F1 : Qu’est devenu le plan de 100 courses d’Alpine ?

En 2021, le désormais ancien PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a laissé à son équipe « 100 courses » pour être en mesure de se battre pour le titre mondial en Formule 1 et le Français avait insisté en début de la saison 2023 sur le fait que ce plan était toujours d’actualité, même s’il reconnaissait à l’époque que l’écart avec les trois premiers était toujours aussi grand.

Le plan de 100 courses de Laurent Rossi a été largement critiqué, notamment parce que certains observateurs estimaient que Alpine cherchait à « gagner du temps » en se fixant un objectif sur du très long terme, à commencer par l’ancien pilote de l’équipe, Fernando Alonso, qui espérait bien décrocher des victoires avant cette échéance fixée par Rossi.

Mais depuis le Grand Prix de Hongrie 2023, Laurent Rossi a été la première victime d’une restructuration interne chez Alpine qui a vu Otmar Szafnauer [ancien team principal] et Alan Permane [ancien directeur sportif] être eux aussi remerciés. En parallèle, l’ancien directeur technique d’Enstone, Pat Fry, a choisi pour sa part de quitter le navire pour rejoindre Williams.

Plus loin et plus vite…

Après un tel chamboulement, on peut se demander si le plan de 100 courses amorcé par Laurent Rossi en 2021 est toujours d’actualité chez Alpine, et lorsqu’on a posé la question à Bruno Famin – directeur d’Alpine Motorsports – et qui assumera l’intérim au rôle de team principal de l’équipe Alpine à partir du Grand Prix des Pays-Bas, le Français a insisté sur le fait que les récents changements en interne permettront certainement à Alpine d’avoir une meilleure base pour aller « plus loin et plus vite » et décrocher des victoires et des championnats « le plus tôt possible ».

« Ce qui se passe [le remaniement], c’est le deuxième étage de la fusée Alpine, si je puis dire. Elle ne recule pas, elle avance. » nous confie Bruno Famin.

« Bien sûr, c’est beaucoup de changements, mais c’est une opportunité aussi, d’avoir une nouvelle fondation, ou de consolider la fondation et d’aller plus loin et plus vite. »

« L’objectif clé est celui que j’évoquais récemment : nous devons gagner, nous devons viser à gagner des courses et des championnats le plus tôt possible. »

« Nous devons constamment améliorer nos voitures, le package complet, de course en course, d’année en année, et nous savons que ce n’est pas facile. »

« Nous savons aussi que le changement de réglementation [en 2026, ndlr] est généralement une bonne étape pour changer la hiérarchie. Et je pense que c’est un objectif tout à fait raisonnable, mais ce ne sera pas une étape, il s’agira de s’améliorer constamment. »

La prochaine étape pour Alpine sera de trouver un nouveau team principal pour son équipe de F1, mais Bruno Famin insiste sur le fait que le choix d’Alpine sera mûrement réfléchi et qu’aucune décision ne sera prise dans la précipitation.

« Je vais, avec tous mes subordonnés directs, évaluer quelle est la situation, réfléchir à quelles sont les priorités à Enstone, consolider les choses. Ensuite, nous définirons si nous avons besoin d’une nouvelle structure ou non et quand cela sera fait, nous verrons »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé à la fin du mois d’aôut, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 46 points de retard sur McLaren.

F1 : Alpine va travailler l’intégration de son moteur Renault

Le team principal par intérim d’Alpine en F1, Bruno Famin, a confirmé que l’équipe du constructeur français allait travailler pour essayer d’améliorer l’intégration du groupe motopropulseur Renault dans le châssis de l’A523.

Ce n’est désormais plus un secret depuis que le désormais ancien team principal d’Alpine, Otmar Szafnauer, a révélé que le moteur Renault qui propulse les deux Alpine de Pierre Gasly et Esteban Ocon en Formule 1 manque de puissance face à la concurrence. L’Américain avait en effet déclaré juste avant d’être licencié que la partie électrique du moteur Renault accusait un certain déficit en termes de puissance.

« Je pense que nous ne manquons pas tant du côté du moteur à combustion interne, nous sommes peut-être un peu en dessous, mais c’est surtout au niveau de la puissance électrique et de la charge de la batterie. » a déclaré Szafnauer.

« Je pense que nous coupons beaucoup plus que certains de nos concurrents. Cela signifie qu’il y a certains circuits sur lesquels cela n’a pas tellement d’importance, ou bien quand il pleut, cela n’a pas beaucoup d’importance. »

« Mais il y a d’autres circuits comme Silverstone, Spa et certains circuits gourmands en puissance, dont l’Autriche, où nous allons un peu plus souffrir par rapport à nos concurrents. »

Les propos de Szafnauer ne sont évidemment pas passés inaperçus dans le paddock et, coïncidence ou pas, l’Américain a été licencié à peine quelques jours après la publication de cette interview…

Quoi qu’il en soit, chez Alpine on ne plus cacher désormais le fait que le moteur Renault accuse un certain retard sur la concurrence, et le problème a d’ailleurs été mis sur la table par la FIA qui a analysé les performances moteur des monoplaces au cours du premier semestre 2023 et qui a conclu : « qu’il existe effectivement un écart de performances notable entre les concurrents ».

En ce qui concerne les unités de puissance, au début de ce cycle réglementaire, il a été convenu avec les motoristes qu’il y aurait une possibilité d’ajustement des performances du PU à partir de la saison 2023 afin d’éviter qu’une différence de performances significative ne soit bloquée pendant une période prolongée.

Sur la base de cet engagement des fabricants d’unités de puissance et des différences de performances signalées ci-dessus, la Commission F1 qui s’est tenue le vendredi du Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps, a discuté des moyens de remédier à cet écart.

Les fabricants d’unités de puissance représentés à la Commission ont donc convenu de donner mandat au comité consultatif de l’unité de puissance pour examiner ce sujet et soumettre des propositions à la Commission.

Du côté de chez Alpine, Bruno Famin – qui remplace Otmar Szafnauer par intérim jusqu’à l’arrivée d’un nouveau team principal – ne cache pas que le moteur Renault n’est « pas le meilleur de la grille », mais que les équipes de Viry-Châtillon vont faire en sorte de travailler sur une meilleure intégration du V6 Hybride dans le châssis de l’A523 en attendant une décision de la part de la FIA concernant un éventuel rééquilibrage des performances.

« Je ne pense pas qu’il soit si bas [en termes de puissance], il est bas, ce n’est pas le meilleur moteur de la grille c’est certain. » a déclaré Bruno Famin.

« Nous avons fait des pas de géant entre 2021 et 2022, mais ce n’est toujours pas le meilleur moteur et la FIA a mis le sujet sur la table, parce que de ce que je comprends, il y a eu une sorte d’accord lorsque le gel du moteur a été décidé, et la FIA a donc remis le sujet sur la table, c’est tout. »

« Je ne pense pas que le moteur, le groupe motopropulseur, soit si bas et que nous ne puissions pas améliorer le package. »

« En fait, le but est d’améliorer notre package châssis/moteur, ce qui est un peu difficile à l’heure actuelle, certes, mais l’intégration peut toujours être améliorée et c’est ce que nous allons faire. »

Après le Grand Prix de Belgique, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 46 points de retard sur McLaren.

F1 : Pour Sergio Perez, Szafnauer a manqué de temps chez Alpine

Le pilote Red Bull Sergio Perez – qui a travaillé avec Otmar Szafnauer dans le passé chez Racing Point – estime que Alpine n’a pas laissé assez de temps à l’Américain pour qu’il puisse montrer tout son potentiel à la tête de l’écurie de Formule 1 du constructeur français.

En plein milieu du Grand Prix de Belgique, Alpine a confirmé sa séparation d’un commun accord avec le team principal Otmar Szafnauer au terme du week-end, ainsi que d’Alan Permane qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique. Une semaine plus tôt à la veille du Grand Prix de Hongrie, c’est le désormais ancien PDG, Laurent Rossi, qui a été remercié.

Otmar Szafnauer pour sa part a rejoint l’équipe Alpine à la veille de la saison 2022 après avoir occupé le rôle de team principal de l’écurie Force India devenue ensuite Racing Point puis Aston Martin. A ce titre, Szafnauer a donc travaillé plusieurs années avec Sergio Perez lorsque le Mexicain roulait pour Racing Point avant de rejoindre Red Bull.

Interrogé pour savoir ce qu’il pense du licenciement « express » d’Otmar Szafnauer, qui sera finalement resté qu’une année et demie à la tête d’Alpine, le pilote Red Bull a répondu : « J’ai été assez surpris étant donné la brièveté du préavis. » a déclaré Sergio Perez.

« Je pense que Otmar est génial, et toute personne dans cette position a besoin de temps. Et je pense que Otmar a manqué de temps pour vraiment montrer son potentiel, qui je sais est énorme, car j’ai pu voir ce qu’il a fait dans d’autres équipes avec des budgets très limités, mais aussi avec des budgets pas si limités. »

« Je pense donc que c’est dommage qu’ils [Alpine] l’aient laissé partir, mais je pense que d’un autre côté, celui qui viendra [pour remplacer Szafnauer] aura besoin de temps car toutes ces choses en Formule 1 prennent énormément de temps. »

Otmar Szafnauer a définitivement quitté l’équipe Alpine le lundi 31 juillet au lendemain du Grand Prix de Belgique 2023 remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen. Les rumeurs suggèrent que son remplaçant pourrait être un certain Mattia Binotto…

F1 : Horner estime que le championnat est « hors de portée » pour Perez

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a concédé que le championnat du monde des pilotes cette saison est probablement « hors de portée » pour Sergio Perez, le Mexicain accusant à l’entame de la trêve estivale de la F1 un retard de 125 points sur le leader Max Verstappen.

Alors qu’en début de saison Sergio Perez semblait pouvoir relever le défi du titre mondial face à son coéquipier Max Verstappen avec un écart de points très réduit entre les deux pilotes Red Bull, les chances du Mexicain se sont peu à peu réduites après une série de mauvais résultats, notamment en qualifications le samedi ce qui eu un impact significatif sur ses performances le dimanche en course.

A partir du Grand Prix de Monaco où il s’est crashé en qualifications le samedi, Sergio Perez s’est retrouvé dans une spirale négative en cumulant les erreurs durant plusieurs week-ends et a vu Max Verstappen s’envoler au championnat du monde et étendre son avance à 125 points avant la trêve estivale.

Bien qu’il y ait eu une nette amélioration du Mexicain récemment – notamment avec une troisième place en Hongrie et une deuxième place à l’arrivée du GP de Belgique – l’écart de 125 points sera très difficile à rattraper pour Perez au cours de la deuxième partie de saison, alors qu’il ne reste plus que dix courses à disputer.

A l’approche du Grand Prix de Belgique, le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, avait indiqué aux médias que Sergio Perez s’était « réveillé de son rêve de titre mondial » et que cela avait très certainement contribué à atténuer la pression sur ses épaules. En réponse à ces commentaires, Christian Horner – cité par le site de la Formule 1 – a déclaré à propos de Perez : « Nous savons que Helmut est assez direct dans certaines de ses analyses. »

« Mais écoutez, je pense que Checo [Perez] sait que, à moins d’un désastre pour Max, ce championnat est hors de portée. »

« Il s’agit donc pour lui de maximiser sa propre performance, de ne perdre face à aucun pilote derrière lui et d’essayer de remporter quelques victoires entre maintenant et la fin de l’année. »

Sergio Perez pour sa part veut encore y croire malgré son retard conséquent sur Max Verstappen et le Mexicain reste convaincu qu’il peut encore remettre sa saison sur les rails : « Je progresse beaucoup parce que le rythme est là le dimanche. » a déclaré Checo qui a terminé deuxième avec 22 secondes de retard sur son coéquipier au Grand Prix de Belgique.

« C’est juste tout le week-end dans son ensemble. Mais je ne me préoccupe pas de savoir où nous terminerons à Abou Dhabi parce que la saison est encore longue et je crois fermement que je peux remettre ma saison sur les rails. »

Au championnat donc, Sergio Perez est deuxième et accuse un retard de 125 points sur Max Verstappen, tandis que Fernando Alonso est troisième au classement des pilotes avec un retard de 40 points sur Perez.

F1 : Alonso livre sa vérité sur son départ d’Alpine en 2022

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a laissé entendre qu’il n’aurait peut-être pas rejoint Aston Martin en 2023 si son ancienne équipe Alpine avait mieux géré les négociations contractuelles l’an dernier.

Dans un entretien accordé à la BBC, Fernando Alonso a indiqué qu’il avait bien l’intention de rester chez Alpine en 2023, mais que les différentes tergiversations sur les négociations contractuelles – en ne proposant à l’Espagnol qu’un contrat d’un an au lieu des deux années qu’il souhaitait – et divers commentaires mal avisés de l’ancien PDG Laurent Rossi dans les médias, ont fait que Alonso a dû remettre en question son engagement.

L’ancien pilote Alpine a expliqué que les négociations avaient bien débuté aux alentours du Grand Prix d’Australie en début d’année 2022, mais que face à la lenteur des discussions, et suite au contact pris avec lui par Aston Martin suite au départ à la retraite annoncé de Sebastian Vettel, Alonso a sauté sur l’occasion pour rejoindre une équipe dont il croyait que le potentiel était énorme.

« Je ne pense pas avoir été irrespectueux [envers Alpine, ndlr]. » a déclaré Fernando Alonso dans le dernier podcast de la BBC enregistré juste avant que Alpine annonce les départs simultanés de Otmar Szafnauer, Alan Permane et Pat Fry.

« Il est vrai que cela a pris plus de temps que je ne le pensais lorsque nous avons entamé des discussions – je pense que c’était en Australie en 2022 – concernant le renouvellement du contrat. »

« Mais cela se passait à un rythme très lent, et ce n’était pas de mon côté. Moi, j’étais juste prêt et heureux. La monoplace de la saison 2022 était une voiture rapide, donc j’étais également satisfait des performances et des possibilités pour l’avenir. »

« Donc ce rythme lent dans les discussions et le fait de ne rien mettre sur papier, ainsi que tous ces commentaires sur l’âge [Laurent Rossi avait expliqué qu’il souhaitait garder Alonso un an avant de placer Oscar Piastri bien plus jeune que l’Espagnol], et tout ce qu’ils font encore. »

« C’est la façon dont ils font les choses ou plutôt la façon dont Otmar [Szafnauer, désormais ancien team principal d’Alpine] fait les choses. » a insisté Alonso.

« Après cette année, il devrait se taire. Il ne devrait pas parler de tout. Après les résultats d’Aston Martin [Szafnauer était team principal d’Aston Martin avant de rejoindre Alpine] et les résultats qu’il obtient [en 2023 chez Alpine, ndlr], il parle encore et toujours, tout en étant fier de sa décision [de préférer Piastri qui est finalement parti chez McLaren] qui est incroyable. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Alpine a sous-estimé ce qu’il a apporté à l’équipe depuis son retour en F1 en 2021, Fernando Alonso a répondu : « 100%, et c’est encore le cas ».

« Lorsque vous faites de votre mieux chaque week-end, alors que j’ai fait tant de choses pour Renault également, vous avez tendance à prendre un peu de recul lorsque quelqu’un doute de vos performances ou de votre âge ou de ce genre de choses. »

« Vous voulez juste prouver que vous êtes encore plus fort et dans le meilleur moment de votre carrière. Les résultats parlent d’eux-mêmes, et c’est la meilleure façon. »

Après les onze premières courses de la saison 2023 disputées avec Aston Martin, Fernando Alonso occupe la troisième place du championnat du monde des pilotes avec 149 points inscrits depuis le début de l’année. Sur l’intégralité de la saison 2022, Alonso avait inscrit 81 points lorsqu’il roulait pour Alpine et avait terminé à la neuvième place du championnat.

F1 : Pierre Gasly réagit aux différents changements chez Alpine

Le Français Pierre Gasly – qui a rejoint l’équipe Alpine cette saison après avoir quitté AlphaTauri fin 2022 – a offert le week-end dernier à Spa-Francorchamps sa première réaction aux différents changements dans la direction d’Alpine qui ont été annoncés au cours du week-end du Grand Prix de Belgique.

Le week-end dernier à Spa, Alpine a confirmé sa séparation d’un commun accord avec le team principal Otmar Szafnauer au terme du Grand Prix de Belgique 2023, ainsi que d’Alan Permane qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique. Une semaine plus tôt à la veille du Grand Prix de Hongrie, c’est le désormais ancien PDG, Laurent Rossi, qui a été remercié.

Interrogé sur les différents changements opérés en interne chez Alpine ces dernières semaines et sur la façon dont il reste concentré sur son pilotage, Gasly a déclaré : « Ma partie du travail consiste à essayer d’extraire chaque centième et milliseconde de cette voiture et c’est ce que j’essaie de faire. »

« Il y a eu quelques changements [dans la structure managériale] et je n’ai pas vraiment eu le temps de m’asseoir et de penser à tout ça. »

« Mais je pense que la chose la plus importante à dire pour moi en ce moment est que je veux juste remercier Laurent [Rossi], Otmar [Szafnauer], Alan [Permane] et Pat [Fry] pour leurs efforts et leur travail avec moi depuis le début de l’année. »

« Cela n’a pas été la saison la plus fluide et je pense que personne n’est satisfait de la performance, mais je leur souhaite le meilleur pour leur avenir. »

A partir du Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end d’août à Zandvoort, c’est Bruno Famin, Directeur Alpine Motorsports, qui assumera l’intérim au rôle de team principal de l’équipe Alpine. Actuel directeur de l’Alpine Academy, Julian Rouse est nommé directeur sportif par intérim tandis que Matt Harman dirige l’équipe technique d’Enstone. Ils seront tous deux sous la responsabilité de Bruno Famin.

F1 : Cyril Abiteboul très critique sur la situation d’Alpine

L’ancien directeur général de l’équipe Alpine lorsqu’elle s’appelait encore Renault, Cyril Abiteboul, est revenu sur le week-end très mouvementé en coulisses de son ancienne équipe qui a annoncé en plein Grand Prix de Belgique les départs simultanés de grands noms tels que Otmar Szafnauer [team principal], Pat Fry [directeur technique] ou encore Alan Permane [directeur sportif]. Une semaine plus tôt, c’était le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, qui était également remercié par la direction.

En tant qu’ancien directeur général de Renault F1, Cyril Abiteboul est peut-être le mieux placé pour décrypter la situation actuelle chez Alpine et le Français, qui a été remercié à la veille de la saison 2021 pour être remplacé par Laurent Rossi, n’y va pas de main morte lorsqu’on l’interroge sur les récentes annonces faites par l’équipe.

« Cela traduit une insatisfaction sur les résultats et très probablement d’une perte de patience de la part du comité de direction du groupe Renault. Au-delà de l’impatience, il y a peut-être eu aussi un peu d’arrogance en début de saison ou d’excès de confiance. » estime Abiteboul au titre de consultant pour France Info.

« Quand on ne se confronte pas à la réalité, au bout d’un moment on peut soi-même se raconter des histoires. Il n’est pas exclu que l’histoire que l’on se racontait en interne fût trop flatteuse. Mais Alpine n’est pas si loin non plus. »

« Les chronos peuvent être parfois bons, ou même très bons, d’autres fois bien moins bons. Mais Alpine n’est pas la seule dans ce cas-là. Les variations de compétitivité sont pour tout le monde cette saison, à part Red Bull, qui a un avantage tel qu’ils arrivent à se sortir de toutes les situations, même foireuses.« 

« Alpine c’est l’inverse, ils sont toujours un cran en dessous. C’est parfois un peu de leur faute, parfois non. Ils perdent un grand nombre de points, ce qui les place 6e au championnat constructeurs, bien loin des objectifs annoncés. La compétitivité de la voiture en début de saison était en dessous, et ils n’ont pas eu cette espèce d’évolution miraculeuse qu’ont eue d’autres équipes : McLaren dernièrement, Mercedes, Ferrari, Aston Martin en début de saison. Alpine n’a pas sorti cette carte qui les ferait sortir du marigot. »

Le fameux plan en 100 courses…

Dès son arrivée à la tête d’Alpine en 2021, Laurent Rossi a dégainé un plan pour jouer le titre mondial au bout de 100 courses. Ce plan a d’ailleurs été revu à la hausse très récemment par Rossi lui-même, qui admettait il y a quelques semaines avant son éviction qu’il faudrait peut-être un peu plus de temps à Alpine pour jouer des victoires en Formule 1.

Pour Cyril Abiteboul, Laurent Rossi a eu tout faux dès le début avec ce plan en 100 courses, notamment parce qu’en Formule 1 il est bien difficile de maîtriser ce que fait la concurrence : « Les plans à quantifier à 100 Grands Prix, pourquoi pas 120, pourquoi pas 80… Je ne les comprends pas. » a ajouté Abiteboul.

« Quand on commence à afficher un plan comme ça, on est sûr d’avoir faux car on ne maîtrise pas ce que font les autres en Formule 1. Les investissements colossaux d’Aston Martin, la dynamique hallucinante de Red Bull, tout ça ne va pas s’arrêter parce qu’on arrivait au Grand Prix 99 de Laurent Rossi. »

« La direction précédente a tenu à faire un reset complet après mon départ, qui avait écarté une quinzaine de personnes. On le sous-estime tout le temps en F1 comme dans d’autres secteurs ultra concurrentiels : aller chercher quelqu’un à la concurrence, ça prend du temps. »

« Quand on perd 15 personnes et qu’on recrute… Il se passe deux à trois ans avant que ça fasse effet. Le remaniement que Laurent Rossi a souhaité faire, on n’a même pas vraiment vu ce qu’il donnait. »

Un mot sur le duo Gasly/Ocon

En tant qu’écurie française, Alpine a joué la carte du patriotisme à 100% en plaçant dans ses deux monoplaces deux pilotes français avec Esteban Ocon et Pierre Gasly qui a rejoint l’équipe cette saison. Mais pour Cyril Abiteboul, il ne peut pas y avoir deux grands pilotes dans la même équipe et prend pour exemple Red Bull ou encore Mercedes.

« Deux noms, c’est un de trop. Quand on ferme les yeux, qu’on pense à Mercedes, on pense à Lewis Hamilton, même si Nico Rosberg a fait des choses extraordinaires. » précise Abiteboul.

« Quand on pense à Red Bull, on pense au premier cycle autour de Sebastian Vettel, puis au deuxième cycle autour de Max Verstappen. Il y a besoin d’avoir un pilote qui soit aussi un peu le patron d’équipe, cette force de l’incarnation elle est fondamentale. »

« Aujourd’hui, la grille est très compétitive, toutes les voitures finissent dans le même tour. Il va y avoir dans quelque temps une quasi égalité des armes, et ce qui fera la différence c’est l’ambition, la détermination. »

Vous pouvez retrouver l’intégralité de cette chronique sur France Info à cette adresse.

Les résultats définitifs du Grand Prix F1 de Belgique 2023

Voici les résultats officiels et définitifs du Grand Prix de Belgique 2023, douzième manche du championnat du monde, disputé ce dimanche 30 juillet sur le circuit de Spa-Francorchamps.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix de Belgique 2023. Le Néerlandais a devancé sur la ligne d’arrivée son coéquipier Sergio Perez et le pilote Ferrari Charles Leclerc, Derrière, Lewis Hamilton, Fernando Alonso, George Russell, Lando Norris, Esteban Ocon, Lance Stroll et Yuki Tsunoda complètent le top dix à l’arrivée de cette douzième manche de l’année.

Les abandons : il y a eu deux abandons ce dimanche au Grand Prix de Belgique. Le pilote McLaren Oscar Piastri et le pilote Ferrari Carlos Sainz ont dû abandonner après s’être accrochés au premier virage juste après le départ de la course. Les deux hommes ont dû abandonner en raison des dégâts trop importants sur leur monoplace.

Les pénalités : fait exceptionnel dans cette Formule 1 moderne, il n’y a eu aucune pénalité ce dimanche en course au Grand Prix de Belgique 2023.

Pilote du jour : c’est le vainqueur de l’épreuve, le Néerlandais Max Verstappen, qui a été élu « pilote du jour » au Grand Prix de Belgique. Le pilote Red Bull a reçu 15,5% des votes de la part des fans, il devance Charles Leclerc (14,8%), Yuki Tsunoda (14,6%), Lando Norris (8%) et Sergio Perez (7,3%).

Meilleur tour en course : c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a décroché le meilleur tour en course ce dimanche en Belgique. Le Britannique – qui a franchi la ligne d’arrivée en quatrième position – a signé un 1,47.305 au 44e tour de course. Hamilton empoche donc le point bonus du meilleur tour en course en plus de ses points marqués pour sa quatrième place à l’arrivée de l’épreuve.

Résultats définitifs du Grand Prix de Belgique 2023

Classement pilotes F1 2023

Pilote Equipe Points
Max Verstappen Red Bull 575
Sergio Perez Red Bull 285
Lewis Hamilton Mercedes234
Fernando Alonso Aston Martin 206
Charles LeclercFerrari 206
Lando Norris McLaren205
Carlos Sainz Ferrari 200
George RussellMercedes175
Oscar Piastri McLaren 97
Lance Stroll Aston Martin 74
Pierre Gasly Alpine62
Esteban Ocon Alpine58
Alex Albon Williams 27
Yuki Tsunoda AlphaTauri 17
Valtteri Bottas Alfa Romeo 10
Nico HülkenbergHaas9
Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
Daniel RicciardoAlphaTauri6
Kevin MagnussenHaas 3
Liam Lawson AlphaTauri 2
Logan Sargeant Williams 1
Nyck de Vries AlphaTauri 0

Classement constructeurs F1 2023

Equipe Moteur Points
Red Bull Honda860
Mercedes Mercedes409
Ferrari Ferrari 406
McLaren Mercedes302
Aston Martin Mercedes 280
Alpine Renault 120
Williams Mercedes 28
AlphaTauri Honda 25
Alfa Romeo Ferrari 16
Haas Ferrari 12

F1 : Intraitable, Verstappen mène un doublé Red Bull au GP de Belgique

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui remporte le Grand Prix de Belgique 2023 de F1, le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée de cette douzième manche de la saison devant l’autre Red Bull pilotée par Sergio Perez et la Ferrari de Charles Leclerc.

Derrière, Lewis Hamilton, Fernando Alonso, George Russell, Lando Norris, Esteban Ocon, Lance Stroll et Yuki Tsunoda complètent le top dix à l’arrivée du Grand Prix de Belgique 2023.

Piastri et Sainz abandonnent

Dès le deuxième tour de course, le pilote McLaren Oscar Piastri a dû abandonner en raison de dégâts sur sa monoplace juste après le départ. L’Australien a été tassé contre le mur par la Ferrari de Carlos Sainz au premier virage, ce qui a eu pour conséquence d’endommager les deux monoplaces.

Oscar Piastri a été le premier à abandonner ce dimanche au Grand Prix de Belgique, l’Australien a garé sagement sa monoplace sur la bord de piste au deuxième tour de course.

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Carlos Sainz pour sa part a continué sa course après cet accrochage, mais le ponton droit de la Ferrari SF-23 était très endommagé et l’Espagnol n’avait donc aucun rythme face à la concurrence. Ferrari décidera finalement de retirer la monoplace de Sainz de la course au 25e tour.

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La pluie arrive…

La pluie tant redoutée est finalement arrivée sur le circuit de Spa-Francorchamps, mais alors que l’on s’attendait à une grosse averse, ce sera finalement quelques gouttes. Les pilotes ne sont pas tomber dans le piège et ont tous chaussé des pneus Slicks lors de leur arrêt au stand.

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Verstappen trop rapide 

Sixième sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique, Max Verstappen n’a rien laissé à ses adversaires ce dimanche en remontant à une vitesse fulgurante jusqu’à prendre la tête du Grand Prix devant son coéquipier. Sergio Perez, pourtant leader à partir du premier tour après un bon départ, n’a rien pu faire pour empêcher le Néerlandais de remporter cette douzième manche de la saison avec 20 secondes d’avance sur lui…

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Quatre points pour Alpine

L’équipe Alpine devra se contenter de quatre points ce dimanche au Grand Prix de Belgique grâce à la huitième place d’Esteban Ocon. Son coéquipier Pierre Gasly – franchira finalement la ligne d’arrivée à la onzième place à la porte des points.

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La prochaine course de la saison 2023 est programmée à Zandvoort aux Pays-Bas à la fin du mois d’août après une pause de quelques semaines pour la Formule 1.

Résultats du GP de Belgique

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F1 : Verstappen remporte le Sprint devant Piastri et Gasly en Belgique

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté la course Sprint du Grand Prix de Belgique ce samedi, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la McLaren d’Oscar Piastri et l’Alpine de Pierre Gasly.

Derrière, Carlos Sainz, Charles Leclerc, Lando Norris, Lewis Hamilton et George Russell complètent le top 8 à l’arrivée de cette troisième course Sprint de la saison 2023 marquée par l’arrivée de la pluie juste avant le départ.

Aucun lien avec le GP de Belgique

Les résultats de cette course Sprint disputée ce samedi à Spa-Francorchamps n’ont absolument aucun impact sur la grille de départ et le Grand Prix de Belgique qui se disputera ce dimanche 30 juillet. Le format Sprint (qualifications Shootout et course Sprint) étant un événement totalement autonome durant le week-end à Spa.

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Barème des points pour le Sprint

Les points pour la course Sprint sont distribués comme suit : huit points attribués au vainqueur, sept à la deuxième place, six à la troisième et ainsi de suite jusqu’à un point pour le huitième – les pilotes et les équipes enregistrent des points dans leurs championnats respectifs.

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Un départ reporté !

Déjà reporté de 35 minutes après avoir pris du retard dans le programme de la journée suite à différentes séance de roulage perturbées par la pluie, le départ de la course Sprint a finalement été reporté une nouvelle fois en raison d’une averse qui s’est abattue sur le circuit quelques minutes avant le début du tour de formation (une grosse demie-heure encore).

Avant le départ (lancé), les pilotes ont d’ailleurs réalisé quatre tours de formation à basse vitesse derrière la voiture de sécurité. 

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Alonso abandonne

Le double champion du monde Fernando Alonso a dû abandonner ce samedi après avoir commis une erreur en plaçant ses roues sur un vibreur humide. Le pilote va bien, mais il n’empoche aucun point dans cette course Sprint.

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Catastrophe pour Perez

Course très compliquée pour Sergio Perez ce samedi. Le pilote Red Bull a livré une belle bataille pour la quatrième place, mais s’est rapidement retrouvé en difficulté sur une piste encore partiellement humide. Le Mexicain a vu en l’espace d’un seul tour trois monoplace le dépasser jusqu’au moment où il s’est retrouvé dans le bac à gravier, alors qu’il a également été percuté par la Mercedes de Lewis Hamilton. Son équipe lui a alors demandé d’abandonner puisqu’il se trouvait en seizième position à trois tours de la fin de la course…

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Hamilton pénalisé

Quatrième à l’arrivée de la course Sprint, Lewis Hamilton a finalement été classé septième après avoir reçu une pénalité de 5 secondes pour avoir percuté la Red Bull de Sergio Perez en course. Le Britannique empoche donc deux points ce samedi.

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Résultats de la course Sprint en Belgique

24liveblog

Officiel : la FIA va étudier un rééquilibrage des puissances moteur en F1

En ce qui concerne les unités de puissance, au début de ce cycle réglementaire, il a été convenu avec les fabricants d’unités de puissance qu’il y aurait une possibilité d’ajustement des performances du PU à partir de 2023 afin d’éviter qu’une différence de performances significative ne soit bloquée pendant une période prolongée.

A ce titre, la FIA a analysé les performances moteur des voitures au cours du premier semestre 2023 et a conclu qu’il existe un tel écart de performances notable entre les concurrents.

Sur la base de l’engagement des fabricants d’unités de puissance et des différences de performances signalées ci-dessus, la Commission F1 qui s’est tenue ce vendredi à Spa-Francorchamps a discuté des moyens de remédier à cet écart.

Les fabricants d’unités de puissance représentés à la Commission ont donc convenu de donner mandat au comité consultatif de l’unité de puissance pour examiner ce sujet et soumettre des propositions à la Commission.

Récemment, Otmar SZafnauer (team principal de l’équipe Alpine jusqu’à la fin du week-end du Grand Prix de Belgique) a confirmé que l’unité de puissance Renault accusait un certain déficit par rapport à la concurrence, notamment sur la partie électrique.

« Je pense que nous ne manquons pas tant du côté du moteur à combustion interne, nous sommes peut-être un peu en dessous, mais c’est surtout au niveau de la puissance électrique et de la charge de la batterie. » a déclaré l’Américain dans le dernier podcast de la F1.

« Je pense que nous coupons beaucoup plus que certains de nos concurrents. Cela signifie qu’il y a certains circuits sur lesquels cela n’a pas tellement d’importance, ou bien quand il pleut, cela n’a pas beaucoup d’importance. »

« Mais il y a d’autres circuits comme Silverstone, Spa et certains circuits gourmands en puissance, dont l’Autriche, où nous allons un peu plus souffrir par rapport à nos concurrents. »

Officiel : Pat Fry nommé directeur technique chez Williams F1

Williams Racing a annoncé aujourd’hui la nomination de Pat Fry au poste de directeur technique de l’équipe, le Britannique ayant quitté récemment Alpine où il occupait le même poste depuis la saison 2020.

Pat Fry a commencé son voyage en Formule 1 en 1987 et, depuis lors, il a occupé des postes d’ingénieur senior dans certaines des équipes les plus prestigieuses du sport, notamment McLaren et Ferrari. Tout au long de sa carrière, Pat Fry a joué un rôle central dans la réalisation de nombreux succès et a contribué à de multiples victoires en course et en championnat.

Pendant son séjour chez McLaren, qui a duré 17 ans, Fry a apporté une contribution significative au succès de l’équipe. Il a joué un rôle déterminant dans l’obtention de 66 victoires en Grand Prix, d’une victoire au championnat des constructeurs et de trois championnats des pilotes.

Commençant comme ingénieur de course dans l’équipe de test développant la suspension active, les talents de Pat Fry ont été rapidement reconnus, l’amenant à occuper divers postes au sein de l’équipe, y compris le rôle d’ingénieur en chef et des postes d’ingénieur de course avec le champion du monde de F1 Mika Häkkinen et le multiple vainqueur du GP David Coulthard.

En 2010, Pat a entamé un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant Ferrari en tant que directeur technique adjoint. Au fil des ans, il a assumé des rôles cruciaux tels que responsable de l’ingénierie des pistes de course, directeur du châssis et directeur de l’ingénierie au sein de l’équipe basée à Maranello.

Après une courte pause, Pat Fry est revenu en Formule 1 en 2016 en tant que consultant en ingénierie pour Manor Racing avant de rejoindre temporairement McLaren en tant que directeur de l’ingénierie sur une base contractuelle en 2018. Son sens technique et son leadership ont contribué à la remarquable quatrième place de McLaren dans la bataille des constructeurs, le meilleur résultat de championnat de l’équipe depuis 2012.

En février 2020, Pat Fry a rejoint l’équipe Alpine F1 en tant que directeur technique du châssis, puis a assumé le poste de directeur technique en février 2022. À ce titre, il a supervisé toutes les activités techniques de l’équipe basée à Enstone.

« Au nom de tous chez Williams Racing, je suis ravi d’accueillir Pat. Ses connaissances et son expérience renforceront encore les capacités techniques de l’équipe et sa poursuite de l’excellence alors que nous construisons le prochain chapitre de Williams. » a déclaré James Vowles, team principal de l’équipe Williams.

« Pat a joué un rôle central dans les équipes gagnantes tout au long de sa carrière, il est l’un des experts les plus respectés de notre industrie et je suis ravi de commencer à travailler avec lui lorsqu’il rejoindra en novembre. »

Ayant quitté Alpine récemment, Pat Fry respectera donc une courte période de jardinage avant de débuter avec sa nouvelle équipe au mois de novembre prochain.

« Je suis ravi de rejoindre Williams Racing en tant que directeur technique. » a déclaré Pat Fry.

« L’équipe a un riche héritage en Formule 1 et je suis ravi de contribuer à son succès futur potentiel et, ensemble, nous nous efforcerons d’atteindre l’excellence sur et en dehors de la piste. »

Officiel : Szafnauer, Permane et Fry quittent Alpine F1

L’équipe Alpine a confirmé aujourd’hui sa séparation d’un commun accord avec le team principal Otmar Szafnauer au terme du Grand Prix de Belgique 2023, ainsi que d’Alan Permane qui occupait le rôle de directeur sportif jusqu’à présent à Enstone et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique.

Otmar Szafnauer conservera ses fonctions habituelles de chef d’équipe pour ce week-end de course en Belgique avant de quitter l’équipe avant la pause estivale qui débute dès ce lundi 31 juillet.

« L’écurie tient à remercier Otmar pour son travail acharné au cours des dix-huit derniers mois, où il l’a menée à la quatrième place du championnat constructeurs en 2022. L’équipe lui souhaite le meilleur pour l’avenir. » a déclaré Alpine dans un court communiqué.

Concernant Alan Permane, Alpine confirme également sa séparation d’un commun accord avec le directeur sportif qui restera en poste cette semaine en Belgique avant de partir avant la trêve estivale.

« Après trente-quatre années de loyaux services à Enstone, l’écurie remercie Alan en lui souhaitant le meilleur dans ses projets. » indique Alpine.

Pour ce qui est de Pat Fry, le Britannique quittera ses rangs après le Grand Prix de Belgique pour poursuivre sa carrière chez Williams où il a été nommé directeur technique.

Bruno Famin, Directeur Alpine Motorsports, assumera l’intérim au rôle de team principal de l’équipe Alpine à partir du Grand Prix des Pays-Bas. Actuel directeur de l’Alpine Academy, Julian Rouse est nommé directeur sportif par intérim tandis que Matt Harman dirige l’équipe technique d’Enstone. Ils seront tous deux sous la responsabilité de Bruno Famin.

Officiel : la F1 conserve les couvertures chauffantes sur ses pneus en 2024

L’interdiction d’utilisation des couvertures chauffantes en F1 qui devait normalement entrer en vigueur à partir de la saison 2024 a finalement été recalée par la Comission F1 qui s’est tenue ce vendredi à Spa-Francorchamps où se dispute le Grand Prix de Belgique ce week-end.

Conformément aux futurs objectifs environnementaux et de réduction des coûts du sport, une option visant à supprimer l’utilisation de couvertures de pneus a été envisagée, et la campagne d’essais de pneus Pirelli 2023 s’est presque entièrement concentrée sur cet objectif, avec des journées d’essais dédiées sans couvertures.

Pirelli a rendu compte des résultats de cette campagne d’essais à la Commission F1. Les résultats des tests effectués jusqu’à présent montrent que le changement peut être mis en œuvre dans les spécifications cibles demandées pour 2024, mais il a été décidé de reporter l’introduction d’une interdiction de couverture de pneus pour les pneus secs en 2024 et de poursuivre cette discussion et d’autres tests pour 2025.

« Une analyse plus approfondie se poursuivra pour d’autres changements futurs potentiels à la réglementation qui peuvent améliorer la durabilité environnementale du sport. » peut-on lire dans le rapport de la Commission F1.

Concrètement donc, les couvertures chauffantes sur les pneus Slicks seront toujours utilisées la saison prochaine en F1, ce qui ne sera pas le cas pour les pneumatiques pluie qui ont déjà commencé à être utilisé dès cette saison à partir du Grand Prix de Monaco.

GP F1 de Belgique – EL1 : l’unique séance d’essais du week-end tombe à l’eau

C’est le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a été crédité du meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique ce vendredi sur une piste humide, l’Espagnol devance la McLaren d’Oscar Piastri de cinq dixièmes et l’autre McLaren pilotée par Lando Norris de plus d’une seconde. 

Derrière, Charles Leclerc, Sergio Perez, Alex Albon, Yuki Tsunoda, Kevin Magnussen, Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg complètent le top dix de cette séance absolument pas représentative des véritables performances puisque la pluie a largement perturbé le roulage des pilotes, certains n’ayant même pas signé le moindre chrono.

Un week-end Sprint 

Week-end Sprint oblige, il n’y a qu’une seule séance d’essais libres au programme à Spa-Francorchamps. Cela signifie que les pilotes vont directement passer en qualifications après avoir disputé ces EL1, une séance qualificative programmée ce vendredi après-midi et dont les résultats détermineront la grille de départ de la course principale de dimanche.

Ce samedi, les pilotes participeront à la qualification Shootout dont le résultat déterminera la grille de départ de la course Sprint de 100 kilomètres programmée un peu plus tard dans la journée de samedi. Il s’agira d’un événement totalement autonome du Grand Prix de Belgique, mais les huit premiers pilotes marqueront des points.

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Une séance pluvieuse 

Comme prévu, la pluie s’est invitée sur Spa-Francorchamps ce week-end. Cette seule et unique séance d’essais libres a donc été largement perturbée par la pluie et les pilotes ont dû composer avec une piste détrempée et une visibilité plus que limitée avec un plafond très bas.

Il a d’ailleurs été convenu avant le début de la séance que le résultat de ces EL1 ne déterminerait pas la grille de départ de la course de dimanche si jamais les qualifications ne pouvaient avoir lieu ce vendredi en raison du mauvais temps. Une autre solution sera choisie ultérieurement.

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Sargeant dans les rails

Le pilote Williams Logan Sargeant a été le premier à se faire piéger par ses conditions délicates en tirant tout droit au freinage au bout de la ligne droite de Kemmel. L’Américain va bien, mais la séance a été interrompue quelques minutes pour permettre aux commissaires de dégager sa monoplace avec la grue.

Cet accident a d’ailleurs calmé tous les pilotes qui n’ont plus quitté le garage jusqu’à la fin de la séance, alors que la pluie a redoublé d’intensité lors des 20 dernières minutes.

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La séance de qualifications du Grand Prix de Belgique est programmée ce vendredi à 17h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Résultats des EL1 du GP de Belgique

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Revivez l’unique séance d’essais libres du week-end en Belgique

Douzième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1, le Grand Prix de Belgique se dispute ce week-end du 28 au 30 juillet sur le circuit de Spa-Francorchamps.

Attention ! Pour ce douzième rendez-vous de l’année, le format Sprint Shootout est de retour en Formule 1, ce qui signifie que le programme du week-end à Spa est légèrement différent avec une seule séance d’essais libres le vendredi et une séance de qualifications programmée le même jour (cliquez ici pour lire le mode d’emploi de ce week-end un peu particulier).

Ce vendredi 28 juillet, la seule et unique séance d’essais libres du week-end à Spa [EL1] était programmée à 13h30 (voir les résultats ici), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Belgique 2023 est programmée à 17h00 (heure de Paris).

Le samedi 29 juillet, les pilotes participeront à 12h00 (heure de Paris) à la qualification Shootout dont le résultat déterminera la grille de départ de la course Sprint de 100 kilomètres disputée dans l’après-midi à 16h30 (heure de Paris) et dont le résultat n’aura absolument aucun impact sur la grille de départ de la course de dimanche.

Enfin le dimanche 30 juillet, le départ du Grand Prix de Belgique 2023 sera donné à 15h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 44 tours sur le tracé de Spa-Francorchamps.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour revivre la première séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique, rendez-vous sur notre Live Center à cette adresse ou bien vous pouvez suivre le flux ci-dessous.

Revivez les EL1 du GP de Belgique 

F1 : Le Français Laurent Mekies a quitté Ferrari

Le Français Laurent Mekies – qui occupait le poste de directeur sportif au sein de la Scuderia Ferrari – a définitivement quitté l’équipe de Maranello cette semaine a annoncé Ferrari à la veille du Grand Prix de Belgique qui se dispute ce week-end du 28 au 30 juillet à Spa-Francorchamps.

Laurent Mekies – qui a rejoint Ferrari lors de la saison 2018 – a été nommé plus tôt cette saison team principal de l’équipe AlphaTauri qu’il rejoindra à partir de la saison 2024 en remplacement direct de l’Autrichien Franz Tost. Le Français retrouvera donc l’équipe avec laquelle il a remporté nombre de ses premiers succès, d’abord en tant qu’ingénieur de course et finalement en tant qu’ingénieur en chef et responsable des performances des véhicules.

Jusqu’à présent, Laurent Mekies occupait toujours le poste de directeur sportif chez Ferrari, mais l’équipe italienne a confirmé à la veille du Grand Prix de Belgique que le Français avait quitté l’écurie cette semaine : « Le séjour de Laurent Mekies à la Scuderia Ferrari s’achève cette semaine. » peut-on lire dans un communiqué de presse envoyé par Ferrari ce jeudi.

« Le directeur sportif ne sera pas en Belgique et il quitte le Cheval Cabré après quatre saisons et demie, au cours desquelles l’équipe a remporté sept victoires. Toute l’équipe le remercie pour sa grande contribution durant ces années. »

Diego Ioverno remplace Mekies

Laurent Mekies étant absent sur le muret des stands à partir de ce week-end, c’est Diego Ioverno qui assumera le rôle de directeur sportif chez Ferrari à partir du Grand Prix de Belgique.

« A partir du Grand Prix de Belgique, une partie des fonctions de Laurent sur le mur des stands sera assurée par Diego Ioverno, qui assumera le rôle de directeur sportif. »

« Il sera responsable de toutes les questions sportives, ainsi que de la liaison avec la FIA. Ioverno est un membre vétéran de la Scuderia ayant travaillé à Maranello au cours des 23 dernières années. »

« Avec ses collègues sur le mur des stands, Matteo Togninalli, responsable de l’ingénierie de la piste et Ravin Jain, stratège de course, il rendra compte directement au directeur de l’équipe, Fred Vasseur. »

Désormais, Laurent Mekies va devoir observer une « période de jardinage », ce qui veut dire qu’il ne pourra pas rejoindre sa nouvelle équipe dans l’immédiat et devra respecter un certain temps avant de prendre ses nouvelles fonctions, secret industriel oblige.

Essais, qualifications, course Sprint : les horaires du GP F1 de Belgique 2023

Voici les horaires du Grand Prix F1 de Belgique 2023, douzième manche du championnat du monde, qui se dispute ce week-end du 28 au 30 juillet sur le circuit de Spa-Francorchamps.

Attention ! Pour ce douzième rendez-vous de l’année, le format Sprint Shootout est de retour en Formule 1, ce qui signifie que le programme du week-end à Spa est légèrement différent avec une seule séance d’essais libres le vendredi et une séance de qualifications programmée le même jour (cliquez ici pour lire le mode d’emploi de ce week-end un peu particulier).

Ce vendredi 28 juillet, la seule et unique séance d’essais libres du week-end à Spa [EL1] est programmée à 13h30 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Belgique 2023 est programmée à 17h00 (heure de Paris).

Le samedi 29 juillet, les pilotes participeront à 12h00 (heure de Paris) à la qualification Shootout dont le résultat déterminera la grille de départ de la course Sprint de 100 kilomètres disputée dans l’après-midi à 16h30 (heure de Paris) et dont le résultat n’aura absolument aucun impact sur la grille de départ de la course de dimanche.

Enfin le dimanche 30 juillet, le départ du Grand Prix de Belgique 2023 sera donné à 15h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 44 tours sur le tracé de Spa-Francorchamps.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 28 juillet pour les essais libres du GP de Belgique en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme du GP de Belgique F1 2023 

Vendredi 28 juillet : EL1 à 13h30 / qualifications à 17h00

Samedi 29 juillet : Shootout à 12h00 / Course Sprint à 16h30

Dimanche 30 juillet : Départ du GP de Belgique à 15h00

Pierre Gasly : Alpine F1 va devoir « sortir les crocs »

Le Français Pierre Gasly est bien conscient que toute l’équipe Alpine va devoir redoubler ses efforts après la trêve estivale pour essayer de remonter dans la hiérarchie après une mauvaise première partie de saison pour l’écurie du constructeur français.

A la veille du Grand Prix de Belgique – qui est la dernière manche avant la traditionnelle pause estivale de la Formule 1 – Pierre Gasly dresse un bilan négatif des performances de son équipe au cours de la première partie de saison, notamment après les deux dernières manches où Alpine a subi deux douloureux double abandon à Silverstone et à Budapest.

Après les onze premières courses de la saison, Alpine n’a marqué que 47 points au championnat du monde et occupe actuellement la sixième place avec un retard de plus de…400 points sur le leader Red Bull (452 points). Le constat est évidemment douloureux et Pierre Gasly – qui a rejoint l’équipe cette saison – ne peut lui aussi que constater à quel point son équipe va devoir redoubler ses efforts lors de la deuxième partie de saison.

« Ce n’était pas une bonne première partie de saison en fin de compte et cela se voit à nos résultats. » nous confie Pierre Gasly avant le Grand Prix de Belgique programmé ce week-end du 28 au 30 juillet à Spa-Francorchamps.

« Nous avons connu des moments très positifs, parfois sans récompense : lAustralie où nous étions cinquièmes avant lincident [crash des deux pilotes Alpine à la relance de la course après une interruption] et nos prestations en qualifications à Miami et en Espagne, par exemple. »

« Quand nous parvenons à tout mettre bout à bout, nous semblons forts, mais nous devons viser des performances plus complètes jusqu’à la fin de l’année. »

« Il y a des domaines où nous devons nous efforcer de faire mieux en tant quéquipe et je suis sûr que nous pouvons inverser la tendance. »

« Jattends la Belgique avec impatience et j’ambitionne un week-end solide pour cette dernière manche avant la trêve estivale. Toute lécurie mérite du repos, mais il faudra ensuite sortir les crocs pour attaquer la deuxième partie de lannée. »

Au total depuis le début de la saison 2023, l'équipe Alpine a subi trois double abandon (en Australie, à Silverstone et plus récemment à Budapest).

F1 : La pluie attendue au Grand Prix de Belgique dès vendredi

La pluie est attendue ce week-end du côté de Spa-Francorchamps où se dispute du 28 au 30 juillet le Grand Prix F1 de Belgique, douzième manche du championnat du monde 2023.

C’est un temps typiquement belge qui attend les équipes ce week-end à Spa-Francorchamps, puisque les premières prévisions météo indiquent une forte probabilité de pluie, notamment vendredi et samedi pour les deux premières journées, ce qui pourrait avoir un certain impact compte tenu du fait que les pilotes n’auront qu’une seule séance d’essais libres ce vendredi en raison du format de course Sprint.

Dans ce contexte, la pluie qui est attendue dès vendredi à Spa-Francorchamps pourrait avoir un sérieux impact sur la préparation du week-end pour les pilotes, notamment s’ils ne peuvent pas rouler lors des EL1 en cas de fortes précipitations. Ils devraient alors se lancer pour la première fois du week-end en piste un peu plus tard dans la journée dans une séance de qualifications, ce qui pourrait nous réserver quelques surprises.

Quelle météo pour le GP de Belgique ? 

Les premières prévisions météo à trois jours des premiers essais indiquent un ciel très couvert pour la journée de vendredi à Spa-Francorchamps avec à l’heure des EL1 un risque de pluie évalué à 100%. Les températures évolueront entre 16° et 19° tout au long de cette première journée du week-end.

Concernant la journée de samedi, l’atmosphère sera toujours instable et le ciel sera très nuageux dans l’après-midi avec une possibilité de foyers orageux et un risque de pluie évalué à 50%. 

Enfin dimanche, les premières prévisions indiquent un risque de pluie d’environ 30% à l’heure du départ du Grand Prix de Belgique, tandis que les températures varieront entre 13° et 19° tout au long de la journée.

Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo d’avant Grand Prix ce jeudi sur notre site avec toutes les informations détaillées et un suivi en temps réel grâce à notre partenaire météo Celinium.

Bon à savoir : lorsque qu'une course Sprint est programmée, les pilotes n'ont qu'une seule séance d'essais libres le vendredi, avant de passer directement aux qualifications dont le résultat détermine la grille de départ du Grand Prix programmé le dimanche. La journée de samedi quant à elle est réservée à la séance de qualifications Shootout et à la course Sprint qui est donc un événement totalement autonome dans le week-end.