Steiner : « Trois courses de F1 en Amérique, c’est une bonne chose »

Après la publication du calendrier 2023, Guenther Steiner considère que les trois courses à venir aux États-Unis arrivent au bon moment et que ces événements dans le même pays ne se porteront pas ombrage.

Le calendrier de la Formule 1 2023 a été officialisé la semaine dernière, présentant trois courses aux États-Unis. La première aura lieu au mois de mai à Miami où la F1 s’est rendue pour la première fois en 2022. La seconde manche américaine est programmée à Austin au Texas en octobre et la troisième sera l’avant-dernière manche de la saison et se déroulera pour la première fois à Las Vegas.

Quand on lui a demandé de partager ses réflexions sur le calendrier 2023 et notamment sur l’augmentation des courses aux US, le patron de l’équipe américaine Haas a déclaré : « Trois courses en Amérique, je pense que cela arrive au bon moment. Le sport est déjà populaire et il le devient encore plus en ce moment aux États-Unis. »

« Plus de courses, c’est une bonne chose et chacune de ces courses a quelque chose de particulier pour se démarquer, ce ne sont pas des copies conformes les unes des autres. »

« Je pense que c’est très bien et que l’Amérique est un très grand pays, ces courses ne seront pas éclipsées les unes par les autres. Deux des courses que je connais déjà sont très bien et je pense que Las Vegas offrira un bon spectacle »

« De façon générale, je pense évidemment que 24 courses, c’est beaucoup de courses, mais la demande est là, les fans veulent voir ce que nous faisons, c’est le plus grand compliment qu’ils puissent nous faire et nous devons travailler dur pour les rendre heureux » a conclu Guenther Steiner.

Aston Martin a des centaines de projets en cours pour 2023

Le nouveau directeur technique de l’équipe Aston Martin (ex Red Bull), Dan Fallows, estime que la monoplace 2023 de l’écurie du constructeur britannique sera sensiblement plus performante que l’actuelle AMR22, notamment parce que les domaines d’amélioration sont nombreux.

Sans dire pour autant que l’actuelle AMR22 est une monoplace ratée, Dan Fallows – qui a rejoint Aston Martin cette année après plusieurs années passées chez Red Bull – estime que les axes d’amélioration sont nombreux et que des « centaines de projets » sont dans les tuyaux pour tenter de rendre la prochaine monoplace de l’équipe plus performante que l’actuelle.

« Nous pensons que cela va être beaucoup plus compétitif que la voiture de cette année. Je suis convaincu que nous pouvons faire un grand pas en avant avec l’AMR23. » explique Dan Fallows.

« Quand je regarde la voiture, il y a des domaines d’amélioration absolument partout. Nous avons littéralement des centaines de projets en cours en ce moment. Dans le département aérodynamique, dans le bureau d’études, en Recherche et Développement, dans toute l’équipe, les gens trouvent des améliorations, que ce soit des améliorations de poids, de rigidité, des commandes de pilotage améliorées, une meilleure aérodynamique, une voiture plus stable. Tout cela va apporter de la performance à la voiture. »

Cependant, Fallows se veut tout de même réaliste quant aux chances d’Aston Martin de passer d’équipe de milieu de grille à une écurie capable d’aller chercher des victoires chaque week-end.

« Nous sommes incroyablement ambitieux quant à la réduction des délais pour arriver là où nous voulons être, mais il y a une grande différence entre devenir la meilleure équipe du milieu de grille et se battre sérieusement pour des victoires et des championnats. »

« Je pense que c’est quelque chose qui va prendre quelques années plutôt que des mois. Nous devons donc être réalistes quant aux attentes pour les deux prochaines années. Nous savons tous ce que nous devons faire pour arriver à l’avant, mais cela prendra du temps. »

« Il y a tellement de pièces de puzzle à mettre en place et une grande partie consiste à apprendre de vos erreurs. Nous devons trouver notre propre chemin en tant qu’équipe. Nous devons trouver la manière Aston Martin – la manière Aston Martin de gagner des Grands Prix. »

L’an prochain, Aston Martin pourra compter sur l’aide du double champion du monde Fernando Alonso, qui rejoindra l’équipe britannique à la fin de cette campagne 2022 après avoir signé un contrat pluriannuel.

La pluie s’invite au GP de Singapour

La pluie pourrait être de la partie ce week-end au Grand Prix de Singapour – dix-septième manche du championnat du monde de Formule 1 – qui se déroule du 30 septembre au 02 octobre.

Alors que la Formule 1 débarque cette semaine à Singapour pour la première fois depuis 2019 en raison de l’annulation des deux éditions précédentes à cause de la pandémie de Covid 19, la pluie pourrait faire son apparition sur le tracé urbain de Marina Bay. Selon les premières prévisions météo, les chances de voir la pluie sont assez grandes pour les journées de samedi et dimanche.

Pour la journée de vendredi, les première prévisions météo indiquent un ciel changeant entre éclaircies et passages nuageux parfois denses, mais les risques de pluie pour les premiers essais libres du week-end sont très faibles. Les températures devraient osciller entre 25° dans la journée et 32° dans la soirée au moment où les pilotes seront en piste pour les EL2 du Grand Prix de Singapour.

Le samedi 1er octobre, l’atmosphère deviendra plus perturbée en fin de journée à Singapour avec un ciel se couvrant progressivement avec une évolution orageuse. Des averses fortes sont même attendues en fin d’après-midi juste avant les qualifications dans la cité-Etat, alors que le taux d’humidité sera au plus haut avec des températures ressenties de 41°.

Le dimanche 02 octobre, la situation sera très instable sur Singapour avec le développement de cellules orageuses au dessus du circuit avec de fortes averses attendues dès le début de l’après-midi. Dans la soirée (lorsque le départ du Grand Prix sera donné), la situation devrait s’améliorer légèrement, mais des averses sont toujours prévues pour la course à l’heure d’écrire ces quelques lignes.

Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo d’avant Grand Prix ce jeudi afin de vous tenir informés de l’avancée de la situation à Singapour.

Horner se réjouit de l’intérêt grandissant des constructeurs pour la F1

Le patron de Red Bull, Christian Horner, se réjouit de l’intérêt grandissant de grands constructeurs automobiles pour rentrer en Formule 1 lorsque la nouvelle réglementation moteur sera mise en place en 2026.

Il y a quelques semaines, le constructeur Audi a confirmé son arrivée prochaine (en 2026) en Formule 1 en tant que fournisseur de groupes motopropulseurs lorsque les nouvelles réglementations sur les unités motrices entreront en vigueur. Les moteurs 2026 conserveront l’architecture actuelle du moteur à combustion interne en V6, mais disposeront d’une puissance électrique accrue et de carburants 100% durables, deux facteurs qui, selon Audi, étaient essentiels à son arrivée en F1.

En revanche, on ne sait pas encore avec quelle équipe Audi travaillera en Formule 1, le constructeur allemand ayant indiqué qu’une annonce à ce sujet serait faite “d’ici la fin de l’année”, alors que la titularisation d’un pilote allemand semble être l’une des priorités pour Audi…

Réagissant à la future arrivée d’Audi, le patron de Red Bull a déclaré : « Je pense que c’est formidable qu’il y ait de nouveaux constructeurs et qu’il y a ait un nouvel intérêt pour la F1. L’annonce d’Audi est évidemment importante, car c’est une marque de classe mondiale, et c’est un témoignage de la situation actuelle du sport – de la popularité du sport – que des constructeurs cherchent à réintégrer la Formule 1. » estime Horner.

« Evidemment, la réglementation [sur les moteurs qui entrera en vigueur en 2026] a joué un rôle clé dans leur décision, et je pense que la capacité d’un nouveau venu à être compétitif sera fondamentale pour l’introduction de cette nouvelle réglementation. »

« C’est juste formidable que Audi ait pu confirmer sa participation, et il y en a aussi d’autres qui montrent de l’intérêt pour l’avenir, donc ce sont des moments passionnants pour la F1 et nous avons hâte de les voir arriver sur la grille en 2026. »

Outre Audi, le constructeur allemand Porsche est également intéressé pour rentrer en Formule 1 en tant que motoriste, mais la firme de Stuttgart a annoncé à la veille du Grand Prix d’Italie qu’un éventuel partenariat avec Red Bull Racing ne verra finalement jamais le jour après plusieurs mois de pourparlers entre les deux parties : « Au cours des derniers mois, le Dr Ing. h.c. F. Porsche AG et Red Bull GmbH ont eu des pourparlers sur la possibilité de l’entrée de Porsche en Formule 1. Les deux sociétés sont maintenant parvenues à la conclusion conjointe que ces pourparlers ne se poursuivraient plus. » s’est contenté d’indiquer Porsche via un court communiqué.

L’une des raisons pour laquelle cet accord n’a pas pu être conclu est que Red Bull ne souhaitait en aucun cas voir Porsche prendre le contrôle total de l’entreprise.

Zhou dévoile son casque pour le GP de Singapour

Guanyu Zhou vient de dévoiler un design flashy pour le casque qu’il portera lors du Grand Prix de Singapour qui se tiendra ce week-end.

Le pilote Alfa Romeo, seul rookie sur la grille cette saison, portera un casque différent ce week-end qui sera rose et décoré de petits dessins colorés et de la mention « Zhou loves Bubble tea« , littéralement « Zhou aime le Bubble tea ». L’idée vient d’un tweet que le Chinois avait publié un peu plus tôt cette saison dans lequel il exprimait son penchant pour le thé à bulles, cette boisson à base de thé et de perles de tapioca.

Zhou est actuellement 17ème au classement pilotes et espère à nouveau pouvoir marquer un ou plusieurs points à Singapour comme il l’a fait lors du dernier Grand Prix à Monza, lui qui est passé sous le drapeau à damier à la dixième position en Italie, juste derrière Nyck de Vries.

Le pilote chinois ne devrait pas être le seul pilote à dévoiler un casque spécial pour le Grand Prix de Singapour. La course se déroulant de nuit, les pilotes apprécient en général de porter un casque unique et étincelant sous les lumières de Marina Bay.

Briatore se confie sur son nouveau rôle en F1

De retour en F1 depuis cette année, Flavio Briatore s’est confié sur son nouveau rôle au sein du paddock et ce qu’il peut apporter à la catégorie reine du sport automobile.

Flavio Briatore, l’un des personnages les plus emblématiques en F1 a fait son retour officiel cette année. Il s’occupe en effet des animations réservées aux sponsors et aux invités dans le Paddock Club lors des week-ends de Grand Prix, lui qui est propriétaire de plusieurs restaurants de luxe gérés par sa société “Billionaire Life”.

Pour rappel, l’Italien avait été exclu du monde de la Formule 1 à la suite du scandale du Crashgate au Grand Prix de Singapour en 2008 où l’ancien directeur de l’équipe Renault avait demandé à son pilote Nelson Piquet Jr d’envoyer sa monoplace contre un mur pour provoquer la sortie d’une voiture de sécurité en piste afin de favoriser la victoire de son coéquipier de l’époque, Fernando Alonso.

Briatore avait d’abord été banni indéfiniment de la F1 avant que la décision ne soit annulée en 2010, le businessman ayant alors déclaré qu’il ne reviendrait pas dans le sport. Cependant, 12 ans plus tard, le flamboyant Italien de 72 ans est fréquemment vu sur la grille avant les courses puisqu’il a aujourd’hui un rôle d’ambassadeur en charge du développement des collaborations commerciales de la F1.

« Mon contact avec Bernie [Ecclestone, ancien patron de la Formule 1] n’a jamais été coupé . Et celui de Stefano Domenicali [actuel PDG de la F1] non plus. Je suis un ami proche de Stefano et je ne suis revenu que grâce à lui » explique Flavio Briatore à Sport Bild.

« Avec le rachat de Liberty Media, la Formule 1 a changé ces dernières années – pour le mieux. Les courses sont plus excitantes grâce aux nouvelles voitures. Mais l’environnement est aussi différent. Tous les divertissements pour les sponsors et les invités spéciaux sont de bonne qualité , mais je veux élever le niveau avec mon expérience » a déclaré l’ancien patron d’équipe au sujet de son nouveau rôle.

Fondée à Porto Cervo, en Italie, en 1998, sa société Billionaire Life a rapidement établi sa position dans le monde du divertissement et de l’hôtellerie d’élite avec des destinations à travers l’Europe, le Royaume-Uni, le Moyen-Orient et l’Afrique. Aujourd’hui, Billionaire Life poursuit son développement mondial avec un nombre croissant de marques emblématiques dans les capitales et les destinations de loisirs de luxe.

« Nous avons 1 300 employés dans le monde. Stefano m’a demandé si je pouvais apporter mes contacts et mon expérience professionnelle à la nouvelle Formule 1. Je n’ai pas hésité une seconde. Je suis ravi et heureux d’être de retour, je me sens comme à la maison. »

« Je peux apporter toute cette expérience et mes contacts internationaux à la F1. Peu importe qu’il s’agisse de négociations avec de nouveaux sponsors et circuits ou d’un service spécial pour des invités VIP. L’argent n’a pas d’importance, je le fais pour Stefano avec plaisir. »

« J’ai mis des managers dans toutes mes entreprises et je ne veux plus tout faire moi-même. J’ai fait ça assez longtemps. »

L’Italien suit évidemment de près ce qui se passe dans le sport et sa préférence va bien sûr vers Ferrari : « C’était très surprenant pour tout le monde, y compris Ferrari, de voir à quel point la saison avait bien commencé. Avec une tel changement par rapport à l’année dernière, les erreurs arrivent naturellement. Mais ils ont une très, très bonne voiture et sont à nouveau une équipe de premier plan. Il ne faut pas l’oublier après la mauvaise saison de l’an dernier. »

Jean Todt : « Il manque encore quelque chose à Leclerc »

Jean Todt considère que Charles Leclerc est déjà un grand champion et il espère que le Monégasque trouvera rapidement ce petit quelque chose qu’il lui manque pour remporter un titre.

Jean Todt, ancien président de la FIA, était à la tête de l’équipe Ferrari lorsqu’ils ont remporté six titres constructeurs consécutifs de 1999 à 2004. Son fils, Nicolas Todt est le manager de Charles Leclerc. Interrogé par nos confères italiens de la Gazzetta dello Sport, Jean Todt a déclaré : Charles est déjà un grand champion. Il lui manque encore quelque chose, j’espère qu’il l’aura bientôt. »

Le Français n’a cependant pas été plus loin quand on lui a demandé si c’était la voiture qui faisait défaut, il a simplement répété  : « Il lui manque quelque chose…« .

En début de saison, Charles Leclerc semblait avoir toutes les cartes en main pour pouvoir se battre pour le championnat, remportant deux des trois premières courses. Mais ensuite, il a vu ses chances s’effondrer course après course, commettant lui-même des erreurs à Imola et en France. Il a souffert de problèmes de fiabilité en Espagne et en Azerbaïdjan et d’une mauvaise stratégie de la part de l’équipe à Monaco, en Grande-Bretagne et en Hongrie.

Depuis quelques temps c’est une baisse de performance qui préoccupe Ferrari par rapport à Red Bull : Max Verstappen a en effet remporté cinq courses consécutives et détient maintenant 116 points d’avance sur le pilote monégasque au classement pilotes.

« A un certain moment, Ferrari avait la meilleure voiture du championnat. Puis ils ont perdu certaines opportunités, je pense à la stratégie, une voiture de sécurité qui est entrée au mauvais moment, je pense aux problèmes de fiabilité. Plusieurs épisodes qui ont eu un coût. Il faut y réfléchir pour éviter que cela ne se reproduise. Ne jamais rien laisser au hasard. Et s’ils y arrivent, alors ils auront tous les ingrédients pour être champions » a expliqué Jean Todt.

« Chaque époque est différente, je ne veux pas donner de conseils. Il est facile de donner des conseils. La seule chose que je peux dire [à Mattia Binotto], c’est de résister. »

« Et puis maintenant, Ferrari se porte très bien. Il me semble que les gens ne sont pas pleinement conscients de cela. Ferrari est de retour pour gagner. Je pense que tout le monde… eh bien, presque tout le monde, nous aimerions voir Ferrari gagner des championnats, pas seulement quelques courses. »

« On peut l’espérer pour l’année prochaine, car cette année je pense que ce n’est plus possible. Mais pour gagner, il faut l’excellence à tous les niveaux. C’est difficile à atteindre, et encore plus difficile à maintenir. »

« Cela commence par l’excellence dans le détail. De celui qui répond au téléphone dans l’entreprise. Si une entreprise ne répond pas au téléphone au bout de dix sonneries, ce n’est pas une bonne entreprise. Vous ne pouvez pas faire deux erreurs identiques, si ça arrive c’est qu’il y a quelque chose à changer » a conclu l’ancien président de la FIA.

Sebastian Vettel dernier vainqueur du Grand Prix de Singapour

Cette semaine, la Formule 1 débarque à Singapour pour y disputer la dix-septième manche du championnat du monde 2022, tracé sur lequel le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a décroché sa dernière victoire en F1.

392 jours après sa dernière course remportée au Grand Prix de Belgique 2018, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a remporté le Grand Prix de Singapour 2019 au volant de sa Ferrari, il s’agissait de sa 53e victoire en catégorie reine et la dernière à ce jour. L’Allemand – qui n’a pas été épargné par les médias au cours des dernières semaines précédant le Grand Prix de Singapour en raison de plusieurs erreurs commises en piste – a signé ce jour-là sa seule et unique victoire de la saison 2019.

C’est grâce à un arrêt au stand prématuré que Sebastian Vettel a réussi à décrocher sa première victoire de l’année devant son coéquipier Charles Leclerc, très mécontent de ne pas avoir eu la priorité pour exécuter le premier arrêt, alors qu’il était en tête de la course (je vous invite d’ailleurs à cliquer sur ce lien pour lire le résumé du Grand Prix de Singapour 2019).

L’actuel pilote Aston Martin – qui prendra se retraite du sport à la fin de la saison 2022 – reste donc à l’heure actuelle le dernier vainqueur à Singapour puisque la Formule 1 n’est plus revenue sur ce tracé urbain depuis 2019 en raison de la pandémie de Covid-19.

Une première victoire pour Mercedes sur le tracé d’Austin cette saison ?

Le Britannique George Russell a désigné le tracé d’Austin aux Etats-Unis comme endroit le plus probable où Mercedes pourrait enfin décrocher une première victoire cette saison.

Depuis le début de la saison 2022, l’équipe championne du monde en titre Mercedes n’a pas encore réussi à décrocher la moindre victoire en Grand Prix – les seize manches déjà disputées ayant toutes été remportées par Ferrari ou Red Bull. Mais avec six courses restantes avant la fin de ce championnat du monde, le temps presse pour Mercedes, qui souhaite plus que tout décrocher au moins une victoire cette année.

Interrogé sur l’endroit qui lui semble le plus probable pour une potentielle première victoire de Mercedes cette saison, George Russell a désigné le tracé du COTA d’Austin, théâtre du Grand Prix des Etats-Unis qui se déroulera du 21 au 23 octobre.

« Je ne suis pas trop sûr, il n’y a pas trop d’endroit qui me vient vraiment à l’esprit. Singapour pourrait être intéressant, mais historiquement, c’est un circuit sur lequel Mercedes a eu un peu de mal, et nous savons que sur les circuits urbains cette année, nous n’avons pas si bien réussi. » explique Russell, cité par le site du championnat.

« Je dirais probablement peut-être Austin. Je pense qu’Austin pourrait être un circuit qui nous convient mieux, mais je ne sais pas vraiment. »

Depuis le début de la saison, Mercedes n’a pas encore décroché de victoire, mais l’équipe du constructeur allemand a fait de sérieux progrès depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne et a tout de même décroché plusieurs podiums et une pole position à Budapest. Avant le Grand Prix de Singapour, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde avec 174 points de retard sur le leader Red Bull.

Damon Hill souhaite voir une FIA plus « forte » à la hauteur de la F1

Damon Hill espère que la récente nomination de Natalie Robyn au poste de toute première présidente directrice générale à la tête de la FIA améliorera le fonctionnement de la fédération, qui a subi selon lui une nette dégradation au cours des dernières années.

La PDG de la FIA aura plusieurs missions aux cotés de Mohammed Ben Sulayem, actuel président de la fédération, dont celui de réformer l’instance dirigeante du sport automobile au travers d’un fonctionnement plus transparent ou encore obtenir une meilleure performance financière en cherchant à diversifier les sources de revenus.

Mais c’est un autre aspect que Damon Hill, champion du monde 1996 avec Williams, souhaite voir évoluer, car comme le rappelle le Britannique, l’année 2021 a été entachée par plusieurs décisions d’arbitrage discutables, notamment lors du dernier Grand-Prix d’Abou Dhabi qui a vu le titre se jouer dans le dernier tour après une relance de course jamais vue jusqu’ici.

« Notre sport à besoin d’une FIA forte » a déclaré Hill lors dans le podcast F1 Nation « Je pense qu’il y a eu une dégradation de la FIA au fil du temps parce que lorsque Bernie [Ecclestone] dirigeait la F1, il ne voulait pas avoir – et les équipes ne voulaient pas avoir – trop d’interférence. »

« Mais c’est un sport, et ce n’est pas un sport sans une FIA forte, car c’est elle qui établit les règles et son travail est d’appliquer les règlements qui font que les gens ont plus de chances de réussir, et que les choses qui ont mal tourné dans ce sport ne doivent pas se produire, et que les pilotes aient une chance équitable. » ajoute le Britannique.

« Ils mettent également en œuvre la sécurité et font un travail incroyable à cet égard. Beaucoup de choses n’auraient jamais pu passer s’ils n’avaient pas été aussi fermes et ne s’étaient pas battus pour des raisons de sécurité. Et beaucoup de vies ont été sauvées grâce à ce qu’ils ont fait. »

« Mais en ce qui concerne les règlements, je pense que nous avons encore du travail à faire pour que ce sport reste juste et équitable. »

Après la finale très controversée de la saison 2021 qui a coûté sa place à l’ancien directeur de course, Michael Masi, la FIA – sous la présidence de Ben Sulayem – a pris plusieurs décisions importantes, dont celle de mettre en place un ROC (Remote Operations Center) qui n’est rien d’autre qu’un centre de contrôle à distance situé à Genève en Suisse.

  • Les questions de procédure et de réglementation peuvent être soumises au ROC, qui agit à titre consultatif et n’interrompra pas le flux de travail de l’équipe de la direction de course sur place ni ne retardera le processus de prise de décision.
  • Bien que similaire en principe au «VAR» dans le football, le ROC agit comme une ressource de soutien pour l’équipe de la direction de course avec des données comparables à celles de plus de dix matchs de football simultanés, y compris plus de 140 sources vidéo et audio.
  • Le ROC fournit une ressource supplémentaire à la FIA pour rejouer et revoir en profondeur les aspects de la Compétition et les décisions prises afin d’affiner et d’améliorer les procédures pour l’avenir. Il n’a aucun pouvoir réglementaire et ne peut être utilisé pour réévaluer ou modifier des décisions passées.

En plus de ce ROC, la FIA a également mis en place un système de rotation avec deux directeurs de course tout au long de l’année.

Le clan Andretti déterminé à rejoindre la grille de la F1 en 2024

Mario Andretti a insisté sur le fait que son équipe n’abandonnera pas son projet de mettre en place une onzième écurie sur la grille de la Formule 1 à partir de la saison 2024, malgré les difficultés rencontrées jusqu’à présent.

Les efforts d’Andretti pour devenir la onzième équipe sur la grille de la Formule 1 à l’horizon 2024 se poursuivent sans relâche, malgré l’accueil peu favorable de la part de certaines grandes voix du paddock comme le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ou encore le PDG de la catégorie reine, Stefano Domenicali, qui a récemment déclaré qu’il ne voyait pas l’arrivée d’une onzième équipe comme étant indispensable.

En début d’année, Mario Andretti, le père de Michael, a annoncé que son fils a postulé de façon officielle auprès de la FIA pour former une onzième équipe sur la grille à partir de 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016.

Cependant, après plusieurs mois d’attente, la FIA n’a toujours pas répondu au clan Andretti qui continue de travailler sans relâche pour mettre sur pied ce projet : « Nous travaillons chaque jour sur ce projet, avec l’intention d’être sur la grille en 2024. » a déclaré Mario Andretti dans un entretien exclusif accordé à nos confrères de Planet F1.

« Nous nous préparons comme si nous avions le feu vert. Donc Michael [son fils] est dessus, et c’est ce que nous nous attendons à faire. Nous n’abandonnons certainement pas. C’est un projet très sérieux pour nous, et nous sommes prêts à faire cet investissement. »

« Honnêtement, [la réponse] a été extrêmement décevante, évidemment, jusqu’à présent. Mais, en même temps, nous essayons simplement de trouver tout ce qui nous est demandé, nous essayons de les satisfaire – je ne sais pas ce que nous pouvons faire d’autre. »

Malgré l’accueil peu favorable de la part de certaines personnes dans le paddock, Andretti a insisté sur le fait que les intentions de son équipe sont « bonnes pour le sport » : « Vous entendez parfois des opinions différentes, de différentes équipes et ainsi de suite, et vous vous demandez pourquoi il y a un manque de respect… »

« Nos intentions sont bonnes pour le sport. Je ne sais pas pourquoi cet investissement ne serait pas bon, surtout quand on envisage une saison de 24 courses l’année prochaine, où ce sera un stress incroyable pour toutes les équipes. Pour être en mesure de vous assurer que vous pouvez garantir une grille complète, si vous avez une équipe qui peut potentiellement abandonner pour une course ou quoi que ce soit, au moins vous avez une assurance avec 11 équipes – c’est 22 pilotes potentiels. »

« Je pense que nous pouvons en être. Nous travaillons simplement dans ce sens et nous avons la ferme intention d’en faire partie. [la réponse négative] est décevante dans le sens où nous essayons de rejoindre la Formule 1 sur le long terme. C’est quelque chose que nous pouvons garantir. Quand vous faites ce type d’investissement – vous n’allez pas entrer et sortir. »

« C’est un gros investissement et dans n’importe quelle entreprise on pourrait penser que vous serez le bienvenu. Mais nous nous battons toujours, nous essayons de voir si nous pouvons satisfaire tout ce qu’ils demandent. Faites-nous venir là-bas et nous le ferons. C’est donc tout ce que nous pouvons faire. »

Lorsqu’on lui demande pour quelles raisons Andretti ne reçoit pas l’accueil escompté de la part d’autres équipes de la grille, Mario Andretti a répondu : « Je ne sais pas, j’aimerais le savoir. »

« Je ne sais pas quelle est la raison pour certaines de ces personnes mais, honnêtement, ce n’est jamais facile. Nous avons la volonté de continuer à nous battre parce que nous croyons que c’est une bonne chose pour nous. Nous voulons contribuer, le sport a été tout pour nous dans nos vies professionnelles et je pense que nous voulons pouvoir contribuer et continuer à le faire. »

« Nous croyons en ce que nous essayons de faire, et c’est important. Nous travaillons, travaillons, travaillons, sous tous les angles possibles – il y a beaucoup de possibilités qui existent pour continuer. C’est à toute vitesse. »

Le mois dernier, Andretti a annoncé la construction d’un tout nouveau siège social près d’Indianapolis pour un investissement global d’environ 200 millions de dollars. Ce nouveau bâtiment abritera les opérations des programmes d’IndyCar, Indy Lights et IMSA, ainsi que d’autres futures initiatives (la branche F1, ndlr). Le bâtiment abritera le département recherche et développement d’Andretti Technologies. Le campus collaboratif mettra en vedette des technologies modernes et créera un environnement de travail et de vie au profit de l’équipe, de ses fans et de ses partenaires.

L’arrivée de l’Afrique du Sud au calendrier de la F1 retardée d’un an

Le manque de garanties financières pour l’organisation d’un Grand Prix a retardé l’arrivée de l’Afrique du Sud au calendrier de la Formule 1 pour 2023, mais les organisateurs ne baissent pas les bras et espèrent toujours qu’un contrat puisse être signé pour 2024.

Depuis plusieurs années maintenant, le retour de l’Afrique du Sud au calendrier de la F1 semble acté, la piste de Kyalami ayant déjà été visitée par les officiels de la FIA. Cependant, l’Afrique du Sud ne fait pas partie du calendrier de la saison 2023 publié il y a de cela quelques jours par la Formule 1, notamment parce que les garanties financières demandées pour l’organisation d’un tel événement ne pouvaient pas être fournies par le promoteur local nommé par la F1.

« La raison pour laquelle l’événement de Formule 1 n’aura pas lieu en 2023 est que le promoteur local nommé par la Formule 1 n’a pas pu répondre aux exigences de garanties financières. » explique Anton Roux, président de Motorsport South Africa, au South African News 24.

« Le problème ici, ce n’est ni la faute de la FIA, de la Formule 1, de Motorsport South Africa ou du gouvernement, mais c’est simplement parce que le promoteur local n’a pas pu répondre [aux exigences de garanties financières]. »

Anton Roux explique que le plan désormais est de trouver un autre promoteur local pour faire en sorte d’inscrire l’Afrique du Sud au calendrier de la F1 à partir de 2024 : « Désormais, nous devons remplacer le promoteur local, mais je suis à peu près certain que nous serons au calendrier 2024. »

Roux estime que le retour de l’Afrique du Sud au calendrier de la catégorie reine sera bénéfique à la fois pour le pays, mais aussi pour le sport lui-même : « Nous devons créer plus de héros sportifs à suivre pour nos enfants et je pense que cela sera très bénéfique pour le sport automobile Sud-Africain. »

« Tous ces enfants doivent voir un Lewis Hamilton ou un Max Verstappen. Nous devons créer une aspiration. Un autre avantage que nous avons en Afrique du Sud, c’est que nous sommes sur le même fuseau horaire que l’Europe. Donc, du point de vue d’un téléspectateur, cela promet une plus grande audience. »

Une femme sur la grille de la F1 d’ici cinq ans ?

Jamie Chadwick est toujours déterminée à atteindre la Formule 1 dans les cinq prochaines années, même si le PDG de la catégorie reine, Stefano Domenicali, doute qu’une pilote féminine y parvienne bientôt.

La Britannique âgée de 24 ans domine la série W – le championnat de monoplaces réservé aux femmes – et pourrait devenir championne pour la troisième fois lors de la prochaine course programmée à Singapour la semaine prochaine en support du week-end de F1. Il y a quelques jours, Chadwick a pu tester une monoplace Indy Lights avec l’équipe Andretti Autosport à Sebring en Floride, alors qu’elle explore toujours ses options des deux côtés de l’Atlantique.

« Je pense que mon objectif est définitivement d’essayer de le faire d’ici cinq ans. Il y a beaucoup de choses que je dois accomplir durant cette période. » a expliqué Chadwick.

« Mais mon objectif est toujours d’essayer de passer par la bonne série au départ et d’y réussir pour être en Formule 1 d’ici cinq ans. Je sais que si j’ai du succès dans la bonne série, je serai en Formule 1. »

« C’est en tout cas mon objectif pour le moment, essayer de le faire en m’appuyant sur les plateformes que j’ai et en m’appuyant sur les gens qui y croient et qui voient vraiment cela comme étant possible. Si j’ai pu tester avec Andretti, c’est qu’ils y croient. »

« Les options sont ouvertes. La Formule 3, la Formule 2 et l’Indy Lights sont en quelque sorte les options que j’ai envisagées. Des discussions sont en cours en Europe et en Amérique. »

Le mois dernier, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a déclaré qu’il ne voyait pas une femme concourir en Formule 1 d’ici les cinq prochaines années à moins d’un miracle : « Nous essayons de comprendre comment créer un environnement où les femmes du bon âge peuvent monter dans la bonne voiture. » a déclaré l’Italien.

« C’est le facteur clé, nous travaillons donc là-dessus pour voir ce que nous pouvons faire pour améliorer le système et vous nous verrez bientôt à l’action. Mais je ne vois pas une femme en Formule 1 dans les cinq prochaines années. A moins que quelque chose comme une sorte de météorite n’entre sur la terre, c’est très peu probable. »

Jamie Chadwick, en plus de son rôle de pilote titulaire en Serie W, travaille également pour l’équipe Williams en Formule 1 en tant que pilote de développement. La dernière femme en date à avoir roulé avec une Formule 1 moderne est la Colombienne Tata calderon qui a participé à une séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 2018 avec Alfa Romeo, avant de pouvoir de nouveau rouler quelques semaines plus tard à Fiorano en Italie.

Entre âpres négociations et concessions, Monaco assure sa place au calendrier de la F1

Le président de l’Automobile Club de Monaco a levé (en partie) le voile sur les concessions accordées à la Formule 1 pour pouvoir faire encore partie du calendrier du championnat du monde durant trois années supplémentaires.

A l’instar du village des irréductibles gaulois qui tenaient tête à Jules Cesar, les organisateurs du Grand Prix de Monaco se sont lancés il y a quelques mois dans d’âpres négociations avec les détenteurs des droits commerciaux de la F1, Liberty Media. Après quelques concessions accordées, le Grand Prix de Monaco a finalement réussi à conserver sa place au calendrier de la catégorie reine pour trois saisons supplémentaires, soit jusqu’en 2025.

« L’affaire est close. C’est signé aux conditions qui sont celles que nous avons acceptées, sachant que nous sauvegardons l’essentiel de nos prérogatives et que certaines choses qui ont été dites, comme un contrôle à venir des spectateurs sur les balcons et tersasses ne sont pas faisables matériellement. » explique Michel Boeri, président de l’ACM, en entretien avec Monaco Matin.

« Il faut que ce soit clair et que tout le monde arrête de se faire du souci. En revanche, il reste quelques points de détails comme les ventes de T-shirts sauvages qui ne peuvent pas avoir lieu. On nous impose certains modèles et logos mais ce sont des petites choses par rapport à ce que l’on risquait. »

« Il est vrai que cela n’a pas été facile [les négociations], mais contrairement à ce qui a été écrit, par défaut de traduction, on ne sort pas de là « fiers ». On sort de là au mieux soulagés et content d’en avoir fini. »

Interrogé sur la durée du contrat signé avec la F1 [trois ans], alors que la plupart des nouvelles destinations signent pour dix ans, Michel Boeri a expliqué qu’il a préféré repartir sur une durée plus courte afin de pouvoir revoir certaines clauses imposées aujourd’hui : « Les trois années ne nous ont pas été imposées, cela a été mon choix. Beaucoup de clauses qui nous sont imposées aujourd’hui doivent être revues parce qu’elles ne sont pas matériellement réalisables. »

« Donc, j’ai préféré imaginer que dans trois ans, ayant goûté aux joies et aux difficultés de l’organisation à Monaco, ces messieurs de la Formule 1 reviendraient peut-être à des sentiments de souplesse. Ce qui est souhaitable pour eux comme pour nous puisque personne n’a envie d’être dans le scandale d’une organisation ratée. »

« C’est une vue de l’esprit de penser que chaque point du contrat doit être exécuté à Monaco. Ayant constaté la difficulté de ces clauses, nous pensons qu’ils seront peut-être très heureux eux-mêmes de modifier le contrat. »

Il a été rapporté au cours des derniers mois que les balcons, hôtels, bateaux et terrasses monégasques allaient être ponctionnés sur leurs activités commerciales durant le week-end du Grand Prix de Monaco. Mais Michel Boeri insiste sur le fait que la Formule 1 ne pourra pas passer outre le droit de propriété de chacun pour espérer tirer des revenus de ces activités.

« Dans le contrat général applicable à tous les Grands Prix, il est dit que toute action commerciale qui se déroule dans des sites autour du Grand Prix sera considérée comme une opération commerciale, puisqu’ils viennent profiter d’un spectacle et qu’ils font payer fort cher les terrasses. »

« Mais le droit de propriété est imprescriptible, inaliénable et intouchable. Je ne vois pas qui pourrait venir chez un particulier pour empêcher des gens de rentrer. Nous verrons à l’usage mais pour nous ce n’est pas l’essentiel et nous n’en avons jamais profité. »

« Désormais certaines manettes seront contrôlées par les propriétaires de la F1 mais dans ce cas précis des terrasses et balcons, non cela ne se passera pas. Il y a d’autres petites choses qui seront touchées. »

Revenant sur les négociations avec les Américains de Liberty Media, Michel Boeri regrette que l’aspect traditionnel et le rapport affectif et historique des choses ont complétement disparu désormais : « Il fut un temps où nous traitions entre Européens et nous savions jusqu’où l’on pouvait aller dans les négociations, avec des questions de traditions qui comptaient. »

« Il y avait une manière de penser les Grands Prix, dont la source est européenne. Cela a été le cas sous Ecclestone. On s’est battus mais on s’est arrangés. Ne parlons pas de Balestre, mais on s’est arrangés aussi. Cela a été plus soft avec Mosley. Et avec Todt nous n’avons eu aucun problème. Aujourd’hui, la question n’est plus envisageable sur le même rapport affectif et historique. Il y a une société qui est là pour gagner de l’argent. Cela n’a rien d’outrageant mais plus ils en gagnent mieux ils se portent. Si un Grand Prix offre cinq fois ce que nous pouvons offrir, normalement il gagne. »

Autre particularité du Grand Prix de Monaco, les organisateurs étaient les seuls jusqu’à présent à fournir leurs propres images à la FOM, mais là encore, la Formule 1 tient à contrôler la réalisation.

« D’une manière relativement subtile. Tous leurs moyens médias sont reportés sur Londres et ils ont quelques petites antennes mais n’ont pas besoin des 52 caméras dont nous avons besoin pour le E-Prix et le Grand Prix historique. Donc le nombre de caméras chez nous a été extrêmement réduit et ils amèneront leurs caméras embarquées, qui forment aujourd’hui l’essentiel de ce qu’ils retransmettent. »

« Le tout sera mixé à Londres et ce que nous avons obtenu, c’est d’avoir un représentant de chez nous qui sera le réalisateur associé. Il n’aura pas les manettes mais sera associé. Ils auront la réalisation sur le positionnement des publicités notamment. »

Après Ferrari, Vettel n’a jamais eu de discussion « sérieuse » avec Red Bull

Sebastian Vettel a révélé qu’il n’avait jamais vraiment eu de discussion sérieuse avec les dirigeants de chez Red Bull en 2020 pour un éventuel retour à Milton Keynes, contrairement à ce que certains médias avaient indiqué à l’époque.

En 2020, la Scuderia Ferrari a annoncé qu’elle stopperait sa collaboration avec Sebastian Vettel pour remplacer l’Allemand par l’Espagnol Carlos Sainz à partir de la saison 2021. Le quadruple champion du monde – qui venait alors de passer sept années à Maranello – s’est soudainement retrouvé sans baquet et a donc entamé des discussions avec plusieurs équipes de la grille. A plusieurs reprises, Vettel a été vu dans le paddock en discussion avec les dirigeants de l’équipe Red Bull, ce qui a alimenté la rumeur d’un éventuel retour de l’Allemand à Milton Keynes – écurie avec laquelle il a décroché ses quatre titres mondiaux dans sa carrière.

En parallèle, Red Bull venait de prendre la décision de se séparer de son pilote Alex Albon et cherchait donc un remplaçant, mais à ce moment précis, Sebastian Vettel pour sa part avait déjà pris la décision de rejoindre la future équipe Aston Martin en remplacement direct du Mexicain Sergio Perez, qui rejoindra finalement Red Bull en 2021.

« J’ai pris la décision de rejoindre Aston Martin avant de savoir qu’Alex [Albon] allait partir [de chez Red Bull], donc ça n’a jamais été vraiment proche. » explique le quadruple champion du monde, cité par le site du championnat.

« Bien-sûr, je connais Christian [Horner], je connais Helmut [Marko], donc c’est sûr, j’ai eu une sorte de brève conversation avec eux, mais il n’y a jamais rien eu de très sérieux. Je savais que si cela avait été une option ou quelque chose de sérieux, nous aurions au moins discuté, mais cela n’est jamais arrivé à ce point. »

« Evidemment, quelques mois plus tard vous pouvez regarder en arrière et dire « si » et « et si », etc…mais je suis satisfait du choix que j’ai fait [de rejoindre Aston Martin, ndlr]. Nous nous attendions à être plus compétitifs l’année dernière et cette année, mais nous ne l’avons pas été, et je suis très satisfait de la façon dont l’équipe a progressé et comment nous travaillons ensemble. »

« Ce n’est pas le genre de chose dont vous pouvez rêver de courir dans les positions où nous courrons, mais ça a été un défi, et je pense que je l’ai accepté tout en essayant d’en tirer le meilleur parti. »

L’an prochain, Sebastian Vettel ne sera plus en Formule 1 puisque le pilote allemand a pris la décision de stopper sa carrière après seize années passées en catégorie reine du sport automobile.

Alex Palou a vécu une expérience « parfaite » au volant d’une F1 McLaren

L’Espagnol Alex Palou a décrit son expérience au volant d’une Formule 1 de l’équipe McLaren comme « parfaite » après avoir réalisé un test privé avec l’écurie britannique sur le tracé de Barcelone il y a quelques jours.

McLaren a organisé un test privé réservé aux jeunes pilotes sur le tracé de Barcelone en Espagne avec, au volant de la F1 de la saison 2021 pour la première fois, les stars d’IndyCar Alex Palou et Pato O’Ward. Alex Palou a décrit sa première expérience au volant d’une Formule 1 comme « parfaite » : « C’est tellement différent de toutes les autres voitures qu’un pilote peut piloter avant la Formule 1 que lorsque vous sortez de la voiture, les premières choses qui vous viennent à l’esprit sont l’accélération et le freinage…des choses basiques, parce que c’est un énorme changement. » a expliqué Palou à SoyMotor.com.

« C’est incroyable. D’abord, j’ai fait une heure juste pour vérifier que tout allait bien dans la voiture, vérifier le baquet et juste me donner un peu de temps pour me familiariser avec la vitesse. Quand j’ai sauté de la voiture, je ne pouvais pas m’empêcher de dire à ma femme Esther et à mon père que cela n’avait aucun sens – pas l’opportunité en elle-même – ce qui n’était pas le cas non plus, mais le comportement de la voiture et à quel point cela a été différent. »

« C’est une accélération sans fin, ça semble continuer encore et encore. Ensuite, quand vous faites plus de tours, vous vous y habituez et vous voyez ou cela se termine…puis il y a le freinage, les virages, c’est tellement parfait. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait réussi à rouler à 100% de ses capacités au volant de la McLaren lors de ce test, Palou a répondu : « 100%, non. Il est difficile de tirer le meilleur parti de la voiture avec seulement 500 kilomètres. Vous pourriez le faire, mais cela comporte certains risques. Nous ne cherchions pas à faire un chrono, c’était plutôt une chose progressive. »

« En fin de compte, je suis un pilote de course et c’est une équipe de course, donc ce qui compte le plus, c’est d’aller vite, c’est sûr. Mais je ne pense pas qu’il soit possible de passer d’une IndyCar à une Formule 1 et tirer 100% de la voiture en une seule journée. »

Concernant une éventuelle arrivée en Formule 1, Palou admet que ses chances de devenir titulaire en catégorie reine son minces, mais l’Espagnol – qui a décroché le titre en IndyCar en 2021 – estime avoir mis toutes les chances de son côté grâce à ce test.

« Lorsque vous gagnez en IndyCar – qui est le plus grand objectif que je me sois fixé – les portes s’ouvrent un peu plus et vos objectifs aussi. » a ajouté Palou.

« Je crois que nous avons prouvé aux Etats-Unis que nous pouvions être très rapides sur les ovales, à l’Indy 500 et nous avons remporté le championnat. Alors pourquoi ne pas essayer une Formule 1 ? Faire ce test ne signifie pas que je serai là sur la touche au cas où quelque chose se produirait, mais faire un test vaut mieux que rien, et je voulais essayer une Formule 1 à un moment donné de ma vie, et maintenant je l’ai fait. »

Sondage : quel pilote pour remplacer Latifi chez Williams ?

Alors que le Canadien Nicholas Latifi quittera l’équipe Williams à la fin de cette saison 2022 après trois années passées à Grove, l’écurie britannique n’a pas encore annoncé le nom de son remplaçant pour la saison 2023.

Ce vendredi, l’équipe Williams a confirmé qu’elle ne renouvellerait pas le contrat de Nicholas Latifi à la fin de l’année, ce qui veut dire que le Canadien s’apprête à disputer ses six dernières courses avec l’écurie de Grove à partir du Grand Prix de Singapour. Plusieurs candidats sont sur la liste des potentiels remplaçants de Latifi chez Williams : Daniel Ricciardo, Nyck de Vries, Nico Hülkenberg, Mick Schumacher ou encore Logan Sargeant…Williams ayant indiqué ce vendredi qu’elle annoncerait le nom du futur coéquipier d’Alexander Albon « en temps voulu » .

Et vous, quel pilote placeriez-vous aux côtés d’Alex Albon l’an prochain chez Williams si vous étiez en mesure de choisir ? Vous pouvez voter via le module ci-dessous et argumenter votre choix dans la section des commentaires plus bas.


La FIA confirme l’inéligibilité de Colton Herta à la Superlicence

La Fédération Internationale de l’Automobile a confirmé de façon officielle que l’Américain Colton Herta ne recevrait pas de Superlicence, sésame pourtant obligatoire pour pouvoir piloter en Formule 1.

Red Bull considérait le pilote d’IndyCar Colton Herta comme candidat potentiel pour un baquet chez AlphaTauri en Formule 1 à partir de la saison prochaine, mais le jeune homme ne disposait pas des 40 points nécessaires pour l’obtention d’une Superlicence, ce qui a forcé Red Bull à demander une dérogation auprès de la FIA. Cependant – comme l’avait déjà indiqué le Dr Helmut Marko il y a quelques jours – l’instance dirigeante a refusé de déroger à la règle pour Herta.

« La FIA confirme qu’une enquête a été faite via les canaux appropriés qui a conduit la FIA à confirmer que le pilote Colton Herta n’a pas le nombre de points requis pour obtenir une Superlicence FIA. » a indiqué la FIA ce vendredi soir.

« La FIA révise en permanence ses règlements et procédures, y compris en ce qui concerne l’éligibilité à la Superlicence, les principaux facteurs pris en compte à ce sujet étant la sécurité, l’expérience et les performances dans le contexte de cette demande. »

Concrètement donc, Colton Herta ne pourra pas rouler en Formule 1 l’an prochain et l’Américain devrait rester avec Andretti dans le championnat d’IndyCar la saison prochaine.

Un Grand Prix F1 des Caraïbes à Barranquilla en Colombie ?

Le maire de la ville de Barranquilla en Colombie affirme que les discussions avec la Formule 1 pour accueillir à l’horizon 2024 un Grand Prix des Caraïbes sont en bonne voie et qu’un accord de dix ans semble imminent.

Selon le maire de Barranquilla, la Formule 1 serait prête à s’engager sur dix ans pour venir dans sa ville y disputer un Grand Prix des Caraïbes à partir de 2024 ou 2025 sur un circuit semi-urbain : « Ce que nous pouvons dire, c’est que le processus se déroule très bien. »

« Des progrès ont été réalisés dans toutes les étapes précédentes, avant qu’une décision finale ne soit prise. Ils sont déjà venus dans la ville et ils l’ont trouvé très bien. » explique le maire de de Barranquilla lors d’un entretien accordé à Blu Radio.

Jaime Pumarejo a ajouté que l’un des éléments qui pourrait jouer en sa faveur est le fait que l’éventuel Grand Prix de Formule 1 qui serait organisé à Barranquilla ne coûterait pas d’argent aux collectivités : « Le Grand Prix serait autosuffisant, c’est à dire que le développement de la course ne coûterait pas au pays et à la ville, mais au contraire, cela apporterait de l’emploi, du tourisme et de la reconnaissance. »

Toujours selon le maire, deux tracés urbains sont déjà identifiés et les deux auraient déjà été approuvés, alors que l’éventuel contrat avec la F1 serait sur du long terme : « Sur l’un des tracés, la rivière est présente, sur l’autre non. Mais les deux se trouvent dans la zone métropolitaine de Barranquilla. Nous espérons que, si tout ce qui manque est finalisé, nous pourrions parler de 2024 ou 2025 et ce serait signé pour 10 ans. » a ajouté Pumarejo qui précise que le nom officiel de l’épreuve pourrait être le Grand Prix des Caraïbes.

La ville de Barranquilla est située au nord de la Colombie sur la rive occidentale du du Rio Magdalena, le fleuve le plus important de Colombie, à 7,5 km de son embouchure sur la mer des Caraïbes.

Pour battre Alpine, McLaren poursuit son développement agressif sur la MCL36

Alors que McLaren se bat contre Alpine pour la quatrième place au championnat constructeurs cette année, l’écurie de Woking va continuer d’apporter des nouveautés sur sa monoplace lors des six courses restantes.

McLaren étant désormais hors concours pour décrocher le titre constructeurs 2022 (438 points de retard sur le leader Red Bull), l’équipe britannique se concentre à 100% sur la bataille pour la quatrième place actuellement occupée par Alpine qui devance McLaren de 18 points avant le Grand Prix de Singapour – dix-septième manche du championnat du monde. Dans ce contexte, l’écurie de Woking ne peut rester les bras croisés jusqu’à la fin de la saison et espérer détrôner une équipe Alpine qui apporte des nouveautés sur sa monoplace quasiment tous les week-ends (ce sera à nouveau le cas à Singapour).

Avant d’entamer les six dernières manches de l’année, le directeur technique de McLaren, James Key, nous confirme donc que le plan est d’apporter encore un gros package de nouveautés (peut-être à Singapour), puis « quelques petits packages » à suivre pour les courses restantes.

« Nous avons un autre nouveau package à venir, sur lequel nous travaillons actuellement, puis il y aura quelques petits packages à suivre dans les courses restantes. » nous confirme Key.

Lorsqu’on lui demande si les précédentes mises à jour introduites sur la MCL36 ont toujours fonctionné comme espéré, James Key a répondu : « Tout ce que nous voulions que la voiture fasse en termes de réponse à un design ou à un développement a plutôt bien fonctionné. Au début de l’année, nous avons identifié quelques éléments qui contribueraient à améliorer les performances, et nous avons agi rapidement et de manière proactive. Donc, c’est un vrai crédit pour les personnes impliquées. »

« En ce qui concerne les packages de mises à jour que nous avons réalisés, cela a été une approche agressive. Pour chaque étape de développement, nous avons beaucoup travaillé dessus, et ils durent environ cinq ou six courses, et chaque package a ensuite fonctionné comme prévu, produisant plusieurs dixièmes de performances à chaque étape, nous sommes donc satisfaits. »

James Key admet cependant que si la MCL36 avait été plus performante dès le début de la saison, cela aurait peut-être évité d’introduire de nombreuses mises à jour et c’est justement dans ce cas précis que souhaite se retrouver McLaren l’an prochain : « Si vous démarrez la saison avec une voiture compétitive, vous pouvez adapter vos plans de développement à partir de là et faire moins que ce que nous avons fait tout en étant plus concentré sur les domaines qui, selon vous, seront les plus prolifiques. »

« C’est là que nous voulons être l’année prochaine, car nous ne serions pas en mesure de maintenir ce niveau de développement agressif car il est complet. Nous pouvons apprendre beaucoup de cette année, et l’équipe a fait un excellent travail pour réaliser ce qu’elle a. »