prix a dû être annulé en raison d’inondations dévastatrices qui ont frappé la région, soulignant la vulnérabilité de l’événement face aux aléas climatiques.

Le circuit d’Imola, baptisé Autodromo Dino & Enzo Ferrari, est un sanctuaire pour les Tifosis. Avec ses 19 virages mythiques comme Aque Minerale, Variante Alta, Variante Bassa, Tosa, Rivazza, et le tristement célèbre Tamburello (théâtre de l’accident fatal d’Ayrton Senna il y a exactement 30 ans), ce circuit est imprégné d’histoire. La configuration technique d’Imola, avec ses 4,909 kilomètres de long, propose une succession de virages rapides et de chicanes étroites rendant les dépassements particulièrement difficiles.

La piste italienne est réputée pour son asphalte de qualité supérieure, dont la texture lisse et la composition offrent une adhérence accrue aux monoplaces. Cette surface est précisément ce qui a incité Pirelli à proposer, pour la première fois de la saison, les composés de pneus les plus tendres du spectre à savoir les C3, C4 et C5.

Situation générale

L’anticyclone des Açores bloque les perturbations océaniques, les empêchant de traverser le nord du continent, mais le sud de l’Europe subit, depuis le début de la semaine, un régime plus frais et humide pour la saison. Ce mauvais temps résulte de deux systèmes dépressionnaires : l’un se situant au nord de l’Afrique et remontant vers la Méditerranée, et l’autre centré sur l’Allemagne.

Au cours des prochains jours la situation s’améliore pour vendredi et surtout pour samedi mais une nouvelle période d’instabilité est attendue pour la journée de dimanche. Aussi le relief de l’Émilie-Romagne à l’ouest d’Imola pourrait avoir une influence sur le développement d’averses avant et pendant la course.

Vendredi 17 mai – EL1 et EL2

La journée débutera sous un ciel peu nuageux laissant place à de belles éclaircies en matinée. Les températures matinales seront autour de 14°C. L’après-midi sera largement ensoleillée avec quelques nuages épars, le mercure atteindra 24°C et 23°C pour les deux séances d’essais libres (13h30 et 17h00).

En après-midi, le vent du secteur Sud-Ouest sera soutenu (entre 15 et 25 km/h) avec des rafales pouvant dépasser 40 km/h. En soirée, le ciel se dégage complètement, offrant une nuit un peu fraîche avec des températures descendant à 12°C.

Samedi 18 mai – EL3 et qualifications

Samedi débutera avec un ciel dégagé et une légère brise venue du nord-est. L’après-midi sera marqué par un soleil généreux et des températures comprises entre 23°C (pour la séance d’essais libre 3 à 12h30) et jusqu’à 25°C pour la séance des qualifications (16h00).

Le vent d’Est soufflera entre 5 et 15 km/h et aucun risque de pluie pour cette journée.

Dimanche 19 mai – La course

L’instabilité s’installera durant la nuit de samedi à dimanche, entraînant une probabilité élevée de précipitations matinales. Toutefois, une amélioration graduelle du temps est prévue dans l’après-midi. Pour la course dont le départ sera donné à 15h00 (heure de Paris), les prévisions météorologiques sont modérément optimistes : un ciel partagé entre éclaircies et couverture nuageuse, avec un risque contenu d’averses orageuses. Au fil des 63 tours, les températures devraient se stabiliser autour de 23°C, accompagnées d’une brise légère en provenance de l’Est.

Les prévisions seront ajustées au fil des prochaines heures. Nous vous invitons à consulter les prévisions horaires disponibles sur le site de notre partenaire météo : Celinium. Ces prévisions sont mises à jour toutes les 10 minutes pour vous offrir les informations les plus précises et récentes.

Pas d’évolutions « significatives » pour Alpine F1 lors des prochaines courses

L’équipe Alpine n’a pas prévu d’introduire des évolutions significatives sur sa monoplace au cours des prochaines courses du calendrier, alors que la Formule 1 débute ce week-end à Imola sa saison européenne. 

Lors des deux dernières courses disputées en Chine et à Miami, Alpine avait introduit une mise à jour sur l’A524 en deux étapes, d’abord sur celle d’Esteban Ocon à Shanghai puis sur celle de son coéquipier Pierre Gasly à Miami où l’équipe du constructeur français a réussi à marquer son premier point de la saison grâce à la dixième place d’Ocon à l’arrivée de l’épreuve.

« Le premier point de la saison à Miami montre que nous progressons après un début de campagne très difficile. Sur les deux dernières courses, nous avons affiché une petite amélioration de notre compétitivité et notre capacité à nous battre pour des positions plus encourageantes en piste. » a déclaré Bruno Famin, Team Principal d’Alpine en F1.

« Même si cela est en partie dû à certaines spécificités des circuits, nous avons pu libérer de la performance grâce à nos évolutions. »

Pour les prochaines manches de la saison, Bruno Famin a insisté sur le fait qu’il n’y aura pas d’autres évolutions majeures sur l’A524, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y aura plus de mise à jour sur l’Alpine.

« Nous n’en apporterons pas d’autres significatives sur les prochaines épreuves, mais nous continuons à travailler d’arrache-pied aux usines pour améliorer la voiture et extraire davantage de performances. » a ajouté Famin.
 
Ce week-end à Imola, les équipes retrouveront un format « classique » avec trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche. Alpine va donc profiter de l’absence de Sprint pour préparer au mieux son week-end de course dès le vendredi avec deux heures d’essais libres.

« Nous viserons un vendredi constructif pour bien préparer la suite du week-end, quand cela compte vraiment. » a insisté Bruno Famin.

« À l’exception du Canada [programmé juste après Monaco], une période intense de rendez-vous européens s’ouvre jusqu’à la pause estivale. Il est important que l’équipe reste concentrée et continue à tout donner aux usines pour apporter plus de performances à la voiture, ce qui est naturellement notre objectif. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec un seul point inscrit depuis le début de la saison 2024.

Ferrari a logiquement attendu Imola pour introduire ses nouveautés

Parce que le Grand Prix d’Emilie-Romagne est le premier week-end de course au format « classique » depuis celui du Japon (la Chine et Miami étaient au format Sprint), la Scuderia Ferrari a choisi cette septième manche de la saison 2024 pour introduire sur la SF-24 un package de mises à jour.

Pour cette première grande mise à jour de la saison pour la SF-24, les ingénieurs de Maranello se sont concentrés essentiellement sur les pontons avec des entrées d’air largement inspirées de la Red Bull, des ailettes modifiées, un capot moteur redessiné au niveau des ouïes d’aération ou encore un gros travail réalisé sur et sous le plancher. 

Avec tant de nouveautés à tester, Ferrari a donc très logiquement attendu le Grand Prix d’Emilie-Romagne et ses trois séances d’essais libres pour introduire ce package, ce qui permettra à l’écurie italienne de travailler plus sereinement, alors que sa base de Maranello se trouve à seulement quelques kilomètres du tracé d’Imola si besoin.

« Après plusieurs courses disputées loin de chez nous, ce week-end marque le début de la partie européenne du championnat. Le Grand Prix a lieu à Imola, le circuit le plus proche de notre siège de Maranello et il porte le nom de notre fondateur. »

« C’est aussi un retour au format habituel, avec trois séances d’essais libres, c’est pourquoi nous avons décidé de présenter ici notre premier package de mise à jour pour la SF-24. » confie Frederic Vasseur à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

« Cela va faire un week-end très chargé, étant donné que nous devrons évaluer toutes les nouvelles pièces, tout en suivant le programme normal de préparation des qualifications et de la course. »

« Comme d’habitude, nous pouvons nous attendre à une compétition très serrée avec nos concurrents, ce qui signifie qu’un bon travail de réglages sur la voiture peut être aussi important que les avantages que les améliorations pourraient apporter. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 52 points de retard sur Red Bull. 

Le constructeur Audi vient en F1 avec « un seul objectif »

Andreas Seidl, PDG de Sauber et de la future équipe Audi en F1, a fixé les objectifs que devra atteindre son équipe lors de son arrivée sur la grille en tant qu’équipe d’usine à partir de la saison 2026.

L’actuelle équipe Stake deviendra à partir de la saison 2026 l’écurie d’usine du constructeur allemand Audi, la marque aux anneaux faisant ainsi son entrée dans la catégorie reine aux côtés de grands constructeurs tels que Ferrari, McLaren, Aston Martin ou encore Mercedes.

Il est évidemment impossible à l’heure actuelle de savoir ce que vaudra la future monoplace d’Audi, d’autant qu’en 2026 de nouvelles réglementations techniques entreront en vigueur, notamment du côté des unités de puissance hybrides.

En revanche, Andreas Seidl peut déjà confirmer que Audi ne compte pas faire de la figuration en Formule 1 et n’a en tête qu’un seul objectif : celui de se battre pour des victoires et le championnat dès sa première saison.

« Il est clair que si une marque comme Audi entre en F1, il ne peut y avoir qu’un seul objectif, celui de se battre pour des victoires et des championnats à l’avenir. » a insisté Andreas Seidl dans un entretien exclusif accordé au site de la Formule 1.

« Cela signifie que nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour nous battre dans la bataille pour être les meilleurs dans ce sport à l’avenir. Nous pouvons aborder cela en toute confiance, mais c’est maintenant à nous d’utiliser ce soutien, cet engagement et ces ressources d’Audi pour y parvenir. »

« A quoi ressemblerait pour moi une année 2026 réussie ? Disposer d’un groupe motopropulseur compétitif et fiable au début du nouveau cycle réglementaire et surprendre avec une voiture compétitive dès le début, ce qui signifie au final, de disposer d’un package globalement compétitif. »

« Nous avons commencé très tôt à Neuburg [où est situé l’usine d’Audi] avec le développement du groupe motopropulseur pour ces nouvelles réglementations, et comme l’a montré Sauber dans le passé, si l’on regarde en 2022, lorsque nous avons dû développer une nouvelle voiture selon de nouvelles réglementations sur le châssis, même en tant que petite équipe avec des ressources limitées, elle peut faire un travail très solide. »

« C’est une excellente opportunité que nous avons en 2026, en tant que nouveau venu du côté des groupes motopropulseurs et en tant que nouvelle équipe d’usine. Ces nouvelles réglementations vont nous aider à réduire certains des déficits que nous avons actuellement et nous donner une longueur d’avance dans l’ère d’Audi. »

Jusqu’à présent, Audi n’a confirmé qu’un seul pilote pour sa future équipe, il s’agit de l’Allemand Nico Hûlkenberg qui rejoindra l’équipe dès 2025 alors qu’elle s’appellera encore Stake/Sauber/Kick….

Officiel : Alex Albon confirmé chez Williams sur du long terme

Alex Albon a signé une prolongation de contrat avec l’écurie Williams qui verra le Thaïlandais piloter pour l’écurie britannique « pour plusieurs années », bien qu’aucune durée de contrat n’a été indiquée

Pilote Williams depuis la saison 2022, Alex Albon a permis à l’écurie de Grove de faire des progrès grâce à son expérience et ses efforts ont contribué de manière significative à la meilleure position de l’équipe au championnat depuis 2017, septième l’année dernière.

« Je suis incroyablement heureux de rester chez Williams et de continuer à travailler avec une équipe aussi talentueuse et dévouée. » a partagé Alex Albon.

« Cela a été un début d’année difficile, mais depuis que j’ai rejoint Williams, nous avons fait des progrès significatifs ensemble et j’ai vu les énormes changements se produire dans les coulisses pour nous ramener en tête de la grille. »

« Il s’agit d’un projet à long terme dans lequel je crois vraiment et dans lequel je souhaite jouer un rôle clé, c’est pourquoi j’ai signé un contrat pluriannuel. »

« Cela prendra du temps, mais je suis convaincu que nous construisons la bonne équipe pour aller de l’avant et réaliser de grandes choses dans les années à venir. »

Le Team Principal de l’équipe Williams, James Vowles a ajouté : « Nous sommes ravis d’assurer l’avenir à long terme d’Alex avec Williams Racing. »

« Il a un talent exceptionnel, une contribution technique et un dévouement à la cause et c’est un énorme vote de confiance envers Williams et le retour vers la compétitivité que nous entreprenons. »
 
« Depuis son arrivée, Alex a constamment démontré sa capacité à performer sous pression, et le recruter sur le long terme est une pièce importante du puzzle pour nous faire progresser sur la grille. »

George Russell au volant d’une Mercedes unique en Italie

À l’occasion du centenaire de la victoire de Mercedes sur la célèbre course Targa Florio de 1924, George Russell prendra le volant de l’une des voitures originales participantes ce mercredi 15 mai. 

Le Britannique pilotera la machine de deux litres, récemment restaurée par la branche Mercedes-Benz Classic, avant le week-end du Grand Prix d’Émilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola.

George Russell conduira la voiture centenaire depuis la ville voisine de Faenza – où est d’ailleurs situé le siège de l’équipe Visa Cash App RB – jusqu’à la place du village de Brisighella où aura lieu la cérémonie de remise des prix du Trofeo Bandini Award, un prix décerné chaque année à une figure de la F1.

« Mercedes-Benz a une histoire incroyable dans le sport automobile. Depuis que j’ai rejoint l’équipe en 2017, j’ai aimé en apprendre davantage, notamment en visitant le musée et les  « Salles Saintes » de Stuttgart. » a déclaré Russell.

« Lorsque l’occasion s’est présentée de conduire l’une des voitures les plus emblématiques de l’histoire de l’entreprise, j’ai sauté dessus et j’ai hâte de prendre le volant de la voiture de course Mercedes 2 litres Targa Florio.  La restauration réalisée par Mercedes-Benz Classic est sans égal, comme toujours. »

Mercedes-Benz Targa Florio

Quelques mots sur la Targa Florio : course d’endurance sur route publique organisée dans les montagnes de Sicile, en Italie, la Targa Florio a débuté au début du 20e siècle.

Organisée pour la première fois en 1906, c’était l’une des compétitions les plus difficiles et est devenue l’une des plus importantes pour les constructeurs automobiles désireux de présenter leurs dernières créations. Après un premier succès en 1922, Mercedes participa à la course de 1924 avec la voiture de course Targa Florio de 2 litres, le premier projet de l’ingénieur en chef de l’époque, Ferdinand Porsche.

Mercedes-Benz Targa Florio

Peinte en rouge pour dissuader les supporters locaux de gêner sa progression, Christian Werner a remporté la prestigieuse course en huit heures, 17 minutes et trois secondes pour remporter la deuxième victoire de la marque allemande.

En 2022, Mercedes-Benz Classic a décidé de reconstruire de la manière la plus authentique possible la voiture de course originale Targa Florio de 2 litres de la propre collection de l’entreprise, conformément aux normes élevées d’une restauration en usine.

C’est le véhicule dans lequel Christian Lautenschlager a réalisé la Targa Florio en 1924. La voiture gagnante de Werner n’a pas survécu. Le retrait de la voiture de course du musée Mercedes-Benz a été suivi d’une analyse minutieuse de l’inventaire et d’une recherche approfondie dans les archives Mercedes-Benz Classic, la « mémoire » de la marque.

Les dessins techniques originaux et les photos historiques ont été des sources cruciales pour la restauration authentique et le Classic Center l’a réalisé en collaboration avec un réseau d’experts.

L’avenir de Yuki Tsunoda en F1 lié à Honda et Aston Martin

L’avenir de Yuki Tsunoda en Formule 1 pourrait bien être lié à l’équipe Aston Martin, alors que le motoriste Honda – qui soutient le Japonais depuis le début de sa carrière en sport automobile – se prépare à quitter la famille Red Bull pour s’associer à Aston Martin.

Après avoir fait ses débuts en F1 avec AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB) en 2021, le Japonais Yuki Tsunoda a entamé en 2024 sa quatrième saison en catégorie reine et a toujours été soutenu par Honda qui motorise actuellement Red Bull et VCARB.

Mais alors que Honda motorisera l’équipe Aston Martin à partir de la saison 2026, le PDG de la firme japonaise, Koji Watanabe, a récemment déclaré que le motoriste espérait « garder un œil » sur Yuki Tsunoda, notamment parce qu’il est le seul pilote japonais en Formule 1 et qu’il est diplômé de la Honda Racing School en 2016.

Concrètement, cela pourrait signifier que Honda souhaite que Tsunoda quitte lui aussi la famille Red Bull pour rejoindre Aston Martin en 2026, mais après la récente prolongation de contrat de Fernando Alonso, le principal intéressé admet que ses chances de continuer à travailler aux côtés de Honda à l’avenir dépendent très probablement de la disponibilité d’un baquet au sein de l’écurie Aston Martin en 2026.

« Je suis très heureux d’entendre ce qu’ils [Honda] ont dit. Je travaille avec eux depuis mon plus jeune âge. J’ai pu réaliser ce qu’ils voulaient que je fasse : je suis devenu pilote de Formule 1 avec Honda. Sans leur soutien, je ne serais pas là. » a déclaré Yuki Tsunoda.

« Nous avons une relation spéciale entre nous et je les apprécie, ils sont d’un grand soutien. Mais en même temps, en ce qui concerne le marché des pilotes, c’est une histoire un peu différente. »

« En fin de compte, nous avons besoin d’un baquet disponible chez Aston Martin s’ils souhaitent me soutenir à partir de 2026, ce qui signifie qu’il y a de fortes chances qu’ils veuillent que je sois dans l’Aston Martin, mais nous avons besoin d’avoir un baquet disponible, sinon, il n’y a aucune chance. »

Fernando Alonso étant désormais assuré de rester à son poste quelques années encore (au moins jusqu’à la fin 2026), le seul espoir pour Tsunoda de rejoindre Aston Martin en 2026 serait de voir Lance Stroll être remercié par son équipe. Cependant, la probabilité de voir le Canadien quitter Aston Martin est très mince car il est le fils du propriétaire de l’équipe, Lawrence Stroll, et la durée de son contrat n’a jamais été révélée. 

« Nous devons voir comment cela se passe. Dans ce cas, si une place n’est pas disponible, je dois réfléchir à différentes solutions, soit rester chez Red Bull, ce qui serait bien, ou à une autre solution. » a ajouté Tsunoda.

« Dans le cas où nous sommes séparés, il y aura toujours Honda dans ma tête, et c’est sûr qu’à un moment donné nous nous reconnecterons dans le futur quoi qu’il en soit. »

Officiellement, Yuki Tsunoda est sous contrat avec son actuelle équipe Visa Cash App RB jusqu’à la fin de la saison 2024. 

Brown révèle que Stella ne se sentait pas prêt à diriger McLaren en 2018

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a félicité son directeur d’équipe, Andrea Stella, pour son approche professionnelle et son leadership depuis qu’il a accepté ce poste à la veille de la saison 2023, alors que l’Italien doutait de ses capacités. 

Andrea Stella a été promu au poste de Team Principal de McLaren en 2023 suite au départ de l’ancien directeur de l’équipe Andreas Seidl qui a rejoint le groupe Sauber où il dirigera la future équipe Audi. Avant cela, Stella avait travaillé comme responsable des opérations lorsqu’il a rejoint McLaren en provenance de Ferrari en 2015, avant une promotion au poste de directeur de la performance en 2018.

Depuis l’arrivée de Stella au poste de Team Principal, McLaren n’a cessé de progresser et a même décroché au Grand Prix de Miami 2024 sa première victoire depuis le Grand Prix d’Italie 2021 remporté à l’époque par l’ancien pilote McLaren Daniel Ricciardo. 

S’adressant au podcast Beyond The Grid de la Formule 1, Zak Brown a partagé son admiration pour la façon dont Andrea Stella gère son équipe : « Andrea montre l’exemple avec sa prévenance, sa communication, sa transparence. Il n’est pas politique. Il joue pour l’équipe. Personne ne travaille plus dur qu’Andrea. Il écoute les gens, il écoute leurs points de vue. Il gère tout à bard. » a expliqué Zak Brown.

« Il communique très bien sa direction et ses décisions. Il ne s’intéresse à rien d’autre que la performance, donc il ne se laisse pas distraire par les autres activités que font peut-être certains des autres chefs d’équipe. Il veut juste faire de la course, il est très calme. »

« Il veut être présent à chaque débriefing parce que cela apporte à la fois performance et concentration. Quand on met tout ça ensemble, cela en fait un leader formidable. Toute mon équipe de direction a fait un travail fantastique en donnant l’exemple, de la même manière qu’Andrea le fait avec l’équipe de course. »

Alors qu’Andrea Stella semble s’être épanoui dans son rôle de chef d’équipe chez McLaren, Zak Brown a également révélé que l’Italien n’était pas sûr de vouloir accepter cette responsabilité lorsqu’une offre lui a été présentée en 2018.

« Il sentait qu’il n’était pas prêt à ce moment-là, alors nous ne l’avons pas promu. » a expliqué Zak Brown.

« Il ne voulait pas être promu, mais il a ensuite obtenu un rôle plus important. Et même lorsque nous l’avons promu [au poste de Team Principal], lorsque je l’ai appelé, ce n’était pas un « oui » immédiat. C’était plutôt : « laissez moi réfléchir ». Il réfléchit, il est très réfléchi. »

« Même à ce moment-là, il se posait des questions : « penses tu que je serai bon dans ce rôle ? Quelles sont mes forces et mes faiblesses ? » Il sentait qu’il n’était pas prêt en 2018 – moi je pense qu’il l’était probablement – mais il est certainement prêt maintenant. »

Mercedes a prévu des évolutions en cascade pour la W15

L’équipe Mercedes compte bien arriver tôt ou tard à rendre sa W15 compétitive et a donc dores et déjà planifié plusieurs mises à jour qui seront introduites au coup par coup jusqu’à Barcelone à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

A Imola ce week-end pour la septième manche du championnat du monde, Mercedes introduira sur sa monoplace la deuxième moitié des évolutions déjà montées sur la W15 au Grand Prix de Miami au début du mois de mai et qui ont donné satisfaction à l’équipe du constructeur allemand selon le directeur de l’ingénierie, Andrew Shovlin.

« Nous avons réussi à introduire environ la moitié de notre kit de mise à jour à Miami, puis l’autre moitié va arriver à Imola, et nous travaillons dur sur les futures courses pour essayer de d’y apporter également des développements. » a confirmé Shovlin.

« Est-ce que cela a fonctionné comme prévu [à Miami] ? Oui, tout a semblé offrir la performance que nous espérions. Le problème en ce moment est que tout le monde développe sa voiture, vous avez pu voir McLaren avec un gros package [à Miami] et ils semblent avoir progressé. »

« Mais il y a aussi les problèmes de maniabilité [sur la Mercedes] avec lesquels les pilotes doivent se battre, ce qui rend vraiment difficile la compréhension. »

« Ce que nous avons tendance de constater, c’est que la voiture d’une séance à l’autre peut se comporter très différemment et jusqu’à ce que nous parvenions à maîtriser cela, nous allons toujours émousser les bénéfices que nous pouvons tirer de ce type de mise à jour. »

« Mais après les dernières courses, nous avons maintenant une idée très claire de ce que nous devons faire avec la voiture pour qu’elle se comporte un peu plus facilement pour les pilotes, en s’assurant qu’elle aille là où ils veulent qu’elle aille quand ils sont sur des tours de qualifications importants. »

« Nous avons également un bon fil de mises à jour qui arriveront au cours des trois ou quatre prochaines courses. Il y a donc beaucoup de travail en cours, mais j’espère que nous commencerons bientôt à en voir les fruits. »

Concernant les courses à venir, Shovlin a donné son point de vue sur ce à quoi les fans de l’équipe du constructeur allemand peuvent s’attendre : « Nous avons ensuite Monaco, Montréal puis Barcelone. Vous avez là-dedans deux circuits qui sont principalement composés de virages à basse vitesse, certainement Montréal est tout à basse vitesse. »

« Puis il y a Barcelone qui, avec son nouveau tracé, où la chicane a été supprimée, est un circuit extrêmement rapide. Il y a beaucoup de virages à moyenne vitesse et à très, très haute vitesse. »

« Il y a donc toute une gamme de virages à gérer. Nous ne nous attendons pas à être rapides à Monaco, mais ce que vous pourrez constater, ce sont des différences subtiles entre les pistes qui peuvent révéler un peu moins nos faiblesses. »

« Si vous prenez un endroit comme Montréal, vous n’avez affaire qu’à une seule plage de vitesse, cela peut être un peu plus facile de mettre la voiture dans la fenêtre [d’exploitation]. Nous effectuons tous tout le travail de préparation normal, mais fondamentalement, nous devons trouver une solution à ce problème en apportant des mises à jour des performances de la voiture. »

« C’est sur ce point que nous travaillons. Et puis sur la piste, nous allons simplement essayer d’optimiser ce que nous avons du mieux que nous pouvons, en récoltant autant de points que possible en attendant. Ce sont vraiment ces deux domaines sur lesquels nous travaillons simultanément. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur son écurie cliente McLaren.