GP de Turquie – EL1 : Hamilton quatre dixièmes devant Verstappen

C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie ce vendredi matin en 1,24.178 (Tendres).

Le septuple champion du monde devance la Red Bull de son rival Max Verstappen pour quatre dixièmes (Tendres) et la Ferrari de Charles Leclerc pour quatre dixièmes également (Tendres).

Derrière, Valtteri Bottas (+0.654), Carlos Sainz (+0.682), Esteban Ocon (+0.731), Lando Norris (+1.169), Pierre Gasly (+1.204), Fernando Alonso (+1.205) et Sergio Perez (+1.281) complètent le top dix de cette séance relativement calme.

Plus de grip par rapport à 2020

Les pilotes ont tous confirmé ce matin que la piste – qui a été décapée au jet haute pression ces derniers jours – offre plus de grip que l’an dernier. On se souvient qu’en 2020 la piste était une véritable patinoire, notamment parce que les organisateurs avaient pris la décision de resurfacer la piste avant l’arrivée de la Formule 1.

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Sainz pénalisé sur la grille

L’Espagnol Carlos Sainz a débuté son week-end à Istanbul en sachant déjà qu’il devra prendre le départ du Grand Prix de Turquie depuis le fond de la grille ce dimanche après avoir reçu une nouvelle unité de puissance équipée du nouveau système hybride Ferrari.

Le Madrilène va donc suivre un programme totalement différent de celui de son coéquipier Charles Leclerc tout au long du week-end, en insistant notamment sur la préparation de la course.

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Hamilton pénalisé sur la grille

Mercedes a finalement décidé de monter un quatrième moteur neuf sur la monoplace de Lewis Hamilton à la veille du Grand Prix de Turquie, ce qui se traduira par des pénalités pour le septuple champion du monde sur la grille de départ.

Pour le moment, l’équipe du constructeur allemand n’a monté qu’un nouveau moteur à combustion interne et un nouvel échappement (+10 places) sur la monoplace de Lewis Hamilton, mais le Britannique pourrait recevoir plus d’éléments neufs d’ici ce samedi.

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La deuxième séance d’essais libres est programmée ce vendredi après-midi à 14h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur F1only.fr.

Tableau des temps

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Revivez la première séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie

Pour cette seizième manche de la saison 2021, la F1 débarque à Istanbul pour y disputer le Grand Prix de Turquie ce week-end.

Ce vendredi 8 octobre, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Turquie (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune.

Les EL1 sont programmés à 10h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se dérouleront à 14h00 (heure de Paris). ces deux séances seront évidemment à suivre en direct sur F1only.fr tout comme les autres séances du week-end (EL3, qualifications et la course).

Les EL1 du GP de Turquie en direct


Carlos Sainz « excité » de partir depuis le fond de grille à Istanbul

Tout comme son coéquipier Charles Leclerc il y a quinze jours au Grand Prix de Russie, l’Espagnol Carlos Sainz devra prendre le départ du Grand Prix de Turquie depuis le fond de grille ce week-end à Istanbul après avoir reçu une nouvelle unité de puissance dotée du nouveau système hybride de Ferrari.

Condamné à l’exploit avant même que le week-end n’ai débuté, Carlos Sainz préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide et espère pouvoir profiter du fait d’avoir un moteur neuf à l’arrière de sa monoplace pour se frayer un chemin plus facilement dans le peloton.

« En fait, cela ne fait pas si mal que ça. Nous débutons le week-end avec un nouveau moteur qui, espérons-le, apportera un peu plus de performance et un peu de développement à l’équipe, donc je ne peux pas être déçu de cela. » a déclaré Sainz ce jeudi à Istanbul.

« Évidemment, vous payez le prix de devoir commencer dernier, mais j’ai un assez bon bilan en partant depuis la dernière place ces dernières années, donc je suis plutôt excité de cela, parce que vous pouvez vous concentrer essentiellement sur la préparation de la course. Vous vous assurez que la voiture est bien réglée pour les différents composés, et les différentes conditions que nous avons en course, avec beaucoup de carburant, etc… »

« Donc, c’est en fait bien d’avoir un week-end différent de temps en temps et une approche différente et je trouve vraiment excitant de n’avoir rien à perdre. Vous débutez le week-end en sachant que vous pouvez prendre des risques. »

Max Verstappen aborde la fin de saison sans pression

Le pilote Red Bull Max Verstappen a insisté sur le fait que décrocher ou non son premier titre mondial cette année en Formule 1 ne changerait pas fondamentalement sa vie.

Avec seulement deux points de retard sur Lewis Hamilton au championnat du monde avant le Grand Prix de Turquie, Max Verstappen a encore toutes ses chances de devenir champion du monde, alors qu’il reste sept Grands Prix à disputer d’ici la fin de la saison.

Mais lorsqu’on demande au pilote Red Bull s’il commençait à ressentir de plus en plus de pression à cause de sa bataille serrée avec le septuple champion du monde Lewis Hamilton, le Néerlandais a répondu : « Je fais toujours de mon mieux, et je sais que l’équipe aussi fait de son mieux. »

« Si cela doit arriver à la fin de cette année [devenir champion], alors bien-sûr, ce sera une réalisation incroyable et c’est pour cela que nous travaillons n’est-ce pas ? Mais même en terminant deuxième, je pense que cela aura été une excellente saison pour nous et en fin de compte cela ne va pas vraiment changer ma vie. »

« J’aime ce que je fais, pour moi c’est aussi très important, donc il n’y a a pas grand chose à craindre vraiment. »

Lorsqu’on lui a demandé de clarifier son commentaire sur sa satisfaction d’être P2 au championnat, Max Verstappen a ajouté : « Vous ne devriez pas insister, je sais que mon équipe fait de son mieux, n’est-ce pas ? »

« Ils attendent cela de moi et de mon côté j’essaie toujours de tirer le meilleur parti. Nous sommes pleinement engagés à essayer d’en faire un véritable succès ensemble. Mais nous ne pouvons pas forcer les choses, nous devons juste bien travailler et travailler dur ensemble. Ensuite, nous saurons à la fin de la saison où cela nous mènera. Est-ce que nous serons le premier, le deuxième ? Nous ne le savons pas. »

« Nous sommes très détendus, très concentrés, et bien-sûr nous voulons gagner – toute l’équipe veut gagner – donc la mentalité est là. Il n’y a rien de nouveau sur quoi stresser, parce que nous voulons juste faire de notre mieux et c’est ce que nous essaierons de faire ce week-end encore. »

L’histoire derrière la livrée blanche de la Red Bull

Parce que normalement la F1 aurait dû disputer le Grand Prix du Japon ce week-end, Honda et Red Bull ont pris la décision commune de dévoiler une livrée spéciale de la RB16B en Turquie, faute de pouvoir courir à Suzuka devant les fans japonais en raison de la crise sanitaire qui a obligé les organisateurs à annuler la course à domicile de Honda.

Masashi Yamamoto, le directeur général de Honda en F1, a bien voulu nous expliquer comment et pourquoi Red Bull a accepté de modifier la livrée de sa monoplace ce week-end.

« Red Bull a dit à Honda : ‘Faisons quelque chose de spécial ensemble pour Suzuka’, et c’est là que tout a commencé. » nous explique Masashi Yamamoto.

« Ensuite, l’une des idées était de fabriquer une combinaison de course spéciale inspirée de la RA272 [la première monoplace japonaise victorieuse en F1 en 1965]. En fait, nous avions déjà fabriqué une combinaison toute blanche avec une ligne rouge que Jenson Button portait lors de l’une des journées de remerciements Honda. La première idée était donc les combinaisons pour Suzuka. »

« Ensuite nous nous sommes dit ‘pourquoi ne le faisons-nous pas aussi pour la voiture ?’ Donc avec la livrée inspirée de la RA272, le design a été développé ensemble, Red Bull a proposé le design de base et nous avons suggéré de petits détails comme le cercle rouge à l’avant qui ressemble au drapeau japonais avec des chiffres rétro. »

« D’un côté c’est un peu triste [de ne pas pouvoir rouler à Suzuka], mais l’essentiel est que Honda soit vraiment content de pouvoir le faire avec Red Bull. Et nous devons remercier Red Bull pour l’avoir fait, car ils ont fait un effort et une contribution énormes pour que cela se produise.« 

« C’est aussi super pour les fans parce que nous sommes sûrs qu’ils vont aimer. Je suis fier que nous puissions montrer aux fans comment Red Bull et Honda travaillent vraiment ensemble comme une seule équipe et se battent pour un seul objectif, un seul but. Nous sommes donc fiers d’avoir quelque chose que nous pouvons montrer à nos fans du monde entier. »

« J’étais personnellement heureux et nous tous chez Honda étions ravis parce que nous pensons que c’est une touche importante qui montre vraiment que nous sommes une seule équipe. »

Ce week-end en Turquie, les deux pilotes AlphaTauri (également motorisée par Honda) auront eux aussi le droit de piloter une monoplace à la décoration spéciale avec le mot « Arigato » (qui veut dire merci) écrit en caractère japonais sur l’aileron arrière.

« Arigato est pour Red Bull bien-sûr. C’est pour Christian [horner], Helmut [marko], Franz [Tost] et les quatre pilotes des deux équipes. Mais le plus grand merci revient aux fans en fait. » insiste Yamamoto.

« Ils nous soutiennent depuis longtemps, c’est notre dernière saison, et nous voulions profiter de cette occasion pour envoyer ce message aux fans. »

Après le Grand Prix de Turquie, la Red Bull retrouvera sa livrée d’origine et Yamamoto aimerait voir un jour la RB16B à la livrée spéciale s’exposer au siège de Honda dans l’hypothèse où cette dernière remporte le championnat du monde 2021.

« Ce serait vraiment spécial de pouvoir un jour exposer cette voiture au siège de Honda en tant que voiture gagnante du championnat du monde. Mais nous avons déjà commandé les modèles réduits des voitures pour pouvoir permettre à nos fans d’en posséder une. J’ai commandé deux tailles – 1:18 et 1:43. »

Espérons pour Honda et Red Bull que la livrée spéciale sera un chapitre positif  lorsqu’ils regarderont en arrière, mais Yamamoto est sûr qu’il y a plus de rebondissements à venir dans cette saison dramatique.

« Nous sommes évidemment très fiers et très heureux d’être dans cette position en ce moment. Mais comme vous l’avez vu en Russie, il y a des circuits où Mercedes est particulièrement bon et d’autres circuits où Red Bull est meilleur, nous devons donc nous concentrer sur les courses une par une et si nous le faisons correctement, nous pensons que nous pouvons obtenir le championnat. »

Avant le Grand Prix de Turquie, Red Bull occupe la deuxième place au classement constructeurs avec 33 points de retard sur Mercedes.

L’équipage de la Medical Car en F1 forfait pour le GP de Turquie

Le pilote de la Medical Car en Formule 1, Alan Van Der Merwe et le délégué médical adjoint, le Dr Ian Roberts, ont tous deux été testés positifs au Covid-19 avant le Grand Prix de Turquie qui se déroule ce week-end sur le tracé d’Istanbul.

Les deux hommes ne pourront donc pas assister au Grand Prix de Turquie ce week-end et seront remplacés respectivement par le pilote de la voiture de sécurité en Formule E, Bruno Correia, et le délégué médical, le Dr Bruno Franceschini.

Alan Van Der Merwe et Ian Roberts devraient pouvoir retourner dans le paddock de la Formule 1 lors de la prochaine épreuve programmée à Austin aux États-Unis à la fin du mois d’octobre, à condition bien-sûr qu’ils retournent chacun un test négatif.

C’est la première fois depuis le début de la crise sanitaire en 2020 que l’équipage d’une des voitures officielles de la FIA est testé positif lors d’un week-end de course, alors que des pilotes de F1 ont déjà été testés positifs depuis l’an dernier parmi lesquels Sergio Perez, Lewis Hamilton, Lando Norris, Pierre Gasly, Charles Leclerc ou encore Lance Stroll.

Red Bull dévoile la livrée blanche de sa F1 pour la Turquie

L’équipe Red Bull a dévoilé les premières images de la livrée blanche de sa monoplace, une livrée spéciale pour rendre hommage à son motoriste Honda qui stoppera son implication en F1 à la fin de la campagne 2021.

La RB16B de Max Verstappen et de son coéquipier Sergio Perez arborera une livrée à dominante blanche inspirée par la légendaire Honda RA 272, dans laquelle le pilote américain Richie Ginther a remporté la première victoire Honda en Formule 1 au Grand Prix du Mexique en 1965.

L’aileron arrière des monoplaces AlphaTauri – équipe sœur de Red Bull – pilotées par le Français Pierre Gasly et le Japonais Yuki Tsunoda arboreront le message  ありがとう(arigato), signifiant « merci ».

Concrètement, cette livrée spéciale sur la Red Bull RB16B voit la couleur bleue disparaitre sur toute la carrosserie pour laisser place au blanc, alors que le message « arigato » est inscrit sur le capot moteur juste à côté de Honda.

Pour rappel, l’équipe Red Bull se bat cette année pour le titre mondial contre l’équipe Mercedes. Avant le Grand Prix de Turquie, Red Bull occupe la deuxième place au classement constructeurs avec 33 points de retard sur l’écurie du constructeur allemand.

Les horaires du Grand Prix F1 de Turquie 2021

Voici les horaires de chaque séance pour le Grand Prix de Russie 2021, seizième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se déroule ce week-end du 8 au 10 octobre sur le tracé d’Istanbul.

Ce vendredi 8 octobre, les pilotes prendront la piste pour participer à la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix de Turquie programmée à 10h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 débuteront dans l’après-midi à 14h00 (heure de Paris). Ces deux séances dureront une heure chacune.

Le samedi 9 octobre, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie [EL3] à 11h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course de dimanche est programmée à 14h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix de Turquie 2021 sera donné le dimanche 10 octobre à 14h00 (heure de Paris). Nous vous rappelons que toutes les séances du week-end seront à suivre en direct sur F1only.fr.

Horaires du GP de Turquie (heure de Paris)

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Carlos Sainz pénalisé sur la grille de départ au GP de Turquie

Le week-end du Grand Prix de Turquie n’a pas encore débuté que déjà le pilote Ferrari Carlos Sainz sait qu’il devra prendre le départ de la course depuis le fond de la grille ce dimanche à Istanbul.

En effet, l’équipe Ferrari a décidé de monter sur la monoplace du pilote espagnol sa dernière évolution moteur (la même que celle utilisée par Charles Leclerc en Russie), ce qui se traduira automatiquement par des pénalités sur la grille de départ.

« Comme ce fut le cas pour Charles Leclerc en Russie, Carlos Sainz prendra en Turquie un tout nouveau groupe motopropulseur équipé du nouveau système hybride. Il partira donc du fond de la grille dans le but de remonter dans la hiérarchie pour tenter de marquer des points. » confirme Ferrari ce mercredi.

Carlos Sainz est donc dores et déjà condamné à l’exploit ce week-end au Grand Prix de Turquie sur une piste où les dépassements sont possibles, notamment grâce à deux zones DRS situées sur le circuit d’Istanbul. Avant la seizième manche de la saison, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat constructeurs avec 17,5 points de retard sur McLaren.

Mercedes va adopter une approche agressive pour la fin de saison

Le directeur de Mercedes, l’Autrichien Toto Wolff, a confirmé que son équipe adopterait une approche agressive lors de dernières courses de la saison 2021 afin de mettre toutes les chances de son côté dans sa quête d’un huitième titre mondial en F1.

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a remporté la dernière course disputée en Russie, ce qui a permis au Britannique de reprendre la tête du championnat du monde des pilotes avec seulement deux points d’avance sur son rival Max Verstappen. Mais un écart si faible, Wolff a admis que Mercedes n’avait désormais pas d’autre choix que d’adopter une approche agressive dans la dernière partie du championnat, à commencer par le Grand Prix de Turquie programmé ce week-end à Istanbul.

« Les derniers instants de la course en Russie a démontré que tout peut arriver en F1 et que la chance peut tourner en un clin d’œil. » a déclaré Wolff.

« Cette saison nous sommes sur nos gardes et c’est quelque chose que nous apprécions énormément, mais cela signifie également que nous devons être agressifs dans notre approche, afin de maximiser les points disponibles. »

« C’est notre objectif pour la Turquie et au delà. Je sais que Lewis, Valtteri et toute l’équipe sont motivés par la bataille qui nous attend, et nous sommes prêts pour une autre course passionnante ce week-end à Istanbul où il y a encore de nombreuses inconnues en raison de la surface de la piste et des conditions météo que nous avons connues en 2020. »

« C’est un tracé passionnant pour la course, donc je pense que nous allons de nouveau connaître une autre tournure spectaculaire dans cette brillante saison de F1. »

Bien que Mercedes souhaite adopter une approche agressive pour le reste de la saison, l’équipe du constructeur allemand devra tout de même bien réfléchir car son pilote Lewis Hamilton est à la limite de son allocation moteur pour la saison et devra écoper de pénalités sur la grille lorsqu’il recevra une quatrième unité de puissance neuve (ce qui semble inévitable avec sept courses à disputer).

Toto Wolff a admis cette semaine que le changement de moteur sur la monoplace de Lewis Hamilton pourrait bien être programmé ce week-end à Istanbul, mais à l’heure d’écrire ces quelques lignes, aucune décision n’a encore été prise par Mercedes.

Présentation GP de Turquie

Red Bull et AlphaTauri avec une livrée spéciale en Turquie

Ce weekend au Grand Prix de Turquie, les équipes Red Bull et Alpha Tauri participeront à la 16ème manche du championnat du monde de Formule 1 avec une monoplace à la livrée spéciale en hommage à leur motoriste Honda qui stoppera son programme en F1 à la fin de cette campagne 2021.

La RB16B de Max Verstappen et de son coéquipier Sergio Perez arborera une livrée à dominante blanche inspirée par la légendaire Honda RA 272, dans laquelle le pilote américain Richie Ginther a remporté la première victoire Honda en Formule 1 au Grand Prix du Mexique en 1965.

Les ailes arrière des monoplaces AlphaTauri pilotées par Pierre Gasly et Yuki Tsunoda arboreront le message  ありがとう(arigato), signifiant « merci ».

Christian Horner, Directeur de Red Bull Racing indique : « Nous espérions tous pouvoir offrir aux fans de Honda une chance de célebrer notre partenariat couronné de succès en Formule 1, à domicile a Suzuka. »

« Puisque la course a été annulée à cause de la pandémie, nous ne pouvions simplement pas laisser passer ce weekend sans rendre hommage à Honda et à ses fans incroyables en amenant un peu de cet héritage à Istanbul. »

« La livrée choisie pour nos voitures rend hommage à la remarquable aventure du motoriste et bien sûr, nous espérons leur offrir une nouvelle victoire ce weekend, en arborant ces couleurs légendaires. »

La Formule 1 ne compte pas passer au tout électrique

La Formule 1 a annoncé ce mardi qu’elle visait une introduction de carburants 100 % durables d’ici le milieu de cette décennie, dans le cadre de la transition écologique vers un bilan carbone net zéro d’ici 2030.

2022 verra déjà la nouvelle génération de monoplaces de Formule 1 fonctionner au carburant « E10 », un mélange de 90 % de carburant fossile et de 10 % d’éthanol renouvelable, qui est déjà disponible pour de nombreux automobilistes dans les pompes à essence du monde entier. Passer de 10 % de carburant renouvelable en 2022 à 100 % en quelques années seulement est un objectif ambitieux – mais Pat Symonds affirme que la F1 est en bonne voie pour l’atteindre.

« Ce qui définit les objectifs, c’est simplement de trouver suffisamment de produits dont nous avons besoin. » explique Pat Symonds, le directeur technique de la Formule 1, dans un entretien publié par le site du championnat du monde.

« Il y a beaucoup d’éthanol autour de nous, c’est facile à mettre en place. Mais quand vous commencez à entrer dans ces molécules plus complexes, il n’y en a pas tant que ça et c’est pourquoi le milieu de la décennie est réaliste [la F1 veut introduire un nouveau moteur en 2025]. » 

Qu’est-ce qu’un carburant 100% durable ?

Les carburants durables de la F1 comprendront un composant avancé qui provient soit d’un programme de capture du carbone, soit de déchets ou de « biomasse » non alimentaire – et, plus important encore, qui permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’essence d’origine fossile d’au moins 65%.

Ces combustibles seront dans un premier temps créés à petite échelle dans une usine pilote pour développer les procédés qui seront ensuite adaptés à une production de masse. Le type de « biomasse » que vous pourriez utiliser comprendrait des éléments tels que les algues, les déchets agricoles et les cultures non alimentaires cultivées sur des terres impropres à la production alimentaire.

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Symonds, quant à lui, est enthousiasmé par la promesse de la capture du carbone, même si la technologie en est encore à ses débuts : « La capture du carbone est une méthode qui nous tient particulièrement à cœur, car elle extrait directement le carbone dans l’air. » souligne Pat Symonds.

« Nous n’en sommes qu’aux balbutiements, mais il y a déjà des plantes qui le font. Il y en a au Canada, il y en a un en Suisse qui sont assez grosses, il y en a en Amérique du Sud qui sont assez grosses. C’est donc faisable, et je pense que dans 20 ans, il y en aura beaucoup. Mais c’est très, très expérimental. »

Bien que Symonds ait attesté que la F1 est sur la bonne voie pour atteindre son objectif d’introduire des carburants durables dans le sport, il y a évidemment des défis à surmonter. La clé, en plus de simplement créer suffisamment de carburant pour alimenter toute la grille de la F1, est de créer un carburant avec un rendement digne du summum du sport automobile.

« C’est très ambitieux, dans le cadre de ce que nous essayons de faire, de fabriquer un carburant durable de très haute performance. » explique Symonds.

« Les carburants routiers au Royaume-Uni contiennent maintenant 10 % d’éthanol, et ils sont présents dans certaines parties de l’Europe depuis un certain temps. Mais l’éthanol n’est pas le meilleur carburant pour des performances élevées. Donc, ce que nous faisons, c’est que nous synthétisons un carburant hautes performances et entièrement durable, et c’est quelque chose qui est à la fois difficile à faire et difficile à faire dans les quantités dont nous avons besoin. C’est donc une étape assez ambitieuse que nous entamons. »

La « densité énergétique » du carburant est le facteur clé pour un carburant performant et durable. Mais Symonds est convaincu que, lorsqu’ils arriveront, les carburants durables de la F1 auront au moins autant de rendement que ceux utilisés actuellement.

« Nous avons actuellement des carburants qui sont d’environ 44 mégajoules par kilogramme.  Ils sont très, très denses en énergie. Les carburants à base d’alcool, comme l’éthanol, sont beaucoup moins denses en énergie, ce qui signifie que vous devez en avoir un plus grand volume si vous voulez la même puissance. »

« Le sport automobile est une question de puissance, mais c’est surtout une question de densité de puissance ; nous ne voulons pas d’énormes voitures avec d’énormes réservoirs de carburant, nous voulons de petits réservoirs de carburant et beaucoup de carburant de très bonne qualité et à forte densité de puissance. Nous devons donc synthétiser cela, et ce n’est pas la chose la plus facile à faire. »

Pourquoi ne pas passer à l’électrique ?

Il n’aura pas échappé à votre attention qu’il y a actuellement une grande poussée dans le monde entier vers l’électrification des voitures, avec un certain nombre de gouvernements sur le point d’interdire la vente de nouvelles voitures à moteur à combustion interne dans les années à venir. Alors pourquoi la Formule 1 va-t-elle de l’avant avec des plans qui maintiendraient le moteur à combustion interne au cœur du sport ?

« Ce qui est vraiment important, c’est que nous ne sommes pas anti-véhicule électrique. Dans mon cas, loin de là ; je pense effectivement que pour les véhicules légers en milieu urbain, les véhicules électriques sont plutôt bons. » explique Symonds.

« Ils ont quelques problèmes…mais nous ne sommes absolument pas anti-électrique. Et je pense que tous les ingénieurs pensent que les véhicules électriques sont bons pour un petit véhicule et dans un environnement urbain. »

« Là où ils ne sont pas bons, c’est là où vous avez besoin de beaucoup de puissance, et vous avez besoin de cette puissance sans que cela prenne beaucoup de place. Donc, quand vous entrez dans les poids lourds, les trains, les avions, les voitures de route hautes performances – qui ne sont peut-être pas un secteur très important, mais c’est toujours un secteur qui existe – alors cela devient important. »

Les véhicules entièrement électriques (véhicules électriques à batterie, ou BEV), quant à eux, ne représentent actuellement que 8% des 1,8 milliard de voitures qui devraient être sur la route d’ici 2030, ce qui laisse plus de 1,6 milliard de voitures équipées d’un moteur à combustion interne.

De plus, une analyse du cycle de vie complet menée par l’Institute of Mechanical Engineers l’année dernière a montré qu’un véhicule électrique alimenté par des énergies renouvelables émettrait 58 g/km sur toute sa durée de vie (y compris l’extraction de matières premières pour les batteries, l’élimination éventuelle de la batterie, etc...). Ce chiffre étant à comparer  aux 45 g/km pour une voiture à moteur à combustion interne à essence entièrement durable.

Le carburant durable sera-t-il moins polluant ?

Selon la Formule 1, la combustion de carburants durables crée toujours du dioxyde de carbone comme sous-produit. Mais surtout, il n’y a pas de CO2 net produit par la combustion de carburants durables, car le CO2 qu’ils créent est déjà dans l’atmosphère, ou se serait de toute façon retrouvé dans l’atmosphère.

« C’est une chose totalement circulaire. Nous ne produirons pas de CO2 qui ne soit pas déjà dans l’atmosphère pour le moment ; nous le retirons de l’atmosphère, nous l’utilisons et nous le remettons dans l’atmosphère.«  explique Symonds.

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En plus de produire suffisamment de carburants durables pour la Formule 1, la catégorie reine travaille également en collaboration avec plusieurs sociétés pour faire en sorte d’augmenter ensuite la production pour rendre ces carburants disponibles pour les automobilistes et l’industrie des transports au sens large.

« Les techniques que nous allons perfectionner et rendre plus efficaces et plus courantes pour produire nos carburants sont exactement les mêmes techniques qui peuvent produire le carburant pour les camions, les trains, les avions, même si ces carburants sont légèrement différents. » insiste Pat Symonds.

« Un carburant d’avion pour un moteur à turbine à gaz, c’est un peu différent de notre carburant, mais la technique de fabrication est essentiellement la même. »

De façon plus générale, le directeur technique de la F1 se dit déjà enthousiasmé par les défis d’ingénierie qui l’attendent dans les prochains mois : « J’aime la créativité apportée par l’ingénierie, mais à mesure que les équipes de F1 devenaient de plus en plus grandes, je devenais de plus en plus un manager et de moins en moins une personne créative. »

« Et ce que j’aime absolument dans ce que je fais maintenant, c’est que nous sommes vraiment créatifs, nous revenons aux premiers principes, nous étudions vraiment les choses. »

« Ce que nous devons faire, c’est nous assurer que nous continuons à pousser l’efficacité, à utiliser moins de carburant – et nous utiliserons considérablement moins de carburant sur le moteur de prochaine génération – et à continuer ce voyage que nous avons parcouru pendant 70 ans en Formule 1 tout en produisant des moteurs de plus en plus efficaces. »

Changer le moteur d’Hamilton en Turquie est « une possibilité » pour Mercedes

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, n’écarte pas l’idée de monter un quatrième moteur neuf à l’arrière de la monoplace de Lewis Hamilton ce week-end au Grand Prix de Turquie, ce qui se traduirait par des pénalités sur la grille pour le septuple champion du monde de F1.

Le pilote Mercedes est à la limite de ses allocations moteur pour la saison et le prochain changement d’unité de puissance lui vaudra automatiquement plusieurs places de pénalité sur la grille de départ. Un changement de moteur d’ici la fin de saison semble inévitable pour Hamilton avec encore sept courses à disputer, mais l’équipe du constructeur allemand n’a pas encore décidé sur quel circuit elle pénaliserait son pilote.

Lorsqu’on a demandé à Toto Wolff si l’équipe envisageait un changement de moteur dès ce week-end pour la seizième manche de la saison sur l’Istanbul Park, l’Autrichien a déclaré à Sky Sports : « C’est une possibilité. »

« Le plus important est de ne pas abandonner à cause d’un problème de fiabilité. Vous pouvez faire face aux fluctuations, si vous terminez deuxième ou troisième, je pense que c’est bon, parce que le championnat est encore long, mais si vous ne finissez pas… »

« Nous examinons donc tous les paramètres des moteurs afin de nous assurer que nous ne souffrions d’aucun problème de fiabilité. »

Avant le Grand Prix de Turquie, Lewis Hamilton est leader du championnat pilotes avec seulement deux points d’avance sur son rival Max Verstappen, qui pour sa part a déjà changé de moteur en Russie lors de la dernière course.

La F1 prévoit des courses Sprint pour un tiers de la saison en 2022

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a confirmé que la saison 2022 serait composée de 23 courses au calendrier et que le fameux format de trois jours avec des courses Sprint serait bien introduit lors de plusieurs manches.

Dans un premier temps, Domenicali a confirmé que la saison 2022 – dont le calendrier provisoire sera publié dans les prochains jours – débutera à la mi-mars [certainement à Bahreïn] pour se terminer en novembre normalement à Abou Dhabi.

« Je peux anticiper que, bien-sûr, le calendrier comportera 23 courses. » a déclaré Stefano Domenicali à Sky Sports.

« Bien-sûr, nous serons très respectueux envers les réglementations Covid émises dans le monde par les différents gouvernements. Mais c’est notre objectif que la F1 puisse donner ce signe d’espoir et revenir à des choses normales pour pouvoir en profiter. »

« L’idée est de s’assurer qu’il y a un bon rythme dans le calendrier, bien qu’il y aura évidemment des considérations liées aux délais pour s’assurer que logistiquement le flux soit correct. Une chose que je peux vous dire, sans trop en dire, c’est que la saison prochaine la saison débutera à la mi-mars et se terminera mi-novembre. »

Bien que le nouveau GP de Miami soit déjà confirmé pour mai alors que la campagne devrait commencer à Bahreïn et se terminer à Abu Dhabi, des courses à Imola et en Turquie sont également à l’étude, mais le patron de la F1 ne veut pas en dévoiler davantage.

l’Italien a cependant révélé qu’il y aurait plus de courses Sprint que nous n’en avons vu cette saison. Selon Domenicali, le succès de ces week-ends de trois jours a conduit la F1 à envisager d’utiliser beaucoup plus le format en 2022, peut-être lors de sept ou huit manches.

« Nous avons dit au début de l’année qu’il y aurait trois tests cette année pour nous assurer que nous avons le bon plan pour l’avenir. La grande majorité des commentaires que nous avons reçus étaient super positifs.Les promoteurs sont super contents car il y a quelque chose de nouveau et d’important vendredi, samedi et dimanche. » explique Domenicali.

« Nous recevons ces retours positifs, nous devons donc savoir que l’année prochaine nous avons un grand plan où nous prendrons également en compte les points soulignés par les personnes qui n’ont pas aimé ce format. De manière générale, cela a été un succès incroyable. »

« Je peux dire que nous n’irons pas partout avec le format de qualifications Sprint. C’est quelque chose que nous voulons garder pour un tiers des courses plus ou moins et se connecter avec une certaine manière différente de donner des récompenses et des points et de se connecter à des circuits spécifiques pour cela, comme vous le savez, cela pourrait faire la différence [au championnat]. »

« Il y a donc matière à réflexion. Nous impliquerons toutes les parties prenantes : diffuseurs, pilotes, équipes, promoteurs et fans. Nous n’oublierons pas que notre rôle est de prendre la bonne décision et de considérer tous les points et points de vue de chacun. »

Franz Tost n’hésite plus à comparer Verstappen à Senna

Premier patron de Max Verstappen chez Toro Rosso en 2015 lorsque le phénomène Max Verstappen a débarqué en F1 à l’âge de dix-sept ans, Franz Tost a pu au fil des années constater l’évolution du pilote néerlandais.

Après avoir débuté sa carrière chez Toro Rosso en 2015, Max Verstappen a été catapulté chez Red Bull dès 2016 en plein milieu de saison à la veille du Grand Prix d’Espagne en remplacement du Russe Daniil Kvyat, jugé trop lent par les dirigeants de l’équipe autrichienne.

Dès son premier week-end au volant de la Red Bull, le jeune Max Verstappen décrochera alors sa première victoire en Formule 1, faisant de lui le plus jeune vainqueur de la catégorie reine du sport automobile à l’âge de 18 ans 7 mois et quinze jours.

Le directeur de l’équipe AlphaTauri a déclaré en 2015 lorsqu’il a commencé à travailler avec Max Verstappen qu’il ne savait pas si le Néerlandais était « le nouveau Senna », mais sept saisons plus tard, le discours de Tost a bien changé.

« C’est toujours un peu difficile, mais celui à qui il ressemble le plus est Ayrton Senna en raison de sa prédisposition à prendre des risques et de sa volonté absolue de remporter la victoire. » estime Franz Tost au micro de Sport 1.

« J’ai connu Max quand il faisait du Karting, il a le contrôle absolu de la voiture et la vitesse n’est jamais un problème pour lui. Il a une sensibilité extrême pour sentir la voiture et les pneus, et son père Jos lui a donné une base incroyablement bonne, qui a fait qu’il n’y avait plus rien qui puisse le surprendre. »

Depuis ses débuts en F1 en 2015, Max Verstappen a décroché 17 victoires, 11 pole positions, 53 podiums et est cette année en mesure de se battre pour le championnat du monde avec un écart de seulement deux points sur le leader Lewis Hamilton à sept courses de la fin de saison.

Russell a défendu la cause d’Albon chez Williams

Le Thaïlandais Alexander Albon – qui fera son grand retour en F1 chez Williams à partir de la saison 2022 – a expliqué que beaucoup de personnes l’ont aidé cette année à obtenir ce baquet au sein de l’écurie britannique, y compris son ami George Russell actuel pilote Williams.

Un peu plus tôt cette année, Mercedes a annoncé la signature de George Russell à partir de la saison 2022. Le jeune Britannique pilotera aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton dès la saison prochaine, ce qui a automatiquement libéré un baquet chez Williams.

Bien aidé par le clan Red Bull, qui a tout fait pour lui permettre de retrouver un poste de titulaire l’an prochain en Formule 1, Albon a également révélé que son ami George Russell avait lui aussi fait de gros efforts pour qu’il puisse obtenir ce baquet au sein de l’écurie de Grove.

« Je ne pense pas qu’il ait fait une présentation Powerpoint pour moi, en mon nom, mais je sais d’après les gens de chez Williams, du conseil d’administration et tout le monde, qu’il a fait de gros efforts pour que je puisse obtenir ce baquet. » a expliqué Albon.

« Donc, je lui dois quelques bières, c’est certain. Mais aussi, le simple fait de lâcher ce baquet [pour rejoindre Mercedes] m’a aidé. »

Le retour d’Albon en Formule 1 signifie que le Thaïlandais va pouvoir de nouveau rejoindre ses « copains » Charles Leclerc, George Russell ou encore Lando Norris, avec qui il a partagé tant de souvenirs depuis leurs débuts en Karting : « Les gens ont pu voir pendant le confinement que nous étions tous ensemble en streaming, mais nous courrons ensemble depuis un bon moment. » explique Albon.

« Nous avons une bonne relation, surtout avec George. Il a pratiquement vécu chez moi en 2016, donc nous nous entendons très bien. J’espère que nous pourrons faire plus ce genre de choses [des courses en ligne], mais je sais que tout le monde est occupé maintenant et même si tout revient à la normale, j’espère que nous pourrons toujours faire ce genre de choses, car j’ai apprécié ça et je suis sûr qu’ils ont également apprécié. »

Pour la fin de la saison 2021, Alex Albon restera concentré sur son travail dans le simulateur de Red Bull pour faire en sorte d’aider au mieux l’équipe de Milton Keynes dans sa lutte pour le championnat du monde. Viendra ensuite le temps de penser à son avenir avec l’équipe Williams.

« Il y a encore un championnat à gagner, donc nous devons tout donner et je suis encore beaucoup dans le simulateur. Mais en même temps de mon côté, je dois me maintenir en forme, me préparer, me concentrer sur l’année prochaine. Je dois apprendre à connaître les visages chez Williams, et en même temps faire en sorte de ramener un championnat à la maison [avec Red Bull]. »

Norris a reçu de « nombreux messages » après sa déception de Sotchi

Le pilote McLaren Lando Norris avait – selon ses propres mots – le cœur brisé lorsqu’une potentielle première victoire en F1 lui a glissé entre les doigts dimanche dernier à Sotchi dans le cadre du Grand Prix de Russie.

Auteur de la pole position – la première de sa jeune carrière – Norris a été doublé par la Ferrari de Carlos Sainz dès le départ de la course, mais le Britannique a réussi à récupérer sa première position par la suite et semblait se diriger vers la victoire lorsque la pluie a fait son apparition dans les derniers tours du Grand Prix.

A ce moment précis, le pilote McLaren devait choisir entre rester en piste avec des pneus slicks ou bien rentrer au stand pour chausser des gommes pour piste humide, et malheureusement, le Britannique a pris la mauvaise décision de rester en piste, ce qui lui a valu la victoire ( il terminera septième).

Dès le surlendemain, Norris a rencontré tous les ingénieurs de son équipe pour analyser les points positifs et négatifs de ce Grand Prix de Russie et pense qu’il pourra mieux réagir lorsqu’il se retrouvera dans cette position à l’avenir.

« Cela s’est calmé [sa tristesse], j‘avais un lundi de congé pour m’en remettre, puis j’étais déjà chez McLaren mardi et j’ai passé beaucoup de temps avec mes ingénieurs, avec tout notre groupe, à tout passer en revue avec un peu plus de clarté pour comprendre les décisions que nous avons prises. Je vais mieux maintenant et je suis prêt pour le prochain défi. » a déclaré Norris en entretien avec le site du championnat.

« Ce n’est pas juste quelque chose que les gens disent, c’est certainement vrai [que les expériences difficiles vous rendent plus forts]. Vous apprenez probablement plus des moments difficiles. Vous apprenez toujours des choses. Même si vous gagnez une course, vous pouvez apprendre des choses.« 

« Certainement, lorsque vous devez prendre ces décisions en une fraction de seconde, lorsque ce n’est pas une décision facile et que vous avez tant de facteurs différents, il y a beaucoup de choses que vous pouvez apprendre de cela. »

« C’est bien que cela se soit passé maintenant, de sorte que si ce genre de chose se présente à l’avenir, dans mes futures années en F1, je pourrai mieux réagir. »

Norris a également révélé qu’il avait reçu un certain nombre de messages de soutien de la part d’autres pilotes de la grille après le Grand Prix de Russie, mais également de la part de personnes en dehors du sport : « J’ai reçu pas mal de messages et pas nécessairement des pilotes. »

« Évidemment, tout le monde chez McLaren et beaucoup de gens, même des sports différents. On est plus dans une époque où les gens considèrent [la F1] comme un sport où nous pouvons avoir des émotions, plutôt que comme des voitures qui tournent en rond, comme beaucoup de gens aiment le dire. »

« Je suppose donc qu’ils ont vu les sentiments que nous pouvons avoir en tant que pilotes, la passion que nous avons pour le sport, le désir de gagner. Vous voulez faire le meilleur travail possible pour l’équipe. »

« J’ai reçu beaucoup de messages de beaucoup de gens qui, d’une certaine manière, m’aident. Il y avait beaucoup de ‘Ton heure viendra !’ Mais quoi qu’il arrive, ils m’ont définitivement aidé. »

Hamilton : « Je n’ai pas l’impression d’être une légende »

Après sa victoire au Grand Prix de Russie le week-end dernier, le septuple champion du monde Lewis Hamilton est entré encore un peu plus dans l’histoire de la discipline avec un 100e succès en Formule 1.

Depuis ses débuts en catégorie reine en 2007, le Britannique affole les compteurs et les statistiques avec déjà sept titres mondiaux à son actif, 100 victoires, 101 pole positions, 176 podiums, 281 Grands Prix disputés, plus de 4000 points marqués depuis le début de sa carrière et peut-être un huitième titre mondial à la fin de cette campagne 2021 au terme d’une bataille très serrée avec le pilote Red Bull Max Verstappen et qui ferait de lui l’homme le plus titré en Formule 1.

Lorsqu’on revient avec lui sur son parcours incroyable depuis ses débuts en F1 chez McLaren en 2007 et qu’on lui dit qu’il est devenu une vraie légende, le pilote Mercedes répond : « Je n’ai pas l’impression d’être une légende, je suis toujours impliqué. J’essaie d’être le meilleur chaque week-end, ce n’est jamais facile. J’essaie toujours d’affiner et d’être créatif avec les réglages de la voiture, chaque week-end, chaque course, chaque saison. » a expliqué Hamilton lors d’un entretien accordé à Sky Sports.

Au fil des années, le septuple champion du monde a dû travailler avec différents coéquipiers chez McLaren et Mercedes, notamment Fernando Alonso, Heikki Kovalainen, Jenson Button, Nico Rosberg ou Valtteri Bottas.

Lorsqu’on lui demande lequel de ces pilotes l’a fait le plus souffrir au cours des dernières années, le Britannique a insisté sur le fait que Valtteri Bottas reste à l’heure actuelle celui avec qui il a eu le plus d’affinité : « Honnêtement, cela dépend du moment de la vie dans lequel j’étais. Quand j’étais jeune, j’ai rencontré Alonso, j’étais enthousiaste et talentueux, mais je ne savais pas tout gérer. »

« Ensuite, je me suis retrouvé dans différentes positions avec Kovalainen, avec Jenson [button], avec Nico [Rosberg]. J’ai appris des choses différentes d’eux. Chacun d’entre-eux était un défi, vous ne pouvez jamais ignorer votre coéquipier, car vous apprendrez de lui ou vice versa. Vous pouvez aussi faire des erreurs, mais je ne changerais rien à mon parcours à leurs côtés, pour le meilleur ou pour le pire. »

« J’ai récemment eu des commentaires sur mon coéquipier actuel [Valtteri Bottas] et j’ai dit qu’il était le meilleur coéquipier, mais vous devez comprendre ce que cela signifie. Nous sommes dans un sport où nous essayons de remporter deux championnats différents, nous essayons tous les deux de remporter le titre pilotes, mais notre travail est également de remporter le titre des constructeurs, nous devons donc travailler ensemble. »

« Pour la première fois, j’ai un coéquipier avec lequel je communique vraiment. « Tu sais, j’ai ressenti ça…j’ai eu ce sentiment… ». Sans rien nous cacher et en essayant de nous améliorer l’un et l’autre, en s’aidant pour être notre meilleure version. Cela n’était jamais arrivé avec d’autres pilotes auparavant. C’est quelque chose d’unique, et en tant qu’être humain, c’est fantastique une fois que vous quittez la piste, vous pouvez parler entre gentlemen. »

A partir de la saison 2022, Hamilton aura un nouveau coéquipier chez Mercedes en la personne de George Russell, star montante de la discipline, qui a déjà eu l’occasion l’an dernier de piloter la Mercedes à Bahreïn en remplacement justement de Lewis Hamilton, testé positif au Covid-19.

Lorsqu’on lui demande s’il a peur de la nouvelle génération de pilotes dont fait partie Russell, Hamilton a répondu : « Il y a des talents exceptionnels dans cette nouvelle génération. »

« Oui, je suis beaucoup plus âgé… Ils n’ont peur de rien, mais je suis en pleine forme, j’aime les regarder piloter, j’espère que je pourrai encore mériter ma place ici, pouvoir leur répondre de la manière la plus efficace possible. Je suis concentré sur ça. »

« Honnêtement, je n’ai pas peur de ça. Dans la perspective de l’année prochaine, les performances des voitures devraient être plus proches les unes des autres. Les courses seront plus intenses, donc les compétences de pilotage pourront peser lourd. Et c’est pourquoi je veux rester en F1, car ce sera vraiment l’occasion de montrer mes compétences. »

« Dans notre sport ce n’est pas si simple, il y a parfois une opportunité de dépasser, mais pas tant que ça. C’est pourquoi je suis ravi. Et je crois que mon esprit peut aider l’équipe à progresser, car je sais ce dont j’ai besoin de la voiture et où les performances doivent aller. J’espère être important à cet égard et faire partie de la croissance de Russell, qui sera à mes côtés. »

« Il est déjà très rapide mais il va sûrement apprendre de moi car je suis en F1 depuis plus longtemps. Et je pourrai aussi apprendre de lui. Je n’ai aucun scrupule à apprendre de quelqu’un de plus jeune. Je n’ai pas peur, je veux juste gagner. Je crois qu’en vieillissant, nous devons travailler davantage notre corps, nous devons nous entraîner davantage. Quand vous êtes jeune, vous avez besoin de moins le faire. »

Lors de la prochaine course qui se disputera en Turquie le 10 octobre, le pilote Mercedes cherchera à décrocher sa 101e victoire en Formule 1.

Officiel : le Qatar au calendrier de la F1 pour du long terme

Le circuit international de Losail au Qatar organisera son tout premier Grand Prix de Formule 1 du 19 au 21 novembre, ainsi que la signature d’un contrat supplémentaire de 10 ans pour accueillir la F1 à partir de 2023 (il ne devrait donc pas figurer au calendrier en 2022).

Après l’annulation du Grand Prix d’Australie, la F1 a publié un calendrier mis à jour de la saison 2021 dans lequel figurait toujours une place libre au mois de novembre à la date normalement prévue pour l’Australie. Ce jeudi, la catégorie reine du sport automobile a confirmé que cette place disponible sera occupée par le Qatar.

L’inscription de la course au calendrier créera une fin de saison 2021 moyen-orientale en trois parties, la course au Qatar étant suivie du tout premier Grand Prix d’Arabie saoudite les 3 et 5 décembre, la saison étant clôturée par Abou Dhabi du 10 au 12 décembre.

« Il y avait une forte volonté du Qatar d’être utile à la F1, et au cours de ce processus, la vision d’un partenariat plus long a été discutée et acceptée pendant 10 ans. » peut-on lire dans un communiqué publié par la F1.

« La décision d’aider la F1 en 2021 avec une stratégie à long terme était simple à prendre et la vision de la F1 d’être la vitrine du Qatar après la Coupe du Monde de la FIFA en 2022 a été le moteur de cet accord à long terme. »

« Dans le cadre de l’accord à plus long terme, les discussions se poursuivront concernant le lieu du Grand Prix à partir de 2023, des détails supplémentaires devant être fournis ultérieurement.« 

Parlant de l’inclusion du Qatar au calendrier 2021, le président et chef de la direction de la F1, Stefano Domenicali, a salué les efforts de la Qatar Motor & Motorcycle Federation (QMMF) et des autorités qataries pour aider à organiser le Grand Prix dans un court délai, déclarant : « Nous sommes très heureux d’accueillir le Qatar au calendrier de la Formule 1 cette saison et à plus long terme à partir de 2023. »

« La fédération et les autorités du Qatar Motor & Motorcycle ont été incroyables et se sont déplacées à grande vitesse pour garantir que la course puisse avoir lieu cette saison sur le circuit de Losail, célèbre pour beaucoup comme hôte du MotoGP.« 

« Nous avons montré que nous pouvons continuer à nous adapter et il y a un énorme intérêt pour notre sport et l’espoir de nombreux endroits d’avoir un Grand Prix. L’énorme effort de toutes les équipes, de la F1 et de la FIA a permis de livrer un calendrier de 22 courses, quelque chose de très impressionnant au cours d’une année difficile et dont nous pouvons tous être fiers. »

Calendrier F1 2021

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Technique F1 : les choix de Mercedes et Red Bull en Russie

Le Grand Prix de Russie a été l’une des courses les plus imprévisibles de cette saison 2021, malgré une fois de plus une Mercedes et une Red Bull aux deux premières places à l’arrivée de l’épreuve dimanche dernier.

Le résultat final était à peu près habituel et conforme à ce que nous avons vu pendant la majeure partie de la saison, mais la course a été assez difficile pour Mercedes et Red Bull. Les deux équipes ont souligné comment cela peut transformer une course lorsque vous êtes au milieu du peloton et comment ces monoplaces sont affectées négativement par le fait de devoir suivre de près les autres voitures dans certaines zones de la piste.

La course de Lewis Hamilton était à double sens, avec le vrai potentiel de la W12 exploité par le Britannique durant le deuxième relais de la course, sur une piste libre et avec des pneus durs. Dans la première phase, le pilote Mercedes a mis beaucoup de temps à se mesurer à ses adversaires, soulignant à quel point avec ces voitures il est difficile de dépasser lorsque celui qui vous aspire dans le sillage a le DRS ouvert. Son coéquipier Valterri Bottas, quant à lui, n’a jamais réussi à se démarquer et a été relégué aux positions intermédiaires tout au long de la course. Par rapport à Hamilton, Bottas a eu plus de mal à performer lorsque les dépassements n’étaient pas aidés avec le DRS, alors que la W12 du Finlandais avait un package aéro plus chargé que celle de son coéquipier.

Côté innovations techniques, Mercedes et Red Bull ne devraient plus apporter de grosses mises à jour d’ici la fin de la saison. En Russie, en revanche, un nouvel aileron avant monté sur la W12 vendredi matin n’a pas échappé à l’œil des experts, avec un dessin très différent du bord supérieur des deux derniers volets.

La nouvelle forme de l’aileron, bien qu’il s’agisse d’un changement qui n’affecte que les spoilers supérieurs, n’est en aucun cas anodine, surtout en fin de saison. Le nouvel aileron testé le vendredi en essais libres, puis abandonné pour les qualifications et la course, gère le flux d’une manière différente, avec un plus grand impact sur l’extérieur. Avec cette solution, les techniciens de Brackley semblent imiter la forme déjà présente sur l’aileron avant de la monoplace rivale, la RB16B, cependant, cette dernière est beaucoup plus marquée avec l’arc qui se forme.

Mercedes, après les modifications apportées aux ailerons en 2019, a principalement adopté la philosophie du « lavage » en déviant le flux d’air dans la direction centrale vers la voiture. Cette philosophie a ensuite évolué vers une solution intermédiaire à la mi-2019 et en 2020, également pour réduire la traînée que le choix du haut débit générait. Il est clair que Mercedes recherche une plus grande efficacité aérodynamique, cependant des efforts sont faits pour augmenter l’appui en nettoyant les flux d’air qui traversent l’arrière de la voiture. Le travail de collecte de données sur la piste avec la nouvelle spécification devrait donc se poursuivre lors de la prochaine course, où nous pourrions revoir la nouvelle solution en action.

Toujours sur le plan technique, l’équipe de Brackley lors du week-end russe a testé, comme à son habitude, deux configurations aérodynamiques, effectuant des travaux de collecte de données le vendredi matin en essais libres. La configuration utilisée par les deux pilotes était la même, l’équipe préférant la solution d’aileron arrière plus chargée. Par rapport à Monza, Mercedes est revenu au choix habituel du double pylône, mais vendredi, Hamilton et Bottas ont utilisé deux configurations différentes du volet mobile, le septuple champion du monde travaillant avec le modèle de volet à corde réduite.

Le règlement de cette année a restreint le nombre de configurations d’aileron arrière pouvant être utilisées, nécessitant l’approbation pour utiliser jusqu’à deux spécifications de volets DRS différentes. Mercedes a souvent fait cette année un travail similaire à celui observé à Sotchi (comme le Portugal et l’Azerbaïdjan), en comparant le volet le plus large et celui avec la corde réduite, auquel pouvait s’ajouter un éventuel nolder (un profil) dans le bord supérieur de l’aileron. En raison de la pluie qui a entouré le week-end de course russe samedi, l’équipe de Brackley a standardisé le choix pour les deux pilotes, optant pour une W12 avec plus d’appuis.

Mercedes continue également à utiliser un aileron plus chargé à l’arrière car, ayant une voiture qui peut générer beaucoup de charge à l’avant, elle a tendance à survirer si l’aileron arrière génère peu d’appui. Ce problème affecte le plus Valtteri Bottas, qui a préféré un aileron plus chargé à plusieurs reprises cette année, abandonnant souvent la solution à faible appui, plus appréciée par son coéquipier Hamilton. Le set-up plus lourd a cependant compliqué le retour des deux pilotes Mercedes dans des conditions de course, qui se sont avérées être à près de 90 % sèches.

Quant à Red Bull, l’équipe de Milton Keynes a diversifié les choix de Verstappen et Perez, optant pour une solution avec moins d’appuis pour le Néerlandais. En effet, sachant à l’avance que Max Verstappen devrait prendre le départ depuis le fond de la grille en raison de pénalités après avoir pris la décision d’implanter le moteur n°4 à l’arrière de sa monoplace, l’équipe anglo-autrichienne a décidé d’implanter un aileron arrière avec moins de traînée sur la voiture n°33.

Le profil principal utilisé par Verstappen était plus « déchargé », notamment en direction des flasques. Par rapport à la version utilisée par Sergio Perez, sur le RB16B de Max Verstappen Red Bull a choisi d’utiliser le volet mobile avec un nolder, pour essayer d’avoir des appuis dans la partie mixte du
circuit de Sotchi.

La première partie de course de Red Bull a été plus efficace, compte tenu des performances de Bottas qui partait juste devant Max Verstappen. Sa RB16B a rencontré plus de difficultés une fois qu’elle a dû dépasser des voitures plus rapides telles que Ferrari, Alpine et Aston Martin et surtout si elles bénéficiaient toutes du DRS . Sur une piste où Red Bull a dû courir pour se défendre contre Mercedes, la deuxième place de Max Verstappen après son départ depuis la vingtième position ressemble à une victoire.

La RB16B est une monoplace qui s’avère une nouvelle fois douce et efficace sur les pneus Pirelli, notamment sur le train avant. En dépit d’être à l’aise sur les pistes limitées sur l’arrière, à Sotchi Red Bull n’a montré aucune perte de performance due au graining avec les pneus plus durs, grâce également à l’excellente mécanique de la suspension avant. Sur le dessin ci-dessous, nous pouvons observer le schéma classique de la tige de poussée, avec le troisième amortisseur hydraulique, par rapport à Mercedes qui utilise le ressort classique.

Pour Verstappen, après avoir purgé les pénalités du changement d’unité de puissance et obtenir une deuxième place finale a limité au maximum la perte de points au classement des pilotes contre Hamilton (deux points d’écart après la Russie). Ce résultat a également été rendu possible grâce à un appel parfait de son ingénieur de course pour le passage aux intermédiaires en fin de Grand Prix lorsque la pluie a fait son apparition et qui a permis à Max Verstappen de passer de P7 à P2 en un tour et demi.