Elle fait partie de ces femmes qui changent le visage d’une discipline. Pilote essayeuse de 2012 à 2015 pour l’écurie Williams et créatrice de l’organisation Dare To Be Different pour promouvoir le sport auto au féminin, Susie Wolff est une interlocutrice de choix. F1Only.fr  s’est entretenu avec elle pour parler du futur des femmes dans la course automobile.

Verra-t-on prochainement une femme piloter une Formule 1 durant une course ? Si aux États-Unis, les portes de l’Indycar puis de la NASCAR se sont ouvertes plus rapidement pour Danica Patrick et Milka Duno, celles de la F1 semblent être plus réticentes. Et pourtant, Tatiana Calderón pourrait être la première à le faire depuis Maria Lombardi en 1975.

Promue pilote d’essai pour Alfa Romeo Sauber, la Colombienne a les cartes en main pour se faufiler dans les petits papiers des écuries. « Tatiana est un modèle. Elle travaille dur pour réussir. » note Susie Wolff lorsque F1only.fr l’interroge.

Mais un obstacle de taille peut freiner la progression de Calderón : la Super Licence. En effet, elle ne compte aucun point sur les 40 nécessaires pour courir. « C’est normal qu’il y ait ce genre d’obstacles. La F1 est ce qui se fait de meilleur dans le sport auto. Pour être en F1, vous devez être excellent, et ce, qu’importe votre sexe. »

Initiatrice de la campagne Dare To Be Different, Wolff fait en sorte que les femmes aient plus d’opportunités de montrer leurs talents. Au sein de l’équipe Venturi, elle a par exemple engagé Simona de Silvestro, elle aussi passée par la F1. Elle s’explique : « Si on veut faire un sport plus diversifié, on a juste à créer l’opportunité. On a besoin d’avoir plus de femmes dans ce sport. »

Elles seront sept femmes à piloter en Formule E à Riyad pour des essais. Une chance de mettre en lumière le sport auto version féminine : « C’est un signe clair de la part de la Formule E. Cela montre leur investissement pour que les deux sexes fusionnent.

« Cela leur donne l’opportunité de montrer ce dont elles sont capables. J’espère que c’est un pas dans la bonne direction. » assure Wolff.

Et que dire de la W Series ? Cette série réservée uniquement aux femmes – et qui débute le printemps prochain – fera s’affronter de 18 à 20 pilotes sur des Formule 3. 55 prétendantes ont déjà été sélectionnées.

Mais Susie Wolff reste perplexe : « La W Series donne une chance aux femmes de pouvoir rouler en compétition. Mais je suis inquiète par rapport au long terme de cette compétition. Que fera la gagnante de la W Series ? »

Entretien réalisé par Daniel Ortelli.

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, estime que Valtteri Bottas a été le seul point faible de l’équipe Mercedes lors de la saison 2018.

Le pilote finlandais a terminé la saison 2018 à la cinquième position au classement des pilotes, soit à 161 points de son coéquipier Lewis Hamilton, qui a décroché pour sa part sa cinquième couronne mondiale cette année.

Une situation compliquée pour Valtteri Bottas, qui pourrait très bien être remplacé par Esteban Ocon au cours de l’hiver si l’on en croit les dernières rumeurs en provenance du Royaume-Uni.

Pour aggraver la situation du Finlandais, voici que le manager sportif de la F1 s’y met aussi en estimant que Bottas a finalement été le seul point négatif dans la saison de Mercedes en 2018.

« L’unique légère fissure, s’il peut y en avoir une dans une saison comme celle-ci, fut la performance de Valtteri Bottas. » constate Ross Brawn.

« Il a eu une saison difficile, et qui a été largement envenimée par la malchance. Valtteri a disposé d’opportunités pour gagner, mais soit la malchance – comme à Bakou [crevaison] -, soit des décisions occasionnelles et compréhensibles de l’équipe de maximiser le résultat pour le bénéfice des deux championnats, a fait qu’il n’y ait pas parvenu. » 

« Le résultat [de cette saison 2018] est qu’il n’a pas semblé dans son assiette en fin de campagne. »

Un pilote épuisé

L’hiver va certainement être long pour Bottas, qui a admis être épuisé au terme d’une saison longue de 21 courses.

« J’aimerais pouvoir disparaître maintenant et partir, mais le fait est que je vais débuter mes vacances dans trois semaines. Il me reste donc trois semaines avec différents engagements. » a déclaré le pilote Mercedes à Abou Dhabi.

« Je dois passer par là, ensuite, j’aurais le droit à quatre semaines pour réfléchir à la saison et récupérer de l’énergie mentale perdue cette année. »

« Je me sens vraiment un peu épuisé pour le moment, et il est difficile de voir des points positifs de cette saison. »

« Mais dans ce sport, vous apprenez à vous connaître vous-même et je sais qu’une fois que je serai en congés tout ira bien. Je vais essayer de voir les bons côtés de cette saison et je vais attaquer à fond pour l’année prochaine. »

Max Verstappen admet qu’il regrette de ne pas avoir pu se battre directement avec Fernando Alonso depuis son arrivée en Formule 1.

Le pilote espagnol Fernando Alonso a quitté la Formule 1 la semaine dernière, après 17 saisons passées en catégorie reine du sport automobile, mais les dernières saisons du double champion du monde ont été totalement anonymes en raison d’un manque de compétitivité de sa McLaren.

Max Verstappen, qui roule pour Red Bull Racing depuis la saison 2016, regrette que Fernando Alonso n’ait jamais eu une monoplace capable de venir lutter avec les pilotes à l’avant de la grille ces dernières années.

« C’est dommage que je n’aie pas eu l’occasion de l’affronter en piste. » déclare Verstappen dans des propos relayés par Auto Hebdo.

« On pourra dire que nous avons été ensemble en Formule 1, mais sans jamais pouvoir se battre vu qu’il évoluait toujours à l’arrière du peloton à cause de tous les problèmes de McLaren. »

« C’est quelque chose que je vais un peu regretter, j’ai affronté Seb [Vettel], j’ai affronté Lewis [Hamilton], et ce fut à chaque fois une expérience géniale. »

« Mais je n’ai jamais pu affronter Fernando, quand je regardais les Grands Prix à la TV, c’était toujours lui qui se battait avec les autres pour la victoire. »

Fernando Alonso a quitté la F1 après le Grand Prix d’Abou Dhabi, mais le pilote espagnol n’écarte pas un potentiel retour en 2020, après une année sabbatique.

Le team principal de la Scuderia Ferrari, Maurizio Arrivabene, a déclaré que les perturbations résultant de la sortie du Royaume-Uni de l’union Européenne l’an prochain pourraient s’avérer être un avantage pour Ferrari.

Ferrari est l’une des trois seules équipes de Formule 1 [avec Sauber et Toro Rosso] à ne pas avoir de base au Royaume-Uni, alors que même l’équipe américaine Haas possède des locaux à Banbury [ainsi qu’en Italie].

Mais avec le Brexit, qui est censé limiter la libre circulation des travailleurs entre la Grande-Bretagne et l’Europe, de nombreux ingénieurs travaillant en Formule 1 pourraient se retrouver face à des problèmes de visas après mars 2019.

Arrivabene pense que cela pourrait aider son équipe à attirer les meilleurs talents à Maranello. De même, Toro Rosso et Sauber pourraient avoir plus de facilité pour trouver de brillants ingénieurs.

« En regardant la situation à l’avenir, je réfléchis à la solution pour la Formule 1 dans son ensemble. » explique Arrivabene.

« Si tout va dans la direction annoncée pour le moment, je soupçonne que dans un proche avenir nous puissions voir beaucoup de gens frapper à la porte de Maranello. »

La situation avec le Brexit reste encore incertaine, le gouvernement britannique doit encore obtenir l’approbation du parlement pour son projet de plan visant à éviter une scission entre deux camps.

Mais si un Brexit peut réjouir Ferrari pour les raison que nous venons d’évoquer, du côté de chez Mercedes, qui est basée en Angleterre, la situation est bien moins réjouissante.

« Nous avons une importante base au Royaume-Uni. » explique Toto Wolff, directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« Notre division sport automobile, qui compte 1800 personnes, emploie un pourcentage élevé de citoyens Européens travaillant pour l’équipe. »

« Nous importons beaucoup de marchandise en provenance de l’UE, nous avons pris des mesures pour nous assurer qu’elles ne soient pas bloquées à la frontière. »

« Donc, c’est un facteur pour nous…Et dans l’ensemble, ce n’est pas un développement très agréable pour nous. »

Jérôme Stoll, l’actuel président de Renault Sport Racing, qui quittera son poste le 31 décembre prochain et sera remplacé par Thiery Koskas, est revenu sur le parcours de Renault en F1 depuis le retour du constructeur en catégorie reine du sport automobile en 2016.

Renault a signé son grand retour en F1 avec une équipe d’usine en 2016 en rachetant l’équipe Lotus F1 Team, totalement à la dérive financièrement parlant.

Depuis son retour, Renault s’est fixée comme objectif de se battre pour le titre mondial d’ici 2020, alors que l’équipe du constructeur est désormais considérée comme la quatrième force du plateau derrière Mercedes, Ferrari et Red Bull Racing.

Aujourd’hui avec un peu de recul, Jérôme Stoll admet que la situation était un peu plus compliquée que prévu lorsque Renault a racheté Lotus fin 2015.

« Nous avons largement sous-estimé l’état dans lequel était vraiment l’écurie que nous récupérions. » admet Jérôme Stoll dans un entretien accordé à Auto-Hebdo.

« Beaucoup de gens étaient partis, et très peu d’investissements avaient été consentis par les anciens propriétaires. Nous savions que cela allait être difficile, mais nous nous sommes retrouvés dans une situation bien plus compliquée que prévu. »

« Aujourd’hui, grâce à Cyril [Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing] qui a su donner l’impulsion, nous sommes une équipe avec une identité bien spéciale et c’est quelque chose qui me rend fier. »

« Neuvième en 2016, sixième l’an passé et quatrième cette année, c’est un parcours qui marque une première étape au cours de laquelle nous avons mis en place toutes les fondations. L’étape suivante pour Renault, c’est le podium. »

Le nom de l’équipe Racing Point Force India n’apparaît pas sur la liste des participants au championnat 2019 de Formule 1, confirmant ainsi le fait que l’équipe basée à Silverstone a bien changé de nom.

Racing Point UK Limited a repris les actifs de l’équipe en août après que le précédent concurrent, Sahara Force India, ait été placé sous tutelle, puis racheté par un consortium canadien, dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll.

A partir de la saison prochaine, l’équipe a été enregistrée auprès de la FIA sous un autre nom, passant de Racing Point Force India à seulement Racing Point, faisant ainsi disparaître toute trace de Force India.

La liste des participants au championnat 2019 confirme également le numéro permanent choisi par Lando Norris, le nouveau pilote McLaren, Le jeune britannique reprendra le numéro quatre, précédemment utilisé par Max Chilton lors de son passage en Formule 1.

Les pilotes Williams, Robert Kubica et George Russell utiliseront respectivement les numéros 88 et 63, tandis que Giovinazzi utilisera le numéro 99.

Notons que seul le nouveau pilote Toro Rosso, Alex Albon, n’a toujours pas communiqué son numéro permanent.

La grille 2019 est désormais connue dans son intégralité avec la titularisation de Lance Stroll ce vendredi par l’équipe Racing Point Force India.

Ça bouge beaucoup en 2019

En 2019, il y a aura de grands changements dans les plus grandes équipes, puisque Kimi Raikkonen rejoindra Sauber, Pierre Gasly partira chez Red Bull Racing, Daniel Ricciardo ira chez Renault et Charles Leclerc débutera la nouvelle année chez Ferrari aux côtés de Sebastian Vettel.

Pas de changement chez Mercedes

Chez Mercedes en revanche, aucun changement, puisque l’équipe du constructeur allemand a conservé son duo de pilotes composé de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas.

L’année du retour au sommet pour McLaren ? 

Chez McLaren, après le départ de Fernando Alonso et Stoffel Vandoorne, ce sont Carlos Sainz et Lando Norris qui auront la lourde tache de faire remonter l’équipe britannique dans la hiérarchie après quatre années passées à stagner dans le bas du classement.

Pas de baquet pour Ocon

Impossible de ne pas évoquer le cas d’Esteban Ocon, qui n’aura pas de baquet en 2019 et qui deviendra troisième pilote Mercedes, ainsi que pour Racing Point Force India. Le Français pourrait être de retour en F1 en tant que titulaire en 2020 [chez Mercedes ?].

Le grand retour de Robert Kubica

2019 sera l’année du retour de Robert Kubica au plus haut niveau après huit années d’absence en raison d’une grave blessure à la main droite lors d’un Rallye en Italie en 2011. Le Polonais sera titulaire chez Williams aux côtés de George Russell.

La grille 2019

Daniel Ricciardo admet que la saison 2018 a été une année difficile sur le plan mental, mais l’Australien estime qu’il ressort plus fort de ses différentes  épreuves vécues cette saison.

Ricciardo a débuté la campagne 2018 avec l’ambition de se battre pour le titre avec Red Bull Racing, mais l’Australien est très vite redescendu sur terre après ses premiers ennuis mécaniques.

Sur la totalité de la saison 2018, Daniel Ricciardo a dû abandonner à huit reprises, mais a tout de même remporté deux courses à Monaco et en Chine.

Le pilote Red Bull Racing a donc connu des hauts et des bas cette saison pour ce qui fut sa dernière année en tant que pilote Red Bull avant de rejoindre Renault en 2019 et qui reste pour l’Australien l’une des plus difficiles de sa carrière.

« A 100% oui, absolument, même sur le plan des résultats purs. » explique Ricciardo. « Il y a eu aussi un tas d’autres choses par dessus le marché : le dossier du contrat, le grand moment vécu à Monaco [victoire], mais aussi tous les abandons. »

« Ce fut, et de loin, la saison la plus intense et la plus difficile que j’aie jamais vécue. Mentalement, cette saison m’a testé, mais elle m’a aussi rendu plus solide sur la piste. »

Daniel Ricciardo va désormais terminer son travail avec Red Bull Racing, avant de prendre un avion pour s’envoler pour l’Australie, où il restera bien sagement en famille pour déconnecter.

« Je vais retourner en Australie, je suis toujours très excité de rentrer chez moi. J’adore être chez moi, j’adore l’été australien. »

« Je pense que cette année, plus qu’une autre, ce sera sympathique de rentrer chez moi pour déconnecter. Je vais aller à la ferme et ne rien faire pendant quelques jours. »

« Je veux juste passer trois-quatre jours avec moi-même, après cette année, tout ce que je souhaite c’est un peu de détente. »

Énorme surprise ce vendredi [humour] lorsque Racing Point Force India a annoncé l’arrivée dans l’équipe de Lance Stroll à partir de la saison 2019.

Il s’agissait du secret le moins bien gardé de la Formule 1, mais c’est désormais officiel, Lance Stroll sera bien pilote pour Racing Point Force India en 2019 aux côtés de Sergio Perez.

Le Canadien remplace directement Esteban Ocon, alors que son père, Lawrence Stroll, a racheté l’écurie basée à Silverstone avec l’aide d’un consortium canadien cette année.

« C’est un début de voyage  incroyable et excitant dans ma carrière de pilote de Formule 1. » déclare Lance Stroll.

« Je suis impatient de travailler avec une équipe ayant rencontré des succès et avec une grande culture. C’est un nouveau challenge, et je suis vraiment excité de saisir cette opportunité. »

« Je suis heureux que nous puissions enfin annoncer l’arrivée de Lance dans l’équipe aux côtés de Sergio l’année prochaine. » déclare pour sa part Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe.

« Cela nous donne un line-up passionnant, avec le parfait mélange de la jeunesse, le talent et l’expérience. Lance a seulement 20 ans mais a déjà deux années d’expérience en Formule 1, ainsi qu’un podium. »

« Nous voyons un énorme potentiel dans Lance, et croyons que nous pouvons créer un environnement dans lequel il peut se développer. Notre équipe a connu un grand succès et nous avons développé de jeunes et talentueux pilotes. »

« Nous sommes donc très excités de débuter notre collaboration avec Lance. Je veux aussi profiter de cette occasion pour remercier Esteban Ocon pour sa contribution envers l’équipe au cours des deux dernières saisons, nous lui souhaitons une bonne chance pour l’avenir. »

Selon le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, l’arrivée de Charles Leclerc chez Ferrari en 2019, va mettre un sérieux coup de fouet à la Scuderia lors de la prochaine saison.

Charles Leclerc, âgé de seulement 21 ans, a signé un contrat avec la Scuderia Ferrari pour 2019 où le Monégasque fera équipe avec le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel.

Leclerc a déjà effectué sa première sortie officielle au volant d’une Ferrari cette semaine lors des tests Pirelli à Abou Dhabi, battant immédiatement le temps signé par Vettel la veille, même si les chronos signés par les pilote lors de ces essais ne sont absolument pas significatifs.

Toutefois, Ross Brawn estime que Charles Leclerc a signé une première saison en F1 époustouflante avec Sauber, et insiste sur le fait que le jeune homme apportera incontestablement un vent de fraîcheur à la Scuderia Ferrari en 2019.

« Charles Leclerc a été vraiment impressionnant en termes de vitesse et de talent, mais il doit maintenant faire un pas en avant significatif. » a déclaré Ross Brawn.

« Je suis certain que son arrivée chez Ferrari sera un sérieux coup de pouce pour l’équipe, et une motivation supplémentaire pour Vettel l’année prochaine. »

Charles Leclerc a terminé la saison 2018 à la treizième position au classement des pilotes avec 39 points marqués.

Paddy Lowe, le directeur technique de l’équipe Williams, a révélé que Rob Smedley, désormais ancien ingénieur en chef de l’équipe britannique, ne sera pas remplacé en 2019.

Rob Smedley, qui a rejoint Williams en 2014, a finalement quitté l’équipe à la fin de la saison 2018 officiellement pour s’éloigner de la Formule 1 et lui permettre de passer plus de temps avec sa famille.

Interrogé pour savoir si le Britannique allait être remplacé en 2019, Paddy Lowe assure que Williams n’a prévu aucun successeur à Smedley pour les prochains mois.

« Nous ne prévoyons pas de choisir quelqu’un pour le moment. » déclare Lowe à Motorsport-Total.com.

« Nous avons déjà beaucoup d’ingénieurs, et nous sommes déjà bien positionnés. Nous allons donc nous restructurer en interne. Nous allons faire en sorte de travailler avec les personnes déjà positionnées en essayant de travailler différemment. »

« Il n’y a pas d’organigramme parfait, nous n’avons plus Rob Smedley, mais nous avons beaucoup d’autres personnes.Les autres ont aussi des capacités, et c’est ce dont il s’agit. »

Des rumeurs ont suggéré que le départ de Rob Smedley était directement lié à une lutte de pouvoir entre Paddy Lowe et lui-même, mais le principal intéressé nie en bloc.

« Rob Smedley est un gars formidable et drôle, ce fut un réel plaisir de travailler avec lui au bureau et plus particulièrement au poste de commandement, ce qui a plutôt bien fonctionné, malgré notre piètre performance. »

« Personnellement, je trouve dommage que Rob s’en aille, mais il voulait certaines choses dans sa vie. »

Rob Smedley a déjà annoncé qu’il avait entamé des discussions avec plusieurs équipes, mais l’ingénieur britannique n’a pas voulu donner de noms, ni de date pour un éventuel retour en F1.

L’équipe de Formule E Nissan e.Dams a confirmé ce vendredi la titularisation du pilote britannique Oliver Rowland pour la saison 5 aux côtés de Sebastian Buemi.

Rowland, qui a déjà pu rouler avec une monoplace de cette saison lors des tests organisés à Valence il y a quelques semaines, remplace directement Alexander Albon, qui a été promu en Formule 1 chez Toro Rosso avant même d’avoir débuté sa saison en Formule E.

« Le championnat de Formule E regroupe certains des meilleurs pilotes au monde et c’est un honneur d’être choisi par Nissan e.dams pour les représenter dans la saison 5. » déclare Oliver Rowland.

« Pouvoir travailler aux côtés de Sébastien [Buemi] est également une incroyable opportunité. Je suis impatient de me confronter au meilleur des meilleurs de la Formule E. »

Notons que Mitsunori Takaboshi a été confirmé au poste de pilote essayeur et de réserve, tandis que Jann Mardenborough devient pilote officiel pour le simulateur.

La saison 5 de la Formule E débutera le 15 décembre avec la manche inaugurale programmée en Arabie Saoudite.

Valtteri Bottas admet qu’il n’a pas livré une saison parfaite cette année, le Finlandais n’ayant pas remporté la moindre course après 21 Grands Prix en 2018.

Le pilote Mercedes ne cache pas qu’il a hâte d’être en vacances pour décompresser, se ressourcer et préparer la prochaine saison de la meilleure des manières.

« J’aimerais pouvoir disparaître maintenant et partir, mais le fait est que je vais débuter mes vacances dans trois semaines. Il me reste donc trois semaines avec différents engagements. » déclare Bottas.

« Je dois passer par là, ensuite, j’aurais le droit à quatre semaines pour réfléchir à la saison et récupérer de l’énergie mentale perdue cette année. »

« Je me sens vraiment un peu épuisé pour le moment, et il est difficile de voir des points positifs de cette saison. »

« Mais dans ce sport, vous apprenez à vous connaître vous-même et je sais qu’une fois que je serai en congés tout ira bien. Je vais essayer de voir les bons côtés de cette saison et je vais attaquer à fond pour l’année prochaine. »

Valtteri Bottas a terminé la saison 2018 au cinquième rang au classement des pilotes, alors que son coéquipier Lewis Hamilton a décroché sa cinquième couronne mondiale et signé onze victoires cette année.

Lando Norris souhaiterait que Fernando Alonso teste la future McLaren MCL34 en 2019 afin que l’Espagnol puisse contribuer à son développement.

Le jeune pilote britannique, qui sera pilote titulaire en 2019, estime que le double champion du monde est le pilote le plus expérimenté dans la famille McLaren, et pourrait donc apporter une « précieuse » contribution à l’équipe l’an prochain.

Fernando Alonso lui-même a d’ailleurs déclaré qu’il ne dirait pas non à un test au volant de la future monoplace de l’équipe de Woking, un essai qui pourrait avoir lieu cet hiver à Barcelone lors des traditionnels essais hivernaux d’avant saison.

« Ce serait une aide précieuse. » déclare Norris. « Fernando sait à quel point la voiture a changé au fil des ans, et il a plus d’expérience que moi pour savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais. »

« Je ne sais pas ce qu’il se passer, s’il fera toujours partie de l’équipe. Il fait toujours partie de McLaren, mais j’imagine que cela dépendra de lui. »

« Ce serait bien, naturellement, j’aimerais avoir le plus de roulage possible, mais si tout le monde prend une décision, et que c’est pour le bien de l’équipe, sa contribution sera aussi importante que celle de Carlos [Sainz] ou la mienne. »

Helmut Marko, le conseiller spécial chez Red Bull, s’en est une nouvelle fois pris à Esteban Ocon, alors que l’Autrichien n’avait pas été très tendre avec le pilote français après le Grand Prix du Brésil.

Souvenez-vous, au Grand Prix du Brésil, Esteban Ocon a percuté la Red Bull de Max Verstappen au 44° tour de course, alors que le Hollandais était en tête et semblait se diriger vers une victoire.

Esteban Ocon a été pénalisé d’un Stop and Go par la FIA pour cet accrochage, et nombreuses ont été les critiques après la course en provenance du clan Red Bull à l’égard du Français.

Helmut Marko a même laissé entendre à l’époque que le pilote Racing Point Force India [motorisée par Mercedes] avait volontairement mis Max Verstappen en difficulté afin de faire gagner Lewis Hamilton à Interlagos.

« C’est un pilote désespéré qui cherche à tout prix à obtenir un volant chez Mercedes en 2020. C’est un idiot, et cette pénalité est ridicule. » déclarait Marko après le Grand Prix du Brésil.

Pour 2019, Esteban Ocon ne sera pas sur les grilles de départ, mais le Français sera bien présent sur les Grands Prix en tant que troisième pilote Mercedes.

Mais Helmut Marko estime qu’Esteban Ocon pourrait aussi bien devenir commentateur à la télévision l’an prochain, ce qui pourrait l’aider à voir la discipline sous un « angle différent ».

« Nous avons pu nous apercevoir [à Abou Dhabi] que Ocon avait également des problèmes avec d’autres pilotes. » déclare Marko à AMUS.

« Peut-être qu’il pourrait envisager l’année prochaine en tant que commentateur à la télévision, il pourra tout voir sous un angle différent. »

A peine la saison 2018 terminée qu’il faut déjà se projeter en 2019, notamment en imaginant les prochaines livrées des monoplaces.

A ce petit jeu, la société de boissons énergisantes, Rich Energy, qui souhaitait acheter Force India, et qui a signé le mois dernier un accord pluriannuel avec l’équipe américaine Haas en vue de devenir le sponsor principal de l’équipe, a pris la liberté de proposer à l’écurie américaine une première idée de livrée.

Les couleurs de la Haas depuis son arrivée en Formule 1 n’ont guère évolué depuis 2016, avec une large dominante de gris et de rouge.

Mais pour la saison 2019, grâce à l’arrivée de Rich Energy, la Haas qui sera pilotée par Romain Grosjean et Kevin Magnussen, devrait être largement inspirée des Lotus des années 70 et 80, avec une dominante de noir et un soupçon d’or.

Bien que le projet n’en soit encore qu’à un stade de prototype, cette livrée présentée par Rich Energy pourrait bien ressembler à la version finale de la Haas VF19.