Alpine, le développement du moteur Renault 2026 est « sur la bonne voie »

Bruno Famin, le Team Principal d’Alpine en Formule 1, assure que les ingénieurs de Viry-Châtillon travaillent sans relâche pour faire en sorte de développer une unité de puissance 2026 plus performante que l’actuelle qui est montée à l’arrière de l’A524 et qui souffre d’un déficit de puissance par rapport aux autres moteurs de la grille.

Depuis le 1er mars 2022, les motoristes ne sont plus autorisés à apporter des améliorations sur leurs unités de puissance afin de maitriser les coûts et donner aux motoristes suffisamment de temps pour préparer l’arrivée d’un nouveau moteur en 2026.

Ce gel concerne le moteur à combustion interne, le turbo, le MGU-H, le système d’échappement et les spécifications d’huile moteur ainsi que les carburants. Cependant, le MGU-K, la batterie et l’électronique pouvaient encore être modifiés jusqu’au 1er septembre 2022. Passé cette date du 1er septembre, plus aucun changement n’est autorisé à moins d’une dérogation spéciale pour permettre à un motoriste trop en retrait sur les autres de rattraper son retard. 

Le gel s’applique également aux fournisseurs de carburant et d’huile, mais les équipes sont autorisées à changer de fournisseur pendant la période d’homologation – à condition que le changement soit pour des raisons commerciales et non techniques.

Du côté de chez Alpine, le moteur Renault est en retrait depuis quelques années déjà et le gel du développement n’a certainement pas aidé le constructeur français qui doit « patienter » jusqu’au prochain changement de règlementation en 2026 avant d’avoir une unité de puissance digne de ce nom.

Certains experts estiment que le moteur Renault accuse un déficit d’environ 15 kw par rapport à ses concurrents et que cela pourrait coûter jusqu’à cinq dixièmes par tour sur certaines pistes. 

Interrogé pour savoir si ses équipes avancent bien sur le développement de la future unité de puissance 2026, Bruno Famin a indiqué qu’il était « assez satisfait » du travail de ses ingénieurs et que Alpine est « sur la bonne voie » : « Viry [l’usine moteur d’Alpine en France] travaille depuis assez longtemps sur la nouvelle règlementation moteur. » a déclaré Bruno Famin lors d’un entretien accordé au site du championnat du monde.

« La bonne nouvelle, c’est que nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes assez satisfaits de ce que nous faisons. Le niveau est assez ambitieux. Pour l’instant, nous sommes sur la bonne voie, mais on ne sait jamais ce que font les concurrents. » a-t-il ajouté.

Bien que Alpine apportera plusieurs améliorations à sa monoplace 2024 (la première mise à jour est programmée à Miami), Bruno Famin semble déjà faire passer le message aux fans de la marque qui devront prendre leur mal en patience au moins jusqu’en 2026, date à laquelle le changement de règlementation offrira à Alpine le plus d’opportunités pour grimper dans la hiérarchie.

« Nous voulons certainement revenir sur la première partie de la grille, améliorer significativement notre position. Nous savons que le changement majeur dans la règlementation [en 2026] est une opportunité de changer la donne. Nous voulons saisir cette opportunité. C’est le but. » a poursuivi Famin.

« Nous voulons faire un pas significatif et trouver de la cohérence, ne pas être une année cinquième, une autre année septième et une année sixième. Nous devons nous rapprocher beaucoup plus des plus grandes équipes. »

Avant le Grand Prix de Chine, cinquième manche du championnat du monde 2024, l’équipe Alpine n’a toujours pas marqué le moindre point au classement constructeurs, tout comme Williams et Stake F1.

Alpine : « L’équipe n’est absolument pas à vendre » martèle Bruno Famin

Le Team Principal de l’équipe Alpine, Bruno Famin, a une nouvelle fois indiqué à qui veut bien l’entendre que Renault ne compte absolument pas vendre son équipe de Formule 1 malgré de nouvelles rumeurs qui ont émergé ces dernières semaines.

Alpine a débuté la saison 2024 de la pire des manières, puisqu’après les quatre premières manches disputées, l’écurie du constructeur français n’a toujours pas ouvert son compteur de points au championnat du monde. la faute à une monoplace mal née et avec laquelle il faudra pourtant continuer à travailler tout au long de l’année.

Dans ce contexte, les rumeurs sur une éventuelle vente de l’équipe Alpine par Renault (le propriétaire) ont de nouveau été lancées par certains médias, mais une nouvelle fois, Bruno Famin a tenu à rétablir la vérité.

« Nous avons un vrai projet avec Alpine. Nous avons le projet de développer la notoriété de la marque Alpine à l’échelle mondiale à travers le sport automobile et la Formule 1 en particulier. » a déclaré Bruno Famin dans un entretien exclusif pour le site de la F1.

« Nous avons le plein soutien de la haute direction. L’équipe n’est absolument pas à vendre. Nous continuerons à faire pression pour atteindre nos objectifs. » a ajouté le Français.

« Ce n’est pas une période amusante. » a poursuivi Famin. « Nous ne sommes pas là où nous voulons être en termes de performances, nous ne faisons pas le projet pour être P15 ou P16. Nous voulons être à l’avant, nous voulons développer les performances de la voiture – et nous voulons nous battre pour les podiums et pour les victoires le plus tôt possible. »

« Tout le monde [au sein du conseil d’administration] comprend que ce n’est pas un défi facile. C’est un défi très difficile – nous devons beaucoup de respect à nos concurrents. Pour avancer, nous devons placer la barre plus haut, élever notre niveau, nous devons nous améliorer. »

« Dans l’histoire, notre équipe, auparavant sous la marque Renault – au début du projet dans les années 1970, tout le monde se moquait de nous – et nous étions forts dans ces moments-là. »

« Nous voulons profiter de ces moments difficiles maintenant. Nous savons que tout le monde a des hauts et des bas. Nous sommes en mauvaise posture, mais nous profiterons de l’occasion pour être plus forts très bientôt et apporterons certainement les changements nécessaires au sein de l’équipe pour atteindre nos objectifs. »

« La voiture que nous avons maintenant est le résultat d’une gestion précédente. » a-t-il ajouté.

« Mais ce qui est important, c’est ce que nous faisons maintenant. Et je suis content de ce que nous faisons. Bien sûr, le chemin est très long et nous avons beaucoup à améliorer. »

Comme il l’avait annoncé au Grand Prix du Japon, Alpine apportera des améliorations à sa monoplace avec un nouveau package qui est attendu pour la sixième course à Miami. D’autres mises à jour sont attendues par la suite.

A court terme, l’objectif d’Alpine est de revenir « dans les points », car même si les cinq meilleures équipes bloquent le plus souvent les opportunités de marquer des points, la 6e place du championnat des constructeurs reste un objectif réaliste pour Alpine avec encore 20 courses restantes.

La F1 ne veut pas d’un calendrier avec plus de 25 courses

Alors que la Formule 1 a dévoilé cette semaine (avec beaucoup d’avance) son calendrier officiel pour la saison 2025 composé de 24 Grands Prix, le PDG de la catégorie reine, Stefano Domenicali, estime pour sa part qu’il s’agit d’un « bon nombre » et ne voit pas l’utilité d’ajouter plus de courses.

Depuis le rachat de la Formule 1 en 2016 par les Américains de Liberty Media, le nombre de courses par saison n’a cessé d’augmenter pour arriver à un record en 2024 avec pas moins de 24 Grands Prix – dont six courses Sprint – à disputer entre mars et décembre.

De nombreuses voix s’élèvent dans le paddock depuis quelques temps déjà pour souligner à quel point le rythme imposé par la Formule 1 est insupportable, mais les détenteurs des droits commerciaux ne semblent pas décidés à baisser le nombre de courses dans un avenir plus ou moins proche.

Lorsque le consultant de Canal+, Jean Alesi, demande au PDG de la Formule 1 s’il pense que 24 Grands Prix au calendrier est le maximum que puisse faire la F1, Stefano Domenicali a répondu : « Quand on pense que certaines années on a eu des problèmes pour faire dix-sept Grands Prix, aujourd’hui on en fait 24 ! »

« Je pense que vingt-quatre c’est le bon nombre, par rapport à l’intérêt que la Formule 1 a au niveau mondial. Mais techniquement, on peut en faire vingt-cinq. Mais je pense que vingt-quatre c’est le bon nombre. »

24 Grands Prix en 2025

En 2025, le calendrier comprendra également 24 courses et débutera en Australie le 16 mars et se terminera à Abou Dhabi le 7 décembre : « 2025 sera une année spéciale alors que nous célébrerons le 75e anniversaire du championnat du Monde de Formule 1 de la FIA, et c’est cet héritage et cette expérience qui nous permettent de proposer un calendrier aussi solide. » a déclaré l’Italien lors de la présentation du calendrier officiel 2025.

« Une fois de plus, nous visiterons 24 sites incroyables à travers le monde, offrant des courses, une hospitalité et des divertissements de premier ordre, qui seront appréciés par des millions de fans dans le monde entier. »

Officiellement donc, la Formule 1 semble vouloir s’arrêter à 25 courses par saison au maximum, ce qui reste tout de même un sacré défi logistique pour toutes les équipes, personnel qui travaille dans le paddock et évidemment les journalistes qui font eux aussi partie du grand cirque de la F1 tout au long de l’année.

Lewis Hamilton se concentrera sur le cinéma et la mode après la F1

Lewis Hamilton a offert un aperçu de ce que son avenir pourrait lui réserver au-delà du monde de la Formule 1, le septuple champion du monde admettant qu’il se concentrera probablement sur les industries du cinéma et de la mode après avoir pris sa retraite du sport.

Dans une récente interview accordée au magazine GQ, Lewis Hamilton a expliqué pourquoi d’autres intérêts sont devenus importants pour lui parallèlement à sa carrière de pilote de Formule 1 et comment cela l’a aidé à mieux performer en piste.

« Quand je suis arrivé en Formule 1, c’était le réveil, l’entrainement, la course-course-course, rien d’autre. » a déclaré Lewis Hamilton.

« Il n’y avait pas de place pour autre chose. Mais ce que j’ai réalisé, c’est que tout le temps travailler n’apporte pas le bonheur et qu’il faut trouver un équilibre dans la vie. Et j’ai découvert que j’étais en fait assez malheureux. »

« Il me manquait tellement de choses, il y avait tellement plus pour moi. C’était fou, parce que je me disais : je suis en Formule 1, j’ai réalisé mon rêve, et je suis là où j’ai toujours voulu être, je suis au top, je me bats pour le championnat. Mais ce n’était pas le cas – ce n’était pas agréable. »

« C’est presque comme être dans une boule à neige, c’est ça le monde de la course automobile. Il y a tellement plus à l’extérieur que vous n’avez tout simplement pas le temps d’explorer. Je pense que si vous allez au bureau tous les jours et faites la même chose chaque jour, vous finirez par vous éloigner. Vous devez trouver autre chose qui puisse vous apaiser, qui puisse garder votre esprit actif. »

En 2025, Lewis Hamilton rejoindra la Scuderia Ferrari et sera alors âgé de 40 ans. Le Britannique sera le deuxième pilote quadragénaire de la grille après Fernando Alonso, et bien qu’il soit encore en pleine forme, viendra bien un moment où il faudra penser à la retraite.

Au cours de sa carrière, Hamilton a eu l’occasion de côtoyer les plus grands sportifs du monde et a évidemment discuter avec eux de la façon dont il devrait aborder cette question de l’après F1 : « J’ai parlé à tellement d’athlètes extraordinaires, de Boris Becker à Serena Williams, en passant par Michael Jordan. » a-t-il ajouté.

« J’ai parlé aux grands que j’ai pu rencontrer en cours de route – qu’ils soient à la retraite ou certains qui sont encore en compétition – de la peur de la suite, du manque de préparation pour la suite. Beaucoup d’entre eux m’ont dit : ‘J’ai arrêté trop tôt’ ou ‘Je suis resté trop longtemps’ ou ‘Quand ça s’est terminé, je n’avais rien de prévu’ ou encore ‘Mon monde entier s’est effondré parce que toute ma vie a été consacrée à ce sport’. »

« Certains d’entre eux disaient aussi : ‘Je n’avais rien prévu et c’était un peu la galère parce que j’étais vraiment perdu après. Il y avait un tel trou, un tel vide. je ne savais pas comment j’allais le combler, et j’étais tellement pressé de au début d’essayer de le combler que vous le comblez avec la mauvaise chose. Vous faites alors quelques erreurs, et puis finalement, vous trouvez votre voie.’. »

« Certaines personnes ont mis plus de temps, d’autres moins. Mais cela m’a fait réfléchir : ‘Ok, quand j’arrête, comment puis-je éviter cela ?’ Donc, j’ai commencé sérieusement à trouver d’autres choses qui me passionnaient. »

Quant à ses domaines d’intérêt qui prendront le dessus lorsqu’il stoppera sa carrière en Formule 1, Hamilton a souligné que le cinéma et la mode sont ses domaines préférés, le Britannique ayant récemment créé sa propre société de production, Dawn Apollo Films, et a déjà commencé à travailler le célèbre designer Tommy Hilfiger.

Lorsqu’on lui demande clairement ce qui va remplacer la Formule 1 une fois qu’il aura décidé de se retirer, le Britannique a répondu : « Eh bien, je pense que ce sera le cinéma et la mode. »

En outre, Lewis Hamilton et sa société de production travaillent avec la F1 et Apple Originals Films sur un prochain long métrage encore sans nom sur la catégorie reine du sport automobile, avec Brad Pitt dans l’un des rôles principaux.

Alonso rappelle qu’il ne sera pas le seul quadragénaire en F1 en 2025

Le double champion du monde Fernando Alonso vient de s’engager pour deux saisons supplémentaires avec son équipe Aston Martin, ce qui signifie que l’Espagnol sera encore en Formule 1 en 2026 lorsqu’il sera âgé de 45 ans.

Actuellement âgé de 42 ans, Fernando Alonso soufflera 43 bougies en juillet prochain et ne semble pas particulièrement inquiet à l’idée de rouler en Formule 1 lorsqu’il aura atteint les 45 ans, et alors que certains estiment que l’Espagnol devrait laisser sa place à la jeune génération qui patiente dans les catégories juniors.

Le pilote Aston Martin pour sa part estime être toujours au top de sa forme et insiste sur le fait qu’il prendra la décision d’arrêter la Formule 1 le jour où il constatera qu’il n’a plus le niveau physique pour rouler avec une monoplace : « C’est vrai, j’aurai 45 ans et je courrai toujours. »

« Mais si un jour je sens que je ne suis pas motivé, ou si je sens pendant une course que je ne suis pas en forme, ou que je ne suis plus rapide, je serai le premier à lever la main et à dire que j’ai peut-être perdu ici et là et que nous devons trouver des solutions, mais je ne vois pas cela arriver dans les prochaines années. » a déclaré Alonso.

« Au Japon, j’ai fait l’une de mes meilleures courses de tous les temps et elle a eu lieu il y a seulement cinq jours. Je me sens bien, je me sens fort, donc je ne vois aucun problème [à continuer après 40 ans]. »

Pour faire taire les critiques, Fernando Alonso a souligné le fait que le futur pilote Ferrari, Lewis Hamilton, sera âgé de 40 ans en 2025, ce qui veut dire qu’il y a aura deux quadragénaires sur la grille de la Formule 1 l’an prochain. 

« Lewis [Hamilton] aura 40 ans l’année prochaine en janvier, donc au moins je ne serai pas le seul à avoir 40 ans et vous n’en parlerez plus. » a ajouté Alonso.

Pour la petite anecdote, le Monégasque Louis Chiron reste à ce jour le pilote le plus âgé à avoir pris le départ d’un Grand Prix de Formule 1 à 55 ans, 9 mois et 19 jours. Fernando Alonso a donc encore un peu de marge…

Officiel : la F1 dévoile le calendrier de la saison 2025

La Formule 1 a dévoilé le calendrier complet de la saison 2025 qui est composé de 24 Grands Prix et qui marquera le 75e anniversaire du championnat du monde.

Le calendrier comprend 24 courses et débutera en Australie le 16 mars 2025 et se terminera à Abou Dhabi le 7 décembre 2025. L’an prochain, le Ramadan se déroulera tout au long du mois de mars 2025 et les Grands Prix de Bahreïn et d’Arabie Saoudite ont donc été décalés par rapport à cette année et auront  lieu en avril.

Les modifications apportées au calendrier en 2024 pour créer une meilleure fluidité géographique des courses ont été reconduites en 2025. Le Grand Prix du Japon se disputera donc en avril suivant l’Australie et la Chine, suivi majoritairement des courses européennes au cours de l’été et des Amériques à l’automne, avant que le Qatar et Abou Dhabi terminent la saison consécutivement.

« 2025 sera une année spéciale alors que nous célébrerons le 75e anniversaire du championnat du Monde de Formule 1 de la FIA, et c’est cet héritage et cette expérience qui nous permettent de proposer un calendrier aussi solide. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« Une fois de plus, nous visiterons 24 sites incroyables à travers le monde, offrant des courses, une hospitalité et des divertissements de premier ordre, qui seront appréciés par des millions de fans dans le monde entier. »

« Nous sommes reconnaissants envers la FIA, nos promoteurs, les villes hôtes partenaires et toutes les ASN concernées pour leur engagement et leur soutien dans la réalisation de ce calendrier et dans la garantie de ce qui promet d’être une autre année fantastique pour la Formule 1. »

« Je voudrais également rendre hommage à nos équipes et pilotes de F1, aux héros de notre sport et à nos fans du monde entier pour continuer à suivre la Formule 1 avec un enthousiasme incroyable. »

Contrairement à la saison 2024, il n’y aura qu’une seule course qui se disputera un samedi lors de la saison 2025 ; celle du Grand Prix de Las Vegas.

Calendrier F1 2025

Fernando Alonso : « La retraite n’était pas une option »

Fernando Alonso est revenu un peu plus en détail sur sa décision de poursuivre sa carrière en Formule 1 avec Aston Martin après la saison 2024, le double champion du monde ayant renouvelé son contrat pour deux saisons supplémentaires, ce qui veut dire que l’Espagnol sera toujours en F1 en 2026 lorsqu’il sera âgé de 45 ans.

L’annonce officielle confirmant Fernando Alonso chez Aston Martin jusqu’en 2026 est tombée ce jeudi soir quelques jours après le Grand Prix du Japon où l’Espagnol a terminé sixième au volant de son Aston Martin au terme d’un « des meilleurs week-ends de sa carrière » selon ses propres paroles. 

Interrogé pour savoir si la décision de poursuivre sa carrière en Formule 1 avec Aston Martin a été difficile à prendre, Alonso a répondu : « C’était une décision assez facile. »

« J’avais besoin de quelques courses, ou de quelques semaines, pour vraiment réfléchir, savoir si j’étais prêt à m’engager plus d’année en F1, parce que les calendriers sont plus intenses maintenant, il y a plus d’engagement, avec les voitures aussi. »

« Mon amour pour la F1 et mon amour pour Aston Martin n’ont pas changé, mais je voulais juste parler avec moi-même et prendre la décision et cet engagement. Evidemment, la F1 prend tout votre temps, toute votre énergie, vous devez pratiquement tout abandonner dans la vie pour continuer à courir, et je voulais juste me parler pour voir si j’étais prêt à le faire. »

« Une fois que j’ai pris la décision, je pense que c’était après l’Australie ou quelque chose comme ça, je me suis assis avec Aston, ce qui est encore une fois exactement la même chose que j’ai pu dire en février, que ce serait ma priorité. Ce n’était pas trop difficile. Je pense que nous voulions tous les deux le même chose ; je voulais continuer à courir avec Aston Martin et Aston Martin voulait garder mon baquet. »

« Quand deux parties veulent quelque chose, à un moment donné, vous parvenez à un accord. Donc, je suis extrêmement excité de continuer à courir avec cette équipe, avec laquelle je me sens chez moi. C’était un sentiment de fidélité que je souhaitais exprimer à mon équipe. J’ai senti que ce n’était que le début du voyage pour moi et Aston Martin. »

La retraite n’était pas une option

Agé de 42 ans (43 ans en juillet), Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1 et son engagement avec Aston Martin pour deux années de plus signifie qu’il sera encore pilote de F1 à l’âge de 45 ans en 2026. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait réellement envisagé de prendre sa retraite avant de signer un nouveau contrat, le double champion du monde a répondu : « Pas vraiment, je pense que la retraite ne m’est jamais venue à l’esprit. »

« J’étais convaincu à 99% que je continuerai à courir l’année prochaine, donc la retraite n’était pas une option. » a-t-il ajouté.

Avant de prendre la décision de s’engager de nouveau avec Aston Martin, Alonso a évidemment eu des discussions avec d’autres équipes de la grille, mais selon l’Espagnol, aucune équipe n’était aussi motivée que Aston Martin pour travailler avec lui : « J’ai parlé avec d’autres personnes, oui. Je pense que c’est normal lorsque vous entamez des négociations. »

« Vous devez un peu équilibrer les choses, c’est le marché, vous devez écouter tout le monde. C’est une procédure normale et je pense qu’il est également juste d’écouter toutes les propositions et de voir comment évolue le marché. »

« Mais dans ma tête, Aston Martin était la chose la plus logique que je puisse faire. Je me sentais aussi plus désiré chez Aston Martin. Toutes les autres conversations étaient simplement légères et n’aboutissaient à aucune conclusion ou quelque chose comme ça. Chez Aston, il y avait cette volonté claire de travailler ensemble, ce qui était la même chose pour moi. »

Un projet attrayant !

Fernando Alonso a poursuivi en insistant sur le fait que le projet Aston Martin – qui comprend un nouveau campus à Silverstone, une nouvelle soufflerie et un futur partenariat avec le motoriste Honda à partir de 2026 – a été un facteur déterminant dans sa prise de décision de rester au sein de son équipe.

« S’engager dans un projet d’un an n’avait aucun sens pour moi. Ce n’est pas que j’ai eu une proposition d’un an ailleurs ou quelque chose comme ça, mais c’est juste que j’ai été très clair avec Aston Martin dès les premières discussions que la partie la plus attrayante de ce projet était tout ce que nous construisons. »

« C’est le nouveau campus, la soufflerie cette année, la nouvelle règlementation en 2026 et Honda qui viendra en tant que partenaire. Je pense que c’était pour moi un must d’entrer dans la nouvelle règlementation avec ce nouveau projet, une nouvelle soufflerie et Honda en tant que partenaire. C’est quelque chose qui, pour moi, a été très important. »

Alonso croit en Honda 

La dernière fois que Fernando Alonso a travaillé avec Honda c’était lorsqu’il pilotait pour McLaren au milieu des années 2010. A cette époque, Honda venait de signer son retour en F1, mais le constructeur japonais avait complétement raté l’introduction de son unité de puissance hybride, ce qui a valu à McLaren quelques années de souffrance.

Cette période difficile a conduit Fernando Alonso à critiquer publiquement Honda et on se souvient tous de son message radio « GP2 Engine » lors du Grand Prix du Japon à Suzuka sur les terres de Honda.

A partir de 2026, Alonso travaillera donc de nouveau avec Honda, mais l’Espagnol a insisté sur le fait que le constructeur japonais a désormais résolu tous ses problèmes de jeunesse et est devenu au fil des ans l’un des meilleurs motoristes en F1.

« Honda est un constructeur qui a tellement de succès en F1, et pas seulement en F1 mais aussi dans le monde du sport automobile, c’est une entreprise que j’ai toujours respectée. » a poursuivi Alonso.

« Cela n’a pas fonctionné pour nous chez McLaren, dans les années où ils sont revenus dans le sport, mais juste après cela, ils ont résolu tous les problèmes. Ils dominent actuellement le sport et ils ont été champions ces dernières années avec Red Bull. Je pense qu’ils auront une base de référence pour 2026 qui est déjà très solide. »

« Ils ont aussi la capacité à Sakura [l’usine au Japon] de construire quelque chose de vraiment sympa. Il y a aura aussi les carburants durables en 2026, c’est quelque chose que j’aimerais aussi expérimenter. Je vois une situation gagnant-gagnant et je respecte beaucoup la culture japonaise, comme vous le savez probablement tous. »

« Nous venons tout juste d’arriver du Japon et j’ai toujours un casque spécial que je cours au Japon et un samouraï tatoué sur le dos. Nous avons désormais l’opportunité de travailler de nouveau ensemble et c’est pour moi un vrai plaisir. »

Officiel : Fernando Alonso reste en F1 avec Aston Martin

Le double champion du monde Fernando Alonso a confirmé vouloir rester au sein de l’équipe Aston Martin au delà de la saison 2024 de Formule 1, ce qui veut dire que l’Espagnol – qui fêtera ses 43 ans en 2024 – ne prend pas encore sa retraite du sport.

L’équipe Aston Martin a confirmé via un communiqué de presse que le pilote espagnol poursuivrait l’aventure au sein de l’équipe du constructeur britannique en 2025 pour une durée de deux ans, soit jusqu’à la fin de la saison 2026.

« Je suis ici pour rester. » a déclaré Alonso dans le communiqué de presse officiel envoyé aux médias par son équipe ce jeudi.

L’écurie Aston Martin met ainsi un terme à toutes les rumeurs qui envoyaient Fernando Alonso chez Mercedes ou chez Red Bull pour la saison 2025.

Cette annonce signifie également que le pilote espagnol travaillera de nouveau avec le motoriste Honda qui deviendra fournisseur de moteurs pour Aston Martin à partir de la saison 2026.

En 2026, la Formule 1 introduira de nouvelles règles moteur, ce qui pourrait rebattre les cartes, alors que Fernando Alonso sera âgé de 45 ans. 

Antonelli au volant d’une F1 2021 de Mercedes lors d’un prochain test

Toto Wolff a confirmé que le pilote junior de Mercedes, Andrea Kimi Antonelli, prendra le volant d’une Formule 1 très prochainement lors d’un test privé organisé en Autriche sur le Red Bull Ring.

Andrea Kimi Antonelli – membre du programme junior de Mercedes – s’est fait remarquer ces dernières années en remportant plus d’une douzaine de titres en Karting avant de remporter les championnats italien et allemand de Formule 4 en 2022, ainsi que le titre en Formule régionale du Moyen-Orient et d’Europe en 2023.

Seulement âgé de 17 ans, Antonelli s’est dirigé directement vers la Formule 2 en 2024 au sein de l’écurie Prema Racing aux côtés d’Oliver Bearman – accessoirement pilote de réserve de la Scuderia Ferrari en F1.

S’exprimant le week-end dernier au Grand Prix du Japon de F1, Toto Wolff a confirmé que le jeune Antonelli participera bientôt à un test au volant d’une monoplace Mercedes sur le circuit du Red Bull Ring en Autriche.

L’Autrichien a insisté sur le fait que ce roulage est programmé avec une monoplace d’ancienne génération, celle de la saison 2021, afin de montrer au jeune pilote à quoi ressemble « une bonne voiture ».

« Le test aura lieu sur une monoplace de 2021. Nous voulons lui donner une idée de ce à quoi ressemble une très bonne voiture, puis nous le mettrons dans la voiture de 2022 pour voir quelle est la différence. » a déclaré le patron de l’équipe Mercedes.

Depuis plusieurs années, Wolff entretient une relation particulière avec Antonelli et sa famille, puisque l’Autrichien passe beaucoup de temps avec lui les week-ends off, alors que Kimi Antonelli apprend à son fils Jack Wolff les bases du pilotage en karting.

« Je suis vraiment enthousiaste et heureux de le voir dans une voiture de Formule 1. Il est avec nous depuis l’âge de onze ans. »

« J’ai même une photo de lui debout à côté de moi sur la console centrale alors qu’il était un petit garçon en karting, et maintenant, être témoin de son évolution vers un pilote de Formule 1 est quelque chose dont je suis vraiment fier. »

Quant à savoir quel pilote pourrait remplacer Lewis Hamilton la saison prochaine chez Mercedes, Toto Wolff a une nouvelle fois répondu qu’aucune décision ne serait prise avant l’été.

Andretti : la F1 ne pourra plus dire non à un moment donné

Michael Andretti reste convaincu que sa future équipe finira par rejoindre la grille de la Formule 1 au moment où le sport atteindra un point où « ils ne pourront plus dire non » tant le projet est solide selon l’Américain.

La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la deuxième écurie américaine sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025. Dans un communiqué, la F1 a justifié son refus en indiquant que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ».

L’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et a donc rejeté sa candidature.

La FOM a cependant laissé une porte ouverte à Andretti pour 2028 en affirmant qu’une candidature pourrait être de nouveau étudiée si elle incluait un accord complet de fourniture moteur avec General Motors, qui s’est déjà enregistré l’an dernier auprès de la FIA pour devenir fabricant de groupes motopropulseurs à partir de cette saison 2028.

Malgré le refus de la FOM, le clan Andretti poursuit son projet et a ouvert cette semaine au Royaume-Uni sa nouvelle base satellite britannique à Silverstone où travaillent actuellement environ 120 personnes.

S’exprimant lors de l’inauguration de cette nouvelle base européenne, Michael Andretti a déclaré que lui et ses collaborateurs restaient en dialogue avec la FOM : « Nous travaillons toujours avec la FOM et nous montrerons que nous pouvons apporter beaucoup à la fête. » a déclaré Michael Andretti à Sky Sports.

« General Motors fait partie de la fête. Ils ne viennent pas seulement pour être ici, ils viennent pour être une partie importante de notre équipe, et je pense que l’on n’a pas encore compris à quel point c’est important. »

« Je pense qu’une fois que tout le monde comprendra ce que nous mettons réellement en place, ils [la FOM] ne pourront plus dire non. » a-t-il insisté.

Bien qu’une éventuelle arrivée sur la grille avant la saison 2028 a été totalement exclue par la FOM, Andretti insiste sur le fait qu’ils seraient prêts à courir à partir de la saison 2026, l’Américain faisant valoir qu’il serait plus logique que son équipe débute avant 2028 : « C’est ce que nous réclamons en ce moment. »

« Ils [General Motors] construisent un moteur et ils sont déjà enregistrés [sur la liste des fabricants à partir de 2028] pour le faire. Nous aurons donc un moteur en 2028, mais nous devons évidemment construire [l’équipe] pour y arriver. Nous ne pouvons pas arriver d’un coup en 2028 avec un nouveau moteur et sans équipe, il nous faut deux ans pour construire cela. »

Au cours des derniers mois, les dix équipes déjà présentes en Formule 1 ont toutes exprimé leur avis concernant l’arrivée d’une éventuelle onzième écurie sur la grille, notamment parce qu’un nouvel entrant signifie qu’elles devront inévitablement partager les gains avec une équipe supplémentaire.

Un certain nombre des dix équipes se sont prononcées contre l’expansion de la grille pour des raisons financières, mais Michael Andretti a une nouvelle fois déclaré que l’arrivée d’Andretti apporterait inévitablement une belle plus value à la F1.

« Nous pensons que nous n’allons pas diluer les revenus. Nous avons le sentiment que nous pouvons aider à les faire augmenter, et quand le pot grandira, tout le monde pourra partager davantage. » a ajouté Andretti.

« L’un des choses, c’est que General Motors n’est pas quelque chose de petit. General Motors n’a jamais été en Formule 1, donc les faire venir avec nous en dit long parce qu’ils n’y étaient pas. »

« Je pense que la manière dont nous procédons est quelque chose qui n’a jamais été fait auparavant et qui va être énorme pour la Formule 1, en particulier aux Etats-Unis avec une voiture entièrement américaine construite en Amérique avec des propriétaires américains, un moteur américain et un pilote américain. »

« Cela n’a jamais été fait auparavant, et je pense qu’avec le marché américain qui est encore très inexploité, cela ne fera que l’aider à exploser. Donc, pour nous c’est une évidence, alors que tous ceux à qui vous parlez c’est un non. »

« C’est une évidence, donc nous devons encore parler à la FOM et lui faire comprendre que ça va être mieux pour tout le monde. » a conclu Andretti.

Russell veut un système automatisé pour neutraliser un GP de F1

George Russell aimerait voir en Formule 1 l’introduction d’un système automatisé qui déclencherait presque immédiatement, après un gros crash, une interruption de séance dans le cas où une monoplace se retrouve en pleine trajectoire sur la piste comme ce fut le cas pour lui au Grand Prix d’Australie.

A Melbourne, George Russell s’est crashé dans le dernier tour de course lorsqu’il a perdu le contrôle de sa Mercedes à l’entrée du virage 6 après avoir été surpris du coup de frein donné par le pilote Aston Martin, Fernando Alonso, juste devant lui. 

La monoplace de Russell a tiré tout droit dans le bac à gravier du virage 6, avant de frapper le mur et de revenir sur la piste en pleine trajectoire. Prisonnier de son épave durant quelques secondes, Russell s’est empressé de crier à la radio « drapeau rouge, drapeau rouge, drapeau rouge… » afin de prévenir la direction de course que la situation était extrêmement dangereuse, alors que des monoplaces arrivaient à pleine vitesse derrière lui.

Fort heureusement, la course a été interrompue et George Russell a pu sortir indemne de la carcasse de sa Mercedes, mais le Britannique estime que la F1 doit impérativement trouver une solution pour automatiser le système de contrôle de la course afin qu’une monoplace accidentée qui se trouve dans une zone dangereuse envoie d’elle-même un signal pour interrompre immédiatement la course.

« C’est une position incroyablement inconfortable que d’être là, vous savez…dans un virage à l’aveugle, qui se prend à 250 km/h, et vous êtes juste dans la trajectoire de course avec la voiture à moitié à l’envers en attendant que le désastre arrive. » a déclaré Russell.

« Heureusement, j’avais dix secondes d’écart derrière moi et je pense qu’il s’est écoulée dix ou douze secondes avant que la voiture de sécurité n’arrive. Mais en l’espace de dix secondes, vous pouvez avoir cinq, six, sept voitures si nous sommes au premier tour de course et j’aurais probablement été heurté à plusieurs reprises, même avec un drapeau jaune.

« Nous avons déjà vus des accidents où une voiture revient [sur la piste], Carlos [Sainz] en 2022 au Japon. Je pense que nous devons trouver un moyen qui, si une voiture se trouve dans une zone dangereuse, est automatisé. Cela appellerait la VSC immédiatement, dans un délai d’une demi-seconde, car ces secondes comptent. »

« Des vies sont en danger […]. Je pense qu’il est temps avec la technologie de faire un pas en avant dans ce domaine. » a ajouté le pilote Mercedes.

Marché des pilotes : Vettel n’est pas une option pour Red Bull

Le conseiller Motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a indiqué que le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, n’était pas une option pour son équipe, alors que Red Bull s’apprête à prendre une décision concernant l’identité du futur coéquipier de Max Verstappen pour la saison 2025.

Chez Red Bull, le triple champion du monde, Max Verstappen, est sous contrat avec l’équipe de Milton Keynes jusqu’en 2028 et, sauf surprise de dernière minute, le Néerlandais devrait honorer son contrat jusqu’à son terme. 

Mais de l’autre côté du garage, le Mexicain Sergio Perez voit son contrat arriver à son terme à la fin de cette saison 2024 et des discussions sont déjà en cours entre les deux parties pour une éventuelle reconduction. Cependant, le marché des pilotes cette année est très ouvert avec plusieurs pilotes disponibles dès la fin de l’année dont le double champion du monde Fernando Alonso ou encore l’actuel pilote Ferrari Carlos Sainz qui devra laisser sa place à Lewis Hamilton en 2025.

Red Bull pourrait également choisir de promouvoir l’un de ses pilotes internes avec Daniel Ricciardo, Yuki Tsunoda ou bien le jeune Liam Lawson qui a beaucoup impressionné l’an dernier lorsqu’il a remplacé à la hâte Ricciardo pour cinq Grands Prix au volant de l’AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB).

Mais récemment, l’ancien pilote Red Bull Sebastian Vettel a laissé entendre qu’il pourrait sortir de sa retraite et revenir en Formule 1 à partir de la saison prochaine à la seule condition qu’il puisse avoir entre les mains une monoplace compétitive. Les déclarations de l’Allemand ne sont évidemment pas passées inaperçues du côté de chez Red Bull, mais lorsqu’on a demandé à Helmut Marko si Vettel pourrait intéresser son équipe, l’Autrichien s’est montré catégorique : « Non, ce n’est pas une option ». a-t-il déclaré à OE24.

Un contrat d’un an pour Perez ? 

Concernant les discussions avec Sergio Perez, Marko a révélé que dans le cas d’une reconduction de contrat, ce dernier serait établi sur une seule saison, l’Autrichien estimant que le Mexicain se relâcherait peut-être un peu trop avec un contrat plus long : « Notre équipe fonctionne actuellement très bien. S’il [Sergio Perez] a un contrat sûr de deux ans, il risquerait de se relâcher. »

Marko a également indiqué que la future arrivée du constructeur Audi en Formule 1 à partir de 2026 a déjà un certain impact sur le marché des pilotes, mais que Red Bull prendra tout de même son temps pour choisir quel pilote sera aux côtés de Max Verstappen à partir de la saison 2025.

« Nous n’allons pas nous laisser influencer. Audi veut apparemment une décision. Mais nous regardons tout en paix, et lorsque nous aurons une vue d’ensemble suffisante, nous déciderons de nos pilotes. » a ajouté Helmut Marko.

Le week-end dernier au Japon, Sergio Perez a indiqué aux médias qu’il s’attendait à avoir des nouvelles concernant son avenir d’ici le mois de mai. 

Marko répond à Toto Wolff : il ne faut pas radier Ferrari

Le Dr Helmut Marko a indirectement répondu au patron de Mercedes, Toto Wolff, qui a déclaré le week-end dernier au Japon que Max Verstappen avait déjà plié le championnat du monde 2024 et que personne n’irait le battre cette année encore.

Depuis le début de la saison 2024, Max Verstappen a remporté trois des quatre Grands Prix disputés, le Néerlandais ayant laissé échapper une probable victoire en Australie en abandonnant dès les premiers tours en raison d’un rare problème mécanique sur sa Red Bull RB20 puisqu’il s’agissait en effet du premier abandon de Max Verstappen depuis deux ans (le dernier remontait au GP d’Australie 2022).

Dimanche dernier à Suzuka, Max Verstappen a remporté le Grand Prix du Japon avec treize secondes d’avance sur son coéquipier Sergio Perez et plus de 20 secondes sur le pilote Ferrari Carlos Sainz, le Néerlandais ayant d’ailleurs marqué le maximum de points au Japon avec les 25 points de la victoire et le point bonus du meilleur tour réalisés en fin de course avec des pneus usés.

La domination de Red Bull et de Max Verstappen est telle que le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré après l’arrivée du Grand Prix du Japon que personne n’arriverait à rattraper le pilote Red Bull cette saison et que le championnat était déjà plié : « Personne ne va rattraper Max cette année. Son pilotage et sa voiture sont impressionnants. » a déclaré Wolff.

« Vous pouvez voir comment il parvient à gérer ses pneus…Pour résumer, le reste de la saison va désormais consister en une bagarre pour être le meilleur des autres. » a-t-il ajouté un brin fataliste.

Interrogé pour savoir ce qu’il pense des propos de Toto Wolff, Helmut Marko pour sa part estime que la saison est encore longue et qu’il ne faut surtout pas enterrer une Scuderia Ferrari qui semble avoir retrouvé des couleurs cette saison avec déjà une victoire à son actif et à chaque fois un pilote Ferrari présent sur le podium lors des quatre premières courses.

« Nous avons une bonne voiture, mais Max fait toute la différence. » a déclaré Helmut Marko en entretien avec le média autrichien OE24.

« Tout était clair à Suzuka, mais Max a réalisé cet incroyable tour le plus rapide avec des pneus usés. Ce n’était pas pour s’amuser, mais pour faire passer son message : Bonjour, vous autres n’êtes là que pour passer en second ! »

« Mais nous n’avons fait que quatre courses, il en reste encore vingt à venir. A Melbourne, nous avons vu à quelle vitesse tout peut changer. Ferrari est solide et fiable, donc nous ne pouvons pas encore les radier. »

Avant le Grand Prix de Chine programmé du 19 au 21 avril à Shanghai, Red Bull est leader du championnat du monde des constructeurs avec 21 points d’avance sur Ferrari. Au classement des pilotes, Max Verstappen est leader avec treize points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.

Leclerc veut trouver la solution à ses problèmes avant la Chine

Charles Leclerc a déclaré qu’il doit désormais essayer de résoudre son problème en qualifications après s’être qualifié seulement en huitième position sur la grille de départ du Grand Prix du Japon le week-end dernier à Suzuka.

Huitième sur la grille de départ au Japon, Charles Leclerc a payé le prix d’une séance de qualifications ratée le dimanche en course, le pilote Ferrari ayant dû choisir une stratégie décalée à un seul arrêt pour gagner quatre positions et franchir la ligne d’arrivée au pied du podium derrière son coéquipier Carlos Sainz.

S’exprimant après l’arrivée du Grand Prix du Japon ce dimanche soir à Suzuka, Leclerc a expliqué : « Si je regarde seulement aujourd’hui, je suis assez content, car je pense que nous n’aurions rien pu faire de mieux. Nous avons fait une belle course aujourd’hui. »

« Je pense que nous n’avons pas réussi à avoir un meilleur résultat principalement à cause des qualifications d’hier et c’est là-dessus que je veux me concentrer. Dans le passé, je n’ai jamais eu à vraiment me concentrer sur les qualifications parce que c’était l’une de nos forces. » a ajouté le Monégasque.

« Depuis les deux dernières courses [il s’est qualifié P5 sur la grille en Australie], ce n’est pas vraiment la performance en soi, il s’agit juste de mettre les pneus dans la bonne fenêtre et j’ai un peu plus de mal que d’habitude, ce qui est normalement ma force, et je paie donc le prix aujourd’hui en partant plus loin. »

« A part ça, le rythme [en course] a été bon. La gestion des pneumatiques a été vraiment bonne. La communication et la stratégie ont vraiment été bonnes. C’est bien d’avoir été élu « pilote du jour » aussi, parce que parfois tu fais de belles courses, mais tu es un peu seul et personne ne te remarque. Je suis heureux que les gens l’aient remarqué aujourd’hui. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait déjà des pistes à exploiter concernant ses problèmes en qualifications, le pilote Ferrari a ajouté qu’il lui faudrait désormais un peu de temps avant le Grand Prix de Chine pour essayer de comprendre ce qui ne va pas.

« Nous devons approfondir un peu les choses durant quelques jours avant la Chine. Il y a de très légères différences dans le tour de sortie, et ensuite vous avez moins de grip sur le tour de poussée. Comme je l’ai dit hier [le samedi après les qualifications], les réglages sont bons, mais il n’y a pas assez de grip. »

« Normalement, cela a été notre point fort dans le passé, mais depuis deux courses, ce n’est plus le cas, il est donc temps de se concentrer là-dessus et, espérons le, de tout mettre en place en commençant par la Chine. » a conclu le Monégasque.

Après le Grand Prix du Japon, Charles Leclerc occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec cinq points de retard sur Sergio Perez et quatre points d’avance sur son coéquipier Carlos Sainz, alors que ce dernier a raté la course en Arabie Saoudite.

Contrat : Perez attend des nouvelles de Red Bull d’ici mai

Sergio Perez s’attend à avoir des nouvelles concernant son avenir d’ici les quatre prochaines semaines, le pilote Red Bull estimant que le marché des pilotes va très certainement s’emballer au cours des prochains jours.

Le Mexicain Sergio Perez a entamé en 2024 sa dernière année de contrat avec l’équipe Red Bull Racing après avoir signé un nouveau bail de deux saisons supplémentaires en 2022. Perez a donc naturellement débuté des discussions avec son équipe, mais son baquet est très convoité pour la saison prochaine, alors qu’une grande partie des pilotes arrivent eux aussi au terme de leur contrat à la fin de cette année.

Outre les pilotes du clan Red Bull tels que Yuki Tsunoda, Daniel Ricciardo ou encore Liam Lawson, l’équipe de Milton Keynes pourrait très bien décider de remplacer Sergio Perez par un pilote extérieur à sa filière car il est bon de rappeler que certains grands noms du sport seront disponibles à la fin de la campagne 2024. 

Parmi ces grands noms figurent notamment le double champion du monde Fernando Alonso, l’actuel pilote Ferrari Carlos Sainz Jr ou encore le quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui a récemment admis qu’il ne serait pas contre un retour en Formule 1 à condition d’être dans une monoplace compétitive.

Interrogé ce dimanche soir après le Grand Prix du Japon pour savoir s’il avait déjà eu des nouvelles concernant une éventuelle prolongation de contrat avec Red Bull, Sergio Perez a répondu : « Je suis plutôt détendu à ce sujet. »

« Mon objectif principal est la F1, et quelle que soit la suite, je suis vraiment satisfait de ce que j’ai fait dans ce sport jusqu’à présent. » a déclaré le Mexicain au micro de Sky Sports.

« Je pense que ce sera une question de temps, évidemment le marché des pilotes évolue et les prochaines semaines vont certainement être très mouvementées, donc j’espère que d’ici un mois je saurai vraiment ce que je ferai l’année prochaine. »

Habituellement en Formule 1, le marché des pilotes s’emballe au cours de la première moitié de saison avant que des annonces officielles ne soient faites autour des vacances d’été en août. Mais cette année, le transfert choc de Lewis Hamilton en partance pour Ferrari à la fin de la saison 2024 a enflammé le marché des pilotes bien plus tôt que d’habitude.

Après trois crashs, Williams est désormais sous pression

L’équipe Williams se retrouve dans une situation dont elle se serait bien passée après le Grand Prix du Japon où son pilote Alex Albon n’a parcouru que quelques mètres avant de crasher sa monoplace dans les barrières de pneus au virage 3 après avoir été tassé par Daniel Ricciardo (Visa Cash App RB).

Le problème pour Williams est qu’il s’agit du troisième gros accident en moins de deux semaines car – vous vous en souvenez sûrement – Alex Albon avait déjà détruit sa monoplace en Australie lors de la première séance d’essais libres du week-end à Melbourne, endommageant son châssis de façon si importante que Williams a décidé de ne pas le faire courir.

Compte tenu du fait que l’équipe ne disposait pas d’un châssis de rechange (il n’arrivera qu’au Grand Prix de Miami), décision a été prise de donner la monoplace de Logan Sargeant à Alex Albon pour le reste du week-end en Australie, ce qui signifie que le coéquipier d’Albon a été « sacrifié » et n’a pas participé aux qualifications et à la course sur l’Albert Park.

Avant d’arriver à Suzuka ce week-end, Williams a réussi à réparer le châssis accidenté en Australie d’Albon, ce qui veut dire que les deux pilotes ont pu débuter le Grand Prix du Japon chacun au volant d’une monoplace. Mais vendredi dernier lors des essais libres 1 à Suzuka, c’est Logan Sargeant qui cette fois-ci a envoyé sa monoplace dans les barrières en sortant à haute vitesse dans le virage numéro 7.

Les dégâts sur la FW46 de Sargeant étaient si importants que le pilote américain n’a pas pu participer aux EL2 plus tard dans la journée, alors que les mécaniciens ont travaillé sans relâche pour faire en sorte de réparer sa voiture à temps pour les EL3. Bien que le châssis n’a pas été touché lors de son crash, Sargeant a dû revenir à un ancien package aérodynamique pour la suite du week-end car Williams ne disposait à Suzuka que d’un seul package de mise à niveau.

C’est donc Alexander Albon qui a hérité de cet unique package de mise à niveau pour la course programmée ce dimanche, mais la majeure partie de ces nouvelles pièces ont été broyées lors de son crash au premier tour du Grand Prix du Japon.

« Les mises à jour qui étaient sur la voiture sont malheureusement cassées, nous devons donc reconstituer ces stocks de pièces. » a expliqué James Vowles, Team Principal de l’équipe Williams, ce dimanche soir à Suzuka.

Vous l’aurez compris, Williams est désormais confrontée à une course contre la montre pour produire ces nouvelles pièces à temps pour la prochaine course en Chine (du 19 au 21 avril). L’écurie de Grove dispose d’un temps très limité pour y arriver – environ une semaine – car les pièces devront ensuite être envoyées jusqu’à Shanghai à partir du lundi précédant l’épreuve.

Dans l’état actuel des choses, Williams sait qu’elle aura au moins une monoplace sur la grille en Chine; celle de Logan Sargeant qui a réussi à rallier l’arrivée au Grand Prix du Japon en terminant bon dernier. A condition que le châssis utilisé par Albon ce dimanche au Japon soit réparable, Williams devrait également avoir ses deux voitures en Chine dans un peu moins de quinze jours. 

En revanche, si le châssis d’Albon est endommagé (Williams ne le saura qu’après des vérifications à l’usine), l’écurie ne fera rouler qu’une seule monoplace en Chine car elle ne dispose pas encore d’un châssis de rechange, ce dernier était attendu pour le Grand Prix de Miami au mieux.

Dans le cas où le châssis d’Albon n’est pas endommagé, il se posera également la question de savoir si Williams est en mesure de refabriquer à temps des pièces de nouvelles spécifications comme celles qui étaient sur la FW46 d’Albon à Suzuka ce dimanche ou bien s’il faudra se contenter d’un ancien package.

Des conséquences pour le reste de la saison

Les équipes de Formule 1 opèrent toutes sous un plafond budgétaire, ce qui signifie que les trois gros accidents depuis le Grand Prix d’Australie auront inévitablement un impact sur les améliorations techniques qui étaient prévues tout au long de la saison pour des raisons évidentes de coûts. 

« Je pense que pour n’importe quelle équipe, avoir trois accidents majeurs où vous avez pratiquement retiré toute l’équipement de la voiture est énorme. » a déclaré James Vowles.

« Si cela arrive sur une saison, vous pouvez y faire face. Mais lorsque cela arrive sur seulement quelques courses, c’est difficile. L’impact sera celui auquel vous vous attendez. »

« Nous fabriquons des pièces de rechange le plus rapidement possible en arrière-plan, mais en fin de compte, il y aura un impact sur les performances car nous ne pourrons pas apporter autant de mises à jour [plus tard dans l’année]. »

Selon Vowles, la situation est d’autant plus frustrante parce que si Williams n’est pas en mesure de suivre la course au développement tout au long de l’année, elle se verra inévitablement reculer face à des écuries comme Visa Cash App RB, Haas, Stake ou encore Alpine.

« C’est incroyablement serré, à partir de RB, depuis nous jusqu’à Alpine. Il n’y a rien entre ces équipes. Nous allons nous relever, aller en Chine et revenir en pleine forme. » a-t-il insisté pour conclure.

Après le Grand Prix du Japon, Williams fait partie des trois écuries de la grille à ne pas avoir encore marqué le moindre point depuis le début de la saison avec Stake et Alpine. 

Les classements F1 2024 après le Grand Prix du Japon

Voici les classements F1 2024 pilotes et constructeurs mis à jour après le Grand Prix du Japon, quatrième manche du championnat du monde, disputé ce dimanche 07 avril sur le circuit de Suzuka.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix du Japon 2024 de Formule 1, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée l’autre Red Bull pilotée par Sergio Perez et la Ferrari de Carlos Sainz. 

Derrière, Charles Leclerc, Lando Norris, Fernando Alonso, George Russell, Oscar Piastri, Lewis Hamilton et Yuki Tsunoda complètent le top dix à l’arrivée de cette quatrième manche de la saison 2024 disputée sur le tracé de Suzuka. 

Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.

Classement pilotes F1 2024

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren131
2L. NorrisMcLaren115
3M. VerstappenRed Bull99
4G. RussellMercedes93
5C. LeclercFerrari53
6K. AntonelliFerrari48
7L. HamiltonFerrari41
8A. AlbonWilliams30
9E. OconHaas14
10L.StrollAston Martin14
14Y. TsunodaRed Bull9
13P. GaslyAlpine7
16C. SainzWilliams7
12O. Bearman Haas6
11N. HülkenbergSauber6
15I. HadjarVCARB5
19L. LawsonVCARB0
17G. BortoletoSauber0
18F. AlonsoAston Martin0
20J. DoohanAlpine0

Classement constructeurs F1 2024

PEquipe Points
1McLaren 246
2Mercedes141
3Red Bull 105
4Ferrari94
5Williams37
6Haas20
7Aston Martin14
8Racing Bulls8
10Alpine7
9Sauber6

Résultats et résumé du Grand Prix F1 du Japon 2024

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix du Japon 2024 de Formule 1, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée l’autre Red Bull pilotée par Sergio Perez et la Ferrari de Carlos Sainz. 

Derrière, Charles Leclerc, Lando Norris, Fernando Alonso, George Russell, Oscar Piastri, Lewis Hamilton et Yuki Tsunoda complètent le top dix à l’arrivée de cette quatrième manche de la saison 2024 disputée sur le tracé de Suzuka. 

Crash pour Ricciardo et Albon

Dès le premier tour de course, Daniel Ricciardo a touché la Williams d’Alex Albon juste avant le virage 3, ce qui a provoqué le crash des deux monoplaces. L’Australien Daniel Ricciardo a tassé la Williams d’Albon, alors que ce dernier se trouvait dans un angle mort sur sa droite. 

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C’est un coup dur pour Daniel Ricciardo qui n’a toujours pas marqué le moindre point depuis le début de la saison et dont l’avenir au sein de l’équipe n’est pas assuré et que certaines rumeurs suggèrent son remplacement par le Néo-Zélandais Liam Lawson d’ici peu de temps.

Cet accident a obligé la direction de course à agiter immédiatement un drapeau rouge pour permettre aux commissaires de remettre en place les barrières de pneus. L’interruption a duré plus de 20 minutes…

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Abandon pour Zhou

Au quatorzième tour de course, l’équipe Stake a choisi d’arrêter la monoplace de Guanyu Zhou pour abandonner en raison d’un problème de boîte de vitesses. Le Chinois perdait du rythme depuis plusieurs tours et se trouvait tout en bas du classement avant son abandon.

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Leclerc a tout tenté 

Charles Leclerc – qui s’élançait depuis la huitième place sur la grille après des qualifications plus difficiles que prévu – a tenté une stratégie agressive ce dimanche en rallongeant au maximum son relais en pneus Mediums. Le Monégasque a réussi à prendre la tête de la course durant quelques tours lorsque les autres se sont arrêtés au stand, mais après 25 tours intensifs, ses gommes lui ont fait comprendre qu’il était temps de s’arrêter.

Le pilote Ferrari a bien failli tout perdre en tirant tout droit dans le secteur 2 lorsque Sergio Perez lui mettait la pression. Après cette frayeur, Leclerc s’est finalement arrêté pour chausser des pneus Durs, pneumatiques avec lesquels il passera le drapeau à damier à la quatrième place. 

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Pas de miracle pour Alpine

Malgré les évolutions techniques introduites sur l’A524 ce week-end à Suzuka, il n’y a pas eu de miracle du côté de chez Alpine ce dimanche en course. Les deux pilotes Esteban Ocon et Pierre Gasly terminent cette quatrième manche de l’année avec un tour de retard sur les leaders. Alpine n’a donc toujours pas inscrit le moindre point depuis le début de la saison.

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Tsunoda de nouveau dans les points

Après avoir marqué ses premiers points de la saison en Australie, le Japonais Yuki Tsunoda a de nouveau terminé dans le top dix ce dimanche devant son public. Le pilote Visa Cash App RB a franchi la ligne d’arrivée à la dixième place, marquant au passage le dernier point disponible aujourd’hui.

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Le prochain Grand Prix du championnat du monde 2024 se disputera en Chine sur le tracé de Shanghai, un circuit sur lequel la Formule 1 ne s’est plus rendue depuis la saison 2019, crise du Covid oblige.

Résultats du Grand Prix du Japon 

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LIVE F1 : suivez le Grand Prix du Japon 2024 en direct (séance terminée)

Quatrième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, le départ du Grand Prix du Japon sera donné ce dimanche 07 avril sur le tracé de Suzuka.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé la pole position sur la grille de départ du Grand Prix du Japon 2024 en 1,28.197, le Néerlandais devant de 66 millièmes son coéquipier Sergio Perez et de presque trois dixièmes la McLaren de Lando Norris.

Derrière, Carlos Sainz, Fernando Alonso, Oscar Piastri, Lewis Hamilton, Charles Leclerc, George Russell et Yuki Tsunoda complètent le top dix sur la grille de départ du Grand Prix du Japon 2024 (voir la grille complète ici).

Le départ du Grand Prix du Japon 2024 sera donné ce dimanche à 07h00 du matin (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 53 tours de course à Suzuka.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc ce dimanche 07 avril à partir de 06h40 (heure de Paris) pour suivre le Grand Prix du Japon en direct sur notre Live Center accessible ici ou bien via le flux ci-dessous.

Le GP du Japon en direct

La grille de départ du Grand Prix F1 du Japon 2024

Voici la grille de départ du Grand Prix F1 du Japon 2024, quatrième manche du championnat du monde, dont le départ est donné ce dimanche 07 avril sur le tracé de Suzuka.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé la pole position sur la grille de départ du Grand Prix du Japon 2024 en 1,28.197, le Néerlandais devant de 66 millièmes son coéquipier Sergio Perez et de presque trois dixièmes la McLaren de Lando Norris.

Derrière, Carlos Sainz, Fernando Alonso, Oscar Piastri, Lewis Hamilton, Charles Leclerc, George Russell et Yuki Tsunoda complètent le top dix sur la grille de départ du Grand Prix du Japon 2024. 

Notez que la grille de départ présentée ci-dessous prend en compte les diverses pénalités infligées aux différents pilotes. Cette grille est mise à jour en temps réel, même dans le cas d’une pénalité tardive. Lorsqu’un pilote reçoit une pénalité, celle-ci est matérialisée dans le tableau par un (+xP) à côté du nom du pilote en question. (PIT) signifie un départ depuis la voie des stands pour le pilote concerné.24

Pour suivre en direct le Grand Prix du Japon 2024, cliquez sur ce lien pour accéder au live center. Le direct débute ce dimanche 07 avril à 06h35 du matin (heure de Paris).

Grille de départ du GP du Japon 2024

PosPilote Equipe
1Max Verstappen Red Bull
2Sergio Perez Red Bull
3Lando Norris McLaren
4Carlos Sainz Ferrari
5Fernando Alonso Aston Martin
6Oscar Piastri McLaren
7Lewis Hamilton Mercedes
8Charles Leclerc Ferrari
9George Russell Mercedes
10Yuki Tsunoda Visa Cash App RB
11Daniel Ricciardo Visa Cash App RB
12Nico Hülkenberg Haas
13Valtteri Bottas Stake F1
14Alex Albon Williams
15Esteban Ocon Alpine
16Lance Stroll Aston Martin
17Pierre Gasly Alpine
18Kevin Magnussen Haas
19Logan Sargeant Williams
20Guanyu Zhou Stake F1