Lewis Hamilton a décroché la pôle position au Grand Prix d’Australie en 1.20.486, le pilote Mercedes devance de un dixième son coéquipier Valtteri Bottas et de sept dixièmes la Ferrari de Sebastian Vettel.
Derrière, Max Verstappen, Charles Leclerc, Romain Grosjean, Kevin Magnussen, Lando Norris, Kimi Raikkonen et Sergio Perez complètent le top dix de cette première séance de qualifications de l’année.
Le départ du Grand Prix d’Australie 2019 sera donné ce dimanche 17 mars à 06h10 (heure française), alors que vous pouvez naturellement continuer à suivre toute l’actualité de la F1 en continu sur F1only.fr.
Lewis Hamilton a décroché la pôle position au Grand Prix d’Australie en 1.20.486, le pilote Mercedes devance de un dixième son coéquipier Valtteri Bottas et de sept dixièmes la Ferrari de Sebastian Vettel.
Derrière, Max Verstappen, Charles Leclerc, Romain Grosjean, Kevin Magnussen, Lando Norris, Kimi Raikkonen et Sergio Perez complètent le top dix de cette première séance de qualifications de l’année.
Les pilotes éliminés en Q1
Lance Stroll, Pierre Gasly, Carlos Sainz, Robert Kubica et George Russell n’ont pas réussi à passer le cap de la Q1 ce samedi à Melbourne.
Notez que Robert Kubica a touché le mur dans les dernières minutes de la Q1, le pilote Williams a dû avorter son tour rapide après la crevaison de son pneu arrière droit suite à cette touchette avec le mur.
Pierre Gasly très déçu
Pour sa première séance de qualifications avec sa nouvelle équipe Red Bull Racing, Pierre Gasly s’est qualifié à la dix-septième position.
Le Français regrette le fait que son équipe lui ai laissé la possibilité de ne faire qu’un seul tour rapide en fin de Q1, alors que la piste ne cessait de s’améliorer. Tous les autres pilotes quant à eux ont pu effectuer deux tentatives.
Les pilotes éliminés en Q2
Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg, Alex Albon, Antonio Giovinazzi et Daniil Kvyat n’ont pas passé le cap de la Q2.
Les deux Renault ne passent pas la Q2
C’est la grosse déception dans le clan Renault ce samedi avec les deux monoplaces hors du tops dix. Nico Hulkenberg prendra le départ de la course depuis la onzième position, tandis que Daniel Ricciardo s’élancera derrière son coéquipier en douzième position.
Passage dans le bac à graviers pour Vettel
Le pilote Ferrari a commis une erreur de pilotage en Q2 et est allé faire un tour dans le bac à graviers au virage 12 du circuit de l’Albert Park.
Le quadruple champion du monde a réussi à rattraper sa monoplace, mais le fond plat de la SF90 a certainement été endommagé lors de cette escapade et c’est ce qui pourrait expliquer l’écart colossal de sept dixièmes avec la Mercedes de Lewis Hamilton en Q3.
Première manche de la saison 2019, le Grand Prix d’Australie se déroulera du 15 au 17 mars sur le circuit urbain de l’Albert Park de Melbourne.
Cette fois-ci nous y sommes, après des mois d’attente, les fans vont enfin pouvoir voir les monoplaces 2019 en action sur le tracé australien de l’Albert Park pour la toute première manche de la saison.
Décalage horaire oblige, vous allez devoir vous lever très tôt dés vendredi pour pouvoir suivre la première séance d’essais libres de l’année programmée à 02h00 du matin (heure française). La course quant à elle sera programmée dimanche matin à 06h10 (heure française),
Les horaires de chaque séance du GP d’Australie 2019 (heure française)
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Le pilote Haas, Romain Grosjean, pourrait bien viser la Q3 ce samedi aux qualifications du Grand Prix d’Australie 2019.
Le Français Romain Grosjean se dit satisfait du comportement de sa monoplace après les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Australie, alors que le pilote Haas a terminé à la dixième position en EL2 à un peu plus d’une seconde du meilleur temps de la séance signé par Hamilton ce qui pourrait le placer en Q3 ce samedi s’il réitère la performance.
« C’est bien d’être de retour, c’est une piste sur laquelle j’ai toujours apprécié piloter, doublée d’une bonne ambiance dans le paddock. » a déclaré le pilote français.
« On dirait que c’est assez serré au milieu du terrain, ce qui est super excitant. Tout ce que nous avons appris lors des tests a très bien fonctionné ici. Nous en saurons un peu plus demain. mais je pense que pour le premier jour, nous sommes plutôt satisfaits de ce que nous avons. »
Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a signé le meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie 2019 en 1.22.600.
Le quintuple champion Lewis Hamilton du monde termine la journée avec 48 millièmes d’avance sur son coéquipier Valtteri Bottas, et huit dixièmes d’avance sur la Red Bull de Max Verstappen.
Derrière, Pierre Gasly, Sebastian Vettel, Kimi Raikkonen, Nico Hulkenberg, Daniel Ricciardo, Charles Leclerc et Romain Grosjean complètent le top dix de ces EL2.
Séance studieuse de la part des équipes en cette fin d’après-midi sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne où aucun événement majeur n’est à signaler ce vendredi.
Ferrari en retrait
Les deux pilotes Ferrari ont terminé cette seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie à un peu plus de huit dixièmes [Vettel et plus d’une seconde pour Leclerc] des deux pilotes Mercedes, qui occupent les deux premières places.
Bluff ou incapacité de suivre le rythme ? Il faudra attendre encore un peu pour connaître la vérité. Notez que Charles Leclerc s’est plaint d’un problème avec sa boîte de vitesses en fin de séance, alors que le pilote Ferrari a effectué un tête-à-queue en toute fin de séance.
Mercedes se dévoile un peu plus
Alors qu’elle s’est fait très discrète durant les huit jours d’essais hivernaux à Barcelone, l’équipe Mercedes semble se dévoiler un peu plus ce vendredi à Melbourne.
Il est bien évidemment encore impossible d’établir un ordre hiérarchique précis à ce stade du week-end, mais le rythme montré par les deux pilotes Mercedes sur des relais courts avec des pneus Tendres semble indiquer que l’équipe du constructeur allemand a bien caché son jeu cet hiver.
Renault dans le top dix
Traditionnellement, Renault roule avec très peu d’essence lors de la seconde séance d’essais libres du week-end, et c’est donc en toute logique que nous retrouvons les deux pilotes de l’écurie du constructeur français dans le top dix au terme de cette première journée d’essais. [Hulkenberg septième et Ricciardo huitième].
Cependant, ce matin lors des EL1, la RS19 pilotée par Nico Hulkenberg est restée un long moment sur les tréteaux dans le garage de l’équipe en raison d’un problème électronique détecté.
Des débuts difficiles pour Albon
Le pilote Toro Rosso Alexander Albon, qui débute sa carrière en Formule 1 cette année, a connu une première journée compliquée.
Victime d’une sortie de piste ce matin lors des EL1, le Thaïlandais a effectué plusieurs petites sorties de piste dans l’après-midi.
Rappelons tout de même que Albon n’avait jamais piloté de F1 de sa vie avant les essais hivernaux 2019.
Williams en fond de grille
Sans réelle surprise, l’équipe Williams occupe le fond de la grille au terme de cette première journée d’essais libres du Grand Prix d’Australie.
Rappelons que l’écurie britannique a débuté l’année avec déjà plus de deux jours de retard sur le reste de la grille, alors que le directeur technique, Paddy Lowe, a été remercié une semaine avant de débuter la saison en Australie.
Problème moteur sur la Red Bull de Gasly
En toute fin de séance, la Red Bull-Honda du pilote français a rencontré un problème moteur. Pierre Gasly s’est plaint d’une perte de puissance sur son moteur Honda.
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Le directeur de course de la Formule 1, le Britannique Charlie Whiting, est mort jeudi matin à Melbourne où doit se courir le premier Grand prix de la saison 2019, a annoncé la Fédération internationale de l’automobile.
La nouvelle est tombée ce jeudi matin à Melbourne, Charlie Whiting, l’ancien directeur de course de la FIA, est décédé.
« C’est avec une immense tristesse que j’ai appris le décès soudain de Charlie », a écrit dans un communiqué le président de la FIA, Jean Todt, saluant « une figure incontournable et inimitable de la Formule 1 ».
Whiting, âgé de 66 ans, a été victime d’une embolie pulmonaire. Il avait débuté en F1 en 1977 pour l’écurie Hesketh Racing, puis s’était fait connaître comme chef mécanicien chez Brabham, œuvrant à la conquête des titres mondiaux du Brésilien Nelson Piquet en 1981 et 1983.
Soutenu par l’ancien patron de Brabham, Bernie Ecclestone, devenu propriétaire de la F1, il avait rejoint la FIA en 1988 en tant que délégué technique.
Il était devenu directeur de course en 1997. Il occupait également les fonctions de délégué à la sécurité et chef du département technique de la FIA. « La Formule 1 a perdu un ami fidèle et un ambassadeur charismatique » a affirmé Jean Todt.
Le Finlandais Kimi Raikkonen reste persuadé que faire la fête entre chaque Grand Prix peut vous aider à devenir un meilleur pilote.
Le pilote Alfa Romeo est bien connu dans la paddock pour soirées arrosées, en totale opposition avec l’image de l’homme froid et renfermé qu’il peut laisser paraître à la télévision lors des week-ends de course.
Aujourd’hui père de famille dévoué et très bientôt retraité du sport [deux ans de contrat avec Alfa Romeo], Kimi Raikkonen s’amuse de cette période de sa vie durant laquelle la fête entre les Grands Prix faisait partie du package du bon pilote.
« On en blague très souvent, mais en fait, je pense que c’est la réalité, car je suis un meilleur pilote si je fais ce que je veux entre les courses. » explique Raikkonen dans le dernier podcast de la F1.
« Il existent de nombreuses théories qui le prouvent, il vaut mieux rouler après s’être bien amusé. L’été 2013 par exemple était plus ou moins basé sur la compétition et les sorties. Ce n’est pas nouveau, pour moi c’est normal. »
« Pour d’autres, ça peut sembler un peu bizarre, mais pour moi c’était normal, j’ai toujours pensé que ça me relaxait plus. Il fallait travailler plus fort et se concentrer davantage sur la piste parce que tu n’étais pas très sûr, et au final, le résultat était meilleur. »
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La F1 a confirmé ce lundi la mise en place d’une récompense pour le pilote auteur du meilleur tour en course cette saison en Formule 1.
Une innovation importante dans le système de distribution de points a été approuvée à l’unanimité aujourd’hui par le groupe stratégique F1 et la commission F1 via un vote électronique.
Le pilote [ainsi que son équipe] qui signera le meilleur tour en course en 2019 se verra récompenser d’un point, tandis qu’il devra impérativement terminer la course dans le top dix. Aucun point ne sera attribué si le tour le plus rapide est réalisé par un pilote classé en dehors du top 10 final.
Ce point contribuera aux Championnats Pilotes et Constructeurs. Cela signifie que 21 points supplémentaires seront proposés au cours de la saison.
« Avec la FIA, nous nous sommes engagés à évaluer les idées et les solutions qui peuvent améliorer le spectacle tout en maintenant l’intégrité de notre sport. » a expliqué Ross Brawn, le manager sportif de la F1.
« Nous avons senti que la réintroduction, après soixante ans, du point pour le pilote effectuant le tour le plus rapide en course va dans cette direction. Nous avons donc envisagé cette solution – qui représente une réponse aux recherches détaillées menées auprès des milliers de fans à travers le monde. »
« Combien de fois avons-nous entendu les pilotes de la radio demander à l’équipe qui détient le meilleur tour ? Maintenant ce ne sera plus seulement une question de record et de prestige, mais il y aura une motivation concrète qui va rendre la dernière partie de la course encore plus intéressante. »
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Charles Leclerc, le nouveau pilote Ferrari, estime qu’il aura une monoplace capable d’aller chercher des victoires cette année en F1.
L’équipe Ferrari a terminé les essais hivernaux tout en haut de la feuille des temps à Barcelone et la SF90, bien qu’elle ait été victime de quelques problèmes de fiabilité, a laissé une très, très bonne impression après ces huit jours de tests.
Pour Charles Leclerc, qui a rejoint l’écurie italienne cette année, la SF90 sera capable de gagner des courses en 2019, mais le jeune monégasque sait que ce sera avant tout à lui de faire le job derrière le volant.
« C’est un rêve pour moi [de faire partie de l’équipe Ferrari], après, comme n’importe quel pilote, ce qu’on veut c’est faire le meilleur résultat. » explique Charles Leclerc.
« Je pense que cette année nous aurons une voiture pour gagner. Rien n’est démesuré avec Ferrari, et je pense que cela dépendra juste de moi, ce sera à moi de faire le job derrière le volant, ça c’est une certitude. »
« Mais bon, pour l’instant moi je ne veux pas y penser, je préfère me concentrer sur moi-même, faire le boulot que j’ai à faire dans la voiture, et après, les résultats arriveront si je le fais bien. »
Charles Leclerc travaillera tout au long de la saison aux côtés du quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel.
Après les essais hivernaux 2019 qui se sont déroulés à Barcelone au mois de février, les dirigeants de l’équipe Red Bull ont pu se faire une première idée du niveau de compétitivité de Pierre Gasly par rapport à Max Verstappen.
Selon Helmut Marko, le consultant Motorsport pour Red Bull, le constat est simple : Pierre Gasly n’est pas encore au niveau de Max Verstappen.
Le pilote français, qui a rejoint l’équipe Red Bull Racing cette saison, n’a pas connu des essais hivernaux faciles avec sa nouvelle écurie, puisqu’il a crashé sa Red Bull RB15 à deux reprises pendant les tests.
Si le premier crash n’aura fait perdre que quelques heures à l’équipe, le second en revanche aura coûté cher à Red Bull, puisque à court de pièces de rechange, la RB15 qui devait être pilotée par Max Verstappen le dernier jour des essais n’aura finalement bouclé que 29 petits tours de piste.
La situation n’est pas dramatique pour l’écurie de Milton Keynes, qui a pu tout de même parcourir plus de 3800 kilomètres après huit journées de tests à Barcelone.
Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de Pierre Gasly en ce début de saison, Helmut Marko, qui ne pratique pas souvent la langue de bois, a été très direct.
« Après le deuxième accident, nous étions à court de pièces de rechange, et Max n’a presque pas roulé le dernier jour. » explique Marko à l’agence de presse APA.
« Rien ne va changer, mais nous avons pu constater lors des essais que Pierre Gasly n’est pas au niveau de Verstappen, même si nous ne nous attendions pas à cela non plus. »
« A part ces deux accidents c’était parfait, mais le second accident en particulier nous a fait mal, donc, je pense qu’il ne doit plus s’autoriser ce genre de choses à l’avenir. »
Alors que la F1 n’a toujours pas voté les règles qui seront introduites en 2021, beaucoup estiment que le temps presse et qu’il va falloir s’activer désormais afin de ne pas risquer de perdre du monde en chemin.
La Formule 1 prépare déjà depuis quelques années un profond changement dans la réglementation à partir de 2021, d’une part pour réduire les coûts avec l’introduction d’un plafond budgétaire, et d’autre part pour essayer d’améliorer le spectacle, afin d’attirer toujours plus de fans.
Une série de mesures doit encore être prise par les dirigeants du sport, mais selon Bernie Ecclestone, l’ancien grand argentier de la Formule 1, le temps presse, et la discipline pourrait perdre son attrait si elle n’arrive pas à mettre en place des solutions concrètes.
« Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent de moi, je veux que tout se passe bien pour la Formule 1, je ne veux pas qu’elle disparaisse. » explique Ecclestone dans un entretien accordé à SpeedWeek.
« Un jour, lorsque je serai sur mon lit de mort, je voudrais me rappeler que j’ai créé un sacré bon produit, et qui n’a cessé de se perfectionner. »
« Je ne voudrais pas m’imaginer que tout part aux égouts, c’est le travail de ma vie ! J’espère juste que toutes les personnes qui sont impliquées se rassemblent et commencent à penser de façon plus claire. »
« Plus vous attendez, plus le risque de voir certaines équipes arrêter est grand. Peut-être que Mercedes rejoint la Formule E [en saison 6] parce que le groupe pense que cette catégorie de course correspond davantage à l’évolution de l’industrie automobile. »
Red Bull n’a pas besoin de la F1
Ecclestone rappelle que l’équipe Red Bull n’a finalement pas besoin de la Formule 1 pour exister en tant que marque, ce qui devrait pousser les dirigeants de la discipline à réfléchir plus vite s’ils ne veulent pas que Red Bull quitte ce sport.
« Red Bull n’a pas besoin de la Formule 1, ils attirent beaucoup l’attention à travers leurs nombreuses autres performances. S’ils disaient au revoir à ce sport, cela n’aurait aucun effet préjudiciable sur la marque. »
« Les gens disent aussi que Ferrari ne s’arrêtera jamais, mais Ferrari est une marque tellement forte et pratiquement incassable, qu’ils pourraient facilement faire quelque chose de complétement différent dans le sport. »
L’équipe Williams va devoir se présenter à Melbourne avec une monoplace quelque peu différente de celle aperçue à Barcelone pendant les essais hivernaux.
En effet, Williams est arrivée à Barcelone avec une FW42 disposant de rétroviseurs et d’une suspension avant qui pourraient être jugés illégaux pour la première course de la saison à Melbourne la semaine prochaine.
Jusque là, Williams n’est pas dans l’illégalité, puisque pendant les essais hivernaux, les équipes peuvent monter absolument toutes les pièces qu’elles désirent sur leur monoplace sans jamais être inquiétées par la FIA.
En revanche, à partir de la première course de la saison, toutes les pièces qui pourraient être jugées illégales, comme les rétroviseurs et la suspension avant dans le cas de Williams, devront être démontées.
On ne sait pas si Williams a reçu une note technique de la FIA, ou bien si un avertissement oral a été fait à l’équipe de la part des inspecteurs techniques de la fédération, mais une chose est certaine, la suspension avant de la FW42 n’est pas conforme à la réglementation de la FIA.
La FIA impose aux équipes d’utiliser une suspension avant avec seulement six éléments, hors, le système de suspension de la FW42 en utilise sept.
Williams va donc devoir revoir sa copie avant la première course de l’année programmée la semaine prochaine, même s’il semble évident que l’écurie y a déjà pensé bien avant et devrait donc disposer d’une suspension avant et de rétroviseurs différents à Melbourne.
L’écurie Williams, via un porte parole, a confirmé ce mercredi soir que le directeur technique de l’équipe, Paddy Lowe, prenait un congé « pour raisons personnelles » avec effet immédiat.
A à peine huit jours du premier Grand Prix de l’année en Australie, l’écurie britannique se sépare donc de son directeur technique, lui qui déclarait encore à Barcelone la semaine dernière qu’il ne comptait absolument pas quitter son poste.
Rappelons que l’équipe Williams a connu un début d’année compliqué, avec plus de deux jours de retard sur son programme dans la conception de sa monoplace.
On ne sait pas pour le moment si Paddy Lowe prend effectivement congés ou bien si le Britannique a été remercié par l’équipe Williams, mais une chose est certaine, cette nouvelle à seulement quelques jours du début de la saison 2019 n’est pas très bonne pour l’écurie.
Paddy Lowe a rejoint l’équipe Williams en 2017 en tant que directeur technique, et est devenu par la suite actionnaire de l’écurie britannique.
Ancien ingénieur chez McLaren et Mercedes, Paddy Lowe n’a pas réussi à faire remonter Williams dans la hiérarchie l’an dernier, et beaucoup estiment qu’il est le seul responsable du retard pris par l’équipe cette année.
Officiellement donc, Paddy Lowe n’exerce plus son rôle de directeur technique depuis ce mercredi pour des congés pour raisons personnelles, mais l’équipe Williams n’a pas encore confirmé son départ, même si cela y ressemble fortement.
La rookie de la grille 2019, Alexander Albon, se félicite de pouvoir débuter sa carrière de pilote de F1 au volant d’une Toro Rosso bien née.
Le pilote thaïlandais a rejoint l’équipe Toro Rosso cette année où il travaillera aux côtés de Daniil Kvyat, qui signe pour sa part son grand retour en catégorie reine, après une saison passée loin du paddock.
Albon a souligné à l’issue des essais hivernaux 2019 la très bonne base de départ de la Toro Rosso STR14, une monoplace bien née selon lui et qui ne lui a offert aucune mauvaise surprise durant ces huit jours de tests en Espagne.
« Nous sommes contents de la voiture, il n’y a pas de mauvaises surprises. » assure Albon, qui débute sa carrière en Formule 1.
« A haute vitesse, basse vitesse et vitesse moyenne, la voiture est plus ou moins régulière. Il n’y a pas de mauvaises surprises, donc la confiance est vraiment bonne. »
« Il n’y a pas un domaine spécifique que nous devons particulièrement cibler, mais nous devons affiner la monoplace. »
« Tout a été très constant [pendant les tests], on s’est mis en route assez vite, et je pense que nous avions déjà une bonne base de départ dés le premier jour des tests. Depuis, nous avons simplement essayé des choses et regardé comment cela fonctionnait pour nous. »
Carlos Sainz estime que Ferrari sera capable de coller une seconde par tour à McLaren en ce début de saison 2019.
Le pilote espagnol a souligné les grands progrès réalisés par McLaren au cours de l’hiver, alors que l’écurie britannique a parcourus quelques 4064 kilomètres en huit jours de tests à Barcelone, soit le double de l’an dernier.
Carlos Sainz se dit très satisfait des chiffres obtenus jusqu’à présent avec la MCL34 lors des essais hivernaux, mais en toute franchise, l’Espagnol ne s’attend absolument pas à aller se battre à l’avant du peloton contre des Mercedes ou des Ferrari.
« On peut dire que c’est un bon départ, c’est sûr, avec ces 873 tours bouclés, je pense que c’est un bon chiffre. » déclare Carlos Sainz.
« L’équipe est arrivée aux essais hivernaux beaucoup mieux préparée, je pense qu’elle a appris de ses erreurs du passé et de la saison dernière, qui a été difficile pour l’équipe. »
« Nous allons en Australie bien mieux préparés que la saison dernière, nous connaissons mieux la voiture, nous connaissons mieux les domaines où nous devons nous améliorer. Cela nous donne une motivation supplémentaire, mais nous aide aussi à rester calme. »
« Nous ne savons où nous serons en Australie, mais il est certain que je préfère arriver avec 870 tours, plutôt que les 400 de l’an dernier. »
Ferrari, une seconde plus raide que McLaren
L’Espagnol estime que Ferrari ne jouera pas au même niveau que McLaren cette année, Sainz soulignant que McLaren se concentrera sur son propre travail avant d’aller chercher les trois plus grosses équipes.
« Ferrari, ce n’est un secret pour personne, ils ont beaucoup évolué. Ils se battront aux côtés des équipes habituelles, Mercedes et Red Bull. »
« Nous devons juste nous concentrer sur nous-mêmes et être un peu plus patient, parce que la Ferrari a un peu plus de tout pour le moment. » souligne le pilote McLaren en parlant de la vidéo On board de la Ferrari de Vettel à Barcelone.
« Je pense qu’ils peuvent nous mettre une seconde par tour, peut-être moins, peut-être plus. Après, le reste de la grille est très serré. »
« Nous ne savons pas ce que fait Renault, ni Alfa Romeo, ni Racing Point, et nous ne savons pas quel package ils apporteront à Melbourne. Nous ne savons rien nous ne savons pas qui sera devant ou derrière. »
Pierre Gasly assure qu’il ne ressent pas de pression supplémentaire cette année du fait d’être arrivé dans l’une des plus grosses équipes de Formule 1.
Le Français Pierre Gasly a rejoint cette année l’équipe Red Bull Racing dans laquelle il travaillera aux côtés de Max Verstappen, considéré par beaucoup comme le futur grand champion du sport.
Mais lors des essais hivernaux, Gasly a été victime de deux gros crashs, le dernier en date ayant fait perdre un précieux temps de roulage à son équipe pour la dernière journée des essais.
Interrogé pour savoir s’il se sentait un peu plus sous pression cette année par rapport à sa première saison avec Toro Rosso, le Normand assure que non.
« Je ne ressens pas de pression supplémentaire. » indique Pierre Gasly à l’agence de presse GMM.
« Objectivement, j’en suis à ma seconde année en Formule1, et l’expérience est ce qui vous rend plus fort. »
« Après bien-sûr, il faut aussi avoir de la vitesse, alors qu’une partie importante du travail est d’arriver à comprendre la voiture, d’adapter votre style de pilotage et d’arriver à travailler avec des ingénieurs.
« Mais pour ma part, je vais juste essayer d’apprendre tout ça le plus rapidement possible. » ajoute t-il.
« Mon objectif est de continuer à progresser en tant que pilote, il me reste encore beaucoup à apprendre. Je pense que pour le moment je suis à la meilleure place possible: une équipe championne du monde avec Max Verstappen en tant que coéquipier. »
« Il est l’un des pilotes les plus talentueux de la grille. Je suis heureux d’être ici et je vais tout donner. »
La RB15 a une bonne base
Pierre Gasly l’admet, la RB15 ne pourra peut-être pas décrocher des victoires dans un premier temps, mais après les essais hivernaux, le Français a pu s’apercevoir du potentiel de sa monoplace.
« De façon générale, la voiture est assez bonne, le châssis, le moteur…La fiabilité est bonne aussi, ils ont fait un pas en avant [par rapport à l’an dernier]. »
« Nous devons juste comprendre comment nous pouvons tirer le meilleur parti de notre voiture pour l’instant. Nous ne sommes peut-être pas les favoris pour le moment, mais nous allons travailler dur avant Melbourne pour essayer d’obtenir la meilleure voiture possible. »
Le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, assure que l’équipe italienne a fait le bon choix de choisir Charles Leclerc pour la saison 2019.
Après les huit jours de tests à Barcelone, Mattia Binotto peut assurer que Charles Leclerc est un pilote rapide en regardant ses chronos signés, très similaires de son coéquipier, Sebastian Vettel.
Charles Leclerc a signé son meilleur temps en 1.16.231, tandis que Sebastian Vettel a signé le meilleur temps absolu des essais en 1.16.221 lors de la dernière journée.
Le directeur de la Scuderia n’a donc aucun doute quant au fait que le jeune monégasque sera rapide cette année pour sa seconde saison en Formule 1, la première avec Ferrari.
« Charles est un très bon pilote, un pilote très rapide. » affirme Mattia Binotto dans des propos relayés par Crash.net. « Je pense qu’à Barcelone il s’est concentré sur lui-même, afin de comprendre la voiture. »
« Il a appris à travailler avec une nouvelle équipe, de nouveaux ingénieurs et beaucoup d’autres choses. Ils [les deux pilotes Ferrari] ont fait des chronos très similaires, et je pense que cela prouve que Charles est certainement un pilote rapide. »
« Je pense que nous le savons déjà depuis longtemps, parce que ça fait de nombreuses années qu’il travaille pour Ferrari, et il a passé la saison dernière avec Alfa Romeo Sauber, donc, il n’y a rien de surprenant avec Charles. »
« Ce ne sont pas les essais de Barcelone qui doivent nous dire si c’était le bon choix, parce que c’est le bon choix, mais la saison nous en dira un peu plus. »
Sebastian Vettel assure qu’il ne compte pas encore prendre sa retraite du sport, alors que le pilote allemand reste motivé par le simple fait de remporter le titre mondial avec Ferrari.
A 31 ans, le pilote allemand Sebastian Vettel, ne compte surtout pas parler de retraite, tandis que son objectif principal reste de devenir quintuple champion du monde avec la Scuderia Ferrari.
Après avoir décroché quatre titres mondiaux avec l’équipe Red Bull Racing, Vettel a rejoint la Scuderia Ferrari en 2015, mais n’a jamais réussi à décrocher le titre avec l’écurie italienne.
Sebastian Vettel en entamera en 2019 sa cinquième saison à Maranello, et jusqu’à présent, il n’a jamais été capable de battre son plus grand rival : Lewis Hamilton.
Interrogé pour savoir s’il avait déjà songé à prendre sa retraite, l’Allemand assure qu’il ne compte absolument pas abandonner dans sa quête du titre mondial avec Ferrari, bien au contraire.
« Je pense qu’il est clair que je ne suis pas au début de ma carrière, mais je pense qu’il me reste encore beaucoup de temps dans ce sport à l’âge de 31 ans. » souligne Sebastian Vettel pour Sport Bild.
« Si je regarde un petit peu en arrière, Michael [Schumacher] était encore plus âgé que moi lorsqu’il a remporté son premier titre avec Ferrari. Et Lewis Hamilton a également deux ans de plus que moi. »
« Je ne pense pas à démissionner, au contraire, je fais tout pour réaliser mon rêve de décrocher le titre avec Ferrari. En ce qui concerne ma famille, ils me soutiennent et sont derrière moi. »
Max Verstappen admet qu’il préférait piloter en course lors de sa première année en Formule 1, lorsque les monoplaces permettaient aux pilotes de se suivre plus facilement en course.
Interrogé pour savoir ce qu’il aimerait faire sur les monoplaces actuelles pour les rendre plus sympas à piloter, le Hollandais Max Verstappen admet qu’il voudrait plus de grip mécanique comme à l’époque où il a commencé la Formule 1 avec Toro Rosso, c’était en 2015.
« J’aimerais simplement pouvoir agrandir le fond plat pour la voiture ait plus de grip mécanique, j’aimerais aussi que les ailerons avant et arrière soient plus petits et moins complexes. » explique Max Verstappen.
« Pour moi, il n’est même pas question de battre des records ou d’aller aussi vite que possible. Courir [en Formule 1] était beaucoup plus amusant pour moi en 2015. »
« [A cette époque] Si vous aviez une mauvaise séance de qualifications, vous saviez que vous seriez capable de remonter la grille, parce que vous pouviez dépasser. »
« Désormais, vous êtes bloqué et il ne se passe plus grand chose. C’est comme ça, mais j’espère que les choses iront un peu mieux dans le futur. »
Des F1 incroyables à piloter
Max Verstappen souligne tout de même le plaisir qu’un pilote prend lorsqu’il est derrière le volant de sa monoplace en qualifications, le moment du week-end où sa voiture est la plus rapide.
« Ces monoplaces sont vraiment super à piloter pendant les qualifications, vous verriez l’appui qu’il y a. A Spa ou à Singapour, les qualifications se déroulent à un rythme rapide et quand c’est bosselé, vous obtenez encore plus cette sensation de vitesse. »
Les règles 2019 devraient aider pour les dépassements
Rappelons tout de même que les règles introduites en 2019 devraient aider les pilotes à se suivre en course.
Ces règles ont rendu obligatoire un aileron avant plus large, un aileron arrière plus large, des écopes de freins plus petites, ainsi qu’une multitude des petits détails qui devraient aider les pilotes en course à suivre une autre monoplace.
Le pilote Renault, Daniel Ricciardo, s’attend à ce que le combat dans le milieu de la grille soit très serré cette année.
L’Australien, qui a rejoint Renault en 2019 après une décennie passée dans le clan Red Bull, pense [comme beaucoup d’autres] que le milieu de la grille s’est nettement resserré cette année en Formule 1.
Après huit journées de tests à Barcelone, tout le paddock a pu constater que toutes les équipes évoluant dans le peloton semblent avoir fait des progrès spectaculaires cette année,
Dans ce contexte, Daniel Ricciardo s’attend à une lutte très serrée en 2019, tandis qu’il considère que Mercedes et Ferrari conserveront toujours une certaine marge sur le reste de la grille.
« Ça va être très serré, tout va être très compact, et ce sont les petits détails qui feront la différence. » nous explique Daniel Ricciardo ce vendredi soir à Barcelone.
« Je suis vraiment impatient de commencer la saison, même si je pense que Mercedes et Ferrari vont avoir une certaine marge par rapport au reste de la grille. »
« Ce que nous allons voir à Melbourne, ne déterminera pas le reste de la saison, et je pense que lors des six premières courses de l’année, il y aura beaucoup de changements. »
Ricciardo ne sait pas où se trouve Renault
Concernant l’équipe Renault, le pilote australien ne veut pas se mouiller et assure qu’il ne sait pas où se trouve Renault dans la hiérarchie.
« Je ne sais toujours pas à quoi m’attendre pour Melbourne, je pense que le milieu de peloton sera très serré, et je ne m’attends pas à être sur la première ligne, mais pas sur la dernière non plus, je pense que nous serons quelques part entre les deux. »