Jacques Villeneuve : « J’ai la solution pour Mercedes »

Dans sa chronique d’après-course publiée sur le site néerlandais Formule1.nl, le champion du monde 1997 de F1, Jacques Villeneuve estime avoir trouvé la solution qui permettrait à Mercedes d’en finir avec les rebonds intempestifs de sa monoplace.

Depuis le début de la saison, la Mercedes W13 pilotée par George Russell et Lewis Hamilton ne cesse de rebondir dans les lignes droites. George Russell a même déclaré le weekend dernier que ce n’était « qu’une question de temps » avant qu’un grave accident ne survienne en F1 à cause du marsouinage sur les monoplaces et il demandait à la FIA de mettre en place un correctif afin d’éviter un drame.

Tout comme l’indiquait déjà le pilote McLaren Lando Norris à l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan (à lire ici), Jacques Villeneuve propose simplement à Mercedes d’augmenter la hauteur de caisse de sa monoplace pour qu’elle marsouine moins dans les lignes droites : « Je comprends les inquiétudes de Russell et Wolff [Toto, directeur de l’équipe Mercedes, ndlr] mais j’ai la solution pour Mercedes : augmenter la hauteur de caisse de la voiture. Personne ne les oblige à rouler si bas, peut-être que la voiture y est sensible en raison du concept zero-sidepod. Mais l’appel de Wolff à un changement de règles n’est, à mon avis, rien de plus que le jeu politique habituel en Formule 1. » estime Jacques Villeneuve.

Le désormais consultant pour Sky Sports et Canal+ en F1 a également ajouté : « Mercedes fera tout ce qu’elle peut pour se rapprocher de Red Bull et de Ferrari, tout comme ils ont voulu faire le moins de changements possibles ces dernières années. »

« Si vous observez Russell, il est juste derrière Leclerc avec une voiture une seconde plus lente! Imaginez que Mercedes trouve quelque chose… J’ai été très impressionné par la façon dont Russell a maximisé ses opportunités. »

Le Canadien s’est aussi montré très compatissant envers Lewis Hamilton et les douleurs au dos qu’a subies le pilote britannique en Azerbaïdjan le week-end dernier (à lire ici) : « Hamilton a du mal [à Bakou], aussi à cause de ses problèmes de dos. C’est une affaire sérieuse : des vertèbres endommagées peuvent vous causer des problèmes pendant des mois, voire des années. »

« Dans les années 90, nous avions aussi ce problème parce que nous étions si bas. Je me souviens  clairement qu’une fois j’ai heurté une bosse en Argentine et que j’ai vu des étoiles. J’ai eu l’impression qu’un choc électrique traversait mon corps. »

La prochaine et neuvième manche de la saison 2022 se déroulera dès ce week-end à Montréal du 17 au 19 juin, sur le tracé Gilles Villeneuve, qui porte le nom du père du pilote canadien. Jacques Villeneuve espère que les choses iront mieux pour ses deux compatriotes en lice : « Les présages pour les pilotes canadiens ne sont pas bons. Latifi [Nicholas, pilote Williams, ndlr] a vraiment du mal, on a parfois l’impression qu’il en a assez. C’est pareil pour Stroll [Lance, pilote Aston Martin, ndlr] qui a été malchanceux avec cet abandon à Bakou. »

« Comme dans le reste du monde, la F1 est extrêmement populaire au Canada, ça devient fou. Pour le Canada, j’espère juste que les choses iront mieux pour Latifi et Stroll. » conclut Jacques Villeneuve.

Jos Verstappen pense que son fils doit s’améliorer en qualifications

Jos Verstappen estime que son fils Max Verstappen doit s’améliorer le samedi dans l’exercice des qualifications afin de mettre toutes les chances de son côté le dimanche pour la course.

Bien que Max Verstappen ait remporté cinq victoires depuis le début de la saison 2022 (sur huit courses disputées), le Néerlandais n’a pas excellé dans l’exercice du tour rapide en qualifications le samedi puisqu’il n’a décroché qu’une seule pole position au Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola, alors que le pilote Ferrari Charles Leclerc a réussi à décrocher pas moins de six poles position jusqu’à présent. Le week-end dernier à Bakou, Max Verstappen s’est élancé depuis la troisième place sur la grille de départ, mais a finalement réussi à décrocher la victoire, bien aidé il est vrai par l’abandon du Monégasque Charles Leclerc, comme l’admet Jos Verstappen.

« Je pense que Max a été très fort à Bakou et soyons honnêtes : tout s’est bien goupillé. » admet Verstappen Sr dans sa traditionnelle chronique d’après course publiée sur le site de son fils.

« Je pense que Ferrari a fait un bon appel lorsqu’elle a fait rentrer Leclerc lors de la voiture de sécurité virtuelle, et lorsque Max est rentré plus tard, il avait 13 secondes de retard. Il y a eu une autre voiture de sécurité virtuelle plus tard et Leclerc aurait pu en profiter à nouveau, mais le fait qu’il ait dû abandonner sur des problèmes techniques a joué en notre faveur. »

« Max l’aurait peut-être rattrapé, mais cela aurait nécessité de prendre plus de risques et de le dépasser, mais il n’a pas dû en arriver là. On pouvait voir aussi que Max était très motivé, cela avait à voir bien-sûr avec la course précédente à Monaco, il ne se laisse pas abattre, je pense que c’est ça qui est très beau et ça ne fait que le rendre meilleur. Un Max défié est un Max encore meilleur. »

Jos Verstappen souligne cependant le fait que son fils a encore une belle marge de progression le samedi en qualifications sur l’exercice du tour rapide : « La seule chose qui est manquante, c’est les qualifications. Samedi, on a pu voir sa frustration après la séance car ça ne se passe pas comme il le souhaite. »

« S’ils peuvent [Red Bull] tirer leur épingle du jeu en qualifications, les choses seront plus faciles pour lui. Sur les circuits urbains, cela est encore plus évident. Il y a moins de gomme [moins de grip] et il a plus de mal à être rapide. La bonne nouvelle, c’est que durant la course, la Red Bull part comme une fusée, l’équilibre de la voiture est bon. Durant les longs runs, les pneus se comportent différent et la voiture devient plus rapide dans les virages. Max arrive très bien à gérer cela. Max est excellent pour signer des temps au tour constants. Il peut piloter chaque tour avec 100% de précision : boom, boom, même temps. »

Avant le Grand Prix du Canada qui se dispute ce week-end à Montréal (du 17 au 19 juin), Max Verstappen est leader du championnat du monde avec 21 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.

Ça s’est passé au GP F1 du Canada 2019!

Ce weekend, la Formule 1 est de retour pour la première fois depuis 2019 à Montréal pour disputer le Grand Prix du Canada. La dernière et cinquantième édition de la course canadienne a eu lieu il y a trois ans et avait été marquée par un geste assez audacieux de la part de Sebastian Vettel, qui était à l’époque pilote chez Ferrari.

Parti en pole position, l’Allemand avait commis une erreur au freinage du virage 3 durant la course, l’obligeant à revenir sur la piste et à couper la trajectoire de Lewis Hamilton, qui arrivait juste derrière lui. Pour cette manœuvre, le pilote Ferrari avait été pénalisé de cinq secondes, ce qui lui avait fait perdre le Grand Prix du Canada, qu’il menait pourtant depuis le départ.

En arrivant sur la zone située sous le podium où les monoplaces sont garées après la course, l’Allemand, furieux, avait interverti les panneaux 1 et 2 devant les voitures : il avait pris le panneau numéro 1 qui était positionné devant la Mercedes de Lewis Hamilton pour le placer devant l’emplacement où aurait dû se trouver sa Ferrari.

Le geste était fort de la part de Vettel qui sera par ailleurs élu pilote du jour de ce Grand Prix du Canada 2019. Le pilote allemand restera pour beaucoup d’observateurs le grand gagnant [ou le grand perdant] de cette septième manche de la saison 2019 à Montréal où il aurait pu remporter sa première victoire de l’année avec la Scuderia Ferrari.

Lors de cette édition 2019, Charles Leclerc avait connu une course en solitaire à la troisième position et avait ainsi pu monter sur le deuxième podium de sa carrière en F1.

Parti sixième, Valtteri Bottas – encore pilote Mercedes –  quant à lui s’était classé quatrième de la course et avait remporté le point du meilleur tour en course en 1,13.078.

A l’issue de cette course, les pilotes Mercedes étaient alors en tête du championnat pilotes, Lewis Hamilton devant Valtteri Bottas lui-même suivi par Sebastian Vettel.

Verstappen aimerait que la piste de Bakou soit resurfacée

Même s’il a semblé moins souffrir du marsouinage que d’autres concurrents, le vainqueur du Grand Prix d’Azerbaïdjan, Max Verstappen, a déclaré qu’il aimerait que certaines parties de la piste soit refaites avant le retour de la Formule 1 à Bakou l’année prochaine.

Alors la dernière génération de monoplaces est manifestement plus rigide qu’auparavant, de nombreux pilotes se sont plaints des bosses lors de la course de dimanche à Bakou, sur ce tracé urbain long de six kilomètres. Max Verstappen, quant à lui, a indiqué que la piste était « agréable à piloter« , mais a estimé que la surface était effectivement plus bosselée qu’elle ne l’était auparavant. : « Je pense que ça devient un peu plus bosselé à certains endroits, surtout maintenant que les nouvelles voitures sont si rigides et si basses au sol. »

« La ligne droite principale est beaucoup trop bosselée, nous devons vraiment essayer de trouver une ligne entre les bosses. Ce serait donc bien si cela pouvait être resurfacé pour l’année prochaine. » a déclaré le champion du monde en titre.

« Mais dans l’ensemble, je pense que c’est une piste spéciale. Je dois dire que le deuxième secteur, avec le château, c’est assez unique. »

Le Néerlandais a remporté sa cinquième victoire cette saison après l’abandon ce dimanche  de son rival au championnat, Charles Leclerc. « Bien sûr, nous n’avons pas eu de chance en début d’année, donc nous savions que nous aurions du rattrapage à faire« , a indiqué Max Verstappen. « Mais il semble que maintenant c’est plus ou moins équilibré avec la malchance. »

« Vous devez marquer des points chaque week-end si vous voulez vraiment vous battre pour le championnat. Tout le monde le sait, tout le monde essaie bien sûr, mais ce n’est pas toujours facile. » a conclu le pilote Red Bull à l’issue de la course.

Montréal prêt à accueillir de nouveau la F1

Après une pause forcée de deux ans due la pandémie, la Formule 1 est de retour à Montréal pour ce qui est l’événement touristique le plus important au Canada. Malgré cette absence, les organisateurs confirment qu’ils n’ont pas perdu la main.

Alors que les premiers avions-cargos sont arrivés ce lundi à l’aéroport Mirabel, Montréal se prépare à accueillir le premier Grand Prix du Canada depuis 2019 sur le mythique tracé Gilles Villeneuve. En entretien avec la presse canadienne, François Dumontier, président et chef de la direction du Groupe de course Octane, désormais promoteur du Grand Prix du Canada, a indiqué : « Le montage des installations va bon train et tout sera prêt à temps pour accueillir la visite. »

En plus des fans locaux, les visiteurs étrangers sont attendus en nombre : « Malgré les restrictions imposées aux voyageurs étrangers lors de la mise en vente des billets, cette clientèle a étonnamment augmenté de 3 % par rapport à 2019. » a déclaré François Dumontier. Il a aussi indiqué qu’environ 30 % des détenteurs de billets (achetés en 2019) ont choisi de les conserver plutôt que de se faire rembourser.

La neuvième manche du Championnat du monde de F1 2022 sera disputée à guichets fermés et les hôtels affichent un taux d’occupation jamais atteint à Montréal. « Je suis heureux de voir que le Grand Prix va contribuer à la relance du centre-ville, a souligné François Dumontier. « On réalise à quel point la Formule 1 a manqué au public. »

Comme lors de chaque édition, la traditionnelle visite gratuite des « puits » aura bien lieu ce jeudi matin et permettra donc aux fans d’avoir accès aux stands. L’organisation prévoit également de célébrer les 25 ans du couronnement de Jacques Villeneuve en tant que champion du monde de F1.

Les pénalités sont « inévitables » pour Leclerc cette saison

Le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko, pense que les pénalités de grille pour le pilote Ferrari Charles Leclerc sont désormais inévitables.

Ce dimanche à Bakou, le pilote Ferrari Charles Leclerc a connu un autre abandon cette saison en raison d’un problème moteur sur sa F1-75 alors que le Monégasque était en tête de la course à ce moment-là. C’est le deuxième abandon de la saison sur panne mécanique pour Leclerc après celui subi au Grand Prix d’Espagne il y a quelques semaines, ce qui signifie que le pilote monégasque devrait certainement recevoir des éléments neufs sur sa monoplace pour le Grand Prix du Canada programmé ce week-end, bien que cette information n’a pas encore été confirmée par la Scuderia Ferrari qui doit encore évaluer l’ampleur des dégâts sur l’unité de puissance qui était montée à l’arrière de la voiture de Leclerc à Bakou.

Cet abandon est un autre coup dur pour Charles Leclerc qui a vu ce dimanche son rival Max Verstappen décrocher une quatrième victoire en l’espace de cinq courses depuis Imola, ce qui signifie que le pilote Red Bull est leader du championnat du monde des pilotes avec désormais 34 points d’avance sur un Charles Leclerc qui est descendu à la troisième place au général.

Compte tenu de la situation précaire de Charles Leclerc après seulement les huit premières manches de la saison, Helmut Marko ne voit pas comment le Monégasque pourrait échapper à une ou des pénalités de grille d’ici la fin de l’année : « Nous voulons un combat équitable, mais Leclerc va désormais monter son troisième moteur et devra changer de moteur au moins une ou deux fois par la suite, les pénalités de grille sont donc inévitables. » a déclaré Marko sur Servus TV.

Après l’abandon de son pilote à Bakou ce dimanche, Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari, a indiqué que des pénalités pourraient effectivement être envisagées pour Charles Leclerc : « Nous allons tout analyser, mais nous n’allons pas pouvoir corriger certains problèmes. Nous allons essayer de gérer tout ça, de mettre de nouveaux composants, mais il faut d’abord regarder ce qui s’est passé, et après nous agirons. Des pénalités pourraient être envisagées pour des changements de pièces, mais nous prendrons les décisions en temps voulu. » a déclaré Binotto.

Beaucoup d’inconnues pour Pirelli au Canada

Cette semaine, la Formule 1 revient pour la première fois depuis 2019 au Canada sur le mythique circuit Gilles Villeneuve de Montréal pour y disputer la neuvième manche du championnat du monde 2022. 

Pour le Grand Prix du Canada, Pirelli a choisi les gommes les plus Tendres de sa gamme, soit les C3, C4 et C5 sur un tracé où l’accent est mis principalement sur la traction et le freinage et que l’on compare désormais à Bakou en raison de certains éléments en commun avec la piste azerbaïdjanaise bien que les vitesses de pointes atteintes sont plus faibles et les températures plus fraîches qu’à Bakou. La météo a également souvent été le protagoniste du Grand Prix du Canada : la course de 2011 détient le record de la plus longue de l’histoire de la Formule 1, en raison de six périodes de voiture de sécurité et d’une longue interruption qui a bloqué l’événement pendant plusieurs heures.

Pour cette édition 2022 de la course canadienne, Pirelli s’attend à quelques surprises, notamment parce qu’il demeure encore beaucoup d’inconnues sur la piste de Montréal étant donné que les nouveaux pneus Pirelli de 18 pouces n’ont encore jamais foulé l’asphalte du circuit Gilles Villeneuve : « Le Grand Prix du Canada comporte un certain nombre d’inconnues auxquelles les équipes devront faire face : la météo est souvent variable, toutes les données disponibles datent de trois ans, la gamme de pneus est complètement différente de la dernière fois, avec des composés et des structures renouvelés. Tout cela sur une piste peu utilisée et qui aura une évolution élevée tout au long du week-end. » nous explique Mario Isola à la veille du GP du Canada.

« En revanche, par rapport à la dernière fois à Montréal, les composés devraient être plus stables avec des fenêtres d’utilisation plus larges permettant aux pilotes de pousser plus fort à chaque relais avec beaucoup moins de risques de surchauffe. »

« Un autre aspect intéressant sur ce circuit et qui pourrait influencer les stratégies est le temps qu’il faut pour se rendre au stand : un pilote peut entrer et sortir des stands en moins de 20 secondes, ce qui est parmi le temps le plus bas du calendrier. »

Le dernier vainqueur du Grand Prix du Canada est le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a finalement remporté l’épreuve en raison d’une pénalité infligée à Sebastian Vettel pourtant premier sur la ligne d’arrivée.

Pour Norris, Mercedes pourrait facilement réduire le marsouinage de sa F1

Lando Norris estime que Mercedes n’est pas disposée à sacrifier les performances dans le but de résoudre le problème de rebond dont souffre sa monoplace cette année.

Depuis le début de la saison 2022, les deux pilotes Mercedes George Russell et Lewis Hamilton souffrent terriblement au volant de leur monoplace en raison des rebonds [marsouinage] intempestifs de la W13 dans les lignes droites et qui ont provoqué un mal de dos énorme à Hamilton dimanche dernier au Grand Prix d’Azerbaïdjan, le Britannique déclarant qu’il s’agissait de la course la plus douloureuse de sa carrière.

Le problème de marsouinage dont souffre Mercedes avec sa monoplace semble provenir du fait que la W13 roule trop proche du sol, ce qui fait dire au pilote McLaren Lando Norris – dont l’équipe souffre également de marsouinage – que l’écurie du constructeur allemand pourrait choisir d’éradiquer ce problème en relevant tout simplement la garde au sol de la W13, mais que Mercedes a choisi de ne pas le faire pour ne pas perdre de la performance.

« De mon côté j’adore, je ne m’en plains pas. Nous avons du marsouinage et des rebonds, mais c’est ce à quoi vous devez faire face. C’est un compromis à avoir pour essayer de gagner de la performance. » a expliqué Norris au micro de F1TV après l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« On peut assez facilement descendre plus bas, avoir plus de performance, mais aussi avoir plus de marsouinage. Je pense que nous sommes à la bonne hauteur. Je suis sûr que Mercedes pourrait avoir un fond plat beaucoup plus rigide et augmenter la hauteur de caisse et ce serait alors plus agréable pour eux. Mais ils ne veulent évidemment tout simplement pas perdre en performance. »

Le problème de marsouinage devrait très probablement être de nouveau présent au Canada ce week-end pour la neuvième manche de la saison, la piste Gilles Villeneuve de Montréal étant très bosselée.

Le PDG de la F1 en visite en Afrique du Sud

Le patron de la Formule 1, Stefano Domenicali, est arrivé ce lundi en Afrique du Sud pour des entretiens sur l’éventuel retour du circuit de Kyalami au calendrier des Grands Prix l’année prochaine, pour la première fois depuis 1993.

Un porte-parole de la Formule 1 a confirmé à l’agence de presse Reuters que Stefano Domenicali s’était envolé pour l’Afrique du Sud après le Grand Prix d’Azerbaïdjan disputé ce dimanche à Bakou. L’ancien patron de l’équipe Ferrari, président de la Formule 1 depuis l’année dernière, rencontrera des représentants du circuit au nord de Johannesburg dans l’objectif probable de conclure un accord. L’Afrique est le seul continent habitable sans course de Formule 1 et l’Italien, qui représente les détenteurs de droits commerciaux de Liberty Media, a fait part de son désir de rectifier cela.

Chloe Targett-Adams, directrice de la promotion des courses de Formule 1, a insisté pour sa part la semaine dernière sur le fait que l’Afrique était un objectif stratégique majeur. « C’est le seul continent sur lequel nous ne sommes pas, cela représente une audience importante et nous sommes très désireux d’en apporter davantage dans le monde de la Formule 1« , a-t-elle déclaré. « C’est donc tout à fait dans notre ligne de mire. »

L’Afrique du Sud était une manche régulière du championnat jusqu’en 1985, date à laquelle certaines équipes et sponsors avaient alors boycotté la course en raison de l’apartheid et de la ségrégation raciale en place dans le pays. La discipline était ensuite revenue à Kyalami en 1992 et 1993 après la fin de l’apartheid.

Le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, a également fait pression ces dernières années pour le retour d’une course sur le continent africain. Les discussions se sont également intensifiées récemment sur le retour de Kyalami sur ce qui serait un calendrier record de 24 courses la saison prochaine, si le Grand Prix de Chine à Shanghai fait son retour après une longue absence due au Covid-19.

La Formule 1 a déjà annoncé une nouvelle course à Las Vegas pour 2023, qui s’ajoutera donc aux manches américaines de Miami et Austin, tandis que le Qatar entame un nouveau cycle de 10 ans après avoir été absent du calendrier de cette année en raison de la Coupe du monde de football. Certaines courses européennes, notamment le Grand Prix de France au Castellet, seraient sur la sellette. Un calendrier provisoire pourrait être publié d’ici la trêve d’août.

Pirelli répond aux critiques de Vettel sur son pneu pluie

Pirelli a tenu à répondre aux récentes critiques formulées par Sebastian Vettel concernant le pneumatique pluie, jugé par le quadruple champion du monde comme étant bien trop dur et pas aussi performant qu’il devrait l’être.

Après l’arrivée du Grand Prix de Monaco – dont le départ a été reporté à cause des conditions météo exécrables en Principauté – le quadruple champion du monde Sebastian Vettel s’est montré très critique à l’égard du pneumatique pluie de Pirelli qu’il a jugé bien « trop dur » après avoir bouclé les premiers tours de course sur cette gomme avant de s’en débarrasser assez tôt pour chausser des Intermédiaires : « Le pneu pluie est si lent, ce n’était pas le bon pneu. Il est trop dur pour cette piste, mais il est aussi trop dur pour des pistes comme Imola. C’est juste un mauvais pneu. » avait déclaré Vettel après l’arrivée du GP de Monaco.

Interrogé sur les récents propos du pilote allemand, Mario Isola, directeur de Pirelli, a tenu à lui répondre en insistant sur le fait que le pneu pluie se doit de fonctionner sur différents circuits du calendrier et c’est pour cette raison que le composé est aussi dur.

« Les pneus pluie sont toujours difficiles à comprendre et je pense que Monaco n’est pas la bonne piste pour faire une bonne évaluation du pneu pluie. Nous n’avons qu’un seul composé pour le pneu pluie et un seul composé pour l’Intermédiaire et ils doivent fonctionner partout sur les 23 circuits différents. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Il faut donc trouver le meilleur compromis. De plus, nous n’avons pas beaucoup d’occasions de tester les pneus Intermédiaires et Pluie. Nous avons récemment effectué un test à Fiorano [avec Ferrari], mais pour le moment c’est le seul test prévu cette année afin de développer un meilleur produit pour l’année prochaine. Nous travaillons avec la FIA et les équipes pour trouver des disponibilités supplémentaires auprès des équipes, mais si nous n’avons pas la possibilité de tester, nous ne pourrons pas développer les pneus. Donc, je voudrais avant tout attendre d’autres courses sur piste humide pour comprendre si et où nous devons développer ce produit. »

Enfin, Mario Isola a tenu à mettre la pression sur les équipes de Formule 1 qui n’ont pas souhaité rouler avec le pneu pluie durant les essais hivernaux disputés à Barcelone, alors que le manufacturier italien avait pourtant mis à leur disposition une piste détrempée lors de la dernière journée d’essais le vendredi en Catalogne.

« De plus, si vous vous souvenez des tests de pré-saison, nous avons décidé de mouiller la piste pendant une demi-journée, pour donner la possibilité aux équipes de tester le nouveau produit et il y a eu très peu de roulage sur le pneu pluie, ils étaient plus concentrés sur l’Intermédiaire. Donc pour en finir, il faut juste tester, sinon nous ne pouvons pas développer un nouveau pneu pour l’avenir, et qu’il faut bien évaluer les performances de pneus pluie pour réagir à ça. »

Lewis Hamilton confirme sa présence au GP du Canada

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a confirmé sa présence au Grand Prix du Canada 2022 après que son patron, Toto Wolff, a laissé entendre que le Britannique aurait pu déclarer forfait pour la neuvième manche de la saison après un GP d’Azerbaïdjan compliqué pour lui en raison de douleurs au dos.

Ce dimanche à Bakou, Lewis Hamilton a souffert le martyre dans sa monoplace en course à cause des rebonds toujours aussi présents sur sa W13 dans les lignes droites, ce qui lui a provoqué des douleurs intenses au dos durant tout le Grand Prix d’Azerbaïdjan. Après l’arrivée de l’épreuve, le directeur de Mercedes a laissé entendre que son pilote pourrait peut-être manquer la prochaine manche du championnat qui se dispute dès ce week-end à Montréal, mais le principal intéressé a très rapidement confirmé sa présence au Grand Prix du Canada.

« Bonjour tout le monde, hier c’était dur et j’ai un peu mal dormi, mais je me suis réveillé positif aujourd’hui ! Mon dos est encore un peu douloureux et j’ai quelques courbatures, mais rien de grave. » a déclaré Hamilton ce lundi matin sur son compte Instagram.

« J’ai eu de l’acupuncture et de la physio avec Angela et je suis en route pour rencontrer mon équipe pour travailler avec eux et nous améliorer. Nous devons continuer à pousser, il n’y a pas de meilleur moment que le présent pour travailler ensemble. je serai là ce week-end, je ne raterais ça pour rien au monde ! »

Le Grand Prix du Canada, neuvième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1, se déroule ce week-end du 17 au 19 juin sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal.

Alonso : « Notre moteur semble solide et compétitif »

Le double champion du monde Fernando Alonso se félicite des performances du groupe propulseur Renault qui équipe son Alpine, l’Espagnol ayant décroché ce dimanche en course la deuxième plus grosse vitesse de pointe de la grille derrière Pierre Gasly.

Tout au long du week-end au Grand Prix d’Azerbaïdjan, le pilote Alpine Fernando Alonso a régulièrement décroché le record du secteur 3 sur le tracé urbain de Bakou composé essentiellement de lignes droites dans les secteurs 1 et 3. Ce dimanche en course, l’Espagnol a obtenu la deuxième meilleure vitesse de pointe du Grand Prix avec un 347 km/h décroché au bout de la ligne droite principale, soit 2 km/h de moins que l’AlphaTauri pilotée par le Français Pierre Gasly.

A l’arrivée de l’épreuve, Fernando Alonso se félicitait ce dimanche soir des performances du groupe propulseur Renault sur un tracé typé puissance : « J’ai dépassé quelques monoplaces en pneus neufs et nous étions très rapides en ligne droite. » a déclaré le pilote Alpine.

« Notre groupe propulseur semble solide et compétitif, ce qui est toujours bien. Nous sommes très proches d’un bon groupe de voitures en ce moment et je m’attends à ce que ce soit assez similaire au Canada [prochaine manche du championnat]. »

Ce dimanche, une stratégie audacieuse d’un seul arrêt a permis à Fernando Alonso de franchir la ligne d’arrivée à la septième position après un premier relais de 18 tours en pneus Mediums et un second relais de 33 tours sur les gommes Dures. Après cette huitième manche de l’année, Alonso occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec seize points inscrits, l’Espagnol est à parfaite égalité de points avec le Français Pierre Gasly.

Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan où Alpine a marqué sept points au total, l’équipe du constructeur français occupe désormais la cinquième place au classement des constructeurs avec six points d’avance sur Alfa Romeo.

GP F1 d’Azerbaïdjan : la pénalité de Latifi expliquée

Au départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan ce dimanche, Nicholas Latifi s’est vu infliger un Stop and Go de 10 secondes. Nous vous expliquons les raisons de cette pénalité.

Le pilote Williams a en effet pris une pénalité en début de course car un membre de l’équipe a touché la monoplace du Canadien avant le départ, après le délai imparti par la FIA. La décision des commissaires de course de la FIA indique : « La vidéo a été examinée et les commissaires ont déterminé qu’un membre de l’équipe a touché la voiture après l’avertissement de 15 secondes lors de la procédure de départ. L‘article 44.6 (du règlement sportif) prévoit que la voiture parte de la pit lane dans ces circonstances; comme ça n’a pas été fait, un Stop and Go de 10 secondes est imposé. »

Le pilote canadien a donc été pénalisé pour une infraction à l’article 44.6 du règlement sportif de la Formule 1 qui stipule ce qui suit: « Lorsque le signal d’une minute est affiché, les moteurs doivent être démarrés et toute l’équipe doit quitter la grille au moment où le signal de quinze secondes est donné en prenant tout l’équipement avec eux.« 

« Si un membre de l’équipe touche une voiture ou si l’équipement de l’équipe est connecté à une voiture sur la grille après que le signal des quinze secondes a été montré, le pilote de la voiture concernée doit prendre le départ de la course depuis la voie des stands. »

« Une sanction conforme à l’article 54.3 d) sera imposée à tout pilote qui ne prendra pas le départ de la course depuis la voie des stands« . L’article 54.3 d) concerne en effet la possibilité donnée aux commissaires d’infliger à un pilote un Stop and Go de 10 secondes dans ces circonstances : « Le pilote doit entrer dans la voie des stands, s’arrêter à son stand durant au moins dix secondes puis rejoindre la course« .

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Après l’arrivée de l’épreuve, Dave Robson, Directeur de la performance chez Williams, a insisté sur le fait que son équipe allait revoir certaines procédures mises en place en interne afin d’éviter qu’un tel incident ne se reproduise :  « Nicholas a eu une journée difficile, avec une pénalité immédiate pour une infraction mineure au règlement sur la grille. Cette sanction est imposée par la réglementation et nous avons été fautifs. Nous devons donc revoir notre procédure et nous assurer que cela ne se reproduise plus à l’avenir. »

Le principal intéressé, Nicholas Latifi a également réagi, considérant que la FIA aurait pu faire preuve de clémence à son égard sachant que la voiture avait simplement été reculée et que rien n’avait été changé sur la monoplace.

« C’est dommage que la pénalité ait tout gâché avant même de commencer. Je pense qu’il devrait y avoir une certaine clémence au sujet de cette infraction car j’ai simplement été poussé, rien n’a été changé sur la voiture. » a déclaré le Canadien.

« C’était délicat d’être si loin du peloton puis il y a eu cycle des drapeaux bleus et je me suis très tôt faire rattraper par les leaders. La course s’est avérée très longue et solitaire. Nous avons réussi à faire plus de kilomètres et de tours avec la voiture, mais dans l’ensemble, c’était un week-end difficile sur cette piste. Une journée à oublier mais je suis heureux que la prochaine étape soit le Canada pour ma première course à domicile. »

Le pilote canadien s’est également vu infliger un autre pénalité de cinq secondes plus tard dans la course pour avoir ignoré plusieurs drapeaux bleus, refusant délibérément de laisser passer les pilotes qui avaient un tour d’avance. Il termine ce Grand Prix d’Azerbaïdjan en quinzième position, c’est à dire bon dernier puisqu’il y a eu cinq abandons ce dimanche à Bakou.

Un forfait d’Hamilton au Canada n’est pas exclu par Mercedes

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a laissé entendre que le septuple champion du monde Lewis Hamilton pourrait déclarer forfait pour le Grand Prix du Canada qui se dispute ce week-end à Montréal (du 17 au 19 juin) après avoir enduré des douleurs au dos durant toute la course du Grand Prix d’Azerbaïdjan dimanche dernier.

Dimanche dernier à Bakou, Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée du GP d’Azerbaïdjan à la quatrième place, mais le Britannique a souffert le martyre durant les 51 tours de course à cause des rebonds excessifs de sa monoplace dans les lignes droites. Durant l’épreuve, Hamilton s’est plaint à la radio de douleurs au dos et est sorti du cockpit de sa W13 en boitant juste après l’arrivée. Ce dimanche soir, le patron de Lewis Hamilton a indiqué que le Britannique souffrait terriblement et qu’il ne s’agissait plus seulement de douleurs musculaires : « Il va vraiment mal, nous devons juste trouver une solution…je pense qu’il est peut-être le plus touché de tous les pilotes. » a déclaré Toto Wolff.

Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait un vrai risque que le septuple champion du monde ne puisse rouler à Montréal ce week-end, l’Autrichien a répondu : « Oui, définitivement. Je ne l’ai pas encore vu, je ne lui ai pas parlé, mais vous pouvez voir qu’il ne s’agit pas simplement de quelque chose de musculaire. On parle désormais de la colonne vertébrale et cela peut avoir des conséquences. »

Lewis Hamilton, qui s’est tenu le bas du dos en sortant de sa monoplace ce dimanche après la course à Bakou, a déclaré qu’il avait prié en fin de Grand Prix pour que son calvaire s’arrête : « J’essayais juste de tenir et je serrais les dents à cause de la douleur et l’adrénaline m’a aidé. Je ne peux pas vous expliquer la douleur que vous ressentez, surtout dans la ligne droite, mais à la fin vous ne faites que prier pour que ça s’arrête. » a déclaré le Britannique à l’arrivée de l’épreuve.

Le coéquipier de Lewis Hamilton, le Britannique George Russell, a tiré la sonnette d’alarme ce samedi en estimant que ce n’est « qu’une question de temps » avant qu’un grave accident ne survienne en Formule 1 à cause du marsouinage et a demandé à la FIA de mettre en place un correctif afin d’éviter un drame.

« Je pense que ce n’est qu’une question de temps avant que nous assistions à un accident majeur. Beaucoup d’entre nous arrivent à peine à maintenir la voiture en ligne droite sur ces bosses, nous prenons les deux derniers virages à 300 km/h, au plus bas, et vous pouvez voir à l’œil nu sur l’asphalte à quel point ces voitures sont proches du sol. » a déclaré le pilote Mercedes le week-end dernier à Bakou.

« C’est la recette pour un désastre, donc je ne sais pas vraiment ce que l’avenir nous réserve. Mais je ne pense pas que nous puissions maintenir cela comme ça pendant trois ans ou aussi longtemps que les réglementations seront appliquées. Nous n’y sommes pas forcément favorables en tant qu’équipe [au changement], parce que nous en apprenons de plus en plus sur notre voiture et tout changement limiterait cet apprentissage.  Je pense que les trois meilleures équipes sont également dans la même position, Ferrari et Red Bull. Ferrari probablement plus que Red Bull car vous pouvez clairement voir qu’ils ont aussi du mal avec ça et personne ne le fait pour améliorer les performances, c’est à cause de la sécurité. »

« Je peux à peine voir la zone de freinage parce que je rebondis tellement et lorsque vous prenez ces derniers virages [à Bakou] vous avez des murs de chaque côté à près de 300 km/h et la voiture rebondit sur la piste. Ce n’est pas une position confortable, donc en tant que groupe, nous avons besoin d’un peu de réflexion parce que c’est définitivement dangereux. »

Qui pour remplacer Hamilton si besoin ? 

Concernant un éventuel remplacement de Lewis Hamilton à Montréal, l’équipe Mercedes dispose en permanence de deux pilotes de réserve qui sont Stoffel Vandoorne et Nyck de Vries. L’un de ces deux pilotes pourrait donc être amené à piloter la Mercedes W13 ce week-end au Canada si besoin, mais à l’heure d’écrire ces quelques lignes, ce sont bien les deux pilotes titulaires Lewis Hamilton et George Russell qui devraient participer à la neuvième manche de l’année, d’autant que le principal intéressé a confirmé sa présence à Montréal ce lundi matin sur les réseaux sociaux (c’est à lire ici).

L’équipe Alfa Romeo perd gros à Bakou

La déception était grande dans le clan Alfa Romeo après l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan à Bakou. Aucun des deux pilotes n’a marqué de points puisque Valtteri Bottas a fini onzième et Guanyu Zhou a dû abandonner suite à un problème technique.

Ce dimanche à Bakou, Valtteri Bottas a connu une course difficile et termine à la porte des points. Le pilote chinois Guanyu Zhou a été victime d’un abandon un peu avant la mi-course alors qu’il se battait pour les points. C’est la deuxième fois cette saison que l’équipe ne marque pas de points, après huit courses donc. Ce revers est douloureux d’autant que cela a permis à Alpine de prendre l’avantage au classement constructeurs, Alfa Romeo étant maintenant sixième.

Fred Vasseur, Team principal d’Alfa Romeo a réagi après la course : « Nous terminons notre dimanche ici à Bakou avec un sentiment de déception, car notre série de points consécutifs s’achève après cinq bonnes courses. »

« C’était un coup dur de perdre Zhou sur un problème technique : jusque là, il avait livré une excellente performance, sans la moindre faute, et il était destiné aux points. Il méritait un bon résultat, mais au moins nous pouvons regarder sa performance en sachant qu’il est sur la bonne voie. » a indiqué le Français ce dimanche soir à Bakou.

« Valtteri a eu une course difficile et nous devons analyser ce qui n’a pas fonctionné : nous n’avons pas été en mesure d’extraire les performances de la voiture tout au long du week-end, et c’est quelque chose que nous devons régler avant Montréal pour nous assurer de revenir au niveau auquel nous avons concouru jusque là cette saison. »

Malgré un vendredi propre, le pilote finlandais n’a pas atteint la Q3 lors des qualifications ce samedi et était placé quinzième sur la grille de départ de ce GP d’Azerbaïdjan. Il termine la course à la onzième position avec un tour de retard sur le leader.

« Nous sommes venus ici en visant les points et nous repartons sans rien, donc je ne suis évidemment pas très satisfait de la façon dont s’est déroulé notre week-end. Aujourd’hui, la course a semblé très longue car nous manquions de rythme : je pense qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas fondamentalement avec la voiture, quelque chose que nous devons étudier. » a déclaré Valtteri Bottas à l’issue de la course.

« Nous devrons comprendre ce qui s’est passé exactement avant d’arriver à Montréal, mais je suis convaincu que nous le comprendrons et nous y remédierons. Mis à part le rythme, l’équipe a bien travaillé en termes de stratégie et d’exécution de course, mais cela n’a pas suffi pour ramener les points. »

« Je suis vraiment désolé pour Zhou car il faisait une très bonne course avant son abandon : aujourd’hui, ce n’était pas notre jour mais j’ai hâte d’être au Canada la semaine prochaine. Cela fait un moment que nous n’avons pas couru là-bas et ce sera agréable d’être de retour. »

Le Grand Prix du Canada, neuvième manche du championnat du monde 2022, se déroulera dés ce weekend sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal et vous pourrez évidemment suivre toutes les séances du weekend en direct et gratuitement sur notre site.

Revivez le Grand Prix F1 d’Azerbaïdjan 2022

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2022, huitième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1, qui se dispute ce dimanche 12 juin sur le tracé urbain de Bakou.

Ce dimanche, c’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui s’élance depuis la pole position au GP d’Azerbaïdjan, le Monégasque devance la Red Bull de Sergio Perez et l’autre Red Bull pilotée par l’actuel leader du championnat Max Verstappen. Derrière, Carlos Sainz, George Russell, Pierre Gasly, Lewis Hamilton, Yuki Tsunoda, Sebastian Vettel et Fernando Alonso complètent le top dix sur la grille de départ de cette huitième manche de l’année.

Le départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan est donné à 13h00 (heure de Paris) ce dimanche et les pilotes s’élanceront pour 51 tours de course. Pour ce direct, j’ai le plaisir d’être accompagné par la très efficace Laurie Vermeersch. Bonne course à toutes et à tous…

Le GP d’Azerbaïdjan en direct


Norris sur les consignes de McLaren : « J’aurais pu faire le rebelle »

Neuvième à l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan ce dimanche, Lando Norris a passé le drapeau à damier seulement trois dixièmes derrière son coéquipier Daniel Ricciardo, le Britannique ayant reçu l’ordre de rester derrière l’Australien en fin de course.

Alors que Daniel Ricciardo a réussi à dépasser son coéquipier lorsque ce dernier a réalisé un arrêt au stand, l’Australien s’est retrouvé derrière l’Alpine de Fernando Alonso et se battait contre l’Espagnol pour tenter de décrocher la septième place à l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan (voir les résultats définitifs ici). Mais finalement, Ricciardo n’a jamais réussi à passer Alonso à la régulière, tandis que Lando Norris est remonté sur la McLaren de l’Australien en fin de course grâce à des pneus plus frais. Norris a alors demandé à son équipe s’il était autorisé à attaquer son coéquipier pour tenter de décrocher la huitième place, mais son équipe a refusé, ce qui veut dire que les positions étaient figées jusqu’au drapeau à damier.

Interrogé après la course sur cette consigne d’équipe, Norris a admis qu’il aurait pu faire le « rebelle » mais a préféré jouer en équipe afin d’assurer un maximum de points pour McLaren ce dimanche.

« J’ai l’esprit d’équipe, j’ai donc accepté que je ne pouvais pas dépasser et je ne pouvais pas viser la position. Daniel m’a aidé plus tôt lors d’un tour où il n’a pas été autorisé à me dépasser, et si la faveur en retour est de ne pas le dépasser dans les trois derniers tours, je suppose que je dois l’accepter. » a déclaré Norris après la course.

« Je pense que c’était juste, je ne pense pas que ce que nous avons fait était incorrect. C’est juste que quand vous courrez, vous voulez toujours pousser, vous voulez toujours trouver la limite. Mais j’aurais pu le faire, j’étais à l’intérieur au virage 1 et j’ai cédé, je l’ai laissé passer encore. J’aurais pu terminer huitième si j’avais été plus rebelle. Mais j’accepte que que nous avons fait en équipe, je pense que ce que nous avons fait aujourd’hui était bien. Notre objectif était d’être dans les points avec les deux voitures, et c’est exactement ce que nous avons fait, donc je suis content. »

Le britannique a ajouté qu’il était d’autant plus content de céder sa position à son coéquipier un jour où il n’était pas en mesure d’aller chercher un podium ou une victoire : « Mon objectif est de gagner, pas de terminer neuvième. Donc, je pense que le moyen le plus rapide d’y parvenir est de bien courir en équipe et d’obtenir le maximum de points en équipe, et c’est ce que nous avons fait aujourd’hui. »

Les résultats définitifs du Grand Prix F1 d’Azerbaïdjan 2022

Voici les résultats définitifs du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2022, huitième manche du championnat du monde de Formule 1, disputé ce dimanche 12 juin à Bakou.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix F1 d’Azerbaïdjan 2022, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée son coéquipier Sergio Perez et la Mercedes de George Russell. Derrière, Lewis Hamilton, Pierre Gasly, Sebastian Vettel, Fernando Alonso, Daniel Ricciardo, Lando Norris et Esteban Ocon complètent le top dix de ce Grand Prix d’Azerbaïdjan beaucoup moins animé que les éditions précédentes.

Les abandons : il y a eu cinq abandons ce dimanche au Grand Prix d’Azerbaïdjan : d’abord, Carlos Sainz victime d’un problème hydraulique sur sa Ferrari. Son coéquipier Charles Leclerc a ensuite abandonné en raison d’un problème moteur (officiellement le turbo) alors qu’il était en tête de la course. Guanyu Zhou a lui aussi été victime d’un abandon en raison d’un problème technique et Kevin Magnussen a dû abandonner quelques tours plus tard à cause d’un problème moteur sur sa Haas. Enfin, le pilote Aston Martin Lance Stroll a lui aussi abandonné par précaution en raison de vibrations anormales sur sa monoplace.

Les pénalités : Nicholas Latifi a été pénalisé à deux reprises. La première pénalité infligée au Canadien a été un stop and go de 10 secondes parce que le personnel de son équipe a touché sa voiture après l’avertissement de 15 secondes pendant la procédure de départ, ce qui est strictement interdit par l’article 44.6 du règlement sportif de la Formule 1. Il a également reçu cinq secondes de pénalité sur son temps final ainsi qu’un point de pénalité sur sa super licence pour avoir ignoré à plusieurs reprises des drapeaux bleus en course.

Pilote du jour : c’est Lewis Hamilton qui a été élu pilote du jour à Bakou. Le pilote Mercedes a reçu 14,8% des votes des fans. Il devance Max Verstappen (13,6%), Sebastian Vettel (13,1%), Sergio Perez (10%) et Pierre Gasly (9,3%).

Meilleur tour en course : c’est le pilote Red Bull Sergio Perez qui a signé le meilleur tour en course au Grand Prix d’Azerbaïdjan et qui empoche donc le point bonus. Le Mexicain– qui a terminé deuxième– a signé un 1,46,046 au 36ème tour de course. Il empoche donc 19 points dans ce Grand Prix.

Résultats définitifs GP d’Azerbaïdjan

 

Classement pilotes F1 2022

Pilote Équipe Points
1-Max VerstappenRed Bull 454
2-Charles LeclercFerrari 308
4-George RussellMercedes 275
3-Sergio Perez Red Bull 305
5-Carlos Sainz Ferrari 246
6-Lewis Hamilton Mercedes240
7-Lando Norris McLaren122
8-Esteban Ocon Alpine92
9-Fernando Alonso Alpine81
10-Valtteri Bottas Alfa Romeo 49
11-Sebastian Vettel Aston Martin 37
12-Daniel Ricciardo McLaren37
13-Kevin MagnussenHaas25
14-Pierre Gasly AlphaTauri 23
15-Lance Stroll Aston Martin 18
16-Mick Schumacher Haas12
17-Yuki Tsunoda AlphaTauri 12
18-Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
19Alex Abon Williams4
20-De Vries Williams 2
21-Nicholas Latifi Williams2

Classement constructeurs F1 2022

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

 

 

Alpine F1 passe devant Alfa Romeo au championnat constructeurs

Après le Grand Prix F1 d’Azerbaïdjan disputé ce dimanche 12 juin à Bakou, l’équipe Alpine a gagné une position au championnat du monde des constructeurs grâce à une double arrivée dans les points avec une septième place pour Fernando Alonso et une dixième place pour le Français Esteban Ocon.

Après cette huitième manche de l’année, Alpine occupe désormais la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 41 points inscrits depuis le début de la saison, soit six de plus qu’Alfa Romeo. Au terme d’un week-end fructueux pour l’équipe du constructeur français, le team principal, Otmar Szafnauer, insiste sur le fait que le prochain objectif sera de viser la quatrième place occupée par McLaren (qui a tout de même 18 points d’avance sur Alpine) : « Nous sommes passés cinquièmes chez les constructeurs et nous prévoyons de faire de nouvelles percées à la quatrième place. » nous confirme l’Américain ce dimanche soir à Bakou.

« L’objectif aujourd’hui était que les deux voitures terminent la course dans les points et nous y sommes parvenus. Les caractéristiques du circuit de la ville de Bakou représentent un défi unique pour les pilotes et les voitures et nous savions que si nous pouvions faire passer les deux voitures sous le drapeau à damier, nous serions dans les points. »

Bien que Alpine a marqué sept points au championnat du monde, Szafnauer insiste sur le fait que les dernières évolutions introduites sur l’A522 à Bakou ont répondu aux attentes et que plus de potentiel était disponible ce week-end mais qu’en raison des drapeaux jaunes agités en qualifications ce samedi, Esteban Ocon a été relégué en dehors du top dix : « Il y avait plus de potentiel dans notre package ce week-end. Esteban a été malheureux lors des qualifications, ce qui l’a relégué un peu plus loin sur la grille que nous l’aurions souhaité. »

« Cela dit, les deux pilotes ont conduit des courses intelligentes et bien calculées aujourd’hui quand cela compte pour les points et nous pouvons être heureux qu’ils aient tous deux gagné des places et se soient classés parmi les dix premiers. »

Pierre Gasly : « Une belle bataille avec Lewis »

Pierre Gasly termine ce Grand Prix d’Azerbaïdjan à une honorable cinquième place juste derrière Lewis Hamilton. Le pilote français, souriant à l’arrivée, à indiqué être satisfait puisqu’il s’agit de son meilleur résultat cette saison.

Classé sixième sur la grille de départ, le pilote AlphaTauri a profité de la première voiture de sécurité virtuelle et est resté en piste avec ses pneus Durs, ce qui lui a permis de se placer quatrième. Le pilote français a ensuite ardemment tenté de défendre sa quatrième position face à Lewis Hamilton mais a finalement dû baisser les armes, le Britannique étant plus rapide notamment grâce à un set de pneus neufs montés sur sa Mercedes.

« Ça a été assez incroyable pour nous aujourd’hui. Finir dans les cinq premiers, c’est vraiment bien, surtout compte tenu de la façon dont s’est déroulé notre début de saison. Nous n’avons pas eu beaucoup de chance jusqu’à présent, il était donc important d’avoir un week-end propre, ce que nous avons réussi ici à Bakou. » a déclaré Pierre Gasly après l’arrivée de l’épreuve. 

« Nous n’avons commis aucune erreur ce week-end, nous avons montré un bon rythme lors des essais, puis nous avons fait les meilleures qualifications de l’année hier et, aujourd’hui, nous avons terminé à notre meilleure position de la saison à ce jour. »

Le pilote normand a notamment apprécié la bataille avec Lewis Hamilton et s’est bien défendu mais le Britannique a finalement pris l’avantage grâce à des pneumatiques plus frais : « J’ai également apprécié une belle petite bataille avec Lewis, ce qui était amusant. Nous savions que ce serait une course sans relâche puisque nous n’avions qu’un seul set de pneus Durs, donc nous espérions vraiment une fin de course propre, mais malheureusement, nous avons eu la deuxième voiture de sécurité virtuelle, et nous savions que cela ne jouerait pas en notre faveur. »

« J’ai essayé de me défendre contre Lewis du mieux que j’ai pu, mais avec ses nouveaux pneus, il était beaucoup plus rapide. J’ai essayé de prendre soin de mes pneus tout au long de la course, mais ils n’étaient vraiment pas en très bon état à ce moment-là. »

« En fin de compte, être en mesure de se battre contre la Mercedes signifie que nous faisons du très bon travail, donc c’est formidable pour l’équipe de repartir avec beaucoup de points aujourd’hui. » conclut le pilote AlphaTauri.

Pierre Gasly repart de Bakou avec dix points de plus après ce Grand Prix d’Azerbaïdjan et il est donc actuellement dixième au classement avec le même nombre de points que le pilote espagnol Fernando Alonso.