Hamilton : « Rappelez-vous que la réinvention est puissante »

Lewis Hamilton a déclaré qu’il « ne pouvait pas être plus excité » au moment d’entamer sa nouvelle carrière chez Ferrari en 2025.

Le septuple champion, dont le contrat avec l’écurie italienne a débuté le 1er janvier, a déclaré qu’il « saisissait de nouvelles opportunités, restait affamé et allait de l’avant avec détermination ».

Lewis Hamilton a choisi un message sur LinkedIn pour faire ses premiers commentaires depuis qu’il a rejoint Ferrari, ajoutant : « Faisons en sorte que l’on s’en souvienne ». « En passant à la Scuderia Ferrari, il y a beaucoup de choses auxquelles réfléchir », a-t-il noté. « À tous ceux qui envisagent leur prochain déménagement en 2025 : embrassez le changement. »

« Que vous changiez d’industrie, que vous appreniez une nouvelle compétence ou que vous releviez simplement de nouveaux défis, rappelez-vous que la réinvention est puissante. Votre prochaine opportunité est toujours à portée de main. »

Hamilton a également posté sur les réseaux sociaux une photo de lui en train de courir en karting lorsqu’il était enfant et qu’il portait un casque rouge, la couleur de Ferrari.

Un nouveau chapitre sportif et personnel

Hamilton rejoint Ferrari à la veille de son 40e anniversaire, le 7 janvier, en tant que coéquipier de Charles Leclerc, dans ce que de nombreux acteurs du sport considèrent comme l’équipe de pilotes la plus solide de la grille avec celle de McLaren.

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Ferrari a terminé l’année 2024 en beauté, manquant de peu de remporter le championnat des constructeurs face, justement, à McLaren.

Leclerc a marqué plus de points que n’importe quel autre pilote – et Ferrari plus que n’importe quelle équipe rivale – depuis le Grand Prix des Pays-Bas, la course qui a suivi la pause estivale, jusqu’à la fin de la saison.

Hamilton dispose d’une période courte mais intense pour s’adapter à sa nouvelle équipe avant le début de la saison à Melbourne, en Australie, du 14 au 16 mars.

Ferrari a donné peu de détails sur ses projets pour Hamilton, mais il visitera l’usine, pilotera le simulateur et passera quelques jours dans une voiture de 2023, des activités destinées à l’habituer à la nouvelle équipe et à la façon dont la voiture est exploitée.

La Ferrari 2025 sera lancée le 19 février, un jour après le lancement officiel de la première saison de F1 à l’O2 de Londres.

Les essais officiels de pré-saison se dérouleront du 26 au 28 février à Bahreïn, Hamilton et Leclerc se partageant équitablement le temps passé dans la nouvelle voiture.

Häkkinen : Lewis Hamilton doit de l’honnêteté à Ferrari sur son rythme et sa motivation

Bien qu’il soit le recordman des pole positions en F1 avec 104 réalisations, le Britannique doit prouver aux sceptiques qu’ils ont tort lorsque la saison commencera – et que son rythme irrégulier était, au moins en partie, lié à Mercedes et aux problèmes récents de l’équipe. Il fera par ailleurs équipe avec Charles Leclerc, connu pour exceller sur un tour, et la dynamique du tout début de saison chez Ferrari sera très importante pour permettre au Britannique d’assumer son statut en arrivant au sein du team de Maranello, où il fera l’objet de toutes les attentions.

Mika Häkkinen, champion du monde de F1 1998 et 1999, insiste sur le fait que si Hamilton sait au fond de lui qu’il ne peut pas atteindre le niveau requis, il doit être honnête, comme le Finlandais l’a lui-même été lorsqu’il a permis à McLaren de le remplacer par un jeune Kimi Räikkönen.

« Si quelque chose de similaire lui arrive, il doit parler », estime Häkkinen. « Il est la bonne personne pour répondre à cette question, mais il s’est engagé pour l’avenir. Je suis donc sûr qu’il travaillera sur cette question pour que les choses se passent bien cette année, » a-t-il déclaré à PlanetF1.

« J’ai pris ma retraite en 2001 et, cette année-là, j’avais commencé à perdre le fil : parfois, j’étais très rapide. Parfois, je n’étais pas là. J’ai perdu deux ou trois dixièmes et ces deux ou trois dixièmes sont un gros, gros problème », a-t-il conclu, revenant sur sa propre expérience.

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Wolff compare l’issue d’Abou Dhabi 2021 à Donald Trump et au Brexit

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a suggéré qu’au même titre que les sujets géopolitiques qui divisent comme le président Trump et le Brexit, les familles ont cherché à éviter de discuter du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 dans le sillage de la finale controversée de la saison de F1 cette année-là.

Toto Wolff a comparé le Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 au président américain nouvellement (ré)élu, Donald Trump, et à la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, en tant que sujet clivant pouvant mettre à mal l’unité au sein des familles ou des groupes d’amis !

Bernie Ecclestone avait coutume de dire que même la mauvaise publicité reste de la publicité. Il est certain que la F1, qui s’est certainement fortement polarisée avec l’issue de la dramatique saison 2021, a gagné en visibilité et en engagement avec ce tumultueux épisode. Wolff a ainsi souligné comment l’épisode litigieux du circuit de Yas Marina a catalysé l’essor que la F1 continue de connaître grâce au docu-série Drive to Survive de Neflix .

Surfant déjà sur la vague du succès de l’émission, la saison controversée de 2021 de la F1 a aggravé cette croissance, tout en attirant de nouveaux fans au cours de la campagne hostile entre Mercedes et Red Bull – et leurs pilotes principaux, Lewis Hamilton et Max Verstappen.

Alors que le premier est depuis parti vers de nouveaux horizons chez Ferrari, le second a remporté le titre des pilotes de F1 lors de chacune des trois saisons suivantes.

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Même s’il dit encore en souffrir quotidiennement, Wolff peut voir les avantages que ce championnat, et sa fin malheureuse, a offerts à la F1. Cependant, il n’a pas hésité à reconnaître que la saison et sa fin ont été source de divisions.

Tout au long de la campagne, les tempéraments et les tensions n’ont pas été exacerbés uniquement dans les limites du paddock de la F1. La toxicité au sein des communautés de F1 en ligne, des fans des deux équipes et des deux pilotes est durablement devenue une norme.

Selon Wolff, ce phénomène peut être considéré au même titre que des événements géopolitiques sismiques, tels que l’ascension – et la pérennité – du président américain élu Donald Trump, et le Brexit, nom familier du référendum du Royaume-Uni et de la décision subséquente de quitter l’Union européenne. L’homme de 52 ans a suggéré qu’en raison de la nature conflictuelle de ces trois questions, chacune était un sujet que les familles n’osaient pas aborder lorsqu’elles passaient du temps ensemble pendant les vacances, à savoir Noël.

« Cela fait partie du grand succès que nous avons [en F1] aujourd’hui », a souligné l’Autrichien sur le podcast Armchair Experts with Dax Shepard, alors qu’il réfléchissait à la fameuse saison. « C’était vraiment dramatique. Je me souviens que les sujets que personne ne voulait aborder sur les tables de Noël étaient [Donald] Trump, le Brexit et Abu Dhabi 2021. »

 

Ferrari mettrait sur pied une préparation intensive à Lewis Hamilton avant le GP d’Australie 2025

Ferrari met tout en œuvre pour assurer une transition en douceur à Lewis Hamilton, qui entame sa première saison avec la Scuderia après avoir quitté Mercedes, où il a remporté six de ses sept titres mondiaux.

Le Britannique fera ses débuts avec Ferrari lors du Grand Prix d’Australie, mais selon Motorsport.com il aura l’occasion de se familiariser avec une ancienne monoplace de l’écurie italienne lors d’essais à Fiorano les 20 ou 21 février, selon les conditions météorologiques.

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Ces essais s’inscrivent dans la limite de 1 000 kilomètres de roulage autorisée par la nouvelle réglementation pour les Tests de Précédentes Voitures (TPC), répartis sur quatre jours maximum. Ferrari aurait décidé d’attribuer toute cette allocation à Lewis Hamilton.

La préparation s’intensifiera fin janvier avec une semaine de test à Barcelone. Au-delà du roulage, ces journées viseront à familiariser Hamilton avec ses nouveaux collègues et ingénieurs. Ferrari dévoilera sa monoplace 2025 le 19 février prochain à Fiorano, juste après le lancement collectif des équipes à Londres.

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James Allison dévoile son meilleur souvenir de course avec Lewis Hamilton

James Allison, directeur technique de Mercedes F1, a partagé le moment qui restera pour lui le plus marquant de la collaboration entre Lewis Hamilton et l’écurie allemande. Après 12 années couronnées de succès, Hamilton a quitté Mercedes à la fin de la saison dernière pour rejoindre Ferrari. Durant son passage chez Mercedes, le Britannique a décroché six de ses sept titres mondiaux et 84 de ses 105 victoires en Grand Prix.

Cependant, le souvenir favori d’Allison n’est pas lié à une victoire ou à un titre, mais à un geste de fair-play. Lors du Grand Prix de Hongrie 2017, en pleine bataille pour le championnat contre Sebastian Vettel (Ferrari), Hamilton a volontairement laissé son coéquipier Valtteri Bottas le dépasser dans le dernier tour. Après avoir échangé leurs positions sous instruction pour attaquer les Ferrari, Hamilton, incapable de doubler, a tenu parole en redonnant sa place à Bottas.

Ce geste, qui lui a coûté un podium et trois précieux points alors qu’il était derrière Vettel au championnat, a été pour Allison une preuve de l’intégrité et du caractère de Hamilton. Quelques mois plus tard, Hamilton s’imposait comme champion du monde.

C’est un choix difficile, car il s’agit d’une riche galerie d’expériences au cours de ces saisons”, a déclaré Allison.
Bien que je sois un nouveau venu dans l’équipe, j’ai été présent contre vents et marées, j’ai remporté quatre championnats des pilotes avec lui et cinq championnats des constructeurs, il y a donc beaucoup de choix à faire !”

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“J’ai tendance à revenir à la Hongrie 2017, où Lewis avait été autorisé à dépasser Valtteri pour s’attaquer aux Ferrari qui le précédaient.”

“Il n’a pas progressé comme nous l’espérions, mais a ensuite honoré sa promesse que si on lui donnait une chance de se battre avec les Ferrari et qu’il n’y parvenait pas, il laisserait Valtteri récupérer la place.”

“La façon dont cela a été mené était extrêmement tendue, extrêmement difficile à exécuter proprement, parce qu’il y avait un Verstappen à l’affût qui rendait les choses vraiment difficiles à faire.

Lewis l’a fait et l’a fait avec beaucoup de classe. Je pense que cela a montré le genre d’équité essentielle qui est dans le caractère de Lewis, juste à côté de ce genre de compétiteur hargneux que nous admirons tous aussi beaucoup”, a conclu l’ingénieur de Mercedes.

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Flavio Briatore laisse planer le doute sur l’avenir de Jack Doohan chez Alpine F1

Flavio Briatore, conseiller exécutif d’Alpine F1, entretient les doutes autour de l’avenir de Jack Doohan au sein de l’écurie française. Malgré ses débuts en Formule 1 lors du Grand Prix d’Abu Dhabi en fin de saison dernière, l’Australien reste sous le feu des spéculations.

La montée en puissance de Franco Colapinto a suscité des rumeurs selon lesquelles Alpine, sous l’impulsion de Flavio Briatore, aurait envisagé de recruter l’Argentin. Cependant, les contraintes financières liées à la résiliation du contrat de Colapinto avec Williams, combinées à ses performances décevantes en fin de saison, ont mis un frein à cette éventualité.

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Jack Doohan devrait donc bien débuter la saison 2025 aux côtés de Pierre Gasly chez Alpine. Néanmoins, si sa présence est garantie pour l’ouverture du championnat, son avenir à long terme au sein de l’écurie reste incertain. S’adressant au journal Le Parisien, Briatore était loin de vouloir s’engager.

La seule chose certaine, c’est la mort”, a déclaré Briatore. “Nous commençons l’année avec Pierre et Jack, je le garantis. Après, on verra au cours de la saison. Je dois aider l’équipe à atteindre une situation qui lui permette d’obtenir des résultats.”

“Le pilote est celui qui doit terminer le travail des presque mille personnes qui sont derrière lui. Tout le monde travaille pour deux personnes seulement. Et s’il y a un pilote qui ne progresse pas, qui n’apporte pas de résultats, il sera alors remplacé« , a conclu l’Italien.

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Flavio Briatore, le “faiseur de miracles”, relancera-t-il Alpine en F1 ?

Flavio Briatore, surnommé le “faiseur de miracles”, a fait son retour dans le monde de la Formule 1 pour redynamiser l’écurie Alpine. Banni du sport en 2008 pour son rôle dans le scandale du “crashgate”, l’ancien patron de Benetton et Renault a été réintégré à la mi-2024 par Luca de Meo, PDG de Renault.

Nommé conseiller exécutif, Briatore collabore étroitement avec le nouveau directeur de l’équipe, Ollie Oakes. Ce duo semble avoir redonné un souffle à l’équipe d’Enstone, qui a terminé la saison à une encourageante sixième place après un début d’année désastreux.

Luca di Montezemolo, ancien président de Ferrari et contemporain de Briatore, estime que ce dernier est le profil idéal pour relancer Alpine, saluant son expérience et son flair stratégique. Une mission ambitieuse attend Briatore pour replacer Alpine parmi les écuries dominantes.

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Flavio était un homme riche, mais personne ne doit oublier que Flavio a fait des miracles avec Benetton”, a-t-il déclaré à la Gazetta dello Sport.

Luca De Meo a fait le bon choix en le prenant chez Alpine, je suis heureux pour lui, même si le chemin vers la victoire sera long.”

“J’ai vu quelques bonnes courses de [Pierre] Gasly, mais ce n’est pas suffisant. Je pense cependant qu’ils s’amélioreront l’année prochaine”, a conclu l’Italien.

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Ces pilotes de F1 susceptibles de changer d’écurie à l’issue de la saison 2025

La saison 2025 de Formule 1 se distingue par une grille de départ mêlant champions expérimentés et débutants ambitieux, dans un contexte marqué par de nombreux changements d’écurie. Seules McLaren et Aston Martin ont conservé leurs duos de pilotes, rendant le plateau sensiblement différent de l’an dernier.

Certaines équipes se préparent déjà pour l’introduction des nouveaux règlements techniques en 2026, mais cela n’exclut pas d’éventuels ajustements en fin de saison. Chez Red Bull, Liam Lawson, coéquipier de Max Verstappen, est sous contrat jusqu’à fin 2025.

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Du côté de Mercedes, George Russell arrive au terme de son contrat, tandis que Kimi Antonelli, nouvelle recrue, est confirmé jusqu’en 2025. Chez Alpine, Jack Doohan entame sa première saison complète, mais devra convaincre pour prolonger l’aventure.

Enfin, Yuki Tsunoda et Isack Hadjar, tous deux chez Racing Bulls, sont également engagés pour une seule année, laissant la grille ouverte à de possibles bouleversements d’ici 2026.

Pilote Écurie
George Russell Mercedes
Andrea Kimi Antonelli Mercedes
Yuki Tsunoda Racing Bulls
Isack Hadjar Racing Bulls
Jack Doohan Alpine
Liam Lawson Red Bull

 

Flavio Briatore révèle que Fernando Alonso a été approché par Williams

Flavio Briatore, manager de Fernando Alonso et nouveau conseiller d’Alpine en F1 a révélé que l’écurie Williams avait tenté de recruter le pilote espagnol avant son arrivée chez Aston Martin.

Dans une interview accordée à Auto Motor und Sport, Flavio Briatore a expliqué que cette approche s’était faite alors que les tensions entre Fernando Alonso et Alpine commençaient à prendre de l’ampleur. Williams, cherchait désespérément un pilote expérimenté pour renforcer son équipe, et avait donc tenté de convaincre Fernando Alonso de rejoindre la firme de Grove.

Finalement, Flavio Briatore a joué un rôle clé dans l’arrivée de Fernando Alonso chez Aston Martin en 2023, une décision qui s’est avérée fructueuse pour les deux parties.

Bien que Williams n’ait pas réussi à attirer le double Champion du monde, cette tentative souligne l’attractivité et l’influence qu’Alonso continue d’exercer dans le paddock.

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Perdre deux pilotes comme Fernando Alonso et Oscar Piastri en un seul été a été un peu difficile”, a déclaré Briatore, qui est aujourd’hui conseiller exécutif d’Alpine.

Fernando voulait rester parce que la saison précédente n’était pas si mauvaise. Nous voulions signer le contrat au Canada.”

“Puis [l’ancien PDG] Laurent Rossi a soudainement disparu. Nous ne pouvions plus le contacter. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à parler à Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin.”

“Nous avons même reçu une offre de Williams. Je leur ai dit : mettez d’abord de l’ordre dans vos affaires.”

“Finalement, nous avons signé avec Aston Martin parce que nous ne pouvions pas nous entendre avec la direction d’Alpine”, a conclu l’italien.

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Hamilton chez Ferrari : un “risque calculé” selon Karun Chandhok

L’ancien pilote de F1 Karun Chandhok a qualifié le départ de Lewis Hamilton de Mercedes pour Ferrari de “risque calculé”, tout en soulignant que de tels choix audacieux ont déjà porté leurs fruits par le passé.

Hamilton, qui a officiellement rejoint la Scuderia le 1er janvier 2025, met fin à un partenariat de 12 ans avec Mercedes, où il a remporté six de ses sept titres mondiaux. Cette décision marque un tournant dans la carrière du septuple champion du monde, qui pourrait conclure son parcours en F1 avec l’écurie emblématique de Maranello.

Ce n’est pas la première fois qu’Hamilton opte pour un transfert marquant. En 2012, il avait quitté McLaren, alors en lutte pour le titre, pour rejoindre Mercedes, une équipe alors perçue comme de milieu de grille. Un pari qui s’était révélé gagnant.

Revenant sur la décision du septuple Champion du monde de F1 de quitter Mercedes après une dernière saison loin d’être réussie, Karun Chandhok a déclaré au podcast Sky F1: “Je pense qu’il s’agit d’un pari, car comment savoir ce que faisait l’équipe adverse ? Il est évident qu’il avait une idée de ce qui se passait chez Mercedes.”

Il a dit que les gens n’écoutaient pas nécessairement ce qu’il disait et qu’ils ne prenaient pas pleinement en compte certaines de ses idées sur l’évolution des voitures.”

À la réflexion, plus tôt dans l’année, il a parlé de certaines de ces conversations. Peut-être que cela l’a orienté vers un autre endroit où l’on pourrait l’écouter un peu plus.

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Un transfert McLaren-Mercedes bis ?

Le précédent transfert de Lewis Hamilton en Formule 1 illustre parfaitement sa capacité à prendre des décisions audacieuses. Lorsque ce dernier a quitté McLaren pour rejoindre Mercedes en 2013, cette décision, largement critiquée à l’époque, s’est avérée bien plus fructueuse que quiconque aurait pu l’imaginer.

Dès son arrivée, Mercedes a surpassé McLaren en termes de performance. Depuis tout ce temps, McLaren n’est revenu au sommet qu’en 2024, lorsqu’elle est parvenue à remporter le Championnat des constructeurs, devant Ferrari.

Karun Chandhok souligne ce parallèle pour contextualiser le récent départ de Lewis Hamilton vers la Scuderia Ferrari. Selon lui, ce changement rappelle le moment où Hamilton avait osé tourner le dos à une écurie historique pour un avenir prometteur, mais incertain.

C’est un risque calculé. Cela a marché une fois. Voyons si cela se reproduira”, a conclu l’ancien pilote de F1.

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Vidéo – Top 5 des GP de la saison 2024 de F1 – 5/5 Rififi à Mexico, Sainz termine en beauté avec Ferrari

Carlos Sainz a remporté le Grand Prix du Mexique 2024, signant ainsi sa deuxième victoire de la saison et la quatrième de sa carrière. Parti de la pole position, le pilote Ferrari a dû céder temporairement la tête à Max Verstappen au premier virage. Cependant, Sainz a rapidement repris l’avantage grâce à un dépassement maîtrisé avec l’aide du DRS. La course a été marquée par des incidents, notamment une collision entre Yuki Tsunoda et Alexander Albon dès le départ, entraînant l’abandon des deux pilotes. Max Verstappen a écopé de deux pénalités de 10 secondes pour avoir poussé Lando Norris hors-piste à deux reprises. Lando Norris a profité d’une erreur de Charles Leclerc en fin de course pour s’emparer de la deuxième place, réduisant ainsi l’écart au championnat avec Verstappen à 47 points. Sergio Pérez, pénalisé pour un faux départ et impliqué dans un incident avec Liam Lawson, a terminé à une décevante 17e place lors de son Grand Prix national.

 

Quand Bernie Ecclestone estimait la domination Mercedes néfaste à la F1

En 2016, Mercedes écrasait le monde de la F1. La nouvelle réglementation technique entrée en vigueur en 2014 mettait en scène les nouvelles unités de puissance V6 turbo hybrides, que le motoriste et constructeur allemand maitrisait alors à la perfection, mieux que tout le monde.

C’est sur cette base que Mercedes a installé ses années de domination en F1, allant même jusqu’à permettre à ses équipes clientes, telles que Williams ou encore Lotus et Force India, de décrocher elles aussi de très beaux résultats en dépit d’une farouche adversité d’équipes supposément mieux armées. Il faut dire que Renault, en particulier, avait bien manqué le coche, et que Ferrari avait du terrain à rattraper.

Résultat ? L’équipe jusqu’alors dominatrice, Red Bull Racing, était tombée d’un coup de son piédestal et la belle union entre l’équipe de Milton Keynes et l’entité française prenait des airs de divorce à fort retentissement médiatique.

Bernie Ecclestone estimait alors avec anticipation que la domination Mercedes allait créer une forme de lassitude chez les fans, et qu’il était souhaitable pour la F1 que Mercedes prenne la décision de propulser Red Bull pour recréer une adversité digne de grandes confrontations entre équipes. Fait amusant, l’équipe championne du monde 2024, McLaren, a renoué avec le succès avec l’unité de puissance Mercedes cette saison après plusieurs années de domination…Red Bull, avec Honda.

Toujours est-il qu’Ecclestone était las, en 2016, des batailles opposant uniquement le duo Mercedes composé de Lewis Hamilton et Nico Rosberg, en dépit de la tension interne dans le team qui avait le mérite de créer un feuilleton.

« Le moteur Mercedes est un moteur fantastique« , commentait ainsi Bernie Ecclestone dans une interview accordée au site officiel de la F1. « Mais seulement si toutes les équipes en disposent !« , poursuivait-il en plaisantant. « On verrait alors à quel point les équipes sont bonnes du côté de l’auto. Mais ce n’est qu’un songe. Il faut revenir aux bases« .

« Actuellement, les gens pensent : ils vont encore gagner. C’est tout. Il n’y a pas d’émotions quand c’est quelque chose de si évident. Les deux gars de Mercedes, s’ils s’accidentent, offrent plus de publicité qu’en gagnant. En termes de gestion de marque, Ferrari est populaire même quand ils perdent« , ne manquait pas de faire remarquer Ecclestone.

Dès lors, Ecclestone espérait, pour l’intérêt du spectacle, que Red Bull Racing dispose d’un moteur Mercedes.

« Je l’espère… Mercedes devrait laisser aller son moteur chez Red Bull« , lançait-il non sans provocation. « C’est la plus grosse erreur qu’ils ont faite en F1 ces deux dernières années. Cela aurait été brillant pour la compétition. Mercedes aurait encore probablement gagné, mais ça aurait eu bien meilleure allure qu’ils gagnent le championnat du monde sur la dernière course de la saison« .

Une situation qui rappelle également celle de Ducati en MotoGP, qui a permis à son équipe cliente, Pramac, de pousser sa conquête du titre mondial 2024 de Jorge Martin jusqu’au bout, et ainsi d’échouer à faire gagner l’un de ses pilotes d’usine, mais qui ressort grandie du fait d’avoir affiché ce niveau de compétitivité et de fair-play.

Vidéo – Top 5 des GP de la saison 2024 de F1 – 4/5 Sainz emmène un doublé Ferrari en Australie

Le Grand Prix d’Australie 2024 a été marqué par la victoire de Carlos Sainz, offrant à Ferrari un doublé mémorable avec Charles Leclerc en seconde position. Parti depuis la pole position, Max Verstappen a rapidement cédé sa place en raison de problèmes mécanique, entraînant son abandon. Lando Norris a complété le podium, tandis que son coéquipier chez McLaren, Oscar Piastri, a terminé quatrième, manquant de peu une place sur le podium devant son public.  Sergio Pérez a franchi la ligne en cinquième position. Les Mercedes ont connu des difficultés, avec l’abandon de Lewis Hamilton en raison de problèmes mécaniques et une sortie de piste de George Russell dans les derniers tours.  Ce doublé de Ferrari, le premier depuis le Grand Prix de Bahreïn 2022, a relancé la compétition pour le championnat, mettant fin à la série de victoires de Red Bull.

 

Bottas sur sa carrière F1 : « Je sais que c’est fini si ce n’est pas en 2026 »

Valtteri Bottas est un homme d’expérience et désormais lucide : la F1 n’attend pas après lui et le fait qu’il reste sur la touche sans volant de titulaire en 2025 pourrait bien signifier qu’il a tout simplement disputé le tout dernier Grand Prix de sa carrière en Formule 1 lors de l’ultime manche de la saison 2024, à Abou Dhabi.

Reste que le pilote Finlandais garde espoir de pouvoir se positionner pour la saison 2026, synonyme de nouvelles réglementations techniques. Sans quoi, il acceptera que le chapitre F1 de sa vie est désormais terminé et qu’il convient de tourner son énergie vers d’autres projets.

C’est avec une grande honnêteté que Valtteri Bottas s’est confié sur le sujet lors de la manche du circuit de Yas Marina.

Quel bilan tirez-vous de votre carrière ? C’est déjà difficile d’y entrer, mais cela aura fait plus de dix ans que vous êtes resté là. Êtes-vous fier et satisfait de ce que vous avez accompli en F1?

« Si je regarde les choses dans leur ensemble, j’ai eu un bon parcours. 12 saisons en Formule 1 et beaucoup de points, cinq championnats des constructeurs, quelques victoires, quelques podiums. C’est une bonne carrière mais, comme je l’ai dit, je n’ai pas l’impression d’en avoir fini. Je pense que j’ai encore des choses à donner à ce sport et, bien sûr, l’année prochaine sera difficile, mais en 2026, il pourrait y avoir une opportunité. Si ce n’est pas en 2026, je sais que c’est fini.

Il est possible de faire différentes choses pendant un an et au moins piloter un peu, mais deux ans, à ce stade, ce serait délicat. Dans ce cas, je devrais chercher quelque chose pour 2026 et au-delà dans une catégorie de course compétitive. »

Si votre carrière venait à s’arrêter maintenant, quel en aura été votre moment préféré ?

« Le moment le plus agréable de cette saison sera probablement ce dimanche [à Abou Dhabi], quand elle sera terminée, parce qu’elle a été très difficile…

Le moment préféré de ma carrière a été ma première victoire, parce que c’est toujours le point culminant. »

Vous avez encore beaucoup à donner au sport, pensez-vous qu’il est temps que le sport vous donne quelque chose en retour ?

« Il m’a beaucoup apporté. Évidemment, la saison a été assez négative, mais elle m’a beaucoup apporté. J’ai beaucoup appris sur le sport, la vie, moi-même, la compétition, les gens… »

Auriez-vous pu faire quelque chose de différent cette année pour conserver votre place pour l’année prochaine ?

« Je ne sais pas encore. Je n’y ai pas vraiment réfléchi, alors je pense qu’il faut que j’en finisse [avec 2024] et qu’ensuite, peut-être, je puisse envisager la suite. »

Vidéo – Top 5 des GP de la saison 2024 de F1 – 3/5 La première victoire de Lando Norris à Miami

Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1 lors du Grand Prix de Miami 2024, marquant un moment important pour le pilote britannique et son écurie McLaren. Parti depuis la cinquième position sur la grille, Norris a su tirer parti d’une erreur de Max Verstappen, leader du championnat, pour s’emparer de la tête de la course. Charles Leclerc, au volant de sa Ferrari, a complété le podium en terminant troisième. Cette victoire met fin à une série de 110 départs sans victoires pour Norris et représente le premier triomphe de McLaren depuis le Grand Prix d’Italie 2021. Au classement des pilotes, Verstappen conserve la première place avec 136 points, tandis que Norris grimpe à la cinquième position avec 83 points, soulignant sa progression constante cette saison.

 

Vidéo – Top 5 des GP de la saison 2024 de F1 – 2/5 Verstappen triomphe, Alpine brille au Brésil

Max Verstappen a réalisé un exploit mémorable à São Paulo en remportant le Grand Prix du Brésil après une remontée depuis la 17e position sur la grille. Sous des conditions météorologiques chaotiques, le pilote Red Bull a dominé ses adversaires, signant également le meilleur tour.

La course a été marquée par des incidents dès le tour de formation, notamment l’accident de Lance Stroll. Le départ a été perturbé, et la pluie a ajouté une dimension imprévisible à la course. Lando Norris, parti en pole, a rapidement cédé la tête à George Russell avant de chuter dans le classement.

Esteban Ocon et Pierre Gasly ont offert à Alpine un podium inattendu, terminant respectivement deuxième et troisième. La stratégie et la régularité des pilotes ont payé lors d’une course marquée par des accidents et des drapeaux rouges.

Avec cette victoire, Verstappen s’est rapproché d’un quatrième titre consécutif, qu’il a finalement décroché à Las Vegas.

 

Sondage – Quelle nouvelle livrée F1 2025 avez-vous le plus hâte de voir ?

La saison de F1 2024 a été la plus longue de l’Histoire de la discipline avec 24 week-ends de GP mais les fans les plus enthousiastes que nous sommes n’en peuvent déjà plus d’attendre le retour du championnat pour sa saison 2025. 

Cette année, grande première, Liberty Media, promoteur du championnat du monde de Formule 1, est parvenu à mettre toutes les équipes d’accord pour organiser une présentation collective des livrées des F1 2025. Celle-ci aura lieu à Londres, le 18 février 2025, comme nous vous en avons déjà donné autant de détails que possible dernièrement.

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Les 10 équipes de Formule 1 vont ainsi se retrouver sur scène, ensemble, pour une massive présentation générale les mettant en valeur en tant que force commune derrière la marque F1, plus en forme que jamais.

A ce titre, ce seront essentiellement les livrées, et non les nouvelles F1 2025, que nous aurons l’occasion de voir, mais nous sommes tout de même curieux de savoir quelle équipe est la plus attendue des amateurs que vous êtes.

C’est pourquoi nous vous proposons de répondre au sondage ci-dessous et de nous dire en commentaires pour quelle raison !

Les 10 équipes inscrites au championnat du monde de F1 2025

  • McLaren Formula 1 Team
  • Oracle Red Bull Racing
  • Scuderia Ferrari HP
  • Mercedes-AMG Petronas Formula One Team
  • Aston Martin Aramco Formula F1 Team
  • BWT Alpine F1 Team
  • Visa Cash App Racing Bulls
  • MoneyGram Haas F1 Team
  • Williams Racing
  • Stake F1 Team Kick Sauber

 

Vidéo – Top 5 des GP de la saison 2024 de F1 – 1/5 Lewis Hamilton roi d’Angleterre

Le Grand Prix de Grande-Bretagne 2024, disputé sous la pluie à Silverstone, a été marqué par la victoire historique de Lewis Hamilton. Le pilote britannique a triomphé pour la neuvième fois sur son circuit national, établissant un nouveau record pour le plus grand nombre de victoires sur une même piste. Ce succès met fin à une disette de 945 jours sans victoire pour Hamilton, qui devient également le premier pilote à s’imposer sur 16 saisons différentes.

Max Verstappen, leader du championnat, a terminé deuxième à 1,465 seconde, suivi par Lando Norris, brillant troisième pour McLaren. La course a été marquée par des stratégies complexes dues aux conditions météorologiques changeantes et l’abandon de George Russell pour problèmes mécaniques.

 

Video – Mercedes a offert un dernier tour de piste à Lewis Hamilton

Lewis Hamilton a disputé à Abou Dhabi son dernier Grand Prix avec Mercedes. Afin de lui rendre hommage, la firme allemande a décidé de lui redonner la possibilité de piloter trois de ses monoplaces utilisées lors de son passage chez Mercedes.

La W04, celle de ses débuts avec Mercedes. À son volant, le septuple Champion du monde de F1 a décroché une victoire, cinq podiums et remporté 189 points.
Il a ensuite pris le volant de la W05, toujours sur la piste de Siverstone, celle de son premier titre mondial avec Mercedes. 11 victoires, 16 podiums et 384 points marqués.
Enfin, il a piloté pour la dernière fois la W09 avec laquelle il a remporté 11 courses, est monté sur 17 podiums et a glané 408 points.

 

Bottas : Au début, l’arrivée d’Audi en F1 était « un peu le bazar »

Valtteri Bottas quitte l’équipe Stake Sauber, qui deviendra Audi en 2026, et doit encore sécuriser son avenir, dont on sait déjà qu’il ne passera pas par un volant de titulaire en Formule 1. Le Finlandais semble susciter l’intérêt de Mercedes pour un retour dans l’équipe pour laquelle il a couru de nombreuses années aux côtés de Lewis Hamilton et où il a remporté l’intégralité de ses succès en F1, mais cette fois en qualité de pilote de tests.

Amené après le dernier GP de la saison, à Abou Dhabi, à décrire son sentiment sur l’avancée du projet F1 d’Audi, au sujet duquel beaucoup d’observateurs se posent encore de grandes questions, celui qui a pu constater l’influence mise en place de l’intérieur par le constructeur allemand donne quelques détails, et semble étayer les raisons de craindre qu’Audi ait encore un beau chantier à maitriser pour se montrer au niveau requis en F1.

Qu’est-ce qui a le plus changé depuis qu’Audi a commencé à prendre en charge l’équipe ?

« Beaucoup de gens ont changé. De plus, des personnes ont été licenciées ou ont rejoint l’équipe dans des rôles différents, ce qui a entraîné de nombreuses rotations. Il a fallu du temps pour trouver la stabilité et la structure de l’équipe. Mais au début, c’était un peu le bazar, avec des départs et des arrivées. »

Vous connaissez la qualité de Mercedes. Quel est le véritable potentiel du projet Audi ?

« Ce sera un grand défi et ils le savent. Je pense qu’ils se concentrent sur l’unité de puissance depuis longtemps et qu’ils ont beaucoup investi, donc ils vont faire du bon travail. Mais toutes les autres équipes et les fabricants de moteurs sont présents dans ce sport depuis très longtemps. Cependant, ils ont les ressources et le potentiel. Ma plus grande inquiétude concerne le châssis. Il n’est pas fabriqué par Audi, il est toujours fabriqué par Sauber, donc le châssis a vraiment besoin d’être amélioré… »

Il a toujours été difficile d’attirer les ingénieurs des équipes britanniques, ou de voir les gens venir et repartir au bout d’un an parce que ça ne marche pas pour eux personnellement en Suisse. Pensez-vous qu’ils sortiront un jour de cette situation ?

« C’est une bonne question – je l’espère. J’espère qu’ils trouveront une solution et que les dernières modifications apportées aux règles de plafonnement du budget dans un autre pays aideront Sauber. S’ils bénéficient d’une dynamique positive, davantage de personnes seront désireuses de les rejoindre, mais pour l’instant, les débuts de la marque ont été difficiles… »