L’option privilégiée pour Red Bull est de racheter la propriété intellectuelle de Honda

Helmut Marko a confirmé que l’intention de Red Bull est de racheter la propriété intellectuelle de Honda pour éventuellement développer et fabriquer son propre moteur à partir de 2022.

Le constructeur japonais Honda a annoncé il y a quelques semaines sa décision de quitter la Formule 1 en tant que motoriste à la fin de la saison 2021.

Ce départ surprise signifie que Red Bull doit désormais trouver un nouveau motoriste pour ses deux écuries [Red Bull et AlphaTauri], mais la solution privilégiée dans un premier temps est bien de fabriquer son propre moteur en rachetant la propriété intellectuelle de Honda.

« Ce sujet est aussi complexe que le sont ces moteurs. Mais nous allons privilégier, dans le cas où les discussions avec Honda sont positives, de racheter la propriété intellectuelle et tout ce dont nous avons besoin, pour ensuite préparer et déployer les moteur nous-mêmes à Milton Keynes. » a expliqué Helmut Marko lors d’un entretien accordé à Sport 1.

« Mais cela ne sera possible qu’à la seule condition que les moteurs soient gelés à partir de la première course en 2022 au plus tard. »

« Nous ne pourrons certainement pas nous permettre un développement supplémentaire, que ce soit techniquement ou financièrement. »

Si l’idée de fabriquer son propre moteur est pour le moment privilégiée par Red Bull, le fait de redevenir une écurie cliente n’est toutefois pas complétement écartée par l’équipe, qui regarde toutes les options.

« Tous le motoristes ont leur propre équipe, ce qui signifie qu’ils développent leur moteur autour du châssis. » insiste Marko.

« [en redevenant client] Nous aurions alors quelque chose où nous devrions adapter notre châssis et nos idées secondaires. Nous serions alors confrontés à une solution technique qu’il faudrait accepter. »

« C’est pour cette raison que la solution Honda est notre préférée, Toutefois, nous explorons évidemment toutes les possibilités. »

Concernant un éventuel retour aux côtés de Renault à partir de 2022, Helmut Marko affirme que travailler avec son ancien motoriste qu’il a tant critiqué n’est pas un problème.

« Selon la réglementation, chacun des motoristes s’est engagé à fournir d’autres écuries. Si cela est une possibilité pour nous, alors cela doit correspondre à la situation globale et nous rendre compétitifs. Un mariage forcé heureux ne serait pas un problème pour nous. »

Le DAS de Mercedes particulièrement efficace au Nürburgring

Pour Mercedes, le système DAS monté sur les deux W11 cette année en Formule 1, a démontré toute son utilité dimanche dernier au Grand Prix de l’Eifel avec des températures très froides.

Ce système DAS – qui permet au pilote de modifier l’angle des roues avant en tirant sur sa colonne de direction – permet d’augmenter la température dans les gommes avant lors d’un tour « au ralenti » [tour d’installation, de préparation ou derrière une Safety Car].

Dimanche dernier au Nürburgring, ce système ingénieux s’est montré particulièrement efficace sur la Mercedes de Lewis Hamilton au moment où la période de Safety Car se terminait, puisque le Britannique a pu activer le DAS dans le tour avant le restart et prendre un très bon envol à la relance.

« Il est juste de dire que nous avons utilisé le DAS plus que jamais ce week-end [au Nürburgring]. » explique James Vowles, le directeur de la stratégie chez Mercedes.

« En essais libres, sur un seul tour de travail, en qualifications mais aussi pendant la course. Pour ce qui est de l’endroit où nous l’avons utilisé en course, c’était sur le tour de formation, mais aussi lorsque nous étions derrière la Safety Car. »

« En fait, c’était là où nous avons eu un certain nombre de tours sur des pneus qui devenaient de plus en plus froids. »

« Je pense qu’il est juste de dire que le DAS a contribué à expliquer pourquoi notre restart a été si bon. »

Le système DAS en détail

Aucun problème de sécurité en Allemagne

Au Nürburgring, Lewis Hamilton s’est plaint d’une colonne de direction très mouvante lors des essais libres le samedi, ainsi qu’avant le départ de la course le dimanche.

Mais Mercedes a expliqué que ce jeu dans la colonne de direction n’avait aucun impact sur la sécurité.

« Vous avez peut-être entendu Lewis se plaindre du mouvement dans le volant. Il avait du jeu dans la colonne de direction et tout le système de direction se déplaçait légèrement en arrière et en avant. » explique Vowles.

« C’est un facteur de performance, car lorsque vous prenez les virages, vous essayez de ressentir la limite des pneus, tout mouvement dans la colonne de direction vous empêchera de savoir que c’est la voiture qui est en mouvement, les pneus en mouvement ou autre chose. »

« Cependant, ce n’était pas un problème de sécurité, à aucun moment nous n’avons eu une inquiétude pour le système. »

« C’est quelque chose que nous avons remarqué samedi, mais le règlement du parc fermé stipule qu’à moins que le composant ne soit cassé, vous ne pouvez pas le remplacer, c’est pourquoi Lewis a dû faire la course avec, et il a fait un excellent travail compte tenu du nombre de conditions difficiles que nous avons rencontrées. dans cette course. »

Daimler réaffirme l’engagement de Mercedes en Formule 1

La maison mère de Mercedes, Daimler, a réaffirmé son engagement en Formule 1, mais s’efforcera de réduire les coûts et l’impact environnemental de la course automobile.

Depuis plusieurs mois maintenant, certains médias annoncent que Mercedes s’apprête à quitter la catégorie reine du sport automobile après plusieurs années de domination, mais une fois de plus, le PDG de Daimler a réaffirmé l’engagement de la marque à l’étoile dans le sport.

« Nous avons aussi peu de raisons de sortir de la Formule 1 que le Bayern Munich doit quitter le football. » a déclaré ce mercredi Ola Kaellenius, le PDG de Daimler, cité par Reuters.

Le constructeur automobile élabore un plan pour rendre le sport neutre en matière d’émissions, notamment grâce à l’utilisation de carburants synthétiques, et souhaite améliorer les coûts de la compétition automobile.

« L’impact financier net sera divisé par deux au cours des trois prochaines années. Nous avons un objectif de réduction des coûts encore plus agressif en Formule 1 que pour le reste de l’entreprise. » a souligné Kaellenius.

Par ailleurs, Kaellenius a réitéré que Daimler est en passe d’atteindre ses objectifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone en Europe.

« Mercedes-Benz a augmenté ses ventes de voitures électriques et hybrides au troisième trimestre et continuera de le faire pour le reste de l’année. » a-t-il indiqué.

Ferrari dans la ligne de mire d’AlphaTauri au championnat constructeurs

La sixième place de Pierre Gasly au Grand Prix de l’Eifel le week-end dernier a permis à l’équipe AlphaTauri de se rapprocher encore un peu plus de Ferrari au championnat du monde des constructeurs.

Après la onzième manche de l’année disputée en Allemagne, AlphaTauri occupe la septième place au classement des constructeurs à seulement 13 points de la Scuderia Ferrari.

Cette année, l’équipe AlphaTauri motorisée par Honda étonne par son niveau de compétitivité sur tous les types de circuits visités jusqu’à présent et s’est même payée le luxe de décrocher une victoire à Monza à domicile, mais aussi et surtout, sur les terres de la Scuderia Ferrari.

Le Français Pierre Gasly – qui a été remercié par Red Bull l’an dernier avant même la fin de la saison – a clairement joué un grand rôle dans le développement de cette petite équipe et le Normand a d’ailleurs marqué des points à sept reprises cette année contre cinq pour son coéquipier [53 points pour Gasly et 14 pour Kvyat].

Gasly a déclaré qu’AlphaTauri avait encore du travail à faire pour égaler certains de ses rivaux au milieu de peloton, mais il estime qu’ils ont toujours une voiture capable de se battre pour des points pour le moment.

« Je dois dire que je me sens bien, le Nurburgring n’était pas la meilleure piste pour nous, il y a eu des types de virages dans lesquels nous avons eu du mal. » explique le Français.

« Mais de façon générale, le dimanche nous avons un bon package pour nous battre dans le peloton et dans toutes les conditions. »

« [au Nürburgring] Je savais que ce serait très difficile pour tout le monde et qu’il allait y avoir de bonnes opportunités. »

« Nous avons obtenu le maximum que nous pouvions, donc je pense que nous pouvons être satisfaits de cela et je suis très excité pour les courses à venir. »

Au classement des pilotes, Pierre Gasly devance Sebastian Vettel de 36 points, tandis qu’il n’est plus qu’à dix points de Charles Leclerc.

Pour Abiteboul, Renault F1 arrive à saisir les opportunités en course désormais

Cyril Abiteboul estime que le premier podium de l’équipe Renault depuis son retour en F1 décroché dimanche dernier au Grand Prix de l’Eifel prouve que l’écurie du constructeur français a fait de gros progrès, notamment dans sa capacité de saisir les opportunités en course.

Daniel Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée au Nürburgring à la troisième position au terme d’une course émaillée de plusieurs incidents dont a su profiter l’Australien.

« Je pense que le timing est juste dû au  fait que l’équipe a progressé. C’est très visible, depuis quelques courses. Nous comprenons mieux la voiture, les réglages fonctionnent mieux… » explique Cyril Abiteboul, le team principal de l’équipe Renault, cité par le site de la F1.

« Franchement, nous étions un peu inquiets ici parce que c’est la première fois que nous arrivions sur une piste qui a un niveau d’appui très élevé et ici [Nürburgring] aussi la voiture a fonctionné. »

« Il est clair que notre voiture n’est pas bonne pour un podium dans des circonstances tout à fait normales, mais ce qui est bien, c’est que lorsque cela se produit, lorsqu’il y a beaucoup d’opportunités, nous sommes en mesure de réussir. »

Le manager français estime que ce podium est également dû à l’excellent travail entre Daniel Ricciardo et son ingénieur au fil des mois.

« Oui, il y a quelque chose qui a cliqué entre Daniel et sa voiture et son ingénieur de course Ciaron [Pilbeam], il faisait un travail fantastique. »

« Alors oui, je pense que le niveau de confiance s’est amélioré, mais simplement parce qu’il a une meilleure voiture, il est capable de faire ce qu’il veut vraiment. »

« Je pense que la prévisibilité de la voiture est également bien meilleure que ce qu’elle était auparavant, si bien que dans l’ensemble, cela améliore la relation de travail. »

Le point noir du week-end de Renault en Allemagne, cependant, a été que des problèmes de fiabilité ont éliminé leur pilote Esteban Ocon et le pilote McLaren Lando Norris, qui s’est arrêté avec un moteur Renault fumant au 42e tour de la course.

« J’ai besoin de dire un mot à propos de Norris car il semble que ce soit un problème lié à la production. Cela peut arriver, et on aime pas ça, quelle que soit la couleur de la voiture. »

« Cela ne fait qu’augmenter la pression et la tension sur 60 tours quand on voit qu’un bon résultat est possible. »

« De notre côté également, nous avons eu quelques alertes – je pense que ces conditions sont en fait extrêmes pour les voitures, nous ne sommes pas vraiment habitués à cela, donc nous devons regarder cela …les émotions étaient très fortes et la tension était très élevée. »

Le bon résultat de Grojean en Allemagne n’aura pas d’influence sur ses patrons

Le bon résultat décroché par Romain Grosjean au Grand Prix de l’Eifel dimanche dernier n’influencera en aucun cas le directeur de l’équipe Haas dans sa prise de décision pour choisir  ses pilotes en 2021.

Le Français Romain Grosjean a franchi la ligne d’arrivée au Grand Prix de l’Eifel à la neuvième position dimanche dernier, marquant deux points et permettant à l’écurie Haas de se rapprocher de l’équipe Alfa Romeo au championnat des constructeurs [deux points d’écart].

Interrogé sur l’importance d’un tel résultat pour son équipe, Guenther Steiner a insisté sur le fait qu’il s’agissait effectivement d’un pas en avant important non seulement pour l’équipe au championnat, mais surtout pour tous les membres du personnel de Haas.

« Très important! Ce n’est pas seulement important pour les points au classement des constructeurs parce que nous nous rapprochons d’Alfa Romeo, mais c’est surtout pour les gars, tout le monde. » a-t-il expliqué.

« Cela garde tout le monde motivé et je pense qu’ils ont tous fait du bon travail ce week-end [au Nürburgring]. »

Malgré les bonnes performances de Romain Grosjean en Allemagne, Steiner a déclaré qu’il ne laisserait pas les résultats d’un week-end de course avoir une grande influence sur la décision des pilotes pour la saison prochaine.

« Nous ne pouvons pas être aussi émotifs, aller de course en course et décider par intermittence. »

« Cela doit être une décision à long terme, pas à court terme, et je ne tombe pas dans ce piège. »

« Je reste très stable avec ça et faire ce que j’ai toujours dit que nous voulons faire, c’est-à-dire comment nous pensons que l’équipe peut mieux performer avec quels pilotes au cours des deux, trois ou quatre prochaines années. »

Quels pilotes chez Haas en 2021 ?

Pour le moment donc, les dirigeants de l’équipe américaine ne semblent pas vouloir faire d’annonce et continuent de jouer la montre concernant le line-up de l’équipe pour 2021.

Mais en coulisses, les tractations vont bon train depuis quelques semaines déjà et il semble de plus en plus probable que le Russe Nikita Mazepin rejoigne l’écurie Haas l’an prochain – une information d’ailleurs également confirmée par plusieurs sources dont nos confrères de Canal+.

Reste à savoir désormais si Haas souhaite conserver au moins l’un de ses deux pilotes actuels ou bien si la formation américaine misera sur un duo totalement nouveau et sans expérience avec Mazepin et un petit jeune de la Ferrari Driver Academy [Ilott, Shwartzman ou Schumacher].

Autre possibilité pour Haas, faire venir aux côtés de l’inexpérimenté Mazepin un pilote du calibre de Sergio Perez ou encore Nico Hülkenberg – qui sont tous les deux libres de tout contrat pour 2021.

Sergio Perez est – selon nous – en pole position par rapport à l’Allemand en raison de ses sponsors mexicains, mais aussi par rapport à ses liens avec Ferrari, puisque l’actuel pilote Racing Point est passé lui aussi par la Ferrari Driver Academy.

Aucun problème de sécurité avec la colonne de direction d’Hamilton en Allemagne

Mercedes assure que le problème de colonne de direction sur la monoplace de Lewis Hamilton le week-end dernier au Grand Prix de l’Eifel n’a jamais mis en cause la sécurité du pilote britannique.

Le week-end dernier au Nürburgring, Hamilton s’est plaint lors des essais libres 3 du samedi matin [et on a pu le voir également sur les images de la FOM] que sa colonne de direction bougeait beaucoup trop d’avant en arrière.

Après un check-up au garage, le sextuple champion du monde a pu reprendre la piste et n’a plus été inquiété par ce problème lors des qualifications l’après-midi.

Mais le dimanche avant la course, le problème est réapparu sur la W11 de Lewis Hamilton, ce qui ne l’a absolument pas empêché de remporter l’épreuve et de décrocher sa 91° victoire en Formule 1.

« Vous avez peut-être entendu Lewis se plaindre du mouvement dans le volant. Il avait du jeu dans la colonne de direction et tout le système de direction se déplaçait légèrement en arrière et en avant. » a expliqué James Vowles, le directeur de la stratégie dans sa traditionnelle vidéo d’après course.

« C’est un facteur de performance, car lorsque vous prenez les virages, vous essayez de ressentir la limite des pneus, tout mouvement dans la colonne de direction vous empêchera de savoir que c’est la voiture qui est en mouvement, les pneus en mouvement ou autre chose. »

« Cependant, ce n’était pas un problème de sécurité, à aucun moment nous n’avons eu une inquiétude pour le système. »

« C’est quelque chose que nous avons remarqué samedi, mais le règlement du parc fermé stipule qu’à moins que le composant ne soit cassé, vous ne pouvez pas le remplacer, c’est pourquoi Lewis a dû faire la course avec, et il a fait un excellent travail compte tenu du nombre de conditions difficiles que nous avons rencontrées. dans cette course. »

James Vowles n’est évidemment pas entré dans les détails, mais ce problème est certainement en lien avec le système DAS monté sur la Mercedes cette saison.

Rappelons que cette saison, les deux Mercedes sont équipées du système DAS [Dual Axis System] qui permet aux pilotes de modifier l’angle des roues avant lors d’un tour d’installation en tirant sur le volant.

Cette action sur la colonne de direction permet aux pneus avant de chauffer beaucoup plus vite, ce qui veut dire que les pilotes attaquent leur tour rapide avec des gommes à la température optimale.

Pour annuler cette action, le pilote n’a qu’à repousser son volant vers l’avant [comme le ferait un pilote d’avion avec le manche].

Mercedes espère pouvoir éviter la pénalité pour Bottas au Portugal

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas pourrait bien être pénalisé sur la grille de départ du Grand Prix du Portugal après avoir abandonné lors de la dernière course au Nürburgring.

Au Grand Prix de l’Eifel, la monoplace de Bottas a été victime d’un problème en course, ce qui a forcé l’équipe Mercedes à rappeler son pilote aux stands pour le faire abandonner.

Les ingénieurs de Mercedes suspecte un problème d’ordre électronique, ce qui leur permettrait de ne pas procéder au remplacement de l’unité de puissance ou d’un autre composant mécanique pour la prochaine course et qui serait synonyme de pénalité sur la grille pour le Finlandais qui a déjà utilisé son quota de pièces moteur pour la saison.

« À la fin de la période de VSC [au GP de l’Eifel], Valtteri s’est plaint d’un manque de puissance. » a déclaré James Vowles, le directeur de la stratégie chez Mercedes.

« Nous avons pu voir sur les données que le MGU-H, l’élément hybride de la voiture qui produit de l’énergie électrique, mais aussi le contrôleur de turbo, ne fonctionnaient pas correctement. »

« Nous avons essayé quelques changements avec Valtteri qui pourraient ramener ces systèmes, via les commutateurs à travers le volant, il a pu insérer un code par défaut qui aurait pu  réparer des parties du système hybride. »

« Il était clair cependant qu’il avait complètement échoué même après le changement de commutateur et en conséquence nous avons appelé la voiture aux stands et l’avons arrêtée. »

« La raison pour laquelle nous avons fait cela est que nous avons estimé que la défaillance du système n’était pas matérielle mais en fait électronique et plus tôt vous l’arrêterez, moins vous allez causer de dommages à l’un des systèmes et plus nous avons de chances de ne prendre aucune pénalité. avec Valtteri [lors de la prochaine course]. »

« Nous avons beaucoup de vérifications à faire et nous vérifierons les systèmes à Portimao, mais j’espère qu’aucune autre pénalité ne résultera de ce problème. »

En raison de cet abandon, Valtteri Bottas se retrouve désormais à 69 points derrière son coéquipier et leader du championnat, Lewis Hamilton.

Szafnauer : Aston Martin profitera de l’expérience de Vettel en 2021

L’an prochain, Sebastian Vettel rejoindra l’équipe d’usine Aston Martin – qui remplacera l’actuelle écurie Racing Point sur la grille.

Pour le PDG de l’équipe, Otmar Szafnauer, l’arrivée du pilote allemand – qui prendra la place de Sergio Perez et qui partagera le garage avec Lance Stroll – devrait permettre à l’équipe de franchir une étape importante, notamment grâce à l’expérience du quadruple champion du monde de F1.

« Sebastian a beaucoup d’expérience et il n’a que 33 ans et il ne peut pas oublier du jour au lendemain comment piloter une Formule 1. » a déclaré Otmar Szafnauer à Sport 1.

« Il sait comment gagner des championnats du monde, et j’espère qu’il nous donnera la direction dans laquelle nous devons développer l’équipe et la voiture. »

« Nous avons déjà battu des équipes qui avaient le double de notre budget. Je pense que Sebastian appréciera de travailler dans cet environnement et cela l’aidera ses anciennes forces. »

« De plus, avec Lance Stroll, nous avons un très jeune pilote assoiffé de connaissances et qui peut apprendre beaucoup de Seb. »

« Ce serait une première saison fantastique pour Aston Martin si nous pouvions constamment concourir dans les points et pour des podiums. »

Cette saison, Sebastian Vettel lutte au volant d’une Ferrari SF1000 instable du train arrière, mais Szafnauer pense que l’Allemand devrait être plus à l’aise au volant de l’Aston Martin motorisée par Mercedes l’an prochain.

« Le temps nous le dira, mais je pense que oui. » estime l’Américain.

« Nous attendrons également ses retours concernant notre moteur. Nico Hülkenberg a déjà pu comparer avec le Renault et Seb le fera avec le Ferrari. »

Lorsqu’il lui ait demandé s’il pense que l’Aston Martin – digne héritière la Racing Point RP20 de cette saison – sera compétitive l’an prochain, Szafnauer répond : « Les possibilités d’améliorer la voiture d’une année à l’autre sont limitées en raison de la pandémie et des changements de règles correspondants. »

« Nous avons actuellement la troisième voiture la plus rapide, cela signifie qu’il y aura des opportunités dans une longue saison, tout comme Gasly a gagné cette année sur l’AlphaTauri. »

« J’attends avec impatience ces opportunités, et ensuite nous devrons être là et frapper. Sebastian nous aidera également avec son expérience dans certaines conditions de course. »

Alonso optimiste mais prudent après son test avec Renault F1

Fernando Alonso a enfin pu reprendre le volant d’une Formule 1 cette semaine dans le cadre d’une journée de tournage avec l’équipe Renault F1 à Barcelone.

Le double champion du monde – qui fera son grand retour en F1 l’an prochain chez Alpine F1 Team – a eu l’opportunité de rouler avec la monoplace de la saison actuelle ce mardi à Barcelone.

« C’était une belle surprise. Nous savons que la voiture s’est bien comportée sur les dernières courses et j’ai assurément ressenti toute son adhérence et son potentiel. » a expliqué Alonso ce mardi soir.

« Ma dernière expérience avec un moteur Renault remontait à 2018 et j’ai constaté un pas en avant, ce qui est assez important ici. »

« Tout semblait bien. Je n’ai pas été en mesure de maximiser les performances de la monoplace comme je reprends toujours le rythme, mais je suis content de la journée. »

Il s’agissait pour Alonso de son premier test au volant d’une F1 après presque deux ans d’absence en Formule 1 et après avoir testé d’autres catégories comme le Dakar ou encore le WEC.

« C’était une très bonne journée. C’était incroyable de pouvoir rouler avec ces voitures après deux ans et de sentir à nouveau toute leur vitesse, à quel point tout va si vite virage après virage, leurs performances au freinage et tout ce qu’une Formule 1 a à offrir. C’était vraiment agréable de retrouver ces sensations. »

« Il est vrai qu’il me manquait un peu les points de freinage, la rapidité avec laquelle tous les virages arrivent. Les performances au freinage, les performances en termes de vitesse. Il y a encore beaucoup de choses dont je dois m’habituer. »

« Mais cela prendra moins de temps que de s’habituer à une chose complètement nouvelle, comme par exemple le Dakar ou l’Indy. »

Après cette journée, l’Espagnol a déclaré que cela s’annonçait positif mais préfère rester prudent pour l’année prochaine, l’équipe arrivant à Barcelone juste après son premier podium depuis son retour dans le sport en 2016, marqué par Daniel Ricciardo au Grand Prix de l’Eifel dimanche dernier.

« Je ne sais pas encore. » a déclaré Alonso à propos de ses perspectives pour la saison prochaine.

« Nous avons tous de grands espoirs au sein de l’équipe, en regardant cette année, comment l’équipe a progressé dans le championnat et dans les positions ce week-end. »

« Mais en même temps, je pense que nous devons avoir les pieds sur terre, sachant que le règlement sera plus ou moins le même jusqu’en 2022. »

« Nous savons que le déficit de toutes les équipes de milieu de peloton en ce moment se prolongera l’année prochaine. »

« Nous avons donc les pieds sur terre, mais avec beaucoup d’énergie positive et d’optimisme pour l’année prochaine. »

« Je pense que nous avons une équipe formidable, des gens très talentueux dans l’équipe, de grands sponsors, beaucoup de fans à travers le monde, donc je pense que nous avons tous les ingrédients pour faire une bonne saison 2021. »

Yuki Tsunoda sera en piste à Imola pour AlphaTauri

Le Japonais Yuki Tsunoda, petit protégé de Honda, participera à sa première séance d’essais en Formule 1 le 4 novembre sur le tracé d’Imola en Italie.

Tsunoda – qui est pressenti pour remplacer Daniil Kvyat chez AlphaTauri l’an prochain – devrait être au volant d’une monoplace vieille de deux saisons sur le circuit d’Imola, trois jours après le Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé sur le même circuit.

En effet, l’écurie AlphaTauri pour laquelle Tsunoda roulera ce jour là, a déjà utilisé ses deux journées de tournage autorisées par la FIA avec sa monoplace 2020 [Misano et Imola], ce qui veut dire que le pilote japonais devrait être derrière le volant de l’AlphaTauri de 2018.

Yuki Tsunoda a d’ailleurs déjà moulé son baquet cette semaine à l’usine de l’équipe AlphaTauri en Italie à Faenza.

Tsunoda évolue actuellement dans le championnat de Formule 2 où il occupe la troisième place au classement général et semble bien parti pour obtenir sa super licence, sésame indispensable pour pouvoir rouler en F1 l’an prochain [il doit terminer parmi les quatre premiers en F2].

D’abord pressenti pour remplacer Alex Albon chez Red Bull en 2021, le Japonais devrait finalement faire ses débuts avec AlphaTauri, Helmut Marko ayant récemment déclaré que placer Tsunoda chez Red Bull pour sa première année serait trop risqué pour sa carrière.

Carlos Sainz ne pense pas que McLaren lui cache des choses

L’Espagnol Carlos Sainz n’a pas encore constaté de différence de traitement chez McLaren par rapport à son coéquipier Lando Norris cette année.

Carlos Sainz quittera l’équipe de Wolking en fin d’année pour rejoindre la Scuderia Ferrari l’an prochain aux côtés de Charles Leclerc, et en toute logique, l’équipe McLaren ne devrait pas tarder à commencer à lui cacher certaines choses pour ne pas qu’il parte à Maranello avec « des dossiers ».

Mais jusqu’à présent, et alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer, Sainz assure qu’il n’a pas remarqué de différence chez McLaren, qu’il continuera à aider jusqu’à la dernière course de la saison 2020.

« Pour le moment, je ne constate rien de différent avec l’équipe et je ne pense pas qu’ils me cachent quoi que ce soit. » a expliqué Sainz au Nürburgring le week-end dernier.

« Pour le bénéfice de l’équipe, nous avons de nouvelles améliorations [sur la MCL35] qui les aideront en 2021 et je sais ce qu’ils font, ce qu’ils veulent. »

« Même si je sais que tout ça est pour l’année prochaine, mon intention est de les aider avec tout ce que je peux. »

« La vérité est que la situation est tout à fait normale en fait. Personne ne cache de choses à d’autres parties pour le bénéfice de l’équipe, mais de moi aussi. C’est pour mon bien, car il reste encore plusieurs courses cette année. »

En 2021, c’est l’actuel pilote Renault F1 Daniel Ricciardo qui remplacera Carlos Sainz chez McLaren.

Norris a bataillé dans son cockpit pour essayer de régler ses problèmes moteur au Nürburgring

Le pilote McLaren Lando Norris a expliqué à quel point il a travaillé dur dans son cockpit dimanche dernier au Grand Prix de l’Eifel pour tenter de régler les différents problèmes moteur qui l’ont finalement obligé à abandonner.

Avant le départ de la course, Norris a reçu une nouvelle unité de puissance sur sa McLaren, après que les ingénieurs de Renault ont detecté des problèmes dans les données après la séance de qualifications du samedi.

Mais malgré un moteur neuf pour la course, Norris a bataillé dans son cockpit pour essayer d’effacer les codes erreur sur son volant en manipulant plusieurs boutons avec l’aide de son ingénieur Mark Temple, qui lui indiqué les procédures à suivre par radio.

« Je vais en faire des cauchemars. A chaque ligne droite j’appuyais dessus [sur des boutons], puis sur celui-ci et ensuite celui-là. » explique Norris.

« J’ai eu des crampes dans mes pouces à force d’appuyer. Je roulais dans la ligne droite en étirant mes mains et en me disant : ‘je peux ça, je peux faire ceci’. »

« Mais bon, c’était vraiment difficile à chaque ligne droite. J’étais encore dans les points à ce moment là, et j’avais un écart décent avec les gars derrière moi. »

« Mais mon rythme n’était pas terrible étant donné que j’avais des problèmes de puissance. Mais j’avais encore une chance de marquer des points et je combattais pour cela. »

« Mais au final, j’ai tout essayé, j’ai continué à me battre le plus longtemps possible, jusqu’à ce que j’abandonne. »

Lando Norris risque désormais une pénalité de grille au prochain changement de moteur, tandis que Renault a indiqué que les ingénieurs de Viry allaient travailler dur dans les prochains jours pour comprendre ce qui a forcé le Britannique à abandonner dimanche dernier au Grand Prix de l’Eifel.

Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, a confirmé pour sa part que le problème moteur rencontré par Norris au Nürburgring était le même que celui rencontré par Carlos Sainz au Grand Prix de Belgique au mois d’août.

Alonso fait ses débuts avec Renault F1 en Espagne

Fernando Alonso est revenu au volant d’une Formule 1 pour la première fois depuis près de deux ans ce mardi à Barcelone.

Le double Champion du Monde a piloté pour Renault F1 Team à l’occasion d’une journée de roulage promotionnel sur le Circuit de Barcelona-Catalunya (Espagne), bouclant 21 tours et 100 kilomètres conformément au règlement imposé par la FIA.

Fernando Alonso a découvert la Renault R.S.20 de l’équipe montée sur le podium du Grand Prix de l’Eifel le week-end dernier.

Il s’agissait d’un retour au bercail à plus d’un titre pour l’Espagnol. Il y a vingt ans, Fernando Alonso avait fait ses débuts pour Benetton — les prédécesseurs de Renault — sur ce même circuit avant d’y signer deux victoires aux Grands Prix d’Espagne 2006 et 2013 et cinq autres podiums devant son public.

« C’était incroyable de pouvoir rouler avec ces voitures après deux ans et de sentir à nouveau toute leur vitesse, à quel point tout va si vite virage après virage, leurs performances au freinage et tout ce qu’une Formule 1 a à offrir. C’était vraiment agréable de retrouver ces sensations. » a déclaré l’Espagnol après sa journée de test.

« C’était évidemment particulier d’être de retour à Barcelone. Je me souviens de l’an 2000. J’y avais piloté la Benetton avec les gens d’Enstone. »

« Nous sommes désormais avec Renault en 2020. C’est un endroit spécial où j’ai beaucoup d’excellents souvenirs. C’est une piste que je connais très bien, donc c’était une bonne journée. »

« La majeure partie de la journée était consacrée à un peu de tournage avec des drones en piste et d’autres actions derrière la caméra. »

« En parallèle, nous avons travaillé avec l’équipe pour faire quelques tours afin que je puisse être à l’aise au niveau du baquet, du volant et des pédales. Ce sont des choses pour l’année prochaine qui pourraient être difficiles à faire cet hiver. Il s’agit donc de nos premiers pas. »

« C’était une belle surprise. Nous savons que la voiture s’est bien comportée sur les dernières courses et j’ai assurément ressenti toute son adhérence et son potentiel. »

« Ma dernière expérience avec un moteur Renault remontait à 2018 et j’ai constaté un pas en avant, ce qui est assez important ici. »

« Tout semblait bien. Je n’ai pas été en mesure de maximiser les performances de la monoplace comme je reprends toujours le rythme, mais je suis content de la journée. »

Il y a quelques semaines, Alonso a rendu visite aux ingénieurs d’Enstone et de Viry en vue de préparer la saison 2021, mais également cette journée de tournage.

Le double champion du monde s’est senti comme à la maison, après être déjà passé chez Renault à deux reprises dans sa carrière.

« Je me sentais chez moi dès le premier jour. Il y a cette atmosphère à Enstone, et dans cette équipe, où tout est si simple et logique dans tout ce qu’ils font. »

« Je suis à l’aise avec Renault. Beaucoup de gens présents aujourd’hui travaillaient déjà comme mécaniciens à mon époque. Tout est un peu plus facile quand vous connaissez les visages et l’équipe. »

Enfin, l’Espagnol est revenu sur le podium décroché par Daniel Ricciardo au volant de la Renault RS20 ce dimanche au Grand Prix de l’Eifel.

« J’étais si heureux pour tout le monde. J’ai écrit un message [sur les réseaux sociaux], puis j’ai appuyé sur « envoyer » dès que Daniel a franchi la ligne. Je ne voulais pas l’envoyer avant par superstition ! »

« Je sais ce dont l’équipe est capable et que les perspectives d’avenir sont bonnes. Le podium allait arriver. »

« Le plus important est de poursuivre la tendance que nous voyons actuellement en maintenant cette dynamique et en poursuivant sur notre lancée jusqu’à l’an prochain, mais surtout pour 2022. Je pense que nous savons comment y parvenir. »

Marko : Albon est toujours dans la « zone verte » chez Red Bull

Bien qu’il admet que Nico Hülkenberg et Sergio Perez pourraient être deux options sérieuses pour Red Bull en 2021, Helmut Marko assure que tant qu’Alex Albon restera dans une zone verte, le Thaïlandais n’aura aucun souci à se faire quant à son avenir.

Lorsque Sport 1 lui demande si Alex Albon – qui n’a toujours pas été confirmé chez Red Bull pour 2021 – pourrait être finalement remplacé par un autre pilote disponible l’an prochain, Marko a répondu : « Nous pouvons regarder les noms disponibles sur le marché. »

« Il y a Hülkenberg et il y a Perez, mais la question est de savoir à quelle distance ils seraient de Max [Verstappen] ? »

« Nous avons des comparaisons avec Daniel Ricciardo et nous pouvons tirer des conclusions sur la position des pilotes. Mais je ne pense pas que quiconque se rapprocherait de trois dixièmes. »

« Les bons jours, Albon est également capable de se rapprocher de Max. Albon est jeune, mais nous sommes aussi conscients que s’il ne supporte pas la pression, nous ne pouvons pas nous permettre d’être debout sur une seule jambe en ce qui concerne le championnat du monde, telle est la situation. »

« C’est en fait impossible pour un championnat du monde si vous n’avez qu’une seule voiture dans l’action. Mais nous n’en sommes pas encore là. La performance d’Albon au Nürburgring était satisfaisante. C’est juste la situation. »

Concernant une décision sur le line-up de pilotes pour la saison 2021, Marko indique que Red Bull devrait se prononcer aux alentours du Grand Prix de Turquie en novembre.

« Nous sommes déjà clairs sur trois positions. Nous voulons valider le quatrième à Istanbul à la mi-novembre au plus tard. »

Marko a insisté sur le fait que tout dépendra finalement des performances d’Alex Albon d’ici là, mais l’Autrichien assure que pour le moment le pilote thaïlandais est toujours dans la « zone verte ».

« Tant qu’il est dans la zone verte, il n’y a tout simplement pas de baquet disponible. »

Quant à l’avenir du Japonais Yuki Tsunoda, petit protégé de Honda, Helmut Marko estime qu’il serait très dangereux pour sa carrière de le placer directement dans une équipe de pointe comme Red Bull.

« Nous avons un Japonais qui est très rapide, mais ce serait sa première année. Et le mettre dans une équipe de premier plan comme Red Bull Racing pour la première année risquerait de le griller. Nous ne prévoyons pas de le faire. »

« Il faudrait donc suivre la voie de la plupart des autres équipes, compter sur des pilotes expérimentés. »

Schumacher, Ilott et Shwartzman devront attendre Abou Dhabi pour un test en F1

Grâce à leur affiliation avec Alfa Romeo et Haas, Ferrari aura certainement au moins un membre de la Ferrari Driver Academy en Formule 1 l’année prochaine, que ce soit Mick Schumacher, Callum Ilott, Robert Shwartzman ou le pilote sortant d’Alfa Romeo Antonio Giovinazzi.

Mais choisir celui qui obtiendra le baquet en F1 sera un vrai « casse-tête », selon le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, Laurent Mekies.

« L’Académie a très bien fonctionné cette année. » explique Laurent Mekies dans le dernier podcast de la F1.

« Les pilotes ont fait un travail énorme en essayant de dominer un championnat aussi difficile que la Formule 2. »

« Vous savez qu’ils ont déjà dominé le championnat de Formule 3 l’année dernière, donc il y a une tendance sur laquelle nous sommes convaincus que ces gars-là sont sur la bonne voie. »

« Nous sommes au stade où ces gars se rapprochent de la F1. C’est très émouvant de les voir dans une F1; nous les avons fait courir à Fiorano il y a quelques semaines, et  nous sommes sur le point d’assister à leurs débuts. »

« Cela risque de nous donner des maux de tête de choisir le bon et de continuer à développer les autres, mais c’est un bon mal de tête à avoir. »

La décision de Ferrari aurait probablement été facilitée s’ils avaient eu la chance de voir Schumacher et Ilott faire leurs débuts le week-end du Grand Prix de l’Eifel pour Alfa Romeo et Haas respectivement lors des essais Libres 1, mais le mauvais temps qui s’est abattu sur le Nürburgring vendredi dernier en a décidé autrement.

Mais avec un calendrier F1 de six courses restantes, et composé principalement de pistes nouvelles ou de tracé oublié depuis quelques années, ou bien encore de dates qui entrent en conflit avec la F2, Mekies a révélé que Ferrari a un plan pour essayer de faire participer Schumacher et Ilott aux essais libres 1 à Abou Dhabi en fin d’année, alors que Robert Shwartzman lui était déjà programmé pour Abou Dhabi, ce qui ne changera rien à son cas.

« Si vous regardez le calendrier, il n’y a aucune chance avant Abou Dhabi. Je ne pense pas que Portimao soit une option. En toute honnêteté, c’est une nouvelle piste, personne n’y est allé, et vous ne voudriez pas perdre vos EL1. »

« Nous essaierons d’être justes et raisonnables avec nos partenaires [Haas et Alfa Romeo] et je ne pense pas que ce sera bien de les faire tourner sur une toute nouvelle piste où personne ne dispose de données. »

« Je pense que parce qu’ils vont courir à Bahreïn [dans les deux dernières manches du championnat F2], et que nous ne voulons pas les déranger car ils se battent pour le titre, la seule chance est à Abou Dhabi, donc nous discuterons avec Alfa Romeo et Haas pour voir ce qui est possible. »

« Reste à savoir si cela est possible ou non, mais nous ferons tout notre possible pour leur donner cette chance. Et juste après, il y a le test des jeunes pilotes… »

Hülkenberg revient sur son week-end fou et ses contacts avec Red Bull

Nico Hülkenberg est revenu un peu plus en détail sur son week-end fou au Grand Prix de l’Eifel et surtout sur sa journée de samedi lorsqu’il a reçu l’appel du directeur de l’équipe Racing Point pour lui demander de venir en vitesse sur le circuit du Nürburgring.

Pour rappel, Hülkenberg a remplacé Lance Stroll malade le week-end dernier au Grand Prix de l’Eifel, mais l’ancien pilote Renault était à plus d’une heure de route du circuit et est arrivé sur place peu avant le début de la séance de qualifications.

« Nous prenions un café [à Cologne] lorsque le téléphone a sonné. J’ai aussi reçu un Whatsapp d’Otmar [Szafnauer, directeur de l’équipe Racing Point] qui voulait savoir où j’étais et si mon casque était avec moi. » explique Hülkenberg à nos confrères d’AMUS.

« Je me suis dit ‘pourquoi il m’envoie des SMS?’, et puis il m’a appelé et il m’a dit que je devais venir le plus vite possible [sur le Nürburgring]. »

« Au début, j’ai pensé que c’était une blague. Je me suis dit qu’il était impossible que cela se reproduise. »

« Mais il m’a dit que Lance [Stroll] n’allait pas bien et qu’il ne pourrait probablement pas piloter. En bref; je devais venir. »

« De tout façon, je devais quand même aller au Nürburgring dans l’après-midi car j’avais d’autres rendez-vous là-bas [avec la télévision allemande]. »

Finalement, Nico Hülkenberg est arrivé en début d’après-midi sur le Nürburgring peu avant les qualifications, mais le pilote allemand n’avait pas son casque avec lui.

C’est donc la société Schuberth qui a mis à sa disposition son ancien casque avec lequel il pilotait chez Renault l’an dernier.

« Schuberth l’avait [le casque]. C’était mon casque Renault de l’année dernière, comme vous avez pu le voir avec les couleurs. »

« Le casque rose que j’ai utilisé à Silverstone était malheureusement chez moi. Je ne m’attendais à ce qu’il soit réutilisé si rapidement. »

Et pour la combinaison : « L’équipe l’a toujours avec elle, tout comme mon baquet. »

Au final, Nico Hülkenberg a franchi la ligne d’arrivée dimanche à la huitième positon au Grand Prix de l’Eifel au volant d’une monoplace qui a sensiblement changé depuis son dernier roulage à Silverstone en juillet, l’équipe Racing Point ayant introduit plusieurs mises à jour sur la RP20 depuis.

« Quelque chose a changé dans les courbes. C’était une sensation complétement différente [par rapport à Silverstone]. » explique l’Allemand.

« La vitesse de passage en courbe était différente et j’ai dû m’y adapter. Il m’a fallu quelques tours. »

Helmut Marko, le consultant motorsport de Red Bull, a indiqué à la fin du week-end en Allemagne qu’il avait appelé Hülkenberg le vendredi pour savoir s’il était libre en raison d’un problème avec les résultats du test PCR d’Alex Albon.

Hülkenberg confirme que Marko l’a bien appelé, mais finalement, Alex Albon a passé un second test qui s’est révélé être concluant.

« Oui c’est vrai. Le vendredi matin a été assez mouvementé. Le fer était chaud pendant un moment, puis ça s’est refroidi assez rapidement. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il pourrait répondre présent à chaque fois qu’une équipe aurait besoin d’un pilote à la dernière minute, l’Allemand répond : « Je suis prêt et également libre de tout contrat. Il appartient aux équipes d’adopter une vision à long terme. »

« Mais vous ne pouvez pas planifier une chose comme le Nürburgring. Je veux dire, quelle est la probabilité que la même équipe ait besoin de vous deux fois par an? Là où le baquet est déjà là, et où votre physio travaille de toute façon dans l’équipe. »

« Si cela s’était produit dans une autre équipe, cela n’aurait pas été possible car ils n’ont pas de baquet pour moi. » 

« Je n’aurais pas pu conduire sans baquet. Une autre équipe aurait besoin d’un délai différent. Faire des allers-retours entre les équipes A, B et C n’est pas si facile ni souhaitable. Ce n’est pas si facile, vous devez vous habituer à tout à nouveau. »

« J’aurais bien sûr fait une exception pour le docteur Marko. Cela aurait été très serré, car le baquet aurait dû être bricolé sur place. »

« Mais rétrospectivement, cela aurait probablement été possible car il n’y avait pas de roulage le vendredi. Mais cela n’aurait pas fonctionné aussi vite avec Red Bull qu’avec Racing Point. »

Un week-end « à oublier » pour Kimi Raikkonen au Nürburgring

Dimanche, Raikkonen a débuté sa 324e course en  Formule 1, dépassant la référence précédente de Rubens Barrichello pour devenir le pilote de F1 le plus expérimenté de tous les temps.

Mais ce genre de statistiques n’a jamais vraiment impressionné Iceman, d’autant que le pilote Alfa Romeo a terminé la course à la douzième place en s’élançant depuis la 19° position sur la grille de départ.

Après sa course, le Finlandais n’avait qu’une seule envie: oublier ce week-end, rentrer chez lui rejoindre sa famille et passer au prochain.

« Pas un super week-end, ni samedi ni dimanche. Nous savons que si nous nous trompons le samedi, cela nous fera du mal le dimanche, mais c’est comme ça… » a déclaré Raikkonen après le Grand Prix de l’Eifel.

« Ce n’était pas le meilleur week-end, mais après les qualifications, nous savions que nous aurions un travail difficile entre nos mains. »

« Le départ de la course s’est bien passé, mais j’ai dû éviter quelques voitures devant moi et j’ai perdu beaucoup de places. »

« Nous aurions pu être un peu plus haut mais la voiture de sécurité nous a coûté quelques places et le résultat final n’a pas été formidable. Ce fut un week-end frustrant, mais nous devons le laisser derrière nous, l’oublier et réessayer la prochaine fois. »

Raikkonen a écopé d’une pénalité de dix secondes pour avoir provoqué une collision avec la Williams de George Russell en essayant de suivre Sebastian Vettel et de dépasser Russell dans le virage 1.

« Il n’y a pas grand chose à dire là-dessus, nous nous sommes touchés et c’est tout. Nous étions les trois ensemble, je pense que j’ai un peu bloqué les roues arrières, je me suis mis sur le côté et puis je ne pouvais pas faire grand-chose d’autre. « 

Alonso au volant de la Renault F1 : « Comme un nouveau départ »

Fernando Alonso continue ses préparatifs pour un retour en Formule 1 la saison prochaine en testant aujourd’hui la Renault aux spécifications 2020, la R.S.20, sur le circuit de Barcelone-Catalunya.

Le pilote espagnol a déjà commencé à se réintégrer dans l’équipe avec laquelle il a remporté ses deux titres mondiaux en F1 – en 2005 et 2006 – et qui sera rebaptisée Alpine F1 Team  l’année prochaine, notamment en passant du temps sur les sites d’Enstone et de Viry le mois dernier.

Alonso – qui remplacera Daniel Ricciardo en 2021 – a également été en contact permanent avec le personnel de l’équipe, y compris le directeur de l’écurie Cyril Abiteboul, concernant le programme actuel et suit chaque week-end – et leurs progrès – avec attention.

Le double champion du monde a fait pression pour prendre le volant le plus tôt possible, mais avec des restrictions strictes en raison de la crise sanitaire, les opportunités sont limitées.

L’équipe estimant qu’une sortie en essais libres 1 ne serait pas d’une grande utilité, ils ont plutôt choisi d’utiliser leur deuxième jour de tournage, qui permet 100 km de course avec la voiture actuelle sur des pneus Pirelli promotionnels, pour faire rouler l’Espagnol.

Le test intervient 20 ans après son premier test en F1 avec Benetton – une équipe dans laquelle Renault a ses racines – sur le même circuit de Barcelone.

« Revenir au volant va être une sensation incroyable. » a déclaré Alonso juste avant de débuter sa journée.

« Après deux ans sans pilotage en Formule 1, j’ai vraiment hâte. Ce sera comme un nouveau départ, et je risque d’être surpris par la vitesse de la voiture, les performances de freinage, la vitesse dans les virages et bien des choses qui me surprendront encore une fois. »

« C’est très spécial d’être de retour à Barcelone. Je me souviens de mon premier essai avec Benetton en 2000, c’était à Barcelone. »

« Ce sera sur le même circuit 20 ans après ce premier essai et ce sera l’une des dernières opportunités avec une voiture portant le nom de la marque Renault, car l’année prochaine ça va changer. Je me sens vraiment privilégié, j’attends ça avec impatience, très excité. »

« La préparation de ce test n’a pas été facile. » a jouté Alonso. « Avec les restrictions de Covid, ce n’était pas les préparatifs normaux, pas beaucoup de jours dans le simulateur, mais néanmoins, je pense que nous sommes prêts. »

« Ce n’est que 100 km, c’est une journée de tournage, nous allons donc essayer de maximiser ces tours, essayer d’obtenir des images et des tournages. »

« Je sais que j’apprendrai et découvrirai beaucoup de choses pendant ces tours. Je vais le prendre avec une approche très ouverte, essayer d’apprendre autant que possible à chaque kilomètre. »

Ferrari explique la contre performance de ses pilotes au Nürburgring

Les basses températures pourraient expliquer en grande partie la contre performance de Ferrari dimanche dernier au Nürburgring pour le Grand Prix F1 de l’Eifel.

Dimanche en Allemagne, Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée à la septième position, alors que le Monégasque s’élançait depuis la quatrième place sur la grille de départ, tandis que son coéquipier Sebastian Vettel a terminé l’épreuve à la onzième place en dehors des points.

Au Grand Prix de l’Eifel, Ferrari a apporté quelques nouveautés techniques sur la SF1000 et les ingénieurs de Maranello ont pu noter quelques progrès encourageant, notamment en qualifications avec la monoplace de Leclerc.

Cependant, en course les températures très froides rencontrées par les équipes n’ont pas permis à Charles Leclerc d’exploiter au mieux le package de nouveautés de la SF1000, tandis que Sebastian Vettel a fait un tête-à-queue qui a certainement compromis sa course comme nous l’explique Iñaki Rueda, stratège en chef chez Ferrari.

« En fait, ce sont les basses températures qui ont affecté négativement la course des deux pilotes Ferrari, en particulier celle de Charles Leclerc. » nous explique Rueda.

« Les basses températures ont rendu le composé le plus Tendre des trois disponibles plutôt cassant en raison du graining. »

« Un phénomène qui se produit lorsque vous ne pouvez pas faire fonctionner les pneus dans la fenêtre de fonctionnement idéale. Les pneus sont conçus pour fonctionner au mieux lorsque leur température reste juste au-dessus de 100 ° C, compte tenu du niveau élevé d’appui des voitures. »

« Habituellement, nous roulons avec des températures d’asphalte comprises entre 30 et 40 ° C, même si les Pirelli tolèrent bien jusqu’à 60 ° C, une température que l’on trouve par exemple à Bahreïn, et il est assez inhabituel de rouler avec des valeurs comme 15 C ° comme nous avons eu en Allemagne. »

« Lorsque la limite de résistance du pneu est dépassée, des bulles sont générées – en anglais « blisters », tandis que lorsqu’il n’est pas possible d’atteindre la limite, des boulettes de caoutchouc se forment sur la surface et qui donnent au pilote la sensation de conduire sur une piste très glissante, presque comme si avec une voiture de route, nous roulions avec des pneus neige au milieu de l’été, mais cela accélère aussi considérablement l’usure de la bande de roulement. »

« C’est exactement ce qui est arrivé à Charles au Nürburgring mais aussi au Hungaroring en juillet dernier, alors qu’il avait monté les Tendres avec la piste encore mouillée. »

« Les équipes ont plusieurs outils à leur disposition, notamment essayer de définir une configuration qui minimise ce risque, travailler sur le refroidissement des freins et travailler avec le pilote pour adapter le style de conduite à ces circonstances. »

« En Allemagne, plusieurs concurrents ont souffert du graining, mais d’autres non, comme ce fut le cas avec Sebastian lors du dernier relais avec le Tendre. Nous devons trouver – comme cela arrive souvent – le meilleur compromis. »

« Immédiatement, on a vu qu’il [Leclerc] n’avait pas un bon rythme, non seulement par rapport aux trois premiers mais aussi contre les rivaux qui partaient derrière lui. »

« Il a réussi à les garder au départ mais au 9e tour, il a dû céder la place à Daniel Ricciardo une fois que les pneus avant souffraient du graining. »

« À ce moment-là, il était trop tôt pour faire un seul arrêt – qui était notre option préférée – mais aussi tout à fait à la limite d’une stratégie sur deux: il fallait minimiser les dégâts et le faire rentrer au tour suivant pour monter un ensemble de Medium. »

« Ensuite, Charles s’est senti beaucoup plus à l’aise et a réussi à dépasser Nico Hülkenberg et Pierre Gasly – tous deux sur une stratégie à un seul arrêt. »

« Au tour 35, il s’est arrêté pour le deuxième arrêt en montant un autre train de Medium et en revenant sur la piste devant le pilote allemand et le pilote français. »

« Au tour 44, il y a eu la neutralisation causée par Norris [panne mécanique]: à ce moment-là, nous pouvions choisir de nous arrêter et de monter un autre ensemble de Tendre – les Durs n’étaient pas une option et nous n’avions plus de Medium disponible – perdant ainsi la position dans des comparaisons des deux mais, après en avoir discuté par radio avec Charles, nous avons choisi de rester sur la bonne piste, précisément à la lumière de ce que nous avions vu dans la première partie de course. »

« Gasly et Hülkenberg sont retournés aux stands pour monter les Tendres mais si le premier des deux réussissait à dépasser notre pilote sur la piste, le second n’en était pas capable. »

« Sebastian [Vettel] a au moins pu choisir le composé avec lequel prendre le départ, optant pour les Médiums et n’ayant qu’un seul arrêt comme objectif pour passer aux Durs et atteindre la ligne d’arrivée. »

« Au départ, il a perdu une place après avoir été dépassé par Antonio Giovinazzi qui a commencé avec les pneus Tendres, mais il est immédiatement devenu clair que le pilote italien était plus lent que lui. »

« Malheureusement, Sebastian a perdu le contrôle de sa SF1000 au point de freinage du premier virage du 11e tour, endommageant le pneu avant gauche et devant donc retourner aux stands, anticipant beaucoup l’arrêt prévu. »

« On a monté les Durs pour faire un très long relais puis on a mis les Tendres, une opération effectuée au 41e tour. »

« Pour lui la neutralisation a été absolument transparente: il a réussi à dépasser Nicholas Latifi et Kevin Magnussen mais pas à attaquer Giovinazzi pour arracher au moins le point de la dixième place. »

Pour le Grand Prix du Portugal, prochaine manche de la saison 2020, la Scuderia introduira d’autres nouveautés sur la SF1000.

Les résultats définitifs du GP de l’Eifel

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