Aston Martin révèle le nom de sa F1 pour la saison 2021

L’équipe Aston Martin – qui présentera sa F1 2021 le 3 mars prochain lors d’un événement en ligne – a révélé aujourd’hui le nom de son châssis pour cette saison 2021.

Lors de son arrivée en Formule 1 en 1959, Aston Martin a participé aux courses de la catégorie reine du sport automobile avec une monoplace baptisée DBR4 [DB pour David Brown Corporation] et pilotée alors à l’époque par Caroll Shelby et Roy Salvadori.

La saison suivante en 1960, Ted Cutting conçoit la DBR5, basée sur sa devancière, mais plus légère et disposant d’une suspension indépendante. Bien que plus performante sur le papier, la DBR5 conservait un lourd moteur avant et a été largement surclassée par les monoplaces à moteur arrière cette année-là.

Cinquième au championnat du monde en 1959 avec la DBR4 et huitième en 1960 avec la DBR5 après seulement une course disputée, Aston Martin décide de stopper son programme en Formule 1 pour se concentrer sur les courses de voitures de sport.

61 ans plus tard, Aston Martin est de retour en catégorie reine du sport automobile en 2021 avec une monoplace baptisée AMR21 qui sera présentée le 3 mars prochain en présence des deux pilotes, Sebastian Vettel et Lance Stroll.

Propulsée par un moteur Mercedes, cette AMR21 aura la lourde tâche de faire aussi bien, sinon mieux, que la monoplace dont elle est la digne héritière, la Racing Point RP20 qui a permis à l’équipe de terminer à la quatrième place du championnat du monde des constructeurs l’an dernier.

BWT poursuit l’aventure en F1 avec Aston Martin

L’ancien sponsor titre de l’équipe Racing Point, BWT, poursuivra son aventure en Formule 1 avec l’équipe Aston Martin.

La relation de BWT avec l’équipe basée à Silverstone remonte à 2017, lorsque sa célèbre livrée rose a pris d’assaut le monde de la Formule 1.

Alors que l’apparence, et notamment les couleurs de la nouvelle équipe désormais baptisée Aston Martin seront très différentes, l’annonce d’aujourd’hui siginfie que les logos de la marque BWT resteront bien présents sur la livrée de l’Aston Martin qui sera présentée le 3 mars prochain, mettant ainsi un terme aux récentes rumeurs infondées relayées par de nombreux médias et selon lesquelles BWT ne serait plus partenaire d’Aston Martin en 2021.

« Je suis fier de continuer à soutenir cette merveilleuse équipe de personnes et de commencer un nouveau chapitre avec le retour d’Aston Martin en Formule 1.«  a déclaré Andreas Weißenbacher, PDG de BWT.

« Après avoir vu l’équipe profiter d’une saison 2020 aussi forte, nous pensons que les années à venir sont pleines de promesses et nous voulons continuer à soutenir le cheminement de cette équipe vers l’avant de la grille. »

« En plus du succès sur la piste, nous travaillerons avec l’équipe Aston Martin pour atteindre ses objectifs loin de la piste en devenant plus durables. »

« Cela signifie poursuivre le travail de l’année dernière pour réduire l’utilisation de bouteilles jetables sur la piste, minimiser les déchets plastiques et faciliter le traitement et la consommation d’eau au niveau local. »

« De plus, nous sommes impatients de commencer une coopération avec davantage de membres de la communauté de la F1 qui sont également convaincus de notre mission de lutter pour une planète sans plastique et qui sont prêts à diffuser cette mission auprès des gens du monde entier. »

 

Ferrari confirme son retour en WEC en 2023 en catégorie LMH

Ferrari a annoncé le début du programme Le Mans Hypercar (LMH) qui, à partir de 2023, verra le constructeur italien entrer dans la nouvelle catégorie du championnat du monde d’endurance.

Après une période d’étude et d’analyse, Ferrari a lancé le développement de la nouvelle voiture LMH pour inclure ces dernières semaines les phases de conception et de simulation. Le programme d’essais sur piste, le nom de la voiture et les pilotes qui composeront les équipages officiels feront partie des prochaines annonces.

Cinquante ans après sa dernière participation officielle dans la catégorie reine du championnat du monde des voitures de sport en 1973, Ferrari se lancera sur la piste dans la catégorie Hypercar du championnat du monde d’endurance, qu’elle a contribué de manière proactive à établir.

Ferrari détient d’ailleurs a un record respectable en endurance avec 24 titres mondiaux (dont le dernier en 2017) et 36 victoires aux 24 Heures du Mans.

« En plus de 70 ans de course, sur des circuits du monde entier, nous avons mené nos voitures à roues fermées à la victoire en explorant des solutions technologiques de pointe: des innovations qui découlent de la piste et rendent chaque voiture de route produite à Maranello extraordinaire. » a déclaré John Elkann, président de Ferrari.

« Avec le nouveau programme Le Mans Hypercar, Ferrari affirme une fois de plus son engagement sportif et sa détermination à être un protagoniste des grands événements mondiaux du sport automobile. »

Franz Tost n’était pas satisfait des performances d’AlphaTauri en 2020

Franz Tost, le team principal de l’équipe AlphaTauri, estime que le résultat obtenu par son écurie la saison dernière, qui a terminé septième du championnat du monde de F1, aurait pu être meilleur si des problèmes de fiabilité n’avaient pas touché les deux monoplaces de Pierre Gasly et Daniil Kvyat.

Septième du championnat constructeurs 2020 avec 107 points inscrits en dix-sept courses, l’équipe AlphaTauri s’est montrée particulièrement performante l’an dernier et a terminé la campagne 2020 à seulement 24 points de la Scuderia Ferrari.

Mais lorsqu’on demande à Tost si les objectifs ont été atteints la saison dernière par son équipe, l’Autrichien regrette que quelques problèmes de fiabilité soient venus entraver la bonne dynamique de son équipe.

« Pas en ce qui concerne le classement par équipe. Le score était correct, et la victoire [de Gasly à Monza] était bonne et importante bien-sûr. » explique Tost en entretien avec nos confrères d’AMUS.

« Malheureusement, nous avons raté certaines courses à cause d’erreurs. Gasly a dû abandonner à Imola en raison d’un radiateur défectueux et qui n’avait rien à faire sur la voiture. »

En poursuivant, Franz Tost a même révélé qu’une écope de frein bouchée sur l’AlphaTauri de Daniil Kvyat à Silverstone était à l’origine de l’explosion du pneu arrière droit de sa monoplace alors que le Russe venait d’entrer à pleine vitesse dans le virage numéro 11 sur le tracé de Silverstone.

A l’époque, Pirelli avait lancé une enquête pour comprendre pourquoi l’un de ses pneus avait explosé de la sorte, et le manufacturier italien avait rapidement confirmé que son pneu était hors de cause dans cet accident.

« Un problème mécanique a entraîné une surchauffe de l’intérieur de la jante de la roue, brûlant le talon du pneu. » expliquait Pirelli dans ses conclusions.

« Le talon n’était donc plus en mesure de sceller le pneu sur la jante. Cela a provoqué le dégonflage, le pneu lui-même ne jouant aucun rôle dans la cause. »

Poursuivant son analyse de la saison passée avec nos confrères d’AMUS, Franz Tost a expliqué que : « Le conduit d’air d’une écope de frein était obstrué [sur la voiture de Kvyat], ce qui a provoqué l’explosion du pneu. »

« L’équipe doit encore faire un pas en avant en termes de fiabilité, je n’étais pas satisfait de tout cela. » insiste t-il.

« La voiture avait les performances nécessaires et nous aurions dû être à l’avant du milieu de grille plus souvent. »

Lewis Hamilton et Mercedes nominés pour les Laureus Sports Awards

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton et son équipe Mercedes ont été nominés pour les Laureus World Sports Awards 2021.

Le Britannique Lewis Hamilton a été nominé dans la catégorie « sportif de l’année », tandis que Mercedes a été nominée dans la catégorie « équipe de l’année ».

Hamilton a décroché en 2020 un septième titre mondial en Formule 1, égalant l’Allemand Michael Schumacher, tandis qu’il a terminé la campagne 2020 avec 95 victoires en Grand Prix à son actif, dépassant le précédent record de Schumacher (91).

L’an dernier, Lewis Hamilton a été élu sportif de l’année lors des Laureus World Sports Awards, un titre qu’il a a partagé avec la star du ballon rond, Lionel Messi.

« C’est vraiment un honneur d’avoir été nominé pour les Laureus Awards dans la catégorie sportif de l’année aux côtés d’athlètes vraiment incroyables. » a déclaré Lewis Hamilton.

« Lorsque je repense à la cérémonie de remise des prix de l’année dernière, il est difficile de penser à quel point les choses ont changé. »

« 2020 a été une année difficile pour tant de gens, pour de nombreuses raisons différentes et bien-sûr, le monde du sport a été extrêmement affecté. »

« J’ai eu la chance de pouvoir courir, et je suis très fier de ce que nous, en tant qu’équipe, avons pu accomplir en semble. »

« Je suis encore plus fier du chemin que nous avons entrepris pour rendre l’industrie du sport automobile plus diversifiée et plus inclusive.« 

« Nelson Mandela a été l’inspiration derrière Laureus et je suis sûr qu’il soutiendrait tout ce que nous pouvons faire pour utiliser le sport pour atteindre un plus grand bien. »

La cérémonie de remise des prix (virtuelle, crise sanitaire oblige) sera diffusée au mois de mai prochain.

McLaren annonce deux nominations clés dans son département marketing

McLaren Racing a annoncé aujourd’hui un plan complet pour faire évoluer son leadership commercial au cours de l’année 2021, avec deux nominations au marketing senior alors que l’équipe élargit sa proposition commerciale et intensifie sa concentration sur la croissance de la marque auprès des fans.

Ainsi, Claire Cronin rejoindra l’équipe, initialement en tant que directrice exécutive, Marketing, tandis que Lindsey Eckhouse se joindra en tant que directrice des licences, du commerce électronique et de l’esport.

Claire Cronin et Lindsey Eckhouse rejoindront McLaren en avril et relèveront de Mark Waller, directeur commercial de McLaren Racing, en tant que membres de l’équipe de direction marketing.

À la fin de 2021, Mark Waller terminera son mandat de directeur commercial pour retourner chez lui aux États-Unis, avec Claire Cronin assumant alors le rôle, sous la direction de Zak Brown, PDG de McLaren Racing.

« Nous sommes ravis d’accueillir Claire et Lindsey au sein de notre équipe de direction marketing et commerciale. Alors que nous continuons à développer McLaren Racing, ces nominations reflètent la dynamique positive que nous construisons à la fois sur et hors piste. » a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.

« Mark a joué un rôle déterminant dans la conduite du programme marketing et commercial de McLaren Racing et je lui suis reconnaissant pour son leadership et son conseil exécutif. »

« De plus, je suis heureux que nous soyons en mesure de planifier et d’exécuter une transition en douceur des responsabilités qui nous permettra de continuer à tirer parti de l’élan positif que Mark a créé depuis qu’il a rejoint l’équipe au début de 2019. »

Selon Vasseur, Ferrari a fait des progrès avec son moteur 2021

Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, le Français Fred Vasseur, s’attend à ce que le moteur Ferrari qui est monté à l’arrière de la C41 cette année soit plus performant que l’unité de puissance de la saison passée.

Cette saison, l’équipe Alfa Romeo a décidé de dépenser ses jetons de développement principalement sur l’avant de sa monoplace avec la mise en place d’un « nez étroit » typé Mercedes, tandis qu’à l’arrière, l’écurie suisse n’a quasiment rien changé et fait confiance à Ferrari pour lui fournir un moteur plus puissant que l’an dernier.

Au cours de l’hiver, Fred Vasseur a eu de nombreux contacts avec Maranello et d’après ce qu’il a pu voir, le manager français se veut plutôt optimiste à la veille de cette nouvelle saison de F1.

« La collaboration se passe très bien, nous avons eu une longue et intense réunion durant l’hiver pour discuter des points de l’année dernière, parce que probablement un travail optimal n’a pas été fait. » a expliqué Fred Vasseur en marge de la présentation de la C41 cette semaine.

« Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Je crois que pour leur part ils vont probablement résoudre une grande partie des problèmes qu’ils ont eu l’année dernière et notre collaboration se passe de mieux en mieux. »

La relation entre Ferrari et ses équipes clientes ne va pas concerner exclusivement la fourniture d’une unité de puissance, puisque l’on sait déjà qu’un bureau satellite pour l’écurie Haas a été mis en place à Maranello avec une équipe d’ingénieurs dédiée, tandis que du côté d’Alfa Romeo, Fred Vasseur s’attend à « emprunter » quelques éléments autres que le moteur à Ferrari pour la saison 2021.

« Nous prendrons peut-être un ou deux éléments de chez Ferrari, pas plus. Je ne pense pas qu’il s’agit du point clé de notre collaboration, le point est plutôt d’être convaincu que nous pouvons apprendre les uns des autres dans les limites des possibilités offertes par la réglementation, et nous devons jouer sur ce point et faire le meilleur travail possible. »

Max Verstappen présente son casque pour la saison 2021 de F1

Le pilote Red Bull Max Verstappen a dévoilé le nouveau casque qu’il portera cette saison en Formule 1 pour la saison 2021 (voir vidéo ci-dessous).

Pour la troisième année consécutive, le pilote néerlandais a décidé de rouler avec un casque de couleur blanche dont le design reste finalement très similaire à celui de la saison passée.

« En 2021, je roulerai pour la troisième année avec un casque blanc. » explique le pilote Red Bull Racing.

« Pourquoi devrais-je changer quelque chose qui est bien ? Je vais continuer de tout donner pour faire de mon mieux, et même si le casque est resté en grande partie le même, j’attends toujours plus. »

Cette saison, Max Verstappen fera équipe avec le Mexicain Sergio Perez, qui a rejoint l’écurie cette saison après sept saisons passées chez Racing Point.

La monoplace des deux hommes, la RB16B, a été présentée ce mardi par l’équipe Red Bull et il vont pouvoir rouler avec pour la toute première fois ce mercredi sur le tracé de Silverstone dans le cadre d’une journée de tournage.

Le casque de Verstappen pour 2021

Romain Grosjean en piste pour la première fois depuis son accident

Le Français Romain Grosjean a repris le volant d’une monoplace pour la toute première fois depuis son terrible accident survenu au Grand Prix de Bahreïn fin 2020 lors de sa dernière saison en Formule 1.

L’ancien pilote Haas, qui a signé un contrat avec le Dale Coyne Racing en Indycar aux États-Unis, a pu tester aujourd’hui au Barber Motorsports Park la monoplace qu’il pilotera tout au long de cette saison 2021 dans le championnat américain.

Après une matinée de tours d’installation et quelques runs rapides, le pilote de 34 ans avait  un sourire radieux sur le visage à la fin de sa journée de travail.

« C’était très normal. C’est une voiture différente [par rapport à la F1], une position différente, mais à part cela, tout était bien et normal. » a expliqué Grosjean, cité par le site de l’Indycar.

« J’ai juste besoin de m’habituer à une nouvelle voiture. Cela me rappelle quand je passais de la Formule Renault à la Formule 3 et au GP2. Mais jusqu’à présent, j’en ai été très content. »

« L’adhérence mécanique de la voiture a été vraiment bonne. Je peux vraiment comprendre pourquoi vous pouvez faire de bonnes courses. La façon dont l’équipe travaille est aussi vraiment bonne. C’est différent, mais je suis content de ça. »

« Essayer de m’adapter a été assez facile. Je pense que plus nous avons de tests, mieux c’est, mais j’ai aussi très hâte d’être aux 17 et 18 avril pour aller courir [début de la saison]. »

Grosjean participera à toutes les épreuves sur circuit routier et urbain cette saison dans la monoplace n ° 51 du Dale Coyne Racing.

Le Français a déclaré que les défis de la conduite d’une voiture Indy, tels que l’absence de direction assistée, étaient devenus évidents dès son premier tour en piste et ont persisté toute la matinée.

« Après le premier run, mes biceps ont commencé à me faire un peu mal et je me suis dit: OK, OK. Maintenant, on va parler. »

« Vous sentez vraiment la voiture. Je suppose que vous pouvez la conduire un peu plus avec votre style de conduite avec la façon dont vous appliquez le frein et vos virages et ainsi de suite. »

« Vous pouvez en fait utiliser différentes trajectoires, alors qu’en Formule 1, vous  devez être collé à la trajectoire idéale en raison du fonctionnement de l’aérodynamique. »

« J’ai fait une erreur ce matin et j’ai fait un tête-à-queue (au virage 1). J’étais coincé dans le gravier. La sortie de piste a des conséquences, et vous devez rester dans les limites, ce que j’apprécie toujours beaucoup. »

La plus grande surprise de Grosjean à ce jour a été l’ouverture du paddock Indycar. Depuis son arrivée, il a bavardé avec ses concurrents Sébastien Bourdais, Takuma Sato et d’autres, qui lui ont déjà fait sentir qu’il était chez lui.

« Quand je suis venu hier, j’ai été assez surpris de voir que les voitures étaient installées ici, et qu’il n’y avait ni garage ni tentes fermées. » a-t-il déclaré.

« J’aime vraiment ça. Vous arrivez dans la voie des stands, et je parlais à Sébastien Bourdais, et Takuma (Sato) est venu, et nous avons eu une bonne conversation à côté de sa voiture. »

« La conversation se déroule comme prévu, et chaque fois que vous enlevez votre casque, vous avez l’impression que tout le monde est sympathique et aime parler et discuter. »

Le test de ce mardi était le premier au volant d’une voiture de course depuis son accident survenu dans le premier tour du Grand Prix de Bahreïn fin novembre 2020. Mis à part des problèmes mineurs, Grosjean a déclaré que sa main [qui porte encore les séquelles de son accident] fonctionnait comme prévu.

« En fait ça s’est très bien passé. J’ai eu une grosse secousse sur mon dernier run (le matin) et c’était un peu douloureux. Mais je m’y attendais, je sais que ce n’est pas encore complétement rétabli et que c’est encore un peu sensible. »

Au volant de la Red Bull, le rêve est devenu une réalité pour Sergio Perez

Sergio Perez était en piste ce mardi pour la toute première fois derrière le volant d’une Red Bull afin de se préparer avant de piloter sa monoplace 2021 ce mercredi à Silverstone.

Ce mardi, l’équipe Red Bull a présenté sa monoplace 2021, la RB16B, mais avant de permettre à ses deux pilotes Sergio Perez et Max Verstappen d’en prendre le volant pour la première fois dans le cadre d’une journée de tournage, le pilote mexicain a eu le droit à un premier galop d’essai à bord d’une monoplace de la saison 2019.

A la fin de sa journée, Perez ne pouvait pas cacher sa joie d’avoir pu rouler pour la première fois de sa carrière avec une Red Bull aujourd’hui.

« C’était incroyable, voir mon nom sur la voiture est quelque chose de très spécial. C’est définitivement un rêve devenu réalité. » a déclaré Perez à la fin de sa journée.

Lorsqu’on lui demande s’il a déjà pu remarquer des différences avec la Racing Point qu’il pilotait l’an dernier, Perez a expliqué qu’absolument tout est différent.

« Tout dans la voiture est différent, c’est bien-sûr toujours une monoplace de Formule 1, mais la position est différente, le volant, les freins, les boutons, les procédures, le moteur, la puissance délivrée, le couple, tant de choses sont différentes. Mais je peux voir qu’il y a tellement de potentiel avec cette équipe. »

Ce mercredi, Sergio Perez reviendra en piste au volant de la RB16B avec laquelle il participera au championnat du monde 2021.

Photos : Sergio Perez au volant de la Red Bull

Ce mardi, le pilote mexicain Sergio Perez était en piste sur le tracé de Silverstone au volant d’une Red Bull RB15 de la saison 2019.

Alors que l’équipe de Milton Keynes a dévoilé ce mardi sa monoplace pour la saison 2021, la RB16B, Perez lui a pu prendre le volant d’une Red Bull pour la première fois de sa carrière, mais il s’agissait de la RB15 de 2019.

Le Mexicain devra patienter jusqu’à ce mercredi pour pouvoir enfin prendre le volant de la RB16B, puisque son équipe a organisé une journée de tournage à Silverstone avec ses deux pilotes.

Max Verstappen et Sergio Perez pourront ainsi se partager la RB16B dans le cadre d’un shakedown limité à seulement 100 km, tandis que la F1 sera chaussée avec des pneus de démonstration pour l’occasion.

Photos de Perez en piste ce mardi (cliquez sur une image)

Sergio Perez pilote une Red Bull pour la première fois à Silverstone

Le Mexicain Sergio Perez a piloté une monoplace Red Bull pour la toute première fois de sa carrière ce mardi sur le tracé de Silverstone, mais il ne s’agissait pas de la RB16B de la saison 2021.

L’équipe Red Bull Racing a dévoilé ce mardi 23 février la RB16B, la monoplace que piloteront Max Verstappen et Sergio Perez tout au long de la prochaine saison de F1, mais ne la fera pas rouler avant ce mercredi.

Ce mercredi 24 février donc, Sergio Perez et son coéquipier Max Verstappen pourront piloter la RB16B pour la première fois à Silverstone dans le cadre d’une journée de tournage organisée par l’équipe.

Ce traditionnel « shakedown » comme on l’appelle dans le jargon, sera limité à seulement 100 km conformément à la réglementation dictée par la FIA concernant les essais privés, tandis que la monoplace sera équipée de pneus de démonstration mis à disposition par Pirelli.

Dans le cadre de ces préparatifs pour la journée de demain, Sergio Perez a pu déjà prendre la piste ce mardi au volant d’une monoplace de l’équipe Red Bull vieille de deux saisons, la RB15.

Le pilote mexicain a pu prendre quelques repères aujourd’hui, notamment concernant les diverses procédures propres à l’équipe autrichienne ou encore se familiariser avec tous les boutons présents sur son volant, bien que le gros du travail a déjà été fait au cours de l’hiver à l’usine.

Il est bon de noter également que cette même RB15 sera pilotée ce mercredi par le pilote de réserve de l’équipe, le Thaïlandais Alexander Albon, qui a été remplacé justement par Sergio Perez chez Red Bull cette année.

Sergio Perez présente son premier casque aux couleurs Red Bull

Le nouveau pilote Red Bull, Sergio Perez, a dévoilé son nouveau casque pour la saison 2021 de F1 aux couleurs de son nouvel employeur.

L’ancien pilote Racing Point a rejoint l’équipe Red Bull Racing cette saison en remplacement direct du Thaïlandais Alexander Albon, remercié par Red Bull à la fin de la saison 2020 pour manque de résultat.

Sergio Perez pour sa part s’est retrouvé disponible sur le marché des pilotes après qu’Aston Martin (le nouveau nom de Racing Point) ait choisi de s’offrir les services du quadruple champion du monde Sebastian Vettel, lui-même remercié par Ferrari et remplacé par Carlos Sainz.

Pour ce sui sera sa toute première saison en Formule 1 au sein d’un top team, Sergio Perez a donc dévoilé son nouveau casque, dont la décoration est largement dictée par les obligations contractuelles de l’équipe en termes de marketing.

Sans surprise donc, on retrouve le logo de Red Bull sur ce casque, tandis que Sergio Perez a choisi de revenir à une couleur de base jaune sans oublier ses origines en introduisant un drapeau du Mexique sur le haut du casque, de façon à ce qu’il soit visible lors des caméras embarquées.

« Après qu’il est devenu clair que je pouvais piloter pour Red Bull Racing en 2021, j’ai naturellement voulu proposer quelque chose de très spécial. » explique le Mexicain.

« Le casque présente à nouveau de grandes zones jaunes, pour la simple raison que j’aime cette couleur. Ces dernières années, j’ai dû revenir au rose pour des raisons que vous connaissez tous, mais maintenant je suis enfin revenu à ma couleur préférée. »

« J’ai placé le drapeau mexicain au sommet de manière à ce qu’il soit facilement visible sur les images de la caméra embarquée. Je représente mon pays avec dignité et responsabilité et je veux le montrer. D’où le symbole aztèque pour indiquer notre culture. »

« J’ai peint le slogan « NEVER GIVE UP » au dos du casque, comme devise générale de la vie, mais aussi comme motivation quotidienne. Je vais lire ceci à chaque fois que je mettrai mon casque. »

« Il y a aussi le taureau Red Bull, que je trouve super cool. J’ai dû travailler dur pour avoir cette chance et je regarde le taureau avec une grande fierté. »

 

Horner : Mercedes reste le grand favori pour 2021

Red Bull et Mercedes se sont livrés une bataille acharnée l’année dernière au championnat du monde de F1, mais au final, c’est bien l’équipe du constructeur allemand qui a une nouvelle fois remporté les deux titres mondiaux constructeurs et pilotes en 2020.

Le team principal de l’équipe Red Bull explique que son écurie a connu des problèmes de corrélation dès le début de l’année et qu’en raison de la crise sanitaire – et surtout du confinement – les ingénieurs de Milton Keynes n’ont pas réussi à rattraper le retard avant que la saison 2020 ne débute en juillet en Autriche.

Au moment où Red Bull avait enfin réussi à surmonter les problèmes de la RB16, la moitié de la saison était déjà passée, et ce n’est que lorsque les ingénieurs de Milton Keynes ont réussi à régler l’imprévisibilité de la monoplace qu’ils ont pu à nouveau trouver du temps au tour.

« Nous avons fait un premier pas notable à Silverstone. Nous avons eu des problèmes d’aérodynamisme, ce que nous avons vu dans la soufflerie ne correspondait pas à ce à quoi nous nous attendions. » indique le Britannique à nos confrères d’AMUS.

« Nous avons donc dû reconnaître où nous étions et il y avait aussi le fait que Mercedes avait fait un pas important avec la monoplace et le moteur. Nous pouvions déjà le constater lors des essais hivernaux à Barcelone. »

La longue pause forcée après les essais hivernaux entre mars et juillet en raison du confinement dû à la crise sanitaire aurait pu être une bénédiction pour l’équipe Red Bull pour lui permettre de régler ses problèmes avant le début de la saison, mais en réalité, sur les 125 jours à l’arrêt, le travail n’a été autorisé « que » pendant 63 jours.

Honda de son côté n’a pas pu réagir car le développement du moteur a été gelé, ce qui a signifié que Red Bull n’avait pas d’autre choix que d’accuser un retard de deux dixièmes sur Mercedes tout au long de la saison simplement du côté moteur.

Ce retard a en revanche été gommé en fin de saison lorsque l’équipe Mercedes a dû réduire la puissance de son moteur en raison de problèmes de fiabilité, ce qui a aidé Red Bull lors de la dernière course de l’année à Abou Dhabi, l’ultime Grand Prix de la saison 2020 ayant été remporté par Max Verstappen.

« Le fait que nos voitures soient restées immobiles pendant quatre mois ne nous a pas aidés. Nous étions très ambitieux et même agressifs avec nos outils de simulation, et nous avons peut-être sous-estimé le fait qu’ils ne pouvaient pas remplacer le circuit. »

« En fin de compte, nous avons dû apporter des améliorations aérodynamiques et mécaniques. Nous n’avons montré notre vraie forme que lors de la seconde moitié de saison. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Mercedes sera toujours le grand favori pour la saison 2021, Horner admet qu’il ne compte pas sous-estimer son adversaire.

« La question est de savoir jusqu’où Mercedes aurait pu aller [en 2020] et quel a été l’effet lorsqu’ils ont dû réduire la puissance à cause des problèmes de fiabilité [lors des dernières courses]. »

« Vous devez toujours les battre, la victoire [à Abou Dhabi] était bonne pour nous, mais j’ai bien peur que cela a également contribué à motiver encore plus Mercedes. »

« Ils sont toujours les favoris, ils avaient une voiture incroyable l’année dernière et les principales caractéristiques seront également présentes cette année [sur la W12]. »

Ce mardi, l’équipe Red Bull a présenté sa monoplace pour la saison 2021, tandis que l’écurie Mercedes dévoilera sa W12 le 2 mars prochain.

Red Bull présente sa F1 pour la saison 2021

L’équipe Red Bull Racing est devenue ce mardi la quatrième équipe de la grille à dévoiler sa monoplace pour la saison 2021 de Formule 1: la RB16B.

En raison du gel d’une partie de la réglementation technique en 2021, toutes les équipes (sauf McLaren, qui est passée au moteur Mercedes durant l’hiver) ont pu conserver le même châssis que la saison passée pour concevoir leur nouvelle monoplace.

C’est donc également le cas pour Red Bull, qui a ainsi décidé de nommer sa F1 2021 RB16B en raison du report du châssis 2020 à cette année.

La RB16B aura la lourde tâche d’égaler, sinon de faire mieux, que la RB16 de 2020 qui avait permis à l’équipe de Milton Keynes de terminer à la seconde place au championnat du monde des constructeurs.

En 2020, Red Bull Racing était clairement la seule équipe capable d’aller se battre contre les intouchables Mercedes en course, Max Verstappen ayant même remporté deux victoires sur dix-sept courses [Silverstone II et Abou Dhabi].

En 2021, la Red Bull RB16B sera toujours propulsée par le moteur Honda pour une dernière année avant que le motoriste japonais ne stoppe son programme en Formule 1 et permet à Red Bull de continuer à utiliser sa technologie à partir de 2022 jusqu’à l’introduction d’un nouveau moteur plus durable en Formule 1 en 2025.

D’ici quelques heures, vous pourrez retrouver sur F1only.fr un article technique détaillé dans lequel nous reviendrons sur les principales différences aperçues entre la monoplace 2020 et cette RB16B de la saison 2021 qui sera pilotée cette année par Max Verstappen et Sergio Perez.

Alpine F1 renouvelle sa confiance à Mecachrome pour l’usinage de ses moteurs

Le groupe français Mecachrome, spécialisé dans la mécanique de précision et Alpine Racing ont signé un contrat structurant pour la fabrication de pièces majeures et le montage des moteurs V6 qui équiperont les F1 d’Alpine en piste.

Ce contrat de 4 ans va permettre à Mecachrome de maintenir un bon niveau d’activité en sport Automobile et à Alpine Racing de continuer de s’appuyer sur un partenaire de longue date.

Le contrat consiste en un ensemble de prestations avec la mise à disposition par Mecachrome d’un ilot dédié pour le développement et l’usinage de culasses, des carters cylindres, des carters de distributions et des carters culasses ainsi que la réalisation de prestations d’assemblage des moteurs de course du championnat du monde de Formule 1.

« Travailler avec un partenaire historique comme Mecachrome est un atout dans notre projet de revenir au plus haut niveau de la F1. » a déclaré Laurent Rossi, CEO d’Alpine.

« La continuité est une force dans cette discipline ultra-compétitive et sans cesse en mouvement. Nous avons beaucoup de réussites à venir ensemble. »

Le Groupe Mecachrome, est un leader mondial dans la Mécanique de Haute Précision. Depuis 80 ans, Mecachrome est un acteur incontournable dans la conception, l’ingénierie, l’usinage et l’assemblage de pièces et d’ensembles de haute précision, destinés aux domaines de l’aéronautique, de l’automobile, du sport automobile, de la défense et de l’énergie.

La Red Bull ne s’appellera pas RB17 en 2022

Alors que l’équipe Red Bull présente sa nouvelle monoplace [la RB16B] pour la saison 2021 ce mardi, le directeur de l’écurie de Milton Keynes a expliqué pourquoi la F1 2022 de Red Bull ne s’appellera pas RB17.

Jusqu’à présent, le nom des monoplaces de l’équipe Red Bull suivait la logique en reprenant le nom de l’écurie d’abord suivi du modèle fabriqué, le chiffre n’ayant absolument rien à voir avec l’année [ex: RB14, RB15, RB16….].

Pour cette saison 2021, en raison du gel d’une partie de la règlementation, le nom de la Red Bull 2021 sera RB16B, notamment parce qu’il s’agira du même châssis que la version 2020. Une solution également retenue par l’équipe Williams qui présentera le 5 mars une FW43B.

« C’est la première fois que nous devons reporter le châssis d’une saison à l’autre. Et à cause des règlements d’homologation, il y a un pourcentage élevé de pièces [reportées]. » explique Christian Horner à nos confrères d’AMUS.

« C’est pour cette raison qu’il est plus honnête de l’appeler RB16B [la monoplace 2021] et qu’il n’y aura jamais de RB17. Le prochain modèle en 2022 s’appellera RB18.« 

Lorsqu’on lui demande si la monoplace 2021 aura un aspect radicalement différent par rapport à la RB16 de 2020, le Britannique répond : « Vous connaissez les ingénieurs. »

« Si vous leur permettez de changer quelque chose, alors ils le font. Il est probable que chaque détail serait à nouveau optimisé, mais les règles ont quelque peu restreint ce processus. »

La RB16B donc, sera présentée ce mardi 23 février aux alentours de 12h00 (heure de Paris). La monoplace de l’équipe autrichienne sera pilotée cette année par Max Verstappen et Sergio Perez.

Red Bull Racing présente sa F1 2021 ce mardi

Mise à jour à 12h00 : l’équipe Red Bull a présenté sa nouvelle monoplace pour la saison 2021 (voir les photos ici)

L’équipe Red Bull Racing présentera sa monoplace pour la saison 2021 ce mardi 23 février aux alentours de 12h00 (heure française).

La RB16B (c’est son nom) sera pilotée cette année par le Néerlandais Max Verstappen et le Mexicain Sergio Perez, qui a rejoint l’équipe en 2021 en remplacement direct du Thaïlandais Alexander Albon, remercié pour manque de résultat la saison passée.

Techniquement, il ne faudra pas s’attendre à une grosse évolution sur la RB16B, qui devrait conserver dans les grandes lignes les spécificités de sa devancière, notamment parce que la réglementation technique a été en partie gelée cette année en F1.

Notez tout de même qu’il s’agira pour Red Bull de sa dernière saison en collaboration avec le motoriste japonais Honda, qui stoppera son programme en Formule 1 à la fin de cette campagne 2021.

A partir de 2022, Red Bull (et AlphaTauri) continuera d’utiliser le moteur Honda, mais après avoir racheté la propriété intellectuelle au constructeur japonais et avoir créée la société Red Bull Powertrains Limited, l’équipe de Milton Keynes s’occupera elle-même d’exploiter la technologie hybride du V6 Honda qui sera d’ailleurs rebaptisé « Red Bull Powertrains ».

Rendez-vous donc sur F1only.fr aux alentours de 12h ce mardi pour découvrir les première images de la Red Bull RB16B et les premières impressions du staff de l’équipe et des pilotes.

Technique F1 : l’Alfa Romeo C41 à la loupe

La monoplace de l’équipe Sauber, qui poursuivra son partenariat avec Alfa Romeo cette saison en Formule 1, a été dévoilée ce lundi et sur laquelle nous pouvons constater de grands changements aérodynamiques essentiellement sur la zone avant.

La voiture présentée à Varsovie, où se trouve le sponsor titre de l’équipe, PKN Orlen, a été nommée C41, sautant un nombre par rapport à la C39 de 2020. La raison en est que le projet C40 était à l’origine destiné à la monoplace à effet de sol avec la révolution technique que nous aurions dû voir cette année, et qu’en raison du covid-19, elle a été reportée à 2022.

On le sait, les voitures de 2021 ont une certaine « familiarité technique » avec les voitures de la saison dernière, en raison des différents gels qui ont obligé les équipes à homologuer et conserver les composants 2020 sur les voitures 2021.

L’Alfa Romeo Sauber C41 vue dans la présentation ce lundi, en plus de se présenter avec une nouvelle livrée aux couleurs inversées par rapport à la C39, reste très familière avec la voiture de l’année dernière. Même si la partie avant de la voiture semble assez modifiée.

Le directeur technique de l’équipe suisse, Jan Monchaux, a travaillé dur pour améliorer les performances d’une C39 très décevante de la saison dernière, arrivée huitième au championnat des constructeurs seulement devant Haas et Williams, et loin du groupe de milieu de grille formé par Ferrari, Renault , Mclaren …

Une grande partie des inconvénients de la C39 en 2020 était due au faible rendement du moteur Ferrari 2020, qui réussissait en 2019 à compenser les performances de l’équipe Alfa Romeo Sauber qui, pour des raisons financières, ne peut pas investir des ressources économiques importantes dans le développement de la voiture au cours de la saison.

Les travaux sur la C41 de la saison 2021, dans l’espoir d’une compétitivité retrouvée du moteur Ferrari, se sont donc principalement concentrés dans la zone avant de la voiture: l’équipe de Frédéric Vasseur a décidé de dépenser les deux jetons accordés par la FIA pour aller homologuer une nouvelle structure de protection contre les chocs avant, de façon à mettre en œuvre un nez plus étroit.

Le nez étroit ces dernières années en F1 s’est avéré être la nouvelle «tendance technique» dans la gestion du flux d’air qui investit la zone avant d’une monoplace de F1: une section plus étroite réduit l’encombrement et la traînée, et permet de transporter une plus grande quantité d’air dans la zone des côtés, des bargeboards et des conduits de radiateurs.

Le nez étroit de l’Alfa Romeo de cette année reste, cependant, avec de larges piliers de soutien sous l’aileron avant, par rapport aux versions adoptées par des équipes comme Mercedes, Aston Martin, Renault, McLaren et Red Bull.

Une solution qui rappelle très bien l’ancienne version du nez utilisé par Mclaren entre 2018 et 2019, lorsque les piliers de support affichaient un espacement assez large entre eux, pour avoir un flux d’air plus homogène et plus lent dans la zone sous le cadre où se situe la partie neutre de l’aileron avant.

Dans l’illustration ci-dessous, nous pouvons voir la version du nez de la Mclaren apportée au GP d’Espagne en 2018, une claire inspiration pour l’Alfa Romeo de cette année, mais qui reste tout de même une solution moins extrême que celle des concurrents.

Nous verrons également si au cours de la saison Alfa Romeo utilisera une version avec des piliers plus étroits (qui ne nécessite pas de modification de la structure d’impact), et qui réduisent la section du passage d’air sous la voiture, augmentant cependant la vitesse et donc l’énergie du flux.

Le système S-Duct, qui nettoie le flux d’air dans le soubassement,  reste également en place sur la C41 de cette année, apportant de l’air laminaire sur le cadre.

Les modifications de la zone avant de la C41 se sont poursuivies en ce qui concerne l’aileron avant, qui reste toujours avec une philosophie « out-wash »: les techniciens de l’équipe suisse au niveau aérodynamique ont donc beaucoup tiré parti du travail effectué par Ferrari sur l’aileron avant de la SF1000 de 2020.

Les flaps ont des « soufflages » différents par rapport à la spécification 2020, et la conformation du plan principal est très intéressante, puisqu’il a une forme de boucle juste avant la zone neutre à 250 mm de l’axe central de la voiture (1).

En analysant la suspension avant, nous observons que la partie supérieure des triangles et pratiquement parallèle au sol, en raison du pivot qui déplace le point d’ancrage du triangle supérieur plus haut (2).

Le conduit de frein pour le refroidissement des disques a également une forme différente par rapport à la C39 de 2020 et suit un peu les solutions vues sur la Mercedes et la Racing Point, avec cette forme en «L inversé» (3).

Le support de jambe de force de la tige de poussée reste également sur la voiture 2021, ce qui double pratiquement le point d’ancrage à la roue (4).

En passant à l’analyse de la zone latérale, nous remarquons que la voiture présentée est presque identique à la C39 de 2020, cela est dû en grande partie à l’héritage de différents composants tels que le châssis, la disposition des radiateurs et l’ensemble du système de refroidissement.

L’entrée d’air (au dessus de la tête du pilote) reste sensiblement identique à 2020, avec la deuxième admission auxiliaire caractéristique pour le refroidisseur intermédiaire d’huile plus loin de la forme classique triangulaire qui sert à amener l’air dans les cylindres.

Les petits changements concernent principalement l’aérodynamique, mais ils sont aussi un développement direct de l’ancienne C39 de 2020.

Nous pouvons apercevoir de petits changements sur les bargeboards (flèches bleues et jaunes) par rapport à la dernière spécification de l’année dernière, tandis que nous pourrions voir des mises à niveau (quoique minimes) déjà lors des premiers tests à Bahreïn.

Par rapport à la Mclaren, qui a déjà montré quelques changements dans ce domaine pendant la journée de tournage réalisée à Silverstone la semaine dernière, l’Alfa Romeo C41 présentée ce lundi peut être considérée comme étant la version presque définitive de la monoplace 2021 que nous verrons à Bahreïn pour la première course de l’année.

A l’arrière, comme l’Alpha Tauri présentée vendredi dernier, Alfa Romeo n’a pas peur de montrer le diffuseur, contrairement à Mclaren, qui cachait chaque détail de cette zone sur la MCL35M. Cependant, l’extracteur est quasiment identique à celui de la C39, sauf pour les ailettes internes, inférieures à 50 mm et imposé par le règlement.

Le fond plat reste assez simple dans la version de présentation, avec la partie coupée en diagonale correspondant à la nouvelle réglementation et avec le winglet surélevé classique avant les roues arrière pour réduire les turbulences.

Le travail effectué à l’arrière ne présente pour l’instant pas de changements majeurs, l’équipe suisse ayant décidé de consacrer ses ressources principalement à l’avant. L’aileron arrière et le T-wing sont directement dérivés de la C39, ainsi que le capot moteur.

La disposition du wastegate d’échappement reste la même que l’an dernier, et continue de reprendre le choix du seul échappement Ferrari, au-dessus du gros échappement central du moteur endothermique (les moteurs Honda, Mercedes et Renault ont le double échappement de wastegate).

La suspension arrière, ainsi que la boîte de vitesses, restent également de la C39: contrairement à Aston Martin, qui implémentera la suspension Mercedes 2020 sur sa voiture (qui par règlement ne prévoit pas l’utilisation de jetons), Alfa Romeo elle possédait déjà l’an dernier la suspension de la Ferrari SF100 et va donc la conserver cette année.

Après son test au Paul Ricard, Ocon se sent prêt pour débuter la saison

Le Français Esteban Ocon a bouclé 92 tours de circuit ce lundi sur le tracé Paul Ricard dans le sud de la France au volant d’une RS18 vieille de trois saisons.

Le pilote Alpine prenait le volant d’une Formule 1 pour la première fois de l’année et a pu se réhabituer aux sensations que procure un tel bolide au cours d’une journée de préparation pour la saison 2021 de F1.

Ce lundi, le pilote Alpine a pu également porter pour la première fois les nouvelles couleurs de l’écurie du constructeur français, tandis que la RS18 qu’il pilotait arborait une livrée hivernale noire qui sera remplacée par une teinte bleu de France pour la première course de la saison.

« Nous venons de terminer notre première journée de roulage avec mes nouvelles couleurs et le « A » [de Alpine] sur la casquette, et le plus important, le « A » sur la voiture. » a déclaré Ocon dans une courte vidéo publiée par l’équipe Alpine à la fin de sa journée.

« Courir avec les nouvelles couleurs de Alpine, ça fait plaisir. C’était une bonne journée, la meilleure façon de revenir dans le rythme. »

« On se sent bien préparés, vraiment prêts pour Bahreïn et on est aussi content d’être de retour sur le circuit Paul Ricard et j’ai hâte de courir de nouveau le Grand Prix de France. A bientôt, à Bahreïn. »

La prochaine fois qu’Esteban Ocon reprendra le volant d’une Formule 1, ce sera celui de l’Alpine A521 de la saison 2021 lors des essais hivernaux qui débuteront le 12 mars à Bahreïn et durant lesquels le Français devra partager son temps de roulage avec son coéquipier Fernando Alonso (une journée et demie chacun).