Norris s’attend à un « grand moment » pour sa première course en F1

Âgé de seulement 19 ans, le Britannique Lando Norris s’apprête à participer à sa toute première saison de Formule 1 avec l’équipe McLaren.

Lando Norris a rejoint McLaren l’an dernier en tant que troisième pilote, ce qui lui a permis de s’entraîner au volant de la MCL33 sur différentes pistes du calendrier dans le cadre de séances d’essais libres du vendredi matin.

Désormais pilote titulaire aux côtés de Carlos Sainz, le jeune britannique a pu dans un premier temps se familiariser avec la MCL34 lors des essais hivernaux en Espagne, mais le jeune homme ne cache plus que sa seule motivation désormais est de prendre la piste pour la première fois dans le cadre du championnat du monde de Formule 1.

« Si je dois comparer la façon dont j’étais préparé avant d’arriver aux essais par rapport à ce que je ressens maintenant, je dirais que je me sens beaucoup mieux placé pour savoir ce que je dois faire pour réussir à signer un résultat si j’en ai l’opportunité à Melbourne. » explique Norris.

« De ce côté-là, je me sens beaucoup plus confiant et je sens que je peux faire le travail que je dois faire lorsque je serai à ma première course. »

« Ce sera un grand moment pour ma première course, donc je ne sais pas ce que j’en penserai après, cela dépendra bien-sûr si j’ai un bon résultat ou un résultat moins bon. »

« J’espère juste que ce sera un bon résultat, je veux juste effectuer ma première sortie en piste, et je suis certain que je gagnerai en confiance pour débuter ma saison. »

Abiteboul pense que Renault est plus proche du haut de la grille qu’avant

Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, estime que son équipe aborde la saison 2019 dans une bien meilleure position qu’elle ne l’était l’an dernier à pareille époque.

Selon Abiteboul, l’écart s’est encore plus resserré cette année dans le milieu de peloton, le manager français estimant que le combat sera très dur entre McLaren, Haas, Alfa Romeo et Renault.

« Nous étions troisièmes au nombre de kilomètres parcourus lors des essais, et il n’y a pas eu de problème fondamental sur la voiture. » affirme Cyril Abiteboul à AMUS.

« Nous sommes plus proches du sommet qu’avant, et selon nos estimations, il n’y a pratiquement rien entre nous, Haas, Toro Rosso, Alfa Romeo et McLaren. Pour Red Bull en revanche, cela reste un mystère pour nous. »

Au moins un podium en 2019 ?

Cyril Abiteboul n’est pas le seul membre du personnel de Renault à aborder la nouvelle campagne avec confiance, puisque Nick Chester, le directeur technique de l’équipe, pense lui aussi que la RS19 sera compétitive cette année.

« Je pense que nous verrons une Renault très compétitive cette année. » a déclaré Chester. « Il y a un écart par rapport aux trois équipes qui nous attendent, mais nous voulons le réduire et au moins signer un podium. »

« En même temps, nous voulons nous tourner vers l’avenir et notre objectif est d’être champions en 2021. »

Marko annonce une bataille à trois entre Vettel, Verstappen et Hamilton

Helmut Marko pense que le championnat 2019 sera disputé par trois pilotes, alors que l’Autrichien voit naturellement son poulain Max Verstappen dans ce trio de tête.

Marko l’a déjà annoncé dés les essais hivernaux de Barcelone : La Red Bull RB15 à moteur Honda aura la possibilité de se battre parmi les trois meilleures équipes de la grille cette année.

L’ancien pilote de F1 voit Ferrari devant tout le monde en 2019, tandis qu’il place Red Bull juste devant Mercedes.

« De ce que j’ai vu, Ferrari a clairement la meilleure voiture actuellement, derrière, on retrouve Red Bull et Mercedes. » affirmait Marko il y a deux semaines à Barcelone.

« Nous allons voir ce que l’on peut faire jusqu’à Melbourne, mais nous sommes assez confiants de pouvoir gagner des courses grâce à nos points forts et non plus sur des circuits spécifiques comme Monaco ou Singapour. »

Interrogé à nouveau pour savoir si son avis avait changé entre-temps, Helmut Marko garde le cap et annonce une bataille à trois cette année.

« Ce sera probablement une bataille à trois entre Vettel, Verstappen et Hamilton. » indique Helmut Marko à AMUS.

Rappelons qu’après les essais hivernaux de Barcelone, et même si ces chronos ne veulent absolument rien dire, c’est Ferrari qui s’est montrée la plus rapide au terme des huit jours d’essais.

Mercedes pour sa part s’est contentée de se rapprocher à seulement trois millièmes du meilleur temps signé par Sebastian Vettel, tandis que Red Bull a terminé en milieu de grille, après avoir rencontré des problèmes de boîte de vitesses le dernier jour des tests.

Pirelli dévoile ses choix pour l’Espagne, le Canada, mais pas Monaco

Le manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli, a révélé les trois composés qui seront disponibles pour les pilotes pour les Grands Prix d’Espagne et du Canada 2019.

Pour la première course en Europe de la saison 2019, Pirelli met à disposition des pilotes ses trois composés les plus durs de sa gamme : les C1, C2 et C3.

En revanche, pour le Grand Prix du Canada, Pirelli a décidé de mettre à disposition des équipes ses gommes les plus tendres de sa gamme avec les C3, C4 et C5.

Pirelli n’a cependant pas encore communiqué ses choix de pneus pour le Grand Prix de Monaco, qui se disputera juste après le Grand Prix d’Espagne et avant le Grand Prix du Canada.

La particularité de la piste non permanente de Monaco doit être un facteur déterminant pour Pirelli, qui devrait tout d’abord regarder comment se comportent ses pneus sur des pistes similaires [Bakou ou Melbourne] avant de révéler ses choix.

Les pneus à disposition des pilotes pour le GP d’Espagne

Les pneus à disposition pour le GP du Canada

 

Max Verstappen : « Je n’ai jamais été Mad Max »

Du haut de ses 21 ans, Max Verstappen entamera en 2019 déjà sa cinquième saison en Formule 1, et le pilote Red Bull estime qu’il ne peut plus désormais utiliser son âge comme excuse.

En 2015, Max Verstappen est devenu le plus jeune pilote de l’histoire à prendre le volant d’une Formule 1 dans le championnat du monde, le jeune hollandais n’avait alors que 16 ans et ne possédait pas encore son permis de conduire.

Max Verstappen pense que désormais son expérience pèse un peu plus lourd que son jeune âge, alors qu’il franchira cette année le cap symbolique des 100 courses disputées en F1.

Considéré parfois comme un pilote agressif ou impulsif, Max Verstappen se défend d’être lui-même que cela plaise ou non.

« Je ne me vois plus comme un jeune pilote, parce que j’ai fais quatre saisons. » explique Verstappen.

« Ce sera ma cinquième saison, donc, il n’y a plus d’excuse, et il faut être mûr. Je n’ai jamais été Mad Max, j’étais juste Max, qui essayait d’obtenir le meilleur résultat pour l’équipe. »

« Je serais toujours le même homme, je suis un gagnant et je veux juste gagner des courses. J’essaie toujours d’obtenir le meilleur résultat possible, je ne suis pas là pour rester en deuxième position. »

« Si vous vous battez pour le championnat, une seconde est suffisante, c’est certain. Mais je n’ai jamais été dans cette position en Formule 1, donc, à chaque fois que j’aurais une chance de gagner une course, je le ferai toujours. »

« Mon objectif est d’être ici pendant au moins 15 ans, il en reste 11 autres et j’aurai alors 32 ans. Peut-être que je pourrai piloter jusqu’à mes 36 ou 37 ans, cela dépend juste de combien de temps vous aimez piloter, peut-être 42 ans même. »

The Chemical Brothers dévoilent la nouvelle identité sonore de la F1

La Formule 1 s’est associée à The Chemical Brothers en 2019 pour créer un remix d’à peine trois secondes à quelques jours de l’ouverture de la saison en Australie.

Le remix, intitulé «WGTT15000BPM F1 NEEEUM MIX», a été créé par le duo de musiciens s’inspirant du son de la génération actuelle des moteurs V6 hybrides.

La piste a été accélérée jusqu’à 15 000 battements par minute pour intégrer les 15 000 tours par minute produits par les moteurs F1.

En conséquence, la chanson dure trois secondes et, selon le communiqué de presse de la F1, « elle deviendra la nouvelle identité sonore globale de la F1. »

Le morceau complet « We’ve Got To Try » paraîtra demain vendredi (8 mars), accompagné d’un clip vidéo qui intégrera également la Formule 1.

« Le défi technique de la création du remix le plus rapide nous a intrigués en tant que fans de F1 et musiciens. » a déclaré Tom Rowlands de The Chemical Brothers.

« C’est excitant d’entendre notre musique dans le contexte de la F1. La vitesse et l’intensité de la F1 reflètent bien notre musique et nos spectacles. »

Kvyat n’a pas réfléchi à deux fois pour revenir chez Toro Rosso

Daniil Kvyat signe son grand retour en F1 cette année chez Toro Rosso, après avoir été remercié par son ancienne écurie fin 2017.

D’abord rétrogradé en 2016 de l’équipe Red Bull Racing à Toro Rosso, Daniil Kvyat a ensuite été remercié par son employeur et n’a pas participé au championnat du monde 2018 faute de volant.

Le Russe a trouvé refuge chez Ferrari l’an dernier, où il occupait un poste de pilote de développement dans le simulateur de la Scuderia.

Mais pour cette saison 2019, coup de théâtre, puisque Toro Rosso a décidé de donner une ultime chance à Daniil Kvyat en le titularisant aux côtés du jeune rookie, Alexander Albon.

Désormais, Daniil Kvyat assure qu’il a bénéficié de cette année sabbatique loin des paddocks et se sent définitivement prêt pour démontrer tout son potentiel.

« Pour être honnête, j’étais légèrement inquiet avant les essais hivernaux. » déclare Daniil Kvyat dans un entretien accordé à GPFans.

« J’étais éloigné d’une monoplace de F1, de la F1, et de la course sur piste, disons-le ainsi. Ce n’étaient pas des journées faciles qui ont précédé les tests, mais d’une autre manière, ce fut aussi des jours heureux. »

« En outre, il y avait un gros point d’interrogation sur la façon dont les choses iraient après si longtemps loin de la F1, notamment en termes de pilotage. »

« Mais au bout de seulement cinq tours, tout est revenu à la normale, et comme le disait Franz [Tost, le directeur de l’équipe Toro Rosso], je n’avais pas l’impression d’avoir été absent. »

Un congé sabbatique bénéfique

Daniil Kvyat pense que son congé sabbatique lui a été bénéfique et lui aura permis d’avoir une toute nouvelle approche de la course.

« Je pense que la situation est désormais différente par rapport à mon dernier passage en F1. Je pense que c’était une bonne chose d’avoir cette année pour réfléchir, et essayer de devenir meilleur en tant que pilote. »

« Espérons que les choses que j’ai changées dans mon approche de la course et du travail en général se refléteront sur la piste. »

Pas hésité une seule seconde pour revenir

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait réfléchi à deux fois avant de rejoindre son ancien employeur, qui l’avait pourtant laissé tomber quelques mois plus tôt, Kvyat assure qu’il n’a pas hésité une seule seconde.

« Je n’ai pas réfléchi à deux fois non. Je voulais revenir, j’avais beaucoup de choses à faire [avec Toro Rosso], et j’ai dit que je voulais revenir pour faire de mon mieux. »

« Désormais, je suis revenu à la normale, je me sens dans le coup, et je profite vraiment de chaque moment dés que je monte dans la voiture. »

Sainz répond à Helmut Marko, qui voit McLaren en fond de grille

Carlos Sainz a tenu à répondre à Helmut Marko, qui a fait quelques prédictions à la fin des essais hivernaux et qui pense que McLaren se retrouvera en fond de grille en 2019.

Le Dr Marko, consultant Motorsport pour l’équipe Red Bull, n’a pas hésité à dire la semaine dernière que Williams se battrait en fond de grille cette année avec l’équipe McLaren.

Interrogé sur les prédictions de Marko, Carlos Sainz a tenu à lui répondre et souligne que McLaren a fait de grands progrès cet hiver, alors que l’équipe se concentrera davantage sur la position qu’elle occupera à la fin de l’année.

« Je respecte ses prédictions, mais je sais où nous en sommes, c’est à dire à peu près là où nous étions l’année dernière. » explique Carlos Sainz.

« Je suis certain que ce sont ses chiffres qui l’ont emmené à dire cela, donc il n’y pas de raison de discuter. Tout ce que je peux dire, c’est que nous avons fait plus de tours [à Barcelone] que lors des précédentes années. »

« Mais il est juste impossible de dire si nous serons sixième ou neuvième, mais nous allons en Australie bien mieux préparés que les années précédentes. »

McLaren se concentre sur sa position finale

En fin de compte, Carlos Sainz insiste sur le fait que McLaren va se concentrer cette année sur la position dans laquelle l’équipe terminera la saison, et non pas celle où elle débutera l’année.

« Il y a eu beaucoup de progrès de la première semaine à la seconde [lors des essais hivernaux]. Nous n’avons rien apporté de nouveau, nous avons simplement optimisé ce que nous avions. »

« L’objectif est de terminer l’année dans une meilleure position par rapport à notre position de départ en début d’année, contrairement à l’année dernière où l’équipe devait se concentrer tôt sur la voiture de cette année. »

Renault ne veut plus faire partie d’une Formule 1 avec des équipes B

Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, se dit très inquiet du modèle économique introduit par Haas en Formule 1 en 2016.

L’écurie américaine est arrivée en F1 en 2016 en devenant une équipe cliente de Ferrari, qui lui fournit le moteur, la boîte de vitesses, les suspensions, la soufflerie et bien d’autres éléments et composants tout au long de l’année.

L’équipe Haas est en quelques sortes devenue l’équipe B de Ferrari, tout comme Racing Point avec Mercedes ou encore Toro Rosso avec Red Bull.

Mais selon le patron de Renault, cette situation ne peut plus durer en Formule 1 et est devenue invivable pour Renault, qui doit contrer une course à l’armement avec ses propres ressources, bien plus limitée finalement qu’une équipe d’usine associée à une équipe cliente.

Pour Cyril Abiteboul, ce système d’équipes satellites doit impérativement être revu par la FIA, alors que les prochaines règles sur le plafonnement des budgets devraient ne faire qu’empirer les choses.

« Haas a créé un précédent très difficile à faire oublier à tout le monde. Pour moi, il y a une époque avant et après Haas. » explique Cyril Abiteboul à AMUS.

« Cela a changé la Formule 1, peut-être pour toujours. Dix équipes sont en réalité devenues quatre ou cinq, et c’est quelque chose que nous n’avons pas pris en compte dans nos stratégies. »

« Vous ne pouvez pas gagner rapidement si vous n’avez pas d’équipe B, nous prenons cette situation très au sérieux, et je ne sais pas comment arrêter cette course à l’armement. Ces équipes satellites sont un élément de cette course à l’armement, cela doit être reconnu par la FIA. »

« Nous ne voulons pas faire partie d’une telle Formule 1, l’équipe nationale française est sous pression, alors que la nouvelle direction a hérité de ce projet de Formule 1 et souhaite maintenant voir les résultats. Si les objectifs ne sont pas atteints, vous devez en comprendre les raisons. »

« Ce système d’équipes satellites aide Ferrari et Haas, et avant de pouvoir battre Ferrari, je dois d’abord battre Haas. C’est de plus en plus difficile d’obtenir des sponsors et ce n’est pas un problème propre à Renault, mais pour tous ceux qui n’ont pas les moyens de se payer ce modèle. »

Le plafond budgétaire ne fera qu’empirer la situation

Selon Cyril Abiteboul, la limite budgétaire qui devrait être introduite en F1 en 2021 ne fera qu’empirer la situation.

« Si vous avez moins d’argent et de ressources, une telle situation vous aidera encore plus. Une équipe peut se concentrer sur le développement de l’aérodynamisme, l’autre sur le châssis. Cela crée une alliance fantastique. Si vous restez isolé comme nous, vous n’avez aucune chance. »

Pourquoi ne pas faire alliance avec McLaren ?

« Parce que nous sommes des équipes égales. Qui est le roi et qui est l’esclave? Peut-être que nous devrons parler à McLaren à un moment donné, mais cette alliance ne pourrait jamais être au même niveau que Ferrari et Haas, Mercedes et Racing Point, Red Bull et Toro Rosso. » insiste Abiteboul.

Bottas repart d’une feuille blanche avec un nouveau staff en 2019

Valtteri Bottas entamera sa troisième saison avec Mercedes en 2019 en ayant à ses côtés deux nouvelles personnes pour l’aider lors de ses week-ends de course.

Le pilote finlandais Valtteri Bottas aura un nouvel ingénieur de la performance cette saison, tandis qu’un nouvel ingénieur de course sera également à ses côtés tout au long de cette campagne 2019.

Valtteri Bottas espère tirer parti de la situation en repartant d’une feuille blanche cette saison, alors que le travail avec ses deux nouveaux ingénieurs a déjà débuté depuis la fin de l’année dernière.

« Il y a toujours un peu de travail à faire lorsque vous débutez une nouvelle relation pilote-ingénieur. J’ai également un nouvel ingénieur de la performance, donc, pour moi c’est un peu comme un nouveau départ. » explique le pilote Mercedes.

« Nous devons seulement apprendre à mieux nous connaître, et nous avons déjà commencé à le faire depuis la fin de la saison dernière, et je pense que c’était bien. Parfois les changements peuvent être bénéfiques, nous démarrons d’une nouvelle page, une page blanche. »

« Lors de toutes les réunions que nous avons eues en décembre et en janvier, au sujet de ma performance, de ce que nous pouvons faire de mieux pendant les week-ends de course, de mes faiblesses, et de mes forces, ce fut très sympathique de pouvoir travailler avec deux nouvelles personnes. »

« Nous apprenons toujours à nous connaître, et lorsqu’il s’agira de régler la voiture en un temps limité pendant les Grands Prix, nous verrons ce que nous pourrons faire, mais pour l’instant, tout se passe bien. »

Williams met à l’écart Paddy Lowe

L’écurie Williams, via un porte parole, a confirmé ce mercredi soir que le directeur technique de l’équipe, Paddy Lowe, prenait un congé « pour raisons personnelles » avec effet immédiat.

A à peine huit jours du premier Grand Prix de l’année en Australie, l’écurie britannique se sépare donc de son directeur technique, lui qui déclarait encore à Barcelone la semaine dernière qu’il ne comptait absolument pas quitter son poste.

Rappelons que l’équipe Williams a connu un début d’année compliqué, avec plus de deux jours de retard sur son programme dans la conception de sa monoplace.

On ne sait pas pour le moment si Paddy Lowe prend effectivement congés ou bien si le Britannique a été remercié par l’équipe Williams, mais une chose est certaine, cette nouvelle à seulement quelques jours du début de la saison 2019 n’est pas très bonne pour l’écurie.

Paddy Lowe a rejoint l’équipe Williams en 2017 en tant que directeur technique, et est devenu par la suite actionnaire de l’écurie britannique.

Ancien ingénieur chez McLaren et Mercedes, Paddy Lowe n’a pas réussi à faire remonter Williams dans la hiérarchie l’an dernier, et beaucoup estiment qu’il est le seul responsable du retard pris par l’équipe cette année.

Officiellement donc, Paddy Lowe n’exerce plus son rôle de directeur technique depuis ce mercredi pour des congés pour raisons personnelles, mais l’équipe Williams n’a pas encore confirmé son départ, même si cela y ressemble fortement.

Binotto insiste, la fiabilité devra être au rendez-vous chez Ferrari en 2019

Mattia Binotto, le directeur sportif de l’équipe Ferrari, insiste sur le fait que la fiabilité de la SF90 va jouer un rôle essentiel au cours de cette saison 2019.

Le manager de la Scuderia Ferrari insiste sur le fait que la SF90 n’est pas encore totalement au point niveau fiabilité, et cela s’est confirmé lors des essais hivernaux, où la monoplace de Maranello a connu quelques problèmes au cours des huit jours de tests.

Lors de la dernière journées des essais, la SF90 pilotée par Sebastian Vettel a subi une ultime panne d’ordre électrique, ce qui a obligé l’équipe italienne à mettre un terme à ses essais de façon prématurée.

Binotto le sait, si Ferrari veut battre ses rivaux cette année, il faudra que la Scuderia se présente à chaque Grand Prix avec une monoplace, non seulement très rapide, mais également très fiable, ce qui n’est encore le cas à seulement dix jours de la première manche de la saison 2019.

« La fiabilité sera un élément déterminant cette saison, je pense que cette saison sera très disputée et un seul point pourrait être crucial. » déclare Mattia Binotto.

« Pour le moment, je veux que notre voiture soit plus fiable que ce qu’elle est actuellement. Il est donc important d’identifier les problèmes pour les résoudre immédiatement. Je ne suis pas inquiet, mais si j’avais le directeur technique à mes côtés, je lui dirais de se concentrer sur tous les domaines [Binotto assume la double casquette de directeur d’équipe et directeur technique chez Ferrari]. »

« Pour battre vos rivaux dans toutes les course, vous devez être extrêmement rapides, et c’est dans cet esprit que nous devons affronter tous les Grands Prix. »

« Nous devons faire tout notre possible, et ne jamais être satisfaits de ce que nous avons déjà accompli. Il ne s’agit pas d’être au même niveau que les autres – l’objectif doit être d’être plus fort que les autres. Et pour le moment, nous n’y sommes pas encore, mais cela reste notre objectif. »

Albon : « Pas de mauvaise surprise avec la STR14 »

La rookie de la grille 2019, Alexander Albon, se félicite de pouvoir débuter sa carrière de pilote de F1 au volant d’une Toro Rosso bien née.

Le pilote thaïlandais a rejoint l’équipe Toro Rosso cette année où il travaillera aux côtés de Daniil Kvyat, qui signe pour sa part son grand retour en catégorie reine, après une saison passée loin du paddock.

Albon a souligné à l’issue des essais hivernaux 2019 la très bonne base de départ de la Toro Rosso STR14, une monoplace bien née selon lui et qui ne lui a offert aucune mauvaise surprise durant ces huit jours de tests en Espagne.

« Nous sommes contents de la voiture, il n’y a pas de mauvaises surprises. » assure Albon, qui débute sa carrière en Formule 1.

« A haute vitesse, basse vitesse et vitesse moyenne, la voiture est plus ou moins régulière. Il n’y a pas de mauvaises surprises, donc la confiance est vraiment bonne. »

« Il n’y a pas un domaine spécifique que nous devons particulièrement cibler, mais nous devons affiner la monoplace. »

« Tout a été très constant [pendant les tests], on s’est mis en route assez vite, et je pense que nous avions déjà une bonne base de départ dés le premier jour des tests. Depuis, nous avons simplement essayé des choses et regardé comment cela fonctionnait pour nous. »

Steiner : « Magnussen est plus stable mentalement »

Gunther Steiner, le patron de l’équipe Haas, pense que son pilote Kevin Magnussen est parfaitement capable de devenir champion du monde un jour.

Alors que la Formule 1 connaîtra en 2021 un grand changement dans la réglementation, le patron de l’équipe Haas estime que Kevin Magnussen pourrait très bien signer deux belles saisons en 2019 et 2020, puis être recruté par un top team pour 2021 et devenir champion du monde.

Pour Steiner, Magnussen a autant de chances qu’un autre pilote de décrocher le titre mondial, alors qu’il préférerait naturellement qu’il devienne champion du monde avec l’équipe Haas si possible.

« Il pourrait faire deux saisons fantastiques, et nous ne savons pas ce qui arrivera en 2021. » explique Steiner.

« Cela pourrait peut-être lui ouvrir la voie pour une grande équipe, et si cela arrive, nous serions les premiers à le soutenir. »

« Nous avons toujours cru en lui et nous serions fiers qu’il devienne champion du monde, alors que le règlement 2021 pourrait en sorte qu’il gagne une course pour nous. »

Plus de stabilité pour Magnussen

Gunther Steiner estime que Kevin Magnussen est devenu plus stable ces derniers mois, alors que le pilote danois est souvent précédé de sa réputation de bad boy en piste, en raison de manœuvres de défense plutôt musclées de sa part.

« Il est beaucoup plus stable mentalement. » précise Steiner. « Les deux premières années en F1 ont été difficiles pour lui parce qu’il n’y avait pas de stabilité. »

« Il l’a trouvée avec nous [la stabilité], il nous fait confiance, et en tant qu’humain, il a arrêté de penser aux risques qu’il prend et aux conséquences qui pourrait en découler. »

Sergey Sirotkin se dit désolé pour Williams pour ses problèmes lors des tests

L’ancien pilote Williams, se dit désolé de constater que son ancienne équipe a rencontré de grands problèmes en ce début de saison.

Le pilote russe, qui a roulé pour Williams lors de la saison 2018, a pu constater comme tout le monde le retard accumulé par l’équipe britannique en ce début d’année, ce qui l’a obligé à se rendre à Barcelone pour les essais hivernaux avec deux journées de retard sur le reste de la grille.

Au terme des huit journées de tests en Espagne, Williams est la lanterne rouge du classement en termes de performance, alors que l’écurie basée à Grove n’aura bouclé que 2639 kilomètres, bien loin des 5535 de Mercedes.

« Nous savons tous que l’équipe est dans une position très difficile, et en même temps, j’ai beaucoup de bons amis là-bas. » explique Sirotkin, qui fait désormais partie de l’équipe Renault en tant que troisième pilote.

« Je sais que nous n’avons travaillé ensemble qu’une seule année, mais c’est très long une année. Nous avons passé tant de journées ensemble sur le circuit et à l’usine et nous avons connu des situations difficiles. »

« Je sais combien de travail a été consacré au développement et je suis vraiment désolé de voir qu’il n’y aucun résultat en termes de performance en raison de circonstances difficiles, mais je préfère ne pas trop en dire à ce sujet car je connais les gens qui travaillent là-bas et je sais ce qu’ils valent. Je leur souhaite juste le meilleur, et j’espère qu’ils obtiendront ce qu’ils méritent. »

Sirotkin garde un pied en Formule 1

Le jeune russe travaillera pour Renault en F1 cette saison en tant que troisième pilote, tandis qu’il continuera de piloter pour SMP Racing dans le championnat du monde d’endurance.

« Nous avons toujours examiné nos options pour rester dans le paddock. Nous avons donc réussi à conclure un accord avec Renault et c’est excellent pour plusieurs raisons : C’est une grande équipe dans laquelle je connais beaucoup de monde, parce que j’était ici en 2016 et 2017. »

« C’est juste la situation idéale pour moi, après qu’il me soit devenu impossible de trouver une place en tant que pilote de course. »

Porsche a fait rouler sa monoplace pour la première fois

Le constructeur allemand, Porsche, a effectué le premier roulage officiel avec sa monoplace électrique qui participera à la prochaine saison de Formule E en 2020.

Le constructeur allemand fera son entrée officielle en Formule E lors de la saison 6, pour rejoindre notamment  Audi, BMW ou encore Mercedes.

La monoplace électrique de Porsche a effectué ses premiers tours de roue sur la piste de Weissach en Allemagne, et c’est le pilote titulaire, Neel Jani, qui a pu prendre pour la toute première fois le volant de sa future monoplace.

« Je suis très fier d’avoir pu prendre le volant pour ce baptême de piste pour Porsche en Formule E. » a déclaré le pilote suisse.

« Nous entamons un nouveau chapitre dans l’histoire sportive de la marque, et c’est très excitant d’en faire partie. »

« Tout s’est bien passé pendant ce premier test, et je dois dire que les premières impressions du groupe propulseur sont bonnes. »

Du côté de chez Porsche, on se félicite de n’avoir rencontré aucun problème lors de ce shakedown sur piste privée.

« Ce fut une journée importante pour toutes les personnes concernées par ce projet. » a déclaré Fritz Enzinger, vice président de Porsche Motorsport.

« Nous y travaillons depuis de nombreux mois, et ces premiers essais nous ont permis de nous familiariser aux challenges spécifiques de la Formule E, alors que le programme de tests va se poursuivre dans les prochaines semaines. »

Le rêve de Sergio Perez de rejoindre Ferrari s’est envolé

Le Mexicain Sergio Perez admet que son rêve de rejoindre la Scuderia Ferrari en Formule 1 s’est désormais envolé.

Sergio Perez, qui faisait partie de la Ferrari Driver Academy, était tout proche de signer avec la Scuderia Ferrari en 2014, mais un certain Kimi Raikkonen lui a volé la vedette à la dernière minute.

Le pilote mexicain n’a pas eu d’autre choix que de rejoindre l’équipe Force India [devenue Racing Point entre-temps] et avec laquelle il entamera cette saison sa sixième campagne.

Interrogé pour savoir si son rêve de rejoindre Ferrari était toujours présent, Sergio Perez admet que ses objectif personnels ont changé désormais.

« Les temps ont changé et mon objectif désormais est de franchir l’étape suivante avec mon équipe actuelle. » a déclaré Sergio Perez à Marca.

« Je suis profondément impliqué dans ce projet, nous vivons des moments formidables et pouvons faire de grandes choses. »

L’agent, qui manquait tant à Force India dans le passé, est désormais présent dans les caisses de l’équipe rachetée l’an dernier par un consortium canadien.

Ces ressources supplémentaires vont permettre aux deux pilotes de se battre pour le milieu de grille cette année, alors que Perez se demande encore s’il pourra aller chercher l’une des trois plus grosses équipes du haut de la grille.

« C’est vraiment super serré cette saison, je ne peux pas dire qui sera devant. On dirait que Alfa est très fort, mais je suis confiant quant au fait que nous serons de retour au milieu du peloton. »

Racing Point pourra t-elle aller chercher Red Bull-Honda ? : « Nous nous le demandons tous. » répond Sergio Perez.

« Nous devons juste attendre la première course de l’année pour voir où nous en sommes. Mais il ne faut jamais oublier qu’une saison de Formule 1 est longue, et vous devez donc faire preuve de patience. »

Zak Brown : « McLaren devait faire un reset »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, admet que son équipe devait impérativement faire un reset avant d’attaquer une nouvelle saison de Formule 1.

Après plusieurs saisons de galère avec le motoriste Honda, McLaren espérait renouer avec les victoires en 2018 lorsque Renault est arrivé en tant que motoriste pour l’écurie de Woking.

Mais la campagne 2018 ne s’est pas déroulée tout à fait comme McLaren l’espérait, et il aura donc fallu effectuer un reset complet à la fin de l’année dernière pour permettre à McLaren de repartir sur de bonnes bases.

L’écurie britannique a effectué de grands changements au sein de sa structure dirigeante, alors que des grands noms du sport automobile sont encore attendus d’ici quelques semaines, comme Andreas Seidl [ancien directeur du programme Porsche en endurance] ou encore James Key [ancien directeur technique de l’équipe Toro Rosso].

« Nos attentes sont d’être de retour pour remporter des championnats du monde, mais ce que nous voulons d’abord, c’est gérer nos propres attentes quant au chemin qui nous mènera au succès. » déclare le PDG de McLaren à Race Fans.

« Le désir est là, les attentes sont là, mais ce sera une longue route et nous devions faire un reset, ce que nous avons maintenant fait. »

« Nous n’avons pas encore toutes les personnes qu’il faut pour mener à bien ce projet, en particulier, Andreas Seidl [directeur général des opérations] et James Key [directeur technique] [les deux hommes rejoindront l’équipe dans quelques semaines]. »

Pour cette nouvelle saison, McLaren a connu des essais hivernaux relativement studieux, l’équipe britannique ayant parcouru plus de 4000 kilomètres en huit jours avec sa nouvelle monoplace, la MCL34.

Sainz : « Ferrari a une seconde d’avance sur McLaren »

Carlos Sainz estime que Ferrari sera capable de coller une seconde par tour à McLaren en ce début de saison 2019.

Le pilote espagnol a souligné les grands progrès réalisés par McLaren au cours de l’hiver, alors que l’écurie britannique a parcourus quelques 4064 kilomètres en huit jours de tests à Barcelone, soit le double de l’an dernier.

Carlos Sainz se dit très satisfait des chiffres obtenus jusqu’à présent avec la MCL34 lors des essais hivernaux, mais en toute franchise, l’Espagnol ne s’attend absolument pas à aller se battre à l’avant du peloton contre des Mercedes ou des Ferrari.

« On peut dire que c’est un bon départ, c’est sûr, avec ces 873 tours bouclés, je pense que c’est un bon chiffre. » déclare Carlos Sainz.

« L’équipe est arrivée aux essais hivernaux beaucoup mieux préparée, je pense qu’elle a appris de ses erreurs du passé et de la saison dernière, qui a été difficile pour l’équipe. »

« Nous allons en Australie bien mieux préparés que la saison dernière, nous connaissons mieux la voiture, nous connaissons mieux les domaines où nous devons nous améliorer. Cela nous donne une motivation supplémentaire, mais nous aide aussi à rester calme. »

« Nous ne savons où nous serons en Australie, mais il est certain que je préfère arriver avec 870 tours, plutôt que les 400 de l’an dernier. »

Ferrari, une seconde plus raide que McLaren

L’Espagnol estime que Ferrari ne jouera pas au même niveau que McLaren cette année, Sainz soulignant que McLaren se concentrera sur son propre travail avant d’aller chercher les trois plus grosses équipes.

« Ferrari, ce n’est un secret pour personne, ils ont beaucoup évolué. Ils se battront aux côtés des équipes habituelles, Mercedes et Red Bull. »

« Nous devons juste nous concentrer sur nous-mêmes et être un peu plus patient, parce que la Ferrari a un peu plus de tout pour le moment. » souligne le pilote McLaren en parlant de la vidéo On board de la Ferrari de Vettel à Barcelone.

« Je pense qu’ils peuvent nous mettre une seconde par tour, peut-être moins, peut-être plus. Après, le reste de la grille est très serré. »

« Nous ne savons pas ce que fait Renault, ni Alfa Romeo, ni Racing Point, et nous ne savons pas quel package ils apporteront à Melbourne. Nous ne savons rien nous ne savons pas qui sera devant ou derrière. »

Alonso peut revenir en F1 si une grande opportunité se présente

Fernando Alonso admet que si une grande opportunité se présentait à lui, il pourrait éventuellement réfléchir et revenir en Formule 1.

Le pilote espagnol Fernando Alonso a pris sa retraite du sport à la fin de la saison dernière, après dix-sept années passées au plus haut niveau, mais n’a jamais exclut un possible retour d’ici 2020.

Désormais ambassadeur de McLaren et pilote Toyota pour le championnat du monde d’endurance [WEC], le double champion du monde admet que si une belle opportunité se présente à lui, il pourrait signer son retour en catégorie reine du sport automobile.

« La Formule 1 vous manquera toujours, parce que c’est la voiture la plus rapide de la planète. » explique Alonso dans une entretien accordé à l’ancien pilote de F1, Rubens Barrichello.

« Bien-sûr, si vous avez une chance de pouvoir piloter pour une équipe de premier plan avec une réelle chance de gagner, vous dites oui à cette opportunité de revenir en F1. »

Indianapolis reste la priorité

Mais la priorité actuelle du pilote espagnol reste les 500 miles d’Indianapolis où il courra en mai prochain pour essayer de décrocher la triple couronne.

« Indianapolis est la priorité cette année, je ferais les dernières courses en WEC, mais ma priorité reste Indianapolis. »

« Je sais que c’est la plus difficile des trois courses de la triple couronne, en F1, si vous avez une bonne voiture, vous pouvez gagner le championnat. »

« Au Mans avec Toyota cette année, nous avions une très grande chance de gagner parce que nous avions la meilleure voiture, mais Indianapolis est très difficile. »