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L’Allemand Nico Hülkenberg a nié les dernières rumeurs qui suggèrent que le pilote de réserve de l’équipe Aston Martin serait en discussion avec l’équipe Alfa Romeo pour un baquet en F1 en 2022.

Cette semaine, le marché des transferts en F1 a été particulièrement mouvementé avec l’annonce de l’arrivée prochaine de Valtteri Bottas chez Alfa Romeo, l’arrivée prochaine de George Russell chez Mercedes, la confirmation de l’équipe AlphaTauri qui a décidé de conserver son actuel duo de pilotes ou encore le retour d’Alex Albon sur la grille aux côtés de Nicholas Latifi chez Williams.

Le seul baquet désormais encore libre en Formule 1 la saison prochaine est celui de l’actuel pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi dont le contrat arrive à son terme à la fin de cette saison et qui n’a toujours pas été renouvelé.

Interrogé par le BILD pour savoir s’il pouvait confirmer des discussions avec l’équipe Alfa Romeo, Nico Hülkenberg a affirmé qu’il n’avait eu aucune discussions avec l’équipe du constructeur italien.

“Il n’y a pas eu de discussion avec Alfa Romeo. Cela aurait été la dernière option pour un baquet ferme en 2022 après que tous les autres cockpits ont été pris.” a déclaré Nico Hülkenberg au BILD.

“La vie continue. J’ai des demandes passionnantes d’autres catégorie et je ne suis pas pressé de prendre une décision. Je vais faire le tri et voir comment ça se passe.”

Fernando Alonso est devenu une véritable icône du sport automobile pour ses exploits au cours des 20 dernières années, et son retour en F1 cette année a été relativement bien accueilli par la nouvelle génération de pilotes, dont certains n’avaient jamais couru contre lui auparavant.

Lorsque la BBC demande au double champion du monde s’il a le sentiment de jouir d’un statut “d’homme d’état” ou bien de “légende vivante” en Formule 1 par rapport à la jeune génération de pilotes qu’il doit affronter cette année depuis son retour, le pilote espagnol a répondu : “Je n’y ai jamais pensé. Je ne sais pas.”

Le pilote Alpine admet cependant que son héritage et sa réputation sont importants pour lui : “Je m’en soucie. Je mentirais si je disais non. Nous courons ici et nous sommes totalement concentrés au jour le jour sur les performances et ce que nous réalisons chaque week-end.”

“Mais à long terme, ce serait bien que lorsque vous prenez votre retraite ou que vous restez à la maison, qu’il n’y ait pas une mauvaise perception de la façon dont vous étiez en tant que pilote ou de la façon dont vous avez obtenu certains des résultats.”

“D’une certaine manière, vous travaillez sur des messages positifs qui, espérons-le, resteront plus longtemps après votre retraite.”

“Il y a beaucoup de nouveaux fans dans le sport, beaucoup de la jeune génération, du documentaire Netflix [Drive To Survive]. Ces gens n’ont jamais vu certaines de mes courses ou certains de mes championnats. Ils n’ont vu que les deux dernières années et ils ont une perception complètement fausse de qui est chacun d’entre nous.”

De façon générale, Fernando Alonso prend beaucoup de plaisir depuis son retour en F1, même si l’Espagnol admet qu’il doit faire un effort pour accepter toutes les distractions à l’extérieur de la voiture.

“J’ai probablement une relation amour-haine avec la F1. J’aime la course. J’aime les voitures. J’aime la technologie impliquée et à quel point tous les ingénieurs et tous les membres de l’équipe sont intelligents. Vous apprenez beaucoup de ces personnes.”

“En même temps, vous sentez que c’est mi-business, mi-sport. Vous n’êtes pas en mesure de concourir dans les mêmes conditions que certains de vos adversaires, et il y a beaucoup d’activités médiatiques, beaucoup d’activités liées aux sponsors autour du grand prix aussi.”

“Vous devez donc économiser de l’énergie et être à 100% lorsque vous sautez dans la voiture. Et en dehors de la voiture, j’essaie d’économiser autant d’énergie que possible et c’est peut-être pour cela que l’impression est que je suis une personne calme.” 

Avant le Grand Prix d’Italie qui se déroule du 10 au 12 septembre, Fernando Alonso occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 46 points marqués depuis le début de la saison 2021.

Red Bull Racing n’a pas tardé à réagir à l’annonce faite par l’équipe Williams ce mercredi à la veille du Grand Prix d’Italie qui a confirmé son duo de pilotes pour la saison 2022. Ce duo sera composé de Nicholas Latiti et d’Alex Albon, actuel pilote de réserve de l’équipe Red Bull.

Red Bull a travaillé en coulisses cette année pour faire en sorte de trouver un baquet à Alex Albon sur la grille 2022 après l’avoir remplacé pour 2021 par le Mexicain Sergio Perez au terme d’une campagne 2020 décevante de la part du Thaïlandais aux côtés de Max Verstappen.

“Nous accordons une très bonne note à Alex et avec notre duo pour 2022 fixé [Verstappen et Perez], notre objectif était de l’aider à trouver un baquet dans une autre équipe où il pourrait gagner plus de kilométrage et d’expérience en F1 et nous sommes ravis de l’avoir fait avec Williams Racing.” a déclaré Christian Horner, le directeur de Red Bull.

“Alex a été un atout extrêmement précieux dans son rôle de pilote d’essai et de réserve cette année, aidant à apporter les performances du simulateur à la voiture chaque week-end, mais pour sa carrière, il était important de ne pas passer une autre saison hors d’un baquet de F1. Avec sa place sur la grille l’année prochaine assurée, nous sommes ravis de le voir saisir cette opportunité et nous suivrons de près ses progrès.”

Alex Albon va poursuivre son rôle de pilote de réserve de l’équipe Red Bull jusqu’à la fin de la saison 2021 avant de rejoindre l’équipe Williams après la dernière course de la saison qui se disputera en décembre à Abou Dhabi.

Transferts F1 2022

Alexander Albon se dit “excité” à l’idée de pouvoir courir de nouveau en Formule 1 en 2022 après la confirmation ce mercredi de l’équipe Williams qui a annoncé que le Thaïlandais serait aux côtés du Canadien Nicholas Latifi pour la saison prochaine.

Albon – qui a fait ses débuts en F1 avec Toro Rosso en 2019 – a ensuite été promu chez Red Bull Racing en milieu d’année juste avant le Grand Prix de Belgique en remplacement direct du Français Pierre Gasly. Le Thaïlandais a ensuite participé à la saison 2020 toujours chez Red Bull, mais ses résultats ne lui ont pas permis de conserver son baquet pour 2021.

Actuellement pilote de réserve de l’équipe de Milton Keynes, Albon terminera la saison à ce poste avant de rejoindre sa nouvelle équipe Williams avec qui il participera au championnat du monde 2022.

“Je suis vraiment excité et j’ai hâte de retrouver un baquet de Formule 1 en 2022. Lorsque vous vous retirez un an de la F1, il n’est jamais certain que vous reviendrez, donc je suis extrêmement reconnaissant envers Red Bull et Williams pour avoir cru en moi et m’aider dans mon voyage de retour vers la grille.” a déclaré Alex Albon.

“C’est également formidable de voir tous les progrès réalisés par Williams en tant qu’équipe cette année et j’ai hâte de les aider à poursuivre ce voyage en 2022.”

“C’est un honneur absolu de rejoindre une équipe avec une histoire riche et légendaire et c’est très impressionnant de voir comment l’équipe a progressé à un rythme aussi rapide. Être sur la touche cette année m’a rendu plus motivé que jamais et j’ai hâte de commencer.”

“Je me concentre maintenant sur mon rôle de pilote d’essai et de réserve chez Red Bull afin d’aider l’équipe à se battre pour le championnat du monde de cette année.”

Transferts F1 2022

Les patrons des équipes Red Bull, Aston Martin et Mercedes ont révélé qu’ils ont tous eu à un moment donné de leur carrière des contacts avec Kimi Raikkonen pour signer le Finlandais, mais ces discussions n’ont finalement jamais abouties.

Kimi Raikkonen a annoncé la semaine dernière à la veille du Grand Prix des Pays-Bas que 2021 serait sa dernière saison en Formule 1 après avoir débuté sa carrière en 2001 avec l’équipe Sauber.

Au cours de sa longue carrière, le pilote finlandais a couru pour Sauber, McLaren, Ferrari, Lotus, de nouveau Ferrari et enfin Alfa Romeo pour qui il pilote cette année. En 2010 toutefois, Raikkonen s’est octroyé une pause de deux ans en Formule 1 et s’est engagé en Rallye avant de finalement revenir en catégorie reine.

Au moment de son retour, Christian Horner, patron de l’équipe Red Bull, a entamé des discussions avec Raikkonen pour qu’il rejoigne l’équipe en 2014, mais ces discussions n’ont finalement jamais abouties.

“Oui, nous avons eu des discussions avec Kimi à l’époque où il fallait faire un choix pour remplacer MarkWebber.” a expliqué Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull Racing.

“Kimi, après son retour de congés sabbatique [entre 2010 et 2012], avait évidemment eu une relation avec Red Bull en Rallye, mais aussi au début de sa carrière. Nous avions donc eu quelques discussions, mais cela n’avait pas du tout fonctionné.”

“Il a eu une carrière remarquable, il est un icône du sport. Il s’agit plus de ce qu’il ne dit pas que de ce qu’il dit, mais je pense qu’il va beaucoup nous manquer. Il a eu une carrière phénoménale, et évidemment, il est toujours compétitif dans la quarantaine.”

Williams a également été tentée de signer le Finlandais lorsque Toto Wolff était le directeur exécutif de l’équipe en 2012, l’Autrichien expliquant: “Oui, j’ai eu une brève interaction avec lui pendant mon temps chez Williams pour discuter pour voir s’il pouvait potentiellement rejoindre Williams. En général, je l’aime bien en tant que personnage ; il reste fidèle à lui-même.”

Quant à l’actuel patron d’Aston Martin, Otmar Szafnauer, l’ancien directeur de course de Honda et en tant que directeur de l’équipe Force India a déclaré qu’il avait essayé de signer le champion de F1 2007 dans ces deux équipes au milieu des années 2000 et au milieu des années 2010.

“À deux reprises. Une fois quand j’étais chez Honda et une fois quand j’étais chez Force India. Cela fait donc deux fois que je lui ai parlé de la possibilité de venir piloter pour nous.” a déclaré Szafnauer.

“Je n’ai pas travaillé avec lui, mais je lui ai parlé de la possibilité de travailler avec lui et j’ai négocié avec lui. Je l’aime vraiment, c’est un personnage formidable, c’est un vrai pilote – toujours concentré sur le fait d’être aussi rapide que possible et c’est ce qui l’intéresse le plus, la conduite, et pas toutes les autres choses que les pilotes doivent faire en Formule 1 , il n’aimait pas beaucoup ça.”

“C’est un grand personnage, il va nous manquer mais nous travaillons tous pour prendre la retraite un jour et je le félicite pour ses succès et le fait qu’il soit à la retraite et nous lui souhaitons bonne chance pour la suite.”

L’an prochain chez Alfa Romeo, c’est le Finlandais Valtteri Bottas qui remplacera Iceman. L’actuel pilote Mercedes a signé un contrat de plusieurs années avec l’équipe du constructeur italien.

L’équipe Haas s’attend à avoir une monoplace compétitive en 2022 après avoir décidé très tôt de stopper le développement de sa F1 2021 pour concentrer toutes ses ressources sur la future VF22 de l’an prochain.

Comme vous le savez, la Formule 1 introduira de toutes nouvelles règles techniques à partir de la saison 2022, ce qui a poussé certaines écuries comme Haas à se concentrer entièrement sur le développement de leur future monoplace en tirant un trait sur la saison 2021.

Au sein de l’écurie américaine, c’est Simone Resta qui est en charge de la partie technique du projet 2022, l’italien bénéficiant avec ses équipes d’un batiment à Maranello chez Ferrari, mais séparé de la gestion sportive du cheval cabré.

Si cette saison l’équipe Haas occupe toujours la dernière place au classement constructeurs après treize courses déjà disputées, Simone Resta espère que l’an prochain Mick Schumacher et Nikita Mazepin auront à leur disposition une monoplace bien plus compétitive.

“En tant qu’équipe, nous avons décidé d’arrêter le développement de la voiture 2021 au début de l’année, en essayant de concentrer la plupart de nos énergies sur la voiture 2022.“ nous explique Resta.

“Nous avons commencé un peu en retrait car nous devions terminer la structure tout en développant des processus et des outils, mais nous pensons que cet investissement sera payant et que nous aurons une voiture compétitive, et nous nous amuserons beaucoup plus en 2022.”

“Construire une voiture de Formule 1 à partir de zéro a été un très gros défi pour le nouveau groupe technique car le projet a démarré en parallèle avec la création du groupe, ainsi qu’avec tous les nouveaux processus que nous avons mis en place. Pour expliquer clairement, après avoir reçu la nouvelle réglementation, le groupe a identifié les objectifs de la nouvelle voiture, puis défini le plan du projet et les ressources nécessaires. Au stade du concept, nous avons ensuite investigué des axes de développement visant à trouver des réponses aux points évoqués ci-dessus.”

“De la phase de conception, le projet passe progressivement à la phase d’ingénierie, impliquant le projet de préparation des composants – leur approvisionnement, leur assemblage, les tests en salle et l’homologation FIA avant de rouler sur la piste. Dans les limites légales définies par la FIA, Haas F1 Team a une collaboration avec Ferrari, achetant non seulement le groupe motopropulseur, mais également une série de pièces de la famille de composants transférables.”

“Depuis le début de notre collaboration avec Ferrari, nous utilisons leur soufflerie. Le modèle de soufflerie 2022 a été préparé en début d’année afin de démarrer le plus tôt possible le développement de la voiture 2022, suite aux derniers travaux de légalisation sur la voiture actuelle.”

“Le nouveau modèle de soufflerie, à l’échelle de 60 % comme ses prédécesseurs, est assez différent des précédents en raison de la combinaison de plusieurs facteurs.”

Lorsqu’on lui demande où en est l’équipe en ce moment dans le processus de conception de la monoplace 2022, Simone Resta nous répond : “L’équipe est dans la phase de conception avancée.”

“Il y a encore une totale liberté pour développer chaque composant, mais nous nous rapprochons du premier gel de la géométrie des composants.”

“Je ne devrais pas partager cela, mais dans l’esprit d’amener nos fans dans le voyage avec nous, l’une des premières définitions est celle du réservoir. La première information communiquée au fournisseur est la forme du réservoir.”

“Une fois que vous avez défini cela, cela signifie que cette partie du châssis est définie. Cela devient une contrainte, et vous continuez à travailler sur les parties restantes de la voiture. C’est donc le premier gel des composants.”

“Mais bien sûr, ce n’est pas un travail entièrement séquentiel, c’est de l’ingénierie simultanée. Nous avons créé des groupes de travail spécifiques pour gérer le projet sur certaines parties de la voiture. Nous impliquons chaque membre de l’équipe, en essayant de les responsabiliser afin qu’il n’y ait pas que deux ou trois superstars dans l’équipe.”

“Au lieu de cela, c’est la personne qui fait le travail aérodynamique sur l’aileron avant qui travaille avec le concepteur de l’aileron avant et l’ingénieur en structure et ils sont tous autour de la table et discutent. Bien sûr, il s’agit d’une combinaison de processus ascendants et de processus descendants, mais dans l’ensemble, nous croyons fermement à l’autonomisation de l’ingénierie individuelle pour contribuer à la performance de l’équipe. C’est un aspect essentiel.”

Avant le Grand Prix d’Italie, quatorzième manche de la saison 2021, l’équipe Haas est la seule équipe de la grille qui n’a toujours pas marqué le moindre point depuis le début de la saison.

Fernando Alonso affirme que remporter un troisième championnat du monde de Formule 1 est toujours son objectif principal, mais accepte le fait qu’il ne puisse peut-être jamais y arriver.

L’Espagnol âgé de 40 ans, qui est revenu en Formule 1 cette saison avec Alpine, a ajouté qu’il sentait qu’il pouvait continuer pendant plusieurs années encore en Formule 1.

“A l’intérieur, j’ai le même esprit et les mêmes ambitions de course et remporter un troisième championnat est la seule chose qui me motive.” a déclaré Alonso à nos confrères de la BBC.

“Mais avec le temps, vous réalisez que tout n’est pas sous votre contrôle, il y a des choses que vous ne pouvez peut-être pas surmonter. Si vous n’y arrivez pas, au moins vous avez essayé et vous étiez aussi proche que possible d’un troisième championnat.”

Lorsqu’on évoque avec lui son avenir en Formule 1, alors qu’il sera âgé de 41 ans l’an prochain, Alonso indique qu’il souhaite continuer à courir au plus haut niveau encore un certain temps.

“Je verrai d’année en année. Je devrai d’abord prendre du plaisir pour continuer en F1 et sentir que je suis assez rapide. Si un jour je sens que je ne suis pas compétitif, je ne sens pas la voiture, je n’apprécie plus la course, alors je serai le premier à lever la main et à donner une opportunité à un nouveau gars.”

“Mais j’espère que cela n’arrivera pas, de façon à ce que je puisse continuer à courir, je ne sais pas, au moins deux, trois ou quatre ans. Je ne pense pas que l’âge soit un problème. Si vous avez plus d’appuis, vous allez plus vite dans les virages, si vous avez plus de puissance vous allez plus vite dans les lignes droites. Avoir 20 ou 40 ans ne change pas grand chose.”

Récemment, le contrat de Fernando Alonso avec l’équipe Alpine a été prolongé d’une année. l’Espagnol sers donc toujours coéquipier d’Esteban Ocon en 2022.