Lewis Hamilton ne fait pas plus de 20 tours par an dans le simulateur Mercedes

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a révélé qu’il ne roulait en moyenne qu’une vingtaine de tours par an dans le simulateur de son équipe Mercedes à Brackley.

Les équipes de Formule investissent depuis quelques années maintenant des sommes incroyables pour développer des simulateurs ultra sophistiqués pour permettre aux pilotes de rouler quasiment toute l’année dans ces machines, alors que les essais privés sur piste en F1 sont très limités [peut-être trop] par la FIA depuis quelques années.

Interrogé par Martin Brundle sur Sky Sports pour savoir à quelle fréquence Lewis Hamilton utilisait le simulateur de son équipe, le Britannique a révélé qu’il ne faisait pas plus de 20 tours par an.

« Je ne pilote jamais dans le simulateur. Je fais peut-être 20 tours par an, je n’ai aucun intérêt pour le simulateur. » a répondu Hamilton.

Le pilote Mercedes a également révélé qu’il n’était pas un grand fan du fameux « track walk » du jeudi (certains pilotes vont reconnaître la piste à pied en compagnie de leurs ingénieurs).

« J’avais l’habitude de marcher sur la piste lorsque j’étais plus jeune. Mais ce que j’ai découvert, c’est que pour moi c’était un exercice inutile. » précise Lewis Hamilton.

« C’est très différent lorsque vous arrivez à grande vitesse, donc ce que j’ai découvert, c’est que c’était un gaspillage d’énergie. Lors de mes week-ends, le but consiste à garder mon énergie pour que je puisse faire le travail. »

Force est de constater que le manque de roulage dans le simulateur ou bien le fait de ne pas aller marcher sur la piste le jeudi n’a pas empêché Lewis Hamilton de décrocher sept titres mondiaux en Formule 1, 98 victoires et pas moins de 100 pôles position.

Après la quatrième manche de l’année disputée à Barcelone (qu’il a remporté), le pilote britannique est en tête du championnat du monde avec 14 points d’avance sur le pilote Red Bull Max Verstappen.

Romain Grosjean décroche sa première pole position en Indycar

Le Français Romain Grosjean a décroché ce vendredi sa première pole position dans le championnat d’Indycar.

L’ancien pilote Haas, qui a quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2020 à la suite d’un terrible accident au Grand Prix de Bahreïn, roule cette année dans le championnat américain de monoplaces pour le Dale Coyne Racing.

Ce vendredi lors des qualifications, Grosjean a impressionné par sa vitesse et a réussi à décrocher la pole position en 1,09.4396 au volant de sa monoplace motorisée par un moteur Honda.

« C’est incroyable! » a déclaré le pilote français. « Quand j’ai vu le groupe de qualifications dans lequel j’étais, je me suis dit: « Oh, mon dieu, si nous pouvons sortir du premier groupe tout ira bien ». »

« Et nous l’avons fait. Ces derniers tours, nous y étions. Quelle journée, je suis plus heureux que je ne l’ai jamais été depuis très longtemps. »

Pour la petite histoire, Romain Grosjean est le premier pilote d’origine suisse à décrocher une pole position en Indycar depuis Louis Chevrolet en 1916 et 1917.

Ce samedi 15 mai, le drapeau vert qui donnera le départ du GMR Grand Prix d’Indianapolis sera agité à 20h45 (heure de Paris).

Romain Grosjean ne pourra pas rouler en F1 devant ses fans au Paul Ricard

Malgré le changement de date du Grand Prix de France 2021 (avancé d’une semaine) suite à l’annonce de l’annulation du Grand Prix de Turquie en raison des restrictions de voyage en place vers ce pays par le Royaume-Uni, le test de Romain Grosjean au volant d’une Mercedes est maintenu le 29 juin sur le tracé Paul Ricard.

Bien que cette journée de test soit toujours au programme, le roulage prévu normalement deux jours plus tôt devant son public en ouverture du Grand Prix de France ne pourra finalement pas avoir lieu.

En effet, vu que le Grand Prix de France a été avancé d’une semaine par rapport à la date initiale, Grosjean ne pourra pas être en France le 20 juin puisqu’il devra participer à une course dans le championnat d’Indycar prévue la même date de l’autre côté de l’atlantique.

Impossible donc pour le pilote français de faire ses adieux comme il se doit à ses fans durant le Grand Prix de France, mais le côté positif est qu’il pourra tout de même se faire plaisir une dernière fois au volant d’une Formule 1 moderne durant toute une journée le 29 juin.

Pour rappel, Romain Grosjean pilotera la Mercedes W10 victorieuse du championnat du monde 2019 lors de cette journée. Elle sera équipée pour l’occasion de pneus Pirelli de démonstration.

Calendrier F1 2021

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Le Grand Prix de France F1 avancé d’une semaine en 2021

A la suite de la réorganisation du calendrier du Championnat du Monde de Formule 1 2021, la date initiale du Grand Prix de France de Formule 1 a été modifiée.

Le GIP Grand Prix de France – Le Castellet prend acte du changement des dates de son prochain Grand Prix qui aura lieu les 18, 19 et 20 juin prochains.

Les conditions d’accueil de ses spectateurs, de ses partenaires et de l’ensemble des acteurs de la Formule 1 à ces nouvelles dates restent inchangées. La santé et la sécurité des différentes parties prenantes étant une priorité, le protocole sanitaire d’accès à l’évènement sera partagé dans les prochains jours.

« Ce changement de date n’a pas affaibli notre passion et notre raison d’être : offrir à notre public le meilleur évènement possible. » a déclaré Eric Boullier, directeur général du GIP Grand Prix de France.

« Nous comprenons que cette modification a un impact sur la venue de nos spectateurs et de nos partenaires et nous en sommes désolés. Nos équipes travaillent déjà activement pour que le reste du programme de notre évènement reste inchangé. »

Pour tous les détenteurs de billets du Grand Prix de France 2021 – à quelques semaines de l’évènement – les réservations restent valables à ces nouvelles dates précise encore l’organisation.

Les spectateurs ne pouvant pas assister à l’évènement pourront demander l’annulation de leurs billets. Les modalités de remboursement seront communiquées aux acheteurs dans les jours à venir par email et sur le site gpfrance.com.

Calendrier F1 2021

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L’horaire de la course sprint à Silverstone révélé

Le premier des trois événements 2021 avec le tout nouveau format de week-end de qualification Sprint sera le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone du 16 au 18 juillet.

Le programme révisé verra les essais libres 1 et les qualifications organisés le vendredi, avec les essais libres 2 et une course sprint le samedi, et le Grand Prix lui-même dimanche, comme d’habitude.

Nous pouvons désormais révéler l’heure de chaque session à Silverstone. Voici comment cela se déroulera à la fois pour les fans dans les tribunes et pour ceux qui regardent à la télévision. Les horaires donnés ci-dessous sont en heure française.

Le vendredi 16 juillet, les EL1 débuteront à 15h30 (durée 60 minutes), tandis que la séance de qualifications pour le départ de la course sprint du samedi aura lieu à 19h00.

Le samedi 17 juillet, les EL2 se dérouleront de 13h00 à 14h00, tandis que le départ de la course sprint (100 km max) sera donné à 17h30 et la durée maximale a été fixée à 30 minutes.

Le dimanche 18 juillet, le départ du Grand Prix de Grande-Bretagne 2021 sera donné à 16h00.

Pour mieux comprendre : La course sprint du samedi est une course courte de 100 kilomètres maxi sensée offrir plus de spectacle aux fans, alors que le résultat de cette course déterminera la grille de départ de la course principale du dimanche.

Des points seront attribués aux trois premiers, trois pour le gagnant et un point pour le troisième. Il n’y aura pas de cérémonie de podium, car cet honneur restera le privilège des trois premiers du Grand Prix de dimanche, mais le vainqueur recevra un trophée au Parc Fermé, présenté de manière similaire à celui qui est présenté au poleman le samedi à l’issue des séances de qualifications depuis quelques années maintenant.

Lors de deux autres week-ends de course plus tard dans l’année, ce format de course sprint sera de nouveau testé (certainement en Italie et au Brésil) avant une très probable introduction au championnat du monde 2022.

Covid : le calendrier 2021 de la F1 de nouveau chamboulé

La Formule 1 a de nouveau chamboulé son calendrier 2021 à la suite des restrictions de voyage mises en place par le Royaume-Uni pour les ressortissants britanniques qui ont désormais l’obligation d’observer une quarantaine obligatoire pour se rendre en Turquie.

Par conséquent, la F1 n’a pas eu d’autre choix que de reporter le Grand Prix de Turquie 2021 (qui remplaçait le Grand Prix du Canada annulé) normalement programmé du 11 au 13 juin.

Par effet de cascade, le Grand Prix de France est donc décalé une semaine plus tôt et se tiendra donc du 18 au 20 juin, tandis qu’une seconde course a été programmée en Autriche avec le Grand Prix de Styrie programmé pour sa part du 25 au 27 juin.

« Nous avions tous hâte de courir en Turquie, mais les restrictions de voyage en place nous ont empêché d’être là en juin. » a déclaré le PDG de la F1, Stefano Domanicali.

« La Formule 1 a montré une fois de plus qu’elle était capable de réagir rapidement aux développements et de trouver des solutions et nous sommes ravis d’avoir une double course en Autriche, ce qui signifie que notre saison reste à 23 courses.« 

« Je tiens à remercier le promoteur et les autorités en Turquie pour tous leurs efforts ces dernières semaines et je tiens à remercier les promoteurs en France et en Autriche pour leur rapidité, leur flexibilité et leur enthousiasme à accueillir cette solution. »

« Nous avons eu de très bonnes conversations avec tous les autres promoteurs depuis le début de l’année et nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec eux pendant cette période. »

Le communiqué a ajouté que le promoteur en Turquie a demandé à la Formule 1 d’examiner l’opportunité potentielle pour la course à Istanbul d’être reportée plus tard dans la saison si possible, aux côtés de la Chine qui a fait la même demande plus tôt cette année, ce qui veut dire qu’officiellement le Grand Prix de Turquie n’est pas annulé, mais reporté à une date inconnue pour le moment.

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Toto Wolff : « Ocon progresse bien chez Alpine »

Le Français Esteban Ocon se trouve dans la situation inhabituelle d’être un pilote d’usine Alpine, pilotant une voiture propulsée par un groupe motopropulseur Renault, tout en ayant toujours sa carrière guidée par le directeur de l’équipe Mercedes Toto Wolff.

Le jeune français a débuté sa carrière en Formule 1 chez Manor en 2016, puis a rejoint l’année suivante l’équipe Force India durant deux saisons, avant d’être remplacé dans la même équipe par le fils du nouveau propriétaire, le Canadien Lance Stroll.

Sans baquet, Ocon s’est retrouvé pilote de réserve de l’équipe Mercedes durant une saison en 2019, avant que son manager Toto Wolff ne se décide à le lâcher pour qu’il puisse rejoindre Renault F1, désormais devenue Alpine.

Lorsqu’on évoque avec Wolff alpine l’avenir du Français et s’il pourrait rejoindre éventuellement l’équipe Mercedes en tant que titulaire, l’Autrichien insiste sur le fait que Ocon fait désormais partie d’une équipe d’usine dans laquelle il semble bien intégré et qu’un éventuel retour chez Mercedes ne semble pas d’actualité.

« Pour Esteban, c’est une situation un peu étrange, parce qu’il est pilote junior Mercedes depuis longtemps, mais il est désormais pilote d’usine Alpine et c’est un fait. » a expliqué Wolff, cité par le site de la Formule 1.

« Je pense que la situation est bonne pour lui là-bas…il progresse, il a de bonnes performances et il est Français! »

« Je pense que toutes les planètes sont alignées et je pense qu’il faut d’abord que Laurent [Rossi, PDG d’Alpine] et Esteban discutent pour savoir comment continuer avant que nous ne donnions un avis. »

Pour rappel, les deux pilotes actuels de l’équipe Mercedes, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, sont sous contrat jusqu’à la fin de cette saison 2021.

Les différents candidats pour occuper les deux baquets chez Mercedes l’an prochain sont Lewis Hamilton, Valtteri Bottas, George Russell et Esteban Ocon, même si Wolff semble vouloir dire dans ses récents propos que le Français pourrait continuer avec Alpine.

Marko assure que Red Bull ne développera pas son moteur avec Volkswagen

L’Autrichien Helmut Marko a complétement rejeté l’affirmation de Toto Wolff – directeur de l’écurie Mercedes – qui suggérait il y a quelques jours que Red Bull pourrait transmettre la propriété intellectuelle de l’unité motrice de Honda au groupe Volkswagen et s’associer à ce dernier à l’avenir.

A partir de la saison 2022, Red Bull – via sa division moteur nommée « Red Bull Powertrains » – exploitera le moteur V6 turbo hybride de Honda après que le motoriste japonais a pris la décision fin 2020 de stopper son programme en Formule 1 à partir de la fin de la saison 2021.

Red Bull s’appuiera donc sur le matériel de Honda pour continuer à utiliser le bloc hybride et après avoir racheté la propriété intellectuelle du moteur à la firme japonaise au moins jusqu’en 2024, après quoi Red Bull devrait utiliser sa toute nouvelle unité motrice développée en interne pour les spécifications de la prochaine génération de moteur qui entrera en vigueur en Formule 1 en 2025.

Mais dans le cadre du Grand Prix du Portugal plus tôt ce mois-ci, Toto Wolff a suggéré que Red Bull Powertrains pourrait s’associer à partir de 2025 avec le groupe Volkswagen qui a récemment déclaré que les futures règles moteur de la F1 pourraient être « d’un grand intérêt ».

« D’un côté, ils veulent faire leur propre groupe motopropulseur, mais ce n’est un secret pour personne que le groupe Volkswagen avec ses deux marques [Porsche et Audi] se penche sur la Formule 1 et a participé aux discussions. » a déclaré Toto Wolff.

« Ainsi, Red Bull peut à tout moment décider s’il veut s’en tenir à son propre groupe motopropulseur ou opter pour un grand constructeur allemand. »

« D’un autre côté, l’arrangement qu’ils ont du côté de la propriété intellectuelle avec Honda a vraiment du sens. Ils reprennent la propriété intellectuelle de Honda et développent évidemment le nouveau groupe motopropulseur jusqu’en 2025. »

« Cela pourrait rester dans les groupes motopropulseurs Red Bull, ou cela pourrait aller chez Porsche / Audi. Donc, dans l’ensemble, je pense que ce qu’ils font est logique. »

Interrogé par nos confrères de F1 insider, Helmut Marko pour sa part a tenu à nier catégoriquement le fait que Red Bull passerait les droits de propriété intellectuelle à VW, mais n’écarte pas l’idée d’un éventuel partenariat dans le futur pour renommer le moteur afin de limiter les coûts.

« Il a fait une déclaration très peu subtile selon laquelle nous allions obtenir les droits de brevet de Honda et les transmettre à VW. » a déclaré l’Autrichien.

« C’est complètement absurde, ce serait injuste et ce n’est pas prévu. Tant que la réglementation actuelle s’applique, nous sommes seuls responsables de ce moteur.« 

« Mais le fait que nous soyons ouverts à des partenariats dans le futur, que ce soit pour nommer le moteur ou plus, tout cela est possible et également souhaité afin que nos coûts soient limités. »

« Mais cela pourrait être le fabricant que j’ai mentionné, ou un autre, nous sommes complètement ouverts à ce stade. »

« Les stupides Américains » ont réussi à mettre en place un plafond des coûts en F1

Greg Maffei, le PDG de Liberty Media – les détenteurs des droits commerciaux de la F1 – a salué les réalisations de Chase Carey – ancien PDG de la Formule 1 jusqu’en 2020 – au cours des trois dernières années.

Lorsque Liberty Media a racheté les droits commerciaux de la Formule 1 en 2017, certains observateurs n’ont pas hésité à dire que de « stupides Américains » allaient reprendre la catégorie reine dirigée depuis plusieurs décennies par l’indéboulonnable Bernie Ecclestone, finalement contraint à prendre sa retraite avec l’arrivée de Liberty Media.

Mais Greg Maffei a tenu à saluer le travail réalisé par Chase Carey au cours des trois dernières années en F1, notamment le fait que l’Américain a réussi à « normaliser » la relation entre les équipes de F1 et la direction de la discipline après plusieurs années marquées par différentes querelles.

« Bernie Ecclestone et Max Mosley ont tenté d’introduire un plafond budgétaire après la crise financière de 2008, mais ils n’y sont pas parvenus. » a rappelé Greg Maffei lors d’une conférence téléphonique avec les analystes de Wall Street.

« Nous étions considérés comme les stupides Américains qui reprennent le sport, on s’est moqué de certains plans, nous avons été critiqués pour cela. Chase et son équipe l’ont fait, et ils méritent tout le crédit pour cela. »

« Chase a fait un travail fabuleux, en changeant le ton du sport et en le dirigeant dans la bonne direction. Le nouvel accord Concorde avec le plafond budgétaire était très important. »

« Le travail de Chase n’a certainement pas été facile. Parfois, je me sentais coupable de lui avoir donné ça. Et puis il a dû se précipiter dans le monde entier pour négocier avec des chefs d’équipe obstinés.« 

« Mais il y a un combattant et un arbitre au cœur de Chase. Il a réussi à normaliser la relation traditionnellement empoisonnée entre la direction de la Formule 1 et les équipes de course. »

« Pour qu’on se comprenne bien: Bernie Ecclestone avait construit la Formule 1 depuis les années 1970, et pour cela il mérite le plus grand respect. »

« Mais il n’y avait aucune vision pour l’avenir. Et nous nous sommes rendu compte que l’atmosphère entre les ayants droit, les équipes de course et les organisateurs de course était marquée par des querelles et des mauvaises humeurs. »

« Cela a changé. Le sport est plus au diapason aujourd’hui parce que nous avons pu le dire clairement à toutes les personnes impliquées – pour que le sport s’épanouisse, nous devons tous nous unir. »

« Chase était la force motrice. Il est le père du nouvel accord Concorde. Chase est resté avec nous en tant que président non exécutif, et j’en suis très heureux. »

Depuis le début de cette année, c’est l’Italien Stefano Domenicali qui est désormais PDG de la Formule 1, tandis que Chase Carey a pris un peu de recul et occupe le rôle de président non exécutif.

En 2022, les essais hivernaux de la F1 seront plus longs qu’en 2021

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a confirmé que les essais hivernaux de la Formule 1 en 2022 seront bien plus longs que ceux disputés cette saison en raison de l’arrivée des nouvelles règlementations.

En 2022, la Formule 1 introduira de nouvelles règles techniques élaborées pour permettre aux monoplaces de se suivre plus facilement en course et ainsi offrir plus de spectacle aux fans avec des Grands Prix plus disputés.

S’exprimant sur les monoplaces 2022, Ross Brawn a admis que les équipes auront besoin de beaucoup plus de jours d’essais qu’en 2021 [cette année les tests hivernaux n’ont duré que trois jours], notamment parce que les F1 de l’an prochain seront complétement différentes de celles auxquelles les pilotes se sont habitués au cours des deux dernières années.

« Je pense que pour 2022, nous aurons des tests de pré-saison plus longs ou une série de tests, parce qu’avec les nouvelles voitures, nous devrons donner aux équipes le temps de vraiment les comprendre. » a déclaré Brawn dans un entretien accordé à la fondation Muscle Help.

« Je pense que nous prévoyons d’avoir au moins deux sessions de tests de pré-saison. Ainsi, tous les pilotes qui changeront d’équipe auront un peu plus de temps pour comprendre leur voiture. »

Lorsqu’on demande à Brawn s’il pense que ces nouvelles règles auront un impact sur l’ordre hiérarchique la saison prochaine, le Britannique répond : « Oui, je pense que c’est exactement ce qui pourrait arriver. »

« Avec ces voitures [celles de 2021], il est très difficile de suivre le pilote qui précède dans l’air sale. Avec le changement de règlementation, nous pourrions prendre un peu de recul en termes d’égalité sur la grille. Mais ensuite, je pense que nous verrons dans les prochaines années de belles courses. »

Pour rappel, ces nouvelles règles devaient initialement entrer en vigueur en 2021, mais en raison de la crise sanitaire, cette introduction a été repoussée d’une année.

Vidéo : la Mercedes W10 équipée des 18 pouces en action à Imola

Les images d’une F1 en piste équipée des pneus 18 pouces que Pirelli introduira en catégorie reine à partir de la saison 2020 sont pour le moment encore assez rares.

En effet, les différentes journées de tests programmées par Pirelli cette année se déroulent à huis clos sans présence des médias et les seules images que nous pouvons vous proposer sont des photos prises par les équipes elles-mêmes ou bien par Pirelli.

Mais lors des deux journées de tests qui ont eu lieu à Imola après le Grand Prix d’Emilie-Romagne et auxquelles a participé l’équipe Mercedes, des personnes ayant eu accès au circuit ont pu tourner quelques images.

Dans la vidéo ci-dessous, vous pourrez voir la Mercedes W10 en action pilotée par Lewis Hamilton et équipée des roues 18 pouces lors de l’une de ses deux journées de tests qui a eu lieu au mois d’avril.

Nous remercions chaleureusement Matteo pour nous avoir permis de partager cette vidéo. Vous pouvez évidemment vous abonner à sa chaîne YouTube en cliquant sur ce lien.

Comment les équipes de F1 se sont adaptées à la réduction des essais libres du vendredi

L’un des changements majeurs apportés au règlement de la Formule 1 en 2021 a été la réduction de 30 minutes de chacune des deux premières séances d’essais du week-end, laissant les équipes avec seulement deux heures de roulage le vendredi au lieu de trois auparavant.

Bien que cela puisse sembler être un simple détail, les équipes ont tout de même dû faire de gros ajustements dans leurs différents programmes du vendredi pour réussi à obtenir un maximum d’informations en seulement deux heures.

L’équipe McLaren nous offre un aperçu interessant de la façon dont ils ont dû s’adapter à ce nouveau format cette année.

« Cette année, nos séances du vendredi durent 60 minutes au lieu de 90. Cela modifie définitivement notre façon de penser. » explique l’équipe McLaren.

« Nous avons dû faire des ajustements et cela est encore en cours de modification. Jusqu’à présent, il s’agit de faire un peu moins de tout plutôt que de supprimer complétement un plan de roulage, parce qu’en fin de compte, nous avons encore deux trains de pneus à rendre après chaque séance. »

« Nos longs relais à la fin d’une séance avec beaucoup de carburant n’ont jamais été aussi longs et bon nombre d’expériences sur les différentes configurations que nous aimerions mener pendant une séance sont désormais réparties entre les sessions ou réalisées sur les deux monoplaces. »

Avec un temps de piste réduit, l’équipe britannique veut faire en sorte de perdre le moins de temps possible à l’intérieur du garage : « Nous essayons aussi de réaliser des opérations plus rapides dans le garage entre les runs et nous réfléchissons avant de débuter un test qui pourrait nécessiter 20 à 30 minutes d’arrêt dans le garage [pour configurer la monoplace]. »

« Idéalement, en faisant ces compromis et en rééquilibrant notre programme, nous devrions être en mesure de faire autant de tours pendant une session de 60 minutes que lorsqu’elle durait 90 minutes, même si en réalité nous faisons moins de tours car nous sommes limités dans le temps plutôt que dans les pneus ou le kilométrage. »

Pour rappel, la Formule 1 a décidé de diminuer les séances d’essais libres du vendredi pour « forcer » les pilotes à sortir plus souvent en piste et ainsi offrir un peu plus de spectacle aux fans.

Steiner ne veut pas déjà mettre la pression à ses deux jeunes pilotes

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, admet qu’il a dû modifier son approche avec l’arrivée cette année de deux débutants dans son équipe.

Dans la série Drive To Survive de Netflix, Gunther Steiner est devenu une star en raison de son approche assez dure envers ses deux pilotes de l’époque, le Français Romain Grosjean et le Danois Kevin Magnussen.

Mais cette année, pour la première fois depuis 2016 l’équipe américaine aligne deux pilotes complétement débutants en Formule 1 avec Mick Schumacher et Nikita Mazepin.

Steiner admet donc qu’il a dû effectivement modifier quelque peu son approche afin de permettre à ses deux pilotes de se développer.

« Je m’adapte, je suis rationnel, je suis parfaitement conscient qu’ils n’ont jamais fait de F1. » explique Steiner.

« Les mettre sous pression maintenant serait complétement contre productif. Ils ont besoin d’apprendre, ils ont besoin de confiance. Vous devez donc d’abord renforcer leur confiance. »

« C’est donc ce que j’essaye de faire, de les construire pour qu’ils puissent faire du bon travail afin qu’ils soient confiants lorsqu’ils arrivent et qu’ils puissent performer pour eux-mêmes, pour l’équipe et ensuite nous verrons ce qui viendra après. Mais pour le moment, nous devons les développer. »

Au championnat du monde des pilotes, Nikita Mazepin et Mick Schumacher n’ont toujours pas marqué le moindre point depuis le début de la saison 2021.

Pour Horner, Red Bull doit améliorer son rythme de course

Le directeur de Red Bull Racing, Christian Horner, sait que son équipe va devoir faire quelques efforts pour trouver un plus de rythme en course pour être en mesure de battre Mercedes.

Depuis le début de la saison 2021, l’équipe Mercedes comptabilise trois victoires contre une pour l’équipe Red Bull, ce qui permet à l’équipe du constructeur allemand d’être en tête du championnat du monde avec 29 points d’avance sur Red Bull.

Selon Horner, même si les écarts ont été réduits depuis l’année dernière, ce n’est pas encore suffisant pour permettre à Max Verstappen ou Sergio Perez de battre les Mercedes à la régulière lors de chaque week-end et il faudra donc impérativement améliorer le rythme de course de la RB16B.

« Je pense que Mercedes – et nous l’avons vu depuis Bahreïn – a un meilleur rythme de course que nous à chaque Grand Prix que nous avons vu jusqu’à présent. » explique Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull.

« Je pense que leur dégradation est également meilleure. Nous savions que ces deux derniers circuits [Portimao et Barcelone] allaient exploiter leurs atouts et ce fut le cas, mais nous sommes beaucoup plus proches que nous ne l’étions et je pense que si nous pouvons trouver du rythme en course, ce sera toujours très, très serré entre les deux voitures. »

« Nous devons retirer les points positifs du week-end. Nous avons réussi à pousser Mercedes sur ce circuit qui est une piste sur laquelle ils étaient bien en avance sur nous l’année dernière. Nous devons donc prendre les points positifs avant d’arriver à la prochaine manche à Monaco. »

Sur le papier, le tracé urbain de Monaco est le terrain de jeu idéal de la Red Bull et il sera donc interessant de voir si l’équipe de Milton Keynes arrive à saisir cette opportunité pour réduire son retard sur Mercedes au championnat.

Robert Kubica a parcouru plus de 1000 kilomètres avec les 18 pouces de Pirelli

Le pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo, Robert Kubica, a testé pour la toute première fois les pneus Pirelli 18 pouces qui seront introduits en F1 à partir de la saison 2022.

Après le Grand Prix d’Espagne, trois équipes (Alfa Romeo, Red Bull et Alpine) sont restées à Barcelone pour participer à deux journées de tests organisés par le manufacturier unique de la Formule 1 dans le but de développer les pneus 18 pouces qui deviendront la norme l’an prochain en catégorie reine.

Pour ces deux journées de tests, l’équipe Alfa Romeo a confié sa monoplace de la saison 2019 à son pilote de réserve Robert Kubica qui a bouclé pas moins de 240 tours, soit l’équivalent de 1100 km parcourus.

« Il s’agissait de deux journées chargées mais productives. C’est toujours interessant de découvrir de nouvelles caractéristiques de la voiture, surtout quand c’est quelque chose d’aussi important que les pneus. » a déclaré Robert Kubica ce mercredi soir à Barcelone.

« Ce sont les premiers pas de notre équipe avec les nouveaux pneus de 18 pouces, il y a donc beaucoup à apprendre.« 

« Nous avons parcouru beaucoup de tours, beaucoup de kilomètres et obtenu beaucoup de données qui occuperont tout le monde. »

« Il s’agissait de deux jours difficiles: je n’étais pas dans la voiture depuis un certain temps avant vendredi dernier et courir deux jours sur une piste aussi exigeante était un défi, mais nous l’avons complété avec succès. »

Le prochain test Pirelli sur les 18 pouces aura lieu à la fin du mois de mai sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France. C’est l’équipe Mercedes qui participera à ce test, mais cette fois-ci sur des pneus 18 pouces pour piste humide.

La FIA introduit de nouveaux tests de flexibilité sur l’aileron arrière des F1

La FIA va introduire de nouveaux tests d’appui et de déformation de l’aileron arrière à partir du mois prochain.

Depuis le début de la saison, l’aileron arrière de la Red Bull RB16B fait couler beaucoup d’encre en raison de sa flexibilité prononcée lorsque la monoplace est en ligne droite, ce qui a conduit certains concurrents à s’interroger sur la légalité de cet aileron.

La FIA a donc décidé d’agir en envoyant une directive technique dans laquelle elle stipule que des tests d’appui et de déformation renforcés entreront en vigueur à partir du mois prochain (le 15 juin), sans pour autant suggérer qu’une équipe en particulier enfreignait les règles.

En plus des tests, la FIA utilisera également des caméras embarquées pour surveiller la vitesse de flexion des ailerons arrière, les équipes devant mettre 12 marques sur certaines zones de l’aile pour permettre l’analyse.

L’article 3.8 du règlement technique exige que tous les composants influençant les performances aérodynamiques de la voiture soient « solidaires de la partie entièrement suspendue de la voiture » et « restent immobiles par rapport à la partie suspendue de la voiture ».

Ailleurs dans le règlement, la FIA ajoute qu’elle « se réserve le droit d’introduire d’autres tests de charge / détection sur toute partie de la carrosserie qui semble (ou est soupçonnée de) bouger pendant que la voiture est en mouvement ».

Pour permettre une transition vers ces nouvelles exigences de charge / déformation, la FIA autorisera une tolérance de 20% pour le premier mois de ces nouveaux essais.

https://twitter.com/i/status/1392503021377052677

Fernando Alonso impressionné par le rythme d’Esteban Ocon chez Alpine

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, se dit très impressionné par le travail réalisé par son jeune coéquipier Esteban Ocon chez Alpine cette saison.

L’Espagnol, qui fait son grand retour en Formule 1 cette année après deux années d’absence, est pour le moment un cran en dessous de son coéquipier Ocon qui a été en moyenne cinq dixièmes plus rapide que lui dans l’exercice des qualifications lors des premières courses (hormis à Bahreïn où un drapeau jaune a empêché Ocon d’améliorer).

Depuis le début de la saison 2021, Esteban Ocon a marqué le double de points par rapport à Fernando Alonso (5 contre 10) et est donc trois places devant l’Espagnol au classement des pilotes.

Fernando Alonso, qui admet qu’il doit encore s’améliorer, dit qu’il est très impressionné par le rythme du jeune pilote français, mais le double champion du monde insiste sur le fait qu’il n’est pas encore inquiet.

« Je pense qu’il est bon et nous pouvons le voir. Il est en très bonne forme en ce moment, pleinement intégré à l’équipe. » explique Alonso, cité par le site de la F1.

« Il a décroché un podium l’an dernier à Bahreïn dans la dernière partie du championnat et maintenant il a des week-ends parfaits. C’est très bien, c’est impressionnant ce qu’il accomplit. »

« Je me donne à 100% évidemment et ce n’est pas suffisant pour être à ce niveau en ce moment, donc je dois continuer à m’améliorer. »

« D’une certaine manière, nous en discutons et nous avons déjà pu voir cela lorsque Carlos [Sainz] a rejoint Renault. Il n’a pas été aussi rapide que Nico [Hülkenberg] lors de ces deux premières courses. Daniel [Ricciardo] était plus lent que Nico en 2019 et il était très bon en 2020 lors de sa deuxième année. »

« Esteban a eu du mal l’année dernière avec Daniel et il est bon cette deuxième année. Donc, il semble que c’est une équipe différente des autres et il faut un temps d’adaptation. »

« J’essaye de faire ça aussi vite que possible, mais je ne suis pas inquiet, ça va arriver très bientôt – si ce n’est pas déjà le cas – car à Imola nous avons franchi la ligne d’arrivée ensemble et à Portimao nous avons aussi franchi la ligne d’arrivée ensemble. »

Pour l’aider à se sentir un peu plus à l’aise dans sa monoplace, l’équipe Alpine a prévu d’apporter quelques réglages sur la direction assistée de l’A521 de Fernando Alonso pour la prochaine manche qui se tiendra à Monaco.

Une valve endommagée à l’origine du pneu dégonflé chez Alfa Romeo en Espagne

L’équipe Alfa Romeo a expliqué qu’une valve endommagée sur l’un des pneus qui devait être monté sur la monoplace d’Antonio Giovinazzi au Grand Prix d’Espagne est à l’origine du dégonflement de ce dernier.

Lors de son arrêt au stand dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne, le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi est resté un long moment dans la voie des stands, notamment parce que l’un des pneus apporté par le mécanicien était dégonflé, ce qui a obligé le malheureux à repartir dans le garage pour aller en chercher un autre.

Le directeur de l’ingénierie de l’équipe suisse explique que c’est la valve de gonflage qui était endommagée et c’est pour cette raison que le pneu était dégonflé. Cependant, il est pour le moment impossible de savoir comment cette valve a pu être endommagée.

« C’est un problème opérationnel, le simple fait de placer les trains de pneus au même endroit pour que tout soit prêt a pu endommager la valve. » explique Xevi Pujolar, directeur de l’ingénierie chez Alfa Romeo, cité par le site du championnat.

« Nous avons un système de surveillance et nous pouvions voir que tout allait bien lorsque la course a commencé. Mais à un moment donné dans le garage ça a mal tourné, je pense quelques tours avant l’arrêt. »

Pujolar a également révélé qu’Antonio Giovinazzi recevait des messages d’avertissement incorrects lorsqu’il roulait en piste pour rattraper la Safety Car.

« Nous sommes en discussion avec la FIA pour essayer de comprendre pourquoi nous avons eu ce problème. » ajoute Pujolar.

« C’est dommage, parce que nous avons perdu un train de pneus [lors de l’arrêt] et ensuite nous avons perdu du temps parce qu’il s’est retrouvé dans le trafic. »

Au final, Antonio Giovinazzi a terminé la course à une lointaine quinzième place avec un tour de retard sur les leaders.

Depuis son accident, Grosjean a réalisé à quel point la vie est belle

Depuis son terrible accident survenu dans le premier tour du Grand Prix de Bahreïn 2020, le Français Romain Grosjean a réalisé à quel point la vie est belle.

Le 29 novembre 2020, la Haas pilotée par le Français Romain Grosjean s’écrase contre les rails de sécurité au virage numéro 3 du circuit de Bahreïn quelques secondes après le départ de la course.

La monoplace de Grosjean s’est alors immédiatement enflammée, mais grâce à sa détermination, le pilote français a réussi à s’extraire tout seul de la carcasse brûlante de sa Haas après avoir tout de même passé plus de 25 secondes dans les flammes. Transporté à l’hôpital choqué mais conscient, Romain Grosjean souffrira d’une entorse à la cheville et de brulures aux deux mains.

Sa carrière en Formule 1 s’est donc arrêtée brutalement après ce terrible accident, mais Grosjean a pu reprendre la compétition quelques mois plus tard en Indycar, le championnat américain de monoplaces.

Avec beaucoup de recul désormais, Romain Grosjean explique que depuis cet accident il profite de chaque instant de sa vie.

« A 100%. Je peux paraître fou, mais laissez-moi vous expliquer. Chaque jour que je vis depuis est comme un jour bonus. » explique Romain Grosjean dans le podcast Beyond the Grid.

« Je suis passé si proche de ne plus être ici que cela vous fait réaliser à quel point la vie est belle. »

« Vous pouvez avoir des petits problèmes ici et là, une correspondance de vol annulée où on perdrait du temps et qui sont des choses sur lesquelles je me plaindrais – même si je râle encore – mais chaque matin je me réveille et je dois enlever mes gants en silicone pour mettre de la crème sur mes mains et cela me rappelle que je suis vivant, je suis ici. »

« Je peux jouer avec les enfants, je peux recommencer la course, j’ai ma charmante femme à côté de moi. Je suis plus heureux dans la vie, simplement parce que j’ai réalisé à quel point la vie est belle, même avec tous ces problèmes. »

« Ce serait assez ennuyeux si nous n’avions pas de problème dans la vie. C’est juste fou de penser que je suis passé si près de ne plus être ici pour réaliser que la vie n’est pas gratuite et qu’elle doit être vécue. »

Si sa carrière en Formule est désormais terminée, Romain Grosjean aura tout de même l’opportunité de remonter dans une F1 au mois de juin prochain sur le circuit Paul Ricard grâce à Mercedes qui lui a offert la chance de pouvoir faire un dernier essai.

Melbourne publie une première image du nouveau virage 9

Les organisateurs du Grand Prix d’Australie ont publié une première image du nouveau virage numéro 9 du tracé urbain de l’Albert Park à Melbourne.

En raison du report de l’édition 2021 à la fin de l’année à cause de la situation sanitaire mondiale, les organisateurs du Grand Prix d’Australie ont débuté les travaux de remodelage de la piste plus tôt que prévu.

Cette année, les virages 9 et 10 (une chicane à basse vitesse) ont disparu pour laisser place à une courbe rapide qui va mener les pilotes vers le virage numéro 11 du tracé australien. Par conséquent, les pilotes prendront le virage numéro 9 avec une plus grande vitesse (voir la photo ci-dessous), ce qui devrait faire diminuer le temps au tour, alors que la FIA devrait introduire une zone de DRS supplémentaire sur cette portion.

Dans le cadre des modifications apportées au circuit, le virage 6 sera également élargi de 7,5 mètres, permettant une augmentation de la vitesse sur le circuit d’environ 70 km / h en 2021 – la vitesse minimale actuelle de 149 km / h devrait être de 219 km / h en 2021.

Le virage 13 sera élargi et reprofilé et offrira plus de possibilités de dépassement. Les virages 1, 3 et le virage 15 seront également élargis, tandis que le virage 1 et les virages 13 et 15 verront leurs angle ajustés pour fournir plusieurs trajectoires.

Outre tous ces changements sur le tracé, la voie des stands a également été élargie, ce qui devrait permettre à la FIA d’augmenter la vitesse maximum autorisée lors du week-end de course, passant de 60km/h à 80 km/h.

Il est également bon de noter qu’après tous ces changements, le tracé de l’Albert Park devrait mesurer 28 mètres de moins, soit 5,280 km.

Le Grand Prix d’Australie 2021 se déroulera sur le tracé de l’Albert Park du 18 au 21 novembre.

F1 - Melbourne dévoile le nouveau tracé de l'Albert Park