Selon Brawn, Mattia Binotto gère bien la situation chez Ferrari

Ross Brawn estime que le nouveau directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, gère très bien la situation entre ses deux pilotes cette saison.

Binotto, qui a été promu directeur sportif de la Scuderia Ferrari en début d’année en remplacement de Maurizio Arrivabene, a dû faire face à quelques critiques depuis le début de la saison en raison de consignes d’équipes données à ses pilotes en course.

Le week-end dernier à Shanghai, Ferrari a une nouvelle fois donné des consignes à ses pilotes en course, mais au final, cela a coûté une position à Charles Leclerc, qui n’a rien pu faire pour empêcher la Red Bull de Max Verstappen de passer devant lui.

Malgré une stratégie hasardeuse de la part de Ferrari, Ross Brawn estime que Mattia Binotto gère relativement bien la situation pour le moment.

“Mattia Binotto doit gérer ce qui est définitivement une situation nouvelle chez Ferrari : deux pilotes qui se battent au plus haut niveau.” explique Ross Brawn, le manager sportif de la F1.

“Mattia gère bien la situation. D’une part il arrive à gérer le jeune talent Charles Leclerc, et d’autre part, la grande valeur de Vettel, qui en tant que quadruple champion du monde, s’est montré capable de faire face à la pression dans le passé.” 

“C’est sans aucun doute une année difficile pour Vettel, mais son podium à Shanghai ne fera que renforcer sa confiance, tandis que Charles [Leclerc] a fait preuve d’une grande maturité en acceptant les consignes de son équipe.”

Ferrari devra être forte en 2019

Pour Brawn, le trois premières courses de la saison ont prouvé à Ferrari qu’elle devra être une équipe très forte et soudée si elle compte battre Mercedes cette année.

“Les trois premières courses ont confirmé que si Ferrari veut battre Mercedes tout doit être parfait à tous les niveaux.”

“La performance, la fiabilité et le travail d’équipe. Binotto sait ce qu’il a à faire, je suis certain qu’il consacrera toute son énergie à ce que cela se produise.”

“A Bahreïn, l’équipe avait la performance mais pas la fiabilité. En Chine, le performance n’était pas à la hauteur de Mercedes pour se battre en qualifications le samedi ou en course le dimanche.”

Red Bull : Des mises à jour à Bakou

Max Verstappen a confirmé que Red Bull Racing allait introduire quelques nouveautés sur le châssis de la RB15 lors de la prochaine manche à Bakou.

Le pilote hollandais Max Verstappen, qui occupe la troisième place au classement des pilotes après les trois premières courses de la saison, admet qu’il a encore un peu de mal à trouver son rythme en course face aux pilotes Ferrari et Mercedes.

Pourtant, l’équipe Red Bul Racing est bien la troisième force du plateau cette année avec un podium signé à Melbourne et deux quatrième places à Bahreïn et Shanghai pour Verstappen.

Mais le pilote Red Bull admet qu’il n’a pas réussi à faire de bons départs au cours des trois premiers Grands Prix, lui qui était pourtant habitué à gagner des positions dès les premiers tours de course l’an dernier.

“Jusqu’à présent, je n’ai pas réussi à prendre de très bons départs. Nous sommes encore en train de chercher un petit peu du côté du moteur Honda pour améliorer les départs. Je pense que l’on peut faire mieux.” explique Max Verstappen.

“A Bakou, nous aurons des mises à jour pour la voiture et le moteur, mais les plus grandes évolutions seront introduites un peu plus tard [certainement en Espagne ou à Monaco].”

“C’est difficile à dire pour le moment, mais quoi qu’il en soit, j’ai un peu de mal à nous situer. Mercedes et Ferrari sont rapides, mais pour nous c’est un peu le point d’interrogation.”

20 chevaux supplémentaires à Bakou

La mise à jour moteur dont parle Max Verstappen devrait apporter un surplus de puissance d’environ 20 chevaux, ce qui pourrait apporter un gain de deux dixièmes au tour sur un tracé comme celui de Bakou.

Rappelons que le circuit de Bakou offre l’une des plus grandes lignes droites du calendrier où la puissance moteur peut faire la différence sur un tour de qualifications.

Carlos Sainz : “Ça ne se voit pas au classement, mais nous progressons”

Déjà trois courses avec sa nouvelle équipe McLaren, et toujours aucun point marqué pour le pilote espagnol Carlos Sainz.

L’ancien pilote Renault, qui a rejoint McLaren cette année en remplacement de Fernando Alonso ne connaît pas un début de saison facile, avec deux abandons et un accrochage dès le premier tour en Chine, ce qui a largement compromis sa course.

Mais l’Espagnol ne se laisse pas abattre pour autant et insiste sur le fait que malgré un zéro pointé au classement des pilotes, il reste plus motivé que jamais.

“Je passe quelques jours à l’usine pour analyser le Grand Prix de Chine et préparer Bakou. Même si cela ne se voit pas au classement, nous progressons et nous sommes satisfaits de l’évolution de la situation.” déclare Carlos Sainz.

“Nous avons juste besoin que la chance soit de notre côté et tout devrait rentrer dans l’ordre.” conclut le pilote espagnol.

En revanche, son coéquipier Lando Norris, qui débute sa carrière en Formule 1 cette année avec McLaren, a marqué à lui tout seul tous les points de l’équipe depuis la première course de la saison à Melbourne.

Lui aussi a été victime d’un accrochage lors de la dernière course à Shanghai et a dû abandonner en raison des dommages importants sur sa monoplace.

Avec huit points inscrits en trois courses, l’équipe McLaren est actuellement huitième au classement constructeurs à égalité de points avec Haas.

Julien Fébreau au volant d’une Alpine A110 Cup au Nogaro

Julien Fébreau, la voix de la Formule 1 en France sur les antennes Canal+, va participer à la première manche de la saison Alpine Elf Europa Cup.

Le Français Julien Fébreau prendra le volant de la voiture numéro 110 réservée aux VIP le week-end prochain [20-21-22 avril] sur le circuit Nogaro sur lequel il affrontera des pilotes confirmés comme Marc Guillot (Milan Compétition), Vincent Beltoise (Racing Technology) ou encore Gaël Castelli (CMR).

Fabriquée par l’usine Alpine à Dieppe, la monocoque de l’Alpine A110 Cup est modifiée pour adapter la géométrie de suspension, réduire la hauteur de caisse (-40 mm), offrir des points d’ancrage à l’arceau-cage et adapter la rigidité aux contraintes de la compétition.

Véritable voiture de course, sous le capot, l’Alpine A110 Cup reprend le moteur 1.8L turbocompressé à injection directe de la voiture de série.

Avec un filtre à air et une ligne d’échappement spécifique à la compétition, la puissance de la Cup grimpe à 270 ch (+18 cv) pour un couple inchangé de 320 Nm.

La gestion électronique est assurée par un boîtier électronique Magneti-Marelli SRG 140 de dernière génération, qui intègre également le système d’acquisition de données moteur et châssis.

Ce moteur est couplé à une boîte de vitesse séquentielle à six rapports, développée spécifiquement dans le cadre d’un partenariat entre Signatech et 3MO. Elle est équipée d’un différentiel autobloquant à glissement limité.

Le patron de la F1 s’attend à une course “vraiment spéciale” au Vietnam

Le patron de La Formule 1, Chase Carey, s’attend à une course passionnante l’année prochaine pour la première édition du Grand Prix du Vietnam.

Le Vietnam fera son entrée au calendrier de la Formule 1 en 2020 avec un tracé urbain long de 5,6 km situé à quelques kilomètres du centre de la capitale Hanoï.

Le design de cette piste, construite autour du stade My Dinh de Hanoï, a été confié à l’architecte officiel de la Formule 1, l’Allemand Hermann Tilke, à qui l’on doit déjà des tracés comme celui de Bahreïn, Istanbul [qui ne fait plus partie du calendrier] ou encore Bakou en Azerbaïdjan, et qui accueillera la Formule 1 la semaine prochaine pour la quatrième manche de la saison 2019.

Pour le patron de la Formule 1, tous les ingrédients pour vivre une course passionnante seront réunis à Hanoï, alors qu’il s’agira de la toute première course de Formule 1 dans un pays où la course automobile reste marginal.

“Nous pensons que cette piste rendra la course vraiment spéciale.” a indiqué le patron de la F1, Chase Carey, le week-end dernier à Shanghai.

“Elle offrira une compétition très excitante, parce que c’est la combinaison d’une course urbaine – parce que nous serons dans le centre-ville – et en même temps sur une piste.”

Les travaux ont débuté

Les travaux de ce chantier faramineux ont débuté le mois dernier, soit un peu plus d’un an avant la première course organisée à Hanoï, tandis que le président de la FIA, Jean Todt, était présent au Vietnam pour les tous premiers coups de pelle.

Ce grand événement donnera au Vietnam et à sa capitale une visibilité internationale.” a déclaré Jean Todt lors de sa visite à Hanoï.

C’est formidable pour le développement du sport automobile au Vietnam et dans la région, et j’espère vraiment qu’il sera bientôt possible de célébrer toutes sortes de courses.”

Il y a des jeunes gens talentueux et passionnés par le sport automobile, donc, je pense qu’il est très important qu’il y ait une nouvelle catégorie ici. Je suis impatient de vous revoir dans un an sur la grille de départ du premier Grand Prix F1 du Vietnam.”

Le Grand Prix du Vietnam 2020 se déroulera au mois d’avril, mais pour l’instant, aucune date précise n’a encore été dévoilée.

Ne loupez pas la journée de recrutement pour le GP de France !

Pour la seconde année consécutive, le Grand Prix de France s’apprête à lancer le forum de l’emploi le 27 avril prochain sur le circuit Paul Ricard du Castellet dans le var.

Cette journée se déroulera le 27 avril 2019 entre 09h00 et 15h00 sur le circuit Paul Ricard et en partenariat avec le Pole Emploi.

Plus de 750 postes d’intérimaires et bénévoles sont à pourvoir pour le prochain Grand Prix de France qui se déroulera du 21 au 23 juin 2019.

Les postes à pourvoir sont variés et se trouvent dans plusieurs domaines tels que la restauration, l’hôtellerie, les services à la personne, la sécurité, l’accueil ou encore la logistique.

Si vous êtes un vrai passionné de Formule 1 ou de sport automobile en général, n’hésitez pas à participer à ce forum de l’emploi le 27 avril prochain sur le circuit Paul Ricard.

Notez également que Pole Emploi, qui est partenaire de ce forum de l’emploi, mobilisera pour l’occasion 50 conseillers qui mèneront les entretiens de recrutement et proposeront des ateliers de préparation.

grand prix de france f1

Ferrari travaille sur un aileron arrière style Mercedes pour l’Espagne

Ferrari travaille sans relâche pour essayer de résoudre ses problèmes qui l’ont empêché de battre Mercedes au cours des trois premières courses de la saison 2019.

La Scuderia Ferrari possède une bonne monoplace cette année, mais comme l’a souligné Nico Rosberg juste après le Grand Prix de Chine, l’équipe italienne souffre d’un problème d’aérodynamisme fondamental sur la SF90.

A Shanghai par exemple, la Ferrari SF90 avait toujours un avantage de quatre dixièmes sur Mercedes dans les lignes droites, mais cet avantage a fondu comme neige au soleil sur les parties sinueuses du circuit.

Ainsi, le directeur de l’équipe de Maranello, Mattia Binotto, a assuré que Ferrari travaillait déjà sur la résolution de ce problème avec le développement d’un nouvel aileron arrière style Mercedes, et qui devrait être introduit dès le Grand Prix d’Espagne.

“Nous avons, selon le circuit, certaines limitations. Donc, nous travaillons sur un aileron arrière comme Mercedes.” a confirmé Binotto à AMUS.

Ce nouvel aileron arrière ne devrait pas être introduit pour la prochaine course en Azerbaïdjan, puisque les caractéristiques du tracé urbain de Bakou nécessitent l’introduction d’ailerons moins prononcés en raison de la très longue ligne droite de départ/arrivée.

En plus de ce nouvel aileron arrière, la Scuderia devrait peaufiner son package aérodynamique à l’avant de la monoplace afin de respecter un certain équilibre des flux sur la carrosserie de la SF90.

Pour Russell, le plus gros problème est en entrée de virage avec la Williams

George Russell révèle que lui et son coéquipier ont beaucoup de mal à gérer la Williams FW42 dès l’entrée des virages, alors que les deux pilotes essaient toujours de comprendre ce qui ne va pas sur leur monoplace.

Ce n’est un secret pour personne, la Williams FW42 est une monoplace ratée, et les deux pilotes auront certainement le plus grand mal à exploiter au mieux cette monoplace tout au long de la saison 2019.

Robert Kubica expliquait avant le Grand Prix de Bahreïn que le comportement de la FW42 était tout simplement incompréhensible et soulignait la grande différence de comportement entre les deux voitures, alors qu’elles avaient les même réglages.

Pour Russell, qui débute sa carrière en Formule 1 cette année, le plus gros problème se situe en entrée de virage avec sa monoplace.

“En ce moment, Robert [Kubica] et moi avons de gros problèmes avec le comportement de la voiture à l’entrée du virage et au milieu de la courbe par rapport à la sortie.” explique George Russell à Motorsport-Total.com

“C’est très différent dans tous les domaines, et c’est ce qui rend le pilotage si difficile. C’est principalement aérodynamique, mais aussi un peu mécanique, je dirais 75/25.”

“Nous aurons des améliorations, comme dans n’importe quelle équipe, mais ce n’est pas comme si nous allions avoir quelque chose de spécial.”

“Je n’ai absolument pas réussi à améliorer mes qualifications lors des deux dernières courses, et je pense que j’ai encore besoin de comprendre et de respecter les limites de la voitures.”

Une grande mise à jour devrait arriver au Grand Prix d’Espagne pour Williams, tout comme pour les autres équipes d’ailleurs. Mais le retard pris par l’écurie britannique cette année semble tout simplement irrattrapable, ce qui devrait pousser Williams à se tourner très rapidement vers le développement de sa monoplace 2020.

Alfa Romeo n’a pas suivi les préconisations de Ferrari à Shanghai

Ferrari a révélé que l’équipe Alfa Romeo n’a pas souhaité changer l’unité de contrôle montée sur ses monoplaces au Grand Prix de Chine, alors que le fabricant italien avait mis à disposition de ses équipes clientes un nouveau boîtier.

Au Grand Prix de Bahreïn, la Ferrari de Charles Leclerc a été touchée par un problème technique lié à l’unité de contrôle électronique, ce qui a coûté au Monégasque une potentielle victoire le dimanche en course.

Après l’apparition de ce problème, Ferrari a décidé de changer l’unité de contrôle électronique sur ses deux monoplaces pour le Grand Prix de Chine et a également demandé à ses écuries clientes de procéder à ce changement pour éviter tout risque de panne.

L’équipe Haas a effectué ce changement sur ses deux monoplaces, mais Alfa Romeo n’a pas eu le temps d’effectuer ce changement pour le Grand Prix de Chine en raison de problèmes liés à l’installation.

La conséquence a été lourde pour Alfa Romeo puisque Antonio Giovinazzi n’a pas pu participer aux qualifications le samedi, ce qui a finalement obligé l’équipe Alfa Romeo à procéder au changement de ce boîtier.

“Nous l’avons changée [l’unité de contrôle], parce que sur la voiture de Charles [Leclerc] elle a connu une défaillance.” a expliqué Mattia Binotto, le directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

“Nous savons qu’avec la spécification initiale des unités de contrôle nous avons eu quelques problèmes de fiabilité, donc, nous l’avons simplement changée pour une meilleure.”

“Nous l’avons changée sur la voiture de Seb [Vettel] également, par précaution, alors que nous avons aussi demandé à nos équipes clientes de les changer aussi.”

“Haas l’a fait, mais pas Alfa Romeo en raison de problèmes d’installation. Ils ont estimé que c’était trop compliqué, trop risqué. En conséquence, Antonio [Giovinazzi] a de nouveau rencontré un problème en qualifications, donc nous espérons que ce soit changé dès que possible.”

La Formule 1 en discussions pour une course urbaine à Pékin

La Formule 1 a confirmé que la discipline était en train d’évaluer la possibilité de mettre en place une seconde course en Chine dans un proche avenir.

Le directeur commercial de la F1, Sean Bratches, a confirmé que des réunions avec les représentants du gouvernement sont actuellement en train de discuter de la possibilité d’organiser une autre course de Formule 1 dans une seconde ville chinoise après Shanghai.

“Il y a des réunions organisées avec des représentants de gouvernements locaux pour identifier une deuxième ville qui pourrait accueillir un Grand Prix.” a confirmé Sean Bratches, le directeur commercial de la F1 à l’AFP.

“Nous serions très intéressés par une course sur un circuit urbain. Si vous voulez promouvoir la marque auprès des fans occasionnels et des non-fans, pour qu’ils deviennent des fans réguliers, il faut… leur montrer de près ce qu’est vraiment ce sport.”

Selon l’AFP, la ville de Pékin serait envisagée pour accueillir une course de Formule 1 en plein centre-ville.

La Chine est inscrite depuis 2004 au calendrier de la Formule 1 avec un Grand Prix organisé sur le circuit international de Shanghai. Et Liberty Media, propriétaire de la F1 depuis 2017, ne cache pas son intérêt pour le marché asiatique puisque l’an prochain Hanoï accueillera le premier Grand Prix du Vietnam.

Briatore sur Ferrari : “Rien de nouveau, la voiture est toujours lente”

Après la prestation de Ferrari au Grand Prix de Chine le week-end dernier, Flavio Briatore s’est de nouveau montré très critique envers la Scuderia.

A Shanghai, Ferrari a décroché un podium avec la troisième place de Sebastian Vettel, mais le second pilote Charles Leclerc a dû obéir à des consignes que beaucoup jugent incompréhensibles et a terminé la course à la cinquième place.

Interrogé par la télévision italienne pour avoir son opinion sur le début de saison de Ferrari, Flavio Britatore ne change pas de version depuis la première course en Australie.

“Est-ce que Ferrari va mal ? Ce n’est pas nouveau, la voiture est lente depuis huit ans.” souligne Flavio Briatore à la télévision italienne.

Un double rôle pour Binotto !

Selon l’Italien, la Scuderia Ferrari a eu tout simplement tord de nommer Mattia Binotto en tant que directeur sportif, alors que l’ingénieur faisait déjà un travail remarquable en tant que directeur technique chez Ferrari.

L’ancien responsable de Renault en Formule 1 avait déjà mis en garde la Scuderia il y a quelques mois contre le risque encouru avec une telle décision. Il estime désormais, après les trois premières courses de l’année, que le temps lui a donné raison.

“Binotto est un excellent directeur technique, mais il a également été nommé chef d’équipe. Ils [Ferrari] risquent désormais de ne pas avoir de directeur entièrement dévoué et de le perdre également dans la partie technique.”

Un problème inédit chez Haas

Depuis deux courses, l’équipe Haas est confrontée à un problème inédit avec sa monoplace, un problème essentiellement concentré sur les pneus de la VF-19.

Depuis le Grand Prix de Bahreïn, les pilotes Haas n’arrivent pas à trouver du rythme en course, et comme l’expliquait Romain Grosjean le week-end dernier à Shanghai, après seulement deux tours, les pneus perdent en performance.

Ce phénomène n’existait pas lors des essais hivernaux à Barcelone, bien que les températures hivernales étaient bien plus basses que celles rencontrées depuis le début de la saison en Australie.

En Chine le week-end dernier, les deux pilotes Haas s’étaient montrés compétitifs lors de la séance de qualifications et avaient réussi une fois de plus à rentrer en Q3.

Mais en course, alors que les températures étaient assez fraîches, le rythme de la VF-19 a sensiblement chuté, et Romain Grosjean et Kevin Magnussen n’ont pas réussi à terminer dans le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

“Nous avons compris le problème après Bahreïn, mais nous ne pouvions pas le résoudre à temps, nous avons encore besoin de travailler dessus.” explique le patron de l’équipe Haas, Gunther Steiner.

“Nous devons continuer de travailler et de trouver une solution à notre grand problème. Nous n’avons pas connu cela durant les essais hivernaux, car la piste est complétement différente des pistes comme Bahreïn, ici [Shanghai] ou Bakou.”

Le phénomène devrait s’accentuer à Bakou

Avec l’une des plus grandes lignes droites du calendrier et des virages à faible vitesses dans les rues de Bakou, Steiner pense que le phénomène va s’accentuer au Grand Prix d’Azerbaïdjan, prochaine étape de la F1.

“Bakou est encore pire, je me prépare à être très déçu. J’espère que nous trouverons une solution avant Bakou. Sur ce type de piste, nous ne pouvons pas obtenir plus d’énergie dans les pneus.”

“Ce sont des pistes avec de longues lignes droites et des virages à faible consommation d’énergie où nous ne pouvons pas chauffer les pneus.”

“Lors des essais hivernaux, même s’il faisait froid à Barcelone, vous chargez plus le pneu, vous mettez plus d’énergie et vous pouvez conserver la chaleur.”

“En Australie, la température était plus élevée, donc tout allait bien. Mais à Bahreïn et ici [Shanghai], cela ne fonctionne tout simplement pas.”

La communauté française de la F1 désolée par l’incendie de Notre-Dame de Paris

La communauté française de la Formule 1 a suivi avec préoccupation l’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame ce lundi soir à Paris.

La cathédrale Notre-Dame de Paris, qui a survécu à deux guerres mondiales, à la révolution et à l’invasion nazie, est le bâtiment  historique le plus visité du monde et c’est donc avec une grande tristesse et émotion que la communauté française de la Formule 1 a réagi ce lundi.

Presque 24h après cet incendie, les autorités françaises ont ouvert une enquête pour connaître les raisons exactes de ce drame, tandis que fort heureusement aucun mort n’est à déplorer.

Très rapidement, les pilotes français Romain Grosjean et Pierre Gasly ont publié de courts messages sur Twitter pour montrer leur désolation de voir partir en fumée une partie du patrimoine de l’histoire française.

“Force et courage à nos pompiers pour sauver notre trésor.” a twitté le pilote Red Bull Racing Pierre Gasly.

“Remerciements spécialement à tous les pompiers qui ont fait de leur mieux pour sauver notre monument, notre histoire, notre patrimoine.” a écrit Romain Grosjean sur son compte Twitter.

“Une immense tristesse de voir un incendie ravager Notre-Dame de Paris ce soir. Grâce au courage des pompiers, le pire a été évité au péril de leurs vies.” pouvait-on lire sur le compte Twitter de Jean Todt, président de la FIA.

Le président du GIP Grand Prix de France, Christian Estrosi, a lui aussi réagi à cet événement dramatique : “Horrifié par ces images de la Cathédrale Notre-Dame de Paris en feu. C’est un traumatisme et un drame pour les millions de Français et tous les amoureux de notre histoire et de notre patrimoine.”

Ricciardo ne voulait pas savoir pourquoi Hulkenberg n’était plus derrière lui en Chine

Daniel Ricciardo, qui a terminé le Grand Prix de Chine à la septième position et qui a donc marqué ses premiers points pour Renault, s’est dit satisfait d’avoir exécuté une stratégie à un seul arrêt à Shanghai.

Le pilote Renault a pris le départ du Grand Prix de Chine à la septième position sur la grille de départ et a réussi à conserver cette place jusqu’à l’arrivée de la course, malgré la pression du pilote Racing Point Sergio Perez.

Ricciardo est resté sur une stratégie à un seul arrêt en Chine, et c’est grâce à cela que le pilote Renault a pu franchir la ligne d’arrivée dans les points dimanche dernier.

“Je suis heureux que nous ayons pu faire cet arrêt unique, étant donné que nous avions déjà essayé à Bahreïn et que cela n’avait pas fonctionné pour nous.” explique Daniel Ricciardo.

“Ce n’était pas facile, parce que Perez [Sergio] était très rapide, il m’a poussé durant toute la course. J’ai essayé de gérer l’écart au début, mais il revenait et je devais à nouveau accélérer.”

“Vers la fin de la course, la situation devenait un peu difficile, mais il souffrait lui aussi, alors la situation était un peu moins tendue au cours des derniers tours.”

“J’avais vraiment l’impression de bien m’y prendre, alors qu’une partie de moi-même voulait que les pneus se dégradent rapidement pour que je puisse faire un second arrêt.”

“Finalement, je savais que nous devions faire encore un bon bout de chemin avec les pneus durs, et j’étais donc un peu nerveux. Mais finalement, je suis content que cela ait fonctionné.”

“C’est certainement un peu positif pour nous, même si j’ai été surpris par le rythme de Perez en course. Idéalement, nous voulons réduire davantage l’écart avec les autres, et nous pensons pouvoir nous améliorer sur certains points. D’une manière générale, si nous arrivons bien à organiser nos week-ends nous devrions être à l’avant de la grille.”

Ricciardo n’était pas au courant de l’abandon de Hulkenberg

Concernant l’abandon de son coéquipier Nico Hulkenberg pendant la course, Daniel Ricciardo admet qu’il n’était pas au courant que l’Allemand avait rencontré des problèmes de fiabilité.

“Je ne savais pas qu’il avait abandonné. Je le soupçonnais, parce que je ne voyais plus son nom sur le tableau d’affichage et j’ai même cessé de le voir dans mes rétroviseurs.”

“Mais je sentais qu’il était un peu trop tôt pour qu’il fasse un arrêt, donc, je me suis posé des questions. Mais j’ai préféré ne pas savoir et me concentrer uniquement sur ma course.”

“Maintenant, je sais qu’il nous reste encore du travail à faire en matière de fiabilité. Je ne savais pas quel était son problème, mais je sais que ce n’était pas un accident, donc il s’agissait d’un problème de fiabilité.”

Vettel admet que Ferrari n’arrive pas à libérer tout le potentiel de la SF90

Sebastian Vettel estime que Ferrari peut encore trouver de la performance avec sa monoplace cette saison, le pilote allemand insistant sur le fait que le plein potentiel de la SF90 n’a pas encore été exploité.

A Shanghai, Ferrari aurait dû placer ses deux monoplaces aux troisième et quatrième places à l’arrivée de l’épreuve, mais une stratégie hasardeuse de la part de l’équipe italienne a coûté une position à Charles Leclerc, qui a terminé la course à la cinquième place.

Pour Sebastian Vettel, qui a terminé sur la troisième marche du podium en Chine, Ferrari n’a pas été assez forte le week-end dernier à Shanghai face à Mercedes.

“Nous sommes heureux d’avoir signé un podium, mais dans l’ensemble, nous ne pouvons pas être satisfaits, car nous étions trop lents.” nous explique Sebastian Vettel.

“Nous espérions être mieux placés et être dans le match avec Mercedes, mais nous ne l’étions pas. C’est aussi dommage que nous n’ayons pas réussi à terminer troisième et quatrième.”

“Concernant les consignes, la priorité reste toujours pour l’équipe, et Charles et moi-même sommes conscients que nous pilotons pour l’équipe. Nous pouvons faire notre propre course, mais nous devons avant tout nous assurer que Ferrari soit en position de battre ses rivales.”

La SF90 a encore du potentiel

Concernant la performance de la SF90 cette saison, Sebastian Vettel estime que l’équipe n’a pas encore réussi à exploiter le plein potentiel de la monoplace après seulement trois courses.

“Je pense que nous avons une bonne voiture, mais nous ne sommes toujours pas en mesure de libérer tout son potentiel. Nous en apprenons beaucoup à ce sujet, et il est important de beaucoup rouler pour mieux comprendre.”

“Nous obtenons une image de plus en plus claire de ce qui nous manque pour le moment, donc, je pense que les prochaines semaines seront importantes pour nous, afin que nous puissions prendre la bonne voie pour les mois à venir.”

Pneus : Red Bull opte pour le choix le plus agressif à Bakou parmi les top teams

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les choix de pneus de chaque pilote pour la quatrième manche de l’année qui se déroulera sur le circuit urbain de Bakou en Azerbaïdjan le 28 avril.

Pour cette quatrième manche de la saison, Pirelli a mis à disposition des équipes les gommes C2, C3 et C4. Le C2 étant la gomme la plus dure du week-end, alors que la C4 sera la plus tendre.

D’un point de vue stratégique, à l’avant du peloton, ce sont les pilotes Red Bull qui ont opté pour un choix plus agressif avec pas moins de neuf trains de pneus Tendres pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Chez Ferrari en revanche, les deux pilotes de la Scuderia ont opté pour “seulement” sept trains de pneus Tendres, contre huit pour les pilotes Mercedes.

Rappelons que le circuit de Bakou est situé en plein centre-ville et est donc, sur le papier, favorable aux Red Bull, qui ont toujours été très fortes sur des tracés urbains.

Petite particularité du côté de chez Renault avec Daniel Ricciardo qui n’a choisi qu’un seul train de pneus Médiums pour ce Grand Prix d’Azerbaïdjan. L’Australien a préféré choisir le maximum de trains de pneus Tendres [10] et deux trains de pneus durs.

Les choix de chaque pilote pour Bakou

Villeneuve : “Williams n’est plus une équipe de course”

Dernier pilote à avoir offert un titre mondial à l’équipe Williams il y a 22 ans, Jacques Villeneuve se montre très critique envers son ancienne écurie.

L’équipe Williams est bien loin de se battre pour le titre mondial en Formule 1 depuis quelques années, pire, l’écurie britannique est devenue la lanterne rouge de la discipline en 2018 et n’a toujours pas marqué le moindre point cette année après trois courses.

Selon Jacques Villeneuve, Williams ne cherche même plus à remporter des courses, alors que Williams a publié ses comptes de l’année 2018 récemment et a confirmé des profits.

“Ses dirigeants paient pour les mauvaises décisions prises au cours des récentes années.” déclare Jacques Villeneuve au Journal de Montréal.

“Williams n’est plus une équipe de course, c’est une entité publique qui doit rendre des comptes en fin d’année. Tout ce qu’on fait, c’est de satisfaire son président et directeur général. Or, la compagnie a fait 16 millions (US) de profits en 2018, donc, elle va bien.”

“Si l’entreprise a fait autant d’argent, c’est qu’elle n’en a pas suffisamment consacré dans son équipe de course. Le président ne veut pas gagner en F1, il veut juste s’assurer de faire le plus de gains possible pour les investisseurs. C’est tout ce qui importe…”

Simple coïncidence, le fondateur de l’équipe Williams, Sir Franck Williams, fête aujourd’hui ses 77 ans.

Christian Horner : “Gasly a fait un pas en avant, il a réalisé des progrès”

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, estime que Pierre Gasly se sent désormais plus à l’aise avec sa monoplace après les trois premières courses de l’année.

Le pilote français, qui a rejoint Red Bull cette année, a admis qu’il ne se sentait pas à l’aise au volant de la RB15.

Déjà, dès les essais hivernaux à Barcelone, Pierre Gasly a été victime de deux crashs avec sa monoplace, ce qui a fortement ralenti son apprentissage avec sa nouvelle équipe avant le début de la saison.

Par la suite, à Melbourne Pierre Gasly a été piégé en qualifications par une stratégie hasardeuse de la part de son équipe et a dû prendre le départ de la course depuis la dix-septième position sur la grille.

A Bahreïn, le Français a finalement marqué ses premiers points pour sa nouvelle équipe en terminant huitième, mais son rythme était loin de celui de son coéquipier Max Verstappen.

En Chine, Gasly a de nouveau rencontré des difficultés pour trouver un rythme similaire à celui de son coéquipier, mais le Français terminera tout de même la course à la sixième position et signera le meilleur tour en course avec des pneus neufs.

Son patron estime qu’il a fait de grands progrès depuis le début de la saison, même s’il admet que Gasly n’est pas encore tout à fait à l’aise avec la RB15.

“Il a fait un pas en avant ce week-end [en Chine], même s’il n’est pas toujours complètement à l’aise avec la voiture.” explique Christian Horner.

“Il est encore en train de peaufiner son style de pilotage pour arriver à optimiser le meilleur de la voiture, les caractéristiques de la voiture, et il fait des progrès avec ça.”

“Je pense que manifestement c’est un vrai défi pour lui, mais il a réalisé des progrès, et il a signé le meilleur tour en course [en Chine], ce qui devrait lui donner un peu plus de confiance en lui.”

Après le Grand Prix de Chine, Pierre Gasly est retourné directement an Angleterre à l’usine de Milton Keynes de Red Bull pour préparer la prochaine épreuve dans le simulateur durant deux journées.

Renault ne peut pas rivaliser avec les “machines de guerre” que sont Mercedes et Ferrari

Pour Alain Prost, qui occupe le poste de conseiller spécial chez Renault, Mercedes et Ferrari sont tout simplement inatteignables cette année en F1 pour l’équipe du constructeur français.

Alain Prost, qui n’hésite pas à qualifier les top teams de “machines de guerre”, admet que Renault ne peut que constater à quelle vitesse Mercedes et Ferrari développent leurs monoplaces depuis quelques années maintenant.

“Les trois top teams son inatteignables, il faut être réaliste. Le tout c’est d’essayer de s’en rapprocher en qualifications et en course.” admet Alain Prost, conseiller spécial de l’équipe Renault au micro de Canal+.

“Il faut développer, développer encore, mais il faut aussi travailler la fiabilité quand même. Je pense qu’on a encore une ou deux courses encore un peu difficiles, après ça commencera à aller mieux.”

“Mais ce sont des machines de guerre [Mercedes et Ferrari], avec beaucoup plus de moyens, beaucoup plus de personnel. Donc, il faut être ingénieux, mais c’est vrai que le règlement ne vous permet pas d’être ingénieux.”

“Plein de choses dans les cartons” chez Renault

“Il faut construire des grosses machines, nous on a amélioré la voiture, on améliore toujours un petit peu, mais eux ils font aussi bien et peut-être même mieux. Il faut passer la vitesse supérieure, mais on le sait.”

“Il y a plein de choses dans les cartons, donc, attendons de voir si on arrive à récupérer le gap, mais pour l’instant, il n’y a pas péril dans la demeure dans le programme que l’on s’est fixé, si ce n’est qu’on est un peu moins bien en termes de performance, mais surtout de fiabilité dans ce début de saison.”

“Par contre, en performance moteur, je peux vous dire qu’on est pas mal du tout.” conclut l’ancien pilote de Formule 1.

Pour rappel, Renault a marquer des points le week-end dernier à Shanghai grâce à la septième position de Daniel Ricciardo à l’arrivée de l’épreuve.

Mais le pilote australien a terminé la course avec un tour de retard sur les Mercedes, les Ferrari et les deux Red Bull. Son coéquipier Nico Hulkenberg a quant à lui abandonné sur panne mécanique.

Honda prépare une mise à jour de 20 chevaux pour Bakou

Le motoriste Honda poursuit son processus d’amélioration pour atteindre le niveau de puissance des moteurs Ferrari et Mercedes. Ainsi, Honda espère pouvoir introduire une mise à jour au prochain Grand Prix à Bakou.

Selon les dernières indiscrétions du paddock à Shanghai, Honda devrait apporter à Bakou une mise à niveau de son unité de puissance, faisant gagner au moteur monté à l’arrière des Red Bull et des Toro Rosso environ 20 chevaux supplémentaires.

Cette première mise à jour du motoriste japonais arriverait sur un tracé sur lequel la vitesse de pointe des monoplaces prévaut. On estime d’ailleurs que cette mise à niveau pourrait apporter un gain d’environ deux dixièmes au tour.

Alors que Honda fait de petits pas en avant depuis le début de la saison, son concurrent Renault fait un pas en arrière cette année, avec des problèmes de fiabilité sur son unité de puissance.

Honda avance, Renault régresse

Carlos Sainz a dû abandonner en Australie en raison d’un incendie qui a éclaté sous le capot moteur de sa McLaren [problème de MGU-K], puis c’est au tour des deux pilotes Renault d’abandonner à Bahreïn, alors que Nico Hulkenberg a de nouveau dû abandonner ce dimanche à Shanghai.

Pendant ce temps-là, Honda n’a connu qu’un seul gros problème avec son unité de puissance sur la Toro Rosso de Daniil Kvyat lors des EL1 au Grand Prix de Chine ce week-end.

Après les trois premières courses de l’année, Honda a déjà signé un podium lors de la manche inaugurale à Melbourne et deux quatrième place avec Verstappen à Bahreïn et en Chine.

La bataille entre les deux fabricants est donc à son apogée cette année, alors que le motoriste japonais souhaite retrouver sa dignité après plusieurs saisons de galère avec l’équipe McLaren entre 2015 et 2017.

Renault pour sa part cherche désormais à retrouver une certaine fiabilité, alors que le moteur du constructeur français est devenu en 2019 le moins compétitif de la grille.