Souffrant, Norris est absent ce jeudi à Interlagos

Le Britannique Lando Norris n’est pas présent sur le circuit d’Interlagos ce jeudi en raison d’une probable intoxication alimentaire a annoncé McLaren.

Alors que les pilotes sont présents sur le tracé d’Interlagos ce jeudi pour participer à la traditionnelle journée des médias à la veille des premiers essais libres du Grand Prix du Brésil, Lando Norris pour sa part devra faire l’impasse sur ses obligations médiatiques en raison d’une intoxication alimentaire présumée, forçant le pilote McLaren à rester à son hôtel.

« Lando ne se sent pas bien et souffre d’une intoxication alimentaire présumée. Il se reposera donc à l’hôtel aujourd’hui. Nous l’attendons de retour en piste demain. » peut-on lire dans un court communiqué publié par l’écurie de Woking ce jeudi.

Ce n’est pas la première fois cette saison que Lando Norris ne se sent pas bien puisque le Britannique a été infecté par une amygdalite quelques jours à peine avant le Grand Prix d’Espagne, ce qui l’a obligé là aussi à faire l’impasse sur la journée média à Barcelone.

Norris a réussi l’exploit de franchir la ligne d’arrivée à la huitième place le dimanche en course, alors que la chaleur était étouffante sur la piste catalane ce jour-là. Après le Grand Prix d’Espagne, le Britannique a immédiatement pris un vol pour se rendre à Monaco – théâtre de la prochaine manche de la saison et qui se disputait dans la foulée de la course espagnole.

En cas d’indisponibilité de Lando Norris pour la suite du week-end à Sao Paulo, c’est le Néerlandais Nyck de Vries qui remplacera le Britannique dans la McLaren. De Vries est en effet présent au Brésil ce week-end en tant que réserviste pour les équipes Aston Martin et Mercedes, mais pourra être prêté à McLaren si besoin.

Alpine vise le titre en F1 à partir de 2026

Luca de Meo, le PDG du groupe Renault, a indiqué qu’il espérait voir l’équipe Alpine être capable de se battre pour le titre mondial d’ici trois ans, soit en 2026 lorsque la nouvelle réglementation concernant les unités de puissance sera introduite en Formule 1.

Présent au Capital Market Day – un événement au cours duquel De Meo a annoncé la stratégie des marques du groupe Renault, tout en révélant aux investisseurs et analystes les perspectives financières à moyen terme du plan « Renaulution » – l’Italien a également souligné l’importance du projet Alpine en Formule 1 tout en confirmant une nouvelle fois que l’objectif de titre est fixé sur du long terme.

« Il y a deux ans quand l’équipe Alpine est née, l’équipe de Formule 1 n’était pas considérée comme un atout au niveau général dans l’entreprise, mais comme une dépense. C’était une ligne de plus dans le budget. » a expliqué De Meo à la tribune.

« Au cours des deux dernières années, les choses ont changé, non seulement dans l’entreprise en général, qui est désormais un acteur de premier plan en tant que constructeur automobile, mais aussi dans le programme de course, ce qui est vraiment ambitieux. Notre équipe a maintenant de la valeur et est au niveau des meilleurs. »

« Notre présence en Formule 1 nous a permis de renforcer la reconnaissance de la marque dans le monde entier. C’est surtout en France que l’identification est montée en flèche grâce à la Formule 1, et c’est une façon de nous préparer et d’acquérir un pedigree pour l’avenir. »

Concernant une date précise pour ce moment où l’équipe du constructeur français sera en mesure de se battre pour le titre mondial en Formule 1, l’Italien a ajouté : « Nous espérons être candidats au titre en 2026. »

Les propos de De Meo sont complétement alignés avec ceux de Laurent Rossi, PDG d’Alpine, qui déclarait en 2021 que Alpine est présente en F1 pour un très long chapitre dans sa courte histoire et se laisse encore trois ans pour décrocher régulièrement des podiums, voire des victoires avec un cap de 100 couses.

« Nous avons un projet à long terme, l’objectif est d’atteindre un niveau de compétitivité qui nous place sur le podium autant de fois que possible en 2024. » a déclaré le Français.

« Ça ira un peu mieux chaque année. C’est un projet de 100 courses, quatre ans, quatre saisons. À chaque course, nous devons progresser. Cela peut être des progrès que vous voyez sur la piste ou des progrès que vous ne voyez pas, tous les petits détails. L’idée est de ne jamais s’arrêter – et de voir que nous allons dans la bonne direction. L’année prochaine [en 2022], ce sera une année à pile ou face. »

« Tout ce que nous voulons, c’est être sûr d’avoir un niveau de performance satisfaisant au départ, ce qui ne nous éloigne pas trop du haut de la grille. Et puis à partir de là, nous pourrons continuer notre ascension vers le sommet. »

Avant le Grand Prix du Brésil – avant dernière manche du championnat du monde 2022 – l’équipe Alpine occupe la quatrième place au classement constructeurs avec sept points d’avance sur McLaren.

Felipe Drugovich obtient sa Superlicence pour piloter en F1

Felipe Drugovich a eu l’opportunité de rouler pour la première fois de sa carrière au volant d’une F1 la semaine dernière sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni dans le cadre d’un essai privé organisé par Aston Martin.

Drugovich, qui vient de remporter le championnat de F2 à Monza, s’est rapidement familiarisé avec la monoplace 2021 de l’équipe et a pu parcourir 300 kilomètres tout au long de la journée. Le kilométrage des tests signifie que le Brésilien de 22 ans a rempli les conditions requises pour obtenir une Superlicence pour piloter lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi en utilisant la voiture de Lance Stroll.

« C’est incroyable d’avoir ma première expérience d’une voiture de Formule 1. J’ai beaucoup appris et nous avons fait tout le travail et le kilométrage nécessaires pour être prêts pour Abou Dhabi. » a déclaré le Brésilien après son test.

« La météo était un peu délicate, mais nous avons fait pas mal de tours en pneus secs avant de rouler en pneus pluie en fin de journée. Les performances de la voiture étaient si impressionnantes : la douceur des changements de vitesse, par exemple, et l’adhérence latérale permettent de transporter tellement de vitesse dans les virages. »

« J’ai vraiment apprécié la journée; c’était ma première chance de commencer à travailler correctement avec l’équipe sur la piste. Un grand merci à tous ceux qui ont rendu cela possible. »

En plus de son roulage lors des EL1 du Grand Prix d’Abou Dhabi la semaine prochaine, Drugovich participera également aux essais Pirelli programmés le mardi 22 novembre sur le tracé de Yas Marina après la dernière course de l’année.

Pour Marko, seuls deux pilotes en F1 se rapprochent du niveau de Verstappen

Pour Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, il n’y a actuellement que deux pilotes en F1 qui peuvent se rapprocher du niveau du champion du monde en titre Max Verstappen.

Après une saison 2022 marquée par la domination de Red Bull et de Max Verstappen, Helmut Marko ne peut que constater que seuls deux pilotes de la grille (Leclerc et Hamilton) ont un niveau suffisamment bon pour se rapprocher de Max Verstappen, bien que l’Autrichien estime que le pilote Ferrari Charles Leclerc commet encore trop d’erreurs en course pour venir inquiéter le pilote Red Bull.

« Il n’y a que deux pilotes qui sont à mi-chemin du niveau de Verstappen, et ce sont Leclerc et Hamilton. » a déclaré Marko à RTL.de à la veille du Grand Prix du Brésil.

« Leclerc est très fort en qualifications, mais il est encore enclin à commettre des erreurs par rapport à Verstappen, alors que pour 2023, Hamilton sera, je pense, un challenger. »

« Lewis a un net avantage en termes d’expérience, il peut être incroyablement motivé et je suis également convaincu que Mercedes disposera d’une meilleure voiture l’année prochaine. »

Concernant Max Verstappen, l’Autrichien estime que le Néerlandais évolue à un niveau incroyablement élevé depuis quelques années avec une grande confiance ce qui fait, selon lui, toute la différence par rapport à ses collègues.

« Max roule avec plus de confiance que jamais, il a une plus grande vue d’ensemble, et il est devenu un expert des pneumatiques. » a ajouté Helmut Marko.

« Par exemple, il roule beaucoup plus longtemps sur le pneu Tendre que ses rivaux ne le font sur le composé plus dur. Je pense que pour lui il n’y a pas de limite. Il monte dans la voiture et est tellement confiant dès la première séance d’essais libres. »

« Dès les premiers tours, même quand c’est mouillé, il est deux secondes plus rapide que tout le monde dans les premiers tours. »

En 2022, Max Verstappen a décroché son deuxième titre mondial en Formule 1 dès le Grand Prix du Japon, alors que l’équipe Red Bull a verrouillé le championnat constructeurs au Grand Prix des Etats-Unis.

Bernie Ecclestone conseille à Mick Schumacher d’oublier la F1

Bernie Ecclestone – l’ex grand argentier de la Formule 1 – conseille à Mick Schumacher « d’oublier » la F1 et de chercher une place dans une autre catégorie du sport automobile.

Mick Schumacher a connu un début d’année 2022 difficile après plusieurs crashs au volant de sa Haas, mais le jeune allemand a réussi à redresser la barre en milieu de saison en marquant des points en Grande-Bretagne et en Autriche.

Cependant, les performances de Mick Schumacher sont jugées décevantes par beaucoup d’observateurs du monde de la Formule 1 et son contrat qui arrive à son terme dans quelques jours n’a toujours pas été renouvelé chez Haas, alors que le patron de l’équipe américaine a clairement mis la pression sur Schumacher en lui demandant de marquer des points lors des dernières courses pour être certain de conserver son baquet en 2023.

Mais pour Bernie Ecclestone, l’avenir de Schumacher ne s’écrit pas en Formule 1, notamment parce que la carrière prestigieuse de son père Michael Schumacher (sept titres de champion du monde) rend la vie difficile à Schumi Jr : « Je ne pense pas qu’il sera là. Les gens ont été déçus de sa performance. » a déclaré Bernie Ecclestone à propos de Mick Schumacher à RTL en Allemagne.

« Nous ne savons pas si c’est à cause de lui ou de l’équipe, mais il est difficile de trouver quelqu’un qui pourrait le mettre dans une équipe gagnante parce qu’il n’en fait pas partie pour le moment. »

« Peut-être qu’il doit simplement oublier la F1 et se concentrer sur les autres catégories du sport automobile. Son nom est son plus grand fardeau, mais il essaie de le respecter du mieux qu’il peut et c’est ce qu’il le place dans tous ces ennuis. Par conséquent : il devrait oublier ça [la F1] et tenter de gagner dans d’autres catégories. »

L’équipe Haas ne devrait plus tarder à annoncer le nom du futur coéquipier de Kevin Magnussen l’an prochain, et à l’heure actuelle, Mick Schumacher est en concurrence directe avec son compatriote Nico Hülkenberg qui pourrait signer son grand retour en tant que titulaire en 2023, ce qui ne serait pas une surprise pour Ecclestone qui ne considère pas l’âge d’un pilote comme un frein (Hülkenberg est âgé de 35 ans).

« Ce n’est pas une question d’âge, mais d’état mental. Regardez Juan Manuel Fangio, il a débuté à un âge où tout le monde s’est arrêté [à 37 ans, ndlr]. » a ajouté le Britannique désormais âgé de 92 ans.

Ocon : « Malgré des problèmes de fiabilité, nous sommes toujours quatrièmes »

Esteban Ocon reste persuadé que malgré les problèmes de fiabilité que rencontre Alpine depuis quelques courses l’équipe du constructeur français peut terminer cette saison 2022 devant McLaren au championnat du monde.

Depuis le début de l’année, les pilotes Alpine ont souffert de nombreux problèmes de fiabilité en course comme lors de la dernière disputée à Mexico où l’Espagnol Fernando Alonso a dû abandonner après avoir perdu un cylindre durant le Grand Prix. De l’autre côté du garage, Esteban Ocon a lui aussi rencontré des soucis mécaniques avec un problème de refroidissement sur sa monoplace, ce qui ne lui a pas parmi d’aller se battre pour une meilleure place que sa P8.

A la veille du Grand Prix du Brésil, avant dernière manche de l’année, Esteban Ocon assure cependant que toute l’équipe Alpine reste motivée pour conserver l’avantage sur McLaren, et ce malgré les soucis de fiabilité.

« Nous avons longuement parlé des conditions difficiles rencontrées à Mexico et cela s’est traduit par une course complexe pour nous. » nous explique le Français à la veille du Grand Prix du Brésil.

« Notre rythme était bon, mais nous sommes bien sûr déçus de ne pas avoir terminé avec les deux voitures dans les points suite à l’abandon malheureux de Fernando. Nous savons également que nous aurions pu marquer plus de points sans les problèmes de refroidissement dont j’ai souffert et la perte de temps engendrée. »

« Dans l’ensemble, malgré quelques problèmes de fiabilité, nous sommes toujours quatrièmes du championnat Constructeurs et nous allons tout faire pour essayer de creuser l’écart avec McLaren ce week-end au Brésil. »

A interlagos, la Formule 1 disputera sa dernière course Sprint de la saison ce week-end avec une séance de qualifications programmée le vendredi soir (au lieu du samedi) ce qui oblige les équipes à adopter une préparation différente des autres week-ends plus « classiques ».

« Sur le plan de la préparation, je l’aborde de la même manière que n’importe quel autre week-end de Grand Prix. Mais ce format oblige toutes les équipes à donner le meilleur d’elles-mêmes dès le début, plutôt que dopérer une montée en puissance jusquau samedi après-midi par exemple. » ajoute Esteban Ocon.

« Et j’aime ça. Il y a plus de points en jeu et le spectacle proposé est généralement de qualité. Cest le dernier coup daccélérateur à donner cette saison avec Abou Dhabi la semaine suivante et je sais que tout le monde, tant sur le circuit que dans nos usines, est à 110% pour finir en beauté. »

Avant le Grand Prix du Brésil, l’équipe Alpine est toujours quatrième au championnat du monde des constructeurs avec sept points d’avance sur McLaren.

Hamilton vise sa première victoire de l’année ce week-end au Brésil

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, aimerait pouvoir faire honneur au peuple brésilien en décrochant sa première victoire de la saison ce week-end à Sao Paulo où se dispute le Grand Prix du Brésil.

Ce lundi 7 novembre à la veille du Grand Prix du Brésil, Lewis Hamilton a reçu le titre de Citoyen d’honneur de la République Fédérative du Brésil. En plus de cette distinction, le pilote Mercedes a également reçu la médaille du mérite. Le septuple champion du monde – qui est toujours à la recherche d’une première victoire cette année –  va donc tout faire pour tenter de monter sur la plus haute marche du podium ce week-end au Brésil.

« J’ai besoin de toute l’énergie que nous pouvons obtenir. Nous devons monter ce drapeau brésilien tout en haut [du podium]. » a déclaré Hamilton ce mercredi à quelques journalistes locaux lors d’un événement organisé par le sponsor de l’équipe Mercedes, Petronas.

L’an dernier au Brésil, Lewis Hamilton a été le protagoniste d’une remontée spectaculaire depuis la dernière place sur la grille lors de la course Sprint disputée le samedi, tandis que le dimanche, le Britannique a également réussi à remonter depuis la dixième place pour décrocher la victoire. Au total, Hamilton a réalisé 25 dépassements sur l’ensemble du week-end en 2021, ce qui laisse penser au directeur de la stratégie chez Mercedes que la course à Interlagos sera l’une des meilleures opportunités pour son équipe de remporter une première victoire cette année.

« C’est une piste sur laquelle nos deux pilotes se sont généralement bien comportés et il y a une course Sprint où nous pouvons marquer plus de points, et quand vous avez une voiture à quelques dixièmes de vos concurrents, vous pouvez faire bouger les choses. » a déclaré James Vowles.

L’enjeu de ces deux dernières courses de l’année est important puisque les revenus des équipes dépendent de leur position au classement des constructeurs et avant le Grand Prix du Brésil, Mercedes n’est qu’à 40 points de la deuxième place du championnat occupée actuellement par Ferrari.

EquipeMoteur Points
1-Red Bull HRC759
2-Ferrari Ferrari 554
3-Mercedes Mercedes 515
4-Alpine Renault 173
5-McLaren Mercedes 159
6-Alfa Romeo Ferrari 55
7-Aston Martin Mercedes 55
8-Haas Ferrari 37
9-AlphaTauri HRC35
10-Williams Mercedes 8

Météo GP du Brésil : Des averses confirmées pour ce week-end

Ce week-end la F1 met le cap sur l’Amérique du Sud et plus précisément à São Paulo pour y disputer le Grand Prix du Brésil. L’épreuve sera aussi la dernière course Sprint de la saison donnant aux pilotes et écuries une chance supplémentaire de marquer des points additionnels mais attention aux conditions météorologiques qui s’annoncent … humides.

C’est sur le circuit Autódromo José Carlos Pace (situé dans la grande banlieue de São Paulo et à plus de 700 mètres d’altitude) que se dispute ce week-end l’avant dernière course de la saison. Le tracé dit old school est relativement étroit et a la particularité d’être parcouru dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. En novembre, le climat de type tropical qui règne dans la région de São Paulo est propice au développement d’averses orageuses erratiques avec un pic d’intensité au milieu d’après-midi et en début de soirée. Les orages tropicaux peuvent alors s’y abattre soudainement et transformer la piste en patinoire.

Vendredi 11 novembre – EL1 et qualifications

La journée de vendredi débute par un temps doux (17°C) avec un ciel nuageux et quelques éclaircies. Les conditions se détériorent au cours de l’après-midi avec un ciel qui devient couvert et de plus en plus menaçant. Le risque d’averses est modéré en toute fin de journée. Dans l’après-midi, il souffle une brise modérée (15 à 25 km/h) de secteur Sud-Est avec des rafales pouvant dépasser 30 km/h.

Le mercure indique 27°C pour les essais libres 1 (disputée à 12h30 heure locale – 16h30 heure de Paris) pour redescendre à 24°C lors de la séance de qualifications qui est programmée à 16h00 (20h00 heure de Paris). Le taux d’humidité de plus de 80% renforcera la sensation de moiteur caractéristique du climat équatorial.  

Samedi 12 novembre – EL2 et course Sprint

Pas d’amélioration prévue pour la journée de samedi et c’est sous un ciel couvert que seront disputées les essais libres 2 (16h30 heure de Paris). Comme la veille, le risque de pluie continue d’augmenter tout au long de l’après-midi et à l’heure où est rédigé ce bulletin météo, il y a de très fortes probabilités que la course Sprint (dont le départ sera donné à 16h heure locale 20h00 heure de Paris) se déroule sur piste mouillée.

Tout au long de ces deux séances, le vent souffle du secteur Sud-Est entre 10 et 20 km/h et les températures seront comprises entre 24°C et 22°C.

Dimanche 13 novembre – La course

Après une matinée avec quelques éclaircies, le temps se gâte à nouveau au cours de l’après-midi de dimanche avec une possibilité de voir des orages se développer. Ces derniers seront accompagnés d’averses soutenues. Au moment du coup d’envoi de la course (19h heure de Paris), le thermomètre affichera 26°C et le vent soufflera du secteur Sud-Ouest entre 10 et 20 km/h.

Compte tenu des conditions atmosphériques changeantes et pour ne rien manquer, vous retrouverez les toutes dernières prévisions météo (heure par heure) pour le Grand-Prix du Brésil, en consultant le site de notre partenaire météo via ce lien Celinium.

Toto Wolff fier du chemin parcouru par son équipe en 2022

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, explique qu’il est fier des progrès de son équipe cette année, malgré les difficultés rencontrées par les flèches d’argent en début de saison.

La première partie de saison aura été compliquée pour Mercedes cette année, l’équipe ayant eu le plus grand mal à s’adapter aux nouvelles réglementations techniques imposées cette année en F1. L’équipe de Brackley a finalement réussi à redresser la barre en introduisant sur sa W13 plusieurs mises à jour importantes qui ont permis à Lewis Hamilton et George Russell de retrouver une certaine compétitivité face à leurs concurrents. Ils n’ont cependant toujours pas remporté de victoire en 2022.

Lors du dernier Grand Prix au Mexique, Lewis Hamilton était en lice pour la victoire avant de céder la tête de la course à Max Verstappen, qui a remporté un 14ème succès cette saison.

« Nous n’avons pas optimisé toutes les opportunités au Mexique, mais nous avons quand même réussi à marquer de bons points grâce à la belle course de Lewis vers le podium et à la quatrième place de George »a déclaré Toto Wolff.

« C’était encourageant d’être dans la lutte pour la victoire, montrant tout le chemin parcouru depuis le début de l’année. Même si nous visons toujours la première place, nous devrions être fiers de ces progrès et nous visons à les maintenir jusqu’à la fin de l’année et jusqu’en 2023. »

« Le Brésil donne le coup d’envoi du dernier double-header [deux week-ends de course à la suite] de la saison » a ajouté Wolff. Nous sommes fiers de revenir au Brésil, Lewis ayant été nommé citoyen d’honneur cette semaine et avec les bons souvenirs que nous avons des précédentes courses ici. »

« Sur le papier, ce ne devrait pas être un circuit aussi solide pour nous que le Mexique, mais quoi qu’il en soit, nous voulons maintenir notre élan des dernières courses. Nous continuerons donc à travailler dur pour, espérons-le, être à nouveau à la hauteur. »

Il reste deux courses à l’équipe Mercedes pour tenter de réduire l’écart face à Ferrari, actuellement deuxième au championnat des constructeurs. Avec 40 points de retard, les flèches d’argent devront effectuer deux courses parfaites pour espérer pouvoir prendre l’avantage sur la Scuderia.

Horaires du GP F1 du Brésil 2022

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix du Brésil, avant-dernière manche du championnat du monde de Formule 1, qui se déroule sur le circuit d’Interlagos du 11 au 13 novembre 2022.

Programmation spéciale ce week-end pour le Grand Prix du Brésil puisque la troisième course Sprint de la saison 2022 est programmée à Sao Paulo ce samedi. Le format sera donc un peu particulier avec une seule séance d’essais libres vendredi suivie par une séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course Sprint du samedi. Le samedi, les pilotes participeront à la deuxième et dernière séance d’essais libres du week-end avant de prendre le départ de la course Sprint dont le résultat déterminera la grille de départ du Grand Prix du Brésil du dimanche.

Ce vendredi 11 novembre, la première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 16h30 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications est programmée à 20h00 (heure de Paris).

Ce samedi 12 novembre, la deuxième et dernière séance d’essais libres [EL2] est programmée à 16h30 (heure de Paris), alors que la course Sprint d’une durée de 30 minutes maximum est programmée à 20h30 (heure de Paris).

Enfin ce dimanche 13 novembre, le départ du Grand Prix du Brésil 2022 sera donné à 19h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 71 tours. Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de Grand Prix sont à suivre en direct sur F1only.fr.

Horaires du Grand Prix du Brésil (heure de Paris)

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Logan Sargeant au volant de la Williams en EL2

Au Grand Prix du Brésil qui aura lieu ce week-end à Interlagos, Logan Sargeant prendra part à la deuxième séance d’essais libres au volant de la FW44.

Logan Sargeant participera donc à sa troisième troisième d’essais libres de la saison, au volant de la Williams d’Alex Albon et ce, malgré le format Sprint du week-end au Brésil. Le jeune pilote américain avait également pris part à une séance d’essais libres à Austin puis à Mexico. Il est prévu qu’il soit aussi en piste pour les EL1 lors du Grand Prix d’Abu Dhabi.

Il faut noter que la séance des EL2 au Brésil sera peu représentative puisque les pilotes auront déjà participé aux qualifications le vendredi et que les voitures seront sous régime de parc fermé avant la course sprint du samedi.

Dave Robson, Directeur de la performance chez Williams a expliqué :« Logan Sargeant poursuit sa série de séances d’essais libres dans le FW44 et ce week-end, il pilotera la voiture d’Alex pendant les EL2. C’est inhabituel pour une épreuve de sprint et c’est plus difficile que d’habitude car la voiture d’Alex sera au Parc Fermé durant les EL2. »

« Cependant, l’expérience que Logan va acquérir est inestimable, et lui donner une autre opportunité est un bon investissement pour son avenir. Il a fait un excellent travail à Austin et à Mexico, et nous sommes convaincus qu’il le fera à nouveau en dépit du format inhabituel du week-end. »

Logan Sargeant s’est montré très enthousiaste à l’idée de participer à nouveau à une séance d’essais libres pour Williams : « J’ai hâte de revenir dans la FW44 pour les EL2 à São Paulo. J’ai envie de continuer à progresser avec l’équipe et de tirer parti de l’expérience que j’ai acquise à Austin et à Mexico.

« Avoir l’opportunité de rouler sur une piste aussi emblématique qu’Interlagos avec ses virages relevés et le S de Senna est une sensation formidable. Un énorme merci encore une fois à tout le monde chez Williams pour m’avoir donné une autre chance de prendre le volant. »

Même si Williams n’a pas encore annoncé le nom du pilote qui remplacerait Nicholas Latifi l’année prochaine aux côtés d’Alex Albon, tous les feux semblent au vert pour le jeune pilote américain, à la seule condition qu’il obtienne sa Superlicence, sésame obligatoire pour pouvoir être titularisé en F1.

Alonso : « Toujours une part d’inconnu au Brésil »

Fernando Alonso disputera ce week-end son avant-dernier Grand Prix aux couleurs d’Alpine. Le pilote espagnol s’attend à une course intéressante à Sao Paulo.

Fernando Alonso fera sa 19ème apparition à Interlagos ce week-end, égalant ainsi Rubens Barrichello, crédité du plus grand nombre de départs sur ce circuit. Ses deux titres de champion du monde, le pilote espagnol les a remportés au Grand Prix du Brésil: à deux courses du terme en 2005, et à la fin de la saison en 2006. Il explique les raisons qui font du Grand Prix du Brésil une course souvent pleine de surprises.

« Il y a toujours une part d’inconnu en allant au Brésil. Ce circuit a tendance à offrir des courses et des résultats intéressants. »

« La météo est difficile à prévoir et nous avons assisté à des courses dantesques par le passé en raison de cette imprévisibilité. Et nous devrions vraisemblablement composer avec des conditions météorologiques changeantes, que ce soit en qualifications, en course Sprint ou pendant le Grand Prix. »

« Grâce au format Sprint, nous avons deux occasions de marquer des points et accroître notre avance sur McLaren avant le dernier Grand Prix, à Abu Dhabi. »

L’objectif n°1 de l’équipe Alpine à deux courses de la fin de saison est de creuser l’écart avec sa concurrente directe McLaren. Actuellement, sept points séparent les deux écuries au classement constructeurs.

Pierre Gasly s’attend à une dernière course émouvante avec AlphaTauri

La dernière course du calendrier 2022 devrait être particulièrement intense et émouvante pour le pilote français Pierre Gasly qui quittera AlphaTauri à l’issue de la saison.

Après avoir passé toute sa carrière en F1 au sein du giron Red Bull, Pierre Gasly va donc quitter AlphaTauri au terme d’une saison difficile avec l’équipe italienne. Il rejoindra Alpine en 2023 avec l’objectif de se battre à l’avant du peloton. Les sentiments seront évidemment partagés puisque le Français laisse derrière lui une équipe qu’il considère comme une famille.

« J’ai senti que c’était nécessaire parce que je fais partie de l’équipe AlphaTauri depuis plusieurs années et j’ai contribué autant que possible au succès de cette équipe au cours des deux dernières années, donnant vraiment tout ce que je pouvais, mais au final, je veux aussi me battre devant » a déclaré Gasly à Racer.

« Je vois les gars avec qui j’ai combattu au cours de ma carrière se battre en tête de la grille – Max [Verstappen] a remporté des championnats, Charles [Leclerc] se bat pour des championnats, George [Russell] est là et Lando [Norris] a également ses chances – et je me vois avec eux. »

« C’est là que je veux être, je veux pouvoir me battre tous les week-ends et je pense qu’Alpine fera un grand pas en avant sur la base de leur développement. Je sais qu’ils ont ce qu’il faut pour répondre à mes attentes et mes ambitions. »

Le Français s’apprête à disputer les deux dernières courses de la saison [Brésil et Abou Dhabi] avec l’équipe AlphaTauri qu’il quittera au lendemain de l’ultime manche de l’année. Malgré son départ pour ce qui sera un nouveau chapitre dans sa carrière, Gasly admet que ses émotions sont mitigées.

« Honnêtement, vous ressentez un mélange de sentiments et d’émotions. Je suis vraiment excité pour l’avenir, je vois cela comme une grande opportunité de travailler avec un constructeur comme Alpine tout en regardant les étapes qu’ils ont franchies au cours des dernières années, et je suis définitivement convaincu qu’il y a de grandes choses à réaliser avec cette équipe et je suis très excité. »

« D’un autre côté, ici [chez AlphaTauri] c’est comme ma famille. Je me suis toujours senti chez moi chez AlphaTauri, je suis très proche de l’équipe de Faenza. C’est une petite équipe, chaque mécanicien, chaque ingénieur est devenu un ami. Donc, j’ai en quelque sorte grandi avec eux depuis le début de ma carrière en F1 jusqu’à présent. »

« Donc, évidemment c’est émouvant de partir, mais c’est aussi la façon dont se déroule une carrière,  et en fonction des ambitions de ce que je veux réaliser en F1, je sais que c’est aussi le bon moment de bouger et de prendre une autre direction. Lors de ces dernières courses, cela ne m’a pas encore touché, mais Abou Dhabi sera ‘émotionnellement’ très spécial. »

Pierre Gasly rejoindra l’équipe Alpine après le Grand Prix d’Abou Dhabi et pourra rouler pour la première fois avec la monoplace de l’équipe du constructeur français dès les tests Pirelli sur le tracé de Yas Marina.

Nyck de Vries se confie sur son amitié avec Verstappen

A partir de 2023 en F1, il y aura deux Néerlandais sur la grille avec le champion du monde en titre Max Verstappen et son compatriote Nyck de Vries qui pilotera chez AlphaTauri pour sa première saison en tant que titulaire. Les deux pilotes bataves se connaissent depuis leurs débuts en karting.

Nyck de Vries et Max Verstappen se connaissent depuis leur plus tendre enfance et ont évolué ensemble durant les années karting, mais les deux hommes n’avaient jamais couru l’un contre l’autre en raison de leur année de naissance différente, et il aura fallu attendre le Grand Prix d’Italie 2022 pour les voir finalement engagés au départ de la même course.

La relation entre De Vries et Verstappen a toujours été très amicale, et d’ailleurs, c’est même le pilote Red Bull qui a conseillé à De Vries d’appeler le Dr Helmut Marko au lendemain de sa pige au GP d’Italie pour l’équipe Williams afin de discuter avec lui de son potentiel avenir en Formule 1 en tant que titulaire.

Interrogé sur sa relation avec son compatriote, Nyck de Vries a expliqué dans le podcast Beyond the Grid  : « Nous nous connaissons depuis que nous sommes enfants. Nous avons grandi à la même époque et nous avons abordé – je pense – le karting et la course dans nos premières années de façon très similaire. »

« Nous avons tous les deux voyagé dans une camionnette avec nos pères [pour se rendre sur les courses de karting]. Nous nous respections vraiment et nous nous voyions presque tous les week-ends. Mais étrangement, parce que Max a deux ans de moins que moi, nous n’avons jamais couru l’un contre l’autre. »

« Monza [le GP d’Italie 2022] était en fait la première fois de notre vie que nous nous affrontions. Ironie du sort, nous nous sommes retrouvés côte à côte sur la grille [Verstappen était pénalisé ce jour-là]. Nous nous sommes d’ailleurs envoyé des textos à ce sujet la veille de la course le samedi soir et de nouveau le dimanche matin. »

« Sur la grille [avant le départ], il est venu me voir comme le ferait un frère aîné, il m’a encouragé, ce qui était très gentil, il m’a beaucoup soutenu. » a ajouté De Vries qui a marqué les premiers points de sa carrière en Formule 1 en franchissant la ligne d’arrivée à la neuvième place au volant de sa modeste Williams qu’il venait à peine de découvrir la veille.

Pirelli s’attend à un Grand Prix du Brésil passionnant ce week-end

Ce week-end au Grand Prix du Brésil, Pirelli s’attend à une course passionnante sur le tracé d’Interlagos avec de multiples dépassements à la clé.

Pour l’avant dernière course de la saison 2022, la Formule 1 se rend sur le tracé d’Interlagos au Brésil où les pilotes évolueront sur un circuit « old school » qui n’a que très peu évolué au fil des années. Du côté des pneumatiques, Pirelli – qui propose les gommes de milieu de gamme – s’attend à voir beaucoup de dépassements à l’image du Grand Prix du Brésil 2021 lorsque Lewis Hamilton a réussi à réaliser 25 dépassements sur l’ensemble du week-end (course Sprint et course principale).

« Le week-end prochain, la F1 entrera en scène à Interlagos, le circuit le plus court du championnat après Monte-Carlo et Mexico. C’est une piste historique sur laquelle on tourne dans le sens antihoraire et qui est composée de secteurs rapides et de courbes à moyenne vitesse comme le célèbre « S de Senna ». » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« La traction et le freinage n’affectent pas particulièrement les pneus parce que la piste est très fluide et l’absence de virages lents permet aux équipes d’avoir un meilleur contrôle de la dégradation sur les roues arrière. »

« Il y aura également une course Sprint au Brésil, la dernière de la saison, et avec ce package de monoplace il sera particulièrement intéressant de voir ce qui se passera en piste et, encore une fois, le rôle clé des différentes stratégies qui peuvent être mises en oeuvre. En 2021, la grille du samedi était divisée entre la moitié sur les Mediums et l’autre moitié sur les gommes Tendres. »

« Malgré la longueur de la piste, les dépassements sont nombreux. Il suffit de penser à Lewis Hamilton, protagoniste d’une remontée qui, après une stratégie à deux arrêts, de la dixième place a remporté la victoire. La génération actuelle de monoplaces et de pneus ne peut donc que nous offrir une course encore plus excitante. »

Il est également bon de noter que les premières prévisions météo annoncent un fort risque de pluie tout au long du week-end au Brésil, notamment le vendredi et le samedi pour les qualifications et la course Sprint. Le dimanche, le risque de pluie est toujours présent à l’heure du départ du Grand Prix, mais la fiabilité de la situation est moins bonne.

Ericsson ne s’attend pas à voir Ricciardo en Indycar

L’ancien pilote de F1, Marcus Ericsson, qui évolue désormais dans le championnat Indycar aux Etats-Unis, ne pense pas que Daniel Ricciardo ait l’envie de rejoindre la catégorie l’an prochain.

Daniel Ricciardo quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison après que l’équipe de Woking ait pris la décision de rompre son contrat un an plus tôt que prévu pour le remplacer par son jeune compatriote Oscar Piastri à partir de la saison 2023. Officiellement donc, Ricciardo n’a aucun baquet de titulaire en F1 l’an prochain et tout porte à croire que l’Australien ne sera pas présent sur la grille sauf miracle.

Le principal intéressé a déjà déclaré qu’il souhaitait tout de même garder un pied en Formule 1 en 2023 peut-être dans un rôle de réserviste, afin de se concentrer sur un retour à temps plein à partir de 2024, mais n’a pas totalement écarté l’idée de courir dans une autre catégorie comme par exemple l’Indycar en attendant.

Cependant, Marcus Ericsson – vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis en 2022 – ne voit pas son ancien collègue franchir le pas et rejoindre la série américaine l’an prochain.

« J’ai parlé avec lui à Austin quand j’étais là-bas [au Grand Prix des Etats-Unis], mais il n’aime pas les ovales, il ne veut pas piloter dessus. En revanche, il a vraiment été impressionné par cette bague [que le gagnant obtient à l’Indy 500 et qui est visible sur la photo d’illustration de cet article, ndlr], donc c’est peut-être la seule chose qui pourrait lui faire changer d’avis. » plaisante le Suédois dans les colonnes de Expressen.

« Il ne donne pas trop l’impression qu’il ait envie [d’aller en Indycar] en ce moment, du moins c’est mon sentiment. »

Concernant les difficultés que rencontre Ricciardo depuis maintenant deux saisons chez McLaren, Marcus Ericsson dit qu’il n’est pas étranger à la situation vécue par l’Australien, ayant eu lui-même parfois du mal à se mettre au niveau lors de son passage en Formule 1.

« Je sais par expérience que lorsque vous n’êtes pas à l’aise dans une voiture, vous perdez facilement confiance, et cela devient une spirale infernale qui va dans la mauvaise direction. »

« C’est un très bon pilote, il n’a pas oublié comment piloter une voiture vite. Mais il s’agit de trouver de la confiance dans la voiture et d’avoir une monoplace qui convient à votre style de pilotage et d’avoir confiance en ce que vous faites. »

Barème points Sprint F1

Ce week-end au Brésil, les pilotes de F1 disputeront la troisième et dernière course Sprint de la saison 2022 sur le tracé d’Interlagos dans le cadre du Grand Prix du Brésil.

Pour rappel : lorsqu’un format de course Sprint est programmé sur un week-end de course, les pilotes participent à une séance d’essais libres le vendredi en début d’après-midi puis à une séance de qualifications dans un format classique en fin d’après-midi. Les résultats de cette séance qualificative déterminent alors la grille de départ de la course Sprint programmée le samedi après-midi d’une durée maximale de 30 minutes. Les résultats de cette course Sprint déterminent ensuite la grille de départ de la course principale du dimanche.

Concernant la course Sprint cette année, désormais les huit premiers pilotes marquent des points alors que seuls les trois premiers marquaient des points l’an dernier. Pour la course Sprint, l’attribution des points au championnat se fait donc comme suit :

  • 1er : 8 points
  • 2e : 7 points
  • 3e : 6 points
  • 4e : 5 points
  • 5e : 4 points
  • 6e : 3 points
  • 7e : 2 points
  • 8e : 1 point

Grâce à ce nouveau barème de points mis en place en 2022, le pilote remportant la course Sprint et la course principale du dimanche tout en signant le meilleur tour en course peut potentiellement marquer 34 points en un seul week-end.

Mercedes persuadée d’être sur la bonne voie pour 2023

Mercedes a l’impression d’être de retour sur la bonne voie en cette fin de saison après un début de campagne très difficile avec une monoplace mal née qui a donné quelques maux de tête aux ingénieurs de l’écurie du constructeur allemand.

Après avoir dominé la Formule 1 durant huit saisons depuis le début de l’ère hybride, Mercedes a eu le plus grand mal à s’adapter aux nouvelles réglementations techniques imposées cette année en F1, contrairement à ses rivaux directs que sont Ferrari et Red Bull. Après un premier semestre très compliqué, l’équipe de Brackley a finalement réussi à redresser la barre en introduisant sur sa W13 plusieurs mises à jour importantes qui ont permis aux deux pilotes George Russell et Lewis Hamilton de retrouver une certaine compétitivité face à leurs rivaux.

Invité à réfléchir aux efforts de Mercedes lors de cette saison 2022, le directeur de l’ingénierie, Andrew Shovlin, a déclaré : « Nous n’avons pas fait du bon travail, parce que nous sommes passés d’une situation où nous avons remporté des championnats consécutifs, remporté tous les championnats de l’ère hybride [entre 2014 et 2021], à un long chemin en dehors du rythme depuis que la saison [2022] à débuté. »

« Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous n’avons pas fait un assez bon travail. Ferrari a fait un bien meilleur travail et Red Bull a également fait un bien meilleur travail. Mais là où je pense que nous avons bien travaillé, c’est dans la compréhension de ce qui n’allait pas, afin d’essayer de récupérer une partie du retard. »

« Dans le premier tiers de l’année, nous étions fermement ancrés dans le milieu de peloton et nous nous battions contre des voitures que nous dépassions il y a de cela six mois. Mais nous avons progressé pour arriver au point auquel nous nous trouvons aujourd’hui. Nous n’avons pas la voiture la plus rapide, nous ne sommes pas là où nous voudrions être, mais nous avons l’impression d’être désormais dans la course avec les équipes de tête. »

Andrew Shovlin est persuadé que les progrès de l’équipe Mercedes au cours des derniers mois ont clairement joué un rôle important dans la décision de Lewis Hamilton de poursuivre l’aventure avec son équipe après 2023 comme l’a laissé entendre le septuple champion du monde lors du week-end du Grand Prix du Mexique où le britannique a indiqué qu’il souhaitait signer un nouvel accord avec Mercedes.

« Lewis travaille toujours dur, il est toujours super motivé et souhaite toujours gagner. Je pense que de passer d’une position concurrentielle que nous avons pu avoir les années précédentes à une voiture vraiment difficile en début d’année a été un peu un choc pour lui. » estime Shovlin.

« Il a fallu aussi un ajustement pour nous habituer à travailler…courir dans le milieu du peloton pendant une grande partie du début de l’année. Nous avons dû faire beaucoup de compromis avec la voiture pour essayer d’en tirer le meilleur parti et apprendre en même temps. »

« Je pense que, tout comme nous en tant qu’équipe, Lewis peut également voir que nous allons définitivement dans la bonne direction. Nous pouvons voir une voie claire pour revenir à un point où nous pouvons nous battre pour des pôles et des victoires. »

Avant le Grand Prix du Brésil, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 40 points de retard sur la Scuderia Ferrari, alors qu’il ne reste que deux courses à disputer cette saison.

Nyck De Vries pense avoir saisi la bonne opportunité au bon moment

Le Néerlandais Nyck de Vries admet qu’il y a eu des moments dans sa carrière où il pensait que son rêve de devenir pilote de F1 ne se réaliserait jamais.

En tant que champion de Formule 2 et de Formule E, Nyck de Vries frappe à la porte de la Formule 1 depuis plusieurs années, mais à aucun moment le Néerlandais n’a réussi à saisir une quelconque opportunité jusqu’au jour où l’équipe Williams lui a offert la chance de piloter dans le cadre du Grand Prix d’Italie 2022 en remplacement du titulaire Alexander Albon.

Lors de ce week-end de septembre à Monza, De Vries n’a pas tremblé et a immédiatement sauté dans le baquet de la Williams pour participer aux EL3 du Grand Prix d’Italie avant de participer aux qualifications où il se hissera jusque dans le top dix et à la course le dimanche où il franchira la ligne d’arrivée dans les points à la neuvième place.

A la suite de ce week-end, Nyck de Vries s’est vu offrir un poste de pilote titulaire au sein de l’équipe AlphaTauri à partir de la saison 2023 en remplacement direct du Français Pierre Gasly qui rejoindra pour sa part l’écurie Alpine l’an prochain.

Revenant sur son propre parcours, De Vries a souligné à quel point le chemin menant vers la Formule 1 est différent pour chaque pilote, tout en expliquant que son expérience et sa maturité l’ont probablement aidé à saisir sa seule et unique opportunité.

« Chacun suit son propre chemin, donc quel que soit mon âge ou la façon dont je suis arrivé ici, je pense que c’est presque sans importance. » explique Nyck de Vries dans le podcast Beyond the Grid.

« Je pense que saisir la bonne opportunité au bon moment est tout ce qui compte au final. Pour moi personnellement, cela a été évidemment un voyage en montagnes russes et il semble même – en quelque sorte – préférable d’avoir eu cette chance maintenant. »

« A certains moments, je pensais qu’il serait de moins en moins probable que je puisse réaliser mon rêve, mais en même temps, je n’ai jamais vraiment abandonné. C’était très impressionnant [à Monza], mais je pense que mon expérience et ma maturité m’ont aidé à garder les pieds sur terre. Ce fut une expérience formidable, je suis très reconnaissant pour tout ce qui s’est passé ce week-end [à Monza]. »

Nyck de Vries débutera sa carrière en F1 en tant que pilote AlphaTauri dès les essais d’après saison programmés à Abou Dhabi à la fin du mois de nomvembre.

La pluie s’invite au Grand Prix du Brésil ce week-end

Une fois de plus cette saison, la pluie devrait être de la partie ce week-end pour le Grand Prix du Brésil, avant dernière manche du championnat du monde 2022 de F1.

Alors que la Formule 1 s’apprête à disputer ses deux dernières manches de l’année au Brésil et à Abou Dhabi, les premières prévisions météo indiquent un fort risque de pluie ce week-end à Sao Paulo où se dispute le Grand Prix du Brésil sur le circuit d’Interlagos.

Ce vendredi 11 novembre à Sao Paulo, le temps va se dégrader en devenant de plus en plus instable avec un développement d’orages assez violents dans l’après-midi au moment où les pilotes participeront à la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course Sprint programmée le samedi. Le risque de pluie est évalué à 75%.

Le samedi 12 novembre, le temps toujours incertain deviendra de plus en plus instable au fil des heures avec l’établissement d’un régime d’averses au dessus de Sao Paulo. Le risque d’averses dans l’après-midi à l’heure du départ de la course Sprint est évalué à 70%.

Enfin le dimanche 13 novembre, la situation sera un peu meilleure que les deux jours précédents à Sao Paulo, mais les larges éclaircies en matinée pourraient rapidement laisser place à une évolution orageuse avec une possibilité d’averses à l’heure du départ du Grand Prix du Brésil évaluée à 40%.

Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo complet d’avant Grand Prix ce jeudi 10 novembre sur notre site grâce à notre partenaire météo Célinium avec un suivi en temps réel de la situation sur place à votre disposition.