La F1 rediffuse le Grand Prix d’Italie 2019 ce samedi

La Formule 1 va rediffuser le Grand Prix d’Italie 2019 remporté par le pilote Ferrari Charles Leclerc sur le tracé de Monza.

Sans victoire sur ses terres depuis 2014, la Scuderia Ferrari a triomphé à Monza l’an dernier grâce à la victoire du Monégasque Charles Leclerc au terme d’une course marquée par une lutte musclée contre le Britannique Lewis Hamilton.

Après l’une des séances de qualifications les plus bizarres jamais vue en Formule 1, puisque huit des dix pilotes en Q3 n’ont pas signé de temps, c’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui s’élancera depuis la pole position le dimanche.

Leclerc et Hamilton se partageaient donc la première ligne au départ de la course et les deux hommes nous ont offert de belles batailles en piste, Charles Leclerc n’hésitant pas à « envoyer » la Mercedes du Britannique hors piste.

Au final, c’est bien Charles Leclerc qui franchira la ligne d’arrivée en tête du Grand Prix d’Italie 2019, offrant aux tifosi un cadeau inoubliable sur les terres de la Scuderia.

Le Grand Prix d’Italie 2019 sera rediffusé ce samedi 11 avril 2020 à 16h00 (heure de Paris) sur les différents canaux de communication de la F1 : Facebook, YouTube et le site F1.com.

Gian Carlo Minardi : « La crise arrivera en 2021 »

L’ancien directeur d’équipe, Gian Carlo Minardi, estime que la crise économique ne touchera la F1 qu’à partir de 2021.

En pleine épidémie de coronavirus, la F1 a dû déjà reporter neuf courses en ce début d’année, ce qui veut dire que les équipes de la grille ne percevront aucun revenu au moins jusqu’au mois de juillet.

Mais pour Gian Carlo Minardi, les véritables problèmes vont commencer à arriver dès l’an prochain en Formule 1, alors que les équipes n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur les futurs accords Concorde.

« Nous sommes confrontés à un scénario absolument imprévisible et nouveau. Pour l’instant, il est impossible de faire des prédictions car dans chaque pays le virus se développe à des moments différents. » analyse Gian Carlo Minardi.

« Nous continuons à travailler, en contact étroit avec les autorités, mais pour le moment il n’est pas possible de mettre en place des calendriers. » ajoute l’Italien qui a gardé un pied dans le sport automobile avec sa propre structure.

« C’est une urgence qui entraînera des séquelles importantes avec des répercussions importantes. J’ai l’impression qu’aucune équipe ne veut signer le nouveau Pacte de Concorde pour ne pas s’engager dans le circus sur du long terme. »

« N’oublions pas que cette année, les écuries reçoivent les droits de télévision de la saison écoulée. Les vrais problèmes viendront en 2021, avec un gâteau très diététique. À ce jour, les revenus de huit [neuf après le report du GP du Canada] grands prix font déjà défaut… »

Zak Brown prévient : « McLaren n’a pas un chéquier illimité »

En pleine crise économique, le PDG de McLaren a déclaré que son équipe n’était pas prête à rester en Formule 1 à tout prix.

Alors que la Formule 1 est touchée de plein fouet par la crise sanitaire et économique due à l’épidémie de coronavirus, le PDG de l’équipe McLaren prévient que son équipe n’aura pas la possibilité de continuer à tout prix.

Zak Brown rappelle cette semaine que McLaren n’a pas de ressources illimitées et continue à mettre la pression pour que le plafond budgétaire qui sera introduit en 2021 soit encore rabaissé.

« Nous sommes une grande marque, une équipe emblématique, mais malheureusement, nous n’avons pas un chéquier illimité. » explique Zak Brown, le PDG de McLaren à Sky Sports.

« J’ai des limites qui ont été fixées par nos actionnaires. Je dois créer de la valeur, et ce que je n’ai pas, c’est la possibilité de rester en Formule 1 à tout prix. »

« Mais si je pouvais aller voir mes actionnaires et leur dire ‘ok, ça nous a touchés, mais la F1 va être un sport plus viable et plus compétitif, j’aurais plus de soutien pour traverser cette crise’. »

« Je pense que si nous ne gérons pas cela correctement, nous pourrions perdre des équipes, alors que si nous gérons cela correctement – ce que la majorité des gens en F1 peuvent faire – alors, je pense que non seulement nous pourrons survivre, mais aussi prospérer. »

« Nous avons de la chance que la plupart des propriétaires en Formule 1 aient les moyens de continuer et de surmonter cela. Mais quoi qu’il en soit, si vous n’aimez ce qu’est devenue la F1, quelle serait votre motivation pour rester ? »

Rappelons que deux équipes de la grille [Ferrari et Red Bull] s’opposent à l’abaissement du plafond budgétaire en 2021, notamment parce qu’elles doivent développer et produire des pièces supplémentaires qu’elles fourniront à leurs écuries clientes.

Guenther Steiner souhaite un prolongement de la pause en F1

Le patron de l’équipe Haas pense que la pause forcée en F1 doit être prolongée afin de ne pas faire dépenser de l’argent inutilement aux équipes.

Privées de revenus avec le report des neuf premières courses de la saison 2020 de F1, les équipes cherchent à tout prix à limiter la casse en faisant des économies.

Certaines d’entre elles ont déjà placé des employés au chômage partiel et ont réduit les plus gros salaires de 20%, alors que la Formule 1 a décidé d’imposer une pause de 35 jours [au lieu de 14] pour encore réduire les coûts.

Pour Guenther Steiner, cette pause devrait être rallongée encore quelque temps, car comme le rappelle l’Italien, cela n’aurait aucun sens de devoir faire tourner une usine sans course à l’horizon.

« La pause doit certainement être encore prolongée. Vous devez comprendre que sans courses, il n’y a pas de revenus. » explique Steiner à Motorsport-Magazin.

« Nos sponsors ne sont logiquement pas motivés pour nous parrainer tant que nous ne courrons pas. Aucun argent ne rentre, donc, nous ne pouvons pas dépenser d’argent. »

« C’est pour cette raison que je pense qu’une nouvelle prolongation de la pause est nécéssaire. Ce n’est que lorsque la première course aura lieu que nous pourrons enfin voir la lumière au bout du tunnel. »

« Les revenus des équipes dépendent en grande partie des courses, les usines pourraient rouvrir six semaines avant le premier Grand Prix, ce n’est pas nécéssaire avant et cela ne nous coûterait que de l’argent. »

Après la crise, « il y aura des victimes économiques » prévient Jean Todt

Le risque de voir des victimes économiques en F1 une fois la crise actuelle passée est bien réel selon Jean Todt.

Frappée par la crise sanitaire actuelle, la F1 souffre d’un manque de revenu en raison du report de neuf courses depuis le début de l’année.

Tous ces reports auront inévitablement un impact économique sur les plus petites équipes de la grille et, selon le président de la FIA, des victimes seront à déplorer si le plafond budgétaire n’est pas réduit l’an prochain.

Actuellement, le plafond budgétaire en F1 a été fixé à 175 millions de dollars par saison à partir de 2021, mais en raison de la crise, huit des dix équipes souhaitent le descendre à 125 millions.

Le problème est que Ferrari et Red Bull s’opposent fermement à l’abaissement de cette limite budgétaire, notamment parce que ces deux équipes doivent développer et produire différentes pièces qu’elles fourniront à des écuries clientes.

« Il va falloir réapprendre à vivre, repartir de zéro et le faire différemment. Cette pandémie a fait des dégâts en vie humaines, mais également sur le plan économique. » explique le président de la FIA à l’Equipe.

« Il faut être pertinent et avisé pour faire les bons choix et en tirant les bons enseignements. Il va falloir être déterminé, car certains sont contre les propositions qui sont indispensables pour la survie du sport. »

« Pour vous et moi, c’est le même effort de dire 150 ou 100. Mais il faut être réaliste et prendre des décisions. Il y aura des victimes, le sport ne peut y échapper… »

« Il va falloir revoir totalement la manière dont une écurie est structurée. Si un team compte 1500 personnes, il y aura forcément des victimes économiques et des dégâts, c’est certain. »

« Ces décisions, je les prendrai en concertation avec Chase [Carey, PDG de la F1], ses équipes et les nôtres, après avoir écouté les écuries. S’il le faut, il y aura peut-être une gouvernance inhabituelle. »

« Ma manière d’exercer le pouvoir est collégiale. Je continuerai toujours d’échanger avant de prendre une décision. On est toujours plus fort si on prend une décision partagée avec les autres. Je n’hésiterai pas éventuellement à l’imposer de manière autoritaire et autocrate. »

Coronavirus, Ross Brawn : « La F1 ressortira plus forte qu’avant »

Ross Brawn espère que la Formule 1 arrivera à tirer des leçons de la crise sanitaire, mais aussi économique, qu’est en train de vivre le sport actuellement.

Avec déjà neuf courses reportées en ce début d’année, les équipes de F1 commencent à grincer des dents face au manque de revenu et tentent depuis plusieurs jours de mettre en place des mesures pour réduire les coûts au maximum.

Certaines écuries ont déjà placé des employés au chômage partiel durant la pause de 35 jours  obligatoire et ont également décidé de réduire d’au moins 20% les plus gros salaires dans l’entreprise.

En parallèle, les dix patrons d’écuries se sont réunis avec la FIA et la FOM ce lundi pour discuter d’un éventuel abaissement du plafond budgétaire à partir de la saison prochaine.

Ce plafond, fixé initialement à 175 millions de dollars par saison, pourrait être réduit à 125 millions, mais deux équipes [Red Bull et Ferrari] ne veulent pas descendre si bas, principalement parce qu’elles doivent développer et produire des pièces supplémentaires pour les fournir à des écuries clientes.

Le manager sportif de la F1 ,Ross Brawn, estime quant à lui qu’il est peut-être temps de faire un reset en cette période de crise durant laquelle la F1 ne peut plus se permettre de vivre au même niveau qu’auparavant.

« Peut-être que c’est le moment d’une réinitialisation et un temps pour dire: « regardez, dans les bons moments, la F1 fonctionne à un certain niveau, mais maintenant, il est peut-être temps de prendre une position à ce sujet et décider que nous avons besoin d’un reset en termes de coût et nous devons penser aux meilleures choses pour la F1″. » explique le manager sportif de la Formule 1.

« Nous nous sommes battus pour arriver là où nous en sommes arrivés avec le plafond budgétaire à 175 millions de dollars pour la saison. C’était plus que ce que nous voulions mais c’était l’équilibre que nous pouvions trouver avec toutes les équipes. »

« La crise du Covid-19 a créé une opportunité pour les gens de revoir ce qui est un niveau réaliste et raisonnable de plafond budgétaire et cela nous a permis de renégocier à nouveau avec une détermination et un engagement supplémentaires. »

« Nous devons tous faire en sorte de nous adapter à ces nouveaux niveaux. Ce sera douloureux, mais le sport aura un avenir. Je pense que nous en ressortirons plus forts une fois que nous aurons passé ce moment. »

Domenicali : « Ne plus avoir la F1 le dimanche me fait bizarre »

L’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Stefano Domenicali, espère que la F1 et le sport en général pourront reprendre très bientôt.

Stefano Domenicali, comme tous les fans de F1 et de sport en général, a du mal à accepter qu’il n’y ait plus aucune compétition sportive les week-ends en raison de l’épidémie de coronavirus.

« Je suis un sportif dans l’âme, j’ai toujours vécu avec ces rendez-vous du week-end. J’ai du mal à vivre sans matches de football et sans courses automobiles. » explique Stefano Domenicali à L’Equipe.

« Ne plus avoir la F1 le dimanche me fait bizarre. J’espère que la course automobile et le sport vont rapidement reprendre. »

« Il ne s’agit pas juste de notre moral, qui doit être soigné et entretenu par ce genre de contenus à ne surtout pas négliger, mais surtout de notre économie. »

Le PDG de Lamborghini explique comment sa société contribue à aider l’Italie pendant cette période de crise sanitaire, notamment en fabriquant des masques.

« Nous avons mis en place une structure à Sant’ Agata [siège de Lamborghini] pour que certains de nos employés de la sellerie, une quarantaine, fabriquent des masques. »

« Nous avons dans notre antenne de Bologne d’autres salariés qui fabriquent des visières en plexiglas pour nos personnels soignants. Je dois dire que cette production basée sur le volontariat a reçu un formidable accueil. »

« Beaucoup d’Italiens veulent venir en aide, avec leurs petits moyens, à nos personnels soignants, qui sont en première ligne. »

F1 TV gratuit durant 30 jours !

La Formule 1 a décidé de proposer l’accès à son service de Streaming gratuitement pendant 30 jours.

Alors que la saison 2020 de Formule 1 n’a toujours pas débuté en raison de l’épidémie de coronavirus, la F1 vous propose gratuitement un accès à F1 TV pendant 1 mois.

Au total, 1 400 heures de contenu F1 à la demande et sans restriction sont disponibles en streaming dès maintenant.

Des courses complètes modernes et rétros, des archives, des heures de résumés, des résumés de saisons, des documentaires exclusifs et bien plus encore sont disponibles sur F1 TV.

Pour profiter de cette offre, il vous suffit de cliquer ici et d’entrer votre adresse mail. Après avoir cliqué sur « obtenir votre code « , un bon vous sera envoyé et vous pourrez profiter du service gratuitement pendant 30 jours. Si le lien ne fonctionne pas, rendez-vous sur le site internet de la F1 à cette adresse.

Estoril obtient le grade 1 de la FIA et peut accueillir la F1

Le circuit d’Estoril au Portugal a obtenu le grade 1 de la FIA, le fameux sésame pour pouvoir accueillir la Formule 1.

Le Portugal semble déterminé à accueillir une course de Formule 1, puisque après que le circuit de l’Algarve près de Portimao a annoncé la semaine dernière avoir reçu le grade 1 de la FIA, c’est désormais au circuit d’Estoril de lui emboîter le pas.

Le Portugal a accueilli son dernier Grand Prix de Formule 1 en 1996 sur le circuit d’Estoril, qui a été rebaptisé depuis l’Autodrome Fernanda Pires da Silva.

Grâce à son grade 1 FIA, le tracé portugais pourrait accueillir des tests privés et des courses de la catégorie reine du sport automobile au moins jusqu’en 2022, mais reste à savoir désormais si la Formule 1 compte se rendre au Portugal.

Avec désormais deux tracés grade 1, le Portugal est un candidat sérieux pour faire partie du championnat du monde de F1 et est devenu en quelques jours une option pour accueillir dans un premier temps des essais hivernaux.

Il se murmure en effet depuis quelques semaines que des essais hivernaux sur deux tracés différents serait un vrai plus pour les équipes de F1, qui ne roulent jusqu’à présent que sur un seul tracé durant l’hiver, celui de Barcelone.

La F1 a donc désormais plusieurs options pour les essais hivernaux avec les tracés de l’Algavre, d’Estoril, de Barcelone ou encore du Paul Ricard en France. Tous bénéficient d’un climat plutôt favorable en hiver et restent à une distance raisonnable des bases de chaque équipe.

Mercedes a été surpris de constater que le système DAS était légal

Bien qu’il ait fait couler beaucoup d’encre cet hiver, le système DAS développé par Mercedes est tout à fait légal pour 2020.

Le concepteur en chef de l’équipe Mercedes, John Owen, a reconnu que tout le monde a été surpris chez Mercedes de constater que le système de direction à deux axes (DAS) était légal lors de son développement, et estime que cette réaction montre l’importance de l’innovation dans le sport.

« L’innovation c’est qu’il n’y a pas de nouvelles idées, mais que des idées anciennes. Il existe différentes idées qui font un nouveau concept ou quelque chose de différent. » nous explique John Owen.

« Le système DAS est né des cendres d’autre chose, quelque chose que nous avons essayé – quelque chose que nous avions sur la voiture il y a quelques années – mais qui n’avait pas vraiment tenu toutes ses promesses. »

« Donc, c’était en quelque sorte mis de côté car quelque chose que nous avions essayé ne correspondait peut-être pas à nos attentes. »

« Il y a beaucoup d’autres choses comme ça qui existent dans l’équipe et dans l’esprit des gens, des choses et des projets dont les gens se souviennent. Et puis il y a aussi des problèmes spécifiques qui pourraient survenir du côté des performances de la voiture, des choses que nous devons résoudre et que nous devons traiter. »

« Donc, avec le système DAS, nous nous sommes posés la question de savoir s’il serait légal tout en le développant, et les règles ne l’ont finalement pas empêché. Nous étions vraiment surpris, puis nous avons continué [à le développer]. »

« Ensuite, vous adoptez l’approche inverse : vous dites « Je vais maintenant empêcher quelqu’un d’avoir cela; comment ferais-je et quels seraient mes arguments? »

« Je pense que nous avons vu avec le DAS qu’il y avait eu beaucoup de réactions, et des gens disaient qu’il n’était pas légal. Mais plus les gens le regardent, plus ils se disent : « ok, c’est peut-être légal, pourquoi n’y avons-nous pas pensé avant ? »

« Et maintenant, il y a une panique désespérée pour essayer de trouver une raison pour laquelle cela ne devrait pas être dans les règles. »

« Il y a beaucoup de choses sur la Mercedes 2020 qui sont de grandes innovations – dont aucune dont nous voulons vraiment parler parce qu’elles sont notre avantage concurrentiel – mais il y en a une qui est évidemment si visuelle et dont on parle beaucoup [le DAS]. »

« Je pense que le sport se porterait mieux si nous avions un peu plus de discussions sur ces sujets. Cela apporterait beaucoup plus d’intérêt au sport. »

Rappelons tout de même que le DAS ne sera plus légal à partir de la saison prochaine en Formule 1.

Zandvoort ne veut pas encore penser à un GP des Pays-Bas à huis clos

Les organisateurs du Grand Prix des Pays-Bas ne veulent pas envisager une course à huis clos pour le moment.

Le Grand Prix des Pays-Bas a été lui aussi reporté en ce début d’année et on ne sait pas encore si la course qui devait se tenir sur le tracé de Zandvoort aura bien lieu cette saison.

Ce mercredi, le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a suggéré que la saison 2020 pourrait débuter au mois de juillet avec des courses en Europe, mais se disputant à huis clos.

Interrogé pour savoir si cela poserait un problème d’avoir un Grand Prix des Pays-Bas sans public, Jan Lammers admet ne pas encore y avoir pensé.

« Nous n’y penserons que si la FIA venait à nous faire une telle demande, et nous n’avons pas encore reçu cette demande. » a déclaré Jan Lammers, le directeur sportif du Grand Prix des Pays-Bas, au magazine Nu.

« Pour le moment, la Formule 1 doit bien-sûr réfléchir de manière très créative à la reprise de la saison. Le plan de Brawn [qui est de débuter la saison en juillet avec des courses à huis clos] est l’un des nombreux scénarios sur lesquels ils travaillent. »

« Il existe de nombreuses autres solutions hypothétiques et il cela n’aurait aucun intérêt pour Zandvoort de répondre à chaque plan, tant que ce n’est pas concret. »

Plus tôt cette semaine, Lammers a suggéré à la F1 de prendre exemple sur la ligue des champions en football qui organise des matchs en pleine semaine.

« C’était une pensée purement personnelle. » affirme Lammers. « Cela n’a jamais été discuté concrètement avec la FIA. Mais la Formule 1 peut regarder le modèle de ligue des champions pendant cette période difficile, où les matchs sont regardés le mercredi soir par exemple. »

Grosjean et Magnussen acceptent de baisser leur salaire pour aider Haas

Le patron de l’équipe Haas a confirmé que ses deux pilotes Romain Grosjean et Kevin Magnussen ont accepté de revoir leur salaire à la baisse.

Avec déjà neuf courses reportées et donc neuf courses sans le moindre revenu en ce début d’année, les plus petites équipes de la grille vont avoir bien du mal à finir la saison 2020 en positif.

Plusieurs équipes dont McLaren, Williams, Racing Point ou encore Alfa Romeo ont eu recours au chômage partiel et ont déjà réduit les plus gros salaires pour réduire au maximum les coûts.

Chez Haas, les deux pilotes ont également proposé d’eux-mêmes de réduire leur salaire pour venir en aide à leur écurie dans cette période difficile.

« Nous ne pouvons pas nous développer pendant trois mois, alors que nous n’avons pas de revenus. » explique le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner à Motorsport-Magazin.

« Certaines équipes peuvent se le permettre, mais pour les plus petites, ce n’est pas possible. Ils [les pilotes] se sont manifestés spontanément et nous ont fait savoir que si nous avions besoin de quoi que ce soit ils seraient là. »

« [une baisse du salaire] Absolument, les pilotes nous en parlent. Ils voient bien dans quelle situation nous sommes. Je n’ai pas encore de détails, mais ils sont d’accord pour en discuter. »

« Nous travaillons actuellement sur tous ces scénarios, sachant que nos pilotes ont accepté de nous aider à joindre les deux bouts. Je pense que c’est cool, nous allons maintenant devoir régler les détails. »

Pierre Gasly table sur une saison 2020 avec quinze courses

Pierre Gasly pense que la saison 2020 sera composée d’une quinzaine de courses à partir du moment où elle démarrera pour de bon.

Le pilote français est toujours à Dubaï où il s’est « réfugié » après l’annulation du Grand Prix d’Australie au mois de mars en raison de l’épidémie de coronavirus.

Interrogé pour savoir si le Grand Prix de Monaco, qui a été purement et simplement annulé en 2020, allait lui manquer, le pilote AlphaTauri a admis que le tracé situé en plein cœur de la principauté était l’un de ses préférés.

« Ce sera toujours une saison de Formule 1 [même sans Monaco]. Après personnellement, Monaco est l’un de mes circuits préférés surtout en qualifications. » explique le Français à Turbo.

« C’est dommage de ne pas aller là-bas. Il va y avoir un manque, mais le championnat n’est pas basé uniquement sur une course. »

Lorsqu’on lui demande combien de courses pourrait comporter la saison 2020 une fois que celle-ci aura débuté, Gasly répond : « Cette saison, je pense qu’il y en aura à peu près 15. »

« Je n’ai pas beaucoup d’informations supplémentaires à vous donner. Même s’il y a de l’argent en jeu, il y a aussi l’humain à prendre en compte, c’est pourquoi les instances de la Formule 1 sont en train d’étudier toutes les possibilités pour trouver une solution qui arrange tout le monde. Tout ce que je souhaite, c’est que l’on puisse rouler le plus tôt possible. »

Villeneuve pense toujours que la F1 ne reprendra pas avant septembre

Jacques Villeneuve estime toujours que la saison 2020 de Formule 1 ne pourra pas démarrer avant au moins le mois de septembre.

Le champion du monde 1997, qui fête ce jeudi 9 avril ses 49 ans, avait pressenti il y a déjà de cela quelques semaines que le Grand Prix du Canada serait reporté en raison de l’épidémie de coronavirus.

Le Québécois n’a donc pas été surpris ce mardi lorsque les organisateurs du Grand Prix du Canada ont annoncé officiellement le report de la course.

Villeneuve continue de penser que la F1 ne démarrera pas avant au moins le mois de septembre, bien que Ross Brawn ait déclaré ce mercredi qu’un début de saison en juillet était envisageable.

« Le sommet de la pandémie, vous ne l’avez pas encore atteint [au Canada]. » a déclaré Jacques Villeneuve au Journal de Montréal.

« C’était prévisible que la course à Montréal soit repoussée. J’ai du mal à imaginer que toutes les activités en F1 vont reprendre avant septembre. »

Pilote titulaire en NASCAR Euro depuis l’an dernier, Jacques Villeneuve est lui aussi directement impacté par tous ces reports de courses, puisqu’il ne pourra pas débuter sa seconde saison à Valence en Espagne.

« On prévoit maintenant d’amorcer la saison à Most, en République Tchèque, les 20 et 21 juin, mais ça me semble un peu tôt. » explique Villeneuve.

En raison de ces reports, Jacques Villeneuve sait qu’il devra faire un choix à un moment donné entre ses obligations avec Canal+ (il est consultant pour la F1) et sa carrière de pilote NASCAR Euro.

« La télé c’est mon gagne-pain. On vit une situation exceptionnelle. Je devrai faire des choix »

Domenicali : « Leclerc est marqué du sceau de Ferrari, il respire Ferrari »

Stefano Domenicali, l’ancien patron de la gestion sportive de Ferrari entre 2008 et 2014, ne tarit pas d’éloges sur le Monégasque Charles Leclerc.

L’ancien directeur de la Scuderia Ferrari garde évidemment un œil averti sur les performances de son ancienne équipe en F1 et le désormais patron de Lamborghini ne tarit pas d’éloges sur le jeune Monégasque Charles Leclerc, qui a débuté à Maranello l’an dernier.

« C’est un garçon exceptionnel, un talent hors norme. Il ne fait aucun doute qu’il connaîtra un avenir brillant. D’abord, il possède un caractère épatant, une personnalité touchante et des compétences de pilotage impressionnantes. » explique l’Italien à nos confrères de l’Equipe.

« Charles me rappelle Jules [Bianchi] que j’ai eu la chance de connaître. Il m’arrive de penser à ce pilote dont le talent a été ruiné par cet accident [Suzuka 2014] et je prie souvent à sa mémoire. »

« Charles a rapidement appris à être patient chez Ferrari afin de vite y grandir. Il est jusqu’à la dernière goutte de son sang marqué du sceau de Ferrari. Il respire Ferrari. N’oubliez pas qu’il a comme Jules fait partie de la Ferrari Driver Academy très jeune. »

« Il parle couramment italien et, franchement, même si je respecte sa nationalité monégasque, beaucoup dans notre pays le considèrent comme Italien, surtout après sa formidable victoire à Monza la saison dernière. »

« Il sera l’un des principaux protagonistes de la F1 du futur, qui sera forcément différente de celle que nous avons connue. »

« La simulation fait désormais partie du développement de la F1 et les jeunes sont nés dans cet environnement qui fait partie de leur vie, et où ils sont bons. Cela leur permet d’être plus efficaces, plus rapidement. »

Briatore pense que la plus grosse erreur d’Alonso fut de retourner chez McLaren

Flavio Briatore estime que la plus grosse erreur commise par Fernando Alonso dans sa carrière fut de retourner chez McLaren en 2015.

Flavio Briatore l’admet, le fait de diriger une écurie de Formule 1 lui manque terriblement, mais désormais âgé de 69 ans, l’homme d’affaires italien s’est reconverti à la politique en lançant son propre mouvement l’année dernière, alors qu’il continue également à gérer plusieurs restaurants.

« Le fait de gérer une équipe me manque, d’avoir des décisions à prendre de façon continue. C’est un défi permanent. » explique Flavio Briatore dans un entretien accordé au Corriere Della Sera.

« L’autre jour avec Alonso [Fernando], nous étions en train de nous remémorer le Grand Prix du Brésil qui se disputait sous la pluie, mais nous avions décidé de prendre le départ avec des pneus secs, j’ai dit « si je le dis à Alonso, il ne prendra pas le départ ». »

« Il l’a découvert une fois qu’il était dans la voiture, il avait les yeux grands ouverts et a dit « quelqu’un d’autre que nous a fait la même chose ? » « Ton coéquipier ! » Il était dernier et il a terminé troisième. »

Justement, à propos de Fernando Alonso, Flavio Briatore estime que la plus grande erreur commise par le double champion du monde de F1 a été de retourner chez McLaren en 2015.

« La seule connerie a été d’aller chez McLaren. Le plus grand regret c’est Ferrari, avec qui il a perdu deux championnats du monde sans faute de sa part. »

« Le premier fut en 2010, il était déjà gagné et est arrivée cette erreur du muret des stands. C’était trop dur, je n’avais jamais vu Alonso pleurer. »

« Cela aurait changé l’histoire de la F1 et l’année suivante avec une motivation incroyable, il aurait de nouveau gagné. Domenicali et Montezemolo seraient restés et après il y a eu beaucoup de malentendus après cet épisode, mais j’ai compris beaucoup de choses. »

Le PDG de McLaren pense que Ferrari et Red Bull « jouent avec le feu »

Le PDG de McLaren estime que deux équipes de la grille « jouent avec le feu » en refusant d’abaisser le plafond budgétaire qui sera introduit en F1 en 2021.

Cette semaine, une vidéoconférence avec la F1, la FIA et les dirigeants des dix équipes de la grille a eu lieu et au cours de laquelle les différentes parties ont discuté du possible abaissement de la limite budgétaire qui entrera en vigueur l’an prochain.

Officiellement, cette limite budgétaire a été fixée à 175 millions de dollars par saison et par équipe, mais en raison de l’actuelle crise du coronavirus et des pertes de revenus qui en découle, plusieurs équipes souhaitent abaisser encore ce plafond budgétaire pouvant aller jusqu’à 125 millions.

Le problème est que deux des dix équipes [Ferrari et Red Bull] ne souhaitent pas abaisser cette limite pour un tas de raisons, la première étant le fait que ces équipes doivent développer et concevoir certaines pièces qu’elles distribuent ensuite à des écuries clientes.

Mais pour le PDG de McLaren, ces deux équipes [sans jamais les citer] jouent clairement avec le feu dans une période très critique pour la F1.

« S’il n’y a pas dix équipes ou au moins neufs, il n’y a pas vraiment de Formule 1. » juge Zak Brown, le PDG de McLaren pour Sky Sports.

« Il y a deux équipes qui doivent vraiment faire très attention, car je pense qu’elles jouent avec le feu. Il faut une grille complète pour avoir un sport, donc, si elles continuent d’empêcher la F1 d’être viable et que quelques équipes perdent leur intérêt ou n’ont plus les finances nécessaires pour participer, ces deux équipes vont courir l’une contre l’autre et cela ne fonctionnera pas. » 

« Nous parlons de deux équipes. Daimler [la maison mère de Mercedes] fait un excellent travail et reconnaît la situation dans laquelle nous nous trouvons. »

« Vous pouvez donc déduire quelles sont les autres écuries. Il s’agit d’une énorme plateforme marketing pour ces deux équipes, donc, je comprends pourquoi elles souhaitent conserver l’équilibre financier actuel. »

« Mais dans le sport, nous voulons penser que tout le monde peut se battre équitablement et que le meilleur gagne. Je pense surtout qu’ils ont besoin de confiance, c’est un peu comme un poids lourd qui ne veut se battre que contre des poids moyens. »

« Ce sont de grandes équipes, elles devraient être prêtes à se battre avec tout le monde avec davantage d’égalité, et je pense que c’est ce que souhaitent les fans de ce sport. »

Le PDG de McLaren pense sincèrement que la F1 peut profiter de la crise actuelle pour devenir un meilleur sport.

« Cela pourrait enfin réveiller tout le monde, il est clair que nous devons prendre des décisions plus agressives pour aller de l’avant et le plafond budgétaire en est un élément important. Peut-être que cette situation était nécéssaire pour enseigner cela à certaines équipes. »

« Je pense que cela peut rendre le sport encore plus compétitif, et cela ne peut qu’être meilleur pour tout le monde. »

« Nous devons être meilleurs en tant que sport et offrir aux petites équipes une image sportive et économique intéressante. Vous n’allez pas investir dans une équipe pour rester à l’arrière de la grille. Nous devons donc nous assurer que l’écart parmi ces équipes diminuent. »

Disputer le GP du Canada en octobre reste une bonne alternative selon le promoteur

Le promoteur du Grand Prix du Canada estime que sa course a encore une réelle chance de figurer au calendrier 2020 de la F1.

La nouvelle est tombée ce mardi : le Grand Prix du Canada 2020 a été officiellement reporté en raison de la crise du coronavirus.

Le promoteur de l’événement, François Dumontier, s’est bien rendu compte ces dernières semaines que le report de son épreuve était inévitable au vue des circonstances, mais l’homme d’affaires ne veut pas se laisser abattre et pense que le GP du Canada a encore ses chances de figurer au calendrier plus tard dans l’année.

« Avec la catastrophe qu’on vit, on voit que le sport n’est pas nécessairement la chose la plus importante en ce moment, mais le sport manque aux gens. » explique François Dumontier à Radio Canada.

« La F1 a le désir de présenter quelques courses cette année, et d’avoir un championnat. On peut prolonger la saison qui devait se terminer le 29 novembre à Abou Dhabi. La FIA a donné tous les droits au groupe Formula One pour remanier le calendrier. »

« Ce n’est pas juste une question de contrat, tous les gens impliqués en F1, les promoteurs, les télé-diffuseurs, les commanditaires comprennent la situation, mais la F1 veut redonner le plus vite possible aux amateurs le sport qu’ils aiment. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense réellement que le Grand Prix du Canada peut se tenir en fin d’année, comme cela a été évoqué, Dumontier répond : « C’est un peu le climat qui va nous limiter pour les dates. On se souvient du premier grand prix à l’île Notre-Dame en 1978, c’était le 8 octobre, et il y avait quelques flocons de neige. »

« Donc, à la mi-octobre, ce serait le maximum pour nous, et on a transmis cette information-là à la F1. »

« Un Grand Prix du Canada en automne, ce serait une autre atmosphère pour le public et pour les pilotes. La ville vibrera autant en automne qu’en juin. »

« Tout est possible. On ne peut exclure aucun scénario. Si la saison commençait très tard, et que le groupe Formula One décidait de présenter des courses jusqu’aux Fêtes par exemple, et même en janvier, alors il faudrait oublier une course à Montréal. »

Jean Todt trouve « injuste » la façon dont la situation en Australie a été interprétée

Le président de la FIA trouve « injuste » la façon dont ont été critiqués la FIA, la FOM et les organisateurs du GP d’Australie après l’annulation de ce dernier.

La Formule 1, en concertation avec les organisateurs du GP d’Australie et les équipes, a décidé d’annuler à la dernière minute la première manche de la saison 2020 qui devait se tenir à Melbourne au mois de mars.

Sur place, la situation était devenue très compliquée à gérer en raison de l’identification d’un cas de Covid-19 au sein de l’équipe McLaren, ce qui a obligé la F1 à prendre la lourde décision d’annuler l’épreuve seulement quelques minutes avant le début des essais libres du vendredi.

Avec un peu de recul, les critiques ont été nombreuses à l’égard des organisateurs, mais surtout contre la FIA, qui a été accusée de ne pas avoir suffisamment anticiper ce scénario.

« Je trouve qu’elle a été interprétée de manière extrêmement injuste [la situation au Grand Prix d’Australie]. Tout simplement, je trouve que tout ce qui a été fait l’a été d’une manière adaptée. » explique Jean Todt au micro de Canal+.

« Dans ce genre de situation, on a déjà vu des bouleversements qui se faisaient à la dernière minute compte tenu de l’accélération de cette crise, ce n’est absolument pas une critique, mais quand je vois qu’à peine une semaine plus tard les gens en France sont allés voter, donc, ça veut dire que lorsque la décision a été d’envoyer le matériel en Australie, d’envoyer les équipes en Australie, et bien à ce moment-là tout allait bien. »

« Quelques heures avant que la décision [d’annuler l’épreuve] soit prise, nous avions une recommandation de l’organisateur, une recommandation du gouvernement, une recommandation des services de la santé du gouvernement australien pour nous dire que tout était réuni afin que le Grand Prix puisse avoir lieu. »

« Et puis malheureusement, il y a eu cette accélération, il y a eu cette identification de cas d’une équipe concurrente, McLaren, ce qui a fait que McLaren a décidé qu’ils ne participeraient pas à la course et à ce moment-là nous avons demandé à ce qu’il y ait une réunion entre les équipes de la FIA, les équipes de la FOM et les équipes engagées en F1, où là il y a eu différentes opinions. »

« Et puis, les éléments allant à une grande vitesse, et bien, il a été décidé quelques minutes avant le départ officiel des essais libres du vendredi que les éléments n’étaient pas réunis pour pouvoir donner libre court à l’organisation du Grand Prix. »

« Et franchement, si c’était à refaire, et je suis tout à fait prêt à endosser une erreur, parce que personne n’est infaillible. Mais si on se retrouvait face à la même situation, je peux vous garantir que l’on prendrait la même décision. »

Le GP de France 2020, prochaine course à être reportée ?

Le Grand Prix de France 2020 sera t-elle la prochaine course du championnat de F1 reportée en raison de la crise du coronavirus ?

Programmée du 26 au 28 juin sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France, le Grand Prix de France doit officiellement accueillir la première manche de l’année après le report du Grand Prix du Canada ce mardi.

Mais ce mercredi soir, le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a émis le souhait de voir la saison 2020 débuter en Europe au mois de juillet avec la possibilité de tenir des courses à huis clos.

« Notre avis est probablement qu’un début [de saison] en Europe sera favorable et cela pourrait même être un événement clos. Nous pourrions avoir un environnement très fermé, où les équipes viennent avec des charters, nous les conduirions sur le circuit, nous nous assurerions que tout le monde soit testé et autorisé afin qu’il n’y ait aucun risque pour personne. » a expliqué Ross Brawn.

« Avoir une course sans spectateurs. Ce n’est pas génial, mais c’est mieux que pas de course du tout. Nous devons nous rappeler qu’il y a des millions de personnes qui suivent le sport à la maison. »

« Nous examinons la structure organisationnelle qui nous permettrait de commencer le plus tôt possible. Mais aussi la possibilité de maintenir ce départ. »

« Il est inutile de commencer puis de s’arrêter à nouveau pendant un certain temps. C’est probablement en Europe. Il est concevable que ce soit un événement clos. »

« Si nous pouvions commencer début juillet, nous pourrions faire une saison de 19 courses. [Ce serait] difficile – trois courses, un week-end off, trois courses, un week-end off. »

Les propos du manager sportif de la F1 ne laissent donc que très peu d’espoir quant à la tenue du Grand Prix de France 2020 qui est programmé fin juin. Cependant, le tracé varois offrirait à la F1 de nombreuses possibilités pour organiser plusieurs courses, ce qui pourrait jouer en sa faveur.